J'errais dans les rues de la ville sans savoir quoi faire. J'étais arrivé quelques jours au par avant et excepté ma rencontre avec Kaylin je n'avais pas fait grand chose de mes journées. À la pensée de cette femme ma main remonter afin de se poser sur le tatouage qu'elle m'avait fait. Un tatouage prétendument magique qui pourtant aller sûrement demeurer inerte et privé de son pouvoir durant quelques temps. Un petit rire franchit mes lèvres à cette pensée. J'avais encore une fois cherché un moyen de contourner l'anti-magie et encore une fois cela avait échoué. Mon regard se posa sur la terrasse d'une taverne. Avec un petit haussement d'épaule je me dirigeai vers cette dernière. Je ne savais pas encore ce que j'allais faire, si j'allais quitter le continent du matin calme ou non, mais je ne pourrais que mieux réfléchir une fois assise.

Après quelques secondes à penser à toute sorte de chose mes pensées se dirigèrent comme à leur habitude vers elle. Parler avec Kay m'avait aidé à prendre une décision et il fallait que je parvienne à lui faire savoir. Et je savais que ce que j'avais à lui dire lui ferait plaisir au plus haut point. Alors que je pensais à cela, en portant le verre que le serveur venait de m'apporter à mes lèvres un détail me fit relever les yeux. Comme d'habitude l'avenue commerçante était victime de l'affluence d'une foule de personne mais aujourd'hui les choses était différentes. La nuit n'était pas encore totalement tombée et pourtant il y avait un bon nombre de milicien mêlé à la foule. Les gens aussi semblaient craindre quelque chose, comme si une menace planait sur la ville. Après une brève étude du comportement des gens mon regard se posa sur un homme placardant une affiche sur un mur. Cette histoire, quel quelle soit, ne me concernait pas et je n'avais sûrement rien à gagner à m'y mêler mais je savais que la curiosité allé vite me faire me lever pour aller voir. Et en fonction de ce que je verrais la-bas les chances que j'intervienne étaient très grande.

Avec un petit soupir amusé je finis mon verre et me levant je pris la direction de l'affiche. Arrivé à quelques mètres d'elle je la parcourut rapidement des yeux. Pour une raison que j'ignorais les miliciens cherchaient des gens capable de les aider, que se soit en leurs fournissant des renseignements ou, plus directement, en les rejoignant et en les aidant. Je ne savais pas pour quelle raison ils faisaient tout ça mais la ville devait avoir un sérieux problème pour qu'ils en soit réduit à demander de l'aide aux volontaire. Je ne pus m’empêcher de sourire à cette réflexion. Le continent du matin calme c'était de tout temps proclamé continent de paix et à l'écart des soucis touchant le monde mais de toute évidence il ne pouvait pas échapper à tout. Toujours souriante je fis demi-tour, décidée à quitter cette rue et le continent en lui-même. Je n'avais pas la moindre idée de ce qui se tramait ici mais je ne pouvais pas vraiment aider la milice et je ne voulais pas vraiment prendre de risque inutile.

Alors que je me mettais en marche je failli percuter un homme. Il ne semblait pas bien vieux, aux alentours des vingt-cinq ans. Au premier coup d’œil je sus ce qu'il était. Un ange. Ses cheveux blanc et l'aura qu'il dégageait ne trompait personne. Et s'il était la devant moi il y avait de très grand chance que se ne soit pas un hasard. Mon sourire s'étira légèrement en un rictus. Finalement ils avaient décidés de m'accorder quelqu'un après vingt longue années. Je ne savais pas comment je devais prendre cette nouvelle, si je devais m'en réjouir ou au contraire prendre cela comme un affront. Je ne savais même pas ce qui les avaient poussé à choisir ce moment précis. Finalement toujours souriante je me contentai de lever les épaules et de le saluer. Après tout je pouvais me tromper et il pouvait n'être la que pour la même raison que moi « Enchanté je m’appelle Lumi. Vous-êtes ? »

Rivant mes yeux dans les siens je le regarde attentivement alors qu'il se m'est à me parler. Après quelques secondes j'obtiens la confirmation que je voulais. Il est bel et bien la pour être mon ange gardien. Je retiens de justesse un soupir de mécontentement à cette annonce. Ils m'ont laissé seule durant vingt-ans pour finalement décidé de m'en octroyé un qui ne me semble même pas capable de se protéger lui même. Je reste quelques secondes devant lui sans savoir quoi faire. J'ai envie de lui dire de dégager, que si c'est bien mon ange gardien il aurait du se montrer à moi bien plus tôt néanmoins, je n'oublie pas ce qu'il est censé représenté pour moi. « En effet j'avais compris cela au moment ou je t'ai vu. » Une courte pause, je fais le tris dans mes pensées. Je ne doit pas oublier un point important, pour les anges être l'ange gardien de quelqu'un et l'une de leur plus grand fierté. Je ne souhaite pas particulièrement avoir quelqu'un me surveillant et me disant ce que je dois faire ou non mais je ne peux pas le renvoyer comme ça. « Tu m'a dis t’appeler Raeven n'est-ce pas ? Vois tu Raeven tu dois bien voir que je ne suis pas vraiment enchantée à l'écoute de cette nouvelle que tu m'apporte. » De nouveau je laisse quelques secondes s’égrener afin qu'il puisse prendre le temps de réfléchir à tout ce que cela peut impliquer et aux raisons qui me pousse à réagir ainsi. « De plus tu m'excuseras mais tu me semble juste assez fort pour te protéger toi-même alors comment pourrais-tu faire pour nous aider tous les deux si nous venions à avoir un problème. » Mon sourire s'étire un petit peu plus. Je sais que ce que je lui dis ne lui fait sûrement pas plaisir mais je veux qu'il sache tout de suite ce qu'il en coûte d'être mon ange gardien. Et s'il arrive à s'habituer à cela alors peut-être changerais-je ma vision sur lui.

