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 au voleur {pv Reaven}(terminé)

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Mar 13 Jan 2015, 12:45

La situation ne faisait qu’empirer au fur et à mesure que le temps passait. Perdre l’effet de surprise était une chose, devoir affronter les bandits à cause de cela en était une autre, et bien que gênant ce combat n’était en sois pas réellement un problème quand nous voyons comment les bandits réagissaient. Cependant, se faire interrompre par une troupe de garde n’est pas vraiment la même chose. Non seulement, suite à ce que nous venons de faire ils peuvent nous jeter au cachot sans hésitation mais surtout et plus important. Les chances qu’ils soient alliés avec les bandits ne sont pas à prendre à la légère. Et si c’est le cas nous allons avoir un gros problème si le combat se relance. Je jette un coup d’œil aux alentours. Pendant que nous parlons, personne ne surveille le bâtiment, les bandits restant ont donc quartier libre pour s’enfuir si c’est ce qu’ils souhaitent. Je reporte mon attention sur le chef des gardes. Un homme grand assez âgé au regard fin et pénétrant. Tout en lui, que ce soit sa posture, ses paroles ou ses gestes tend à prouver qu’il voue un culte à la justice. Je ne peux pas imaginer un homme comme lui corrompu par une petite bande de bandit. En revanche, je ne porte pas le même jugement sur les hommes l’accompagnant. Ils sont jeunes, à peu près mon âge, cette simple raison me suffit pour me méfier d’eux. Cette raison et le fait qu’ils semblent avoir très envie de sortir leur épée. Je soupire, rangeant mes deux couteaux dans leur pochette avant de relever la tête vers le garde, plongeant mes yeux azur dans les siens gris acier. Aller au but sans pour autant le vexer dans son amour propre, ou qu’il se sente insulté. Cela ne va pas être simple pourtant je n’ai guère le choix.

« Bonjours à vous aussi. Comme vous pouvez le voir nous étions actuellement en train de nous battre. NON ! Attendez avant de nous envoyer au fond d’une geôle. Et avant de congédier cet homme. » Je m’arrête de parler. Lui laisser le temps de prendre en compte toutes les informations, toutes les possibilités est la seule obligation que j’ai si je veux aller vite et avoir son soutiens. « Ses hommes sont des bandits. Mais pas seulement, se sont eux qui font trembler la ville depuis quelques temps. Le bâtiment situé derrière nous est ce qui leur sert de repère. » Un nouvelle pause. Mais pas pour les même raisons. Les gardes se sont mis à bouger. Lentement, de manière subtile mais il est indéniable qu’ils tentent de nous encercler. Je n’aurais jamais du lui dire de résoudre cette enquête. Je le regarde du coin de l’œil. Non je n’aurais pas pu le laisser se débrouiller seul. Je peux dire ce que je veux, sa présence à mes côtés me fait quand même du bien. Même si jamais je ne lui dirais cela ouvertement. Enfin, l’important n’est pas la pour le moment. Nous devons trouver un moyen de mettre un terme à ce combat et à la vague de crime. Et la solution la plus sur pour y parvenir et d’aller trouver leur chef et de le mettre hors combat. De manière définitive ou non.

« Bon, êtes-vous prés à nous aider ou allez-vous juste nous envoyer en prison ? Je vous préviens que mon comportement vis-à-vis de vous changeras en fonction de votre réponse. » Ils continuent de se déplacer, l’un faisant semblant de regarder un corps, l’autre la maison, le dernier se rapprochant du tonneaux pour s’y adosser. Ils sont en position. Et nous sommes dans le pétrin. « Quoi qu’il en soit je vous conseille de vous décider assez vite vos. » « STOP » Un cris. Enfin non, plus précisément un mot prononcé avec force. Apparemment il a atteint les limites de sa patience. Je ne peux pas me réjouir de cela néanmoins, il a tenu plus longtemps que le premier garde que nous avons rencontré. « Je comprend ce que vous dites chère demoiselle mais vous vous trompez sur un point » la surprise prend place sur mon visage. Que je me sois trompée n’est pas le problème, cela n’est en soit pas forcement surprenant. Mais je ne vois sur quoi j’ai pu faire une erreur. « Ce n’est pas en prison que je vais vous envoyer. Vous en savez un peu trop sur nos activités pour ça. Non, c’est un aller simple vers le cimetière que je vous offre. Je suis sûr que mon frère sera satisfait de cette décision. » Soupirant je fais demis-tour et regarde Reaven. Un nouveau combat semble obligatoire cependant, nous ne pouvons pas nous permettre de perdre plus de temps ici. Et le seul en mesure de faire quelque chose pour retenir leur chef c’est lui. « je suis désolé de te demander ça et tu va surement être contre mais il faut que tu le fasse. Tu va t’envoler et aller chercher directement leur chef dans la maison. Nous ne pouvons pas le laisser s’enfuir. Je vais rester ici en t’attendant. »
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Mer 14 Jan 2015, 09:29

L’arrivée des gardes auraient selon lui du calmer la situation et anéantir le restant de confiance des brigands, mais même si ces derniers ont eu un frisson de panique aux premières paroles du garde, ils remarquèrent vite que les gardes ne les observaient pas et la majorité d’entre eux en avaient profité pour se faire la malle. A vrai dire, les soldats ne se souciaient que de l’humaine et de lui. Ils semblaient confiant mais surtout paré à dégainer à la moindre occasion. Peut-être voyaient-ils en cette affaire le moyen de monter en grade ? Ou plus surement, avaient-ils simplement envie de se battre ? Lumi expliqua la situation et l’Ange ne put que se réjouir de voir qu’elle n’était pas aussi directe qu’à son habitude, mais sa réjouissance ne dura qu’un bref instant tant les paroles du chef de la garde réduisirent en cendres toutes miettes d’espoir concernant l’arrestation des bandits. Pire, ils étaient alliés et son frère, vraisemblablement le chef des bandits et lui avaient conclu une sorte de marché pour que l’un ferme les yeux sur les cambriolages que l’autre organisait. L’Ange restait stupéfait, il n’était pas naïf au point de penser que la corruption n’existait pas bien qu’il avait du mal à penser qu’une telle chose puisse se produire chez les Anges, mais savoir qu’un garde semblant haut placé puisse être corrompu au point de choisir de tuer deux personnes en pleine rue sans ciller était douloureux. De plus, cet homme, aux premiers abords, paressait droit dans ses bottes et n’était pas du tout le genre de personnes dont on se méfie. La situation passait de délicate à périlleuse, certes, il y avait moins d’opposant qu’auparavant, mais des gardes étaient des adversaires hautement plus sérieux que les bandits. D’autant qu’il fallait aussi rattraper ces bandits pour stopper leurs activités. Lumi proposa exactement ce qu’il avait en tête : une séparation. Elle retiendrait les gardes pendant qu’il s’envolerait rattraper les bandits. Certes, il y avait pensé, et c’était probablement la bonne solution puisque rester à deux ici ne ferait que laisser aux bandits une chance de disparaître dans la nature. Il savait que si il ne l’écoutait pas, ils s’échapperaient et avec eux les chances de mettre fin aux cambriolages. Néanmoins, en tant qu’Ange gardien, il n’arrivait pas à se décider à la laisser seule. C’était juste impossible, impensable. La laisser seule en plein milieu d’un combat alors qu’il a la possibilité de l’aider ? Non, il ne pouvait décemment pas faire ça. Il réfléchissait rapidement et des idées contraires se confrontaient. La raison lui indiquait de suivre les bandits, son cœur tendait à rester ici et à aider l’humaine. C’est alors qu’il repensa à son statut de protecteur. Certes, il se devait de la protéger, mais il devait aussi lui faire confiance. Et à vrai dire, il avait confiance en ses habilités au combat et il sentait. Non, il savait qu’elle ne mourrait pas ici.

