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 L'entre-deux-tours [Libre]

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Ven 27 Juin 2014, 04:25

Organisation du sujet et contexte:


Un type s'allume une pipe pleine de tabac et marche. La fumée des premières braises s'envolent doucement, le vent ne souffle presque pas. L'odeur se répand, glissant dans mes narines sèches. Il ne me jette pas un regard.
Une enfant s'avance en jouant avec une balle en bois souple emballée dans du tissu épais. Elle est suivie de quelques pas par ses parents. Ils ont un sourire à faire jalouser les anges. Ils s'échangent des regards d'amoureux, espiègles, chaleureux comme lors d'un premier jour. Ils ne me regardent pas. L'enfant m'observe, insistante. Je la regarde, mes yeux se dressent difficilement. Les gosses sont très attentifs quand il s'agit d'observer le non commun. L'enfant continue sa route, la balle au pied, cherchant l'attention de ses parents pour se rassurer.
Le ciel est bleu, l'air est sec, quelques nuages éparses se baladent, la treizième heure vient de sonner, Megido est agitée par la beauté de ce jour.
Mais l'orage approche.
Flâne dans les rues le bruit de la rumeur. Les nouvelles des batailles à Utopia, Avalon et Earudien se sont propagées comme une traînée de poudre. Rien ne va plus et les tensions ne sont que plus intenses. Les sujets de discussion ne tournent qu'autour des hauts-faits et atrocités commis et les conversations faites pour se détendre ont un arrière goût de peur. Les faits sont amères, l'incompréhension est totale.

Cela ne fait que quelques jours à peine que j'ai quitté Utopia. Et la Terre a tourné depuis. Megido a été mon point de chute après avoir entendu les nouvelles provenant d'Avalon. Dans mon errance, ma conscience a voulu voir la ville vivre. Je ne la remercie pas.
Mes blessures se soignent lentement, je ne peux toujours pas utiliser mon bras droit décemment.
Les rues sont agitées et je suis totalement statique. Mon regard plongé dans le vague, je suis adossé à un mur de maisonnette, le cul par terre, les jambes étalées dans une rue passante. Je suis livide. Quasiment rien mangé depuis que j'ai quitté Utopia. Pas que je n'en ai pas les moyens. Je n'en ai juste pas la force. Je ne suis propre que des deux toilettes que j'ai prises depuis mon départ. Le sang des autres est encore incrusté dans les jointures de mes ongles. Une chance que je sois habillé de vêtements usés. Mon sac est posé négligemment à côté de moi, mes armes sont rangées dans de la toile.
Je vois ma lance dans le corps d'un homme. J'essaye de l'extirper, mes mains recouvertes de sang glissent le long du manche.
Mes mains sont propres. Je vois la façade en face de moi. Une boutique d'objets d'art. Il n'y a pas d'homme dont je retire la lance du corps. Juste une boutique d'objets d'art dont le propriétaire me lance occasionnellement des regards inquiets mais surtout agacés.
Les gens passent.
Je n'arrive pas à m'en remettre. Mon cerveau a déjà passé le cap, le passé n'est qu'une donnée morte. Mais mon inconscient a gravé dans le marbre chaque instant de la bataille.
Je vois le feu. Me viennent les odeurs de murs rongés par la morsure des flammes. Je me sens comme tomber d'une falaise.
Mon corps sursaute et se remet dans la même position, léthargique.
Plusieurs fois par heure, des images me viennent. Je ne peux rien faire contre elles. Il m'est arrivé la même chose la fois où j'ai zigouillé la démone qui a zigouillé ma douce Aranea. Mais là, c'est plus intense. Tout semble encore si réel. Ces réminiscences me hantent. Ce n'est pas de la paranoïa. Le choc a juste une longueur d'onde qui m'échappe. Qui m'échappe totalement.

Le ciel est toujours bleu, l'air est toujours sec, les quelques nuages précédents font leur vie tandis que d'autres suivent leur course, la quatorzième heure vient de sonner, Megido s'agite toujours par la beauté de ce jour.
Mon corps reste rabougri par mon jeûne, mes cernes n'ont pas disparu et ma pâleur fait encore peur à Hashi.
Hashi. Il est invisible mais je sens son regard contre moi. Il n'est pas content. Il est triste aussi. Pourtant il n'a pas son air habituel. Je suppose que beaucoup de choses le tracassent. Et je dois en faire parti.
Une vérité envieuse me vient en tête. A cet instant, je jalouse Hashi de pouvoir être invisible. De pouvoir s'effacer totalement de la vision du monde. Disparaître à quasiment jamais. Dire Adios à toute la clique et partir dans le Passé.
Maintenant, je ne veux plus des autres et peine à vouloir un peu de moi.
Les gens passent. Ils ne veulent pas admettre que je suis dans leur champ de vision.
Ca y est.
Je suis invisible.
Je vois la tête de cet homme sauter dans les airs, mon poignard planté dans sa cage thoracique.
L'invisibilité ne m'épargne pas la brûlures des plaies cicatrisantes. Je suis déçu.

Sonne la demi-heure et Hashi est décidé à me sortir de l'aphasie dont je suis atteint. Je reconnais le genre de morsure qu'il m'administre. Ca veut dire : j'ai la flemme de chasser, nourris moi.
J'inspire un grand bol d'air qui me tire les poumons. Je me redresse en titubant et expire une fois mon entreprise faite.
Les gens passent et quelques regards s'attardent sur moi et mon existence. Le vendeur d'en face m'observe attentivement.
Hashi me grimpe sur l'épaule. Je ressens son poids plus que de raison.
J'avance lentement vers un établi de fruits et légumes et achète de quoi nourrir l'appétit d'Hashi. J'en prend une ration pour moi aussi après que le shimi invisible me torture la peau de l'épaule pour me punir de ma négligence.
A nouveau je m'affale contre un mur mais pour une bonne raison. Je tend un bout de melon à Hashi qu'il mange discrètement.
Je croque dans une pomme. Immédiatement, le jus frais du fruit se répand comme une vague sucrée dans ma bouche asséchée. Mes dents fendent la peau dans un bruit ferme, la chair humide fond au contact brûlant de mes gencives. La pulpe noie mes papilles d'une saveur acidulée, me revigorant à m'en donner des frissons. Mes yeux s'écarquillent en réaction à l'acidité, j'expire par le nez un souffle franc de satisfaction.
Je mange un deuxième morceau et je crois que je pleure tellement cette pomme me rend heureux. Cette pomme projette d'un grand coup de bon goût naturel les images infâmes qui me torturent. Mon sourire pâle se dessine à nouveau.

Mon regard est happé par une conversation devenant de plus en plus bruyante. Un homme et une femme se font face. L'un a bousculé l'autre. Le ton monte vite. A voir, la femme a des ailes blanches, le mec semble normal. Les deux se jettent des regards froids et mauvais.
La femme provoque le type en le poussant. Un cercle de curieux commence à se former autour d'eux. Je me redresse pour m'y joindre.
Le mec pousse la femme en retour en la traitant de grognasse. La femme réplique avec une frappe en pleine tronche qui le fait reculer de quelques pas. La foule retient son souffle.
« C'est d'votre put*i* de faute à vous, les magos ! » hurle-t-elle. Elle crache un peu de salive juste à côté de sa figure. « C'est vous qui avez manigancé ce merdier et maintenant mes frères sont morts à Avalon ! »
Le mec lui crie de fermer sa grande gueule. Elle pousse un cri de rage brisant le brouhaha ambiant. Le mec la frappe d'un grand coup la repoussant et fait naître du creux de sa paume un pic de glace affûté.


Résumé:
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Ven 27 Juin 2014, 15:10


J'ai faaaim...

