Le Deal du moment : -20%
Pack Gigabyte Ecran PC Gamer 27″ LED M27Q ...
Voir le deal
749 €

Partagez
 

 Le voleur de foudre (Pv Vanille)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité

avatar
Dim 06 Oct 2013, 05:40

De longs cheveux d'un roux flamboyants dansent tranquillement au gré du vent, chatouillant légèrement un visage de porcelaine au passage. La princesse féerique tourne parfois la tête par si et par là, regardant les nombreux feuillages. Malgré que la nature soit présente et qu'elle se sente bien physiquement, un grand quelque chose au niveau psychologique vient la perturber. La jeune femme ne sait pas exactement comme réagir face à ce piège que le génie lui a tendu il y a de cela quelques semaines à peine. Cybélia n'a pu s'adapter correctement à sa nouvelle vie. D'ailleurs, la jeune femme n'a même pas été voir sa mère pour le lui dire. Elle lui a simplement envoyée des lettres pour éviter qu'elle n'ai à s'inquiéter. Dans sa nouvelle vie, la fée a bien vu que l'intelligence qui vient avec l'âge est différente. La force de la pensée et fortement différente de celle qui lui servait lorsqu'elle avait 5 ans. Le vent caresse toujours sa peau de couleur crème alors que ses yeux de couleurs mélangées se détachent tranquillement du paysage. Son esprit préoccupé prend la majeure partie de la place. Cybélia se met finalement debout et descend tranquillement quelques marches. Elle a décidé de dormir dans une petite auberge la nuit et maintenant c'était le matin. La fée devait quitter l'endroit afin de pouvoir continuer son chemin. La rouquine descend d'un pas lent l'un après l'autre les quelques marches, laissant son bassin se déhancher naturellement.

D'un pas lent, la jeune femme se dirige vers un sentier qu'elle ne connait pas. Elle emprunte donc un chemin long dont celui-ci lui est totalement inconnu. La fille se la souveraine des fées regarde maintenant à sa gauche. Elle bifurque lentement dans cette direction. Ses mains touche légèrement l'écorce d'un arbre et une magnifique fleur d'un rouge éclatant apparaît. Affichant un sourire, elle la regarde avant de la broyer avec rudesse et violence. Cybélia regarde calmement les pétales entre ses mains. Son esprit ne semble pas afficher le moindre remord face à cet acte de pure violence gratuite envers la nature. Elle qui est une fée, la jolie rouquine aurait du la laisser pousser et même en faire pousser d'autre mais malheureusement elle ne l'a pas fait. D'un geste gracieux, la fée repousse ses longs cheveux rouges derrière ses épaules fragiles. Lentement, elle bifurque entre plusieurs arbres, ne trouvant pas un chemin précis. La fée s'accroche à un écorce d'un arbre, se laissant soudainement aller, glissant légèrement contre le sol avant de se retrouver de l'autre côté de l'arbre.

Cybélia s'engage soudainement dans un endroit exotique qu'elle ne connaît pas du tout. L'endroit est tout simplement magnifique. Un paysage d'un verdure étonnante. Elle sait que sa mère possède le don de pouvoir étendre le printemps sur toutes les parties de ces terres si tel était son plus grand désir. Tout de même, Myrialuna n'est pas une femme qui pense ainsi. La reine des fées sait ce qui est bon pour son peuple et elle fait plusieurs démarches afin de pouvoir l'aider. Cybélia l'aime, ce n'est pas cela qui changera. Toutefois, la fée aux magnifiques ailes d'un rouge ardent, n'aime pas beaucoup s'approcher des autres fées. Elle préfère s'en tenir plus à l'écart. Elle se sent différente, même si elle est la fille de la reine. Quelque chose ne la relie pas à elles maintenant. Mais la belle rouquine ne sait pas ce dont il s'agit. Soudain, elle débouche sur la fin d'une magnifique forêt exotique et elle arrive dans un endroit qu'elle ne connaît pas. Plus loin, il y a un village. La fée s'en approche donc, ses yeux principalement bleus surveillent les alentours. Ses ailes ne sont plus dans son dos, surveillant que personne n'ai remarqué de quelle race elle était issue. Un peu perdue, Cybélia regarde souvent autour d'elle afin de voir si quelqu'un la suit. Cependant, la jeune femme se sent perdue. Elle s'arrête proche d'une fontaine et reste plantée là. Son esprit recommence à vagabonder. Elle ne connaît pas Aeden ni même les habitants. Elle entend quelques voix à propos de cristaux, de magie de foudre et de tout le reste. La jeune femme ne comprend pas vraiment mais tout cela l'intrigue, au fond.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mar 08 Oct 2013, 16:54