Sans un mot, il déploya ses immenses ailes blanches forçant certains des gardes à reculer de quelques pas et utilisant sa magie des cieux, il soigna les maigres blessures du corps de sa protégée. Mais plus que son corps, c’est son âme elle-même qui fut la cible de sa magie tant et si bien que pendant quelques temps les vertus qui sont si chères aux Anges se reflèteront en elle. Plus spécifiquement, c’est l’espérance, la foi et la force qui en ce moment transcendait l’humaine. Il ne murmura que quelques paroles avant de s’envoler à la poursuite des bandits. « Je reviendrais avec leur chef. Ne meurs pas. » Des mots simples, bêtes et sans intérêts mais prononcés avec conviction, comme une promesse. Il avait pleinement confiance en ses capacités de survie vu ce qu’elle avait vécu, mais c’est plein d’anxiété que l’Ange la quitta. Certains gardes essayèrent bien de l’empêcher de s’envoler, mais n’y parvinrent pas. Reaven atterrit sur le balcon du second étage du bâtiment. Déserté par ses occupants, l’endroit était en désordre. Des chaises et tables étaient tombées et il ne faisait aucuns doutes que les bandits avaient quittés les lieux dans la précipitation. Il fit un rapide tour de l’étage mais ne vit personne. Il descendit les marches inspectant le premier étage puis le rez-de-chaussée mais ne vit toujours aucune trace des cambrioleurs. Il avait vu certains d’entre eux partirent dans n’importe quelle direction à l’arrivé des miliciens, et il savait qu’il ne reverrait pas ceux-là, cependant il ne voyait pas non plus ceux qui avait pris ce bâtiment comme destination. Il entendit un bruit de métal tombant sur le sol suivi de près par un juron. Ce son provenait de sous ses pieds, et il se mit à la recherche d’un sous-sol. Il ne mit pas longtemps à trouver la planche de bois grossièrement taillé qui en cachait l’entrée et il déboula au milieu d’un groupe de quatre ou cinq bandits. Rescapés du précédent combat, ils n’étaient pas en grande forme et à sa vue, ils reculèrent. La plupart déplaçaient de vieux objets ou certaines poteries. Ils entreprenaient de déplacer le restant de leur mobilier afin de changer de place maintenant que cet endroit était connu. Des applaudissements si fient entendre à quelques pas de là. Un homme, du même âge et ressemblant au garde dehors s’avança. Il était certes plus négligé et portait des habits en cuir au lieu de l’uniforme de la milice mais il ressemblait vraiment à son frère. « Je vous félicite, personne n’avait jamais trouvé cet endroit. » Sortant une paire de dagues de derrière son dos, il se mit à sourire. « Quel dommage que je doive désormais vous tuer. » Il pointa du doigt ses complices. « Continuez à préparer nos affaires, je m’occupe de ce gamin. »
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Mer 14 Jan 2015, 12:47

Je le regarde prendre son envol, me laissant ainsi seul au milieu de nos adversaires. Il ne vont pas être aussi simple à battre que les bandits et je ne peux pas affirmer m'en sortir aussi bien cette fois. Je parcours l'assemblé du regard. Quatre garde plus leur chef et peut-être des bandits près à profité de l'occasion d'attaquer pour se rajouter au groupe. Contre qui ? Un garde, pas très futé et en qui je n'ai absolument pas confiance pour les capacités au combat et une humaine. Je ne peux pas vraiment dire que la situation nous est favorable cette fois. Mon regard reste posé sur mon compagnon de fortune. De toute évidence il ne sait pas ce qu'il doit faire et est complètement perdu. Ce qui est compréhensible au vu de la situation. Lui dire de partir aurait pu être une solution cependant, il ne fait aucun doute que cela ne va pas vraiment se passer de cette manière. Je lève les yeux regardant l'endroit ou nous sommes. Si un vrai combat se déclenche je n'ai aucune chance. Je le sais. Il ne me reste donc qu'une ou deux solutions en sachant cela. Profiter au maximum de mon anti-magie, ce qui est déjà le cas vu qu'elle fait toujours effet autour de moi, et essayer de profiter de l'environnement. Ce qui me semble compromis au vu de la proximité du lieu. Je soupire. Il va falloir espérer que ce garde soit un peu plus utile que ce que je pense. Je le regarde de nouveau. Il semble toujours perdu. Perdu à un tel point qu'il a laissé son épée sur le sol et commence à s'adresser à ceux qu'il devait prendre pour ses camarades quelques jours plus tôt. Peut-être même quelques heures plus tôt était-ce encore le cas. Un nouveau soupir alors que je me dirige vers lui, prenant au passage son épée sur le sol. Je le retourne d'un coup sec et lui m'est dans les mains sans ménagement. Dans son regard la seule émotion visible et l'incompréhension. Une idée vient naître dans mon esprit. Une idée que je peux uniquement qualifier d'idiote et de folle et pourtant c'est la seule que j'ai à ce moment précis. Et celle que je vais mettre en place. Un dernier rapide coup d’œil vers les gardes me fait comprendre que je n'ai pas d'autre moyen que celui-ci si je veux tenter de survivre.

Je lève la main et dans un geste sec, sans hésitation je gifle mon compagnon d'infortune. Cela devrai au moins lui faire prendre conscience de la situation. De toute façons, si cela n'est pas le cas je vais avoir un réel problème dans le futur. « Taisez-vous. Vous n'avez rien à dire. Je vais juste vous donner une mission simple. Vous devez mettre hors-combat le chef de la garde pendant que je m'occupe des autres. Non, ne dite rien. La question n'est pas si vous êtes ou non capable de le faire. Vous DEVEZ le faire. » je fais volte-face et dans le même mouvement lance une dague sur le garde se tenant dans mon dos. L'objectif de cette attaque n'est pas de tuer mais d'ouvrir le combat. Les blessures qui suivront ne seront qu'un avantage en plus. Dans un même mouvement les quatre gardes se ruent sur moi. Leurs gestes sont fluides, biens plus que ceux des bandits, et les coups qu'ils me portent sont tous réfléchis. Aucune ne frappe sans s'assurer qu'il ne risque pas de toucher ses camarades cependant, même en prenant cette décision il ne me laisse presque aucune marge de manœuvre. Vu leur jeune age je pensais pouvoir profiter d'erreur néanmoins, je commence déjà regretter ce choix. Tout comme je regrette d'avoir envoyé le garde aller affronter leur chef. Le résultat de son combat à lui ne fait aucun doute. Je soupire, cherchant activement la moindre faille dans leur formation. Réussir à en mettre un hors-combat et la clé de la réussite, cela devrait les désorienté suffisamment longtemps pour retourner le combat en ma faveur.

Mon regard se pose sur la garde que j'ai visé toute à l'heure. Son épaule droite semble saigner et le gêner. Un sourire naît sur mes lèvres. Voici la faille que je cherchais. Il ne me reste plus qu'à l'utiliser. Soudainement je me baisse pour éviter un coup visant ma gorge. Dans le même je remonte, plongeant vers le garde et frappant son épaule du manche de ma dague. Un cris de douleur retentit alors que, continuant mon mouvement je lui tranche la gorge. Au même moment je sens un contact dans mon dos suivis d'une brûlure intense. Me retournant je me m'es en garde contre les trois survivant. Apparemment la perte de l'un des leurs ne les a pas dérangé outre mesure. A mon grand malheur.
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Mer 14 Jan 2015, 16:59