Je n'ai pas mangé depuis... euh... je sais plus, mais j'ai faim. Accompagné d'Anastasi comme toujours, je vagabonde dans les rues d'une grande cité. Celle-ci se nomme Megido je crois, c'est ce que j'ai déduit des paroles des passants qui parlent un peu trop fort. Anastasi provoque des réactions diverses chez les personnes nous croisant. Beaucoup ont peur, je ne comprends pas pourquoi. Dès qu'ils voient le majestueux félin, ils fuient dans la direction d'où ils provenaient. D'autres sont au contraire amusés par la vue du lion. Ils s'approchent doucement dans l'espoir de le caresser. C'est souvent le cas des enfants. Cependant, une fois arrivés à portée de main d'Anastasi, je leur décoche mon plus beau sourire pour leur faire comprendre que je suis d'accord pour qu'ils le touchent, et je ne comprends vraiment pas pourquoi c'est moi qui les fait fuir à ce moment là.

La faim commence à me faire mal, et je me met à quatre pattes pour avancer à côté de mon ami félin. Les gens s'écartent de plus en plus de nous, effrayés pour une raison qui m'échappe. Tant mieux, ça nous laisse la voie libre quand on se déplace là où la foule se masse. Mais au fait... qu'est-ce que je fais à errer ici ? Je n'ai pas d'argent du tout, je ne sais pas comment m'en procurer non plus... En fait, je serais mieux dans la nature, je pourrais trouver à manger contrairement à ici... j'ai du mal à digérer les pavés des rues. Je décide donc de trouver un endroit où quelqu'un sera enclin à partager un peu de nourriture avec moi. Je m'approche donc d'une taverne, mais je me fais renvoyer par le propriétaire aussitôt rentré, soit disant parce que je ne suis pas présentable. Bon, continuons. Je vois une boutique qui semble présenter des « objets d'art ». Bah, à moins qu'ils ne fassent des dégustations de tunique en jambon, ça ne m'intéresse pas.

J'entends alors du bruit dans une rue avoisinante. Je me mets à ramper sous le regard des passants de plus en plus effrayés. J’atteins alors la rue bruyante pour trouver un homme et une femme ailée se battant. L'homme se prépare à utiliser de la magie... il fait apparaître de la glace dans ses mains... brrr, j'aime pas ça, c'est froid et quand ça fond ça éteint le feu... Mais....... UNE BASTON ! J'oublie la faim qui me tiraille et lance une main en avant, préparant une boule de feu... Allez, KA.... Boom ? Et mer**... ma magie a juste explosé au niveau de ma main, balayant mon visage et mes cheveux avec le souffle de l'explosion. J'ai fait du bruit, et tout le monde, même les combattants se retournent pour voir ce qui se passe. Mon sort ayant raté, je me désintéresse et repart en quête de nourriture. Sous les murmures des spectateurs et le regard étonné des belligérants, je me remet à ramper, quand j'aperçois un homme mangeant une pomme ! Je rampe à toute vitesse dans sa direction et lui adresse la parole :

- Pooomme ! - lui dis-je en souriant à pleines dents - À manger ! Je peux en avoir ?

ILLUSTRATIONS (pourries) ! :D
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Sam 28 Juin 2014, 00:37

Je marche d'un pas las dans les rues agitées sans même relever mon regard vers la beauté des lieux. Grim est étrangement silencieux, mais je peux sentir sa présence quelque peu réconfortante à chacun de mes pas. Je soupire, longuement. Les tensions du monde plongent mon coeur dans un profond chaos qui commence à me peser lourdement. Je suis dépassée, littéralement, et fatiguée. Je commence à divaguer, laissant mon esprit voyager jusqu'à une île déserte où nous serions les seuls habitants... Aah, quel bonheur !

Je profite d'un rayon de soleil pour m'arrêter un temps sur un banc afin de réchauffer ce qu'il me reste d'âme. Et ce bien-être soudain étire un petit sourire sur mes lèvres. Grim saute sur mes genoux, comme le ferait un banal chat, et je m'amuse à le gratter énergiquement pour lui arracher quelques ronronnements. Je cesse immédiatement lorsque ses oreilles se dressent et son regard se fige bien au-delà des hauts murs. Autant le dire, cette attitude ne me disait rien qui vaille...

- Et si on s'amusait un peu, mon ange ? me demande-t-il en m'adressant un regard brillant d'excitation.
- Je ne serais pas contre !

Il saute à terre et je me lève tout en le suivant rapidement. Le démon-chat trépigne d'impatience, et je sais que je ne pouvais pas plus lui faire plaisir en s'adonnant à ses petits jeux malsains. Ce n'est pas ainsi que j'épongerais les taches teintant mon âme, mais bon...
Nous arrivâmes rapidement dans une rue où un échange vif résonne jusqu'aux cieux. Une femme déverse sa colère mêlée au désespoir contre un homme qui ne comptait pas la laissant l'insulter de la sorte. Je jette un regard autour de moi et je reste dépitée face à l'attitude des badins qui sont figés dans une transe malsaine.

- Euh... Je rêve où ils vont les laisser se massacrer à la vue des enfants ?
- Ah, mon ange... Et si tu profitais plutôt du spectacle au lieu de t'insurger ? J'ai hâte de connaitre l'issus de cette joute verbale, ne gâche pas tout !

Il pouvait se brosser l'animal ! Alors que l'homme arme son bras sans plus aucun contrôle de ses gestes, je me propulse dans leur direction dans la ferme intention de les arrêter. "S'il vous plait, cessez de..."
Je sursaute soudainement quand une explosion retentit dans mon dos. Je perds le contrôle de ma concentration qui s'effrite sous le sentiment intense de peur qui monte en flèche au creux de mon ventre. La femme se tourne à son tour avec une force démesurée et me balaye littéralement comme une vulgaire mouche. Je tombe directement sur mon séant, ce qui provoque une terrible douleur qui me foudroie. Mais le sentiment de honte qui me submerge fait exploser mon taux d'adrénaline. J'entends le rire de mon compagnon à poils et je suis à présent tout autant remonté que la jeune femme ailée. Cette dernière m'adresse d'ailleurs un regard écoeuré avant de se désintéressée de ma pauvre personne. Tssss ! Je commence à regretter mon élan chevaleresque...
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Sam 28 Juin 2014, 23:55

Les récents événement qui perturbaient le monde ne m'avait pas épargnée non plus. En temps qu'humaine je n'était pas victime de la baisse de la magie mais le problème était la. Les humains, déjà mis à l'écart en temps normal étaient, pour la majorités des gens, les coupables idéaux quant à la baisse de la magie. Je marchais dans les rues de Megido perdus dans mes pensée. C'était l'une des dernières grande villes à être encore debout. Les gens cherchant à mettre à trouver un coupables pour les attaques avaient attaquée les grandes villes sans se poser de réelle question. Ainsi quand j'avais voulu rejoindre Utopia après mon séjour au portes de l'antre des damnées j'avais vus une ville tenant encore débout mais néanmoins dévastée. Ce spectacle m'avait dégoûtée et sans même m'approcher de la villes j'avais fait demis tour et repris la route. Pour me retrouvée ici à errer sans but ressassant les derniers éléments et me demandant comme le monde avait pu aussi vite sombrer dans le chaos.

Perdus dans mes pensée j'esquivas de justesse une fillette qui courait dans la rue. Je la regardas un instant me demandant à quand remontait la dernières fois que j'avais pus agir sans me demander ce que cela allait impliquer comme conséquence pour moi et mon entourage. La réponse arrivas assez vite avec la brutalités d'une évidence. Jamais. Cette réflexion fut comme un coup de poing au milieux de l'estomac et c'est avec le moral encore plus bas que je continuas ma marche.