Assise sur une branche haut perchée dans un majestueux arbre plus que centenaire, Vanille contemplait les environs sans rien dire, laissant ses longues jambes blanches se balancer dans le vide. Elle portait une légère robe en soie d'un bleu acidulé, dont le laçage soulignait avec élégance ses formes. Elle était calme, et presque immobile. C'était rare. Gabriel ne pouvait rater pareille occasion. Il se tenait debout, accoudé au tronc, à quelques pas de la demoiselle, et la contemplait, muet. La désirer, était-ce un péché ? Auquel cas, il n'aurait pas été le premier à se damner pour elle. Elle était ensorcelante. Il la voulait, et peinait à partager la belle. Seulement, il se devait de faire quelques sacrifices s'il aspirait à la posséder encore, le temps de quelques instants. Vanille était une femme si sulfureuse. Un véritable poison pourtant délicieux. Provocante sans être vulgaire, elle était la femme parfaite dans son esprit, presque faîte pour lui appartenir. Mais elle ne s'intéressait que très peu à lui. Pourtant, Gabriel était bel homme, et bien plus encore. Son apparence était celle de la trentaine. D'un charme fou, grand, brun, avec de grands yeux clairs, il faisait fondre bien des cœurs d'un seul sourire. Mais ce n'était pas assez pour captiver la séduisante Vanille. Cela ne l'empêchait pas de la suivre où qu'elle aille. « Qui est-ce ?» finit-il par demander d'une voix grave et basse. Vanille tourna très légèrement la tête pour observer brièvement le jeune homme. Les longues boucles cuivrées de sa chevelure flamboyante glissèrent, suivant la ligne de ses épaules nues, pour finir par rebondir doucement le long de son dos cambré. « Juste une gamine.» Et elle détourna le regard pour se reconcentrer sur la fillette. Un léger sourire ornait toutefois ses lèvres roses. « Et donc ? Je suppose que tu as une petite idée derrière la tête.» Elle ne répondit pas. « Tu n'étais pas obligé de me suivre, si tu n'es pas prêt à jouer selon mes règles.» finit-elle par lâcher assez sèchement d'une voix néanmoins claire et douce. « Je suivrais tes règles, princesse. Comme toujours.» Elle rit. « Je trouve que tu as de plus en plus tendance à ajouter ton propre règlement.» - « Et cela te déplaît ?» - « Si tu espères que notre contrat se poursuive, et s'achève en beauté, tu ferais bien de faire attention.»

Elle ne put s'empêcher de rire à nouveau face à la moue dépitée de son amant, ainsi que face au comportement ridicule de la fée qu'elle observait. « Oh la la. Regarde moi cette rebelle. Quelle violence gratuite, quelle hargne et quelle haine.» Elle était clairement moqueuse. Fée ou pas, comment pouvait-on penser commettre un acte de malveillance en écrasant une fleur ? Que les Aetheri pardonnent à cette âme en peine cet horrible meurtre. Ajouté à cela le génocide des fourmis à chacun de ces pas. C'était risible, pathétique, et terriblement stupide. L'idiotie de la jeunesse. Si elle désirait embraser la voie du Mal, elle ne suivait absolument pas le bon chemin. Mais Vanille, dans son infini miséricorde, était prête à l'aider. « Tu surveillais donc cette fille.» Il pensait avoir compris. « Pas du tout.» Cette fois, il était vraiment perplexe et interrogea du regard la jeune femme. « Je connaissais l'existence de cette gamine. Elle est la fille de quelqu'un dont j'ai déjà croisé la route, et qui sans le savoir, possède de moi un souvenir assez marquant. Voilà tout. Je ne m'attendais pas à la voir. Elle n'est certainement pas assez intéressante pour que je la suive ou l'épie. Nous sommes tombés sur elle. Autant profiter de cette drôle de situation pour ajouter un peu de piquant dans nos vie. » Elle gratifia Gabriel d'un sourire enjôleur avant de se laisser tomber sans crier gare, pour retrouver la terre ferme.

Il y avait du monde. Au loin, parmi la foule et près de la fontaine, se tenait la petite fée. Brebis égaré dans un monde inconnu, elle avait le regard perdu. Vanille leva les yeux au ciel. « Tiens, j'ai une idée. Notre alibi.» souffla avec une once de volupté dans la voix Gabriel, dont le souffle chatouillait l'oreille de la belle. Il frôla délicatement ses hanches, avant de la plaquer contre un mur. Il l'encadrait de ses bras musclés, comme pour l'empêcher de fuir et la garder sous son emprise. Il souriait. Vanille soupira. Et il se pencha près d'elle pour déposer un léger baiser sur ses lèvres. Et ils finirent par s'embrasser avec une certaine fougue, les mains envieuses de plus. Qui pouvait douter de leur intention ? Les deux amants ressemblaient plus à des amoureux transis venus profiter du cadre enchanteur qu'aux dangereux criminels qu'ils étaient réellement. C'était si amusant de voir les jeunes filles rougir face à cette sensuelle étreinte, de voir des visages presque choqués, et des expressions cupides et avides. Vanille finit par mettre fin à la scène, après quelques longues minutes, sans pour autant se dégager des bras de son ami. « Profiteur.» murmura-t-elle. Et Gabriel fit glisser sa main dans celle de Vanille pour l'entraîner vers la fontaine. Ils s'assirent à son rebord et discutaient de sujets légers, en riant, tandis que de drôles de rumeurs circulaient. On parlait des voleurs de foudre.