La discussion lissa vite place à l’affrontement, et en matière de combat, ce brigand semblait s’y connaître. Sa technique de combat n’était ni orthodoxe, ni discipliné mais restait néanmoins efficace. Profitant d’un bon jeu de jambes, il alternait pas en avant, frappe rapide puis reculait afin de mieux trouver la faille dans les mouvements de l’Ange. Il maniait ses dagues avec agilité et dextérité, et contrairement aux bandits précédents, jouait également de son corps le mettant tantôt en opposition profitant ainsi de son imposante carrure pour faire basculer Reaven, tantôt glissait sur le côté afin d’essayer d’arriver derrière l’Ange. Ce dernier esquivait tant bien que mal les assauts, bougeant sur le côté lorsque l’opposant tente de percer, reculant lorsque les lames devenaient impossibles à parer et tentant malgré tout de contre attaquer. La fatigue accumulée lors de la nuit commençait à se faire sentir, et même si il savait la nécessité de ce combat, il ‘avait pu les forces pour combattre cet adversaire avec l’intégralité de ses moyens. Aussi, ses coups étaient moins précis, moins rapide que d’ordinaire. Tous ces manqués créaient de la frustration et l’entraînait à se précipiter dans des actions d’ordinaires si simple, communes. Le bandit s’en rendait compte, et plus l’affrontement durait, plus il devenait entreprenant dans ses assauts, prenant des risques qu’il n’aurait jamais pris dans un combat ordinaire, dans un combat où il considérait son adversaire comme son égal. Plus le combat durait, plus son ennemi le sous-estimait. Le sourire narquois qu’il affichait au début s’était métamorphosé en un rire moqueur et strident, rire repris en cœur par ses complices qui continuaient leur sale besogne. Certains avaient pensé à rejoindre l’affrontement, mais le regard noir de leur chef leur avait vite fait comprendre qu’il voulait en finir seul et rapidement. Bien entendu, cela ne les empêchai pas de venir mettre un léger coup de temps à autre pour le déséquilibrer. Le combat dura, et à mesure que la confiance du bandit croissait, il commençait à faire des erreurs. Se marchant dur le pied, il manqua de peu la chute et l’Ange en profita pour placer un coup tranché que le bandit eu du mal à parer. Il fit un autre faux pas dont cette fois, Reaven put pleinement en profiter. Le voleur ne recula pas assez vite devant sa courte lame qui vint le percuter à l’épaule. Surpris, il posa son regard à l’impact et Reaven profita de cette baisse de concentration afin de l’attaquer à nouveau et effectua un bon coup de pied dans le torse de son opposant qui tombant à terre, perdit ses armes. Les autres regardaient d’un air inquiet et stupéfait la scène. Aucun d’entre eux ne s’était attendu à cela, et arrêtant leurs activités, ils le fixèrent du regard. L’Ange n’y fit pas franchement attention, les pions comme eux ne l’intéressaient pas, celui à arrêter se trouvait par terre à quelques pas de lui. S’avançant vers ce dernier, il ôta les dagues de son chemin pour être sûr qu’il ne les rattrape pas et écrasant la main du voleur de son pied, il le regarda droit dans les yeux. « Vous allez gentiment venir avec moi, et m’accompagner jusqu’à votre frère. » Il voulut parler, mais un simple grognement sortit finalement de sa bouche lorsque l’Ange ôta sa jambe. Dans un sursaut d’orgueil, il tenta de frapper Reaven lorsqu’il se releva, mais l’Ange esquiva et frappa le dos du bandit de la poigne de son épée. Ils sortirent devant les yeux médusés des voleurs restant ne sachant que faire. Le bandit avançait et l’Ange le suivait pointant son épée entre les deux hommes. Ils arrivèrent ainsi à la porte du bâtiment, puis en sortirent devant les gardes et Lumi. La situation semblait compliqué, bien sûr, le garde qui les accompagnait paressait être en grande difficulté face au chef de la garde, mais ils étaient tous deux en vie, et c’était le principal. Passant sa lame devant la gorge de son prisonnier, l’Ange menaca les gardes. « Jetez vos armes, si vous tenez à tant soit peu à sa vie. » Les gardes ne semblaient pas être génés et refocalisèrent leur attention vers leur assaillante. Le chef en revanche passa rapidement de la surprise à l’amusement. « Fais attention gamin, ces armes soint pointues et tranchante, tu pourrais te faire mal. » Estimant l’environnement, il prit un vieux bout de bois qui traînait et le balança sur Reaven. « Prend plutôt ceci, ça t’ira mieux. » Il prit soudainement un air sérieux. « Les enfants ne devraient pas jouer aux jeux des adultes, laisse le partir, et je vous tuerais rapidement. » Visiblement, il ne croyait pas un seul instant que l’Ange était capable de passer à l’action, et à vrai dire, Reaven ne le savait pas non plus. Ôter une vie était différent de laisser un ennemi à terre, et il n’en avait jamais fait l’expérience. Il sera un peu plus la lame contre la gorge du bandit laissant couler un léger filet de sang. Le garde rigola. « Les Anges sont incapables de tuer. Moi en revanche… » Il abaissa l’épée qu’il tenait et l’enfonça dans la poitrine du milicien. Surpris, il tomba, les mains sur la plaie, sans autre bruit que le fracas de son poids sur le sol. « Vraiment ? » Voir ce milicien mourir sous ses yeux lui donna le courage de passer à l’acte et d’un geste souple, il trancha la gorge du bandit qui s’écroula à ses pieds. Les Anges peuvent tuer, ils en ont le droit uniquement si cela leur paraît juste. Et nuls doute que pour cet Ange, tuer un voleur ayant commandité de multiples cambriolages, dans le but de protéger Lumi lui paressait être une cause juste.
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Ven 16 Jan 2015, 11:33

Voir un ange tuer quelqu'un. Ce n'est pas un acte fréquent et encore moins quelques chose que je m'attendais à voir venant de sa part. Pourtant, les fait étaient la. Il venait de manière plus ou moins froide d'exécuter ce garde. Et de m'offrir par la même occasion une ouverte suffisante pour reprendre l'avantage dans ce combat. Ouverture que je n'étais pas sûre de pouvoir utiliser aussi bien que ce que j'espérais un petit peu plus tôt. La blessure dans mon dos n'était pas bien grosse cependant, elle était suffisante pour me gêner dans mes mouvements. Et surtout, il suffisait que je force un petit peu trop pour qu'elle ne devienne plus grave. Je le regarde un petit peu, profitant de la soudaine indécision des soldats pour faire un point sur la situation. Et elle est mauvaise. Il semble fatigué, sur le point de s'écrouler à chaque pas ou à chaque mouvement. Et je suis dans le même état que lui. Je n'ai pas la moindre idée de comment nous allons pouvoir nous sortir de cette impasse, pourtant il va bien falloir trouver une solution. Trois garde et leur chef contre un ange et une humaine. Non. Contre un ange, exténué et à bout de force et une humaine dans un état similaire. Nos chances de victoire sont faible. Très faible. Je porte mon regard sur les garde alentours. Même si l'exécution ne semble pas avoir dérangé leur chef, du moins en apparence, ce n'est pas leur cas. Si nous voulons pouvoir rehausser les chances, nous allons devoir jouer sur ça. Ça et les pouvoirs magique de Reaven.

