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 La culpabilité par la peur - PV Lumi

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Mer 20 Aoû 2014, 13:38

La réaction que je craignait de sa part ne se fit pas attendre. Elle avait pu faire preuve d'un tant soit peu de gentillesse au par avant cependant, avec la mort de son ancien amant sa vrai nature avait repris le dessus. Elle me repoussa violemment sur le côté et se leva brusquement. Ainsi elle était comme tous les autres finalement. Dire qu'elle avait presque réussi à me faire changer d'avis sur son peuple. Je soupira devant cette triste constatation. Après tout on ne pouvait renier éternellement sa vrai nature. Soudainement je sentis sa main se refermer sur mon avant bras et elle me levas violemment. Alors qu'elle me parle je me contente de la regarder dans les yeux, hésitante quand à ce que je suis censée faire. L'envie de la laisser en plan avec le cadavre du cochon est forte mais je ne peux pas me résigner à faire cela. Elle à beau n'être qu'une sorcière elle a quand même fait preuve de compassion quelques secondes plus tôt. Elle a peut-être feinter ce sentiment mais je ne la crois pas comme ça. Elle n'aurait pas fait les chose à moitié si sa avait été le cas. Soit elle aurait continué de jouer la comédie soit elle m'aurait des le début rejetée.

Je la regarde s'affairer aux pieds des arbres à chercher je ne sais quoi. Secouant la tête en signe de désespoir mon regard se pose sur Ulysse. Il a beau avoir jadis été un sorcier et l'avoir fait devenir ce qu'elle est il ne méritait pas de mourir de cette manière. Je détourne les yeux afin de la regarder elle de nouveau. Même si elle n'a pas pu trouver le remède pour le faire redevenir ce qu'il était au moins a-t-il rejoint ceux qu'il aimait jadis. Soudainement elle se retourne vers moi et ce m'est à m'expliquer ce que fait réellement le sort lancé par celle que nous cherchons. Je reste ébahit un instant devant ces révélation. Elle sait sa depuis le début et elle n'a pas remarqué à quel point ces informations sont importante ? Si Le sort nous montre cela alors il s'agit presque forcement de quelqu'un voulant se venger et en sachant cela trouver ce que nous cherchons ne peut pas être bien long.

Son rire me fait sortir de mes pensée et alors qu'elle me parle de nouveau je suis à deux doigt de perdre le contrôle de moi. La voir ainsi me m'est hors de moi. Elle a certes perdu un être qui lui était chère mais perdre ainsi le contrôle de soit et risible. De plus l'influence néfaste de la forêt doit commencée à se faire ressentir en elle. Je regarde un instant sa main tenant mon poignet et sans aucune douceur je la repousse. Je reste un instant le regard rivé dans le siens puis ma main fusa à travers l'air de la clairière dans un mouvement d'aller retour, laissant une trace rouge sur chaqu'une de ses joue. « Espèce d'imbécile !!! Tu pense que sombrer dans la folie va le ramener ?! Arrête tu est pitoyable. Oui j'ai une idée pour retrouver celle qui a fait ça mais non je ne te la donnerais pas. Tu ose dire que tu est différente des sorciers mais regarde toi. Tu sombre dans la même folie et soif de pouvoir qu'eux. Tu sais quoi reste la à te tourmenter et à te laisser contrôler par la forêt. Avec de la chance quand tu sera au bord de la mort peut-être que celle que tu cherche viendras te voir. » Sans rien dire de plus je tourne les talons et commence à m'éloigner alors que j'ai déjà parcouru quelques mètres je me retourne vers elle « Et ne m'adresse plus la parole, je ne veux plus rien avoir à faire avec toi. » Je fais encore quelques pas avant de lui parler une dernière fois « Tiens je vais te donner un indice pour la trouver. Tu aura plus de chance en retournant au village, sur ce adieux. »

Je ne dit rien de plus et repart en direction du village. Je suis sérieuse, je ne veux plus avoir à faire quoi que se soit avec elle. Elle est l'une, si se n'est la seule, personne à qui je me suis ouverte et elle réagit comme ça envers moi. Très bien et bien dans ce cas qu'elle reste seule au milieu de la forêt cela lui fera la plus grand bien. Pour ma part elle peux finir comme le porc je m'en fiche totalement. Après quelques minutes de marche j'arrive de nouveau dans le village et après avoir loué une chambre à l'auberge je m'allonge sur mon lit. La nuit ne va pas tarder à tomber et je n'ai pas trop envie de marcher dans cette forêt dans ces conditions. Regardants le plafond je ferme les yeux repensant aux événements qui viennent de se produire et alors qu'une larme coule sur ma joue je sombre dans un sommeil sans rêve.
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Mer 20 Aoû 2014, 17:53



Revirement de situation.