    HRP | Désolée, inspiration 0 pour ce début ^^"
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Dim 13 Oct 2013, 01:32

Cybélia a bien grandit. Sa beauté flamboyante amène les autres à tourner les yeux vers elle. Sur ses longs et magnifiques cheveux d'un rouges rappelant les plus belles lèvres carmins des muses. La jeune femme se sent perdue. Elle a grandit si subitement qu'il est difficile, même voir très difficile pour elle, de trouver un moyen de se stabiliser dans ce nouvel environnement. Il n'y a que quelque temps, la rouquine n'avait que 5 ans. Dire qu'un génie l'a tout simplement piégé pour la faire grandir... Elle qui ne s'y attendait pas, elle a eu toute une surprise. Pour les gens, tuer une fleur est un acte comme un autre, même voir typiquement euphorique. Toutefois, pour les fées, c'est un acte grave qui peut causer un grand bouleversement chez plusieurs d'entre elles. L'act de la princesse féerique ne l'a même pas chamboulée une seconde. Elle a simplement regardé la fleur au creux de sa main sans même éprouver un sentiment de honte, ni même de regret.

Lentement, son regard se tourne vers deux gens semblant bien être amoureux. Ses prunelles les observent avec intérêt sans toutefois les reconnaître. Même, elle ne les connaît pas du tout. Toutefois, la fée envie la certaine beauté et sensualité de la femme aux cheveux roux. Détournant alors la tête, elle continue de regarder autour d'elle, assise sur la bordure de la fontaine. Ses longs cheveux rouges se laissent emporter au gré du vent. Baissant un peu les yeux, elle se perd dans le fil de ses pensées. Les ailes cachées, la fée pense aux misères qu'elle vit en ce moment même. Son esprit est brouillé. Comme s'il lui manquait quelque chose. Comme si un morceau s'est égaré et qu'en y mettant la main dessus, tout deviendrait lucide. Toutefois... elle ignore la nature de ce morceau.

Lentement, les doigts fins de la fée remontèrent contre ses cuisses d'une couleur beige. Ses ongles sont peinturés d'un noir charbon grâce à une substance qu'elle a déjà trouvé parmi l'une composantes de l'encre de sa mère pour ses tatouages. Comme la poudre de certaines, pouvant tâchés des vêtements. Elle tend l'oreille aux commentaires des gens à propos d'un certain voleur de foudre, ou plutôt... des voleurs de foudre. Les ragots peuvent bien raconter ce qu'ils veulent. Cybélia est intriguée par tout ce qui mène à un certain danger, comme si elle ne peut passer à côté d'une telle occasion. Ses paupières se lèvent, laissant la lumière du soleil percer au travers de ses yeux bleus mélangés à une magnifique couleur orangée. D'un geste gracieux, elle se redresse. Ses longs cheveux rouges suivent son mouvement et elle s'éloigne lentement de quelques pas. Elle s'est ainsi déplacée pour mieux entendre les murmures à propos de ces voleurs de foudre. La fille de la reine des fées sait jouer la carte de la comédie, arrivant à écouter ces paroles sans se faire prendre. Surtout auprès de gens paressant si concentrés sur la nature de leur conversation.

La voix d'une femme attire l'attention de la fée qui se détourne lentement de sa position. Son visage se tourne un peu vers la droite. Son essence est reconnaissance uniquement pour ceux ayant côtoyés de proche sa mère. Son visage lui ressemble un peu mais ce sont surtout ses yeux qui rappellent ceux de la reine des fées. Ses cheveux et son caractère, elle le tient de son père. Et de plus en plus. Cybélia penche lentement vers la balance obscure sans même s'en rendre compte. Les fleurs, qu'elle les massacre ou non, ca ne lui fait ni chaud ni froid. Elle sent emprisonnée. Quelque chose doit sortir. Mais elle ne sait pas quoi. Soudain, elle entend parlé cette dame- toujours de la femme qu'elle s'est approchée un peu plus tôt - à propos d'une jungle que l'on nommait Naga et que... hein? La femme l'aperçoit et s'approche d'elle. Elles discutent jusqu'à ce qu'elle lui demande si elle veut aller dans cette jungle qu'elle ne connaît même pas et d'aller attraper ces gens qui ont volés un cristal de -je-ne-sais-quoi (pour elle) et elle en serait récompensée. Haussant les épaules, n'ayant rien d'autre de prévu et intriguée, la fée décide d'accepter. Cybélia reprend donc sa route et quitte la place d'Aeden pour se diriger vers cette jungle avec les indications de cette femme.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Dim 13 Oct 2013, 03:09