Je fais quelques pas en arrière. Je dois me dépêcher d'envoyer ces gardes au tapis, s'il doit combattre leur chef seul je ne lui donne pas beaucoup de chance de victoire. Il suffit de voir ce qu'il est advenue du garde que j'ai envoyé ce suicider, il n'y a pas vraiment d'autre mot pour qualifier cela. Fermant les yeux et soupirant un instant je me concentre. Je dois finir tout cela vite. Peut-importe ce qu'il peut m'arriver et l'état dans lequel ils sont. Pour mes blessures cela n'est pas grave, même si je n'ai pas réellement envie de lui demander son aide, je sais qu'il sera capable de faire quelque chose pour les amoindrir. Pour l'état des gardes, cela n'est pas important non plus. Des personnes ayant trahis leur ville et ses habitants pour le simple appel de l'argent ne valent pas grand chose. Me baissant d'un coup, je ballai la zone autour de moi d'un mouvement circulaire de la jambe. Je ne touche qu'un des trois garde mais cela suffit pour les surprendre. Me relevant, je m'élance en avant, portant un coup d'estoc à l'aide de ma dague. Se déplaçant avec difficulté sur le côté, il parvient néanmoins à éviter que la blessure ne lui soit fatale. Un rapide coup d’œil sur derrière moi suffit pour savoir que le dernier garde n'a pas encore pris conscience de ce qui a lieu. Dans un deuxième mouvement, j'abaisse mon arme, traçant une ligne rouge sur le torse de mon adversaire. Sans m’arrêter, je lance mon genoux dans ses côtes, qui l’accueille avec un léger craquement. Alors qu'il s'écroule inconscient sur le sol je me retourne essoufflé. La fatigue accumulé de la nuit et des combats me fait chanceler. Je n'ai aucune chance de parvenir à vaincre les deux derniers. Je le sais. Et j'ai encore moins de chance de parvenir à vaincre leur chef. Je jette un coup d’œil à Reaven. Poussant le garde en face de moi, je rejoins mon compagnon quelques mètres plus loin. Bien que cela ne me plaise pas, je vais avoir besoin de son aide. Enfin, plus précisément, il faut qu'il trouve une idée pour nous sortir de la.

Arrivé à côté de lui je le regarde, un sourire sur les lèvres. « Et bien, de toute évidence tu n'est pas aussi pur que tu ne le laisse paraître. » Je rigole. Même dans la situation ou nous sommes, je ne peux m’empêcher de le provoquer. « Quoi qu'il en soit, nous discuterons de tout cela plus tard, nous n'avons pas de temps la. Et c'est pour cette raison que je suis venue te rejoindre. Pense tu avoir un moyen de nous faire sortir de la. » J'ai à peine finis ma phrase que je grimace de douleur. Ma blessure dans le dos n'a pas supporté ma petite course et mes attaques contre les gardes. Lentement, je sens mon sang, s'écouler dans mon dos.
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Sam 17 Jan 2015, 11:17

Il venait de tuer quelqu’un. Il venait d’ôter la vie d’un être humain. Oh, sans doute l’avait-il mérité, mais cela n’enlevait en rien le sang qui dégoulinait de ses mains. Ses pensées s’obscurcissent et sa vue se troubla au fur et à mesure que les questions sur ce qu’il venait de faire s’agglutinaient dans sa tête. Etait-il obligé de le faire ? Avait-il le droit de le faire ? Qu’est ce qu’il allait se passer maintenant ? Ses doutes le rongeaient. Certains disent qu’il ait facile de tuer, qu’il suffit d’appuyer une lame sur la gorge, de frapper sa cible en plein cœur ou tout simplement la pousser du haut d’une falaise. Ce que ces gens semblent oublier de préciser, c’est les conséquences d’un tel geste et les remords qui s’en suivent. Il n’arrivait pas à se sortir de cet état de torpeur, silencieux le regard fixé sur la lame et les perles de sang qui en dégoulinaient. Avalant difficilement sa salive, il leva péniblement les yeux sur l’humaine qui se débattant, tua un garde supplémentaire avant de le rejoindre. La voir se battre ainsi, et tuer sans regret une tierce personne le laissa sans voix quand il comparait avec ce qu’il ressentait lui. Ses paroles, toujours aussi provocante, suffirent pour qu’il finisse de reprendre ses esprits. Il n’avait ni le temps, ni l’envie de continuer à s’apitoyer sur son sort, et comme elle le rappelait, le plus important était de trouver un moyen de se sortir de ce mauvais pas. « Crois-moi, je m’en serais bien passé. » Son ton était plus nerveux qu’à l’accoutumée, il n’arrivait pas à se détacher de la vue de sa victime baignait désormais dans une flaque de sang. Un plan. Il lui fallait un plan, une idée pour s’en sortir. L’effet de surprise et l’assaut de l’humaine étaient et les deux gardes restant ainsi que leur chef étaient de nouveau prêt à en découdre. De leur côté, l’Ange et l’humaine étaient épuisés et blessés, et engager un nouvel affrontement serait comparable à un suicide. Malgré tout, les hommes en face ne semblaient pas enclins à ouvrir une quelconque discussion. Leur chef, sûr de son fait, s’avançait d’un pas tranquille et confiant, essuyant sa lame tâché de sang. Les deux autres avaient pour objectif de leur couper la voie en se positionnant sur leur côté. L’Ange jeta un coup d’œil derrière l’épaule du garde à leur droite. Les bâtiments n’étaient pas très hauts, et il pourrait y accéder malgré sa fatigue. Une fois sur les toits, il serait plus facile de leur échapper. Le problème étant que Lumi, elle, n’avait à priori pas la possibilité de se hisser ou de voler jusqu’en haut. Il soupira, constatant qu’il n’avait pas réellement d’autre choix que la porter. « J’ai une idée, mais elle ne va pas te plaire. » Il avait de toute façon abandonné tout espoir qu’elle l’apprécie et l’accepte en tant que gardien, alors il n’était pas à une bévu près. Levant les yeux au ciel, il ne put empêcher un petit sarcasme la prévenant de ce qui allait se passer. « J’espère que tu n’as pas le vertige… » Il espérait aussi qu’au moment où il passa son bras autours de sa taille, elle n’en profite pas pour placer un coup de dague dans sa poitrine, mais il se cacha bien de lui dire. N’attendant pas réellement de réponses, il la souleva et déployant ses ailes, s’envola péniblement. Intérieurement, il se satisfaisait qu’elle n’était pas très lourde vu qu’il ne pourrait pas voler très longtemps. Il passa à quelques mètres d’un des gardes restant qui tenta de le toucher sans succès. Le chef maugréa de vagues ordres et ses subordonnés et prenant un couteau à sa ceinture, le lança habilement sur l’Ange. Touché au bras, ce dernier poussa un cri de douleur lorsque la lame s’enfonça et manquant de peu de laisser tomber Lumi, il serra davantage de son autre bras. Le visage crispé et affligé par la douleur, la main touché tremblotait, mais il continua son vol traversant une ou deux autres rues et atterrit sur l’un des toits voyant qu’il ne pourrait aller plus loin. La déposant, ce qui pouvait plutôt ressemblé à la laisser tomber sur le sol, il regarda en arrière mais ne vit aucun signe des soldats. Il n’avait pas très envie de partir et les laisser s’en tirer ainsi, mais le fait est qu’il n’avait pas la possibilité de s’en occuper. Il regarda d’un air penaud Lumi, elle aussi n’avait pas été épargnée et ils auront certainement besoins de quelques soins et du repos pour s’en remettre complètement. Grimaçant de douleur, il murmura quelques mots. « Désolé. » Sa main recommença à trembler et il entreprit d’en faire sortir la lame, sans grand succès. « Désolé, de ne pas être plus fort pour te protéger. »
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Sam 17 Jan 2015, 14:48

Je le regarde trembler. De toute évidence il n'était pas près à ôter la vie d'un homme. Je ferme les yeux, me remémorant avec douleur l'état dans lequel j'étais quand j'ai du, moi aussi prendre la vie pour la première fois. Je n'étais alors qu'une enfant pourtant, Il n'avait eu aucun remord à me faire agir. Je le regarde trembler, rivant mes yeux dans les siens. Que je le veille ou non, il est destiné à me protéger. Je suis de mauvaise foie depuis le début de cette aventure car, malgré tout ce que je fais pour le dissuadé de le venir en aide, je me rends compte que je commence à l'apprécier. Néanmoins, il y a une chose que je ne laisserais pas passer. Comblant les quelques mètres me séparant de lui, je me rive en face, ne le quittant pas des yeux. Après une brève attente, ma main fuse à travers l'air et vient laisser une trace brûlante sur sa joue. « Écoute, avoir un ange-gardien est en soit une chose que je ne peux pas cautionner pourtant, je peux faire avec. En revanche, avoir un ange pleurnichard en guise de protecteur est hors de question. » Je m’accroupis, me mettant à sa hauteur. « Tu a été choisi pour me protéger n'est-ce pas ? Alors cela signifie forcement que tu a quelque chose que les autres n'ont pas et qui fait qu'il n'y a que toi qui peut accomplir cette tâche. » Je lui souris. Pour la première fois je lui souris honnêtement et sans me moquer de lui. Posant ma main sur son épaule je continue de lui parler. « Je me doute que tu préférerais sans doute que je ne revienne pas sur ce que tu a fais pourtant, tu n'a pas le choix. Si tu veux réussir à vivre un jour avec, tu n'as pas d'autre solution. » Je me relève, faisant quelques pas et lui tournant le dos. Je vais me positionner au bord de l'immeuble, regardant les rues de la ville s'étendant à mes pieds. En bas, et malgré l'heure avancée certaines personnes continue de faire leur vie comme s'il ne se passait rien, les gardes marchent eux aussi toujours tranquillement. Je serre les dents à leur vue et à l'idée d'avoir laisser échapper leur chef, ou au moins l'un de leur chef avant de continuer à parler.

