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 La culpabilité par la peur - PV Lumi

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Sam 19 Juil 2014, 20:21



Je deteste ce village.


La sorcière avait atterri dans un vieux village gris, froid et maussade trois jours auparavant. Les habitants l’évitaient, bien que les hommes se multipliaient devant la porte de sa chambre d’auberge pour lui rendre un « service ». Tout dans ce village l’insupportait, à commencer par pourquoi elle y était. Tout cela était de ma faute.
Une fois de plus j’avais essayé de jouer un tour à la sorcière, essayant de lui piquer une branche de cerfeuil dont elle se servait pour une énième création de potion. Je commençait à partir lorsqu’elle s’en aperçu, commençant à hurler de rage. Le problème, c’est que lorsque l’on est un port et que l’on entend « Tu vas finir en jambon » de la bouche d’une sorcière, il n’y a qu’une chose à faire : fuir. Mais je n’avais pas prévue qu’elle me suivrait.
Et nous voilà ici. Circé ne sort pas de sa chambre, et me lance de continuels regards noirs tandis qu’elle réfléchis. Ça fait trois jours qu’elle réfléchis. J’ai faim. Mais elle m’a bien fait comprendre que si je sortais, elle me donnerait comme offrande à l’aubergiste.

Circé relève soudain la tête, m’intiment d’arrêter un instant mon flot de pensé qui doit la déranger. Je m’arrête donc un instant d’envahir son espace de travail qu’est son cerveau et l’observe.
Elle se lève du lit, enfilant une mince robe de coton sur son corps blanc et se dirige vers la porte qu’elle ouvre avec la délicatesse d’un sanglier chargeant quelqu’un pour défendre son marcassin. Avec un craquement sinistre on eu la joie de s’apercevoir qu’elle avait fracasser le nez d’un jeune puceau qui était derrière la porte. Sans un mot d’excuse elle marche sur le pauvre homme et continue d’avancer dans le couloir du premier étage jusqu’à un escalier dangereusement instable et descend au rez-de-chaussé où se trouve la salle principale de l’auberge. Posant une petite pièce de bronze sur le comptoir elle dit à l’aubergiste tout défraichis de me donner une gamelle de restes quelconques. Ce qui aurait du me satisfaire ne la fait que baisser encore plus dans mon estime, mais haussant nonchalement ses épaules dénudées, elle sort dans les rues froides et brumeuse du village, tandis que groin dans une gamelle je ne m’intéresse plus à elle.

Je sens l’air frais caresser mes joues pâles, sentant l’aflut de sang les empourprer automatiquement. Je déambule pensivement dans ce village gris emprégné d’une odeur nauséabonde. Il y fait froid, il y fait gris, le brouillard est si épais qu’il en est aveuglant. Je déteste ce village. Je déteste ce porc. Je déteste cette forêt aux abords inquiétant qui entoure ce village. Je soupire. Regardant machinalement autour de moi, je m’amuse à deviner les peurs de tous ces misérables humains. Mais soudain, quelque chose me choque. Une peur dont je n’ai pas l’habitude. Je ressens presque aussi fort qu’un coup de point en pleine tête cette peur. Je me retourne plusieurs fois sur moi même essayant de voir dans ce brouillard et ne voit personne. Je me tiens la tête. Je ferme les yeux. Ça fait mal, vraiment trop mal. Je rouvre les yeux et ne voit que la salle de l’auberge.

La gamelle est enfin vide, ça fait du bien de manger. Je lève mon groin et renifle. Une douce odeur parvient à moi. Une fille. Une jeune fille relativement pure est dans le coin. Cherchant de mes yeux porcins qui pourrait être cette douce présence. Mais je n’ai pas le temps de continuer mon petit jeu. Je me retrouve violement dans la tête de mon ex-amante. Pour une fois que je n’y suis pas rentré de moi même. Cependant quelque chose cloche. Je vois qu’elle ressens une puissance inhabituelle, et elle est tournée vers la forêt, comme en transe. Eh ouais mais non, ça va pas le faire ça ! J’ai entendu que cette forêt était maudite, et malgré moi, je ne peux laisser Circé ainsi. Je sors de la pièce chaude, et fonce dans un petit être chétif. C’est une fille. C’est LA fille.

Je me tiens la tête, c’est passé, et je redécouvre le monde dans lequel je m’étais perdue. Pour mon propre bien, mieux vaut que je retrouve Ulysse. Je rebrousse chemin pour rentrer à l’auberge et le voit. Il est à moitié sorti, une humaine assise par terre devant lui. Assise ? Non, elle est tombée. Ses cheveux sont blancs. Blanc pur. Leur clareté en fais presque mal au yeux.
Agacée de ne pas la voir se relever, je m’avance, et passant une main sous son bras la relève. Choc. C’est elle la peur de tout à l’heure. La regardant, cette fois j’en suis sûre.
Des agoraphobes à l’entrée d’une auberge, c’est une situation qui ne risque pas de m’arriver souvent. Étirant mes lèvres en un sourire carnassier, je lui dis :

Après toi.

Ulysse se pousse de lui même, brave cochon de laie. Mais je n’ai pas le temps de m’amuser que je sens une peur encore plus puissante suivie d’un cri humain. Je regarde la jeune femme qui se retourne en même temps que moi de l’autre côté de l’auberge, où nous pouvons distinguer un homme. Homme couvert de sang.
Me sentant paniquer, je la regarde, comptant sur un quelconque soutient de la part de cette inconnue, mais la seule chose qui vient me soutenir, c’est un
« GROINK » toniturant d’Ulysse, complètement tétanisé.

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Dim 20 Juil 2014, 12:25

Je n'avais pas remit les pieds dans la forêt des murmures depuis plusieurs années et si cela n'avait tenues qu'à moi je n'y serais probablement jamais retournée. Cependant Sheva en avait décidé autrement et alors que nous passions à proximité dans le but de rallier notre destination, il avait décidé de retourner dans la forêt qui avait vu naître notre rencontre. J'avais tout d'abord décidé de le laisser se débrouiller seul dans cet enfer mais rapidement l'idée qu'il puisse lui arriver quelques chose de néfaste se fit plus forte et je partie à sa suite. La forêt était pareille à mes souvenirs, sombre, inquiétante et nous donnant l'impression que à chaque instant le pire pouvais nous arriver. De longue minute s'écoulèrent sans que je ne retrouve sa trace et, comme la dernière fois ou j'avais mis les pieds dans ce lieux, je me rendis compte, au moment de rebrousser chemin que j'étais perdue. La seules fois ou j'avais décidé d'errer au hasard dans ce lieux je m'étais perdu et il m'avait fallu quelques jours pour en ressortir. Cependant cette fois la chance semblait être de mon coté. Il semblait y avoir de l'agitation un petit peu plus loin devant moi. Je ne savais pas ce qui en était à l'origine mais je ne risquais rien à aller voir. En tous cas je ne risquais rien de plus néfaste que de continuer à déambuler seule dans la forêt.

La source d'agitation que j'avais perçue était en réalité un village. Il n'y avait guère plus d'une dizaine d'habitation ainsi qu'une auberge et une taverne. Cependant j'aurais volontiers acceptée l'aide d'une personnes ou deux mais la présence de toute un village n'allait pas m'aider à demander de l'aide. M'approchant de l'entrée de l'auberge je reste de longues secondes, qui me semble une éternités, devant. Je respire fortement et longuement cherchant à me concentrer et à avoir suffisamment de courage pour rentrer demander de l'aide. Prenant une dernière inspiration je me décide enfin à pénétrer dans le bâtiment. Néanmoins ce ne fut pas l'avis de tous le monde car alors que j'avançais, sans regarder ou je mettais les pieds, comme à mon habitude, je fut percuter par quelque-choses qui me fit tomber par terre. Il me fallut quelques seconde avant de retrouver mes esprit. Et quand se fut le cas je ne sut pas quoi faire. Je regardais le porc qui venait de me rentrer dedans sans parvenir à comprendre ce qu'un animal comme lui faisait en libertée dans un village .

