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 [EVENT] Partie II | L'Océan - Chercher une solution

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Ven 25 Juil 2014, 23:36


Un sorcier. Thalie réfléchit. En avait-elle déjà au moins croisé un ? Non, sans doute pas. Pourtant, elle en avait entendu parler à plusieurs reprises lorsque le majordome de la maison attenante au jardin dont elle s'occupait la plupart du temps lui contait des histoires sur le monde. Ainsi, la fée connaissait bien plus le théorique que la pratique, mais elle s'efforçait de rattraper son retard. Pour une nouvelle née, elle était déjà sortie bien plus que la plupart de ses semblables mais, cela, elle l'ignorait, comme beaucoup de choses d'ailleurs. Après tout, toutes les fées n'avaient pas la chance de prendre soin d'un jardin duquel un humanoïde s'occupait aussi. Edgar était spécial, sensible au sort des fleurs, ces dames aux pétales colorés. C'était grâce à lui qu'elle avait la possibilité de découvrir le monde qui l'entourait. Sans cet être différent, cet individu sans douté né d'une ignoble façon, sortant du ventre d'une femme pour le lui déchirer impitoyablement, elle n'aurait pu s'évader, sortir de ce jardin qu'elle aimait pour découvrir le reste du monde. Peut-être Thalie n'était-elle pas tout à fait prête pour ces terres qui recelaient de pleins de choses qu'elle ne pouvait pas comprendre. Son cerveau était sans doute trop petit ou sa culture trop différente. Les fleurs l'instruisaient, Edgar également, mais elle avait bien du mal à appréhender certaines notions, comme celle de l'accouchement, des enfants, de l'amour. Elle n'avait aucune idée de ce qu'était que tomber amoureux malgré les essais d'apprentissage des roses qu'elle entretenait. Les fleurs étaient moqueuses parfois et aimaient particulièrement la mener en bateau, surtout les chardons.

Un sorcier. Il ne respirait pas la joie et le bonheur, une force plutôt sombre se dégageant de lui même. Pourtant, elle consentit à se poser sur sa main, fatiguée de leur excursion. Elle n'avait pas l'habitude d'un environnement semblable à celui-ci et être loin de la surface lui donnait le bourdon en quelque sorte. Thalie n'était, en plus de cela, pas très forte mais vu sa taille, c'était tout à fait normal. Par rapport aux individus qui l'entouraient, elle était minuscule et c'était sans doute d'ailleurs pour cela que le petit Faust, un enfant qu'elle avait croisé plus tôt, l'avait prise pour un insecte. Était-ce également le cas de ce sorcier au début ? Avait-il voulu l'écraser impitoyablement ? Elle trouvait cela contrariant, non pas d'être confondue avec un insecte, mais ce réflexe que semblaient avoir les grandes personnes de se débarrasser des choses minuscules qu'elles trouvaient laides. Heureusement, la main de l'homme s'était arrêtée et, heureusement aussi, la fée n'oserait pas lui demander quelle était la cause de son geste. En réalité, il ne s'arrêta pas dans son esprit. Non, elle pensait à autre chose.

Un sorcier. Qu'est ce que le majordome lui avait raconté sur eux déjà ? Les pensées de Thalie s'envolèrent quand les jumelles parlèrent d'Arabor. Edgar ne lui avait jamais rien dit sur le sujet et sans doute les explications des sirènes venaient-elles justifier cela. La fée sourit. Peut-être que ce dernier ne connaissait rien de la cité bulle et qu'elle pourrait, enfin, lui apprendre quelque chose. Si elle survivait, chose qui lui sembla être compliquée au fur et à mesure des dires des ondines. Mince, elle s'était encore mise dans la panade jusqu'au cou. Utopia l'avait déjà traumatisé à moitié à cause de l'incapacité qu'elle avait eu à utiliser sa magie tout le long de l'intervention. Le majordome, d'une race encore inconnue, lui avait révélé à son retour que les humains possédaient cette caractéristique propre à leur peuple que de supprimer la magie de ceux pouvant, en temps normal, l'utiliser. Pourtant, depuis qu'elle était revenue, cette magie n'était pas réellement réapparue. Un peu, mais pas totalement. Thalie ne savait pas la contrôler véritablement. Tout ce qu'elle savait faire, c'était faire grandir ses pieds. Oh bien sûr, elle pouvait parler aux fleurs, les faire se mouvoir, une chose tout de même essentiel pour quelqu'un de sa race, mais en dehors de cela, elle n'était pas une magicienne expérimentée.

« D'accord dans ce cas. Je crains de ne pas être très utile pour un combat. Je suis trop petite... ».

Thalie sentait trop souvent en ce moment son inutilité. Elle ne servait à rien et la seule fois où elle avait attaqué quelqu'un, elle s'était jetée sur les yeux de la victime qui n'était autre qu'une fée qui s'en était prise à un Tiregan qui était devenu son ami, Feyd. Cette petite bataille n'avait pas été glorieuse et, finalement, la fée avait versé toutes les larmes de son corps en pleurant son jardin perdu par la non venue du printemps. Thalie en était encore peinée pour elle. Elle finit par soupirer. Le monde connaissait vraiment des instants tragiques. Partout où son regard se posait, elle ne voyait que désespoir et désolation. Rares étaient ceux qui avaient encore la force de se battre et certains étaient résignés à attendre la fin si celle-ci devait arriver un jour. Le seul qui ne changeait pas, toujours fidèle au poste, c'était Edgar. Il n'avait pas l'air inquiet. Peut-être n'était-il qu'un inconscient, ou peut-être avait-il trop vécu ? Peut-être était-il habité par une sorte de sagesse qui lui faisait penser qu'il arriverait bien ce qu'il devait arriver. Advienne que pourra en d'autres termes. La fée ne savait pas, mais elle appréciait de le savoir toujours présent dans la maison qui était la leur, enfin, la demeure à lui, le jardin à elle. Ils s'occupaient de l'un et de l'autre et le tout était harmonieux et bien entretenu. Dommage qu'il n'y ait comme tout visiteurs qu'eux deux.

Comme Thalie avait conscience de sa propre faiblesse, elle trouvait l'offre de Romulus très généreuse, se glissant doucement sur son épaule pour ne pas le gêner. Ce fut uniquement lorsqu'elle le vit utiliser sa magie que tout ce que le majordome lui avait dit sur les sorciers lui revint. Les sorciers, mages noirs, souvent considérés comme les opposés des magiciens, des êtres infâmes et non dignes de confiance tant ils étaient fourbes. C'était étrange car une telle description ne correspondait pas à l'image qu'elle se faisait de Romulus. Bien sûr, il lui faisait un peu peur, mais de là à le considérer comme un horrible personnage, il y avait tout un monde. Les sorciers étaient connus pour cette capacité à emplir le monde du chaos le plus absolu. Les morts-vivants qui avaient envahis les terres en était la preuve. Edgar lui avait conté l'histoire et elle avait fait des cauchemars des nuits durant, rêvant que ce sorcier blond dont elle avait ignoré le nom venait dans son jardin avec son armée de zombies pour tout détruire. Les fleurs, qui représentaient sa seule famille, s'étaient d'ailleurs fait du soucis pour elle. Les récits de sorciers, elle n'avait jamais plus voulu en entendre, chose qui avait fait rire le majordome.