Je me retourne et me m'est à faire les cents-pas. La rue est déserte et je ne vois personne aux alentour. Une bonne chose au moins nous allons êtres tranquille pour parler et mettre les choses au clair. « Mes mots peuvent peut-être te paraître un peu dur mais je veux que tu comprenne bien la situation. J'ai passé vingt années de ma vie sans l'aide de personne. Et durant ces vingts années j'en ai passé dix sous les ordres d'un sorcier. Mais je ne t'apprend sûrement rien, je pense que vous devez avoir les moyens de vous renseigner sur vos protégé avant de leur venir en aide. » Jetant un coup d’œil derrière moi je vois un banc à quelques mètres. Parcourant rapidement la distance me séparant de lui je m’assois et de nouveau je fixe mon regard dans le sien. « tu comprendras que maintenant que je suis libre d'agir par moi-même je n'ai pas envie de me sentir de nouveau dépendante de quelqu'un. Et si vous vouliez m'aider désolé mais il fallait le faire plus-tôt. » Je me tais et le laisse réfléchir. J'ai envie de lui laisser sa chance mais je ne vais pas lui simplifier la tâche sous prétexte que de tout temps nous avons été protégé par eux. Il me faudrait un moyen de m'assurer de sa valeur et de sa motivation. Si j'arrive à m'assurer de ces deux choses alors peut-être pourrais-je envisager de lui faire confiance.

Après quelques secondes de silence je me relevé et arrache l'affiche du mur avant de lui fourrer dans les bras. « Je ne sais pas ce qui se passe ici mais de toute évidence c'est important. Je te propose donc un marché. Nous aidons, enfin tu aide la milice à résoudre ce problème et en fonction de comment se passe les choses je vois si je peux ou non te considérer comme mon ange gardien. Et de manière plus général comme quelqu'un capable de me venir en aide. » Le sourire qui n'avait pas quitté mon visage s'étend dans un sourire moqueur. J'ai conscience de ce que je lui demande mais je ne veux pas de quelqu'un de faible pour m'aider. Je n'accepterais pas qu'il lui arrive quoi que se soit à cause de moi. « Enfin quand je dis tu aide je ne vais pas rester à attendre les bras croisés, je vais quand même t'aider. Mais au moindre signe de combat ou si la situation devient dangereuse tu devra te débrouiller seul. Après tout comme je te le disais j'ai déjà du mal à te voir te défendre toi-même alors nous deux en même temps me semble un petit peu irréalisable. » je reste face à lui les yeux dans les siens à attendre sa réponse. Je ne sais même pas ce qui a poussé la milice à placarder ces affiches pour demander de l'aide mais s'il ne le sait pas encore il va bien finir par le découvrir. Et j'espère pour lui que la tâche demandé ne sera pas trop importante car quoi qu'il en soit je ne reviendrais pas sur mes paroles.

Je fulminais. Contre lui et tout le reste du monde. Je savais que ce n'était pas sa faute, qu'il n'avait rien fait de particulier pour être mon ange gardien pourtant je ne pouvais pas me sortir de la tête que pour que se soit le cas il avait du faire quelque chose, quoi que se soit. Il venait de me prendre l'affiche des mains et après l'avoir rapidement parcouru du regard il m'adressa de nouveau la parole, reprenant mes mots et me disant que quoi qu'il arrive il était mon ange gardien et que cela ne pouvait changer. Je soupirai faiblement et me retins de parler. J'avais déjà était assez dur avec lui, je ne voulais pas empirer la situation encore plus. Le problème ne venait pas du fait que se soit lui mon ange gardien. Sa aurait très bien pu être n'importe qui d'autre la situation aurait été identique. Le problème était que j'avais un ange gardien. Et cette simple idée me rebutais au plus haut point. Sans s'attarder plus sur ce point il se concentra sur l'affiche et la mission que je venais de lui donner. Je souris de nouveau à l'entendre parler de cela. J'étais vraiment curieuse de voir comment il allait faire pour accomplir cette tache. Et de manière plus général je me demandais ce qu'il allait avoir à faire. L'affiche mentionnais uniquement un problème de vol sans parler plus en détail de ce qui se passait dans la ville.