Au bout de quelques instant je sentis la présence de Sheva aux dessus de ma tête. Un élément semblait le préoccuper un petit peu plus loin. Sans vraiment réfléchir à ce que cela pouvait impliquer ou quoique se soit d'autre je le suivis d'une démarche traînante. Je ne pensais pas que ce qu'il avait pu voir soit d'une quelconque importance ou intérêt mais je ne risquais rien à aller voir. Et puis j'étais bien obligée d'avouer que je n'avais pas grand chose d'autre à faire.

Après quelques seconde de marche je débouchas sur une petite place au milieu de laquelle un homme et une femme était en train de se battre. Le combat avait déjà du débuter depuis quelques temps car l’homme était en position de combat, un pic de glace sortant de sa main. Alors qu'une femmes se jetais hors de la foules en leurs criant de s’arrêter une explosion retentis au même moment un petit peu à côté de moi. Les deux éléments simultanée suffisent à divertir la foule qui commence alors à s’éparpiller. J'étais immobiles, réfléchissant à ce que j'allais faire maintenant quand la foule présente devant moi s'écarta me dévoilant assise par terre la femme qui c'était jetée quelques secondes au par avant au cœur de la mêlée. A côtés d'elle se tenait la femmes qui était en train de se battre. Elle lui jetas un regard hautain et dédaigneux et s’enfonça dans les ruelles de la citée.

Attendant un instant que la foule se sois entièrement dispersée je m'approchas de la jeune femmes et en lui tendant la main afin de l'aider à se relever je dit « Ce n'était peut être pas la chose la plus réfléchit du monde mais bravo pour avoir tenté de séparer ces deux la. Je pense que, malheureusement, en dehors de vous personnes n'aurait eu le courage de tenter quoi que se soit de toute façons. Et c'est bien dommage d’ailleurs. »
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Dim 29 Juin 2014, 15:19

"Aujourd'hui la plupart des gens se consument dans je ne sais quelle sagesse terre à terre et découvrent, quand il n'en est plus temps, que les folies sont les seules choses qu'on ne regrette jamais."
Oscar Wilde




Je ne pensais pas assez motivé pour avoir de l’audace. Moi, le vampire le plus paresseux au monde a enfilé un long manteau sombre pour dissimuler mon visage, et tenter de me protéger du soleil. Pourquoi ? Et bien la veille de ce jour ennuyeux, parce que mouvementé et que j’avais un peu –mais pas beaucoup– sommeil, mère m’avait dit :

« Tu m’énerve ! tu ne fais jamais rien de tes nuits, tu chasse uniquement parce que sinon tu meurs et tu ne t’intéresse pas à t’amuser, tu chasse et retourne te coucher. Donc demain, tu iras à Megido, et tu trouveras une occupation ! »

Et bien entendu, j’y suis allé la nuit où elle me l’a dit, comme ça je n’aurais pas eu à le faire le lendemain. J’avais cependant oublié que du château ensorcelé à Megido, il y avait juste assez de voyage pour que tout juste à mon arrivée le soleil commence à se lever, je me suis précipité dans une taverne, où tout les rideaux étaient tirés. Je n’avais pas encore soif, ce qui m’arrangeait vu le mal que mère avait eu à m’expliquer comment me nourrir pour toute une nuit, sans pour autant tuer les proies. Et sans risquer sa peau, surtout. C’est tellement plus simple de juste demander le consentement des proies. En fait, je devrais plus parler de donneur à ce moment, mais qu’importe.

Toujours caché par mon long manteau je faisais signe que je n’allais rien commander pour le moment. Je m’asseyais, somnolant à moitié. Il était tôt le matin, et l’endroit était déjà bien animé. Vu que je dormais à moitié, je n’avais pas fait attention à l’apparence des lieux. La journée avançait, je dormais toujours un peu, des gens entraient, d’autres sortaient et moi je commençais à profiter de mon état de paresseux. Je fus tiré de ma rêverie par un gars déboulant dans la taverne, je baillais de manière discrète puis commençais à écouter ce qui se disait :

« Il va y avoir un combat dans la rue ! Suivez moi, faut pas rater ça ! »

Le soleil n’était plus mon ami depuis longtemps, mais couvert comme je l’étais… je ne devais pas risquer grand-chose. Enfin… je croyais, d’un autre côté prendre des risques est fatigant, mais si je pouvais passer outre mon sale caractère, peut-être que mère n’allait plus m’en vouloir. J’hésitais, un petit moment avant de me mettre à avancer calmement, suivant la masse se dirigeant vers la zone de bagarre tout en allant autant que possible à l’ombre. La chance me souriait, mes vêtements m’abritaient. Pour combien de temps, je l’ignorais. Un jeune enfant courait et jouait au ballon dans l’espoir d’attirer l’attention de ses parents, ce qui eut pour effet de me réveiller correctement, je n’avais pas soif seulement j’eus une légère pulsion vampirique qui fit changer mes yeux de couleur, et très certainement pour la journée au vu de la violence de la pulsion. La magie s’étant raréfiée, seules mes capacités passives physiologique pouvaient avoir un effet, donc toutes mes autres facultés étaient inutilisables.

Arrivé sur les lieux du combat, je constatais –comme tout le p*t*i* d’univers– qu’il y avait un magicien et une ange déchue. Leur dispute devait être stoppée, mais au vu de mes facultés je pouvais aisément faire une croix dessus, cependant un double évènement a mit fin à la dispute : un mec ne comprenant pas que pour contrôler sa magie, il faut déjà qu’elle ne vous fuit pas. Et une femme qui semblait se prendre pour ce qu’elle n’est en aucun cas. Cependant, la bagarre est stoppée. Je m’approche discrètement des deux femmes discutant de ce qu’il fallait faire ou non avant de dire de manière discrète –Je parle de Lexis et Lumi (c'est le joueur qui clarifie ce qu'il a écrit)– :

« Bonjour mesdames. Pouvez-vous m’expliquer pourquoi cet évènement a eu lieu ? Enfin je pose cette question, mais j’ignore totalement si vous étiez présente dès le début. »

Je souriais, bien que ça ne soit pas très visible. J’espérais qu’elles me répondent, mais sans grandes convictions qu’elles le fassent. J’allais très probablement être ignoré en beauté, ou alors elles allaient me fuir à cause du fait que je sois entièrement caché par mon manteau. Bref, j’espérais une réaction gentille en étant certain qu’elles n’allaient pas réagir ainsi.

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Lun 30 Juin 2014, 15:07

Je croque dans ma pomme. Si je savais ce qui allait suivre dans les secondes qui viennent, je crois que je ne serai pas aussi serein...
Le jus coule le long de ma gorge. Je me sens revivre tandis que les deux personnes en face de moi se confronte.
Le magicien fait naître un pic de glace dans le creux de sa main. Si l'on y porte attention, on peut sentir un léger courant frais quand son énergie s'accumule. La magie est une chose fascinante.
Je suis rivé sur son action, comme beaucoup d'autres et je ne vois pas venir l'explosion qui se produit juste à côté.
Ca pète.
Je sens mon oreille vriller et un acouphène naître dans ma tête. Ce bourdonnement me surprend à tel point que je perd presque l'équilibre. Qui est ce crétin qui a fait un truc pareil ?
Mes yeux quittent la bagarre, je suis sonné et une de mes mains se plaque tout contre mon oreille, comme si elle avait la faculté de faire disparaitre les mauvaises sensations. Je quitte de quelques pas la foule qui commence à sentir que ce n'est pas un bon coin où il faut rester.
Cette journée est n'importe quoi...

Je me retourne vers la ronde du combat. L'ange s'est enfuie, sans doute apeurée par la magie de l'autre. Ou par l'explosion. Le magicien n'est plus là non plus. On peut voir au premier étage du bâtiment d'en face, fiché dans le mur, un pic d'environ 70cm de long fait de glace. Les rayons du soleil font luire l'aura glacée de l'objet. Il reste, entre les quelques curieux qui décident de prendre les voiles, deux femmes et une personne encapuchonnée. J'ai mon regard sur eux jusqu'à ce que quelqu'un s'incruste dans mon champ de vision.
Il veut me taxer une pomme.