Je mentirais si je disais que cette réaction m’a surpris. En fait, la réaction de Lumi était tout à fait prévisible. Mais c’est ébahie, une larme de honte coulant le long de ma joue douloureuse que je la regarde partir, ouvrant et fermant la bouche complètement désemparée. D’un geste d’automate je lève la main et frôle de mes doigts fins ma joue gonflée et brulante. Je la regarde partir, incapable de dire quoi que ce soit, comme si je me réveille d’un mauvais rêve. Mon regard tombe sur le corps du porc et c’est en titubant que je m’avance vers lui, me laissant choir contre lui. Je ne l’aimais pas c’est vrai, je n’étais pas toujours tendre avec lui. Mais il était mon seul ami. Je baisse la tête et, de ma sacoche en sort une toute petite fleur.  J’avais depuis le début la solution, mais j’avais peur qu’il me quitte. En soupirant, j’attrape le museau de l’animal et ouvre sa mâchoire. La tâche est difficile puisque la rigidité cadavérique a un peu commencé à opérer. Réprimant un geste de dégoût, j’enfonce au plus profond de sa gorge la plante. « Molly». Et, même si la vie la quitté, c’est le bel homme brun qui réapparait sous mes yeux. Faisant encore un peu preuve de bonté, je pose à son côté un bocal contenant un cœur humain. « Pénélope ».  

J’erre dans la forêt essayant de rassembler mes pensées. Seulement l’image de l’humaine, les yeux remplis de souffrance me hantent. Je soupire. Je ne suis pas gentille, mais je ne veux pas perdre sa confiance non plus. Fronçant mes sourcils, je m’aperçois que je suis ressortie de la forêt. Je marche d’un pas décidé vers l’auberge, ne saluant personne, remontant dans ma chambre. Mais une chose me retient de rentrer dans la pièce. Une faible lueur émanant de sous la porte de la chambre voisine. Je ne suis partie que le matin, et je suis sûre que cette chambre n’était pas occupée. Un étrange sentiment me pousse à doucement ouvrir la porte sans faire aucun bruit. C’est le corps allongé d’une jeune fille qui m’accueille. Par chance elle est sur le côté, tournant le dos à la porte. Je pénètre en silence dans la pièce, sachant très bien ce que e fais et je referme la porte derrière moi, la verrouillant et mettant la clé dans ma besace. La jeune fille a de longs cheveux blancs, et pour avoir de nombreuses fois passé mes doigts dans ses mèches, je sais à qui appartient cette chevelure. C’est à pas de loup que je m’avance vers elle bien décidée à me faire pardonner d’une quelconque manière. Je tends doucement la main et, du bout des doigts suit la ligne de sa joue à sa mâchoire avant de faire pencher ma tête en avant pour murmurer à son oreille dont je fais au passage effleuré mes lèvres : Je dois te parler Lumi. Devinant le geste brusque qu’elle pourrait faire pour me repousser ou par surprise, je fais doucement peser mon corps contre le sien pour éviter tout problèmes. Soupirant, j’essuie les larmes de son visage et quand je la vois se calmer, je me redresse et m’assois sur le rebord de son lit, le buste tourné vers elle.

Laissant mon regard s’égarer sur le mur puis revenir sur elle, c’est d’une voix basse, presque craintive que je m’adresse à elle.
Je te prierais de m’écouter jusqu’au bout Lumi. Je pris une inspiration. Je suis.. désolée pour tout à l’heure. Je n’ai pas contrôlé mon comportement. C’est comme si tu disais à ces satanés anges de mentir : ils en seraient incapables. Eh bien là, c’était pareil. Je n’étais pas moi, j’étais ailleurs, dans un monde contrôlé par je ne sais quel maléfices. Je ne veux pas être quelqu’un de bon. Je suis horrible au fond de moi. Mon cœur est noirci par les remords et la peur. Mon âme n’en parlons même pas.  Mais sache que je refuse de te laisser dire que je suis comme tous ceux de ma race. Je t’ai ouvert mon organe vital pourri, chose que je n’avais jamais fais avant. Il est hors de question que pour une folie passagère je te laisse me tourner le dos.
Je pose ma main sur son épaule car bien que je sache qu’elle m’écoute, elle me tourne toujours le dos. Alors d’un coup brusque et tendre à la fois, je la fais basculer sur le dos, avançant mon visage du sien.
Lumi, tu me connais désormais mieux que personne, et si tu dois me tourner le dos, je ne prendrais pas le risque de te laisser en vie.
Faisant glisser ma main de son épaule à son cou, je continue en un souffle presque inaudible.
Mais je ne veux pas en arriver là. Je me suis plutôt bien attachée à toi.

J’esquisse un geste comme si j’allais l’embrasser et me relève au dernier moment, achevant :
Dors bien Lumi, demain matin on trouvera cette p*t*sse ensembles.
Alors, je pris appuis sur le lit, prête à me relever et regagner ma chambre.

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COMMENT J'AI TROP ÉCRIS!:
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Mer 20 Aoû 2014, 20:10