Après que Romulus ait été blessé, acte durant lequel elle avait poussé un cri de surprise, un petit cri en l'occurrence vu sa taille, et soigné, elle finit tout de même par vouloir étancher sa curiosité. Cette histoire de sorcier capable de contrôler les morts la tiraillait. Parfois, elle soupçonnait Edgar d'agir comme les fleurs et de lui raconter des événements inexistants juste pour tester sa curiosité. Aussi, elle finit par demander alors que l'une des sirènes et une jeune fille aux cheveux bleus se prêtaient à des joutes verbales :

« Romulus ? Tu as prévu de créer une armée de mort-vivants pour envahir le monde un jour ? ».

Thalie ne le laissa pas répondre et fila s'installa dans une de ses poches afin de pouvoir s'y cacher. Elle n'aimait pas réellement l'ambiance qui régnait dans le palais et tout ceci ne lui disait rien de bon, surtout après qu'elle ait entendu les paroles des ondines. Elle avait songé à s'enfuir mais... pour aller où au juste ? Cette cité était remplie d'ondins qui n'avaient visiblement pas envie de l'inviter à prendre le thé pour discuter tranquillement. Ainsi, la fée préférait rester dans la poche du sorcier, quand bien même il appartenait à une race de tueurs sans pitié qui utilisaient leur magie pour abuser des individus. Néanmoins, tout était relatif car la fée n'avait pas les notions de bien et de mal que tout le monde pouvait avoir. Pour elle, ce qui était maléfique était ce qui pouvait nuire aux fleurs. Ce qui, en revanche, nuisait au reste ne l'importait que trop peu.

Si la jeune fée avait conservé la tête hors de la poche au début, lorsqu'elle vit la transformation qui s'opérait sur le mur, elle préféra ne plus rien savoir du monde qui l'entourait. Romulus la sauverait, c'était tout ce qui lui importait. Du moins, elle l'espérait. De toute façon, ainsi cachée, personne ne pouvait la voir.

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Sam 26 Juil 2014, 23:14

Enfers et damnations. Voila que je me retrouvais appuyé sur le bras d'une sirène à me faire soigner par une magie bénéfique. C'était bien une situation des plus détestables. Mais je n'y pouvais rien et même si je préférais en pensée mourir, en vérité j'aurais tout donné pour survivre. Ainsi, je me laissais faire.

- J'imagine que vous savez de quoi vous parlez, lâchai-je avec un grognement qui exprimait l'effort que je devais déployer pour tenir sur mes jambes. Merci. J'ignore si vous auriez fait ça de votre plein gré et je pense ne pas faire de paranoïa en imaginant que si vous prenez autant soin de moi c'est surtout parce que je vais vous être utile par la suite, mais je ne peux m'empêcher de remercier celle qui s'interpose entre la mort et moi...

Dès que mes soins furent terminée d'être administrés, je m'écartais, laissant la sirène reprendre sa place de meneuse. Thalie, la jeune fée, m'adressa alors la parole. Sa question me sembla tout d'abord complètement niaise. Mais quand je me mis  réfléchir à la réponse, je réalisai qu'elle faisait référence aux Ténèbres que Jun Taiji avait répandu il y a de cela plusieurs siècles. Je ne pus alors retenir le rire sardonique qui monta du fond de ma gorge avant de répondre :

- Non. Beaucoup de Sorciers aspirent au pouvoir mais celui-ci ne se présente pas que sous la forme de la domination. Il peut se traduire par l'excellence dans un domaine, par exemple. Et puis... Même si je l'avais voulu, je suis loin du niveau du Sorcier qui a un jour accompli un tel exploit magique!

Je continuais à rire tandis que mes pas me guidaient vers le reste de groupe et que nous entrions dans le palais. Finalement, celui-ci s'estompa tandis que les sœur nous expliquaient comment procéder. C'est alors que je vis la jeune Thalie filer vers une poche de mon manteau. Par réflexe, je commençai un « Non » autoritaire, mais je me ravisais. Certes, il y avait dans ces poches de nombreuses fioles contenant des produits des quatre coins du monde que j'attendais d'analyser, mais je ne pouvais empêcher cette fée de se réfugier. Je l'avais invité à trouver refuge en ma personne et il aurait été presque malveillant de ma part que de revenir sur cette offre. Et si j'étais généralement égocentrique sans que cela ne provoque le moindre remord, je n'étais pas malveillant pour autant.

Et cette créature qui sortit du mur face à nous... La femme aux cheveux bleus se fit de nouveau remarquer. Visiblement, c'était une personne pour qui la discrétion n'avait pas de valeur. Je me demandais même si je pouvais pas lui demander sa race et sa position hiérarchique. Elle m'aurait probablement répondu... Et bien que je reconnaissais en elle une magie sombre, ce n'était pas celle des Sorciers et elle prouvait désastreusement bien sa non-appartenance à notre prestigieuse race par sa non réflexion. Visiblement, sa philosophie se réduisait à frapper dans le tas.

De mon côté, je commençais déjà à réfléchir aussi vite que je le pouvais. Tous piège présente l'avantage d'avoir été crée dans le but de pouvoir être désamorcé afin que seuls ceux qui savent s'y prendre puissent passé. Ainsi, si en temps normal ces élus se réduisent aux personnes autorisés à passer, il arrive que des gens comme nous, pourtant censés être retenus, parviennent à s'ériger au rang des élus en découvrant comment désamorcer le piège. Et ce monstre blanc aux bras élastiques n'était pas une exception. Il possédait lui aussi un moyen probablement plus simple que l'affronter pour le désamorcer. Il suffisait de réfléchir.

Ce monstre ressemblait à un humain, aux premiers abords. C'était déjà en soi une indication. Ainsi, une indication, un indice. De plus, il était totalement blanc. Comme une feuille vierge. Une feuille qui attend que l'on écrive dessus... Et ces bras élastiques qui nous retiennent. Ils ne cherchent pas encore à nous faire du mal. Ils nous empêchent simplement d'aller plus loin... Comme si le piège avait besoin d'analyser quelque chose avant de décider de sa réaction... Qu'est-ce qu'on peut analyser chez des personnes... Quelque chose qui ne saute pas aux yeux, autrement il n'aurait pas besoin d'autant de temps, même si le laps de temps était relativement court... Donc rien qui ait un rapport avec le physique car la magie est capable d'analyser rapidement le physique, que ce soit par rapport au nombre de personnes qui compose notre groupe ou aux habits que nous portons...

Et soudain, cette neutralité que représentait le blanc me fit penser à Slydr et son pouvoir d'empathie... Les émotions ! Bien sûr !

Sans hésiter, je me glissais rapidement vers Cassandre, celle qui m'avait soigné et qui était des deux sœur celle qui devait être probablement la plus à même de m'écouter, même si je n'étais pas un personnage important de notre groupe. Calmement, je lui exposais mes conclusions :

- Je pense que ce monstre blanc réagit à nos émotions. Il est alors probable que le maître des lieux se soit basé sur un sentiment qui lui est propre et qui est totalement opposé à ce que peuvent ressentir des intrus. Vous pensez savoir de quoi il s'agit ? Vous semblez le connaître un peu mieux que nous... Il suffirait d'aider le plus vite possible notre groupe à se concentrer sur ce sentiment et nous pourrons continuer à avancer...