Le voleur de foudre (Pv Vanille) 472740cycy


« Mais voyons … Attendez jeune demoiselle !» soupira la vieille dame avec laquelle la petite Fée avait parlé quelques instants plus tôt. Elle fit quelques pas pour rattraper son interlocutrice et ajouter. « Vous ne pouvez décemment pas affronter ce genre de troubles seule ! Vous me paraissez bien jeune. Mais téméraire ! C'est bien Il faudrait plus de petits jeunes dans ce genre. Trop de peureux peuplent nos terres ... Quoiqu'il en soit, vous ne m'avez pas laissé terminer mes explications. N'allez pas régler ce problème, pas toute seule. Ce serait totalement inconsidéré, à moins que vous pensiez pouvoir affronter des groupes entiers ?» La vieille rit, tâchant de souligner l'évidence. Ce n'était pas forcément une question de puissance, mais plutôt de bon sens. Il y avait trop de voleurs pour qu'on prenne le risque de laisser une gamine d'une quinzaine d'années se débrouiller sans l'aide de personne dans cette sombre affaire de bandes organisées. « Vous m'avez l'air bien. Je suis certaine que vous pourriez être une aide précieuse aux personnes que nous avons engagé pour régler ce petit soucis. Aeden ne peut se permettre qu'on lui dérobe sa puissance. Nous avons fait appel ...» Elle sembla hésiter. C'était très infime, mais perceptible. « … à des gens très qualifié en la matière. Ils devraient arriver. La ville leur a déjà donner une partie de la somme promise. Je vous propose de vous engager, vous aussi. Vous vous joindrez aux autres.» Elle sourit. « Auquel cas, nous n'avons plus qu'à attendre que les autres arrivent, ce qui ne devrait tarder.»  Et elle se mit à scruter les environs.

Dans un rire aux accents plus que sensuels, Vanille se mit sur les genoux de Gabriel et encadra le visage du jeune homme de ses mains blanches et délicates. Elle laissait courir ses ongles sur la peau durant une ou deux secondes, avant de se pencher pour arracher un dernier baiser à son amant, qu'il lui rendit avec violence. Elle dût, encore une fois, mettre à terme à leur étreinte. « C'est l'heure mon doux soupirant» lui glissa-t-elle à l'oreille dans un murmure. « On nous attend.» Et avec un sourire envoûtant, elle se releva, laissant ses doigts glisser sur le bras de Gabriel pour s'arrêter vers ses mains qu'elle serra. C'est comme un parfait couple qu'ils se dirigèrent vers la petite Fée et la vieille folle, qui n'avait d'ailleurs pas rater une miette des embrassades, les joues rouges. « Bonjour.» dit tout simplement la Sirène en s'approchant, de son éternelle voix claire et mélodieuse, si ensorcelante, qui ne laissait aucun doute quant à l'appartenance à son peuple. Gabriel ne dit rien. Il se contenta de porter à ses lèvres une cigarette qu'il alluma à l'aide de ces pouvoirs. « Vous êtes Alice et Tristan De Mildford je suppose. Je suis ravie de vous voir ici. Je vous présente la demoiselle qui vous accompagnera, cette affaire doit être réglé par le pouvoir de vous trois.» - « Ce n'était pas prévu ainsi.» lâcha le jeune homme avec froideur. La belle ondine hausse les épaules. « Ce n'est pas gênant, tant que les termes de notre contrat ne sont pas bafoués.» - « Oh, ils ne le seront pas.» se précipita-t-elle de dire, paniquée. Il aurait été idiot qu'ils rompent leur engagement pour une histoire aussi idiote. « Ne traînons pas.» conclut-il.