Après être sortis de la ruelle il pris quelques secondes pour chercher un milicien. Finalement il en trouva un, montant la garde près d'un porche. Restant à quelques pas derrière lui je le laissai lui parler. J'avais dis que je l'aiderais mais je n'allais pas non plus tout faire à sa place. Et même si je n'avais pas vraiment de mal avec cela parler à un inconnu n'était pas vraiment quelque chose que j'aimais faire.

Quelques minutes plus tard il se retourna vers moi me demandant si nous pouvions y aller. D'un petit signe de tête je lui confirmais que c'était bon et je partis à sa suite. Durant notre marche je réfléchissais ce qu'avait dit le garde. Une série de vol et qui c'était terminé, il y a peu de temps, par la mort d'une personne. Je ne savais pas ce que tout cela voulais dire mais s'il parvenait, comme je lui avait demandé, à résoudre cette énigme alors il aurait largement fait ses preuves. J'aurais toujours du mal à me faire à l'idée que quelqu'un veille sur moi néanmoins il m'aura prouvé être capable de faire preuve de discernement et ne pas être inutile en combat. Après tout il y avait peu de chance que les bandits se laissent arrêter sans se défendre si nous parvenions à leur mettre la main dessus. Et sur ce point la je ne changerais pas d'avis. Il allait devoir se débrouiller seul la seul je ne prendrais part au combat uniquement si un bandit venait à m'attaquer directement. Alors que je pensais à tout cela je failli le percuter alors qu'il c'était arrêté devant une maison. La maison ou la femme avait été assassiné la veille. Un rapide coup d’œil vers lui me montre qu'il attend un geste ou une phrase de ma part pour avancer.

Je le regarde une nouvelle fois avec une lueur amusée dans le regard et un sourire sur les lèvres. Un petit peu plus tôt il avait l'air pressé de finir cette tache que je lui avait confié et maintenant il attendait tranquillement devant la porte. Décidément je ne comprenais rien à cette homme. Outre le fait qu'il m'avait choisi moi comme protégée, choix tout à fait discutable, il prenait quand même le temps d'attendre mon avis sur certains points alors que je lui avait clairement fait comprendre que je ne voulais pas le voir plus longtemps. La situation allait peut-être devenir intéressante finalement. « Entre, je ne sais pas ce que tu attend mais je pense que nous voulons tout les deux la même chose. Finir vite. » Sans attendre une quelconque réponse de sa part je pousse la porte du bâtiment et me m'est à chercher l'étage ou a eu lieu le meurtre. Très vite l'affluence de personne me donne la réponse. Voir tous ces gens autour de moi me donne encore plus envie de finir cette mission vite. Durant un instant j'envisage même de lui venir en aide afin de gagner du temps. Finalement je fais demis-tour le croisant dans les escaliers. « Je te laisse aller voir ce qu'il c'est passé je... il y a un peu trop de monde pour moi ici je t'attend dehors. Je vais voir si je ne peux pas avoir des informations en plus. »

Arrivée dehors je pris quelques secondes pour respirer calmement et réfléchir. Cela me dérangeais de lui avoir fait faux bond de cette manière mais le simple fait que je reste dans ce bâtiment avec autant de gens proche de moi était hors de question. Je ne savais pas ce qu’il avait comment information sur moi mais s’il avait pris un petit peu le temps de chercher il comprendrait alors aisément pourquoi j’avais réagis de cette manière. Après quelques secondes j’avais réussis à retrouver un semblant de calme. Faisant quelques pas pour m’écarter de la maison de la maison je parcourus du regard le quartier. Je n’avais pas attention au départ mais nous n’étions pas dans la partie riche du quartier résidentiel. Cette information me surprit, les habitant de cette zone étaient loin d’avoir de quoi attiser les convoitises et même si les maisons n’était pas vraiment sécurisées j’avais du mal à imaginer qu’ils aient pus réussir à amasser un quelconque butin avec leurs vols. Je fis quelques pas en arrière, cherchant à me remémorer comment était construit le quartier résidentiel. La partie riche était à l’opposé de celle ou nous étions et le mode de vie changeait considérablement entre les deux zones. Il était même probable que les habitants de cette dernière ne soit pas encore au courant de ce qu’il se passait ici. Parcourant rapidement la foule du regard je cherchais un milicien. J’avais deux choses à vérifier et je n’allais surement pas avoir le temps de m’assurer de la deuxième durant le temps ou il était à l’intérieur. Et même si l’idée de le laisser en plan me tentait bien je n’oubliais pas que c’était moi qui l’avais poussé dans cette aventure et je n’allais pas le laisser seul. Et puis j’étais curieuse de voir comment il allait se débrouiller.