Je sentis soudainement une main passer sous mon épaule et me relever. Regardant la jeune femme à l'origine de cette aide inattendue je m'apprete à la remercier mais soudainement son comportement me fait me reprendre. Son sourire me fait froid dans le dos et la phrase qui le suis ne m'aide pas à être en confiance. Je lui souris quand même timidement et alors que je reporte mon regard sur l'auberge un cris me fait de nouveau me retourner. Un homme se tient devant nous. Il est recouvert de sang mais il m'est impossible de dire si c'est le sien ou celui de quelques chose d'autre. Ou quelqu'un. J'entends vaguement le cochons de tout à l'heure pousser un cris de peur mais je n'y prête pas attention. Tout mon attention est concentrée sur l'homme qui se tient devant moi. « Que c'est-il passer ? Vous avez été attaqué par quelques chose ? » je lui demande mais en même temps je me rend compte que le sang qui le recouvre n'est pas le sien. Si c'était le cas ses vêtements seraient déchirés à différents endroit et des plaies seraient visibles sur son corps.

« Je... Je l'ai vu... Celle qui a était tuée... Ce n'est pas moi qui... qui... je ne sais plus. Je » Il n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'il s'écroula au sol, inconscient. Que c'était'il passé dans cette forêt pour que cet homme soit dans cet état ? Dans tous les cas nous ne pouvions pas le laisser dans cet état. Me retournant vers l'inconnue de toute à l'heure je lui fit par de mes pensée. « Je ne sais pas ce qu'il c'est passé dans cette forêt mais nous ne pouvons pas le laisser dans cet état. Il habite sûrement dans ce village se serait donc la moindre des chose que de l’amener chez lui. Pourriez vous allez demander à l'aubergiste si il sait ou il réside ? Je vais rester avec lui au cas ou il se réveille et nous parle de ce qu'il c'est passé. Au fait je m'appelle Lumi enchantée. »
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Dim 20 Juil 2014, 13:34



Lumi.


Bouche bée.  Circé était tout simplement bouche bée.  La jeune humaine en face d'elle venait de lui donner.. un ordre? Pas que cela eut été fait de façon impérieuse,  loin de là,  mais le fait était qu'elle lui avait donné un ordre. D'un ton froid et glacial,  la sorcière ne put s'empêcher de répondre à la jeune femme un "Non." catégorique.
Me lançant un coup de pied sur le groin, elle me depecha de le faire. Rentrant donc à l'intérieur, je ne puis pousser un cruissement strident. Mais les braves humain qui étaient là avaient déjà commencé à regarder.

Mon Dieu c'est mon frère!

Circé se retourna à ces propos,  regard cinglant. Elle avait toujours l'air en colère.  Repoussant la jeune fille aux cheveux blanc, non sans une douceur déconcertante de sa part, elle posa la pointe de son pied sur le torse du jeune homme et, sorti une petite fiole au liquide bleu clair de sa sacoches. Lui renversant la tête en arrière,  elle lui vida dans le gosier.

Une potion de reveil. Je viens de gacher inutilement une potion de reveil. Bordel.
Je regarde notre traumatisé revenir à lui, et lui empoignant les cheveux lui demande plus d'explications.
Apeuré. Il est complètement apeuré.  

Je.. la forêt.. j'allais chercher des.. champignons mais.. cette femme elle était... c'était une femme.. Ci.. ci got celle qui a été froidement été assassinée... je.. c'est pas moi. Vous devez me croire je..

Je lui administre un bon coup de pied sur la tête,  le laissant s'évanouir à nouveau.  Pointant sa soeur du doigt, je lui ordonne de rentrer chez eux.

Circé est étonnement calme face à la situation. Je la regarde se tourner vers l'humaine. Décidément,  Circé ne sait pas ce qu'elle veut.

Toi. Viens avec moi.

Pas un mot de plus. La sorcière se dirige vers la forêt. Elle a l'air bien trop décidée.  Se retournant vers moi et la jeune "Lumi" elle nous lance impatiemment :

Vous comptez prendre racine ici?

Je lui emboite le pas me demandant ce qu'elle a derrière la tête. Cela ne lui ressemble pas de vouloir résoudre un mystère. Le seul qu'elle a jamais réellement résolu c'est celui de mon mariage. Résolu, oui c'est un bien grand mot, me voilà veuf, et porc. D'u petit coup de grouin, j'invite l'humaine à venir, mieux vaut pour elle de toute façon.
Circé marche en tête et s'arrête lorsqu'elle se trouve à l'orée du bois. Murmurant des paroles peu rassurante.

Ulysse reste près de moi..

Je pose ma main sur le dos du porc. Si quelque sort essaye de s'emparer de mon esprit, au moins ce sera lui qui s'en verra affecté et non moi. Je glisse un regard à cette fille, Lumi. J'ai entendu dire que cette forêt était hanté ou une quelconque autre abération du genre. Bine qu'elle n'ait pas l'air de ce village, il se pourrait qu'elle sache quelque chose qui pourrait nous être utile. Devant forcer la conversation, j'essais de sourire. Me connaissant je sais qu'elle sera un peu plus en confiance. Bien, que lui dire maintenant..?
Oh non, ma tête tourne. J'ai mal j'ai..

Bien, forçons un peu les choses. De la bouche de ma maîtresse, je m'exprime :

Excuse la rudesse de mes propos de tout à l'heure, je n'ai pas l'habitude des contacts. Je me nomme Circé, et voici Ulysse.
Circé est comme en transe. J'espère que la fille ne remarquera pas cette bizarrerie.
Bien, maintenant je voudrais savoir jeune Lumi, que sais-tu de cette forêt?

Laissant Circé reprendre son esprit, je regarde la femme de es yeux porcins. Que sait-elle oui en effet? Mais je n'eut pas le temps d'y songer plus que Circé lui intima le silence d'un geste de la main. Alors, couverts de sang, un autre homme sortis de la forêt, nous criant lui aussi qu'il n'y était pour rien avant de tomber dans les pommes.
Circé leva la tête vers l'humaine, plus pâle que jamais. Quelque chose ne tournait pas rond dans cette forêt et elle voulait savoir quoi, espérant que l'enfant soit suffisamment curieuse pour l'y accompagner. Cette fois, la sorcière attendait plus d'une réponse. Pas seulement sur la forêt non, la sorcière attendait un feu vert pour qu'elles y aillent ensembles.
Non en effet cela ne lui ressemblait pas d'attendre et de compter sur les autres. Mais Circé sentait un immense malaise la parcourir.

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Dim 20 Juil 2014, 22:35

La réaction de la jeune femme me suroris au plus haut point. Alors qu'elle semblait elle aussi soucieuse de ce qui pouvait être arrivé à cet homme elle se contenta de me répondre un « Non » froid et glacial quand je lui demande si elle peut aller demander quelques chose à l'aubergiste. Soudainement l'exclamation d'une jeune femme dans son dos la fait se retourner. Elle cire être la sœur de l'homme étendus à mes pieds. La femme à qui j'ai demandé de l'aide se rapproche de l'homme d'une démarche assurée. Après m'avoir, doucement mais fermement, poussé de son chemin elle pose son pied sur son torse et lui verse une potion dans la gorge. C'est bien ma veine je ne connais qu'un peuple utilisant les potions et c'est aussi le peuple que j'ai le moins envie de côtoyer à l'heure actuelle. Néanmoins sa potions fait effet et ne semble pas nocive puisque l'homme se réveille presque instantanément. La peur est clairement visible dans ses yeux et ses propos me semble n'être que les divagations d'un fou. Après l'avoir écouté elle l'envoie de nouveau dans les bras de Morphée et enjoint à sa sœur de le ramener chez eux. Une fois cela fait elle se tourne vers moi. Je ne sais pas ce qu'elle veut mais je sens que cela ne va pas me plaire, loin de la.

Je la regarde quelques instant après qu'elle mes intimidé l'ordre de la suivre. Il est évident que je n'ai pas envie de retourner dans cette forêt maudite cependant il est évident qu'il c'est passé quelques chose de grave dedans et je en veux pas laisser les habitants de ce village dans la peur que cela se reproduise. Mais je n'ai pas spécialement envie de suivre une femme qui, alors qu'un homme était en danger, par soucis d'orgueil avait refusé d'aller chercher de l'aide. Le porc me pousse doucement du groin et je décide finalement d'aller avec elle, une part de moi me criant que je fais une erreur. Je marche lentement les yeux posé sur le sol réfléchissant à ce qui pouvait être à l'origine de ces troubles. J'avais lu bon nombre de légende au sujet de la forêt quand j'étais au service de mon maître cependant rien qui pouvait se rapprocher de cela ne me revenais en tête. Quand je relève la tête je suis à l'entrée de la forêt et elle m'attend, une main posée sur le dos du cochons. Tout en me gratifiant d'une esquisse de sourire je la vois chercher les mots qu'elle va m'adresser. Soudain quelques chose se passe et quand elle reprend la parole c'est avec un timbre de voix et une intonations différente de celle de toute à l'heure.