Couchée sur le lit je dormais d'un sommeil léger, si bien que quand la porte s'ouvrit je l'entendis tout de suite. Je savais qui l'avait ouverte et j'étais presque sure de savoir ce qu'elle voulait me dire mais je ne l'avais pas pardonnée. Pas encore tout du moins. Avec le temps peut-être mais pour l'instant cela m'était impossible. Je sens sa mains frôler ma joue, dans le prolongement de ma mâchoire. Ce geste la suis depuis que nous nous sommes rencontré mais même si il ma dégoutté au début maintenant il me rassure. Depuis que je me suis endormis les larmes non pas cessée de couler et la sentir faire cela ne les aideras pas à s’arrêter. Ses lèvres viennent toucher très légèrement mon oreille pour me dire qu'elle doit me parler. Je ne dis rien, le dos toujours tourné et les yeux toujours fermés. Je ne sais pas ce qu'elle va me dire tout comme je ne sais pas si cela va me faire changer d'avis sur elle mais je ne risque rien à l'écouter. Doucement sa main viens chasser les larmes qui roulent sur mon visage. Je sais maintenant pourquoi je lui ai fait confiance et pourquoi je en veux pas la perdre. Il est vrai que je n'ai pas de souvenir précis de mes parents mais tout en elle me rappelle ma mère. Peut-être est-elle celle que je n'ai jamais vraiment eus la chance d'avoir. Je ne peux pas empêcher les larmes de couler à cette penser et alors qu'elle s'assoit sur mon lit je pivote très légèrement afin d'être collée à elle.

Quand elle commence à me parler sa voix est hésitante et presque inaudible. Je l'écoute sans rien dire. Je n'ai rien à dire à cela, je suis autant coupable qu'elle. Elle n'avait pas à sombrer aussi facilement dans la folie mais moi je n'aurais pas du la laisser tomber alors qu'elle était dans une telle situation. J'ai envie d'ouvrir les yeux pour lui dire tout cela mais je n'ai pas envie de l’arrêter alors qu'elle me parle. Peut-être plus tard mais pour l'instant ce moment est le siens et je ne vais pas l'interrompre. Sa main vient une nouvelle fois me toucher cette fois-ci dans le but de me faire basculer sur le dos. Je me laisse faire les yeux toujours fermés cette fois ce n'est pas des excuses qu'elle me murmure tendrement mais pour ça non plus je ne peux pas lui en vouloir. Après tout notre passé est certes la chose la plus précieuse que nous avons mais elle est aussi la plus dangereuse. Dans une caresse sa main passe de mon épaule à ma gorge. Je sais qu'elle à peur que je parte mais je sais aussi qu'elle ne fera rien.

Je sens son souffle à seulement quelques centimètre de mes lèvres. Elle me parle encore de celle qui a tué celui qui fut jadis l'un des piliers de sa vie et alors qu'elle prend appuie sur le lit pour se lever j'hésite un instant à la retenir. Finalement je la laisse faire et sortir de la chambre. Je ne veux pas qu'elle crois que en seulement quelques phrases elle peux me faire changer d'avis. La porte grince un instant avant de se refermer et après quelques secondes j'entends du bruit dans la chambre voisine. Posant mon avant bras sur mon front j'ouvre les yeux. Les larmes ont presque cessée de couler et je regarde le plafond sans savoir quoi faire. Je n'ai pas envie de l'abandonner, c'est la seule personne à qui je me sois jamais vraiment confiée et je n'ai pas envie de la perdre comme ça. Cela ne me coûte rien de lui donner une seconde chance après tout cependant, je n'accepterais pas une deuxième fois de la voir dans cet état et si c'est le cas je n'aurais aucun remord à la laisser définitivement seule cette fois. Même si cela doit me coûter la vie. Une fois cette décision prise je ferme de nouveau les yeux pour cette fois-ci tomber dans un sommeil bien plus profond.

Je me réveille le lendemain matin alors que le soleil n'est pas très haut dans le ciel. Me préparant rapidement je laisse mon paquetage dans ma chambre et me dirige vers celle d'à côté. Je peux voir un rai de lumière passer sous la porte et alors que ma main levée s’apprête à frapper j'hésite un instant. Finalement je fais demis-tout et m'assoit sur une chaise située un petit peu plus loin. Il faut qu'elle comprenne vraiment les conséquences de ce qui c'est passé et ce n'est pas en allant vers elle qu'elle s'en rendra compte. Il ne faut pas plus d'une dizaine de minutes pour que la porte de sa chambre s'ouvre et qu'elle pose son regard sur moi. Instantanément je sens toute mes résolutions s'effondrer alors que je me lève et me dirige vers elle. « Je veux bien te redonner une chance mais sache une chose. Si tu retombe dans le même état ne compte pas ré obtenir mon amitié de cette manière une seconde fois. Maintenant si tu a compris ça je vais te demander quelque chose » Se faisant et sans lui laisser d'autre choix je la prend dans mes bras ma tête posée sur son épaule « pardonne moi »
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Ven 22 Aoû 2014, 15:55



Nouveau départ.