Après quelques minutes de marche je parvins enfin à trouver un milicien « excusez moi je suis une des volontaire pour vous aidez à résoudre les problèmes de vol frappant la ville. Je n’ai pas eu beaucoup d’information sur ce qu’il se passe puis-je poser une ou deux questions ? » Je lui souriais mais j’étais déjà presque sûre de savoir ce qu’il allait me répondre. En effet j’étais une femme de vingt ans les chances qu’il face confiance à quelqu’un comme moi étaient faibles « Quoi ? Vous êtes une des volontaires pour les vols ? Si encore vous n’étiez qu’un gamin cela aurait pu passer mais en plus vous êtes une femme. Honnêtement vous nous aiderez plus en quittant les lieux et en oubliant cette histoire qu’en restant. » Un soupir franchit mes lèvres. En effet je ne m’étais pas trompé sur sa manière de voir les choses. Je n’avais pas beaucoup de solutions pour le faire changer d’avis mais j’allais être obligée de tenter de lui arracher des informations. Les autres miliciens réagiraient surement de la même manière que lui et les passants ne possèderaient pas les informations que je voulais. « Bon j’ai autant envie que vous que cette série de vol continue. Et plus vite nous pouvons trouver une solution mieux se sera pour tout le monde. Vous vous n’aurez plus à vous en faire et moi je serai débarrassé de l’ange qui a décidé de me coller au train. Je vous demande juste de répondre à deux trois questions après vous n’entendez plus jamais parler de moi. Promit » Son visage affiche une moue déconcertée et perplexe. De toute évidence le fait que je ne sois pas bien vieille et que je sois une femme ne le gênait pas plus que ça au final.

« Bon très bien mais je ne veux plus vous voir. Et si vous tentez quelque chose, quoi que se soit vous n’avez pas intérêt à mourir. Maintenant c’est quoi que vous voulez savoir ? Faites vite je ne veux pas perdre plus de temps » Mon sourire s’élargit à cette réponses « Merci beaucoup et ne vous en faites nous ferons attention. Depuis combien de temps les vols ont-ils commencé ? Et les objets volés à chaque fois sont-ils nombreux ou de valeur ? » Le garde pris un instant pour réfléchir à mes question avant de répondre « Les vols ont du débuter il y a une semaine. Dix jours aux plus tard. Et non les objets ne sont pas nombreux, ils prennent juste un ou deux bibelots avant de partir. Les bibelots ont une faible valeur c’est sur mais rien de vraiment élevé. C’est tout ? » Toujours souriante je repartis en direction de la maison ou j’avais laissé Raeven « Oui merci beaucoup pour ces informations. »

Après un petit temps de marche j’étais de retour à ces côté. J’avais une idée assez précise de ce que les voleurs voulaient faire mais j’avais besoin de ces informations. Mais avant j’avais besoin de savoir autres chose. Quelque chose qui me tracassais plus que cette histoire de vol « Nous allons mètres nos informations en commun si tu le veux bien mais avant je veux savoir quelque chose. Tu es mon ange gardien, tu dois donc me connaitre un petit peu n’est-ce pas ? Que connais-tu sur moi précisément ? »

Quelques minutes plus tard, elle apparut sur le sentier et s’avança vers lui. A priori, elle avait aussi obtenue quelques informations, mais une chose l’intéressait plus que cela : ce qu’il savait sur elle. Il s’attendait un peu à une telle question, peut-être pas posé aussi directement, ni aussi vite dans la conversation, mais il savait qu’elle allait aborder ce sujet, tôt ou tard. Bien sûr, ayant eu l’opportunité de la rencontrer une première fois avant aujourd’hui, il aurait pût se renseigner davantage sur la personne qu’il allait devoir protéger, mais il n’en avait rien fait.  Il haussa nonchalamment les épaules. « Bien sûr, ça me semble normal que je t’en parle, mais je te préviens, je ne connais pas grand-chose » Il la regarda dans les yeux, sans sourire. Parler de qu’il savait d’une personne à cette personne en question n’était pas un exercice facile, car il était difficile de ne pas émettre le moindre jugement. Aussi, il essaya d’adopter le plus neutre possible, même si cela lui était parfois difficile tant l’histoire de la jeune femme avait commencé de manière tragique. « Je sais ce qu’il s’est passé quant tu étais petite dans cette grotte, et que tu as été recueilli par un sorcier pendant dix ans. Globalement, je sais que tu as eu une enfance très difficile, et que tu as du te débrouiller seule pendant plusieurs années. » Il préféra abréger cette réponse, elle savait sans aucun doute mieux que lui ce qui s’y était passé, et il ne voulait pas le lui rappeler. D’autant qu’il avait du mal à ne pas compatir à a douleur, et qu’elle ne semblait vraiment pas être le genre de personne à apprécier qu’on s’apitoie sur son sort. «  Je n’ai pas vraiment pris le temps d’en apprendre plus sur toi avant de venir. Disons que d’ordinaire, je ne préfère pas trop en connaître sur la personne avant de la rencontrer. Ainsi, si cette personne souhaite me parler plus en détail d’une partie de sa vie, ou juste me parler d'elle, j’en serais très heureux et je l’écouterais sans arrière-pensée. » Il marqua une légère pause, souriant légèrement. « Mais si au contraire, elle préfère garder une partie de sa vie, ou une partie de ta personnalité pour elle et elle seule, je respecterais ce choix et ne chercherais pas à la découvrir. Chacun a le droit d’avoir ses secrets, et le fait de te protéger ne me donne aucun droit sur la connaissance de ton passé et de ses secrets. » Ca, c’était la façon dont il voyait les choses, certes, certains cherchaient des informations sur leur humain au préalable, mais ce n’était pas son cas, il préférait laisser une grande partie de liberté à l’humaine. Déjà qu’il s’imposait plus ou moins comme son protecteur, il n’allait pas chercher à connaître chaque trait de sa personnalité.