Je ne fais rien pendant quelques secondes, les rouages de mon cerveau manquant cruellement d'huile pour en faire usage. Il veut une pomme, agis, crétin à bosse, me dit mon conscient.
Je lui donne une pomme rouge, le regard dans le vide, un peu à l'ouest.
Au loin, on entend comme une petite explosion. Je me demande pendant un instant si les deux personnes qui se sont battus n'ont pas voulu continuer leur rixe un peu plus loin. Il se pourrait même qu'ils en fassent exprès. Se battre de temps en temps en plein milieu d'une rue afin de tester la bravoure des gens. Peut-être sont-ils des scientifiques ? Des expérimentateurs sociaux cherchant à raviver la conscience des glandus tel que moi afin de nous faire prendre part à la défense de notre beau monde ?
Je pose mon regard sur le quémandeur de pomme. Il a une tête bizarre. Avec ses plumes sur sa tête. Je dois avoir une tronche bizarre aussi. Une tronche trop livide pour y faire pousser des plumes dessus, c'est sur.
Je croque dans une pomme, je ne lache pas des yeux ce mec emplumé.

Le calme revient de ce côté de la rue, les curieux étant partis du côté de l'explosion comme de bon mort-vivant en quête de proie à bouloter.
Un homme, chapeau sur la tête, manteau lourd en peau de vache, une grosse malle dans la main, prend une caisse en bois qu'il trouve sur le chemin, sort de son sac une fiole étrange et monte sur la caisse en bois. Il est rejoint par une jeunette aux ailes blanches, couette sur la tête, un grand sourire dessiné sur le visage, un sac lourd sur le dos.
L'homme commence à s'exclamer:
"Mesdames et messieurs !! Bonjour à tous !! En ces jours sombres, nous devons nous serrer les coudes !"
Quelques passants s'arrêtent devant lui. Il leur jette un regard puis continue:
"Un sombre présage s'empare de nos terres et nous ne pouvons faire autrement que nous armer contre ça ! Ces jours-ci, j'ai peur pour mes enfants mais vous aussi, je suppose !"
Quelqu'un dans la foule acquiesce.
"Ne vous en faites plus car dès maintenant vous saurez à nouveau à même de défendre votre famille ! Dorénavant, vous n'aurez plus à vous en faire car j'ai trouvé la solution pour que vous retrouviez toutes vos capacités magiques !"
Il brandit sa fiole à la mixture violette.
"Vous voulez voir comment ça marche ??" Il tend la fiole à sa collègue aux ailes blanches et celle-ci en boit une gorgée. Soudainement, ses ailes redeviennent sombres comme la nuit.
"Voici la solution miracle faite pour vous ! Cette fiole s'appelle le "Magna Liquor" ! Achetez, buvez et vous serez encore plus puissant qu'avant !"
Quelques personnes cherchent des pièces dans leur poche.


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Lun 30 Juin 2014, 16:34


L'homme à qui j'ai demandé la pomme me regarde bizarrement... J'ai encore fait peur à quelqu'un sans le vouloir ? Ça commence à m 'énerver, y a-t-il une seule personne à qui je pourrai demander calmement et dans le plus grand sérieux une chose aussi ban... J'arrête ma réflexion car l'homme se met à bouger. Sa longue chevelure ondule au rythme de son geste. Sa petite moustache mal entretenue frétille puis son regard se perd dans le vide. Je descend ma vision pour apercevoir qu'il me tend une pomme. UNE POMME ! IL ACCEPTE DE M'AIDER !! C'est décidé, je ne lâcherai pas ce mec. Cet homme est mon dieu, mon sauveur. Je m'empiffre de la pomme juteuse rouge comme mes flammes (quand celles-ci fonctionnent et ne me pètent pas à la gueule, provoquant un simple nuage de fumée).

Je m'assis en tailleur, utilisant Anastasi comme dossier. Je suis installé aux pieds de mon héros. Je scrute le bout de rue devant mes yeux, à la recherche d'un truc à cramer. Je ne vois rien d'intéressant... *BOOM* encore une explosion ! Youpi ! Mais je reste cependant ici, je ne veux pas perdre Pommoustache.

Alors que des femmes et une cape volante discutent, d'autres personnes arrivent avec un étrange attirail que je zyeute rapidement. Une seule et unique chose m'intéresse parmi tout ça : un homme pose une caisse en bois... Une caisse, un objet de médiocre valeur... Du bois... un excellent combustible... Je sais quoi faire cramer à présent. Personne ne pleurera la perte de cet objet.

Il se trouve que la cape possède des bras, car il y en a un qui pointe en dehors. Ou alors quelqu'un s'est mis sous la cape. Je ne sais pas. Les femmes sont assez différentes. L'une d'elle a des cheveux blancs comme la neige... brrr... j'aime pas la neige, c'est froid et quand ça f... j'ai pas déjà dit ça ? L'autre femme quant à elle a les cheveux plus foncés. Je préfère ça. Elle a des ailes... comme les poulets... J'aime bien le poulet. C'est bon quand on le crame. Cette femme me plaît beaucoup.

L'homme possédant le truc crammable monte sur ce dernier et se met à crier. Il m'agace, je devrais brûler sa caisse au plus vite. Cependant, il se met à vanter les mérites d'une potion dont l'effet serait de redonner un cours normal à la magie... Ma magie foire beaucoup en ce moment, peut-être que cela m'aiderait ? Quoique, ma magie a toujours foiré. Je demanderai à Pommoustache ce qu'il en pense quand j'aurai terminé ma pomme que j'ai étonnamment à peine entamé. Je la fait brûler... POMME CUITE ! Je goûte à ce met à l'odeur alléchante. C'est délicieux, la pomme fond sur la langue... Je le referai.

Je fais signe à Anastasi de surveiller Pommoustache, je ne veux pas qu'il s'enfuit pendant que je m'éloigne. Je me met à ramper derrière quelques passants ayant les yeux rivés sur l'homme-au-truc-à-brûler-qui-crie-fort. Je m'approche de ce dernier et me faufile derrière lui, espérant que personne ne m'ait remarqué. Je souhaite lancer une gerbe de flammes sur sa caisse mais une simple flammèche se dépose sur le bas de la caisse... bwarf, le spectacle durera plus longtemps. Je me refaufile à la vitesse de la foudre derrière les badauds captivés par l'homme-au-truc-à-br... ce nom est long, je vais l'appeler Bob. Je rejoins Pommoustache et attend de voir la réaction de Bob.

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Mar 01 Juil 2014, 09:19

Je saisie la main d'une magnifique jeune femme qui m'aide à me remettre sur pieds. Je me dépoussière rapidement avant de la remercier chaleureusement :

- Et je suis certaine qu'ils m'auraient marché dessus en plus de cela ! Ah, c'est du grand n'importe, ça m'apprendra à vouloir jouer les anges ! J'aurais essayé, je dois avoir perdue la main... Merci en tout cas, manger la poussière n'est pas mon plat préféré !

Je soupire longuement et regarde dépitée la foule se disperser totalement sans l'ombre d'un remord. Je trouve cela d'une tristesse effroyable mais je me garde de tout commentaire, ne désirant pas raviver une certaine animosité car, pour se battre, il y avait toujours du monde.

Un manteau encapuchonné vivant s'approche alors de nous pour nous demander de plus amples explications sur l'événement venant de se dérouler.

- Aucune idée ! Je suis arrivée qu'ils commençaient déjà à se taper dessus. Et... j'ai terminé les fesses par terre en voulant les aider. Mais étant donné le bruit que nous pouvons entendre au loin, je parie qu'ils se sont juste déplacés pour trouver un nouveau public...