Je m’apprête à lui répondre quand elle me fait taire d'un signe de la main. Devant nous se tiens un homme lui aussi recouvert de sang et tenant des propos douteux. Du coin de l’œil je la voix se tourner vers moi de nouveaux. Elle était pâle et je pouvais voir dans ses yeux qu'elle n'était pas rassurée. Cependant je pouvais la comprendre, moi même j'aurais préféré me retrouver n'importe ou dans le monde à ce moment précis. Je reste un instant silencieuse attendant sûrement la même chose qu'elle. Un signe, une confirmation que nous pouvons y aller et que l'autre ne nous lâcheras pas. Néanmoins même si j'ai envie d'avancer en sa compagnie dans cette forêt il y a un point que je souhaite éclaircir avec elle avant. De cela dépendras mon comportement avec elle.

« Bon j'ai déjà entendu plusieurs rumeur au sujet de cette forêt mais rien de semblable. Je ne suis pas spécialement enchantée à l'idée d'avancer la dedans mais je n'ai pas envie de laisser ce village dans cette situation. Y aller seul serait trop dangereux aussi accepterais-je avec joie que vous veniez avec moi élucider ce mystère, cependant j'ai juste une petit question qui décideras de mon comportement à votre égard. Étes-vous bel et bien une sorcières ? » Les dix dernières années que j'avais passée sous les ordres d'hadanell ne m'avait pas laissé de bon souvenir de ce peuple et même si je pouvais me tromper pour elle je préférais prendre mes distances avec elle tout de suite si elle était bien ce que je pensais. Sans bouger je planta mes yeux dans les siens et attendit sa réponse.
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Mer 23 Juil 2014, 16:16



Forêt.

Jamais de ma vie je n'avais vu Circé sourire autant. Son sourire était à la fois celui d'un prédateur devant sa proie, à la fois doux et tendre. Comme si elle était ravie de la situation. D'elle même, elle avança une main et frôla la joue de la jeune fille de ses doigts fins. Parcourant lentement en une caresse frôlée le haut de la mâchoire de Lumi suivant son tracé jusqu’à son menton.
"Et si c'était vrai, que ferais tu jeune fille?" Sa voix était douce, envolées les froides paroles habituelles. Son sourire s'étira encore plus lorsqu'elle vit une ombre traverser le visage juvénile en face d’elle. Elle fini par lâcher son visage, et son sourire s'effaça. "Oui je suis bien une sorcière. Mais je ne suis en rien comme mes semblables puisque je ne les connais pas." Elle lui tourna le dos, et ne put retenir un regard noir à mon attention. Comme si c’était ma faute ! Oui bon certes je suis le seul sorcier qu’elle eut connu, mais quand même !

"Bien, si tout le monde est d'accord, allons-y"  son ton était froid et catégorique. Elle était de retour.

Circé a l'air énervée, et je ne comprends pas pourquoi. Soudain, sa main s'accroche à mon poil. Ok, ça, ça veut dire qu'elle a besoin de moi, mais dans le sens : quitte à souffrir, fais le pour moi. Sans un regard pour sa compagne, elle pénètre dans la bois, m'obligeant à la suivre. Le bois n'est pas rassurant. Il est sombre et les arbres sont plus tous tordus les uns que les autres. Rien n'est rassurant dans ce bois. Pas même la mousse sous mes sabots. Circé avance d'un pas sûr. Rien ne semble l'inquiéter dans cette forêt. La jeune fille qui est avec nous semble elle peu rassurée à l'idée d'avancer dans ce bois. Et elle semble aussi perdue dans ses pensées. Aurait-elle eu une mauvaise expérience avec des sorciers? Ma curiosité sera à satisfaire., mais pour l’heure, je préfère regarder où je marche.

Pourquoi cette question? Va t-elle me juger sur des préjugés? Bah pas que je n'en ai un peu rien à faire de son avis. Mais dans cette atmosphère pesante, il est vrai que je préfèrerais avoir une alliée. Même si elle doit être humaine et me haïr. Cependant, je ne peux m’empêcher de me dire qu’elle a elle aussi besoin de moi. J’ose un regard en arrière pour constater que, sortie de ses pensées, elle regarde avec inquiétude notre environnement. Je voudrais pouvoir la rassurer, mais au moment où je me retourne, Ulysse pousse un crouissement sonore, et paniqué essaie de s’enfuir loin de moi. Réussissant à peine à le retenir, je le sens s’emparer de moi et…

Pourquoi l’humaine est en sang ? Pourquoi est-ce que j’ai ma forme humaine ? Je me sens plus vivant que je ne l’ai jamais été. Je regarde Circé, près à avoir ma revanche que j’attends depuis dix-neuf ans. Je tends les bras vers son cou blanc. Mais non, rien ne se passe. Quelque chose me tiens dans le dos. En me tournant, je m’aperçois que l’humaine est à terre, éventrée. Je regarde mes mains. En sang aussi. Je me tourne à nouveau vers Circé, paniqué. Elle est à terre en sang aussi. L’humaine a disparut. Je suis seul face à deux tombes. Deux tombes immaculées. « Ci-gît celle qui fut froidement assassinée.» Non, ce n’est pas possible. Je regarde mes mains. Elles tremblent, le sang coule à flot sur mes paumes. J’ai peur. Pour la première fois j’ai peur.
Lyss..
Lysse..
ULYSSE !


Je secoue le porc pour réussir à le faire sortir de ma tête. Cette vision m’effraie. Il semble en plein délire psychotique. Je n’ai pas le temps de m’occuper de comment va ma compagne, ouvrant fébrilement ma sacoche, j’en sort une toute petite fiole bleuté et l’enfonce dans la gorge de mon ami qui s’effondre d’un coup, pris d’un profond sommeil.
Je soupire et essuie la sueur naissante sur mon front. D’où lui venait ce délire ? Si c’est lui qui l’a subit, est-ce que ça veut dire que quelqu’un a voulu me lancer un sort de contrôle mental ? Je réfléchis un instant et me tourne vers Lumi. Si elle aussi elle a eu une vison, il y a un enchanteur non loin. Si elle n’a rien, c’est le cas aussi, mais ça veut dire que seul les hommes sont touchés.
Plantant mon regard glacé dans le sien, je fini par lui poser l’ultime question :

Ça va ?

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Jeu 24 Juil 2014, 14:13

Je venais de poser ma question et, mon regard ancré dans le sien j'attendais sa réponse. J'étais presque sur de la connaître mais je souhaitais être sur avant d'avoir une attitude négative envers elle. Elle me gratifie d'un grand sourire et tout faisant vagabonder sa main le long de ma joue elle me répondit. La fin de sa réponse me surpris légèrement. En quoi, et comment pouvait elle se prétendre différente des autres sorciers ? Surtout si comme elle me le disait elle n'en avait jamais côtoyé. Je restais perplexe fasse à cette réponse mais je pris la décision de ne pas m'en formaliser. Pour avoir vécu sous les ordres d'un membres de sa races durant une dizaine d'année je savais à quoi je pouvais m'attendre néanmoins rien ne me disais qu'elle serait comme lui. Cependant temps que je n'aurais pas eu de preuve tangible que c'était le cas je préférais rester distante avec elle.

Sans me laisser plus de temps pour réfléchir elle s'enfonça dans le bois. Le porc est toujours à ses côté et soudain je vois sa main agripper son poil. Elle ne lui à pas vraiment témoigné de marque de respect ou de sympathie depuis toute à l'heure et j'ai un peu de mal à croire que s'en soit un. Je la suis à une certaine distance, perdue dans mes pensée et ne souhaitant pas la gêner si quelque chose venait à nous arriver et si nous devions nous battre. Cependant j'ai beau essayer de me concentrer sur le problème que nous cherchons à résoudre je n'y arrive pas. La forêt est naturellement sombre est inquiétante mais plus nous avançons plus cette atmosphère s'amplifie. Comme si la forêt elle même voulait nous faire comprendre que si nous continuons à avancer quelque chose, ou quelqu'un, d'encore plus dangereux qu'elle nous attend.