Un petit rire amusé franchit mes lèvres « Pour être sincère je ne suis pas vraiment sûre de vouloir en savoir plus sur toi. Et de toute façons nous allons êtres amené à nous côtoyons nous en saurons donc plus sur l’autre suffisamment vite. » Je me tais, repensant à ses mots. Il en savait bien moins sur moi que ce que je pensais. Et il avait eu la décence de ne pas trop parler de mon passé bien que se soit moi qui lui ai demandé. Bien qu’il ne me plaise pas je ne pouvais nier le fait qu’il tentait de faire ce qu’il pouvait pour faire changer ce point. « Je n’ai pas eu beaucoup d’information mais j’ai une petite idée de la raison des vols dans cette partie de la ville. Comme tu a du le remarquer nous sommes dans la partie pauvre du quartier résidentiel. J’ai demandé à un garde les vols n’ont pas commencé depuis longtemps cependant il y en a un par soir et chaque soir les voleur ne s’empare que d’un objet ou deux. » Je m’interromps, me décalant afin de ne pas gêner le passage des gens dans la rue. Dans le même temps je le laisse réfléchir. Je ne sais pas si mon idée et la bonne ou non et je veux sont avis néanmoins il n’a pas forcement besoin d’avoir toutes les cartes en main pour commencer à sa faire une idée. « Ces informations ne sont pas vraiment importantes mais elles peuvent quand même nous mettre sur une piste. Ne trouve tu pas étrange que les voleurs se contentent de voler le quartier pauvre et surtout avec un ou deux objet tout au plus ? Pour ma part je trouve ce comportement étrange et je pense avoir une explication. Les voleurs se préparent pour voler le quartier riche. » De nouveau je me tais laissant le silence reprendre sa place.

Sans rien dire, le laissant réfléchir je fais quelques pas dans la ruelle. Je ne sais pas encore qu’elles sont les informations qu’il va lui me donner mais je suis presque sur qu’il ne parviendra pas à me faire changer d’avis. Après quelques secondes il m’adresse la parole, me disant ce qu’il a lui aussi obtenus comme renseignement. Je m’arrête soudainement de marcher pour m’adosser au mur et prendre le temps de réfléchir. Le fait qu’il n’y ais que deux voleurs me conforte dans mon idée mais je n’oublie pas qu’il nous manque l’une des informations principale pour pouvoir faire quoi que se soit. Nous ne savons pas si les voleurs vont continuer à perpétuer leurs crimes et s’ils vont le faire dans cette partie de la ville. Nous ne savons même pas s’ils vont avoir le courage de continuer après le meurtre de cette nuit. Je soupire un instant en regardant le ciel. La nuit est presque tombée, dans quelques minutes nous serons dans le créneau horaire ou les voleurs ont agis. Je n’ai aucune idée de ce que nous pouvons faire et cela m’énerve au plus haut point. Et ne pas le voir bouger ou tenter de faire quoi que se soit ne m’aide qu’à m’énerver encore plus. Les habitants de cette ville ont déjà eu assez de problème pour que nous n‘en rajoutions pas. Finalement je perds patience et de nouveau c’est lui qui fait les frais de ma colère.

« Mais tu ne veux pas bouger un petit peu ? Les voleurs peuvent passer à l’action à n’importe quel moment et toi tout ce que tu trouve à faire c’est de rester la à me regarder ? Non ça ne marche pas comme ça désolé. Si tu veux que je t’accorde ma confiance tu va avoir besoin de faire un peu plus que rester la les bras ballant à attendre que les choses se fassent. Je ne sais pas tu peux peut-être prendre des initiatives comme, par exemple, t’envoler sur les toits pour regarder les environs. Ce pourrait-être une bonne idée pour voir s’il se trame quelque chose de spéciale tu ne pense pas. »

Je ne lui laisse pas le temps de réagir d’une quelconque manière. A peine ais-je finis de parler que je fais demi-tour et me m’est à marcher dans les rues désertes. De toute évidence les gens commencent à craindre les voleurs et plus personne n’ose sortir dehors. Je souris face à cette nouvelle. Les chances sont faibles mais peut-être cela va-t-il me permettre de rencontrer nos mystérieux cambrioleurs. Je jette un rapide coup d’œil derrière moi. Je ne suis pas partie spécialement vite mais il ne semble pas m’avoir suivit. Peut-être à t-il décidé de suivre mon conseil finalement. De toute façons ou que je sois je sais que s’il veut me retrouver il peu le faire sans problème. Je souris de nouveau à cette idée consciente que quel que soit ma décision je ne peux plus vraiment me mettre en danger et continue ma marche dans les ruelles sombre et vide.