J'ai à peine le temps de terminer mon explication qu'un énergumène s'amène avec une caisse aussi grosse que son ventre. Une angelotte aux airs profondément ahuries le rejoint et déplie ses ailes en tournaillant sur elle-même. Il commence son pitch aussi crédible que la neige en enfers et nous fait une petite démonstration digne des plus mauvais fabulateurs.

- Je crois que ce monde est définitivement perdu !

Les badauds s'approchent, les yeux pétillants de débilité, et vendent leur âme contre cet étrange liquide d'une teinte douteuse. Mais pendant ce temps, un autre petit détail attire mon attention : un drôle d'oiseau à plumes qui s'avance à pas de félin vers la caisse pour... y mettre le feu ! Mais qu'est-ce que j'ai fait pour mériter une journée pareille ?
Alors qu'un nouvel élan angélique me prend, Grimm se poste devant moi en m'envoyant un petit regard qui semble me dire : "s'il te plait, tu vas encore tout gâcher !". Je décide de changer de tactique et de me diriger vers la tête d'emplumé qui s'amuse terriblement. J'attrape la main de la jeune femme à mes côtés afin de l'écarter du feu qui commence à grossir à vue d’œil et laisse le manteau étrange se déplacer de lui-même - j'ignore ce qu'il y a en dessous et j'ose pas y mettre la main.

Je m'approche d'un jeune homme mangeant avidement une pomme ainsi que d'un deuxième adossé nonchalamment contre le mur. Eh bien... ils faisaient la paire tous les deux ! Je me concentre sur celui à plumes et commence à lui dire le fond de ma pensée :

- Je vous ai vu mettre le feu à cette caisse ! Arrêtez ça tout de suite, sinon...

... et je me prends malencontreusement les pieds dans quelque chose et perds mon équilibre. Je tombe directement sur la pauvre chose, perdant toute ma crédibilité, et ma classe légendaire... Mes ailes maintenant entachées, je rigole à moitié à l'idée de n'avoir aucunement besoin d'un produit étrange pour les ternir. Bref, je m'étale donc sur le jeune homme dont le torse est dénudé *hum*... - finalement, j'aime peut être avoir les fesses par terre.

- SINON, je vous tombe dessus !


D'accord, une fois relevée, j'irai m'arracher les plumes une à une pour cette menace risible...

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Mer 02 Juil 2014, 09:57

La jeune femmes acceptas sans la moindre hésitation mon aide pour se relever. Une fois debout elle me remercie chaleureusement tout en faisant un légère réflexion sur la foule. Je voulais bien croire que la situation actuelle y était pour beaucoup de chose néanmoins je ne parvenais pas à comprendre comment les gens faisait pour toujours chercher à se battre sans se serrer les coudes. La situation ne se prêtait pas aux combats, loin de la, et pourtant c'était ce que les gens recherchaient sans cesse. Je fut tirée de mes pensée par une voix étrangère venant de dans mon dos. La surprise me saisie et je ne peux m’empêcher d'avoir un légè sourire à la vue de la personnes qui nous a parlée. Il était complètement enroulé dans des morceaux de tissus de maniérés à ce qu'on ne puisse que très difficilement voir un morceau de sa peau. Je laisse la jeune femmes que j'ai aidé juste avant parler puis je complète sa phrase. Au même instant une explosion retentis au loin. Je n'y prête pas vraiment attention et dit à l’encapuchonné «  C'est la même choses pour moi. Je suis arrivée pour la voire tomber par terre. Je ne comprend vraiment pas ce qui pousse les gens à s'affronter ainsi alors que nous sommes dans une période aussi troublée. » Je soupiras en disant cette phrase. Dans le même temps un homme c'était placée au centre la place et, aillant déballé tout son attirail, il est rejoint par une angelotte exhibant à tout va ces ailes blanches. A cette vision je ne peux m’empêcher de penser que le monde est définitivement perdus.

Après un discours et une démonstration risible je soupiras une nouvelle fois et me détournas décidas à quitter cet endroit. Mes pas sont retenus quand j’entends un cris de détresse derrière moi. Me retournant précipitamment je vois la caisse du vendeur partir en fumée. Dans le même temps la jeune femme est partis intercepter quelqu'un et, même si je ne parvient pas à entendre ce qu'elle dit elle semble lui crier dessus pour une raison quelconque. Un petit peu derrière lui se tien un homme adossé à un mur croquant dans une pomme. Il semble regarder les événement d'un œil vide. Peut être est il la depuis du combat et sait 'il tous ce qui c'est passé. Me retournant vers l'homme invisible je lui dit « Je crois que l'homme la-bas est présent depuis le début des événements. Je vais allez le voir pour obtenir des informations. Si vous souhaitez en apprendre plus vous pouvez venir avec moi. »

N'attendant pas sa réponse je me dirige vers l'homme que j'ai vu quelques instant plus tôt. Il a de long cheveux et son visage est envahit par une barbe de plusieurs jour m’empêchant de me faire une idée précise de son age bien que je lui donne pas plus de la trentaine. J'ouvre la bouche afin de parler quand au même moment un bruit de chute retentit derrières moi. La jeune femmes que j'ai aidée il y a quelques minutes est de nouveaux par terre. Enfin par terre n'est pas le bon mot. Elle est sur un jeune homme torse nu portant de grande plumes dans ces cheveux. J'hésite un instant à retourner l'aider puis décidant qu'elle arriveras bien à ce relever seules je me tournas de nouveau vers l’inconnu. « excusez moi de vous déranger mais savez vous ce qu'il se passe dans cette ville ? C'est l'une des dernières capitale encore debout et les seules personnes que nous voyons sont en train de se battre ou d'essayer d'arnaquer les gens. » Je soupiras de nouveau dépitée devant se résume et après un très bref instant je relevas la tête et me tournant à tour de rôle vers lui et l’encapuchonné je dit « Au fait excusez moi de ne pas m'être présentée. Je m'appelle Lumi enchantée. »

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Mer 02 Juil 2014, 18:44

"Le sacrifice paraît une condition nécessaire à la vie"
Alexis Carrel


L’ange qui s’était retrouvée par terre m’avait avoué n’en rien savoir, et l’autre demoiselle, une humaine de toutes évidences, avouait être dans le même cas d’ignorance. Ce qui ne m’arrangeait pas, je savais que peu de villes tenaient debout suite aux différents conflits, mais je suis resté dans une zone protégée donc je n’étais pas très renseigné. Après un soupir qu’elle a poussé juste après avoir finit sa réplique, un voleur à la criée… oups, un vendeur à la criée vint se placer au milieu… de la place, et qui est l’abrutit qui a écrit ça avec autant de redondance ? Comment ça, le quatrième mur ? Ah… oui, désolé. Bref, reprenons, un marchant vint au milieu de la place vendre ses fausses potions de magie. Les mortels sont vraiment crédule, car seulement une démonstration faite par un humain prétendant être un ange déchu a suffit à les convaincre de la véracité de l’effectivité de la potion. Je poussais un soupire peu discret avant de suivre la jeune humaine qui m’avait indiqué qu’une personne semblait présente depuis le début.