Je suis sortie de mes pensée par un cri sonore poussé par Ulysse. Il est identique à celui dont il nous a gratifier lors de l'apparition du premier homme ensanglantée et sa significations est plus que limpide. Il est effrayé par ce qu'il y a devant nous. Quoi que se soit. Circé parvient à grande peine à le retenir et alors que je m’apprête à la rejoindre pour lui demander ce qu'il lui arrive je la voie rentrer dans une sorte de transe. Elle est dans le même état que quand elle c'est présentée toute à l'heure, comme si quelqu'un avait pris le contrôle de son esprit. L'envie de courir jusqu'à elle pour voir comment elle va est forte mais je décide juste de me rapprocher et de ne rien faire. Si elle est dans cet état à cause d'un sort la pire chose à faire serait d'être sous l'effet moi aussi. Même si je suis en partie protégée grâce à mon anti-magie. Après quelques secondes elle reprend ses esprits et après avoir secoué le porc avec force je la voie fouiller dans sa besace et en ressortir une fiole et sans aucune hésitation elle fourre le contenue dans la gorge de son compagnon. L'effet ne se fait pas attendre, le cochon s'effondrant d'un coup sur le sol.

Lentement elle essuie la sueur qui a commencée à perler sur son front et après quelques seconde d'hésitation elle se retourne vers moi. Sa question, bien que direct et prévisible me surprend. Je m'attendais à ce qu'elle me demande si j'ai moi aussi était victime d'une hallucination ou d'un effet quelconque cependant elle me demande si je vais bien. Je reste quelques seconde interdite devant cette question, puis me reprenant soudainement je lui répond. « Moi ça va mais ce n'est pas à moi qu'il faut demander cela. C'était toi qui semblait en transe il y a quelques secondes. » je fais quelques pas réfléchissant à ce qui vient de se produire. Le fait que je n'ai pas été touchée peut être dus à plusieurs choses mais en soit seul une ou deux étaient logiques. J'ouvre la bouche pour lui faire par de ce que je pense quand je sens un poids se poser sur mon épaules. Sans prendre la peine de le regarder je me m'est à caresser Sheva et fait par à Circé de mes idées. « Je t'ai dit que je n'ai rien ressentis mais cela ne nous aide pas beaucoup tu sais. J'étais quelques mètres derrière toi si bien que si c'est un sort qui a agi il a pu ne toucher que la zones ou tu était avec ton cochon. De plus je suis une humaine mon anti-magie à donc très bien pus me protéger. » gardant de nouveaux le silence pendant quelques seconde je vis dans ses yeux qu'elle semblait avoir une idée assez précise en tête. « Je te dis tout cela mais tu semble déjà savoir ce qui est à l'origine de ces troubles. Je te demanderais donc de me faire partager ton avis s'il te plaît. Si il s'agit d'un sort tu est la mieux placée pour savoir de quoi il s'agit et je pense que tu dois te dire qu'une simple humaine n'y connaît pas grand chose. Je ne m'étendrais pas sur ce sujet, pas temps que je ne saurais pas comment je dois te considérer, cependant sache que d’après ce que tu m'a dit toute à l'heure j'ai côtoyé plus de sorcier que toi et plus longtemps je suis donc tout à fait apte à donner mon avis sur ce qu'il se passe. »
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Jeu 07 Aoû 2014, 14:51



Arrogance.

Je trouve l’humaine bien effrontée. Je m’iquiète pour elle, chose déjà peu normale en soi, mais elle se permet un ton d’arrogance envers moi. Je ne peux m’empêcher d’étirer mes fines lèvres en un sourire vorace, et je caresse ma canine supérieure droite. Très bien, je vais jouer un peu.
Laissant Ulysse à son triste sort de sommeil sans rêve par terre je m’approche d’elle et attrape une mèche de ses cheveux et l’enroule autour de mon index, sans m’inquiéter de son corbeau qui ouvre ses ailes, comme pour me faire signe de reculer. Une sorcière apeurée par un corbeau ? Ridicule. Refaisant le même chemin que précédemment le long de sa mâchoire, j’observe son visage. Ce contact semble la déranger au plus haut point, cependant, je m’aperçois bien qu’elle essaie de lutter pour me comprendre et n’y arrive pas. Constatant cela je ne peux qu’étirer un peu plus mon sourire.

C’est comme cela que tu me remercies de m’inquiéter pour toi ? En me mettant en garde ? Mauvaise éducation.
Je lui tape sur le bout du nez de mon index toujours dans sa mèche enroulée.
Tu es tout à fais apte à me dire ce qu’il se passe ? Je me doute. Cependant tu sembles trop connaître ceux de ma race pour avoir un jugement objectif sur moi, je me trompe ? Non. Alors laisse moi plutôt te dire ce que je pense qu’il en est.
Je laisse retomber ma main pour lui tourner le dos et secoue mon porc du pied.
Au fait détrompes toi, je connais les sorcier.
Sur ce qu’il vient de se passer, voilà mes conclusions. Il y a plusieurs solutions. Soit il y a un sorcier dans les environs qui a enchanté l’endroit, cependant lancer un sort si puissant dans cette forêt relève presque de l’exploit. Il y a aussi un point d’ombre : pourquoi nous n’avons pas été touchées, Car oui, je n’ai rien eu, seul Ulysse a été touché, le problème est qu’il a la fâcheuse tendance d’envahir mes pensés. Si il a été touché, c’est parce que le sort devait être une attaque mentale. Donc il se peut que le sorcier attaque seulement les hommes, ou alors, effectivement, se prends au mental des passant.


En finissant mon discours, je me retourne vers elle pour lui faire face. Ayant sorti une petite fiole verte de ma besace, je m’aperçois qu’il va vite me manquer des potions si cela continue. Je joue un instant avec la fiole, puis me décide d’utiliser cette potion de réveil sur Ulysse. Si il refait une crise, alors on sera sûre que seul les hommes sont touchés. Si il n’en refais pas, cela voudra dire que mon confrère sera parti et que le sort n’est donc pas sur le secteur.

Je reprends doucement mes esprits. Vous avez déjà bu de l’hydromel elfique jusqu’à en être raide mort ? Eh bien je ressens actuellement le même effet. Les potions de Circé sont devenues plus fortes. Il n’y a pas à dire, elle s’est améliorée. Je balaye les alentour de mes yeux porcins et voit ma maîtresse face à face avec l’humaine en train de jouer avec ses cheveux. Mais que fais-t-elle donc ? La dernière fois que je l’ai vu si proche de quelqu’un, c’était il y a dix-neuf ans.
Je me relève difficilement en tanguant et m’approche de Circé. Je ne cherche pas de réconfort de sa part car je sais que je n’en aurais pas, mais je voudrais réussir à observer encore un peu plus son comportement. Mais c’est raté car elle laisse retomber son bras à mon approche et, croisant les bras sur sa poitrine rebondie, semble attendre une réponse de la part de la jeune fille.
Je me sens encore un peu malade, mais mon mal de tête est passé. Mais bizarrement, ma tête se fait lourde et je sens mon grouin pencher vers l’avant avant de retomber dans le sommeil.

Au bruit sourd provoqué par la chute d’Ulysse je penche la tête vers lui. Ça c’est étrange. De la pointe du pied, je pousse le porc qui soupire fortement. Ok, il dort. Je soupire aussi. Replongeant mes azuré dans leurs jumeaux, j’attends à nouveau les pensées de Lumi. Si nous sommes du même avis, on pourra peut-être enfin bouger de là. Car prendre racine dans cette forêt, très peu pour moi.
Je souris en rapport à ma métaphore de racine et de forêt.

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Jeu 07 Aoû 2014, 21:42

Ayant finis ma déclaration et j’attendais calmement de voir comment elle allait réagir. J’avais conscience que mon attitude envers elle était loin d’être correct mais je ne parvenais pas à faire autrement. Le comportement qu’elle avait eu avec moi et avec les autres personnes en ville me faisait l’exécrer. C’est pour cette raison que quand je lui avais parlé j’avais parlée de manière hautaine et arrogante. Je voulais lui faire comprendre l’écart qui existait entre nous et c’était une manière comme une autre d’y parvenir. Lentement un sourire carnassier ce dessine sur ses lèvres et je peux voir sa langue frotter ses dents. Soudainement face à cette apparition je me sens nettement moins sure de moi. Cependant je me concentre afin de ne rien laisser paraitre. Je ne veux pas lui donner la satisfaction de me voir paniquer.