Tout en marchant je repensais à ce qu’il m’avait dit. Il n’y avait d’après les miliciens qu’un ou deux voleurs qui pratiquaient les vols. Il était évident qu’il ne pouvait pas avoir fait tous les vols seulement à deux, il devait donc y avoir tout un groupe organisé derrière. Je soupirai. Pourquoi se contenter de quelques vols dans les bas quartiers. Même s’ils voulaient s’entrainer je ne comprenais pas. Le seul effet que cela avait eu était d’avoir attiré l’attention de la milice sur leurs vols. Et la milice était désormais tellement préoccupée par ces vols qu’elle demandait de l’aide aux gens. Soudain une piste que je n’avais pas encore explorée se fraya un chemin dans mon esprit. Et si plus qu’un entrainement tout cela servait à faire diversion. Après tout même si le nombre de miliciens dans les quartiers riches était toujours élevé ils avaient augmenté les effectif dans le quartier pauvre et cela incluait forcement le fait qu’il y avait moins d’homme à un endroit. De plus les vols à répétition et le meurtre de la nuit dernière avait permis de faire naitre un sentiment de peur dans le cœur des gens. M’arrêtant un instant je levai les yeux au ciel. La nuit était tombé et il même si je n’étais pas dans une des artères principales de la ville il n’y avait personnes aux alentour. Si je ne m’étais pas trompé, et j’espère que se ne soit pas le cas, ne serait-ce que pour lui montrer de quoi j’étais capable, ils allaient agir se soir. Restait la dernière question. Ou.

Inspirant profondément je me mis en marche vers le quartier riche. Selon mes souvenirs il était situé assez loin de la zone ou je me tenais et j’avais intérêt à me dépêcher si je ne voulais pas arriver trop tard. Cependant courir n’aurait servis qu’à me fatiguer et il valait mieux éviter que j’arrive à bout de souffle en plein au milieu d’un cambriolage. Tout en marchant à un rythme soutenu je cherchais un moyen de trouver facilement le lieu du cambriolage et que faire une fois arrivé là-bas. Presque sans que je m’en rende compte je me mis à penser à lui. Avec ses ailes il avait déjà du atteindre la zone riche, il pourrait donc agir si quelque chose venait à se déclencher. Mais il y avait quand même deux trois questions qui découlaient de ça. Serait-il en mesure d’arrêter les cambrioleurs et quel serait son comportement face à eux. La meilleurs des choses qu’il avait à faire était de suivre les cambrioleurs jusqu’au repaire et une fois celui-ci trouvé nous aurions tout le temps de trouver une solution. Mais il ne fallait pas qu’il tente de les interrompre durant leur vol, sauf si la situation le demandait bien évidement.

Quelques minutes plus tard je débouchais dans le quartier riche. Il y avait bon nombre de milicien dans les rues et contrairement au quartier que je venais de quitter les gens marchaient dans les rues comme s’il n’y avait aucun soucis à sa faire. Parcourant les bâtiments il me fallut de longue secondes avant de trouver ce que je cherchais. Des immeubles semblables à ceux des quartiers pauvres. Ils étaient certes en meilleur état mais leur disposition et la manière dont ils avaient était construit était clairement la même. Levant les yeux au ciel je le vis planer d’un toit à l’autre. Je ne l’aimais pas particulièrement et je pense même que je lui en voulais de s’être invité dans ma vie de cette manière mais il y avait un fait que je ne pouvais pas nier. Sa présence me rassurait. Je ne savais pas comment cela se faisant et pour qu’elle raison mais je ne pouvais rien dire contre cela. Souriant à cette idée je secouai la tête dans un petit signe de négation. C’était vrai je me sentais en sécurité quand il était la mais quoi qu’il arrive jamais il ne saurait quoi que se soit à ce sujet. Tout en le suivant des yeux je me dirigeais vers le même point que lui. Je ne savais pas s’il avait vu quoi que se soit d’intéressant mais il semblait savoir ou se rendre. Après tout je n’avais qu’une vague idée de ou me rendre et il se dirigeait dans la même direction que moi, je ne risquai donc rien à le suivre. Quelques minutes plus tard nous étions tous les deux devant l’un des immeubles du quartier. « Bon je t’ai suivi pour la seule raison que tu te dirigeais au même endroit que moi mais j’espère que tu a une idée de ce que nous sommes venue faire ici. Tu comprendras que je n’ai pas vraiment envie de perdre du temps vu la situation actuelle. »