« La première fois que j'ai du faire couler le sang d'un homme je devais avoir environ douze ans. L'homme qui me gardait avec lui m'avait ordonné d'aller assassiner quelqu'un. » Je ferme les yeux et presque systématiquement les images de cette nuit me reviennent en tête. « Je ne sais pas si tu peux prendre entièrement conscience de ce que cela implique de demander à une enfant d'aller tuer un homme de sang froid. Je ne pense pas. Ce n'est pas contre toi que je dis ça, je pense que si l'on ne l'a pas vécu il est impossible de comprendre. » Je me retourne face à lui, le visage fermé « Tu viens toi aussi de faire couler le sang pour la première foi. Pourtant, toi tu n'a pas douze ans. Tu n'est pas un enfant, tu est capable de prendre conscience de ce que tu a fait. » Je me m'est à marcher, le long du bord du bâtiment. Les yeux toujours fermé. « Tu ne dois pas vivre cela comme une malédiction ou quoi que se soit du même genre. Tu dois te dire que maintenant, quoi qu'il arrive tu ne dois plus mourir. Cet homme est mort par ta faute, il est de ton devoir de vivre et de profiter de la vie pour lui qui ne le peut plus. » De nouveau je me rapproche de lui, me mettant à sa hauteur et le regardant dans les yeux. « Il faut que tu arrive à prendre conscience de cela et à vivre avec. Autrement, tu ne pourras jamais franchir le pas et tu est voué à le regretter toute ta vie. » je soupire un instant, lui laissant le temps de comprendre mes paroles et de les assimiler. « Pour être honnête, je pense que si tu n'est pas capable de faire cela, tu n'est pas digne de pouvoir prétendre être mon ange-gardien. » Des mots dur, je le sais cependant, ils sont probablement juste. Nous les humains ne pouvons prétendre à vivre une vie tranquille et dénué de problème. Nombreux sont les gens à vouloirs notre peaux et il n'est pas rare pour nous de devoir combattre. S'il n'est pas capable de se remettre de la mort d'un homme alors je ne veux pas qu'il soit obligé d'avoir à nouveau besoin de combattre pour moi. Surtout si combattre signifie faire couler le sang. Je le sais maintenant, il n'était pas près à tuer se soir. Et il n'y a que peux de chance qu'il soit prés à le faire demain ou dans les années à venir. Il est trop bon pour cela.
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Sam 17 Jan 2015, 21:13

Dévisageant les traits de l’humaine, Reaven souriait. Pour peut être la première fois depuis leur rencontre, il la comprenait réellement. Pour la première fois, il sentait que, malgré qu’ils soient teintés de moqueries et de provocations à peine voilée, ces propos étaient sincères et tendaient à ce qu’il prenne conscience de la situation à laquelle il devait faire face. Bien sûr qu’il avait compris ses actes, et évidemment qu’il en assumerait les conséquences mais entendre quelqu’un d’autre ne parler lui faisait du bien, extérioriser ce problème l’avait soulagé d’un poids et les propos de Lumi le rassurèrent. Oh, elle était dure et franche, mais l’Ange découvrit aussi qu’elle savait être honnête, une qualité bien trop rare dans ce monde.  Elle avait raison, et il le savait, il ne devait ni se laisser abattre, ni sous-estimer l’ampleur de ses actes. Pour bien des personnes tuer un être vivant est une chose commune, pour elle, cela d’ailleurs paressait être le cas. Elle avait vécu des choses horribles et il devait avouer qu’il avait presque de la chance qu’elle soit à ses côtés lorsqu’il de tuer pour la première fois. Il n’aurait jamais vraiment pensé à cela, mais il était heureux qu’elle soit là, et pendant un instant, il se demanda presque si c’était lui qui devait la protéger ou l’inverse. On lui avait dit qu’un Ange sentait lorsqu’il devait être le gardien d’un humain, et que le lien qui s’en suivait était puissant, qu’il pouvait changer la manière de voir le monde, la manière de vivre et de ressentir un évènement. Reaven n’y avait pas vraiment cru, mais ce qui l’expérimentait aujourd’hui tendait à lui prouver la véracité de ces propos. « Vivre pour ceux qui ne sont plus par notre faute, hein ? » Ces mots avaient un goût étrange. « Je ne peux bien sûr pas savoir ce que tu as ressenti lors de ton premier assassinat. » Il marqua une pause, cherchant à la fois ses mots et la manière de les employer. « Bien sûr que je ne sais pas ce que ressens une innocente gamine de douze ans à qui l’on ordonne d’ôter la vie à une personne dont on ne sait probablement rien, mais ne crois pas non plus savoir ce que je ressens. » La douleur à son bras le tiraillait, mais il n’en fit pas attention. « J’ai peur, peur des conséquences et de la sentence, peur de ce que je suis capable de faire. » Il marque une nouvelle pause, il ne voulait pas parler de ce qu’il ressentait, mais à vrai dire, elle était peut-être la personne idéale pour cela. Oh, elle se moquerait, sans doute, mais il n’empêche que même s’il n’en avait pas envie, il avait besoin d’exprimer ses doutes et appréhensions. Besoin à la fois d’être écouté et remué. Ecouté, pour être compris et remué pour que plus jamais il ne revive cet état de stupéfaction après un tel geste. Il n’aimait pas tuer, il n’était pas fait pour cela et sans doute il ne le serait jamais, mais il devrait le faire. Pour protéger ce qu’il aime, et pour anéantir ceux qui mettent en péril ce pour quoi il se bat. « J’ai peur, mais je tiens à te dire ceci. Si nous étions de nouveau dans la même situation, je n’hésiterais pas et je recommencerais. Tu me prends sans doute pour un faible, pathétique et bon petit Ange, et c‘est surement vrai. Mais je suis ni un lâche, ni un couard. Si je dois tuer, alors je le ferais. Pour te protéger, toi, tes semblables ou les miens. Pas par plaisir, non, ni par envie d’ailleurs, mais simplement par devoir. » Son ton était plus froid, mais aussi plus calme qu’à l’accoutumée. Il la regardait dans les yeux ignorant désormais totalement la douleur qui le rongeait. « Si pour être ton gardien, je dois passer par ça, et vivre avec alors je le ferais. » Comme pour prouver la résolution qu’il venait de prendre à son égard, il entreprit de retirer le bout de lame coincé dans son bras. Grimaçant de douleur lorsqu’il la bougeait, il n’émit cependant aucun son lorsqu’elle sortit complètement. Fermant les yeux à mesure que son bras brûlait et que la plaie désormais ouverte commençait à laisser couler son sang. Il se remémorait a scène, lui tenant une lame et le sort de ce bandit entre les mains et d’un simple geste mit fin à sa vie. Il n’oublierait pas ces images, il ne devait pas les oublier. Pour son bien et pour le bien de ceux qui l’entourent, il ne devait pas oublier cet instant. Son corps avait cessé de trembler, et il avait repris le contrôle de ses membres. « Merci, ça m’a fait du bien de t’en parler » Il avait dit ces mots en détournant le regard, et une grimace au coin de la bouche. Il n’aimait pas spécialement la remercier vu ce qu’elle s’amusait à lui dire, mais sans elle, la situation aurait été bien différente.
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Lun 19 Jan 2015, 01:46