Lentement elle s’approche de moi et alors qu’elle se m’était à enrouler une mèche de mes cheveux autour de l’un de ses doigt Sheva ouvris les ailes en grands dans le but d’essayer de lui faire peur. Cette réaction n’eut aucun effet sur elle et découragé par ce résultat il s’envola de mon épaule me laissant seule avec elle. Sa main vint de nouveau frôler ma mâchoire avec le même geste qu’elle a eut quelques instant au par avant. Ce geste est dérangeant. En plus d’être à la limite du vulgaire son contact me m’est mal à l’aise. J’essaie tant bien que mal de ne rien laisser transparaitre mais je sais que je ne trompe personne. Plaçant alors mon regard dans le sien je me mis à essayer de comprendre ce qui la motivait à agir ainsi. Ne voulait-elle réellement rien me faire et uniquement élucider ce mystère ? Je ne pouvais croire que cela était aussi simple mais après tout pourquoi pas. Il n’y avait en tous cas rien qui me disait le contraire.

Tentant de me convaincre que cette idée était la bonne j’écoutai d’une oreille distraite ce qu’elle me disait. Une fois qu’elle eu fini je la laisse faire son test sur son cochon. Je ne sais pas ce qu’il a pu vivre au par avant le pauvre mais la moitié de ce qu’il a vécu et ingurgitée aujourd’hui aurait surement suffit à tuer un homme normal. J’arrive à peine à imaginer cela sur toute une vie. Si ce n’avait été un cochon je l’aurais surement plain. Il se lève péniblement et vient en chancelant vers nous. Bon au moins il ne dort plus, il ne reste plus qu’à voir comment il va réagir. Arrivé à quelques centimètres de Circé il penche de nouveau la tête en avant et s’écroule. Le regardant d’un œil interrogateur elle le pousse du pied avant de savoir ce qui a pu se passer. Un ronflement sourd se fait entendre et je ne peux m’empêcher de rigoler. « Effectivement tu n’a rien à voir avec les sorciers. Ceux que j’ai côtoyé auraient réussi à faire se réveiller le cochon pendant un petit peu plus de quelques secondes. »

Toujours un fin sourire sur les lèvres je fais quelques pas en arrière et m’assois sur une souche de bois pourris. Toujours le sourire sur les lèvres je m’adresse à Circé. « Tout d’abord je vais rajouter une autre question à celles que tu as posées toute à l’heure. Qu’est-ce qui peux pousser quelqu’un à manipuler tous les hommes pénétrant dans cette zone. Et pourquoi les hommes et pas les femmes ? Réfléchit déjà à cela ensuite on verra ce qu’on peut faire .Ensuite je vais mètre les choses au clair tout de suite. Tu veux que j’aie un jugement objectif sur toi ? Sans tenir compte de ta race ou quoi que se soit d’autre ? Très bien alors laisse-moi te poser une question, une seule. J’ai passé dix ans de ma vie à servir un sorcier et à lui servir de cobaye pour ses expérience et même s’il ma laissé partir il m’a fait la promesse de revenir me chercher tôt ou tard. Et tu veux que j’aie un jugement objectif sur toi ?! Ne me fais pas rire. Je suis sur que même toi tu es capable de comprendre que quoi qu’il arrive ce ne peux être le cas. Je peux changer d’avis sur toi tu sais. Mais il ne tiens qu’à toi de me donner une preuve suffisamment solide pour que se soit le cas. »
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Jeu 07 Aoû 2014, 22:35



Confidences.

Je la regarde s’asseoir et décide donc d’en faire de même. Me plaçant face à elle pour la regarder. Une fois de plus son arrogance m’agace au plus haut point. Mes potions et poisons sont puissants, mais Ulysse est un ancien sorcier, il a encore du pouvoir en lui et malheureusement, c’était ma dernière potion de réveil. Repassant ma langue contre mes dents, agacée, je l’écoute.
Sa question relève d’intelligence. Pourquoi en effet ce sorcier ne s’attaquerait-il qu’aux hommes ? À moins d’une bonne raison, cela n’aurait aucun sens. À moins que ! Je n’ai pas le temps de lui faire part de mon idée qu’elle commence à me parler d’une bride de son passé. Alors comme ça elle a été au service d’un sorcier. Lançant un œil morne à Ulysse, je ne peux que comprendre. Il doit revenir la chercher ? Je ne peux que me sentir outragée et agacée quant à cette idée. Je n’aime pas du tout l’idée qu’elle puisse être soumise à un de mon peuple. D’ailleurs, n’ais-je pas continué de considérer les humains comme mon peuple ?

Je lève mes azurés vers elle. Si elle me déteste tant, que faire pour attirer sa confiance et sa sympathie à mon égard ? Lui dire la vérité.

Bien, puisque tu sembles avoir envie de parler jeune arrogante, laisse moi te compter une histoire.
Il était une fois, une jeune fille de vingt ans. Elle tomba éperdument amoureuse d’un bel homme au parfum d’ébène. Elle lui donna ce qu’elle avait de plus cher : sa virginité. Puis cet homme disparut. Lorsqu’elle le revit, il avait une femme et un fils. Je me rappelle encore leurs prénoms. Cet homme avait chez lui une table avec de nombreuses fioles. Furieuse d’avoir été trompé de la sorte la jeune fille prit une bouteille au hasard et la but. Mais elle garda tout le liquide en elle avant de le déverser dans la bouche de son amant. Ultime baiser avant qu’il ne change. Il s’appelait Ulysse.
Regrettant, elle chercha un moyen de le faire redevenir humain, mais ne put s’empêcher de tuer la femme, créant un orphelin de plus, alors, folle de chagrin elle s’enfuit et travailla d’arrache-pied l’art des potions.


Mon cœur est serré. Je ne regarde même plus la jeune femme en face de moi. Tournant la tête sur le côté, je retiens les larmes de faiblesse de couler. Je plante à nouveau mon regard dans le sien, glaciale. Et presque agressive lui dit :

Oui, j’ai du sang sur les mains, n’en avons nous pas tous ? Mais je ne suis pas comme eux. Je suis comme toi. Une jeune fille abusée. Et cela fait plus de vingt ans que j’essaie de me racheter.

Je me lève et de la pointe du pied secoue Ulysse. Je sais qu’il ne dort pas et qu’il ne fait que jouer une ridicule comédie. À croire que me voir galérer avec les autres l’amuse. Je lui redonne un coup jusqu’à ce qu’il se lève puis lui tourne le dos. Je m’accroupis au pied d’un vieux chêne pour récolter quelques champignons aux effets paralysant. Tournant toujours le dos et au porc, et à l’humaine, je change de sujet. Elle ne m’aime pas ? Soit, je ne ferais rien pour qu’elle m’aime. Si elle aime se baser sur des préjugés raciaux sans connaître le cœur même de la personne, libre à elle.

Pour ta première question, il se pourrait que le sorcier soit en réalité une sorcière, ce qui expliquerait pourquoi seul les hommes sont touchés. Cela voudrait donc dire qu’elle cherche à se venger d’un homme ou des hommes. Ce qui signifie qu’en combat, nous avons l’avantage.

Je fini par me lever et lui refaire face, froide et glaciale. Je sais que je parais avoir vingt ans de moins, mais soudain je me sens extrêmement fatiguée, rattrapée par mon lointain passé. Ha les jeunes ! Aucune pitié envers leurs ainés n’est-ce pas ?
Je croise à nouveau les bras sur ma poitrine, la fixant.

Et maintenant ?

Je regarde Circé. Elle à l’air malheureuse. Plus qu’avant. Regrette-t-elle vraiment d’avoir tué ma Pénélope ? Et d’avoir laisser mon Télémaque seul, livré à lui même ? Étonnement, je crois ses propos. Je ressens son malaise, son mal-être. Me faire redevenir humain, pourquoi donc maintenant ? Peut-être devrais-je lui dire alors que je connais la plante qui me fera devenir humain. Ou plutôt, redevenir sorcier.
Mon regard porcin se porte à la charmante jeune fille aux cheveux blancs qui fixe le dos de Circé. Elle semble en proie à de nombreuses émotions contradictoires. La suite me promet d’être intéressante.