Je marmonnais intérieurement, j’aurais mieux fait de rester couché ce jour là, mais il était maintenant trop tard pour faire machine arrière. On arrivait vite vers le mec adossé à un mur et mangeant une pomme. Je contemplais son regard, un regard vide et emplit de plaisir par le simple fait de manger une pomme. Un regard aussi emplit de tristesse et de regret. C’était un regard de soldat étant allé sur un champ de bataille en n’étant pas vraiment entraîné à tuer. Je compatissais à moitié à son malheur, mais comme un instinct de tueur s’éveillera en moi dès que j’aurais décidé de bouger plus, je revins très vite à la réalité. La jeune humaine s’étant présentée avec une certaine classe, je décidais d’en faire autant :

« Autrefois les gens m’appelaient Lexi, seulement depuis peu je ne vois que rarement d’autres gens que la noble dame qu’est ma gentille mère. –j’avais dit cela de manière à faire comprendre que l’humanité n’était pas vraiment en moi– Enchanté de vous connaître Dame Lumi. »

Je posais ma main droite sur mon cœur avant de m’incliner, puis je soupirais calmement avant de reprendre une réplique expliquant ma tenue :

« Je suis aussi navré de ne pouvoir vous dévoiler mon visage pour le moment, seulement certain évènements ont fais que je sois dans l’impossibilité de le faire sans effrayer les petits enfants. –Je l’avais dit avec beaucoup d’ironie, le but étant de faire comprendre que dans d’autres conditions j’aurais pu être à visage découvert– Aussi j’espère que vous ne m’en voulez pas trop. »

J’avais complètement ignorés les évènements déplorables qui étaient arrivés à l’arnaqueur pseudo professionnel. Pour la simple raison que ça ne me concernait pas et donc que j’avais pas envie de prêter attention à autre chose que dirait l’autre humain savourant silencieusement une pomme. Qui semblait lui procurer beaucoup de plaisir. Je baillais discrètement sentant que bien que je sois en pleine forme mentalement, au niveau physique on ne pouvait pas vraiment en dire autant. C’était donc dans l’espoir d’avoir des réponse et de pouvoir enfin aller dormir l’esprit tranquille que j’écoutais attentivement les deux humains.
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Jeu 03 Juil 2014, 20:46

Ce mec est complètement fou. Enfin oui, il est fou, obligé.
Sa dégaine déjà, j'ai du mal à comprendre. Pas que j'ai un véritable problème avec les gens qui s'habillent ou non. Mais cet emplumé m'a l'air particulièrement fumeux.
Je garde un oeil sur lui après qu'il ait pris ma pomme. Son regard quand il l'a réceptionné ne m'indique rien de bon. Il s'installe sur son animal de compagnie qui fait passer Hashi pour un puceron. Je ne sais pas si ce genre de personne est bonne à avoir en ami plus qu'en ennemi. En ennemi, au moins, c'est clair, la relation ne peut pas être fluctuante. Mais en tant qu'ami, je suis sur que ce mec m'en ferait voir de toutes les couleurs et serait plus agaçant qu'autre chose.
Je cesse de marmonner dans ma barbe, m'adosse contre un mur, me resserre une pomme et observe le spectacle que nous offre l'homme et sa pseudo ange déchue.

Les personnes agglutinées autour du vendeur à la sauvette fouillent dans leur poche pour acheter de cette boisson miracle. Ce type a bien de la chance de ne pas croiser un membre des forces de l'ordre de Megido. J'ai toujours connu cette ville dans un savant mélange de délinquance et d'ordre. Mais je ne pense pas qu'en ces temps présents l'Orishala et ses hommes le laissent faire son manège en toute tranquillité.
Les gens sortent des pièces et commencent les arnaques. Je comprend ces personnes qui vont acheter de la daube pour se rassurer. Dans leur situation, si j'avais quelque chose à protéger plus que ma propre vie, je pense que je pourrais me laisser croire à ses combines.
J'ai toujours le regard braqué sur eux quand je vois le psychopathe de tout à l'heure se frayer un chemin pour bidouiller la caisse sur laquelle l'homme est installé.
Je ne vois pas ce qu'il fait.
Il revient comme un fourbe après qu'il est fait une con*erie et s'installe près de moi sans m'adresser la parole.
Je crois que j'ai une touche. Fais suer...

Une femme que je crois avoir vu dans la foule s'approche de nous, le regard posé vers mon indésiré voisin. Elle a l'air énervée. Parfait, je profiterai de ce moment pour m'éclipser de la présence de ce type. Je hais mon sens du partage et mon égo.
Deux autres personnes suivent cette femme, une dame à l'air élégant et un type encapuchonné. Les mêmes que j'ai repéré tout à l'heure.
La première femme engueule l'emplumé en lui hurlant dessus qu'elle l'a vu déclencher une braise sur la caisse du vendeur. Ce qui veut dire que c'est sûrement à lui que l'on doit la belle explosion qui m'a vrillé le tympan.
Je mâchonne un morceau de pomme et jette un regard vers le vendeur. Rien à signaler.
Je vois du coin du regard la femme qui engueule le pyromane se casser la gueule sur lui. C'est à ce moment que les deux autres personnes viennent me parler.

La dame me demande ce qui se passe dans cette ville, pourquoi c'est autant n'importe quoi dans ses rues. Elle se présente, elle s'appelle Lumi. Plutôt élégante.
Je mâchonne ma pomme.
Le gars sous sa capuche se présente à son tour, Lexi. Ils n'ont pas l'air de se connaître. Le peu de son visage que je vois ne m'a pas l'air très offensant. Il en serait presque mignon. Ce qui veut dire qu'il cache quelque chose de plus profond. Ce mec ne me plait pas non plus. Mais il est beaucoup plus sortable.
Je mâchonne ma pomme.
Je mâchonne ma pomme et je viens de tilter que deux personnes viennent de s'adresser à moi en me posant des questions.
J'écarquille les yeux de surprise, mords dans ma pomme pour la garder entre mes dents, me penche pour ouvrir mon sac, fouille dedans et en sors une ardoise, une craie et un chiffon.
Je m'apprête à écrire quand le bruit de la foule d'en face se fait plus insistant. Le feu semble grandir.
Je me saisis de l'ardoise et écris: Bonjour à vous deux, je suis Kumiko
J'efface avec le chiffon puis écris, la pomme toujours coincée entre mes dents: La situation est complexe...
J'efface puis écris: La guerre contre l'inconnu a fait des ravages dans les autres villes.
J'efface et écris: Les habitants de Megido ont peur d'y passer eux aussi.
J'efface et écris: Je pense que c'est la seule solution.
J'efface puis écris: Sinon c'est que le monde est définitivement foutu.
J'attends quelques secondes.
J'efface puis écris: Mais surtout, vous êtes à Megido. C'est votre premier séjour ?
Je croque mon morceau de pomme.

Les gens s'écartent et on voit le vendeur tout chamboulé à chercher pourquoi ils reculent. Jusqu'à ce qu'il voit les flammes commencer à dévorer son estrade de fortune. Il saute de celle-ci en trébuchant. Il se redresse, écarte d'un mouvement de main la foule pour trouver son assistante. Son assistante lui dit que les personnes en face d'eux ont l'air louche.
Tandis qu'un des passants jette de l'eau sur le brasier naissant, le vendeur s'époussète les jambes puis va en direction de l'emplumé et de la fille par terre et se met à hurler.
"Non mais ça va pas vous deux ! Bande de fou ! Vous auriez pu tuer quelqu'un !" commence-t-il à geindre.
"Ce n'est pas que moi à qui vous avez failli faire du tort mais aussi à toute cette foule ! Vous êtes des grands malades vous deux !!"
La foule, curieuse, leur jette des regards et par dessus le brouhaha ambiant se mêle des "Complètement dingue ceux-là" et autres remarques.
Je regarde la scène du coin de l'oeil. J'entends mon for intérieur me dire qu'il serait bon de mettre les voiles tout de suite pour s'éloigner du psycho.

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Jeu 03 Juil 2014, 22:10

Hm... Bob n'a pas l'air de remarquer tout de suite que sa caisse est en feu. Guettant le moment ou il commencera à paniquer, je me fais interrompre par la jolie angelotte que j'ai vu tout à l'heure. Elle commence à me réprimander... elle n'aime pas les flammes ? C'est rigolo pourtant. Alors qu'elle souhaite me menacer, elle me tombe dessus. Je ne sais pas si qui que ce soit s'en rend compte, mais je me met à rougir. Je panique un peu, et reste planté sous elle un petit moment.