Comment pouvais-je envisager de respecter quelqu’un comme lui. C’était ce que j’étais en train de me demander alors qu’il me montrer ce qu’il avait trouvé sur la route. Depuis le début il ne m’avait pas fait une seule remarque concernant mon attitude à son égard, pire il se contentait de m’écouter sans me donner son avis ou me rétorquer quoi que se soit. Soupirant je rivai mes yeux dans les siens et me mis à écouter ce qu’il avait à ma dire. Après tout il avait peut-être trouvé quelque chose d’intéressant, ou une idée quelconque pouvait lui être passée par la tête. A la fin de son récit je me rendis compte qu’il était arrivé à la même conclusion que moi. Nous allions devoir laisser les cambrioleurs faire leur travail afin de pouvoir les suivre dans leur repère. Un sourire amusé n’acquit sur mes lèvres à cette réflexion. Je ne l’avais pas souvent vu donner son avis depuis le début de notre rencontre cependant pour une première fois je ne pouvais pas nier le fait qu’il faisait preuve d’intelligence. Tout n’était peut-être pas perdu finalement. Je le regardais toujours dans les yeux cependant, je m’étais mise à sourire. Un petit sourire moqueur qui ne laissait pas vraiment de doute possible sur sa signification néanmoins je lui souriais. Et même si j’étais incapable de le dire avec certitude j’étais presque sûre que c’était la première fois que je lui souriais. Cependant cela se termina très vite et sans faire plus attention à lui je me dirigeai vers le bâtiment en face de nous.

Je ne connaissais pas la disposition exacte des pièces de la construction mais si des cambrioleurs étaient à l’intérieur les trouver n’allait pas être trop dur. Tout en regardant les traces de pas d’un œil distrait je me dirigeais vers l’entrée du bâtiment. Après quelques secondes j’étais devant la porte à regarder le bâtiment. De l’extérieur aucun signe distinctif comme quoi un cambriolage était peut-être en cour à l’intérieur n’était visible mais je savais que nous ne pouvions nous y fier. Un petit coup d’œil par-dessus mon épaules me suffit pour vois Raeven derrière moi. Je ne savais pas ce que nous allions rencontrer la dedans mais je ne pouvais m’empêcher d’espérer qu’un combat ait lieu. Je ne savais pas ce qu’il valait en combat et je ne voulais pas confier ma vie et ma protection à une personne incapable de me défendre. Poussant la porte je secouai légèrement la tête. Le combat n’aurait et ne devait pas avoir lieu ici. Les chances qu’une personne innocente soit prise dans le combat était trop grandes pour que nous prenions ce risque. De plus même une fois arrivé dans le repaire des bandits, si nous y arrivions bien entendus, je ne comptais pas me m’être en danger en fonçant tête baissée. C’était surement un groupe organisé et en t’en que tel il était évident que nous ne pourrions pas faire grand-chose à nous deux. Et puis il fallait bien trouver une autre utilité à la milice que circuler dans la ville sans rien faire d’autre.

Même si de l’extérieur le bâtiment était dans un meilleur état que ceux du quartier pauvre l’intérieur était le même. Les rares différences venaient du fait que les tapis et les décorations sur les murs étaient plus nombreuse et d’une meilleur qualité que celle que nous avions vu un petit peu plus tôt. Une faible lueur se dégageait de sous certaines portes cependant aucun bruit n’était audible. M’arrêtant un petit peu après l’entrée j’attendis qu’il me rejoigne. De l’extérieur les fenêtres nous indiquait que le bâtiment devait faire quatre étages de haut. Je restai de nouveau quelques secondes sans rien dire, écoutant tout potentiel bruit suspect avant de me retourner. « Bon nous savons qu’ils sont probablement ici mais impossible de savoir ou. Je te propose donc d’aller voir les deux derniers étages, je m’occupe des deux autres. » Je le regardais une dernière fois afin de voir s’il était ou non d’accord avec ce plan avant de gravir les marches. Qu’il soit d’accord avec moi ou non m’importait peu au final et s’il avait quelque chose à me dire il n’avait qu’à le dire à la fin de ma phrase.

Arrivée au premier étage je pris un court instant pour analyser l’endroit. Un grand couloir avec une fenêtre au bout et des pièces de chaque côté. Il ne semblait pas y avoir d’agitation ici mais je préférai en être sûre. Avançant lentement, faisant attention à faire le moins de bruit possible je progressai dans le couloir regardant chaque porte dans l’espoir de trouver un signe capable de me dire que les voleurs étaient bien présent ici. Soudain une porte s’ouvrit en grand devant moi me révélant un homme devant bien faire deux mètre. Il était suffisamment large pour prendre presque toute la largeur de la porte cependant par le faible espace présent entre son bras et son torse je pus voir une autre personne derrière lui. L’homme présent derrière cira quelque chose et avant que j’eus le temps de faire quoi que se soit je vis son énorme mains fuser dans l’air et me percuter à la tempe. Je me sentis partir en arrière mais alors que j’allais toucher le sol je le sentis me rattraper et me poser sur son épaules. A moitié inconsciente je me rendis à peine compte que j’avais réussis à trouver les deux cambrioleurs et que je faisais partie de leur butin de la soirée. Alors que je sombrais dans les ténèbres je me surprit à penser que finalement tout aller reposer sur cet homme que je ne pouvais supporter. Finalement j’allais peut-être savoir s’il était ou non digne que je l’appelle mon ange gardien.

