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 / !-16 -violence (verbale et physique)\ [Quête] Contamination [PV Luminette ♥]

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Mar 18 Nov 2014, 13:09



Grossesse non partagée

La cité des hommes. Je n'y suis allée qu'une seule fois. Expérience fort douteuse, je l'accorde. Je regarde la citée perdue au milieu de ce désert. Cette fois, il y a quelque chose de bien concret à ma venue ici. Je veux vraiment pouvoir en apprendre plus sur cette anti-magie. Je fronce mes sourcils. Pourquoi je me prends encore la tête avec ça pour elle ? Il est vrai que je l'aime, mais franchement, avec ce truc qui grossit à l'intérieur de son bide, j'ai franchement plus trop envie de la voir. Ni même de me prendre la tête pour elle.
Je laisse mon regard s'égarer sur les hommes et les femmes de cette citée. Je suis comme eux lorsque je pénètre à Utopia. Je suis démunie, et faible. Peut-être une aventure me ferait du bien. Je me verrais bien un petit homme d'ici. Mais il n'y aurais pas sa transformation porcine, donc cela perdrait tout sens de bien à mes yeux. Je soupire et me passe une main désinvolte dans mes cheveux. J'ai vraiment tendance  à m'énerver moi même. Je dois trouver des trace de cet homme. Je sais que seul lui pourra m'aider. Mais d'un côté, ce serait la trahir non ? Bah, pour ce qu'elle m'a fait après tout. Les mots de l'humaine m'annonçant sa grossesse, et la tête du père se choquent dans ma tête. J'aurais du tuer les deux tant que je l'avais pu.  Ce n'était pas comme si je n'avais jamais tué un de mes amants. J'avais même exterminé sa famille. Je suis tombé vraiment bas pour en être réduite à aimer encore cette garce d'humaine. Elle est encore plus nocive pour moi que cette ville. C'est le genre de blessure dont on ne peut guérir et qui nous tue avec le temps. Je dois la tuer avant.

Je suis perdue dans mes pensées, tandis que je marche à travers la ville. Je pousse ça et là quelques gosses, juste pour la forme. Ou peut-être aussi car j'imagine aussi que chacun d'entre eux peuvent être un rejeton de mon humaine. Je grogne. Je déteste ça. Lumi enceinte. Lumi qui m'a trompée. Je n'ose croire qu'elle ai pu me faire ça. Mais d'un côté au fond de moi, je sens une once de fierté naître. Elle est réellement  vile. Du moins suffisamment pour me faire un petit dans le dos. Cette expression m'arrache un sourire forcé. Elle est de conséquence. Je me prends à me demander si Lumi serait d'accord pour que de sa dague je lui ouvre le ventre, pour lui arracher cette chose qui pompe son énergie, encore plus vite qu'une tumeur. Je sais qu'elle le refusera. Mais ça me ferais tellement de bien pourtant. Dieu sait que je rêverais de pouvoir lui soutirer cet enfant à naître. Et par l'Aether de la justice toute puissante, j'aimerais bien savoir où est sa justice là. Une femme honnête comme moi, du moins, en partie, mériter de se faire humilier de la sorte ? Non. J'ai envie de la tuer. Lumi. Pas l'Aether, bien entendu. Comment réussirais-je à me contrôler si je la vois ? Et surtout, pourquoi est-ce que je continue mes recherches pour retrouver le sorcier qui l'a vu grandir. De toute façon, j'ai bien conscience que jamais je ne le trouverais, et je ne saurais jamais comment aider ma femme dans sa transformation. Enfin ma femme, je ne suis plus vraiment certaine de cela désormais.

Et tandis que j'avance vers le centre de la cité, perdue dans mes pensées, je m'aperçois soudain de l'âge que je prends en moi. Plus le temps passe, et plus je ressens ses néfastes actions. Même si j'ai réussis à emprisonner mon corps dans celui de mes vingt ans, le poids des années commence à peser. Me voilà désormais plus réfléchie qu'avant, et j'ai l'impression de perdre mon impulsivité si caractéristique de ma jeunesse. La preuve en est que je viens à préméditer la meilleure façon de la faire souffrir. L'adultère devrait être puni. L'engrossement encore plus. Et que ferais-je si elle décide de le garder ? Jamais je ne supporterais d'avoir près de moi un enfant tétant son sein blanc. Je pourrais peut-être le tuer à la naissance, sous les yeux de cette traîtresse. De toute façon, seul son malheur compte désormais à mes yeux. Je pousse machinalement une femme se trouvant sur mon passage. Mais mes pas se bloquent soudain. Le «  » poussé ne me plais pas. Il ne ressemble pas aux « Hé » d'indignations que j'ai entendu jusque là. Je penche ma tête en arrière et regarde le ciel, le maudissant comme jamais je ne l'avais fais. Je ferme les yeux et respire à fond, posément. Suite à ça, je les rouvres et me retourne, fixant l'humaine devant moi, une main sur son ventre, comme pour protéger une créature invisible. Mes mains à moi sont blanches tellement j'ai fais se serrer mes phalanges.
Toi ici.
Mon ton est froid, cassant, n'invitant aucun dialogue, et mes yeux lui lancent des éclairs. Et je n'ai soudain plus qu'une idée en tête, serrer sa gorge blanche de mes doigts. Je n'ai jamais promis que je ne lui ferais pas de mal. J'ai envie de faire demi-tour, de fuir à toutes jambes. J'ai envie de la laisser là. Mon regard se porte malgré moi vers son ventre pourtant bien dissimulé sous sa robe. Je retiens de force un geste mimant le vomissement. Je repose alors mon regard dans le sien, mon ton est toujours glacial.
Bouge de mon chemin gamine, j'ai à faire. Loin d'elle. Mais je me retiens ça aussi de l'ajouter. Je fronce mes sourcils, ma colère est palpable, et elle doit être vraiment aveugle si elle décide de rester là devant moi. Ou terriblement suicidaire. Bien, dans tous les cas, je ne veux plus la voir. Je fais à nouveau demi tour, reprenant ma route, la plantant ici.