Ma nuit a été agitée. J’ai collectionné les mauvais rêves et les souvenirs. J’ai revu ces temps passés que j’aurais voulu oublier. J’ai revu le corps parfait de celui que j’ai temps aimé, ses caresses sur mon corps, ses mots d’amour sussurés à mon oreille. J’ai revu cet homme si parfait la serrer dans ses bras et prendre son fils en riant. J’ai revu mes mains attraper une fiole au hasard et la boire avant d’aller vers lui en pleurs et de lui déverser ce doux poison dans la gorge. Je me suis revue, les mains en sang un cœur chaud et battant en leur creux. J’ai revu les yeux en pleurs du bambin avant de tourner les talons. J’ai revu ces vingt dernières années passées seules avec pour seule compagnie un porc rancunier et malaimable. Et je me suis vue, seule, tombant dans un puit sans fond.
Le matin est arrivé avec retard, me libérant de mes songes. C’est le souffle court, les cheveux emmêlés et collant contre ma nuque que je me suis réveillée en sursaut. Remontant un avant bras pour le poser sur mes yeux je profite un instant du silence pour essayer de calmer mon cœur qui est prêt à s’échapper tellement il bat fort. Décidant de me lever enfin, je me dirige vers le point d’eau et aspèrge mon visage histoire de me rafraichir. Laissant l’eau couler le long de mon visage, je m’arrose aussi l’arrière de la nuque avant d’attraper une serviette en coton non loin de là. J’en savoure la douceur puis, passant la mains dans mes cheveux je les démêle vaguement. Revenant près de mon lit, je fait tomber à mes pieds la nuisette de lin et m’étire avant d’entamer la dure tache de m’habiller et donc de lacer mon corset. Une fois la tache faite, j’enfile une simple robe de coton par dessus. C’est en soupirant, une légère appréhension de ma prochaine rencontre avec la jeune humaine que je sors.

Mes craintes volent en éclats lorsque je vois son visage si doux près de moi. Son ton de réprimande est mignon car on sent bien qu’elle essaie de se donner un genre. Réprimant un sourire, je m’apprête à lui dire quelque chose lorsque ses bras se referment autour de moi. Pour la deuxième fois je me retrouve emprisonnée dans la douce cellule qu’est son étreinte. Attendant un peu, je l’entends s’excuser dans un murmure et je ne peux cette fois réprimer mon sourire. Caressant à nouveau mes canines de ma langue, une idée germe en moi. Je m’écarte d’elle sans pour autant rompre le contact. Attrapant son menton entre mon pouce et mon index, je laisse mon pouce se balader sur sa lèvre inférieure en suivant la courbe qu’elle offre. Plantant mes yeux dans les siens, je souris encore.
Qui te dis que je veux te pardonner ? Je m’approche un peu plus d’elle. Alors que tu m’as je souffle doucement contre ses lèvres, les frôlant abandonnée. N’y tenant plus, je me laisse contrôler par mon ventre qui se tord et pose alors mes lèvres sur celles de la jeune femme, doucement, presque tendrement. Mais réalisant bientôt ce que je viens de faire je me sépare à contre-cœur de sa douceur et, laissant retomber mon bras, et c’est en commençant à lui tourner le dos que j’achève mon manège pourtant sincère. Tu es pardonnée, allons-y.

Je me dirige vers la salle commune de l’auberge dans laquelle nous avons dormis et commande un bon thé noir. Avant de m’asseoir à une table tandis qu’elle en fait de même. Une fois assise, je renferme mes mains autour de la tasse, savourant la chaleur qu’elle me procure. Buvant une gorgée je réfléchis, un instant silencieuse. Puis entame la discussion comme si il ne s’était jamais rien passé.
Dis moi Lumi m’entendre l’appeler par son nom me fait sourire hier tu m’as dis que tu avais peut-être un plan concernant ce qu’il se passe dans la forêt, j’aimerais bien que tu me le fasse partager, on sait jamais ça peut aider. Tu as aussi dis que si nous voulions des indices il valait mieux rentrer au village. Pourquoi penses-tu ça ?
Détournant mes azurés de leurs jumeaux, je bois une gorgée de thé. Autant que nous réfléchissions correctement avant de nous relancer à corps perdu dans la forêt comme la veille. Déjà trop de pertes s’étaient faites sentir.
Ne pouvant men empêcher, je pose ma tasse et soutiens mon visage avec mon bras, coude sur la table, paume sous le menton. Tendant mon autre bras, je viens jouer un moment avec ses cheveux, distraite. Rebaissant le main, je fini par croiser les bras sur ma poitrine, attendant une réponse de sa part.

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Ven 22 Aoû 2014, 21:17

Serrée contre elle j'attendais anxieusement sa réaction. Vu que la veille elle était venue s'excuser dans ma chambre je me permettais d'espérer qu'il n'allait y avoir aucun problème cependant je ne pouvais en être sûre. La nuit porte conseille à ce qu'on dit et je ne pouvais qu'espérer que si c'était le cas les conseils en question n'allaient pas aller contre moi. Lentement je la sent s'écarter de moi. Une pointe de déception commence alors à poindre en moi. Sa main vient alors prendre mon menton pour me forcer à la regarder dans les yeux. Son pouce frôle ma lèvres inférieur et elle me parle doucement. Je sens son souffle chaud sur mes lèvres alors que comme la veille elle n'est qu'à quelques centimètres de moi. Son dernier mot sort finalement mais ce n'est pas lui qui me surprend. Doucement ses lèvres viennent s'unir aux miennes. Cela ne dure qu'une poignée de secondes et durant ce temps je suis incapable de faire quoi que se soit. Je ne comprends pas son geste et pourtant c'est à regret que je la sent prendre du recule jusqu'à ne plus me toucher.