Mon sourire n'a pas quitté mon visage alors que je l'écoute parler. Je peux aisément deviner ce à quoi il pense en ce moment même, et la foule de question se bousculant dans sa tête, et c'est d'ailleurs pour réussir à mettre un terme à cette dernière que je lui ai tenue ces propos. Le jour ou j'ai moi-même du tuer pour la première fois, je n'avais personne pour me dire ce que je devais faire, comment je devais agir et surtout comment oublier. C'est pour cette raison d'ailleurs que j'ai choisi de ne pas oublier mais au contraire, de vivre avec et d'assumer pleinement les conséquences de cet acte. Je ne lui ai pas dit, et je ne sais pas s'il en a pris conscience cependant, la mort de cet homme, aussi pourri soit-il, à très bien pu engendrer un orphelin. J'hésite à lui dire avant de finalement changer d'avis. Il n'est pas encore près pour prendre conscience de toute l'ampleur que peut avoir son acte. Toujours silencieuse je le laisse finir son monologue. Je ne sais pas s'il les devines grâce à son intelligence ou de par son statut d'ange gardien pourtant, il connais précisément mes pensées. Mon sourire s'élargit à cette pensée. Je n'ai pas besoin de me poser la question, je connais très bien la raison. D'une manière ou d'une autre nous sommes liée. Comme les Orines se lie à un maître afin de vivre, il existe entre nous quelque chose que rien ne pourra rompre. Ce n'est que maintenant que je prends le temps d'en parler, le temps de le vivre que je me rend compte de la puissance de ce lien. Alors qu'un petit peu plus tôt, j'affirmais haut et fort que mon passage en temps que sorcière briserai ce lien, je ne peux plus en être aussi sûre maintenant. Mais, cela n'est peut-être pas plus mal. Ce n'est peut-être pas moi qui ai besoin d'être protégée mais lui. Lui qui semble avoir été épargné de la violence de ce monde depuis la hauteur de sa citadelle blanche immaculé.

Je me relève, le regardant distraitement retirer la lame planté dans son bras, avant de retourne sur le bord du bâtiment. Arrivé au bord, je m'assoie, laissant mes jambes prendre dans le vide. Ma blessure me fais bien plus mal que ce que j'avais imaginé. Pourtant, ce n'est pas sur elle que mes pensées sont centrées. Non, ce à quoi je pense est bien plus simple. Je pense aux gardes que nous avons du fuir. Cela avait beau être la seule solution nous permettant de survivre, je pense aux conséquence que cela va avoir. L'homme que nous avons affronté est l'un des chef de la garde. Il ne sera pas difficile pour lui de nous faire passer pour des voleurs et comme les ennemis à abattre au près des habitants. En soit, cela ne devrai pas me déranger, je ne viens ici qu'en de très rares occasions mais, c'est à lui que je pense. Mes erreurs sont mes problèmes. Je peux supporter de me voir privée de l’accès à une ville mais je ne veux pas que cela ait un impact sur sa vie à lui. Grimaçant légèrement en réponse à un élancement du à ma blessure je ferme les yeux, cherchant un moyen de l'oublier, ou au moins de limiter la douleur. Je reste ainsi immobile pendant de longue minutes, ne pensant à rien et à tout en même temps. Finalement je me relève, retournant vers lui. Je le regarde dans les yeux hésitante quand à ce que je vais lui demander. Je n'ai pas envie de parler de nouveau de cette nuit. Tout ce que nous avons fait c'est soldé par un échec. Le seul garde n'étant pas corrompus est mort et le butin des bandits leur est sûrement revenue. Je soupire, désespérée. Alors que je lui avais demandé de mettre un terme à cette série de vol nous avons tout au plus pus la retenir durant quelques temps.

Je continue d'arpenter le toit, me maudissant et maudissant les événements de la soirée. Dans mon dos, le sang coule toujours et ne semble pas près de s’arrêter de couler. De nouveau je lui jette un petit regard en coin. La meilleurs des solutions serait de lui demander de me venir en aide mais je refuse d'être dépendante de lui. Et nous allons avoir besoin de lui pour descendre d'ici, il serait donc  mieux pour tous les deux qu'il soit en pleine possession de ses moyens. Les mots qu'il ma dit me revienne en tête. Pour la première fois depuis notre rencontre, nous sommes sincère l'un envers l'autre et agissant avec pour objectif de l'aider. « Ce n'est rien, je suis la pour ça. » comme il l'a fait un peu plus tôt je détourne les yeux en prononçant ces mots. Puis après un bref instant je reprend la parole. « Par contre, je vais te poser une question et je voudrais que tu prenne du temps pour réfléchir avant de me répondre. De nous deux, pense tu vraiment que c'est moi qui ai besoin d'être protégée ? »
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Ven 23 Jan 2015, 14:48

Ce n’était pas une question simple, et l’Ange la fixa quelques instants la regardant dans les yeux. Soucieux, pensif, il restait immobile. Entre eux, il était évident qu’elle était la plus débrouillarde, née pour survivre plus que pour vivre elle semblait avoir acquise des habilités faisant d’elle quelqu’un d’autonome capable de se débrouiller seule. Lui, en revanche, n’était sorti des murs de la citadelle blanche que très récemment et sa maîtrise de son environnement était très proche du néant. Naïf, et trop gentil étaient les deux termes se rapprochant le mieux de sa personnalité avant cette rencontre. Incapable de faire quoi que ce soit d’important seul, et à vrai dire, il avait déjà bien assez de mal à se défendre seul, alors défendre quelqu’un d’autre, cela relevait plus du défi, ou du suicide que du bon sens. Elle, elle n’était pas faîtes pour être protégé, elle ne paressait pas être le genre de personne à vouloir dépendre de quoi que ce soit mis à part elle-même. Malgré tout, elle restait humaine et cela posait deux problèmes. « Si nous étions tous les deux de la même espèce, il ne fait aucun doutes que de nous deux, je serais celui qui nécessiterais une protection. Tu es plus forte, sans doute plus rusée et intelligente, et tes connaissances dépassent de loin les miennes. Sans compter ton habitude à combattre et à…tuer. » Il avait soufflé ce dernier mot, même si il commençait peu à peu à se faire à cette idée, il préférait tout de même éviter toutes allusions aux meurtres pour un certain temps. Dissimulant vainement son angoisse, il reprit. « Mais ce n’est pas le cas, je suis un Ange, tu es humaine. Et cela crée une grosse différence. Tu as plus d’ennemis que moi, tant votre peuple est haïe de bien du monde. Tu n’y es pour rien, comme la majorité d’entre vous, mais le fait est que beaucoup de personnes aimeraient vous voir morts. » Il remarqua que son ton était plus froid, plus tranchant que d’ordinaire et cela le surprit suffisamment pour qu’il fasse une autre pause dans son récit. Ces évènements l’avait affecté plus qu’il ne l’aurait cru, plus qu’ils n’auraient dû l’affecter. « Je suis physiquement plus faible, et mentalement moins expérimenté que toi, mais je suis aussi doué de magie. Grace à elle, je peux me défendre, et mes ailes me permettent aussi de m’enfuir si le combat s’envenime. De nous deux, tu es certainement la plus forte. Mais de nous deux, tu es celle qui coure aussi le plus de risques. Tu es sans doute celle qui doit être protégée, mais la question est plus : est-ce que je pourrais le faire lorsque tu auras besoin de cette protection ? » Il soupira, baissant légèrement son regard vers le bas. Sa fatigue reprenait le dessus et l’énergie prodiguée par l’effervescence du combat s’évaporait peu à peu. Ses muscles lui faisaient mal, et la fatigue mentale rattrapait la fatigue physique. « Et pour être honnête, je suis incapable de te dire si j’en serais capable » Les évènements de la journée le firent penser que non, il n’en était pas capable, mais il savait aussi qu’il ne resterait pas sur cet échec et qu’il s’améliorerait pour être digne de l’honneur qu’était d’être Ange gardien. Il savait aussi qu'elle apprécierait pas qu'il montre un quelconque signe de faiblesse, surtout en cet instant, aussi, rien dans son visage ne trahissait son appréhension. La regardant souffrir de ses blessures, il décida de s’avancer vers elle. Comme à son habitude, elle n’avait pas bronché, ni demandé son aide. Il n’hésita pas longtemps avant d’user une nouvelle fois de ses talents de soigneur.  « Laisse-moi regarder ta blessure. » Il avait repris son ton calme, chaleureux, et il lui souriait. Un sourire un peu forcé, certes au vu de la situation, mais un sourire amical quand même. Il posa ses mains sur la blessure laissant sa magie s’infiltrer en elle, s’insinuer dans chaque entaille, chaque plaie tracé par des lames des gardes. Il n’avait plus la force de la soigner complètement, tout juste pouvait-il espérer atténuer sa douleur, mais la magie des Anges était de celles pouvant renforcer la foi et la force d’un être lui permettant de supporter le poids de leurs efforts. Il s’arrêta bien vite, préférant conserver le peu de force qui lui restait pour descendre. Il ne pensait plus aux gardes, ni aux conséquences que la survie de leur chef engendrerait, non, il ne pensait plus qu’à rentrer et se reposer. De toutes les journées qu’il avait passé hors de la citadelle blanche, celle-là resterait comme la plus mémorable et probablement comme la plus remplie.
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Sam 31 Jan 2015, 11:27