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Mar 18 Nov 2014, 19:19

Je ne sais pas pourquoi je suis revenue ici. C'est ici que le début de mes problèmes a commencé alors pourquoi suis-je toujours attaché à cette ville ? Je soupire calmement, regardant les rues de la villes par ma fenêtre entre ouverte. En réalité je sais pourquoi je suis revenue ici. Il n'y a qu'ici que je me sens en sécurité et ou je ne risque pas de la voire. Durant un court instant je ferme les yeux et presque immédiatement je revois ce jour. Son visage se décomposant à la vision de mon ventre et à l'écoute de mes paroles. Je lui avait dis que je lui appartenait et qu'elle devait uniquement se reposer sur moi et moi qu'avais-je fais en réponse à cela. Je l'avais trompé. Je pose ma main sur mon ventre, calmement et respirant fortement. Au final nous avions tous perdus quelque chose à cette liaison. Et j'avais été la plus punie. Pour une nuit de plaisir passé avec lui j'avais perdu son amour, sa confiance et je m'étais retrouvé dans cet état. Mes doigts pianotent distraitement sur mon ventre. Cet état qui m'avait semblé si handicapant au début ne me dérange plus autant aujourd'hui. À l'inverse je commence à l'apprécier. Je sens la vie s'épanouir à travers moi et j'attends avec impatience le jour ou je pourrais enfin voir et marcher avec cet enfant que je protège.

Je fais demi-tour, m’écartant de la fenêtre et marchant un instant chez moi. Après une brève hésitation je me dirigeai vers la sortie, décidée à aller faire une rapide marche dehors. Je n'avais jamais vraiment apprécier de marcher ainsi, à la vue de tous dans la rue et cela était encore plus vrai depuis que je l'attendais cependant, aujourd'hui j'en avais envie. Et besoin aussi un peu. Arrivée dehors, à la lumière du soleil, je pris un instant pour lever les yeux et profiter de la chaleur du soleil. Que se soit grâce à son architecture ou grâce aux charmes protégeant la ville Utopia était une ville magnifique. La ville était située en plein désert et pourtant jamais la chaleur ne pénétrait dans la ville. C'était une des raisons qui m'avais décidé à venir attendre ici, au moins pour un temps. Je savais qu'ici je pouvais attendre tranquillement et sans aucun risque pour lui.

Je me mis à marcher tranquillement dans les rues de la ville. Le regard des gens qui me faisait si peur au par avant et que je faisais tout pour éviter était maintenant une chose faisant partie intégrante de ma vie. Mon ventre rebondie attirait l’œil des passants. Cependant quand je marchais dans les rue de la villes ce regard se teintait d'une sorte de fiertés. Nous les Humains étions tellement peux nombreux à parcourir ce monde qu'il suffisait de savoir que l'un de nous attende un enfant pour être fier. Je caressais mon ventre, songeuse quand je sentis quelqu'un me percuter et me pousser sur le côté. Ce contact, cette odeur. Tout cela m'était connu et en d'autres circonstance j'aurais aimé la savoir ici, à mes côtés. Mais pas aujourd'hui. J'étais revenue ici pour être tranquille, pour lui échapper et réfléchir et pourtant non, cela m'était impossible. « Hé » Je ne sais pas pourquoi je l'appelle. J'aurais du la laisser partir et continuer ma vie tranquillement. Mais je ne peux pas. Peut m'importe les sentiments qu'elle a désormais pour moi, je ne pouvais oublier les miens.

Quand elle me parle brûle en elle le même sentiment que la première fois que je lui ai annoncé mon état. Sans y faire attention je pose ma main sur mon ventre. Sans rien attendre de moi elle se retourne et fait demi-tour. Je n'aurais pas du la retenir toute à l'heure et je ne devrais pas faire ce que je m’apprête à faire. Soupirant je ferme le yeux, tendant la main et lui attrapant le bras. « Attends ! » Je me mords fortement la lèvre. Tellement fortement que je sens un mince filet de sang couler dans ma bouche. « Tu peux penser ce que tu veux, tu peux me haïr et me rejeter même, cela m'est égal. Je sais ce que j'ai fait et je sais que je ne peux pas me faire pardonner avec de simple mots. Néanmoins il faut quand même que je te répété une chose. Quoi que tu pense de moi mes sentiments ne changeront pas. » Elle me regarde dans les yeux et sa colère est palpable. Je respire un instant avant de lui reparler. Je sais que mes mots n'auront aucuns impact sur elle mais je veux lui dire une dernière fois. Ensuite si elle le veut toujours elle pourra partir. « Je t'aime »
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Mer 19 Nov 2014, 13:44