Je la suis dans la salle commune et une fois nos commande passée nous nous asseyons toute deux à la même table, l'une en face de l'autre. Je ne sais pas quoi faire, tiraillée entre lui demander ce qui l'a poussé à faire ça ou me contenter de me réjouir de notre réconciliation. Finalement c'est elle qui prend la parole en premier m'évitant ainsi d'avoir à choisir. Une fois sa phrase fini elle viens jouer un instant avec mes cheveux. Alors qu'elle a cette réaction je ne peux m'empêcher de sourire. Cela fait partis des tout premiers gestes qu'elle a eu à mon égard et même si je n'aimais pas spécialement que les gens me touche de son contact me faisait du bien, il m'apaisait. Après quelques secondes elle brise le contact en croisant ses bras sur sa poitrine. Soupirant faiblement je me mis à répondre à sa question. En posant néanmoins une petite condition. « Je vais te dire ce que je pense mais en échange je veux que tu réponde sincèrement à mes questions après d'accord ? » Je souriais en disant cela. Je savais qu'elle allait accepter même si je n'avais rien à lui dire en échange mais je ne voulais pas être la seule à gagner quelque chose dans cet échange. Et elle avait perdu celui qui avait partagé sa vie durant de longue année, je ne pouvais pas la laisser seule.

« La vision nous offre une information très importante, elle nous dit que quelqu'un a été assassiné dans la forêt. Avec ce que nous savons il n'est pas dur de deviner qu'il s'agit d'un crime produit par un homme. Sachant que la victime ne peut pas chercher à se venger elle-même il s'agit presque à coup sûr de quelqu'un de sa famille. »
je me tus un léger sourire sur les lèvres. J'avais parlé d'une voie monocorde exposant calmement les fait les un après les autres. Tout cela n'était certes que supposition mais il y avait de grandes chances qu'elles soient vrais. Tout du moins je l'espérais. « Si je dis que nous devons chercher des indices dans le village c'est simple. Même si quelqu'un a amené la victime ici pour la tuer tranquillement jamais un membre de sa famille ne serait venue ici dans le seul but de la venger. Sauf s'il est originaire du village d'à côté. Dans ce cas il connaît suffisamment bien la forêt pour ne pas s'y perdre et ne pas en avoir peur. »

Je finis ma tasse et après m'avoir essuyé la bouche je me lève et me plaçant à côté d'elle je dépose un petit baiser sur sa joue. Les mains jointes en bas du dos et la tête penchée sur le côté je lui parle de nouveau. « Il ne nous reste plus qu'à demander aux gens du village ce qui a pu se passer. Le plus simple restera évidement de demander au tavernier ou à l'aubergiste mais si tu le veux bien je t'attendrais dehors quand tu iras leur demander. J'ai un... Petit problème avec les gens. » toujours mon sourire sur les lèvres je me dirigeai vers la sortie. Une fois sur le pas de porte je finis ma phrase « Je t'ai dit que je veux que tu réponde à mes questions mais je n'ai pas dit que je voulais des réponses tout de suite. Pour l'instant je ne veux savoir qu'une seule chose. Pourquoi m'a tu embrassée ? Ce n'est pas que cela me gène mais je ne parviens pas à comprendre ce geste. » Mon regard avait de nouveau trouvé sa place dans le sien et c'est me perdant dans le bleu de ses yeux que j'attendis sa réponse.
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Lun 25 Aoû 2014, 17:05



Interrogatoire forcé.

Les arguments de la jeune femme tenaient la route. Mais si le sort n'affectait que les hommes et que c'était une femme que l'ont voyait morte, pourquoi ne pas penser plutôt à une malédiction? Réfléchissant un instant, je me dis qu'elle a peut-être raison sur le point de la vengence.
Etirant mes lèvres sur mon habituel sourire carnassier, je réfléchis déjà de comment je vais pouvoir interroger l'aubergiste. Mais sa dernière question me choque quelque peu. Pourquoi l'avoir embrasser? Parce que j'avais envie, c'est tout.  Une soudaine envie de m'amuser avec cette pauvre enfant me prends. Passant une nouvelle fois ma langue caressante sur mes canines, je lui réponds :
Tu m'as dis que tu me donnais tes idées à condition que je te réponde, or tu m'as déjà donné tes idées, je n'ai donc plus à te répondre.
Me levant pour aller trouver l'aubergiste, je pose ma main sur sa joue, tournant doucement son visage face à moi et avec une lueur d'amusement dans le regard lui dis : Et si cela ne t'as pas déranger, il n'y a pas d'inconvénients à se que je recommence n'Est-ce pas? C'est en riant que je la quitte pour aller trouver l'aubergiste derrière son comptoir.

Ayant au préalable attrapé un couteau qui se trouvait sur une table près de moi, je le plante avec violence entre le majeur et l'anulaire de la main du pauvre homme qui était posée sur le plateau de bois. Attrapant de mon autre main le col de l'homme je le tire à moi et avec un sourire carnassier à nouveau lui dis : Toi je vais te poser des question et tu quitteras pas cet endroit avant que j'ai des réponses. J'étais plutôt fière de moi et de mon petit manège, surtout envoyant sa pâleur et en  entendant les conversations se taire. Approchant alors mon visage un peu plus près de l'aubergiste, je pouvais sentir les relents de vins s'échapper de son souffle paniqué. "Que sais tu du meurtre qui aurait été commis dans la forêt?" Il s'agite et avec mon pouvoir du Lux in Tenebris, je peux deviner qu'à ce moment là, je suis sa plus grande peur. Souriant méchament, je retire le couteau et pose la pointe sous son menton avant d'ajouter "Je ne suis pas patiente". Il se mit alors à bégayer en une langue qui était tout sauf compréhensible. Fronçant mes sourcils, il compris qu'il avait plus intérêt à répéter clairement.