Pendant ce temps, deux autres personnes s'approche, les deux mêmes qui accompagnaient l'ange, soit la dame aux cheveux de neige et la cape volante qui a des bras. Ils posent une question à Pommoustache, et je m'étonne que celui-ci ne réponde pas directement. Il répond au moyen d'une ardoise... il doit être muet.

Au même moment, le brasier prend de l'ampleur. La foule se disperse et Bob se rend enfin compte de sa situation plutôt... délicate. Il saute de sa caisse et cherche l'auteur de cet acte. Oups, il semblerait qu'on m'ait remarqué, car Bob se hâte de nous rejoindre. Il m'accuse ainsi que la belle ange qui est d'ailleurs toujours affalée sur moi. Mais... pourquoi s'en prend-il à elle ? Si jamais on m'a vu, on a alors dû voir que j'étais seul ! Même elle voulait m'engueuler. Je décide alors de réagir enfin. Malgré ma maigre force, je prend dans mes bras la jeune femme légère comme une plume et me relève. Je la dépose sur le sol puis me tourne vers la petite troupe autour de Pommoustache. Pour la première fois depuis au moins 5 ans, j'utilise ma voix normale, grave, rien à voir avec les cris aigus et déraillés que je me suis forcé à utiliser depuis tout ce temps.

- Si vous voulez éviter des ennuis, commencez à vous éloigner de cet endroit, je vais tenter de faire une sorte de petite "diversion"... je leur murmure avec un air plus sérieux que le grand sourire que j'arbore habituellement.

Je fais alors face à la petite foule en colère menée par Bob. Reprenant ma voix déraillée, je leur dit :

- Vous pas aimer quand ça fait KABOOM ? C'est rigolo pourtant ! Allez, regardez ça !

Je m'apprête à lancer une barrière enflammée entre moi et cette masse de gens. Mais, évidemment, il faut que ça foire. Une explosion bruyante éclate sous mes pieds, diffusant un nuage de fumée assez épais me cachant des yeux extérieurs. La foule, interloquée et quelque peu apeurée attends quelques instants que le nuage se dissipe. Alors, j'apparais et les gens se mettent à fuir en courant. Même Bob prend ses jambes à son cou. Ce n'était pas l'effet escompté mais bon, ça a dû laisser le temps aux autres de partir, il ne me reste plus qu'à les rejoindre. Je me demande quand même pourquoi la foule s'est mise à fuir. Je baisse alors les yeux pour voir que mes mains sont en feu. En fait, c'est tout mon corps qui s'est embrasé. La morsure des flammes n'ayant aucun effet sur moi, je ne m'en étais pas rendu compte. C'est cependant assez dérangeant, mon pantalon résiste un peu aux flammes mais pas éternellement... Je me jette alors à terre et me roule comme un forcené, les flammes se dissipant peu à peu.

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Ven 04 Juil 2014, 11:23

Alors que je tente de ne pas trop tripoter le torse s'offrant à mes mains, j'entends la voix du marchand me hurler dessus. Indignée, je sens l'acide de le colère monter jusque sur ma langue :

- Je ne vous permets pas de me parler sur ce ton alors que je souhaitais vous venir en aide. Vous êtes l'idiotie même de ce pauvre monde en perdition, espèce de charlatant ! Vous voulez voir ce qu'est un véritable ange déchu ou vous préférez retournez jouer avec votre poupée de chiffon ?

Je me prépare à lui faire bouffer ses maudites fioles. Mais l'emplumé me soulève subitement avec une extrême délicatesse pour me déposer sur mes pieds. Il se détourne du marchand et son manège m'intrigue bien plus que les hurlements de l'autre escroc. La voix de l'emplumé se transforme, optant pour une tonalité grave et suave. Elle coule sur ma peau telle une caresse et je me sens frémir.

Je le regarde en plissant des yeux, incapable de percer cette âme à jour.  Il semble totalement métamorphosé, au point qu'aucune trace de folie ne persiste dans ses iris d'une teinte soutenue. Le changement n'aura duré qu'un temps et le malade l'habitant revint prendre ses droits. Je l'observe se concentrer et jeter un sortilège enflammé dont la maîtrise est imparfaite. Horrifiée, je deviens impuissante contre les flammes lui rongeant la peau. La foule se disperse dans une panique mémorable, les corps s'entrechoquant, pendant que je reste là à suivre des yeux l'emplumé se roulant par terre.

Grimm me mort soudainement le mollet et je sors de ma transe morbide. Je cours vers la fontaine, attrape un saut miraculeusement rempli d'eau et balance le contenu sur l'emplumé. Je sourcille lorsque je me rends compte qu'aucune trace de brûle marque sa peau.

- Mais t'es de quelle espèce toi ?

Je me tourne vers l'homme adossé au mur et l'interroge du regard avant d'en revenir à mon oiseau à plume.

- Vous allez tous nous tuer avec des imbécillités ! Cessez de jouer avec le feu comme ça, vous avez fait assez de dégâts ! Aaah, trouvez-vous un pantalon ! Non pas que la vue soit déplaisante, au contraire, mais... euh... trouvez-en un !

Je rougie comme une idiote, surtout que le tissu cache encore toutes les parties stratégiques d'un corps. Mais l'eau le collant contre sa peau me donne une large idée de ce qu'il contient. Arg ! Je lui offre ma main pour l'aider à se relever dans l'espoir de déguerpir avant que la foule revienne en force.

- Vous attendez qu'il gèle en enfers ou quoi ? Aller, l'oiseau, il faut y aller.

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Ven 04 Juil 2014, 16:24




Andariel et Aldor marchait tranquillement dans les rues de Mégido, elle arborait un grand sourire en coin inquiétant tandis que son compagnon mangeait tranquillement des cacahuètes tout en reluquant toutes les filles à portée de vue. Andariel était entrain de penser au destin si clément à son égard :

* Déjà que le chaos total règne en ce moment, ce qui me permet de m'amuser comme jamais, voici maintenant que le destin m'as fait atterrir dans la seul ville conséquente encore intacte. Je savais pas que c'était mon anniversaire, mais je compte bien profiter de ce cadeau et de follement m'amuser. *


Aldor lui avait des réflexions tout autre :

* Bordel, déjà qu'en temps normal elle est incontrôlable, je sens qu'aujourd'hui elle va essayer de foutre la m*rde dans la ville. Va falloir que je trouve une distraction conséquente si je veux éviter les problèmes ... *


Perdu tout deux dans leur pensées il ne remarquèrent pas les regard inquiets des habitants ainsi que les murmures de frayeur qu'ils s’échangeaient. La forme démoniaque d'Andariel étant révélé au grand jour à cause des troubles magiques, ses longue cornes et son regard noir mettait forcément mal à l'aise. Des explosions et autres bruits avait déjà émanait de la ville et Andariel avait décider d'aller voir ce qu'il ce passait.

* Quel est l'enfoiré qui ose me piquer mon jouet, y a que moi qui est le droit de pourrir cette ville ! *


Avait t-elle pensait.

Il commençait à être assez proche de la zone quand une nouvelle explosion détona, suivit de multiples cris. Une foule de gens apparu alors courant vers nos deux protagonistes, fuyant l’événement qui avait du se produire plus haut dans la rue. Les habitants de la rue prirent peur et imitèrent la foule pour fuir ce danger invisible. Malheureusement l'un eux bouscula Andariel. Mauvaise idée. Elle le chopa par le col et le plaqua au sol devant elle, arborant un grand sourire des plus maléfiques.
« Hola, du calme garçon. La vraie chose dont tu devrais avoir peur ce trouve devant toi ... »


Des flammes noirs commencèrent à danser autour d'elle, bien que peut consistante cela suffit a embraser les vêtements des personnes proche. Les premiers de la masse qui accourait commencèrent à prendre peur et tentèrent de remonter à contre courant, ce qui créa un effet de foule et les gens ce bousculait, s'écrasait,  hurlait, ce fut le chaos total.