Insolence

Je grogne lorsque je sens sa main attraper mon bras, et d'un geste brusque, je dégage de son étreinte pitoyable mon membre. Elle me dégoûte, elle me révulse. J'ai envie de me barrer loin de là, loin d'elle. Je plante mon regard dans ses azurés qui autrefois m'auraient fait tourné la tête. Je n'ai qu'une envie actuellement c'est qu'elle arrête de débiter des paroles qui n'ont aucun sens pour moi. Comment peut-elle me parler de sentiments ? Comment ose-t-elle me parler encore de sentiments. Elle me fait vomir, et cette femme qu'autrefois j'aimais si fort ne m'inspire plus que dégoût et répulsion.  Et lorsque son «Je t'aime » hypocrite sort de ses lèvres, je craque. Mais pas comme une humaine faible. Nan, je craque comme la mage noire que je suis. Je penche ma tête en arrière, tordant mon cou et exposant ma gorge à l'avant. J'essaie de retenir le rire qui monte en moi mais finalement je le laisse exploser hors de moi. Il vibre dans ma gorge, sort d'entre mes lèvres et agite mes épaules. Je baisse alors la tête vers elle. Mes yeux se plantant dans les siens, déments. Je laisse mon rire s'estomper. Et laissant mes yeux exprimer toute ma folie et ma haine, je lui dis alors : « T'es pas sérieuse là quand même? » Elle baise avec un homme -excusez moi, mais c'est les faits- et elle ose me dire qu'elle m'aime ? Je la trouve de plus en plus dérangée.  Je fronce mes sourcils et laisse mon regard s'assombrir. Tant mieux pour elle, je ne peux utiliser ma magie. Ni ici, ni sur elle d'ailleurs. Mais je ne retiens pas ma main de se tendre vers son cou, pour essayer de la tuer. D'ailleurs, je ne fais pas qu'essayer. Se retrouvant coincée entre un mur et ma main, je la regarde amusée essayer de se mettre sur la pointe des pieds pour attraper ma main pour la faire se déloger de son cou. Je colle alors mon visage au sien, et murmure tout contre elle : «  Ne cherche plus à jouer gamine, tu perdras ». Je laisse alors retomber ma main, la regardant cracher et tousser. Je pars alors d'un rire si dément que même moi je me serais fais peur. La gardant collée au mur je pose alors une main sur son ventre, mes yeux fous cherchant son regard. « Je ne peux voir ta peur aujourd'hui, mais sache que je ferais tout pour qu'elle brille dans tes yeux. » J’appuie alors sur son ventre, le pressant. Petit à petit, jusqu'à voir si elle va pleurer, ou me supplier d'arrêter. Les humains sont tellement fiers. Mais là, personne ne vient nous interrompre. Et effectivement, il ne vaut pas que quelqu'un cherche à nous déranger, c'est un règlement de compte conjugal. J'explose de rire à cette pensée. Je la ferais souffrir, je lui rendrais au centième l'humiliation dont elle m'avait couverte. Je pousse alors de tout mon corps sur l'enveloppe charnelle protégeant son embryon avarié qui n'avait rien de légitime. Je pousse toujours, et n'y tenant plus, je pousse un cri de joie. Rien ne me rends plus heureuse actuellement que l'once de peur et de colère que je vois dans le regard de l'humaine ainsi  que les larmes sur son visage blanc. Ma main se repousse alors de son ventre. Je la regarde, comme si désormais elle était contaminée par la lèpre. De cette même main, je viens alors violemment gifler la femme. Je la regarde alors, toujours hilare, et j'attrape son menton. «  Souffre Lumi. »
J'attrape alors ses cheveux, enroulant mes mains dedans, comme je l'avais si souvent fait auparavant.  Je la tire alors vers moi, l'obligeant à se baisser vers mon visage fou. Je plante alors mes yeux dans les siens. Mon hilarité se calme. Soudain, seul le vide s'installe en moi. Le vide, plus aucuns sentiments ne sont en moi. Je lâche ses cheveux et respire fortement. Je me décolle d'elle. Inexpressive pantin que je suis. Je me retourne et passe ma main dans mes cheveux. Finissant de me calmer je la regarde : «  Ne me pousse plus jamais à bout insolente.  ».  J'attrape alors son poignet, le serrant suffisamment pour qu'elle ai une marque rouge et je la tire, derrière moi. Je marche dans les rues, ignorant ses plaintes et les regards qui fusent autour de moi. Enfin de nous. Je sais pas où je veux l'emmener. Sûrement en dehors de la ville, pour pouvoir me défouler sur elle encore plus facilement, à l'aide de mes pouvoirs. Mais je n'ai pas le temps. Dans cette ville que je ne connais pas, je me perds. Et nous nous retrouvons au milieu d'un marché gigantesque. Tout le monde est en effervescence, ça crie et ça parle dans tous les sens.Mais tandis que je m'apprête à faire demi tour, un home attrape le bras de ma femme. Je me fige.
« Mesdames ! J'ai pleins d'objets qui vous plairont j'en suis sûr ! J'ai...
-Lâche là immédiatement. » Mon ton est si froid que la main du marchand lâche le bras de ma femme. Je l'attrape alors à la taille pour la coller à moi. Personne ne la touchera plus jamais. Je me le promet, et je les ferais tous tomber. Comme des mouches. Tous ces hommes tournant autour de cette femme tomberont tous autant qu'ils sont d'insectes. Je regarde alors le vendeur, toujours énervée, et lui abois presque dessus. Bon qu'est-ce que tu veux toi, me fais pas perdre mon temps sale gueux.

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Jeu 20 Nov 2014, 12:06

Je la regarde, au bord des larmes. Je sais ce que j'ai fait et je le regrette au plus profond de mon être mais regretter ne suffit pas. Ce qui est fait est fait et tout ce que je peux espérer maintenant c'est parvenir à obtenir son pardon. Quand je l'entend rigoler je me reprends. Je ne l'ai que très rarement autorisé à me voir en position de faiblesse et il n'y a aucune chance que se soit le cas aujourd'hui. Soudainement, sans que j'ai eu le temps de faire quoi que se soit, elle me pousse contre un mur, sa main sur ma gorge, empêchant ainsi l'air d'entrer dans mes poumons. Je tente à peine de me débattre tellement cet assaut m'a surprise. Alors que l'espace autour de moi commence à s'obscurcir elle relâche la pression permettant de nouveau à l'air de circuler dans mon corps. Je la regarde, abasourdis. Ce n'était pas comme la dernière fois dans la forêt. Elle vient de tenter de me tuer une nouvelle fois mais cette fois-ci la situation est différente. Elle l'a fait de manière consciente. Alors que ses yeux cherche mon regard, je le détourne, regardant par terre. Dans le même temps sa main vient se poser sur mon ventre et vu l'état dans lequel elle est je n'ai pas besoin de réfléchir bien longtemps pour comprendre que ce n'est pas pour regarder si le bébé est en bonne santé ou non.

Sa phrase est teintée d'une promesse macabre et quand elle commence à appuyer sur mon ventre j'ai  un hoquet de surprise. Je sais que cet enfant n'est pas héréditaire mais je ne veux pas qu'il lui arrive quoi que se soit. J'entrouvre la bouche dans le but de parler mais aucun son ne sort. Lentement elle augmente la pression, laissant tout le poids de son corps s'appuyer sur mon ventre. J'ai mal, non pas pour moi mais pour lui. J'aime cet enfant et je ne veux pas qu'il le lui arrive quoi que se soit. La colère commence petit à petit à brûler en moi pourtant quand les larmes coulent sur mes joues ce n'est pas elle qu'elles sont du. Se sont uniquement des larmes de peur et de douleur. À cette vision elle relâche la pression sur mon ventre et me gifle violemment. Sentant ma joue rougir à ce contact je repense à notre première rencontre dans la forêt. Au moins maintenant nous sommes quitte pour ce point. J'ai beau être en rage contre elle, et contre moi même, quand elle me tire à elle et plonge son regard dans le mien je reste le plus calme possible. Je ne sais pas ce qu'elle va faire et je ne veux plus la voir dans cet état. Pour moi et le bébé mais surtout pour elle. Finalement après quelques secondes elle me prend par le bras et m’emmène plus loin dans les rues.