Alice et Tristan De Mildford. Ce n'était guère la première fois qu'ils utilisaient ces noms. Pendant très longtemps, Vanille s'était présentée ainsi. Les joies de la filiation et d'une grande famille, ce n'était pas même un mensonge, sous un certain point de vue. Dans certains milieux, le couple De Mildford était connu pour prendre les contrats les plus difficiles ou les mieux payés. On les disait redoutablement efficaces. Et au final, on ne savait rien d'eux, si ce n'est qu'il formait un duo pour le moins séduisant et sulfureux. Et terriblement influents et manipulateurs. Lorsque la petite Fée eut le dos tourné, Vanille glissa un petit sachet dans la main de la vieille dame. C'était son dû. Elle avait rempli son rôle. Ce que cette petite dame ignorait, c'est qu'elle ne survivrait guère plus de quelques jours. Bien vite, ils se chargeraient d'elle, et elle ne serait plus. La joyeuse petite troupe ne perdit pas de temps et se mit en route vers la Jungle Naga. « Comment tu t'appelles ?» finit par demander Vanille. Elle le savait. Mais elle n'était pas censée être en possession de pareilles informations. Sans attendre la réponse, Gabriel demanda à la belle de sa voix charmeuse. « Pourrais-tu me rendre mes affaires, ma douce ? Je risque d'en avoir besoin sous peu.» Il tendit la main. Vanille fit de même avec la main où l'un de ses doigts était affublé d'un délicat anneau d'or. Elle esquissa simplement un geste, et effleura la paume de son acolyte. Et il avait son épée et ses poignards à disposition. Cet habitacle magique était tout de même fichtrement utile.

La Jungle Naga était plutôt belle. Rien n'était réellement impressionnant dans le regard de Vanille, et les environs ne lui paraissaient pas des plus enchanteurs. Mais ce n'était pas pour autant désagréable. Il y avait plusieurs difficultés dans cette affaire. Il fallait faire attention aux animaux sauvages et parvenir à se diriger dans la forêt tropicale. Et arrêter des voleurs aussi, mais c'était la petite partie plaisante. « On entend un bruissement d'eau.» souligna celui qui prétendait s'appeler Tristan. Là encore, ce n'était pas un mensonge en soit. C'était son deuxième prénom après tout. « Cela signifie, d'après les indications reçues, que nous sommes trop à l'ouest. Puisqu'il nous faut commencer les recherches à l'est, là où repose l'arbre incriminé.» Vanille, sans rien ajouter, se dirigea dans la direction demandée.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Dim 13 Oct 2013, 04:19

Le voleur de foudre (Pv Vanille) Cybeki10



Les pas de la jeune femme viennent de frôler la terre lorsque la voix de la vieille dame retentit de nouveau dans les airs. La fée se stop immédiatement et se retourne. Que voulait-elle encore? Cybélia la regarde droit dans les yeux sans avoir de gêne. Ses yeux bleus pénètrent ceux de la vieille femme. La fée n'est pas puissante. Pas encore. Mais le jour viendra où sa puissance deviendra maîtresse. Comme sa mère. Lentement, la fée qui naît dans une fleur deviendra grande. Toutefois, la fée ne pense pas que quelque chose soit prévu pour elle dans le monde féerique. Même si elle essai de jouer le jeu avec sa mère, elle pense qu'elle devinera ce qui se cache derrière elle. Elle lui dit qu'elle ne peut exécuter seule cette mission. Mais cette vieille folle se foutait-elle de sa gueule? Cybélia fronce les sourcils, la laissant continuer. ''Personnes engagées''. Alors là, cette femme se fou vraiment des gens. Elle demande de l'aide mais ce n'est qu'après que la fée ait accepté qu'elle lui dit qu'elle doit faire équipe avec d'autres gens?

- Eh oh, j'ai jamais accepté de faire équipe avec qui que ce soit, vieille folle. J'ai accepté d'aider et c'est tout! Avoir su que vous alliez me faire ce tour, j'aurai refusé. Alors, qui doit arriver?

Même le langage de la fée a changé et ce sans même qu'elle ne s'en rende compte. Soudain, le couple qu'avait aperçu la rouquine s'avancait vers eux. Ne dîtes pas que c'est eux qui doivent l'accompagner durant ce périple? Décidément... Cybélia se faisait rouler bien bas dans la farine (expression pour dire qu'elle s'est bien fait avoir). La princesse féerique plisse les yeux en les voyant arrivés. Leur amour - aussi faux soit-il mais elle ne le sais pas - la rendait malade et haineuse car elle les enviait. Non pour elle mais pour sa mère. Myrialuna avait perdu Kotsuke et elle, elle avait perdu un père aimant et attentionné. Les yeux bleus de la fée se tournèrent alors vers la vieille. La voix froide de l'homme fit lever les cheveux sur la tête de la belle fée. Non par peur mais par irritation. La route allait être longue si cet imbécile continuait à parler ainsi. Lentement, elle sourit. Pour faire bonne figure. Mentalement, la fée se dit pour elle-même * - Ça ne m'arrange guère, si ca peut bien te rassurer, qui que tu sois. Mais puisque je suis prise ainsi avec vous, vaut mieux que je m'y colle dès maintenant. * Mais elle ne le formula pas à voix haute, voulant ainsi s'éviter des ennuis potentiels.