Et la Sirène trouva ce que je n'étais pas en mesure de deviner. En peu de temps, le groupe entier parvint à ressentir une émotion particulière, que ce soit par la force de la volonté ou par la force tout court... Car certains pari nous avait le pouvoir d'imposer un sentiment aux autres et ceux-ci parvinrent à nous sortir de ce piège assurément.

Ainsi, nous avançâmes.


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Dim 27 Juil 2014, 22:50


Je n’avais pas vraiment écouté la réponse de la sirène a Yulenka, simplement car visiblement là ça partait dans une politique que je n’avais nullement envie de me mêler et puis de toute manier je n'avais pas a la faire. Je me demandais seulement pourquoi est-ce qu'elle disait que la ville était maudite. Et puis j'avais un peu du mal à me comprendre pour lequel leurs souverains ne voulaient pas reprendre la ville. Bon je me rendais bien compte que la ville n'était sans doute pas grand-chose finalement, au vu de la grandeur de l'océan, qu'était-ce une ville isolée et visiblement quelque peut hostile aux autres ? Ils devaient avoir simplement autre chose à faire en fin de compte et ça ne devait pas être si surprenant que ça. Surtout qu'en y regardant d'assez près, on n'avait pas fait grand-chose qui irait dans le sens de reprendre la ville, mis à part se faire un passage.
J'avais cependant écouté avec grande attention ce qu'elle m'avait répondu au sujet du dirigeant. Puissant et cruel rien que ça. Je devais admettre que je n'étais pas vraiment rassurée. Elles ne savaient pas grand-chose de lui, je ne pouvais pas les blâmer pour ça, même si j'avais aimé le contraire. J'espérais seulement qu'elle avait raison et qu'il avait préféré fuir pour sa vie plutôt que la risquer pour ça citée. Mais au fond de moi je me disais que ce n'était pas vraiment possible, pas s'il était aussi cruel qu'elle le prétendait. Il nous attendrait, sans doute avec un piège qui pourrait nous détruire en un claquement de doigts ou nous faire souffrir pendant des heures, voir des jours entiers.
Elle nous expliqua alors que pendant la suite de notre route, le palais lui-même risquait de nous barrer la route. Je me demandais alors quelle magie était capable de faire ça. Est-ce que le palais était vivant ? Mais je n'avais pas vraiment le temps de me demander quoi que ce soit d'autre, car pendant que j'avançais prudemment en suivant nos guides, une étrange créature apparut devant nous, surgissant des murs. Elle était horrible, il n'y avait pas d'autres mots pour la décrire. Mais qu'est-ce que sec' était au juste ? Sans visage, comment est ce qu'elle pouvait nous voir ? Nous sentait-elle ? Mais je ne voulais pas commencer a la décortiquer, heureusement que yulenka était fidèle a elle-même et la détruisis assez rapidement.
Je fus quand même assez soulagée de constater que ça avait visiblement marché, enfin je l'espérais. La peur continuait à m'envahir légèrement. Je n'avais pas mal pris ça qu'avais dit Cassandra, notre groupe n'était certainement pas fait pour l'attaque, j'avais repéré une petite fée qui venait de se mettre a l'abri dans la poche d'un homme. Elle n'entait pas la seule à vouloir se protéger. Cependant je n'étais pas capable de me cacher comme elle. Quoi que, avec l'instabilité, je pusse m'estimer contente de ne pas m'être encore transformer en renard. Ça m'arrivait souvent quand j'étais prise d'une émotion trop forte et c'était le cas, mais avec les changements dans la magie elle-même, peut être que quelque part ça me préservait.

-Escusez moi, mais est-ce que vous savez ce que c'est, ou ce que nous réserve encore ce château ? Je veux dire, est-ce que les murs peuvent bouger selon vos connaissances ? Car si ça venait a arrivé, il serait bon que l'on sache vers ou nous dirigers.

Jusqu'à maintenant, nous avions suivi les jeunes femmes, sans vraiment savoir ou ce qu'elles nous emmenaient et en même temps sans vraiment savoir ce que nous cherchions réellement. Or maintenant ça devenait plus compliquer, au début on devait atteindre le palais, ça allait encore, mais maintenant on devait atteindre un endroit que l'on ne connaissait pas, pour trouver quelque chose que l'on ne connaissait pas plus, vu que seules elles savaient de quoi il s'agissait. Du coup c'était assez compliquer de savoir ou se diriger et si maintenant par malheur, les murs venaient a se mouvoir alors on pouvait dire que l'on était dans la m*rde, car on ne serait pas ou allée. À la limite, on pourrait toujours se diriger vers l'extérieur, mais je ne crois pas que c'était une bonne idée, car on pouvait toujours se faire attaquer par quelqu'un, ou même par d'autre créature de ce genre en chemin. Non pour le coup il fallait vraiment qu'elles acceptent de nous en dire plus ou alors de nous emmener dans un endroit assez en sécurité pour ne pas avoir ce genre de problème.

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Lun 28 Juil 2014, 19:47


Dænerys souriait. Dans un geste lent et délicat, elle avait glisser ses doigts dans ceux du Génie qu'elle accompagnait depuis quelques instants déjà, comme une princesse éplorée qui se raccrochait à son preux chevalier. Son regard tendre et bienveillant scrutait le visage enfantin de son partenaire du jour, à qui elle laissait présumer et envisager d'une suite bien plus réjouissante et intéressante par de simples mots communs, deux ou trois regards un brin charmeurs et quelques sourires naïfs. Pour autant, la jeune femme s'ennuyait. C'était sans doute la raison qui la poussait à agir comme une innocente et candide demoiselle auprès du Djinn. Lasse d'une virée à l'intérêt douteux, elle avait évité de trop écouter les dialogues dénués de la moindre lueur de savoir de la petite foule qui l'entourait. Ces gens-là ne comprenaient rien. Ces ignorants qui s'érigeaient sourds aux paroles d'une femme aussi puissante et influente que Cassandra ne méritaient pas même qu'on les gifle. Stupides créatures d'en haut, persuadées que leur système était le seul capable de prospérer. C'était navrant. « Une émotion.» murmura tout bas la jeune Orine, perdue dans la contemplation du Sorcier. Elle aurait aimé lui rire au nez pour le mettre face à sa propre crédulité. Ils étaient si mignons, à se concentrer sur on ne sait trop quoi en espérant tuer la bête qui rôdait et grognait. Malgré tout, le dénommé Romulus avait raison sur un point : le monstre se tordait et se créait à partir du ressenti de son maître et des peurs de ses proies. Alors Dænerys ferma les yeux, comme impliquée dans le mouvement général. Bien entendu, la réalité était ailleurs. Silencieuse et discrète, elle invoqua sa magie et manipulation les émotions. La bête éclata, comme un miroir brisé que l'on aurait fait tomber. Les autres semblaient satisfaits. Ils devaient croire qu'ils avaient réussi, sans se douter que c'était une seule et unique personne qui les avait débarrassé de la chose, d'une seule pensée.