Après quelques minutes de marche je sens quelqu'un me saisir au poignet et nous interpeller. Je me mords de nouveau la lèvres, me rouvrant la ou le sang coulait un petit peu plus tôt. Cet imbécile ne pouvait donc pas se contenter de rester tranquille ? Quand elle se retourne vers lui il suffit de quelques mots pour que le marchand lâche mon bras et après une brève hésitation elle lui demande ce qu'il a à vendre. sa voix est froide est cassante comme quand elle me parlait un petit peu plus tôt. Je soupire, toujours énervée par la situation. Je ne veux pas voir ce qu'il vend, il me suffit de regarder son étal pour savoir que ce ne sont que des breloques sans importances. Je fais rapidement promener mon regard sur la foule alentour. Il y a quelque chose d'anormal. Le marché et l'une des principales activités de la ville et pourtant il n'y a presque personne aujourd'hui. Je regarde rapidement Circé et la maniéré dont elle me tient collée à elle. En d'autre circonstance cela ne m'aurait pas dérangée et j'aurais apprécié ce contact mais aujourd'hui il me gène plus qu'autre chose. Détournant les yeux je me re-concentre sur le marchand, lu parlant d'une voix légèrement sifflante à cause de la colère que je ressens toujours pour son geste d'un petit peu plus tôt. « Pouvez-vous me dire pourquoi il y a aussi peu de monde dans le marché aujourd'hui ? Je ne l'ai jamais vu aussi vide. » Le marchant prend un bref instant de silence avant de me répondre, regardant Circé au passage, comme s'il voulait vérifier qu'elle n'allait rien lui faire. « Il y a une maladie qui coure dans les rues de la ville depuis quelques jours et les gens ont peur de sortir. » Il reprend un instant de silence, me regardant sans rien dire avant de continuer avec un ton de consolation «D'ailleurs je ne veux pas vous alarmer mais il n'est pas impossible que vous soyez vous même contaminée. La couleur de vos yeux » Les mots n'ont pas finis de franchir sa bouche que la haine que je ressentais un petit peu plus tôt refait surface. Je ne peux pas être malade. Je ne dois pas l'être. Comment je peux le protéger si je le suis « Pardon ? » ma voix est cassante et la lueur de peur que je vois dans les yeux du marchand me prouve que en ce moment Circé et moi l'effrayons au plus haut point.

Il lève les bras dans un signe de repentis, plaçant ses mains à la hauteur de son visage. « Je ne voulais pas vous faire peur excusez moi. Il y a un médecin à quelques rue d'ici qui pourrait » Il n'a pas le temps de finir sa phrase que j'ai dégainé ma dague la plantant dans sa table. Et épinglant sa main dans le même temps. « JE NE SUIS PAS MALADE !!! » Je sort ma dague, donnant un deuxième coup dans le même temps, lui tranchant l'index et l'annulaire. Quand il relevé sa main, avec un visage effrayé, son majeur n'étant plus retenue que grâce à un mince lambeaux de chair pend mollement sur le dos de sa main. Le regardant dans les yeux je saisis le doigt inerte et lui arrache le jetant par terre et l'écrasant d'un coup sec avec mon talon. Le saisissant par le haut de sa veste je l'attire à moi plantant mon regard dans le sien. « Écoutez moi bien espèce de porc je ne le répéterais pas deux fois. Je ne suis pas malade c'est bien clair ? Je ne peux pas l'être. Et si vous le répétez encore une fois je vous tranche la langue et vous la fait avaler. » Je pris son annulaire sur la table et lui ouvrant légèrement la bouche je lui mis à l'intérieur le forçant à croquer dedans.

Le rejetant en arrière je portais mon attention sur Circé en serrant les points. J'attendais de voir ce qu'elle allait faire mais à la moindre réaction de sa part je lui resservais un traitement pire que celui du marchant et peut m'importais ce que je ressentais pour elle. À ce moment précis plus rien d'autre ne comptais pour moi que la sécurités de ce petit être qui vivait en moi.
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Jeu 20 Nov 2014, 12:44



Fierté.

J'ai suivis la scène en silence. Pas une seul mot ne sortait de ma bouche, et mon regard inspirait le plus grand vide que je pouvais. Mais lorsque je vois ce petit bout de femme se tourner vers moi, rouge de colère, les poings serrés, je ne puis me retenir plus longtemps. Je pars d'un éclat de rire puissant, heureux et fier. Je me mets à rire si fort et si joyeusement que j'en oublis jusqu'à l'altercation eu avec elle auparavant. Je sens les muscles abdominaux se tordre dans mon ventre et mon rire n'en est que redoublé. Je suis incapable de contrôler ce fou rire qu'elle a fait naître en moi, et les larmes commencent à perler au coin de mes yeux. Prolongeant se rire, je penche la tête en arrière et pose ma main contre mon front. Entremêlant mes doigts -encore valides pour ma part- dans ma frange, je continue de rire encore quelques minutes. Finissant par souffler un grand coup, j'incline ma tête sur le côté et lance un regard au marchand. Il est si blanc que c'en est d'autant plus hilarant. Toujours hilare, mais néanmoins calmée, j'attrape l'humaine par les épaules pour la serrer contre moi, avec une aura de fierté étonnante. J'essuie les larmes de rires de mon visage et regarde le marchand, tenant toujours Lumi par les épaules. Sa tête surprise entraîne chez moi un nouveau éclat de rire. Je la couvre alors d'un regard amoureux, comme je ne lui en avait pas donné depuis longtemps. Parlant alors d'une voix toujours amusée, je regarde le marchand. « N'est-elle pas parfaite ma femme ?  » À ce moment précis, je suis si fière d'elle que j'en oublis même son infidélité, même si en réalité, je n'en avais rien à carrer et que c'était aussi quelque chose qui me rendais fière. Regardant l'humaine, je dépose un rapide baiser sur ses lèvres avant de décider d'attraper suffisamment doucement la dague qu'elle a dans la main, pour éviter qu'elle ne se fasse mal. Je regarde alors le marchand, et mon visage semble cette fois plus aussi hilare. Au contraire. La colère obscurcit mes yeux clairs, et ma bouche se tord dans un rictus ignoble. Me penchant par dessus l'étal, je l'attrape moi aussi par le col, et pose la pointe de la dague de ma moitié sous son menton.
« Finis de rire. Cette femme attends un marmot. Dis moi immédiatement quelle est cette maladie. Et si tu t'évanouis gueux, j'te plante. C'est clair ?  » Je le regarde hocher misérablement sa tête, son doigt toujours dans sa bouche, comme s'il avait peur de le cracher. « Je chais pas che que ch'est. M'dame j'vous ch'en prie laichez moi partir. Je chais juchte que ch'est une maladie qui est dans l'air. Gen chais pas pluch! » Je le regarde et le lâche. Je me tourne vers Lumi qui semble toujours énervée et de la pointe de sa dague lui soulève le menton. Je fixe ses yeux comme jamais je ne les avais fixés. Je perce son regard, cherchant quelque chose que j'ai peur de trouver. Et la peur finit par passer, l'espace d'une micro-seconde sur mon visage. Une petite tâche rouge vient ternir le blanc de ses yeux. Et elle semble prête à grandir davantage. Je fronce mes sourcils et d'un geste lent, je remets sa dague dans son fourreau. Je lui tends alors ma main gauche, celle où est toujours et constamment attaché sa mèche de cheveux. J'attends qu'elle daigne enfin me la saisir pour lui parler, d'une voix calme, mais cette fois chaude. « Écoute moi bien Lumi. Ce gosse, je ne l'aime pas et ne l'aimerait jamais. Je serais même bien plus heureuse s'il devait mourir. Mais toi en revanche, c'est une autre affaire. Tu as promis de rester à mes côtés et je me suis jurée de te protéger. Si tu venais à mourir en couche pour qu'il vive, je le tuerais pour venger ta mort. Sache au moins ça. Cependant, t'as l'air d'aimer ce môme, et je sais pas si c'est parce que tu aimes l'homme auquel il appartient. » Je sonde son regard un instant, et cette tâche rouge me semble plus grande. Suis-je paranoïaque ? «  Mon amour tu es effectivement malade, cela se voit dans tes yeux.  » Je serre la mâchoire, prête à accuser les coups de sa part si il y en aura. Je soupire. « Allons trouver un médecin.  » Je lance un dernier regard au marchand qui, fini enfin par s'évanouir. Je commence à marcher, et finis par baisser les yeux pensive. Elle est réellement prête à devenir une sorcière, et je m'en réjouis tellement. Elle a le mal qui grandit en elle. Continuant de marcher, doucement, je pousse alors avec une note d'étonnement feintée : « Oh, tu as du sang sur tes chaussures. »