C'était il y a deux ou trois ans. La sœur de la femme du chef du village voisin devait épouser le fils du frère de notre chef à nous. mais le fils du chef était très frivole et a rompu sa promesse en allant avec une autre femme, folle de rage la sœur de la femme du chef du village voisin a voulu se venger et a fini par s'unir avec un homme quelconque. Humilié, le frère de notre chef l'a alors amené en forêt et quand il est revenu, il avait les mains pleines de sang. J'en sais pas plus et personne d'autre ici non plus je vous le jure!

Avec un geste brusque je le lâche et me tourne vers la jeune femme qui m'accompagne. "Il semblerait que tu es raison." Septique, j'atrappe la main de ma compagne et l'entraine dehors à ma suite, et sans lâcher sa main, je marche en silence, plongée dans mes pensées. Je ne sais pas où je vais, mais je marche d'un pas décidé dans la fraicheur matinale qui recouvre le village. Oubliant complètement la présence de Lumi avec moi, je réfléchis à ce qui pourrait être le mieux à faire. Trouver la personne qui aurait voulu se venger? Soit la femme du village voisin, soit quelqu'un d'autre. Cependant c'est un sort puissant qui n'attaque que les hommes pénétrant dans cette forêt, comment faire alors? Car même si on trouve la personne, serais-je à même de la transformer en porc?

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Mar 26 Aoû 2014, 14:18

De nouveau sa main vient trouver ma joue et elle me force à la regarder. Alors qu'elle me demande si elle peut recommencer le geste qu'elle a eu à mon égard tout à l'heure je peux voir que ses yeux brillent d'amusement. Je n'attends pas qu'elle se décide à me lâcher pour détourner la tête gênée. Je ne comprends pas le comportement de cette femme. On dirait qu'elle s'amuse à me torturer mais si cela était son unique but alors pourquoi être venue me demander de lui pardonner. Je fus tirée de mes pensées par le silence régnant soudainement dans la salle. Mon regard va se poser sur l'aubergiste qui doit être en train de discuter avec elle. Enfin je doute que discuter soit le mot juste mais du moment qu'elle obtient les réponses et que nous quittons cette forêt maudite je me fiche un peu de la manière qu'elle utilise pour avoir les réponses. Je ne peux m'empêcher de sourire devant la mine déconfite de l'homme. S'il a jamais eu peur de la forêt ce ne doit plus être le cas à l'heure actuelle. A voir sa tête je suis presque sûre de pouvoir affirmer qu'il préférerait être n'importe où plutôt qu'avec elle.

Alors qu'il est en train de finir son explication je me lève afin de la rejoindre. Je suis à peine arrivée qu'elle le lâche et tout en se tournant vers moi pour conformer mes dire. Une fois cela fais elle me prend la main et m'entraîne à sa suite dans la forêt. Je reste un instant interdite, à la suivre sans savoir quoi faire. J'ai beau chercher je ne comprends pas pourquoi elle tient autant à ce que je reste avec elle. Elle sait qui il faut chercher et l'endroit où elle doit la faire alors qu'attend-elle de moi. Sa première phrase me revient en tête et alors que je me soustraits au contact de sa main sur la mienne je lui réponds. « Au fait tu dis que tu n'as plus à répondre à mes questions sous prétexte que je t'ai déjà dit ce je pensais de la situation pourtant tu dois très bien savoir pourquoi j'ai fait ça n'est-ce pas ? Combien de jours tu aurais passé à errer dans cette forêt à chercher celle que tu veux affronter sans rien savoir d'elle. C'est pour cette raison que je t'ai dit hier que j'en connaissais plus sur les sorcier que toi. Les informations sont une arme. Tu n'est pas sûre d'avoir la puissance nécessaire pour la transformer pourtant avec les bons mots, les bonnes informations tu pourras la troubler et profiter de cette ouverture. »

les mots sont à peine sortie de ma bouche que je secoue la tête en signe de négation. Voilà que je suis en train de conseiller une sorcière et de lui conseiller comment se venger. Je soupire face à cette réaction et continue mon petit discours. « De toute façon tu as déjà répondu à ma première question et je suis sûre que tu répondras aux autres aussi. De plus tu n'as pas à avoir peur elles ne sont pas pour tout de suite. » Cette fois-ci je la regarde en souriant. Elle ne sait pas de quoi je veux lui parler et je sais que j'aurais mes réponses. Quand le temps sera venu je les aurais. Un bruit se fait entendre devant nous. Après avoir échangé un rapide regard nous nous avançons jusqu'à l'orée d'une clairière. Au milieu de celle-ci se tient une femme et à côté d'elle une tombe est présente. Elle la regarde un instant avant de se lever et de marcher à travers la clairière. Elle semble attendre ou chercher quelque chose mais impossible de savoir si c'est le cas et ce que c'est. Je fais un petit signe de tête à Circé et me part en direction de la femme. Je ne sais pas si elle va être capable de causer un trouble suffisant dans l'esprit de cette femme pour la transformer mais je ne perd rien à l'aider un petit peu.