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Jeu 07 Aoû 2014, 23:50

Ses yeux azur sont plongés dans les miens. Quand je lui dis qu’il ne tient qu’à elle de me montrer que j’ai tord je suis sérieuse. Je n’aime pas porter un jugement attife sur les gens et même si les ses premières actions ne m’aide pas réellement à avoir confiance en elle le risque que je me trompe et bel et bien la. Assise en face de moi elle se m’est lentement à me raconter son histoire. Elle aussi elle n’a pas eu une vie facile à cause d’un sorcier. Je regarde le cochon dormant toujours. Il aurait été un homme au par avant ? Triste fin pour lui enfin il avait de la chance qu’elle cherche à lui rendre son apparence normal et qu’il ne soit pas fait vendre au premier abattoir venu. Je ne savais pas combien il pesait mais vendre un porc de cette taille devait rapporter une belle somme d’argent. Secouant la tête je chassai ces pensées vagabondes et me concentrai de nouveau sur ces paroles.

Je lui avais demandé de me montrer que j’avais tord dans ma manière de voir les choses et elle l’avait fait. Et avec brio en plus. Elle avait raison toute les deux nous avions été dupée par un sorcier et aujourd’hui qu’on le veuille ou non nos destins étaient liés à cette race. Sans rien dire de plus elle se leva et secoua du pied Ulysse. Une fois celui-ci réveillé elle s’écarta un petit peu de nous et fit mine de ramasser quelques chose au pied d’un vieux chêne. Tout en continuant cela elle changea de sujet répondant à ma première question.

Elle a surement raison et sa manière de voir les choses est probablement la bonne. Si nous cherchons une femme et non pas un sorciers et qu’un combat se déclenche alors à nous deux nous aurions l’avantage. Nous trois si je compte le cochon. Elle se relève soudainement et se place face à moi les bras croisé sur sa poitrine. Elle est froide et glacial mais je ne ressens pas de peur à la voir dans cet état. Je baisse la tête et regarde mes pieds avant de lui répondre. « Tu sais d’une certaine manière nos histoire se ressemble. Tu as côtoyé un sorcier lui offrant ce que tu avais de plus précieux et il c’est joué de toi. Il est normal que tu te sois vengée, j’aurais fait la même chose à ta place je pense, mon regard se pose sur Ulysse. Non il y aurait eu une différence. Avec moi il n’aurait surement pas eu la chance de vivre aussi longtemps. » Je relève la tête et place mon regard dans le sien. « Je considère encore les sorciers comme un peuple néfaste et tu auras du mal à me faire changer d’avis sur ce point. MAIS. Je t’accorde que je me suis trompée à ton sujet et je m’en excuse. J’espère que tu les accepteras et que nous pourrons à l’avenir faire comme s’il ne c’était rien passé. Je penchai légèrement la tête sur le côté un petit sourire gêné sur les lèvres. Tu es d’accord ? »

Cela me coutait de l’avouer mais je devais le reconnaitre. J’avais eu tord. Sans rien savoir d’elle uniquement sous prétexte que je n’aimais pas ses actions et son peuple d’appartenance je l’avais rejetée. Néanmoins maintenant que je connaissais son histoire je devais me rendre à l’évidence. Si les choses avaient été différentes les rôles auraient pu être inversés. Ç’aurait pu être elle qui s’excusait platement devant moi et moi qui avait après avoir transformé mon ancien amant en porc avait embrassé la voie de la sorcellerie. Cette idée souleva d’ailleurs en moi une question. « Mais je ne comprend pas. Tu as été abusée par un sorcier et en guise de vengeance tu lui as fait… Ça, dis-je en désignant Ulysse de la main. Mais même si tu voulais lui rendre son apparence pourquoi devenir sorcière ? Tu aurais très bien pus apprendre à fabriquer des potions et rester humaine non ? »
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Sam 09 Aoû 2014, 17:33



Sympathie.

Je décide de me faire oublier, et je ne peux que me sentir flancher un peu. Cette humaine qui avait l'air si douce m'aurait tué. Sympathique. Mais à cela, je peux voir un sourire étonnement tendre étirer les lèvres roses de ma compagne. Son sourire s'étire encore plus lorsque Lumi lui présente ses excuses. J'ai du mal à croire que Circé lui pardonnera aussi facilement, rancunière comme elle est. C'est un "Je ne veux pas de ta pitié" qui me confirme cette idée. Mais je déchante cependant très vite lorsqu'elle complète sa phrase avec un "Mais merci.". Je crois bien que ce ne comprendrais jamais cette femme. Lumi continue son discours et je lâche un son de protestation qui me vaut un coup de la part de Circé. "ÇA". Elle m'a appellé "ÇA". C'est hyper vexant! Déjà, de ma première apparence j'étais beau. Je faisait environ un mètre quatre vingt trois, tout en muscles. Mes cheveux mi longs étaient châtins et toujours décoiffés. Ma barbe était magnifique. J'avais une femme et un fils, j'étais beau et j'ai du subir la première humiliation de me voir transformer en vieux porc à moitié aveugle.

Pourquoi avoir décidée de devenir une sorcière. À l'époque je ne m'étais pas posée la question. Cela m'avait parrut logique. De un car je ne connaissais et ne connait toujours pas l'antidote. Et ensuite, car la soif de connaissance s'était réveillée en moi. Et j'avais bien une troisième raison, ma raison, mais je n'ai pas encore assez confiance en elle pour le lui dire. "Eh bien tout simplement car je ne connais pas l'antidote et ensuite parce que la soif de connaissance m'a appelé. Lorsque l'on devientt sorcier, les mystère des ténèbres s'ouvrent à nous. La magie noire est fascinante. Dangeureuse et magnifique. Car les sorciers peuvent connaître tes plus grandes peurs, ils peuvent te dominer. Ou te détruire." Je m'arrête. En fait, c'était la soif de pouvoir qui m'y avait poussé. "Mais je refuse de tomber aussi bas que les autres et de me servir des autres pour servir mes propres buts. Je souhaite rester indépendante." Je finissais ma phrase, légèrement cassante. Assez parler de moi. C'est en train de me mettre mal à l'aise et j'ai bien la crainte que Lumi le comprenne. Rien de tel dans ce cas qu'un changement radicale de sujet.
Retournant m'assoir, cette fois sur la même souche qu'elle, dos à elle. Laissant légèrement tomber ma tête en arrière la posant à peint contre la sienne.

Et toi alors, raconte moi tout. Qui était ce sorcier? T'es-tu vanger de ce qu'il t'as fais? Pense tu rejoindre comme moi les rangs de la sorcellerie ou es-tu bien trop peureuse? Je ne peux m'empêcher de sourire. J'ai presque envie de la connaître. Ouais certes c'est pas le meilleur endroit pour taper la discute avec quelqu'un. On pourrait être dans une auberge autour d'un bon café noir à parler de nos vies respectives, mais au lieu de ça, nous sommes assises sur un vieux bout de bois presque fini d'être rongé aux mites, à nous raconter les traumatismes de notre passé.
Je regarde cet idiot de cochon essayer de modre la queue d'un quelquonque pigeon idiot présent qui poussa un cri d'un air suffisement mécontant. Je soupire complètement désespérée par cet idiot de lard vivant. Au final Lumi a raison, j'aurais du me débarrasser de lui.  Attendant la réponse de la jeune fille, je regarde vers la cime des arbres. Je ne distingue même pas le ciel, incapable donc de savoir si il fait jour ou si il fiait nuit.
La forêt est silencieuse. Pas un son ne laisserait penser qu'il y a quelqu'un par ici qui voudrait peut-être notre mort. L'ambiance lourde et pesante me plaisait presque. Fermant les yeux légèrement appuyée contre l'humaine, je profitais du calme pour réfléchir. Cela faisait tant d'année que je n'avais été en compagnie de personne que j'avais peur de ne plus savoir comment entretenir une relation quasi stable avec quelqu'un. Peut-être pourrais-je être utile au développement de cet enfant dans l'avenir.
Après tout, à quarante trois ans, je n'ai toujours pas d'enfant, et après Ulysse je n'ai jamais osé me refaire une famille.
As-tu une famille toi..?