Les couloirs blancs perdaient peu à peu de leur clarté. L'obscurité se répandait lentement et les allées sombres prenaient des airs inquiétants. « J'ai entendu un bruit.» souffla une Elfe. Nerveuse, elle entortillait ses cheveux autour de ses doigts. « On ne voit presque plus rien.» s'agaça une autre. Dænerys demeurait muette, amusée par la terreur qu'elle lisait dans les voix de certains. L'angoisse du noir était une peur courante chez les gens d'en haut, mais inexistante chez les Ondins, habituées à la pénombre des abysses qui leur était douce. Cassandra et Drusilla avançaient d'un pas léger et serein. Toujours accrochée au bras d'Ibtissem, l'Orine feignait l'anxiété.  « Est-ce que vous entendez ? » insistait l'Elfe. « Il y a … quelque chose. Je le sens. Je l'entends.» La démente sombrait dans les vices de la folie, malmenée par la malice du Palais d'Arabor. « Ce château nous réserve bien des malheurs ! On veut notre mort, n'est-ce pas ? » Un grognement menaçant fit trembler les murs et l'Elfe hurla. Crispée, elle tenait sa tête entre ses mains et criait en secouant ses cheveux ternes. Puis elle se mit à détaler droit devant, dépassant en un instant les deux Sirènes. Cassandra esquissa un geste du bras pour le retenir, lâchant un « non » réprobateur et affolé. Dans ses chimères, l'Elfe devenait incontrôlable. Elle vociféra, griffa et mordit. Surprise, Cassandra lâcha prise et l'Elfe continua sa fuite infernale. Elle fut bien vite stoppée. Une patte s'abattit sur elle dans un lourd craquement d'os. Lentement, les griffes se renfermèrent sur la dépouille désarticulée de la jeune femme, puis recula doucement dans un grincement aigu. « Ne regardez pas.» murmura Drusilla qui tenait à la santé mentale des plus faibles. Une lueur blême éclairait le bout du couloir et éclairait les contours, les angles. Les flaques de sang rougeoyaient. Drusilla soupira. « A droite. » ajouta-t-elle tout bas, puisque le chemin se séparait en deux voies.

« Ne laissez pas votre regard s'égarer sur les côtés. Ce couloir est, d'après les légendes, le pire qu'il puisse exister à Arabor. Il met face aux réalités et aux peurs jusqu'à briser l'âme. » Dænerys avait la tête basse. Ses longs cheveux noirs dissimulaient ses traits. Curieuse, elle jeta un coup d’œil sur le côté. Un très léger sourire étira ses lèvres. Elle vivait avec les horreurs qu'on lui montrait et les adorait.

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Lun 28 Juil 2014, 21:52





Cassandra sourit. Elle n'aimait pas l'Impératrice de la Nuit. En fait, elle n'appréciait personne si ce n'est sa sœur. Fière de son peuple, elle était aussi mue d'un sentiment patriotique envers les Næaphina qui l'empêchait de tenir en estime le moindre Gælyan, qu'il soit paysan ou souverain. L'attitude de la Vampire dépeignait tout ce qu'elle détestait : une personne tellement sûre d'elle qu'elle n'écoutait pas ce qu'on voulait bien plus apprendre sur une civilisation recluse que peu connaissait. Qu'importe. La Sirène ne cherchait pas à discuter avec ces Reines et ses Rois à l'égo démesuré. Les têtes couronnées étaient trop suffisantes et mégalos pour qu'on puisse leur faire la moindre leçon et à vrai dire, Cassandra s'en fichait. Une fois la quête accomplie, la buveuse de sang s'en retournerait sur son siège d'or et d'argent, certaine de sa puissance et de son esprit. L'Ondine ignora ses grognements enfantins et puérils pour se concentrer sur ses remarques un brin plus pertinentes : « Ræja est un homme mauvais et le Palais a été forgé à son image. Les horreurs de ses pensées s'érigent face à nous.» Ainsi, ils étaient tous les protagonistes malheureux d'une histoire noire écrite sur mesure. « Nous cherchons à libérer … quelqu'un. Une femme. » commença-t-elle à expliquer, prudente sur le choix de ses mots. « Il y a bien longtemps, deux Reines régnaient sur les Terres du Yin et du Yang. Mitsuko Aria Taiji était la Reine du Mal à cette époque, face à sa sœur. Elle donna naissance à une petite fille. Démone, elle était un monstre de puissance. Pour freiner la destruction qu'elle semait, elle fut enfermée dans une prison marine, ici même. C'est pourquoi Arabor est dite sacrée et maudite. Elle garde captive une créature de maux et subit les affres de sa magie rancunière. La Cité Engloutie ne veut pas avoir à faire à cette femme, c'est pourquoi la ville d'Arabor est indépendante. Cette force d'antan peut peser dans la balance. Bien entendu, la libérer est un risque. Nous comptons sur sa méconnaissance de notre ère pour l'utiliser à notre avantage. » Drusilla soupira. « Notre geste ne passera pas inaperçu.  Ne craignez rien, vous ne serez pas inquiétés par votre coopération. Seul Cassandra et moi risquons de donner des comptes, aussi bien à nos Souverains qu'aux terres d'en haut.» - « La Porte Noire

Des torches brûlaient. Elles éclairaient le couloir à la pente rude qui s'enfonçaient dans les abysses. À l'autre bout s'érigeait la grande porte sombre qui gardait enfermée Mitsuko Taiji, deuxième du nom. « Vous doutez bien que je ne peux pas vous laissez faire.» murmura une voix éraillée, si frêle et fragile qu'elle n'était plus qu'un souffle léger. Un vieil homme apparut au détour d'une allée qui s'était dégagée pour le mener à la troupe rebelle. Ræja n'était plus tout jeune. On le devinait âgé de plusieurs siècles. La magie infernale qui implosait dans les profondeurs du son Palais le rongeait depuis autant de temps. Les joues ridées et les yeux blancs, il avait la barbe longue et des petits cheveux immaculés. Grand et sévère, il ne semblait pas prompt à l'humour. « Bonjour, Ræja. » se contenta de répondre Cassandra. « Vous me connaissez mais ce n'est pas mon cas. » - « Nous ne faisons que passer.» railla Drusilla avec un sourire. « J'imagine. Seulement, cette Taiji ne doit pas être libérée. Sans compter que je doute que vous le pussiez.» - « Nous le verrons.» - « Mourrez, bande de fous.» Ræja écarta les bras. Les murs, dans une lente agonie qui laissait à penser qu'ils étaient en vie, se tordirent pour devenir dédales infernales. Du métal tintait à un rythme régulier, et les Soldats de la Cité d'Arabor se mirent en ligne, prêt à se battre au moindre geste du Roi de ce petit monde. D'étranges créatures les accompagnaient. Bêtes monstrueuses et démoniaques, on jurerait les voir sortir d'un cauchemar. Ræja souriait. Puis il baissa les bras. C'était le début du combat.

Les minutes s'écoulèrent, lentes et sanguinaires. Puis le labyrinthe s'écroula dans un énorme fracas. « Que s'est-il passé ? » hurla Ræja. Cette question demeurerait sans réponse car personne ne pouvait se douter de la réalité. Ræja tremblait, entre terreur et colère. Elle était libre. Elle était là.