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814mots, petit post...
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Jeu 20 Nov 2014, 13:40

Je hausse les sourcils, surprise. Elle est en train de me serrer dans ses bras. Il y a dix minutes à peine elle tentait de me tuer et la elle me gratifie d'une chose qu'elle n'avait pas fait depuis une éternité. Je ferme les yeux, laissant ma colère se calmer et quand nos lèvres se croisent les dernières traces de rage disparaissent totalement. Je la regarde, avec un sourire doux menacer le marchant de la pointe de ma dague. L'homme n'a toujours pas recraché le doigt que je lui ai fait en partis mâcher et je suis presque sûre qu'il en a avalé une partie sous le coup de la peur. Une fois la réponse obtenue Circé fait demi-tour posant la pointe de ma dague sous ma gorge et me faisant lever la tête. Je suis presque sûre de savoir ce qu'elle cherche et j'hésite un bref instant à la repousser légèrement. Je ne suis pas malade, je le sais il n'y a donc aucune raison de s’inquiéter. Quand je baisse les yeux c'est pour voir sa main tendus. Cette même main qui porte encore et toujours une mèche de mes cheveux. Lui saisissant je fait durant un instant glisser ma main dans mes cheveux avant de la poser de nouveau sur mon ventre.

Elle me parle un instant de lui. Cet enfant que j’élève en moi. Je sais déjà ce qu'elle me dit et durant un instant, une fraction de seconde qui me semble une éternité j'hésite à lui demander l'impossible. De ne jamais rien faire à cet enfant. Finalement je garde ma réflexion pour moi. Je sais que cela n'est pas possible. Pas maintenant. Un jour peut-être pourrais-je lui demander de ne pas lui faire de mal. Je sors de mes pensées quand je me rend compte qu'elle à arrêté de parler. Elle regarde mes yeux, encore. J'ai à peine le temps d'ouvrir la bouche pour lui parler qu'elle reprend la parole, me disant que je suis malade. Soupirant je reste droite, me contentant de serrer légèrement la main que je tiens. Je ne veux pas être malade et je ne me sens pas malade mais si c'est elle qui le dit alors je ferais peut-être mieux de l'écouter. Elle est une sorcière, elle a passé une bonne partie de sa vie à créer des potions, s'il y a quelqu'un autour de moi qui est à même de me dire si je vais bien ou non c'est elle. Et personne d'autre. Je n'ai de toute façon pas l'intention d'écouter quelqu'un d'autre qu'elle maintenant.

Alors qu'elle m’entraîne à sa suite, faisant une réflexion sur mes chaussures je ferme les yeux, cherchant à faire le vide en moi et à me calmer. Presque tout de suite les images de ce que je viens de faire subir au marchand me revienne en mémoire. Et contrairement à ce que je m'attendais je me surprend à sourire. Contrairement à elle j'ai toujours tout fait pour contrôler ma rage, de peur de faire souffrir les gens. Et pourtant je me rends compte maintenant que cela ne me dérange absolument pas. Je viens peut-être de ruiner la vie de cet homme et pourtant je me sens bien. Je leve les yeux vers elle un sourire malicieux sur les lèvres. Dans le même temps ma main libre quitte mon ventre, laissant sur ma robe une petite tache de sang. Je la regarde un instant sans rien dire avant de lui dire d'une petite voix. « Oui et sur la main aussi. Je ne pensais pas qu'il allait perdre autant de sang et me salir autant. J'aurais du prendre le temps de m'essuyer sur lui tu crois ? » Je ponctuais ma phrase d'un petit rire jovial avant de poser un rapide baiser sur ses lèvres. Je venais de comprendre pourquoi Hadanell m'avait élevé et pourquoi j'étais tombé amoureuse d'elle. J'étais née en t'en que représentante de la mauvaise race. Je n'avais d'humaine que mon anti-magie je le savais maintenant.