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Dim 10 Aoû 2014, 18:42

Elle hésita un court instant avant de me répondre. Elle semblait ne pas savoir ce qu'elle pouvait me révéler ou non. Après quelques secondes elle me répondit que ce qui l'avait poussée à embrasser la vois de la sorcellerie était la soif de connaissance, cependant avec ce qu'elle me dit ensuite il ne fait aucun doute que ce n'est pas la soif de connaissance qui la poussée à faire ça mais plutôt la soif de pouvoir. À bien y réfléchir c'est normal, sans pouvoir la connaissance ne sert à rien. Sa dernière phrase me fait lever un sourcil curieux. Elle veut rester indépendante et ne pas se servir de autres ? Si c'est vraiment ce qu'elle pense, et qu'elle y parvient alors je me suis lourdement trompée à son sujet. Je me sens vraiment coupable de l'avoir jugée aussi vite uniquement à cause de sa race.

Alors qu'elle était toujours debout elle revient s'asseoir, cette fois-ci sur le même morceau de bois que moi. Je sens sa tête se poser contre la mienne et alors que se simple geste me surprend elle me pose des questions sur moi. Sa dernière question est la plus surprenante bien que prévisible. Je n'y ai jamais pensé mais quel étaient les vrais objectif d'Hadanell. J'ai toujours cru qu'il faisait ses test dans le seul but de trouver des réponse mais si c'était faux. Et si il avait en réalité fait tout ça pour me former en tant que sorcière. Ces questions méritent des réponses mais je ne peux dans l'immédiat pas les avoirs. Tout en me retournant vers elle afin d'avoir des réponse je me rend compte qu'elle regarde les arbres et semble réfléchir. C'est après quelques secondes dans cet état qu'elle me pose une dernière question. Qui me laisse littéralement sans voix. Ce n'est pas tant la question qui me surprend mais le timbre de sa voix. Elle semble réellement triste en me demandant cela.

Je reste quelques secondes sans rien dire puis je me tourne sur la souche afin d'être à côté d'elle. « je vais répondre à toute t'es question en même temps si tu le veux bien. Et je vais même commencer par la fin. Comme toi je n'ai plus de famille. Le sorcier qui m'a élevé à préféré faire massacrer mes parents lors de mon dixième anniversaire. Ainsi il était sur de pouvoir me recueillir sans encombre, après tout je n'étais qu'une gamine qui avait vu ses parents se faire massacrer. Je n'avais nul part ou aller alors quand je l'ai vu et qu'il ma proposé de m'aider je n'ai pas réfléchis et j'ai accepté. Comme il l'avait prévu sans doute. » Je me tais un cour instant. Ce n'est pas la première fois que je raconte mon histoire à quelqu'un mais pour la première fois je parle vraiment de ce que j'ai ressentis. Posant ma tête sur son épaule je continus mon récit. « J'ai appris qu'il était responsable de la mort de mes parents à l'age de quinze ans. J'ai ensuite tenté de le tuer mais malheureusement rien n'y a fait et je n'ai jamais réussi à lui infliger la moindre blessure. C'est à partir de cette période que je me suis mise à détester les sorciers. Et je dois bien avouer que jamais l'idée d'en devenir un moi-même ne ma frôlée l'esprit. Mais maintenant que tu me le dit je pense que c'est ce qu'il a tenté de faire. De me former afin que je devienne un sorcière. »

Bien que je n'ai rien dit de spécialement triste je sens un larme perler au coin de mon œil. Je n'ai pleurée mes parents que le jour de leur mort et je n'avais depuis pas eu le temps de faire leur deuil. Toujours ma tête sur son épaules je l'enserre de mes bras et commence à pleurer à chaude larme. « Je n'étais qu'une gamine mais il m'a tout pris. TOUT. Tu crois qu'il avait le droit d'infliger ça à une enfant ? Le jour de son anniversaire ? Je les ai vus agoniser devant moi. Je... je... Je n'ai rien pus faire, je n'aurais rien pu faire... Et j'ai dus les regarder . Quand je ferme les yeux je ce qu'il c'est passé. Je... J'aimerais avoir une famille mais on m'a privée de se bonheur il y a dix ans déjà.» Sans rien dire de plus je mis ma tête dans le creux de son épaules et continuai à pleurer.
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Mar 12 Aoû 2014, 00:17



Larmes.

La tapoter dans le dos ou la virer toute de suite ? Circé semblait être en proie à ces deux émotions contraires. Je la regarde hésiter, une main au dessus de Lumi. Elle laissa finalement retomber sa main. Laisser pleurer un peu l’humaine l’aiderait peut-être à se dérider par la suite. Circé relança sa tête en arrière et regarda la cime des arbres. Mais la patiente de la sorcière a des limites. Cette fois, elle dura environ deux minutes. Un record. La sorcière fini donc par repousser non sans un peu de rudesse la jeune fille et se levant, dit :

Bon c’est bon, pleurer sur le passé ça ne sert à rien. T’as pas de famille ? Moi non plus. Mes parents doivent certainement être mort maintenant. Après tout cela fait au moins vingt ans que je ne les ais pas vu. Et je ne pleure pas. Je n’ai jamais pleuré d’ailleurs. Il t’as formé pour être une sorcière ? Cela doit être bien intéressant jeune fille ! Je pourrais reprendre la main.

Elle avait ajouté cette dernière phrase à voix murmurée. Circé voudrait prendre une apprentie ? Si je pouvais hausser un sourcil d’étonnement, je le ferais. Elle se retourna vers la jeune fille et après avoir pris le soin de sortir un mouchoir en tissus de sa poche essuya les larmes ravageant le visage doux de Lumi.  Circé laissa échapper un long soupire avant de fixer les azurés jumeaux face à elle.

Et dire que je pourrais être ta mère.

J’avais laissé échapper cette phrase par inadvertance. Je regrette aussitôt. Changer de sujet, encore et toujours le même combat.  Sauf que je suis en train d’épuiser mon quôtat de sociabilité jusqu’à la fin de l’année, voir peut-être même jusqu’au prochain siècle. Ébouriffant légèrement ses cheveux, je fini par me redresser. Comment cette humaine à fais pour réussir à pénétrer dans la barrière que je m’étais forgée au niveau du cœur ? La compassion ? Non. Ce n’est pas ce que je ressens. L’amitié ? C’est peut-être encore trop tôt pour cela. Je ne sais pas quel est ce sentiment qui me pousse vers cette enfant. Enfant ? Serais-je en train de me développer un instinct maternel ignoré jusque là ? C’est un gémissement du porc qui me sort de mes idées.

Me revoilà humain . Je n’ai rien fais. Je regardais les filles en silence. Mais d’un coup je me sens plus humain. Je lève les yeux pour chercher ceux de ma consœur qui ne semble pas comprendre. Je tourne plusieurs fois sur moi, un mal de tête croissant. Puis, là où se tenaient auparavant les deux femelles se tient deux tombes blanches immaculées. « ENCORE » est ma seule pensée. Je recule apeuré. Je regarde mes mains en sang et je me sens pleurer. Non, je ne voulais tuer personne ! Je fais demi-tour et cours tout droit avant de me prendre les pieds dans une racine de chêne et de tomber tête la première sur un rocher. À ce moment, je ne pense pas à combien la douleur est importante, mais à quel point ma femme et mon fils m’avaient manqué. Noir.

ULYSSE !!!! ULYSSE !

Je tends un bras impuissant face à la scene. J’ai vu Ulysse courir paniqué et se prendre une remarquable gamelle et après plusieurs soubresaut, il s’est figé. Ma bouche est ouverte, mais je suis incapable de parler. C’est en titubant que mes jambes me portent jusqu’à l’animal. Je m’écroule à son côté et le secoue, en répétant inlassablement « C’est pas vrai.. non… » Mais je dois l’avouer, mon amant d’autrefois, mon compagnon de toujours est définitivement parti rejoindre sa famille disparue. Alors à genoux devant lui, je jette une fois de plus ma tête en arrière et hurle du plus fort que je peux, vidant mes poumons de leur oxygène, épuisant mes cordes vocales :

J’AURAIS TA PEAU TU M’ENTENDS ! JE TE TUERAIS COMME TU L’A TUÉ !