[EVENT] Partie II | L'Océan - Chercher une solution - Page 2 Rgrgr10

Petite et enfantine, la deuxième des Mitsuko Taiji avait l'air douce et innocente. À peine vêtue, d'un pas lent, elle avançait. Le couloir était revenu, délabré. Elle avait tout détruit. Presque lasse, elle esquissa un maigre geste d'une main. « Meurs.» Parfaite démonstration de la puissance de la lignée maudite. Ræja s'effondra, sans vie. La Démone, quant à elle, était déjà partie. Cassandra aussi avait disparu. Drusilla souriait. Les Soldats d'Arabor palissaient à vue d'œil. Blancs et hésitants, ils finirent par poser leurs armes au sol. « Bien.» murmura simplement l'Ondine.

800 mots

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fiche codée par Empty Heart
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Mar 29 Juil 2014, 14:23

Tout en s’appliquant à noircir le monstre blanc, la jeune fille écouta le raisonnement du sorcier…. Avant de le trouver un peu trop capillotractée sur sa base. Que le maître des lieux façonne un monstre qui suive le gré de ses émotions, ça c’était tout à fait plausible. Mais qu’il en vienne à devoir s’amuser à identifier toutes les émotions de chaque intrus en s’arrangeant pour rester opposé à ceux-ci, là c’était un peu fort à son goût. La théorie n’était pas viable dans le sens où un groupe constitué d’un brassage aussi différent que le leur contenait forcément des émotions contradictoires. Il aurait fallu une seule et même émotion, et surtout il fallait choisir la bonne. Si certains avaient peurs ou étaient horrifiés par cette bestiole, il ne faisait aucun doute pour la jeune Impératrice que les deux sirènes s’en tamponnaient royalement le coquillage. Et de manière plus assurée, elle n’en avait positivement rien à carrer elle aussi. Elle avait vécu trop d’horreur en deux courtes années pour se laisser toucher par un spectacle qui était presque plus de l’ordre du grotesque que de l’épouvantable. Le genre d’expérience qui vous rendait également insensible à la mort plus ou moins atroce d’une jeune elfe….  Mais pour en revenir à sa réflexion précédente, c’était le genre de magie qui aurait finit par se contre dire elle-même et s’annuler toute seule, en plus de demander une sacré puissance pour tenter de contrer ceux qui avaient des résistances à ce genre de sort.

Cela dit la jeune fille n’était pas dupe non plus…. La créature avait été défaite mais certainement pas par ses flammes. Quelque chose qui périt brûlé n’éclate pas. Quelqu’un d’autre était à l’origine de leur succès mais qui…. Cela ne pouvait pas être les deux sirènes, car si elles avaient été capables de se débarrasser aussi vite de ce montre, elles n’auraient jamais eu besoin de l’aide d’autres personnes. Cela devait donc être une personne du groupe, mais qui pouvait ainsi cacher son jeu…. Elle avait la certitude qu’on se jouait d’eux, mais une nouvelle vint l’arracher de ses réflexions. On venait de lui annoncer la véritable raison de leur mission. Écarquillant les yeux sur le coup, la jeune fille abattit la paume de sa main sur son front. Pourquoi dès qu’il y avait une boulette monumentale à faire, il fallait toujours qu’elle soit dans le coup ? Même de manière involontaire ?! Rien que le nom Taiji était à lui seul synonyme de catastrophe !  Légèrement courroucée par le silence des deux sirènes sur ce sujet sa colère oppressa l’atmosphère qui n’était déjà pas forcément des plus respirables. Gardant néanmoins un ton calme, il n’en demeurait pas moins glacial.


-Et vous nous précisez ce « petit détail » seulement maintenant ? De qui vous moquez vous, Ondines ? Ce n’est pas une créature bienfaisante animée des intentions des plus nobles que nous sommes sur le point de libérer, mais une Taiji ! Qui a été scellé justement parce qu’elle était au diapason de la majorité de sa famille, ingérable et destructrice ! Je ne suis pas ignorante de la philosophie soigner le mal par le mal, mais rien ne nous garantie qu’elle ira détruire les Rideres et surtout qu’elle ne deviendra pas elle-même le problème une fois le premier obstacle franchi, dans le meilleur des cas ! Et vous comptez sur son ignorance pour résoudre la situation actuelle ? Vous n’avez pas l’impression que c’est un peu léger comme raisonnement ?

Elle voulait les tuer. Toutes les deux. Ça se voyait, ça se sentait. Et en temps normal, elles les auraient occis toutes les deux. Mais une chose leur valut la vie sauve.


-Vous avez de la chance qu’il y ait cet infime pourcentage de chance que cela puisse réussir par on ne sait quel miracle, ou je vous exterminais…. Et soyez sûre que cela ne m’aurait pas été compliqué.

Le côté battante de Yuli avait encore frappé. Tant qu’il y avait l’ombre d’un espoir, et parfois même quand il n’y en avait pas, elle luttait. Elle les aurait bien étranglé toutes les deux, mais elle leur laissa le bénéfice de la chance à tenter. A situation désespérée, solution désespérée…. Elle soupira aux dires de la sirène qui voulut les rassurer. C’était gentil de sa part, mais tout le monde ne verrait pas cela du même œil qu’elle. Tous auraient très certainement des comptes à rendre…. Mais bon ça ne serait pas la première fois qu’elle serait montrée du doigt. Autant briller dans la con*erie…. Après tout, n’était-ce pas sa spécialité que de se fourrer dans les pires emmerdes ? Et voilà que le grand méchant pas beau décrit par les jumelles. Un vieux croulant qui débordait surement de puissance et d’envies délétères. C’était partie pour une deuxième session « d’explosage de tronche ». La jeune fille massacrait donc à tour de bras, à grand coup de magie et de lame, jusqu’à ce que le labyrinthe vole en éclat et que « l’irréparable » soit commis. La démone Taiji était libre. Et le premier à prendre cher fut son geôlier, qui s’écroula mort. Son armée en déroute rendit les armes sans condition pétrifiée de peur face à la tournure des choses. Cette enfant Taiji….. Elle allait encore mettre un sacré bordel, Yuli en était persuadée. Elle avait déjà disparu, laissant les protagonistes sur le carreau. Au moins il n’y avait pas à douter sur la puissance qu’elle avait. Yuli observa les alentours préparant sa magie blanche.

-Quelqu’un est blessé ? Au fait…. Où est Cassandra ?


Elle commença à se concentrer et à utiliser sa vision énergétique pour repérer l’ondine. La suite des opérations était simple pour elle. On réunissait et on soignait tout le monde et on remontait à la surface pour retourner à la maison pour certains, sur les champs de batailles pour d’autres.