« Tu sais un jour tu trouveras le moyen de me guérir de mon anti-magie j'en suis sûre. Et ce jour la je pourrais enfin profiter de la vie. » Je levais les yeux vers le ciel. Dieux que j'avais envie de pouvoir enfin vivre par moi même et sans ces chaînes. Je la regardais de nouveau, souriante et rigolant légèrement. « Je crois en toi pour y arriver tu sais ? Hadanell n'a pas réussi mais toi je suis persuadé que tu trouveras une solution. Et peut importe le temps que cela prendra j'attendrais pour pouvoir te rejoindre. D'accord ? »
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Ven 24 Avr 2015, 23:12



À la recherche du médecin.

Je pousse un long soupire. Mes émotions sont aussi changeantes que les nuages passent dans le ciel. Je lève là tete un intant, regardant ce fameux ciel. Je plisse les paupières, cherchant une infime trace d'un quelconque sortilège. Rien. Je ne vois que le ciel nuageux et les reflets du soleil me brulent. Je secoue la tete et regarde de nouveau devant moi. Je sers la main de la femme. Je suis perdue dans cette ville, et surtout, sans magie. Je fronce mes fins sourcils blonds. J'aime pas cette ville. Je n'ai pas confiance dans l'atmosphère qui s'en échape. Je n'ai pas accès aux peurs des humains, et cela m'oppresse. Je regarde du coin de l'oeil ma compagne volage, elle commence à palir et une goute de sueur nait sur son front. Premiers symptomes : la fièvre. Je la laisserais bien là dans un coin pour qu'elle crève, mais il me reste un bot de coeur malgré moi et elle s'en est accaparé la place. Je la déteste certainement aussi fort que je l'aime. Je caresse machinalement le dos de sa main pendant que je réfléchis.
Cette maladie est dans l'air. Elle est donc invisible. Cela va etre très compliqué pour trouver ce que c'est. Je réfléchis, marchant en silence. Je suis toujours énervée après l'humaine, meme si son petit numéro de force avec le marchand m'a complètement séduite. Je ne pensait pas que on corps si frele pouvait renfermer autant de colère et de méchanceté, mais à bien y réfléchir, c'est l'enfant le catalyseur. Tant qu'il sera là, outre le fait de la manger de l'intérieur, il doit aussi la pousser à bout de nerfs. Je souris, passant ma langue contre mes canines. Je tourne le visage vers elle, elle n'a pas l'air d'aller mieux. Suis inquiète pour elle ? Bah, probablement.
« Si tu meurs maintenant, je te retrouverais et te ferais encore plus souffrir alors accroche toi gamin, compris? »

Je plante mes yeux pales dans les siens. La tache de sang semble s'etre agrandie dans ses yeux. Je me mords la lèvre inférieur avec force, je refuse de l'inquiéter. Le goût de fer s'écoule sur mes papilles. Je me suis mordue au sang. Je grogne imperceptiblement et serrant l'humaine d'un coup contre moi je la regarde. « Ne compte pas sur moi pour te porter si tu t'évanouie, je n'en ai pas a force. Ta ville pue, ta ville me rends malade, et toi plus encore. Alors résiste ou je t'abandonne ici, comme ce que mérite n'importe qu'elle femme volage. » Je me plais à lui rappeler à la moindre occasion sa trahison. Meme si rien ne nous a jamais réellement lié. J'aime pouvoir la rabaisser de cette façon. C'est ma façon de me protéger, mais c'est aussi une façon de réveiller sa colère pour lui permettre de tenir en core jusqu'à ce que je trouve un médecin. Je me retourne puis sens alors quelque chose tirer contre mon pied. Baissant la tete, je vois alors un veillard emitouflé dans des haillons me tire le bas de ma robe. Le temps s'arrete quelque minutes. Lui donnant alors un violant coup de pied, le vieil homme tombe. Je m'accroupis à sa hauteur pour l'attraper par le col. « Ne tiendrais-tu donc pas à ta vie misérable manant ?  » Je lève ma dextre en direction de son visage lorsqu'il s'écrit : « Je suis médecin! »

Ma main reste suspendue dans l'air. Je le fixe longuement, mais ses yeux ne semblent pas mentir. Je baisse doucement mon bras, mes ongles s'enfonçant dans la chair de ma paume. Je ne sais plus quoi penser ni qui croire. Ça m'agace. Je jette un regard noir au vieil homme et me relève, le laissant se débrouiller. « Je m'appelle Asclépios. Je vous ai entendu parler de la maladi qui rode en ville. » sa voix tremble pendant qu'il se relève. Je le laisse se redresser un peu avant de lui assener un coup de pied dans son genou de vieux. « Si tu ne nous aide pas, gratuitement bien sur, je te tue. Et crois moi, je le ferais. Si tu réussi, j'accepterais de te rendre un unique service, alors réfléchis vite. » Ma voix est glacée. Autant que mon coeur. Je tourne les yeux vers Lumi, elle semble lutter de plus en plus contre cette infection, et l'odeur de puanteur dans la rue suinte de plus en plus. Rien de bon arrive. Je souris, passant une nouvelle fois ma langue sur mes canines. Un mauvais présage est là, et j'adore ça.

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Je me remets doucement dans le bain:
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Lun 27 Avr 2015, 02:17


Mon regard se pose sur les traits de la femme marchant devant moi. La femme… Comme puis-je l’appeler d'une manière aussi simple. Elle n'est pas n'importe qui, elle est celle qui ma donné une raison de vivre dans ce monde elle est celle pour qui mon cœur bas et elle est celle pour qui je pourrais mourir si elle e venait à me le demander. Mais en ce moment, plus que tout elle est celle qui me rejette, celle que j'ai trahit et celle que je risque de perdre. Je ne veux pas la perdre. Pas maintenant alors que je viens de trouver un sens à ma vie, une direction, un chemin à prendre. Mon regard se fait trouble et je chancelle un bref instant. Me reprenant rapidement je la regarde anxieusement. L'a t-elle vu ? Je n'espère pas. Je ne veux pas être un fardeau pour elle. Et puis, je ne suis pas malade, je le sais. Tout cela n'est qu'une invention de la part de ce vendeur, rien d'autre. Ses yeux plongeant dans les miens et sa voix me font relever la tête et acquiescer d'un petit signe de tête. Après m'avoir regardée un instant, elle m'attire d'un coup sec à elle. Surprise je la regarde un instant avant de fermer les yeux et profiter de ce contact qui, je m'en doute, je la connais, n'a rien de sentimental. Entendre ses paroles me fait éprouver un léger pincement au cœur. Mon geste est et restera impardonnable pourtant, l'entendre me rappeler cela ne fait que m'emplir de tristesse. J'aime cet enfant autant qu'elle et j'aimerais qu'elle puisse elle aussi éprouver de l’affection pour lui. Néanmoins, je sais que cela est impossible. Jamais elle ne me pardonneras et temps que je resterais avec elle je devrais subir sa colère.