Fermant les yeux je le laisse soigner mes blessures. Je n'ai plus la force de lui dire quoi que se soit de toute façon. Rouvrant les yeux je regarde le ciel. Ces hommes sont censé êtres les gardiens de la paix et de la sécurité. Et au lieu de ça il la trahisse pour quelques misérable pièce d'or. Leur attitude me dégoûte pourtant, nous ne pouvons rien faire, je le sais bien. Notre mésaventure de ce soir nous l'a bien prouvé. Face à cela, je ne peux que comprendre pourquoi certaines personnes décide de sauter le pas et de mettre fin à leurs jours. Longtemps je me suis demandée ce qui peut bien pousser un être humain à mettre un terme de manière volontaire à sa vie. Aujourd'hui que j'ai une réponse, ou au moins un bout de chemin conduisant à celle-ci je suis effrayée. Cette révélation est comme un coup de poing en plein de ventre. Je n'ai pas eu une vie facile, je le sais et d'une certaine manière je m'en vante, crachant aux visages des gens me pensant faible ces arguments et ces événements que j'ai du surmonter pour arriver ici. Pourtant, malgré tout cela je n'ai à aucun moment envisagé cette issue. Soupirant je me retourne vers lui, posant sur lui un regard chargé de tendresse. Ce n'est pas le moment ou l'endroit pour penser à ce genre de chose. Nous sommes en vie et elle nous tend les bras. C'est tout ce qui compte. Je repense à ce qu'il ma dit juste avant. Je connaissais déjà ses arguments et quoi qu'il en dise, à l'heure actuelle aucun de nous deux n'est en mesure de défendre l'autre. Mon expérience, misérable sur certains points et à peine plus que correct sur d'autre, ne me permet pas de l'aider sans lui faire risquer sa vie. Et dans son cas il n'est pas assez fort pour me venir en aide contre un ennemie possèdent un minimum de technique et de force. Je l'ai bien vu toute à l'heure. Néanmoins, il fait l'effort d'essayer et cela compense largement sa faiblesse. Un petit sourire narquois vient prendre place sur mes lèvres. Peut-être un jour sera-il à la hauteur. Quoi qu'il en soit, j'attends cela avec impatience, et ce jour la, j'envisagerais alors de lui faire confiance et de compter sur lui.

Je me recule légèrement, prenant rapidement le temps de bouger afin de voir l'état de mes blessures suite à ses soins. Je ressens toujours une certaine douleur dans le dos en revanche, toutes les autres ont disparu, me laissant presque libre de mes mouvements. La seule chose me retenant réellement est la même que lui. La fatigue. La fatigue des combats successif et d'avoir du vivre ça. Et tout cela n'est sûrement pas terminé. À mon grand malheur. Je fais quelques pas, profitant de la fraîcheur de la nuit sur mon visage avant de me tourner une dernière fois vers lui. « Tu a peut-être déjà pris conscience des conséquences de ce que nous avons fait cette nuit mais, je vais quand même prendre quelques minutes pour faire le point avant que nous descendions. Et sa te laisseras le temps de récupérer un petit peu comme ça. » Il est aux porte de l'épuisement, ça se voit. Et la descente de ce toit ne va probablement pas l'aider à être dans une forme olympique. « L'homme que nos avons du fuir est le chef de la garde. Et c'est cela le problème. Il ne lui sera d'aucune difficulté de faire croire aux gens que nous sommes les voleurs et que les hommes que nous avons tué étaient de brave citoyens. » je crache à moitié les derniers mots. Le simple fait que quelqu'un puisse envisager de parler de ces hommes de cette manière m'énerve. Et nous ne pouvons malheureusement rien faire. « Nous n'avons pas beaucoup de solution pour nous sortir de cette impasse, je le crains. LA plus simple serait de tuer cet homme avant la fin de la nuit afin qu'il ne soit pas en mesure de faire quoi que se soit, mais ni toi ni moi ne somme en état d'y parvenir. » Une nouvelle pause pendant laquelle je fais les cents pas. La deuxième solution que nous avons est la seule à être viable. Et elle ne me plaît pas. Pourtant, je ne veux pas le mettre lui en danger de manière inutile. « la deuxième solution, est probablement celle que nous allons faire. Nous allons passer le reste de la nuit dans une auberge et demain matin nous quittons ce lieux. » Je m’arrête pour le regarder dans les yeux. Faire cela est comme concéder la victoire à notre ennemis et je n'ai clairement pas envie que se soit le cas. Mais nous ne pouvons pas faire autrement. Que je me mette en danger de manière inutile et futile est une chose. Mais il est hors de questions que je mette en danger les gens m'accompagnant.

Je fais quelques pas, allant une nouvelle fois au bord du bâtiment avant de me retourner et de le regarder. « Alors, qu'elle solution choisi tu ? Pour une fois, tu va être celui à décider de ce que nous allons faire. »
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Mar 17 Fév 2015, 15:00