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Mer 30 Juil 2014, 19:24


Thalie écoutait les paroles de Romulus, celles-ci la plongeant dans une étrange perplexité. Edgar ne lui avait pas déjà signalé que les magiciens aspiraient, eux aussi, à la connaissance ? Alors, dans ce cas précis, qu'est-ce qui différenciait les deux peuples ? La fée préférait ne pas trop poser de questions, des fois qu'il décide de la laisser là, sans endroit où se cacher. Pourtant, elle était curieuse, vraiment. En attendant de se décider sur ce qu'il convenait de faire, elle regarda à l'intérieur de la poche où elle était terrée. Il y avait diverses choses, néanmoins, suffisamment petites pour lui laisser assez de place. Des fioles se trouvaient ici et là. Peut-être que cela pourrait les aider ? Elle se demandait ce que cela ferait si elle en lançait une un peu plus loin ? Il devait y avoir de la magie étrange dans ces dernières. A vrai dire, elle n'y connaissait rien en potion mais le majordome qu'elle côtoyait lui avait souvent raconté des choses à leur sujet. Le problème c'est que Thalie confondait également potion et alcool mais, après tout, de son point de vue, il n'y avait guère beaucoup de différences. Elle apprendrait, un jour. Mais en attendant, elle écoutait ce qu'il se passait à l'extérieur, trouvant à la fois déplaisant et réconfortant de ne rien voir.

Romulus parla du monstre qu'elle avait aperçu et, en réalité, elle ne comprit rien à ce qu'il disait. C'était une langue étrangère pour elle, comme si elle n'avait pas le niveau intellectuel pour en tirer du sens. D'un autre côté, elle était distraite par les objets qui se trouvaient dans la poche et par ses propres pensées. Elle avait peur en plus de cela. Peut-être finirait-elle sa vie ici après tout ? Dans la poche d'un sorcier, sans avoir pu lui poser la question qui lui tenait à cœur. Ni une ni deux, la petite voix de Thalie résonna depuis la tenue de son hôte.

« Romulus ? Si les sorciers ne vont pas dans le sens de la domination mais de l'excellence dans un domaine comme tu dis, qu'est ce qui les différencie des magiciens dans ce cas ? »

La fée avait l'art et la manière de poser des questions aux moments critiques. Néanmoins, quitte à mourir, autant le faire en ayant écoulé un nombre considérable d'interrogations. Cela dit, la jeune fille-femme n'avait pas l'intention de finir son existence ici, à des lieux de la terre ferme. Comment ferait Edgar pour la retrouver ? C'était impensable. Thalie entendit les questions d'une autre femme, mais elle n'y répondit pas, se doutant que ce n'était pas à elle que l'on s'adressait. Cependant, d'autres dires attirèrent son attention : ceux des deux ondines qu'elle avait suivi ici. Les légendes la fascinaient et bien que celle-ci fut terrible en vue des actions de cette Taiji, elle était intéressante. Elle acquiesça dans sa poche, se disant que ce serait effectivement une solution de la libérer. Peut-être aurait-elle le pouvoir de vaincre ces choses affreuses qui détruisaient tout sur leur passage ? Quoi que, elle ne les trouvait pas si moches que cela, elle en avait juste peur, peur qu'elles détruisent son jardin. Si ces créatures ne détruisaient pas les fleurs, alors Thalie n'en aurait eu que faire qu'elles détruisent le reste. Mais les fleurs, c'était sacré.

Comprenant que les combats allaient reprendre, elle se cacha de nouveau dans la poche de Romulus, secouée comme une puce avant d'avoir l'idée de faire tomber les fioles par terre. Elle en souleva une, qui était aussi grande qu'elle, si ce n'est plus, et la fit glisser vers l'extérieur où un bruit de verre brisé se fit entendre. Elle recommença avec plusieurs d'entre elles, ne voyant aucun des effets que cela avait de là où elle se situait. Puis, finalement, il se passa quelque chose d'étrange. Le chef d'Arabor semblait abasourdi. Pire, dans sa voix sonnait une once de peur. Thalie passa alors la tête par dessus la poche de Romulus, découvrant une enfant.

« Ben quoi ? C'est ça le monstre ? ».

La fée ne comprenait pas pourquoi cette dernière avait été enfermée, ni même pourquoi elle faisait peur à tout le monde. Néanmoins, la solution lui apparut rapidement quand d'un simple geste, elle anéantit le chef de la cité bulle. Thalie préféra, encore une fois, retourner dans sa poche, soumettant une proposition au sorcier :

« Romulus ? On rentre à la maison ? ».

La maison, pour elle, c'était la terre ferme, celle où poussaient des fleurs, où les gens ne libéraient pas des monstres capables de tout détruire sur leur chemin. Du moins, c'était ainsi qu'elle voyait le monde, ayant, pour le moment, été tenue à l'écart des endroits comme la prison ou l'enfer, lugubres et horribles.

♫ 797 ♫

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Mer 06 Aoû 2014, 00:41

Je suivais le groupe, presque machinalement... Pendant quelques instants, un sentiment de répit sembla envahir notre petite équipe.

J'étais étonné tout de même... Tant de gens puérils et sans force de caractère se trouvaient parmi nous... Même moi, j'aurais été incapable de ressentir de la joie si on me l'avait demandé. Que nous ayons réussi à nous concentrer tous sur un même sentiment et ainsi brisé le monstre blanc était déjà en soi un exploit. À moins qu'un élément extérieur m'ait échappé... Était-ce possible ? Est-ce que vraiment j'avais manqué d'attention au point qu'une information d'une telle ampleur me soit passé sous le nez sans que je m'en fût rendu compte ? Oui ! Bien sûr ! Nombre de choses étaient encore imprécises voire tout à fait inconnues en ces temps troublés... Il n'y avait qu'à voir cette étrange vampire aux cheveux bleus qui s'acharnait visiblement dans l'idée d'une théorie du complot. J'étais incapable de dire à quel point elle était puissante. Je savais qu'elle l'était mais elle pouvait être aussi bien une simple aristocrate aux puissants pouvoirs que l'Impératrice de la Nuit... Comment le savoir ? Alors que quelque chose de subtil se soit glissé parmi nous pour briser cet obstacle sans que nous ne comprenions la porté et que je m'en rende compte... C'était tout à fait plausible !

C'est alors que la jeune fée refit surface dans ma poche. Je retenais un soupir en me souvenant qu'elle avait décidé d'élire domicile à l'intérieur de mon manteau, au milieu de mes prélèvements...

Elle me posa une question qui me perturba un instant. Ce n'était pas idiot comme question, loin de là, et en même temps, pour un sorcier, c'était assez naïf. La réponse était évidente pour moi, mais pour quelqu'un qui n'avais pas eu l'occasion d'étudier cette instable balance entre la magie blanche et la magie noire, je pouvais comprendre que la question posait problème...

- Vois-tu, jeune Thalie, les magiciens voient le monde comme une terre où la bonté et l'altruisme doivent régner en maître et ils rêvent que les hommes s'entraident et s'aiment. Nous, les Sorciers, nous pensons que le monde est basé sur une foncière malhonnêteté et que chacun vit pour lui-même. Bien sûr, nous ne nions pas que certains s'entraident parfois, mais c'est pour nous des cas exceptionnels qui sont souvent le fruit de motivations égoïstes profondes comme celui de se sentir aimé de quelqu'un... Comme pour acheter l'admiration de l'autre... Nous ne comptons que sur nous et même entre Sorciers, nous ne nous aidons que lorsque nos intérêts se croisent, ce qui n'est pas des cas extra-ordinaires vu que nous pensons généralement de la même façon...