Sans donner un reste, la fée fit volteface et prit la direction indiquée par la vieille folle sans même voir ce que cette femme avait mit dans la main de la vieille femme. Le trio parti en direction de la jungle Naga. La voix riche et mielleuse de la femme parvint aux oreilles pointues de la Fée qui tourne un peu le regard vers elle sans toutefois la regarder. Elle préfère regarder devant elle et les ignorer le plus possible. Cybélia a toujours détestée le travail d'équipe. Ce n'est pas dans ses cordes. Elle est solitaire et désire le rester. Toutefois, elle n'a pas le choix cette fois-ci. Ses longs cheveux rouges virevoltèrent au vent alors que ses pas continuèrent de fouler la terre battue. Elle relève les yeux quelques secondes pour regarder les alentours sans démontrer le moindre étonnement. Si elle avait été seule, peut-être cela serait-il différent?


- Cybélia, répondit-elle à la femme.

Ce n'est pas vraiment un mensonge. Comme elle ignore qui ils sont vraiment, elle ignore même que les noms fournis ne sont pas vraiment ceux qu'elle doit connaître, au fond. Et puis, doivent-ils vraiment connaître le prénom sous lequel elle est née? Non. Cybélia se considère comme Cybélia et non comme Dawn. Elle reprend une part d'elle qui s'éveille. Celle de son père, d'une nature maléfique. Sorcier, Kotsuke avait rencontré Myrialuna dans un festival d'artistes. Ils se sont presque entretués une fois mais ils sont tombés amoureux. Même une fois, lorsque sa mère fut enlevée, son père avait passé à deux doigts de la tuer parce qu'il était dans une rage noire et il n'avait pu s'en défaire. Sauf lorsque sa mère a versé les larmes. Des larmes d'amour qui ont éveillés le bien en cet homme d'une nature ténébreuse. La rage montait en la fée sans même que les deux gens à ses côtés n'en soit la cause. Les ongles noirs de la fée s'enfoncèrent légèrement dans sa chair délicate sans toutefois la cisailler. Pour le moment. L'homme émit un commentaire et Cybélia fit comme la rouquine. Elle piqua simplement dans l'autre direction sans dire un seul mot.


- Vous êtes qui, au fond? Parce que franchement, si cette vieille femme m'avait dit que je serais prise avec deux personnes je n'aurai jamais accepté d'aider.

La voix de la fée était cristalline mais une pointe de haine et de colère perçait dans sa voix et elle ne s'en cachait même pas. C'était surtout en lien avec l'abandon de son père et que la vieille femme l'ait complètement roulé dans cette affaire puisque au départ elle était supposée être seule et la voilà maintenant prise avec deux amoureux. Deux amoureux qui ne cessent de s'embrasser, de se coller et même d'être un tantinet (légèrement) violent un envers l'autre. Alors là c'était vraiment pas intéressant de voir ca tout au long de ce voyage.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mer 23 Oct 2013, 20:54


Vanille laissa ses grands yeux clairs glisser sur la silhouette frêle de la petite Fée bien trop prétentieuse et capricieuse à son goût. Ce n'était qu'une vulgaire enfant qui découvrait à peine le monde mais qui pensait tout savoir, être la plus belle et la plus puissante, et qui par conséquent pouvait tout se permettre. Un mince sourire étira les lèvres de la jolie Sirène qui resplendissait davantage lorsque ses traits angéliques s'illuminait d'une douce expression si sincère et touchante. D'un coup d’œil, elle put voir qu'il n'y avait pas âme qui vive dans les alentours. Ils étaient seuls. Peut-être était-ce le moment idéal pour faire une légère mise au point ? Gabriel connaissait bien la jeune femme, il ne mit guère plus d'une seconde à comprendre ses intentions, et sans broncher, il ralentit l'allure pour laisser les deux filles marcher devant lui. C'est ainsi, dans le cadre idyllique de la Jungle Naga, parmi la flore abondante et le chant des oiseaux, lors d'une promenade aux airs innocents, que la flamboyante prit la parole.