Alors je m’autorise les larmes.

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Mar 12 Aoû 2014, 12:46

Collée à elle je me permet enfin ce que je j'attends de faire depuis une dizaine d'années. Pleurer la mort de mes parents. Je sens sa mains se poser dans mon dos mais je n'y prête pas vraiment attention. Je ne sais pas vraiment combien de temps je reste collée à elle. J'ai l'impression que cela ne fait que quelques seconde pourtant vu avec qu'elle délicatesse elle me repousse se doit faire au moins plusieurs minutes. Les larmes coulent toujours sur mes joues mais je n'y fait pas attention, trop concentrée sur la femme qui se tient devant moi et qui s'affaire à me faire la morale. Ses dernières paroles me surprennent quelques peux. Elle voudrait prendre la suite d'Hadanell et faire de moi une sorcière. Je n'ai jamais imaginée la vie en étant autre chose qu'humaine mais je dois bien avouer que me séparer de cette faiblesse pourrait-être une solution. Je n'ai pas le temps de penser à autre chose qu'elle se rapproche de moi et à l'aide d'un mouchoir essuie mes larmes. La phrase qui suit ce geste est quelques peu étonnante elle aussi mais si je considère ce qu'elle m'a dit avant c'est normal. Elle semble avoir dans la vingtaine d'année mais elle m'a dit ne pas avoir vu ses parents depuis vingt ans. De plus elle ma dit avoir donnée sa virginité a Ulysse cependant elle devait avoir plus de seize ans quand cela c'est passé, elle a donc au minimum trente cinq ans.

Cette découverte me surprend quelques peu mais sans plus. Ce n'est pas la première personnes que je côtoie et qui a plusieurs année que moi. Cela ne changeras pas ma vision d'elle, et si elle doit m'enseigner la magie alors ça rajoute de la légitimité à son apprentissage. Alors qu'elle m'ébouriffe les cheveux elle me ramène à la réalité. C'est la première personne à prendre soin de moi comme ça.  De plus elle a beau faire partie de ce peuple que j'ai longtemps détestée elle a presque réussi à me donner envie de la rejoindre. Juste pour être avec elle je serais près à la suivre. Mais pas encore. Il est trop tôt. Il me fait un petit peu de temps pour réfléchir.

Un beuglement de porc nous sort toutes les deux de nos pensée. Il semble apeuré et dans le même état que un petit peu plus tôt. Soudainement sans aucune sommation il se m'est à courir. Chose qu'il ne fera pas longtemps. Après quelques pas il se prend les pattes dans une racine et s'écroule sur le sol. J'ai crus entendre une sorte de craquement mais je suis incapable d'en être sur. Circé tend la main vers celui qui fut autrefois son amant avant de devenir un animal de compagnie. Lentement elle se lève vers lui mais je sais déjà ce qu'elle va trouver maintenant. Arrivée à ses côté elle s'écroule par terre et le secoue doucement. Je n'ose pas bouger. Je ne veut pas la déranger alors qu'elle vient sûrement de perdre le derniers vestige de sa vie d’antan. Soudainement elle jette sa tête en arrière et hurle à la forêt qu'elle compte bien le venger. Ce n'est qu'après qu'elle se permet enfin de pleurer, chose qu'elle n'avait pas fait depuis plusieurs années à l'écouter.

Lentement je m’approche d'elle et enlève le porc de ses bras. Je m'assoit un petit peu mieux et place sa tête sur mes genoux, un bras autour de ses épaules. Comme elle l'a dit elle a l'age d'être ma mère mais dans cette situation cela m'importe peu. Elle ma laissée pleurer quand j'en avait besoin en me réconfortant tant bien que mal, c'est à mon tour maintenant. Pendant ce temps je repense à son invitation. Si Hadanell m'a bel et bien formée pour devenir sorcière alors il serait légitime que j'accepte sa proposition. Mais dans le même temps je ne peux pas oublier les horreurs qu'il a fait. Si c'est ça devenir sorcière alors il n'y a aucune chance que j'accepte d'emprunter cette voix. Et cela même si elle est capable de m'offrir la puissance nécessaire pour me venger des gens ayant tenter de ruiner ma vie. Je reporte mon attention sur elle et d'une main distraite caresse ses cheveux alors que je place l'autre au milieux de son dos« ça va aller va. Il t'a peut-être quitté mais au moins il a sûrement rejoins sa famille, tu ne pense pas ? » Je garde le silence quelques secondes avant de reprendre. « Prend ton temps et quand tout ira mieux nous irons chercher celle qui la tuer et tu pourras te venger. En attendant repose toi et sache une chose. Tu peux compter sur moi. » je ne sais pas pourquoi je fais tout ça pour cette femme que je ne connaissait pas quelques minutes au par avant. Son histoire ma émus et j'ai eu l'impression que nous avions vécu la même chose. Je ne sais pas ce que l'avenir me réserve mais elle a peut-être raison après tout. peut-être ferais-je mieux de la rejoindre dans la voix qu'elle à choisit, après tout qu'ai-je à perdre.
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Mar 19 Aoû 2014, 21:13



Colère.

C’est d’un geste brusque que je repousse l’humaine, le cœur et l’estomac en vrac à la vue du corps désormais sans vie de mon ancien amant. Certes, il est vrai que je n’était pas attachée à lui comme le serait n’importe quelle idiote de femme avec son mari, mais c’était tout de même de sa faute si j’étais devenue ce que je suis maintenant. Me levant d’un geste brusque, j’adresse un regard noir à la jeune fille qui, assise par terre me regarde sans comprendre. Oui c’est vrai, je venais de lui ouvrir mon cœur, mais jamais je n’aurais fait ça avec une inconnue. Moi, m’abaisser aux bons sentiments avec une simple humaine ? Jamais, je devais me reprendre il n’était pas trop tard. Après tout, peut-être étais-je comme tous les autres. C’est pour cela que, d’un ton glacial et en lui empoignant le bras je la relève brusquement en lui sifflant un « Comptes-tu rester là à paresser toute la journée où vas-tu te bouger ? »

Ne donnant même pas une scépulture décente à l’animal, je tourne les talons et regarde aux pieds des arbres ce qui pourrait être des indices de présence étrangère : brindilles cassées, feuilles mortes piétinées. Mais rien. Il n’y a tout simplement rien. Comment cette fichue sorcière peut donc réussir à lancer ce sort et rester invisible ? Je me tourne vers la semi-albinos et, d’un ton toujours froid lui dis : « Au fait, j’t’ai pas dis : le sort fait en sorte que tu te vois tuer une femme, mais tu en es pas sûr, tu as les mains en sang et soudain une tombe blanche apparaît avec marqué « Ci gît celle qui a sauvagement été assassinée. ». on sait jamais, te mettre au courant pourra peut-être réveiller ton cerveau. »

Ma besace est vide, je ne peux donc pas compter sur mes potions pour me tirer de là, dans ce cas, comment faire pour réussir à battre cette sorcière ? Mon immunité à la magie Blanche et Noire est certes un atout, mais je n’ai aucun sort offensif réel. Hormis le fait de la transformer en porc. Un sourire cruel vint étirer mes lèvres. Plus qu’à la trouver maintenant. Je n’ai pas peur, j’ai envie de me venger. Mon organe vital à moitié pourri bat à tout rompre, prêt à briser ma cage thoraxique. Une envie de pouvoir croît en moi, à une vitesse affolante. Une envie de réduire en miette celle qui s’est jouée de nous se fait sentir. Rejetant ma tête en arrière, dévoilant ma gorge blanche, je par dans un rire presque fou et, me calmant, lance un regard à Lumi. Redressant la tête, les yeux flambants d’un nouvel éclat, je déclare presque tendrement : Allons faire de cette p*t*sse un joli petit porcelet.
Redressant alors ma tête, je me dirige d’un pas vif vers elle et attrape son poignet, sans douceur aucune. Mais, approchant mon visage de son oreille je lui souffle : Tendons lui le meilleur des pièges. La regardant alors comme si je la voyais pour la première fois, je lâche sa main mais ne recule pas mon visages, les yeux légèrement équarcquillés. Tu as une idée ? J'espérais sincèrement qu'elle en avait une, car à part lancer le sort, je n'avais pas la moudre idée de comment la trouver.

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La culpabilité par la peur - PV Lumi

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