Il était difficile de parler plus en détail de cette différence. Je n'avais pas le temps. Mais je voulais tout de même éclairer la jeune fée dans l'espoir qu'un jour elle comprenne. La vérité est une délivrance que je ne veux refuser à personne...

C'est alors que Cassandra se mit à expliquer la raison de notre venue en ces lieux. Mitsuko Taiji seconde du nom. Bien plus cruelle et dangereuse, dans une certaine mesure, que son ancêtre. Mitsuko Aria Taiji était bien sûr une véritable vipère, mais ses écailles étaient apparentes ! Mitsuko Taiji II était bien plus impressionnante au vu de son apparence que l'on disait semblable à celle de la plus pure des enfants. Qui se méfierait d'une enfant ? Un sorcier, bien sûr, mais encore ? Peu de gens, en vérité. Et qui imaginerait que le corps puéril se présentant à la face du monde était celui d'une des plus cruelles et dévastatrice des Taiji ? Encore une fois, peu de personnes... Ces révélations m'étirèrent un sourire de contentement, en réaction à la curiosité qu'elle éveillait en moi.

L'épisode de l'elfe suicidé par sa bêtise ne me fit ni chaud ni froid. J'en étais même réconforté. Après tous les préjugés qu'Ecem s'était amusé à briser dans mon esprit, je commençais à me croire bien plus loin de la vérité que je ne l'avais cru. Ainsi, j'étais en quelque sorte rassuré de savoir que je n'étais pas tout à fait dans l'erreur.

Nous finîmes par arriver à la salle qui gardait la jeune femme prisonnière. Raeja se dressa devant nous, vieux et abîmé. Mais sous ses allures fragiles, il parvint à dresser devant nous un véritable labyrinthe.

Je commençai à me lasser de tous ces pièges qui se tendaient devant moi et la seconde Mitsuko de l'histoire, surtout depuis que je savais que c'était après elle que je courais. Suivant de près un bélua au sang visiblement un peu chaud, je le laissais lacérer devant nous tous les monstres qui se présentèrent. Soudain, nous fûmes encerclé et sa puissance de frappe commença à diminuer au fur et à mesure que les armes de nos adversaires s'enfonçaient dans son corps. Mais je ne m'en pré-occupais pas vraiment, surtout depuis que Thalie, visiblement terrorisée dans ma poche, commençait à jeter mes prélèvements. Elle devait penser que c'étaient des potions. Cette fois, je ne pus retenir un soupir d'exaspération, d'autant plus que j'aurais bien voulu étudier ces prélèvements. Je parvins à en récupérer quelques uns et à les ranger dans une autre poche, mais, bien entendu, à l'inverse total de ce qu'elle avait du espérer, ce petit jeu ne nous arrangeait pas beaucoup plus.

Le bélua commençait à fatiguer sincèrement et il restait encore un gros barbu avec une hache. Seulement voilà, le bruit de verre brisé avait fini par attirer l'attention sur moi, et il s'élança en ma direction. Sans une once d'hésitation, je me saisis du corps lessivé de mon défenseur et le balançai devant moi. La hache de mon adversaire s'enfonça profondément dans le corps du bélua, depuis son épaule jusqu'à sa colonne vertébrale. Mais ainsi fichée, il lui était difficile d'enchaîner quelconque coup. Un mouvement du bras bien placé, dague en main, suffit à l'égorger.

L'instant suivant, le labyrinthe s'effondrait. Une scène dont l'humour, certes un peu noir, mais palpable pour un sorcier comme moi, me fit monter un sourire cruel au visage. En effet, Mitsuko se dressait devant nous et elle abattit son geôlier sans ciller. Mais au delà d'une simple boutade, cet acte, si léger, si simple, projeta une vague d'angoisse dans nos rang. Cette jeune fille, de l'âge de Shiro, peut-être, était toute puissante. Rien ne pouvait l'arrêter et elle avait le droit de vie et de mort sur des personnes comme si la vie et la mort s'étaient embrasser et que leurs corps entremêlés avaient dessiner les courbes enfantines de la jeune seconde Taiji de l'histoire.

- Romulus ? On rentre à la maison?

- Oui, Thalie... répondis-je, encore absorbé par le spectacle de cette jeune fille se saisissant des rênes du pouvoirs qui semblaient voler d'elles-même à elle. Rentrons...

La terreur m'arracha à la contemplation pour me ramener à une réalité foudroyante : la débandade des deux camps, aussi bien celui de feu Raeja que celui des jumelles sirènes, jumelles qui s'étaient visiblement divisé, Cassandra restant pour nous aider à nous échapper. Elle ne semblait pas pressée de participer à la survie de notre équipe. Seuls ceux qui auraient le sang froid pour se tourner vers elle et lui faire confiance sortiraient vivant de ce trou à rat. D'un pas rapide, je m'approchai et elle fit naître sans un mot une bulle d'air autour de moi qui m'enveloppa. Remontant lentement dans les airs, nous passâmes le toit du palais par un trou qui venait de se former avant de pénétrer l'eau, en dehors de la protection de la cité sous-marine, pour regagner la surface.


Nombre de mots : 1252 (Et puis zut ! ^^)

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Jeu 07 Aoû 2014, 12:58


Parmi la rage et la haine de quelques affrontements sanglants, nul ne prenait garde à la douce enfant brune qui déambulait, l'air égarée et éplorée. Petite Orine à la peau basanée, frêle et fragile, un coup suffit pour l'envoyer valser. À peine le flan de la lame d'une épée eut-elle caresser ses hanches que la demoiselle était à terre, plus loin. Jetée contre un mur, elle s'était effondrée comme une poupée de chiffon et demeurait allongée, le nez presque collée à la paroi froide et humide du couloir. À l'abri des regards et des soupçons, la jeune femme se permit un léger sourire, dissimulé par ses cheveux sombres. Laissée pour morte, les Soldats ne s'intéressaient plus à elle et combattait ceux qui étaient encore debout. Les fous. Il était évident qu'ils ne se doutaient pas un seul instant que cette grossière et lamentable erreur causerait leur perte. Dænerys ne pouvait être plus satisfaite qu'en ce moment précis. Elle avait réussi, et avec un certain brio. À deux ou trois pas de là s'érigeait la grande Porte Noire, l'entrée sinistre de la prison éternelle de la deuxième Mitsuko de la lignée des Taiji. Façonnée il y des siècles et des siècles, un sceau à la puissance démesurée la gardait captive, un sceau que personne n'était en mesure de lever, si ce n'est les Seigneurs Ondins. Tous ces secrets étaient bien gardés. Ceux qui avaient connaissance de l'existence même de l'otage et de sa cellule marine se comptaient sur les doigts d'une main. Parmi ces gens-là, moins encore savait la marche à suivre pour libérer la démone. Les deux sœurs avaient en sorte  que les personnes choisies pour rejoindre la troupe soient ignorantes des secrets de la mer et des manigances de Khæleesi. « Je mets fin à mon règne. » Si Vanille ne portait plus la Couronne qui la rendait Orine, son aura demeurait celle des douces créatures de Maëlith puisqu'elle avait le don de se faire passer pour membre d'une autre race. Elle n'en avait juste pas les pouvoirs, ne possédant plus que les cieux, ceux de la Dame des Abysses qu'elle était ; tout en conservant l'apparence de celle qu'elle disait Dænerys.Du bout des doigts, la jeune femme traça quelques runes dans la poussière, discrète. Puis elle murmura quelques mots dans le vieux langage des eaux. Personne ne devait entendre les paroles interdites et profanes, si ce n'est elle. Seule dans le silence et le noir, le murmure dut parvenir à ses oreilles alors elle se leva, intriguée. D'un pas léger, elle se dirigea vers les murs noirs de sa prison et caressa sa surface lisse d'une main. Puis elle fut libre. En un instant, tout fut terminé. « Cassandra est avec la démone.» répondit tout bas Drusilla en essuyant ses lames. « Ma sœur se charge de cette femme. Nous avons réussi. Je vais vous mener à la surface.»