Reaven la considéra un temps. Elle lui proposait d’en finir avec le garde de la manière la plus brutale possible : le tuer. Elle semblait lui offrir deux choix bien distincts, mais malgré tout, elle savait laquelle il choisirait. Il n’avait pas envie de réitérer et de tuer deux fois dans la même soirée. Il aurait déjà bien assez de mal à l’accepter avec un cas sur sa conscience, mieux valait ne pas en rajouter. Elle avait néanmoins raison sur deux points : il ne faudrait que peu d’efforts pour que le chef de la garde ne transforme les faits et les fassent passer pour les méchants de l’histoire, et cet homme ayant juré de protéger et de servir le peuple profitant de sa position pour voler et tuer méritait une sentence. Malheureusement, ils n’avaient nulles autres preuves que leur parole, et face à celle d’un important membre de la garde, cela ne suffirait pas. Se battre ne paressait pas non plus être une option. Baissant son regard vers les rues en contre bas, il ferma les yeux, fatigué. « Il n’y a pas vraiment de choix, on est incapable de le battre dans cet état. » Cette pensée ne lui plaisait pas, et le dépit se voyait sur son visage. Il aurait aimé rendre justice aux personnes ayant été cambriolés, mais il allait sans doute s’avérer que le commanditaire de ses actes allait se retrouver impuni. Comment un homme aussi corrompus avait-il pu arriver aussi haut dans la hiérarchie, comment la ville n’avait-elle put ne rien voir de sa trahison envers ses responsabilité ? Le calme de la nuit semblait avoir repris le dessus sur l’agitation qu’ils avaient causée, et là où le fracas des armes avait un temps retentit, désormais le silence régnait. Un léger brin de vent souffla, soulevant ses cheveux et ses vêtements. Plaçant sa main pour les maintenir à leur place, il ressentit de nouveau une vive douleur à la main. La regardant rapidement, il grimaça. Il était blessé, et ces blessures n’étaient probablement pas prêtes d’être guéries. Il se redressa face à elle. « Le plus sûr est de partir, je n’ai pas envie de le laisser s’en tirer, ni d’être accusé pour des crimes que je n’ai pas commis, mais se rendre dans ses quartiers ne serait ni plus ni moins qu’un suicide. » Il ne s’y connaissait pas en suicide, n’y avait jamais songé. Pourquoi faire ? Il n’avait aucune raisons de s’ôter la vie. « On trouvera une auberge, et nous y séjournerons cette nuit. » Il allait continuer, lui proposer de partir dans la matinée du lendemain, mais jugea préférable de ne pas en dire plus. Elle l’avait supportée suffisamment longtemps, et même si leur relation semblait un peu plus cordiale qu’à leur rencontre, il était sans doute judicieux de ne pas en abuser et de lui laisser du temps pour s’accommoder à cette nouvelle situation. Il lui tendit une main, souriant timidement. « On y va ? » Il la porta, puis sauta du toit. Au moyen de ses ailes, il amortit sans mal la chute, mais cela n’arrangea en rien ses blessures. Jetant un regard mauvais à sa main, comme si elle était fautive de ses maux, il grimaça une nouvelle fois avant de reprendre le chemin. Il ne parla pas, préférant garder sa concentration sur sa recherche d’auberge, ou pire, sur une possible arrivée de gardes. Après quelques minutes de marche, qui à vrai dire, lui parurent plusieurs heures au vu de sa fatigue et de son état, ils mirent enfin les pieds dans une auberge. Rien de très classieux, loin de là, mais bien suffisant pour dormir en attendant le lever du soleil. « Bonsoir, que puis-je faire pour vous ? » Sur un large sourire, une jeune femme s’était délicatement approché sans que l’Ange ne l’ai vu. « Nous cherchons de quoi passer la nuit. » Il jeta un coup d’œil vers l’escalier. « Vous reste-t-il des chambres pour la nuit ? » Hochant la tête, la jeune femme acquiesça. « Oui, bien sûr. » D’un geste elle les invita à la suivre. Malgré son ton joyeux et son sourire, elle semblait troublée par l’heure à laquelle ils arrivaient, et nuls doutes que les blessures parfois apparentes n’arrangeaient rien. Cachant sa main blessée, il la suivit. Ils s’arrêtèrent devant une porte. « Vous faut-il une chambre ou deux ? » Mi- amusé, mi perplexe, Reaven se tourna vers Lumi. « Deux chambres si possible, je pense que cela vaut mieux. » Sans broncher, elle leur indiqua les deux chambres et descendit. « Je descends payer nos chambres, choisis celle qui te convient le mieux. » Il commença à descendre les marches. « Dors bien. » Enjambant les premières marches, il se posa une question simple : la reverrait-il demain ? 

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Sam 21 Fév 2015, 22:51

Disparaître. Disparaître en le laissant la, seul. Me tournant dans mon lit, je ne peux m’empêcher de me poser cette question. Je pourrais le laisser, l'abandonner simplement, et ne plus donner signe de vie. Mais pourquoi faire ? Il est mon ange gardien, sans rien faire, il sait ou je me trouve et si j'ai un problème quelconque. Fuir ne serviras à rien. Et pourtant, pourtant cela me ferais tellement de bien. Le laisser seul, m'enfuir en courant, ne plus jamais avoir quoi que se soit à faire avec cet ange qui, contre sa volonté, sans même en avoir la moindre idée, me fait tellement penser à mes parents. Repoussant les draps de soie, je m'assoie sur le rebord du lit. Tout aurais pu être tellement différent s'il était venue avant. Un sourire triste vint fleurir sur mes lèvres à cette pensée. Il n'aurait pu venir plus tôt. Je ne veux même pas imaginer ce qui aurait pu avoir lieu s'il était venu me chercher durant les dix années passé avec Lui. Je me lève péniblement, grimaçant à cause de mes blessures. Il les a soignées néanmoins, la douleur est encore présente. Et ce n'est pas en m'enfuyant en pleine nuit que cela va s'arranger. Pourtant, c'est ce que je vais faire. Que faire d'autre. Rester avec lui ne servir à rien et ne serviras qu'à lui faire plus de mal. Je lui ai déjà dit ce que j'ai à dire, il n'appartient qu'à lui maintenant de prendre tout cela en considération. Quand il sera près, quand il penseras avoir fait ce qu'il a à faire alors ce jour la il pourra revenir vers moi. Pas avant. Je ne l'accepterais pas avant. Je ne suis moi-même pas capable de me protéger seule. Alors si l'un de nous deux doit succomber pour tenter de protéger l'autre, je ne le supporterais pas.

Ouvrant la fenêtre, je m'appuie sur cette dernière, profitant du souffle de la nuit sur mon visage. Sans que je ne fasse quoi que se soit, après une poignée de seconde, Sheva vint se poser à mes côtés. Je reste ainsi durant de longue minutes, à regarder le ciel nocturne, et les rares vas et vient dans les rues de la ville. Au terme de cette attente, je m'écarte de la fenêtre, me dirigeant vers mes vêtements et les enfilant. Quelques secondes plus tard, je suis sortie de ma chambre et me tiens devant la sienne. Posant la main sur la poignée, j'hésite à pousser cette porte. Pourquoi faire cela ? Pour le voir une dernière fois avant de partir ? Pour m'assurer que malgré ses blessures, il se porte bien et arrive à profiter de la nuit ? Je ne le sais pas pourtant, l'envie de franchir le pas de cette porte  est forte. Me suis-je donc déjà tant attachée à lui durant cette aventure ? Je ne le sais pas, mais c'est bien possible. Après tout, il est mon ange gardien, nos destins sont lié, ce n'est pas quelque chose que je peux renier aussi facilement. Poussant doucement la porte, je me glisse à l'intérieur de la chambre, marchant doucement jusqu'à son lit. Mes yeux se pose sur son lit et bien qu'il dorme immobile, sans bouger je peux voir sur son visage que son sommeil est agité. Je reste quelques secondes à ses côté, à le regarder dormir. Finalement, je me faufile de nouveau jusqu'à la porte. « Bonne nuit petit ange. Nous nous reverrons bientôt, j'en suis certaine. » Des mots à peines soufflé mais qui me semble raisonner dans la pièce durant une éternité.

Sortant du bâtiment, je marche sur le port. Au loin, le jour commence à peine à poindre et les premiers marins sont déjà présent en train de s'affairer pour préparer les embarcations. Je regarde la mer face à moi. J'ai envie de revoir pendant quelques temps Utopia et le désert. Le calme de la cité ne pourras pas me faire de mal après toutes les aventures que j'ai eu ici. Soupirant, je fermes les yeux un instant avant de les ré-ouvrir posant un regard serein sur les navires. Il ne me reste plus qu-à trouver un volontaire pour m'emmener à destination. Cependant, je reste calme. Trouver n'a jamais été un soucis. Et après cette nuit, ce ne sont pas quelques marins qui vont m’effrayer.
hrp:
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au voleur {pv Reaven}(terminé)

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