A peine somme nous sorties des fourrés qu'elle se retourne vers nous, nous regardant avec des yeux affolé. « Qui êtes-vous et que faite vous ici. Vous profanez une tombe avec votre présence. » « la tombe de votre soeur je me trompe ? Et par extension l'ex femme du chef de votre village. » presque instantanément son teint devient livide et toute trace d'affolement quitte son visage. Elle n'a plus peur maintenant, elle veut uniquement protéger son secret. « Nous connaissons déjà l'histoire quelqu'un nous l'a racontée cependant il y a plusieurs questions que je me pose. Déjà pourquoi essayez-vous de faire devenir fou tous les hommes de ce village. Tuer le celui qui a causé la mort de votre soeur n'aurait pas été suffisant ? » Un faible murmure me parvient en guise de réponse. De toute évidence la déstabiliser va être plus simple que prévu au vue de son état. « Et ensuite il y a la vraie question question. Qui était vraiment en tord dans cette affaire. Votre soeur était-elle uniquement une victime ? » La réaction qui vient accueillir ma question me surprend au plus haut point. Alors que la jeune femme me hurle de me taire une racine sort du sol et fouette l'air me percutant en plein ventre et m'envoyant, inconsciente contre le tronc d'un arbre situé derrière moi.
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Mer 27 Aoû 2014, 20:30



Bataille cocasse.

J'ai regardé en silence Lumi prendre la parole, souriant face à l'effronterie dont elle faisait décidément toujours preuve. Et lorsque son dernier propros réveille en l'inconnue une violence et envois Lumi au sol, je ne peux m'empêcher de rire. Un rire démentiel. Un rire fou.
Je m'approche de la femme toujours en riant, me prenant de pleine face ses sorts inoffenssifs grâce à mon Velum. Je tangue vers la femme, riant toujours, de plus en plus lorsque je la vois paniquer. je pose alors une main sur son épaule, amicale, comme pour lui dire "Bien joué copine!" mais soudain, je serre son épaule. Et plante vers elle mon regard fou. Elle est paniquée, et plus sa peur grandit, plus mon regard devient fou. Je sens sa peur, je la ressens, je la vis. Elle a peur de mourir et je compte bien être sa mort. Elle se dégage de ma faible emprise sur elle et alors qu'elle me lance un sort quelconque qui ne me fait rien, je puise dans toute ma puissance magique pour lui faire vivre la pire des métamorphoses.

J'ai du mal à lancer mon sort, elle le contre et, réfléchissant alors, je regarde le corps de ma jeune compagne à terre. C'est avec un rire jovial que je me dirige vers elle sous le regard étonnée de ma rivale. J'attrape la dague de la fillette et souriant tendrement soudain, caresse ses cheveux... Avant de lui en couper une mèche.
La sorcière en face n'a pas l'air de comprendre, mais mon manège est réfléchis. Je me relève et retourne vers la femme. Attrapant son visage, je la regarde de mes yeux fous. Et sans douceur, lui enfonce la mèche de cheveux dans la bouche, l'obligeant à l'avaler. Alors à ce moment je la lâche et relance mon sort de métamorphose inversée.
A cause de l'ADN humaine présente dans la mèche de Lumi, la femme n'arrive plus à créer de magie et mon sort la frappe de plein fouet. Décidant de m'amuser, je fais durer sa métamorphose, profitant de sa souffrance.

Tout d'abord, je commence par lui arracher un premier cri de souffrance, lui faisant pousser un groin, prenant le soin de bien lui fracturer les os du nez en le faisant. Puis j'allonge les os de son coxys pour le faire devenir une que en tire bouchon. Elle hurle de douleur et je m'en réjouis. Dans mes yeux pétillant, je vois les seins se faire plus petit et rentrer dans leur orbitres, devenant porcins. Sa souffrance est palpable et je m'en réjouis. Alors, contrôlant toujours mon sort de transformation, je fais raccourcir ses bras et jambes pour les faire devenir quatre beaux jambons. Je souris. J'ai envie de la faire souffrir. Encore et encore. Toujours en train de la métamorphoser en porc, je lui parle.
"Bravo pour tes illusions hahahahaha! mais..."
J'explose son visage dans un craquement lui donnant une belle tête de porc.
"Il s'appellait Ulysse espèce de malade!"
Ma voix est trop aigue, presque hystérique.
"Et elle je montre Lumi toujours inconsciente Je suis la seule à pouvoir la blesser!!"

Dans une dernière explosion, la femme se transforme intégralement en porc. Marchant alors rageusement vers elle, je reprends la dague de l'humaine avant de l'enfoncer dans la chair porcine, m'acharnant sur cette femme qui n'existe plus.
Je m'effondre alors aux côtés de la dépouille porcine, essoufflée et fatiguée. Ulysse est venger, et cependant, je ressens toujours un immense vide que rien ne semblerait vouloir combler. Puis mon regard se porte sur Lumi. Rien hein..?
Je me relève et va la voir, m'affaissant à son côté. J'espère qu'elle ne m'en voudra pas pour sa mèche. Je caresse tendrement son front. Et maintenant? Dois-je me séparer de cette fillette que j'aime bien? Je soupire et pose un baiser sur son front, puis un autre, à peine une seconde sur ses lèvres en murmurant tout contre "On se reverra ma Lumi, je te le promet."