Mes pensées s'interrompe en même temps que notre marche. Baissant les yeux mon regard se pose sur un vieillard tirant sur sa robe. Fermant les yeux, je prends une seconde pour le plaindre. En plus de se retrouver au mauvais endroit au mauvais moment, ce vieil homme c'est adressé à la mauvaise personne. Un petit sourire apparaît sur mes lèvres. Non, il ne c'est pas adressé à la mauvaise personne. Cela aurait pu être bien pire pour lui s'il m'avait adressé la parole. Mon sourire se transforme bien vite en grimace et alors qu'elle parle avec ce sois disant médecin je sens une goutte de sueurs perler le long de ma nuque et ma vision bien que floue se fait vite encore plus sombre. Peut-être suis-je vraiment malade après tout. Mon regard se pose sur mon ventre ou il est en train de grandir. Non, je ne peux pas être malade. Je ne le dois pas. Je ne veux pas qu'il puisse lui arriver quoi que ce soit uniquement à cause de ma faiblesse. Fermant les yeux je tends la main pour m'appuyer sur l'épaule de Circé. Cela va trop vite, bien trop vite. Quand je suis sortie de chez moi j'étais en parfaite santé, je le sais. Et en l'espace de seulement quelques minutes je me suis retrouvée dans cet état. « Je crois… Que je me suis trompée. peut-être suis-je réellement malade en effet » Rouvrant les yeux je plonge mon regard dans le sien, cherchant à trouver à l'intérieur de ce dernier la force de tenir, de ne pas m'écrouler ici et maintenant.

Je reste ainsi pendant quelques secondes avant de me redresser et baisser les yeux vers le vieillard. « Dite-moi ce que vous savez sur cette maladie. Tout ce que vous savez. Et les moyens, même si ce ne sont que des suppositions, je n'en ai que faire, existant pour la soignée. » Je tente de parler d'une voix que je veux sûre d'elle pourtant, je sais que je ne trompe personne. L'important n'est pas la. L'important est qu'il nous aide, qu'il me fasse guérir de cette maladie. Et avant qu'elle ne puisse faire du mal à l'enfant grandissant en moi. S'il devait lui arriver quoi que ce soit je sais que jamais je ne pourrais m'en remettre. Affermissant ma prise sur l'épaule de ma compagne je me sert un petit plus à elle avant de la regarder dans les yeux. « Quand nous serons ce qu'il nous faut pour me soigner tu fera la potion d'accord ? Je sais que toi tu en est capable et que cela ne te causera aucune difficulté. » Lui souriant tendrement je reste un instant à la regarder dans les yeux avant de me pencher pour tenter de lui voler un baiser. Mes lèvres n'atteigne pas les siennes, prise d'un vertige, je ferme les yeux et lentement, sans rien pouvoir faire je me sens basculer en arrière et sombrer dans un océan de ténèbres.
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Lun 27 Avr 2015, 11:05



Concoction

Je regarde l'humaine qui commence à chanceler. Enfin elle comprends qu'elle est malade. Je souriss, ce serait pour moi le meilleur moyen de l'achever. Je regarde l'homme qui la fixe et sue lui aussi. Serait-il malade ou aurait-il simplement peur de moi ?  Toujours est-il qu'il ne réonds pas à la demade de ma concubine et cela m'agace. Je lui donne alors un coup de pied, sur un de ses genoux rongé par l'arthrose.
« Je… La maladie est dans l'air. C'est une mollécule infime que nous ne pouvons voir.  Elle évolue en fonction du climat et des conditions qu'elle rencontre. Les personnes naturellement magiques ne sont pas touchées. Je ne sais pas vraiment comment on peut y remédier, tous mes tests ont échoués. » Je frnce les sourcils. « Quels sont les symptomes ? Trouble de la vue, fièvre, et ensuite? -Perte de cons... »

Lumi qui jusque là se tenait sur mon épaule glisse alors et je la rattrape tant bien que mal. Je l'ai déjà vu dans cet état, mais la dernière fois, c'est moi qui l'avais obligé à dormir. Je grogne en claquant ma langue contre mon palais, agacée. En plus de découvrir qu'elle attends un gosse, elle est malade. Je soupire et regarde l'homme soutenant à bon de bras ma femme inconsciente. « Aide moi à la porter chez toi vieillard, on va cumuler nos recherches. Je me fous royalement du sors des humains, mais si cette femme vient à mourir, je vous tuerais tous, en commençant par toi. L'enfant survivra-t-il à cette maladie? »
Il hoche la tete et se levant, il se met de l'autre coté de Lumi pour la soulever jusque chez lui. Je le suis en silence, me demandant pourquoi j'accepte d'aider cette trainée. Elle n'hésitera pas à jouer avec moi encore une fois. Pendant que je suis perdue dans mes pensées, je comprends alors que si je ne veux pas y perdre mon coeur, du moins, ce qu'il en reste, je vais devoir la laisser. Je soupire. Au final, elle n'est pas mieux qu'Ulysse. Elle me promets le soleil pour me laisser dans l'obscurité.

Nous arivons finalement chez le viel homme et je dépose lentement l'humaine dans le lit. Je la regarde toujours inconsciente. Ses yeux s'agitent derrière ses paupières, comme si elle faisait un mauvais reve. Je caresse un instant son visage puis ma main fini par aterrir sur son ventre rebondi que je caresse. Tu ne peux pas me demander d'aimer cet enfant. Jamais cela n'arrivera. Je retire ma main et regarde Asclépios. Il va falloir touver un moyen et vite d'anihiler ce poison, sinon elle y passera et avec elle, le reste des humains. Or, sans eux, je ne pourrais jamais à terme mes recherches. Je réfléchis à toute vitesse. Nous connaissons les symptomes, ainsi que le mode de transmision. Je commence alors à comprendre quelque chose.
« Connais tu les ingrédients pour soigner de la fièvre, des nausées et des problèmes respiratoires? -Oui, mais ils ne se trouvent pas facilement en ville. On aurait plus de chance de les trouver dans le désert. Ou chez un apothiquaire. -Parfait, va me chercher cela, mais avant, à tu un endroit où je puisse pratiquer l'alchimie? »
Il me dirige vers une endroit, une petite pièce, situé juste à coté de la chambre, sans le remercier, je le congédie. Il n'a pas l'air d'apprécier mon comportement mais je m'en moque. Je fais alors le vide dans mon esprit et, sortant ma besace, je pose devant moi plusieurs potions et poisons, ainsi que des fioles vides et quelques ingrédients. J'allume le feu sous le chaudron en étain qu'il a posé dans la pièce et commence à réfléchir à comment je vais pouvoir créer cette potion. Je ne le fais pas pour Lumi, ni pour l'enfant et encore moins pour les humains. Je le fait dans le simple but de pouvoir les garder encore tous vivant pour mieux les écorcher pour mes recherches.