J’ouvrais péniblement les yeux, une douleur sourde résonnant dans mon crane et mes côtes. Sans même ouvrir les yeux je sus que je n’étais plus dans l’immeuble. L’air frais de la soirée soufflait doucement sur mon visage et je sentais mes cheveux bouger faiblement au rythme du vent. Ouvrant péniblement les yeux je vis Raeven à mes côté. Une faible zone semblait l’entourer ainsi que les deux bandits présents un petit peu plus loin devant nous. Étrangement et pour la première fois depuis notre rencontre je n’avais pas envie de lui crier dessus. Enfin dire que je n’avais pas envie était faux. Je n’arrivais pas à lui crier dessus. J’ignorais pour qu’elle raison mais je ne pouvais nier que le résultat était la. Fermant les yeux je soupirais lentement, autant pour essayer de retrouver mon calme et comprendre ce qui se passait que pour essayer d’oublier la douleur que je ressentais au niveau du crane. Je me doutais que la zone autour de nous devait jouer un rôle dans le fait que j’étais incapable de faire toute action vindicative à son égard. Et de toute évidence c’était la même chose pour les bandits, eux aussi se contentaient de rester immobile à attendre quelque chose.

« Bon je ne sais pas ce que tu a fait mais de toute évidence grâce, ou à cause je ne sais pas encore, de toi nous avons un petit peu de temps avant le début du combat. J’aurais préféré éviter qu’on ai à combattre en ville mais de toute évidence nous n’allons pas avoir le choix » Soupirant je jetai un rapide coup d’œil au bandit de toute évidence ils étaient comme nous. Conscient de ce qui était en train de se passer et attendant patiemment que cela cesse. Finalement je reportai mon attention sur Raeven. Je ne pouvais m’empêcher de lui en vouloir de m’être venue en aide. Certes il avait fait cela car c’était son rôle et qu’il ne pouvait en être autrement mais il aurait suffit qu’il attende quelques minutes de plus pour que nous sachions ou se trouvait leur repère. Et en sachant cela il n’aurait eu qu’à aller chercher la milice afin de lui demander de lui venir en aide pour me délivrer. Enfaite s’il avait réagit de cette manière je ne lui aurais rien dit, je l’aurais peut-être même félicité d’avoir agit de cette manière.

Quand je reportai mon attention sur lui c’était pour le regarder avec un regard noir « Je ne m’étendrais pas sur le sujet, nous n’avons pas le temps et je préfèrerais le faire en ayant un petit peu plus de temps devant moi pour le faire mais sache que je juge que tu a réagis de la plus mauvaise possible. Je sais ce que tu es et ce qui t’a poussé à le faire mais j’aimerais que tu prennes un petit peu plus de temps pour réfléchir à l’avenir. Prévoyant une potentielle réaction de sa part je lui coupais la parole. Je t’ai dis ne pas vouloir en parler plus en détail tout de suite, concentre toi sur le combat qui t’attend si tu a du temps perdre. Après tout ton adversaire doit bien faire deux bons mètres. » Je souriais en disant cela mais intérieurement j’étais loin de trouver la situation drôle.

L’un des deux bandits était ce qu’on pouvait clairement qualifier de colosse. Il mesurait une taille immense et il devait bien faire deux fois ma largeur. Une longue épée pendait à sa taille et malgré sa taille j’étais presque sûre que s’il devait s’en servir sa taille ne serait en aucun cas un handicap. Je doutais grandement des chances de Raeven de gagner contre lui mais il était le plus apte à l’affronter. Et puis s’il avait réfléchis un petit peu nous ne serions pas dans cette situation, il était donc logique que se soit à lui de nous débarrasser du plus gros problème. Avant de me retourner vers lui je jetai un rapide coup d’œil au plus petit. Un petit peu plus petit que moi il semblait être l’exacte inverse de son compagnon. Une boule de nerf prête à sauter et s’acharner sur la première personne passant à proximité et lui manquant de respect. S’il était bien comme ça j’allais moi aussi devoir faire attention. Je n’étais pas vraiment à l’aise en combat et s’il était aussi vif que les apparences le laissaient témoigner cela n’allait pas être évident. Loin de la. Baissant la tête je soupirai une nouvelle fois. Pourquoi n’avait-il pas pris un petit peu de temps avant de se lancer à leur poursuite. Au lieu de m’aider il nous m’était dans une situation encore plus épineuse. « Bon je ne sais pas quand ton sort va tomber mais quand se sera le cas jette toi sur le plus gros des deux. C’est à cause de toi qu’on est la tu t’occuperas donc du plus dur. » Durant un bref instant j’hésite à lui rappeler qu’ils ne pourront pas utiliser leur magie à cause de moi puis je me reprends. Après tout même s’il n’est pas affecté lui par mon anti-magie ce n’est pas le cas de tout le monde. Et puis avec de la chance cela lui ferais une bonne surprise le moment venue.