« Tu es vraiment lamentable, ma pauvre petite, l'archétype par excellence de la petite princesse trop gâtée qui croit l'univers à ses pieds. C'est le problème des enfants trop bien nés, ils estiment que tout leur est acquis. C'est une attitude assez malheureuse, car il ne suffit guère d'être "la fille de" pour exister et être quelqu'un.» Vanille fit une brève pause, tout en haussant délicatement ses épaules. « Ainsi, tu croyais réellement que toi, simple petite fée sans envergure et aux pouvoirs encore dérisoires, tu parviendrais à démanteler une organisation de voleurs bien rodée ? Inconsciente ou trop orgueilleuse ? Très certainement un grossier mélange des deux. Tu n'es qu'une gamine de quelques petites et courtes années d'existence, ne crois pas que ton apparence flouera des gens comme nous. Tu as tout à apprendre de ce monde. N'oublie pas quelle est ta véritable place. Libre à toi de vouloir par la suite t'élever, mais ne te prends pas pour une reine, tu n'as pas les atouts nécessaires pour compenser ton côté suffisant et supérieur. Tu te ferais écraser comme un vulgaire insecte .» Elle rit, enchaînant sans plus tarder. « Je vois le Bien quitter ton âme. La voie des maléfices te tente et tu aimerais l'embraser sans plus tarder, c'est un fait que tu ne peux nier. Le mal te plaît. Mais je crains que même pour une personne de ton espèce, détruire quelques fleurs ne suffit pas à t'ériger Mage Noir. Ta maman se contentera de te taper sur les doigts en te contemplant d'un air déçu, les autres médiront tout bas, mais tu resteras un petit chien en laisse qui écrase une fleur dans son coin. Une image des plus pitoyable, tu le concéderas sûrement. Peut-être que tu as simplement eu la malchance de ne pas prendre la race de ton père. Mais imagine si cela avait été le cas, te croirais-tu grande criminelle pour le meurtre de trois coquelicots ? Si tu veux réellement sévir, oublie que tu es une Fée. Le mal et le crime n'ont pas de race ni de frontière, et ils sont très loin de n'être que le bravement des interdits ou des mœurs de son espèce

Du bout de ses longs doigts pâles, Vanille écarta quelques longues mèches cuivrées de son visage d'ange. « Tu sembles privilégier la forme au fond, d'autant plus, ce qui est assez risible en plus d'être incroyablement stupide. Crois-tu sincèrement, ma douce, que parler vulgairement fais de toi une personne plus sombre ? Qu'être insolente fait troubler autrui ? Cela parait plutôt être un cruellement manquement d'éducation. Par ton comportement d'enfant arrogante, tu ne fais qu'insulter ta mère et souiller son honneur. Ma chère petite Dawn, ou Cybélia puisque tu sembles préférer ce nom, sache que tu n'es qu'une débutante, sur tout les tableaux. Je peux cependant te dévoiler une bride des charmes du mal, et bien des choses encore. J'ai mes raisons, qui me pousseraient à t'aider à te rapprocher des ténèbres. Mais il y a des règles, et parmi elles, je pense que la première serait de te taire. Tu ne racontes que des inepties. Ne prends la parole que lorsque tu as quelque chose de pertinent à dire. Le venin que tu crois cracher n'est qu'un thé très très léger, alors garde toi de parler pour te venger de ce qui t'aurait vexer.» La demoiselle tourna très légèrement la tête pour contempler brièvement Cybélia. « Et ne doute jamais de ce qui m'habite. Ta douce et tendre mère a déjà goûter aux fruits de mes actes.»

Vanille avait ralentit le pas, et elle finit par s'arrêter, les bras croisés. Gabriel, toujours muet quoique souriant, glissa son bras autour de la taille de la sirène. Ils étaient prêt de l'Arbre. Mais les environs étaient vides. « Si tu veux réellement savoir à qui tu as à faire Cybélia, laisse moi exaucer ton vœux. Je réitère, je suis Alice de Mildford. Et je suis l'auteur du massacre récent de ton peuple.» Une déclaration sombre, à glacer le sang de plus d'un. Et Vanille rit. « J'irais même jusqu'à souligner que j'ai éliminer une bonne partie des Gardiennes. Oh, j'ai aussi pris la peine de tuer l'ancienne reine et fais couronner ta mère. Une fée tout à fait charmante, d'une infinie douceur. Une femme bien plus raffinée et délicate que toi. Mais tu es jeune. Tu as encore tout le loisir de prendre l'apparence et la grâce de ta mère sans pour autant avoir son caractère faible.» Elle fit une brève pause. « Quoiqu'il en soit, prends en bonne note : tout manquement que tu commettrais sera répercuté sur les tiennes. Surtout sur l'une.» Vanille pencha la tête sur le côté. Un mince sourire ornait ses lèvres acidulés. « J'espère que tout a bien été compris. Et ne t'empresse pas de tout aller raconter à cette chère Myrialuna. Elle saurait bien assez tôt ces informations à lui déchirer le cœur. Et si tu relèves avant l'heure ce qui doit être secret, je me ferais un plaisir de briser les illusions qu'elle doit te porter.» Et elle tourna les talons, pour s'approcher un tantinet de l'objet de leur présence ici. Pour elle, le sujet était clos.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Ven 10 Jan 2014, 01:45