Je me relève alors, et coupant une seconde de ses mèches, l'enroule autour de mon poignet pour ne pas oublier cette promesse. Alors, lui tournant le dos, je m'enfonce dans la forêt, disparaisssant en même temps que cette aventure.

(c) Code par Nartiifiice.



Bouh c'est la fin T.T:
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Mer 27 Aoû 2014, 21:30

Assommée par l'inconnue que j'ai invectivé un petit peu plus tôt je n'ai rien vu du combat qui a été mené entre les deux femmes. Quand je commence à reprendre conscience Circé et à côté de moi et dépose un premier baiser sur mon front avant de frôler de nouveau mes lèvres des siennes. L'envie de me lever pour lui demander si tout c'est bien passé est forte mais je ne parviens pas à bouger. C'est impuissante que je l'entends me murmurer que nous nous reverrons de nouveau. Mentalement un sourire vient se tracer sur mes lèvres. Je n'oublie pas que j'ai des questions à lui poser et je compte bien la voir de nouveau pour avoir des réponses. Mais ce n'est pas le moment ni le lieu. Je ne suis pas en mesure de poser mes questions et d'assumer les réponses qui pourraient en découler. De manière plus général je ne suis pas en mesure de lui tenir tête dans mon état et il est hors de question qu'elle puisse se jouer de moi. Sentant sa main me caresser une énième fois les cheveux je me demande un bref instant ce qu'elle compte faire cette fois. Je n'ai pas à attendre longtemps pour avoir une réponse à ma question. Je la sens me couper une mèche de cheveux mais de nouveau je ne fais rien pour la retenir. Si cela peut lui servir à se rappeler que la discussion que nous avons eue dans l'auberge n'est pas terminée alors je veux bien lui céder quelques mèches.

Quelques secondes plus tard je l'entends s'éloigner de moi. C'est en sentant une pointe de regret poindre en moi que je la laisse partir sans rien tenter pour la retenir. Certes elle fait partie des gens que je déteste le plus sur ses terres et je n'ai aucune raison de la suivre mais je suis forcée d'admettre que je commence à bien l'apprécier. Et ma vision des sorciers avait quelques peu commencée à changer à cause, ou grâce, à elle. Me relevant péniblement je masse un court instant mes côtes endolories. J'ai mal et je vais sûrement avoir un bleu durant les prochains jour mais au moins rien ne semble cassé. Le regard levé vers la cime des arbres se n'est qu'après quelques minutes que je me rends compte que ma dague est plantée dans le sol à côté de moi et que du sang perle sur la lame. De toute évidence même inconsciente j'ai réussie à lui être utile. Je fais rapidement circuler mon regard sur la clairière avant de le poser sur la femme qui nous faisait face quelques minutes plus tôt. Fidèle à sa parole Circé la transformer en cochon avant de s'acharner sur elle. Secouant la tête en signe de négation je me lève péniblement et me m'est à marcher vers le village.

Tournant la question dans ma tête je ne parviens pas à comprendre ce que j'apprécie chez elle. Durant tout le temps de notre rencontre je me suis montrée arrogante avec elle et même si je l'appréciais avant qu'elle ne perde son compagnon je suis forcée d'admettre que depuis la disparition de celui-ci son comportement à drastiquement changé. Marchant d'un pas hasardeux je suis tirée de mes pensées par un sifflement provenant de Sheva. Curieuse de savoir ce qu'il à découvert je m'écarte de mon chemin de départ pour le rejoindre. Je retiens de justesse un cris de surprise et d'horreur. Couché devant moi est présente le corps d'un homme. Il dort d'un sommeil éternel et à côté de lui et à côté de lui dans un bocal un cœur humain et présent. Je n'ai pas besoin de lire l'étiquette pour savoir à qui il a jadis appartenu et qui est cet homme. M'approchant de lui je me m'est à genoux et parle d'une voix basse, à peine un murmure, comme si je ne voulais pas déranger le sommeil de cet homme qui, je le sais n'aura jamais plus la chance de se réveiller. « Ainsi c'était lui. Tu n'as pas à avoir honte la plupart se serait fait avoir par un homme comme celui-ci. » Mon regard se pose sur le bocal et je peux alors imaginer le désespoir qu'elle a ressenti le jour où elle c'est rendu compte de sa trahison. « Ne t'en fait pas je sais maintenant pourquoi nous sommes amenées à nous revoir. Je ne te laisserais plus jamais tomber dans la même folie. Et plus jamais tu ne seras seule temps que je serais là. »

Me relevant je jette un dernier regard à celui qui fut jadis son premier amour. Sheva vient se poser sur mon épaule et frotte doucement sa tête à la mienne. « oui je sais nous n'avons plus rien à faire ici nous nous en allons. » Soupirant un bref instant je continus mon chemin avant de reprendre. « je ne veux pas qu'elle se retrouve seule de nouveau mais elle va devoir me montrer qu'elle est digne de moi. Je n'ai pas envie de finir comme Pénélope mais j'ai encore moins envie de la tuer sous prétexte qu'elle a cédée à la folie. » Caressant Sheva je rejoins le village et après avoir récupéré mes affaires et réglé l'auberge je me m'est en route afin de quitter cette forêt maudite.
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La culpabilité par la peur - PV Lumi

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