Concentrée, je n'entends pas Lumi se réveiller, je ne sais pas combien de temps à passé depuis que j'ai commencé mes recherches sur cet antidote. Dans le chaudon, bout de l'eau, à laquelle j'i mélangé mon sang. Je devrais piler et rajouter les ingrédients que le viel homme me donnera, mais du sang humain va s'évérer nécéssaire. Je prends alors une lame propre donc je ne me suis pas servie et sors de la pièce pour aller au chevet de l'humaine. Je transpire et mes cheveux me collent au visage. Je soupire et m'agenouille près d'elle la pensant toujours inconsciente, je pique alors le couteau sur la veine parcourant son poignet pour remplir une fine fiole en verre de ce liquide si précieux.

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Lun 04 Mai 2015, 18:53


Perdue dans un océan de cauchemar et de ténèbres je ne peux que regarder mon esprit voguer au gré de mes frayeurs. Je ne peux que regarder et subir, impuissante les pires scénarios imaginé par mon esprit se dérouler sans avoir le moindre contrôle dessus. C'est ainsi que je la regarde, partir, me laissant seule face à la maladie et souffrante, impuissante, incapable de faire quoi que ce soit pour la combattre, je me vois tomber inerte sur le sol pour ne plus pouvoir me relever, devant attendre que les griffes de la mort viennent m'emporter. Les cauchemars s'enchaînent à toute vitesse et dans chacun elle est au centre de mes tourments. Me tuant, ôtant la vie de l'enfant grandissant en moi, de mille manière elle me tourmente, me fait souffrir. Chacune de ces visions me fait remettre en question cette relation, cet amour qui nous unie. Et pourtant, quand j'ouvre les yeux, que mon regard se pose sur son visage et que je cette lueur inquiète dans ses yeux, tous mes doutes volent en volent en morceaux. Je l'aime, c'est la seule chose qui compte. Peut importe ce qu'il se passe, peut-importe ce qu'elle pourrait tenter de faire, je sais qu'elle ne fera jamais rien. Ce sentiment qui m'habite est le même pour elle, je le sais et cela sera vrai aussi longtemps que nous serons en vie et ensemble. « Me serais-je évanouie plus longtemps que prévu pour que tu semble à ce point inquiète à propos de mon état ? » Je souris faiblement et me relevant difficilement, je viens lui voler un baiser. Me reculant, je regarde avec une once de délice, l'air étonné se peignant sur son visage face à mon attitude.

Baissant les yeux, je remarque pour la première fois les outils qu'elle tient dans ses mains. Un couteau et une fiole de verre. Il ne me faut pas plus de cinq secondes pour comprendre ce qu'elle est en train de faire. Elle est en train de tenter de créer un antidote afin de guérir la maladie. Mon sourire las laisse alors la place à un petit sourire moqueur. « La grande empoisonneuse sera t-elle en train de mettre au point un antidote ? Cela me semble prometteur. Si c'est toi qui travaille dessus, je suis sûre qu'il fonctionnera. Comme toute les potions que tu fabrique de toute façon. » Penchant la tête sur le côté, je tends la mains afin de lui permettre d'accéder à mes veines. Je ne sais pourquoi elle désire mon sang, ou plus particulièrement du sang humain, afin de mettre au point sa potion cependant, je sais que je n'ai rien à craindre. Elle ne fera rien de mal avec cela. Et quand bien même  ce serait le cas, je sais qu'elle ne fera rien en ma présence. Même si ses mots peuvent être dur, même si son amour peut-être maladroit, je sais qu'il est bien présent. Et qu'elle ne tentera jamais de me faire de mal. Nous nous le sommes promis après tout.

Grimaçant faiblement en sentant le couteaux percer ma peau, je regarde un instant le liquide vermeil couler dans la fiole. Quand elle se lève afin de rejoindre l'autre pièce, je la suis, marchant difficilement et prenant le risque de tomber à chaque pas. Une fois dans la seconde pièce, je me laisse tomber dans un fauteuil présent non loin de son plan de travail. « Ne fais pas attention, je veux juste voir comment tu procède pour créer tes potion. Je les ai déjà vu à l’œuvre, pourtant toi je ne t'ai jamais vu en train de les fabriquer. Alors comme je suis curieuse, je vais juste te regarder faire et essayer de comprendre. » Un petit rire cristallin franchit mes lèvres face à son regard désespéré. Je sais qu'elle aurait voulu que je reste allongée dans la pièce précédente, que j'économise mes forces afin de tenter de combattre cette maladie qui me ronge, mais cela est impossible elle le sais aussi bien que moi. Je ne suis pas quelqu'un pouvant rester immobile sans rien faire. Et même si pour l'instant, je ne peux guère faire plus que la regarder mettre en œuvre son talent, cela me suffit. Soupirant faiblement, je la pose mon regard sur elle pendant une poignée de secondes. Au terme de celles-ci, je me lève et vient me poster à ses côtés. « Dis-moi, tu ne voudrais pas m'apprendre les bases de l'alchimie ? J'ai déjà du aider mon maître à créer des potions cependant, il n'a jamais réellement voulu m'apprendre à en faire. Il serait peut-être temps de pallier à cela ne pense tu pas ? » Plongeant mes yeux océan dans les siens, je m'appuie sur son épaule afin de prévenir une éventuelle chute puis, sans attendre une quelconque réponse de sa part, je me colle un peu plus elle, posant ma tête dans le creux de son cou, profitant ainsi de sa chaleur et de son contact.
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