Si seulement Cybélia avait su qui était cette femme, elle ne se serait pas mesurée à elle. La jeune fée se serait tout de suite retirée afin de vivre calmement sa vie et ne pas être dérangée. Les paroles de la femme étaient dures et froides. Malgré son âge, Cybélia les comprenait fort bien. Il n'était pas dur de deviner ses intentions. Malgré tout cela, la fée restait parfaitement silencieuse. Si cette femme à la chevelure semblable à la sienne essayait de l'atteindre, elle n'avait pas encore réussi. Malgré le coeur déjà noircit par le temps et par l'absence de son père, la jeune fille n'était pas aussi naïve qu'on pouvait le penser. La fille de la reine était quelqu'un de téméraire et de dure, ce qui provenait en réalité de son père. Kotsuke fut un homme fier, indépendant et dur comme fer. Malgré la dureté des paroles de la femme, Cybélia savait qu'elle avait raison sur quelques points. Le côté du mal lui tentait. Elle était attirée vers cette voie et elle ne pouvait y résister. Tuer des fleurs était un crime chez les fées puisqu'elles respectaient presque divinement celles-ci mais la jeune fille serait certainement capable de tuer quelqu'un si elle le désirait. Ce n'étaient que les victimes pour le moment qui lui manquait. Ce qui fit arrêter les pas de la fée furent les autres paroles de cette femme aux cheveux roux. Sa mère? Qu'est-ce que cette femme avait avoir avec sa mère? Dans tous les cas, Myrialuna et cette étrange femme s'étaient déjà croisées et connaissant celle qui l'avait élevé, cela n'avait pas du être de tout repos. Sa mère se mettait que très rarement en colère et si elle avait explosé cela n'avait sûrement pas été très beau. Lorsqu'elle entendit enfin son nom, le reste fit en sorte que sa tête devint complètement lourde et elle resta clouée sur place à regarder cette inconnue qui avait maintenant un nom. Bien entendu, Cybélia n'était pas stupide et elle se doutait bien que cette Alice n'était pas assez idiote pour donner son véritable nom. Sa puissance n'était pas à démontrer si elle avait su son véritable prénom même si elle ne l'avait même pas dit. Le prénom de Dawn avait été caché à tous sauf à sa famille proche et à Enzel qui lui avait déjà sauvé la vie.

- Le massacre des miens est peut-être chose qui m'a une fois affecté mais ce n'est plus aujourd'hui le cas. Je ne désire plus appartenir au nom de ma mère ni même celui de mon père. Les illusions sont fait pour être brisés. Je ne suis pas à ma place dans l'optique de faire pousser les fleurs et m'amuser à tout bout de champ. Je suis faible et jeune et je le sais. J'en suis pleinement consciente et je ne suis pas aussi stupide que cela. Toutefois, j'ai beaucoup d'arrogance. C'est un fait. Ni la violence ni la mort ne me font peur. Tuer un membre de mon peuple... pourquoi pas. Si c'est pour apprendre et changer.

Cybélia regarda l'homme qui se tenait proche de cette femme. Alice ne semblait se préoccuper de rien. Son visage impassible mais pourtant si fin n'exprimait rien. La rousse se remit calmement à marcher alors que ses longs cheveux rouges virevoltaient de chaque côté de son visage. La fée espérait un jour pouvoir changer totalement. Ses yeux bleus étaient parfaitement ceux de sa mère. On ne pouvait s'y tromper. La couleur céruléenne reflétait totalement la couleur azurée du ciel lorsqu'il n'y avait aucun nuage. La jeune fille continua calmement de marcher et elle osa même demander quelque chose à cette femme.

- Je sais que vous n'avez certainement rien à faire de moi mais j'aimerai apprendre les ficelles des ténèbres. Ce qu'il faut.

La fille de la souveraine se doutait bien qu'Alice n'avait rien à faire d'une jeune fille comme elle. Elle voulait un objet qui se trouvait en cet endroit. Cybélia était prise avec cette femme et cet homme pour un bon moment puisque le contrat était clair net et précis. La jeune fille continua donc de marcher alors que ses yeux se promenaient un peu partout autour d'eux sans pour autant paraître affolée. Elle surveillait, tout simplement. Elle avait l'habitude de son coin tranquille. En sortant des sentiers battus, la fée semblait perdus mais elle n'en laissait rien paraître. Elle était certes plus faible que sa mère, mais son caractère était plus fort, plus dominant et surtout plus sombre. Cybélia ne souhaitait pas rester dans cette voie de lumière. Elle désirait autre chose. Quelque chose de bien plus sombre. Les ténèbres firiront-elles par avoir le dessus sur elle? Sûrement.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas
 

Le voleur de foudre (Pv Vanille)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» La foudre et L'eau (PV: Julius)
» En probléme de foudre? [Quete P.V cocoon]
» L'Arc de la Foudre pour la Cheffe Archère [Takias]
» Eaux et Foudre se déchainent ! [Morvan & Anwen]
» Première Maître Elémentale de la Foudre [Niveau IV, PV Axel]
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le pouvoir du Yin et du Yang :: Zone RP - Mers :: Mers - Ouest :: Mer de la Méduse :: Archipel d'Aeden-