La plage était déserte et le ciel sombre. Mitsuko apparut sur le sable froid. Cela faisait bien longtemps qu'elle n'avait pas respiré l'air frais. Cassandra n'était guère loin, un brin hésitante. Les bras croisés, elle patientait. Mieux valait attendre qu'elle arrive. « Je suppose que ça aurait pu être pire. » Dænerys souriait. « C'était donc toi. Cela fait bien longtemps, Marilyne. J'espère avoir été à la hauteur de la tâche que tu m'as confié, à moi et ma sœur. » - « J'ai abandonné le nom de Marilyne depuis bien longtemps. C'est Vanille, à présent.» - « Encore une fois, devrais-tu dire ! Pardon, en tout cas, je sais pourtant que depuis que tu es Reine … » - « Ce n'est pas grave. Il y a plus important.» La jeune femme fit quelques pas dans la direction de Mitsuko qui, muette et immobile, se contentait de scruter la scène. À mesure qu'elle se rapprochait, Dænerys disparaissait, laissant revenir l'Ondine à sa forme originelle. « Je suis la Dame des Abysses, celle qui t'a libéré. Viens avec moi, je te conduirai à quelqu'un qui demande beaucoup après toi.» Jun serait certainement ravi de savoir que son partenaire des ténèbres n'avait pas failli à sa parole, comme elle en avait la détestable habitude. Vanille ne désirait pas trahir le Chaman. Elle n'y voyait aucun intérêt. Il était ce qui ressemblait le plus à un ami. Si la Sirène ne souhaitait pas vraiment se lier, elle ne ferait pas en sorte de détruire la relation qu'elle entretenait avec lui, comme elle l'avait toujours fait. Non, pour l'heure, elle serait sage. « Allons-y » Peu à peu, Vanille prit une autre forme, pour de nouvelles manigances.

760 mots

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Ven 08 Aoû 2014, 17:16


Franchement je commençais à me demander si on allait seulement s'en sortir vivant avant de penser si on allait réussir ce que nous étions venus faire ici. Un elfe avait malheureusement paru la vie, elle avait visiblement pris peur et avait voulu fuir. Mais malheureusement pour elle, ça avait raté, même ironiquement, c'était sans doute ça qui l'avait conduit à sa propre mort. Je savais que c'était trop tard pour elle et celle que j'avais été avait envie de se dire que c'était bien fait pour elle, elle n'avait qu'à ne pas agir aussi sottement. Mais voilà j'avais changé et je m'en voulais presque de n'avoir rien pu faire pour l'aider. Mais en même temps ça ne servait à rien que je continue à m'en vouloir pour elle.
Je continuais à suivre le mouvement, visiblement on avait changé de direction, j'espérais que c'était pour prendre un chemin beaucoup plus prudent. Mais alors que je surveillais les alentours, mon regard se posa sur un mur et je m'arrêtais, j'étais à la fois fois surprise et effrayer. Mes parents, enfin ceux qui m'avait élevée étaient là, j'avais presque l'impression de les entendues dire qu'il était temps que je rendre, mais je savais ce qu'il m'attendait si je remettais les pieds là-bas. Pourtant, je me retrouvais incapable d'agir, même mes orteils ne voulaient pas bouger alors que j'aurais dû fuir à toute jambe. Finalement, ce fus une voix familière qui me sortit de ma torpeur, j'avais tourné la tête vers elle, comme un réflexe et rassurée, je contemplais alors le sol pour continuer mon chemin.
Mais finalement on su ce que l'on venait chercher, enfin plutôt qui. Une femme qui avait une puissance dévastatrice telle qu'elle avait dû être enfermé dans ce palais, a l'abri de tous et normalement pour l'éternité. Et elles, elles voulaient la libérée. Je ne voyais pas en quoi ça pourrait nous aider personnellement, mis à part à semer encore plus de destruction sur notre monde. Mais en même temps, peut-être avait-elle un plan en tête. Peut-être qu'elles voulaient la libérée principalement pour les créatures qui détruisaient tout sur leur passage. Elles avaient peut-être raison, peuvent être que ça suffirait, mais sont ce qu'elle pourrait vraiment comptée sur son ignorance ? Personnellement je n'étais pas rassurée à ce niveau-là.
Finalement, alors que l'on semblait être arrivé a l'endroit ou on devait être, j'entendis à peine une voix et en jetant un regard, je compris qu'il devait s'agir de la personne que même les soeurs craignaient quelque part. je ne savais pas comment ça allait ce passée, de toute manier avant que je n'aille pu me poser la moindre question, les murs avaient changé et je me retrouvais dans ce qu'il semblait être un labyrinthe. J'avais alors compris que les soldats et créatures présents allaient maintenant nous attaquer et je me tenais prête, il était hors de question que je meure maintenant. Rapidement des hommes furent près de moi et même s'ils étaient plus entrainer que moi, je pouvais comptée sur mon fidèle félin pour m'en sortir idem.
Les corps, que ce soit alliées ou ennemis commencés à se rependre sur le sol, mais ça ne me semblait pas être sur le point de finir. Mais d'un coup le labyrinthe s'écroula. Tout le monde se stoppa sur la surprise. Je regardais alors Raeja pour voir si c'était son oeuvre, mais je posai mon regard juste à temps pour le voir mourir assez simplement. On aurait dit que c'était l'oeuvre de cette fille. Étais ce celle qu'elles voulaient libérée ? Si oui j'avais comme l'impression que nous venions de faire une belle bêtise. Elle était trop puissante. Les murs redevinrent un couloir tout à fait normal pendant que la démone et une des soeurs avaient disparu. J'espérais que ça allait bien ça passer.
La dernière des soeurs nous dit alors qu'elle allait nous ramener a la surface et encore heureux, car si les soldats venaient de baisser leur arme, je préférais vite m'en allée d'ici. En toute franchise, je n'avais pas vraiment compris ce qu'il s’était passé aujourd'hui. Nous avions libéré quelqu'un de puissant, mais encore ? C'était peut-être plus une erreur qu'autre chose. Enfin ça seul l'avenir pourra nous le dire. Mais finalement pour ce qu'il se passait à la surface, je n'étais pas vraiment certaine que ça aille changer quelque chose. Peut être que Yulenka avait raison, elles c'étaient servis de nous, sans plus.

735 mots
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