* Ahahahah voir autant de monde avoir peur de moi et être la cause d'un tel chaos est juste jouissif, j'ai bien fait de venir. *


Andariel chopa le cou du maladroit qui était resté tétanisé, les flammes brula sa peau et consuma les vêtement de son torse tout en mordant un peu la main de sa propriétaire. Elle s'avança d'un pas fier vers la foule traînant l'homme hurlant de douleur. Dans un ordre presque militaire tous se mirent à fuir la démone, décidant qu'elle était la plus dangereuse des deux menace.

* Woa ! Quel bordel ! Le spectacle est juste hilarant, mais ça aurait pu plus mal tourner, si il avait pas eu aussi peur, Andariel n'aurait pas tenu longtemps contre une telle foule, mais avec les événements récent la peur était déjà dans tout les cœurs. La laisser s'amuser un peu est sans doute la meilleure chose à faire pour l'instant. *


La foule remonta ainsi jusqu'à rencontrer l'homme qui les avait fait fuir auparavant, mais tout mouillé et à moitié nu. Andariel trouvant que son bagage avait fait son temps elle envoya donc l'homme torche dans une fenêtre espérant ainsi faire cramer une maison.  La foule s’arrêta devant ce groupe de personne. Puis Trouvant que l'homme n'était plus si effrayant les esquiva pour continuer à fuir la rue pleine de danger. Cela permit à Aldor d'admirer le groupe qui semblait particulier. En fait il ne remarqua que les deux femmes, dont l'une était un ange au ailes salies par la poussière.

* Est elle une ange ou une déchue ? Telle est la question. Si le premier est mon ennemi, le deuxième est mon plus grand fantasme. Quoi de plus séduisant qu'une femme au corps d'ange et à l’âme du diable ? Quoique les cheveux d'un blanc pur de l'autre sont réellement magnifique.Rhaaa, qui choisir ? *


Mais sa réflexion fut coupé par l'arriver de deux anges en armures qui sortait de la foule pour arriver de l'autre côté de la rue. Certaines personnes choisir de rester pour savoir ce qui allait ce passer par la suite. L'un des deux anges sortit sa lame de son fourreau et s’avança vers Andariel qui avait réussi à choper un autre fuyard pour s'amuser avec lui.

L'ange pris alors la parole :
«  Je devais m’en douter que toute cette agitation était l’œuvre d'un démon, tu ose profaner ce dernier lieu de paix, je vais te faire goûter à la rédemption. »


Andariel voyant qu'elle avait un nouveau jouet lâcha le précédent.

* C'est qui ces glendus ? Ils osent me défier ? La journée devenais de plus en plus bonne *


Aldor s'approcha d'Andariel pour lui murmurer :

« On s'est plutôt bien amuser jusqu'ici, restons en là et partons d'ici, ils sont deux et ça ne sera pas un combat facile »


Andariel répondit assez fort pour que tout le monde entendent :

« N'aie crainte Aldor, ces bêtes là c'est pas bien méchant, ça cuit cuit, ça cot cot, ça pond des œufs, et au pire ça peut te chier dessus »


Andariel s'avança en s'échauffant la nuque, ses flammes se faisaient de plus en plus nombreuses et elle n'avait pas remarqué qu'une partie mordait même sa chair, totalement inhiber par l'adrénaline et la colère. Elle ne remarqua pas non plus des instabilité dans le flux de magie, ce qui pourrait provoquer des choses inattendu ...

« Venez donc mes poussins, Maman piou piou va vous donnez la bectée. »


* Nous verrons bien comment ça ce goupille, mais le groupe sur le côté m'inquiète il peut intervenir à tout moment, et les démons ne font pas partit partit des races les plus appréciées au monde, faut que je réfléchisse à un moyen de fuir si le besoin s'en fait sentir.*


Resumé:

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Sam 05 Juil 2014, 20:11

Décidément cette journée ne pouvait pas aller plus mal. Après un début de combat entre une ange, surement déchues au vue de son caractères, et un mage avait suivis l’arrivée d’un homme prétendant avoir un remède miracles permettant de retrouver sa magie. Etant humaine et donc non soumise à la baisse de magie je rigolais intérieurement à la réaction des gens et si l’emplumé qui avait déjà failli se faire sauter la tête lors du combat n’était pas intervenus je serais surement restée étrangère à tout cela me contentant de regarder de loin ce spectacle. Mais il n’avait pu empêcher de se faire remarquer en mettant le feu à la caisse de matériel du vendeur. Feu qui avait bien failli se transmettre à toute son échoppe d’ailleurs.

J’étais toujours tournée vers l’homme adossé au mur il venait de nous expliquer à l’aide d’une ardoise ce qu’il pensait être les raisons du comportement des gens et après quelques secondes d’hésitations il avait changé de sujet en nous demandant si c’était notre premiers séjour à Mégido. Faisant un petit signe de tête affirmatif à sa question j’ouvris la bouche pour y répondre quand un bruit provenant de derrière moi me fit m’interrompre et me retourner. Le vendeur avait vu qui était à l’origine de la perte de son matériel et avait entrepris de faire passer sa colère sur notre ami à plumes et l’ange déchue que j’avais aidée quelques instant au par avant. Se retournant vers nous l’homme déclare d’un grand sérieux et d’une voix que je ne lui imaginais pas de s’enfuir alors qu’il va les retenir. Je n’ai pas le temps d’esquisser le moindre geste qu’il crée instantanément un nuage de fumée faisant ainsi s’enfuir la moitié de la foules. Le reste ne tarde cependant pas à suivre à la vu de son corps totalement envahit par les flammes qui ne semblent pourtant pas le déranger. Voyant les flammes recouvrir son corps il se jette à terres et commence à se rouler sur le sol dans l’espoir de les faires s’éteindre. Le résultat apparait peu à peu mais la solution apportée par l’ange et ben plus efficace puisqu’elle permet d’éteindre instantanément toutes les flammes. Sans chercher d’autres solutions elle se rue vers la fontaine la plus proche et revenant avec un seau elle le vide entièrement sur lui.

J’entendis vaguement l’ange crier de déguerpir et j’avais bien l’intention de suivre se conseille quand soudainement la foule reflue vers nous. Enfin plus précisément la foule revient sur la place mais ne s’arrête pas et continue de s’enfuir dans les ruelles. Quelques secondes plus tard la raison de cette fuite apparait. Une démone elle aussi envahit pas les flammes se tient derrière eux trainant par terre un homme un homme hurlant de peur et de douleur à cause des flammes lui rongeant la peau du coup et commençant à descendre sur son torse. Soudainement elle envoya l’homme à travers la fenêtre d’une maison et continuas son avancée qui fut interrompus quelques secondes plus tard par l’arrivée de deux anges en armures. Après les avoir provoqué elle se mit en position de combat et attendit ce qu’y allait suivre. Je n’avais pas envie d’intervenir dans ce combat et mes capacités physiques ne me le permettaient pas vraiment mais je ne pouvais pas non plus la laisser continuer son carnage.

Me tournant vers mes compagnons d’infortunes et plus particulièrement vers l’ange qui quelques instant au par avant s’offusquait du comportement de l’homme à plumes je lui dis « Excuse moi mais je vais faire quelques chose que tu vas surement prendre pour une énième imbécilité pouvant tous nous tuer mais je ne peux pas consciemment laisser cette folles continuer son massacre. Aussi si tu vous désirez vous enfuir je ne vous en voudrez pas c’est surement ce que j’aurais fait moi aussi » je leurs adressa un petit sourire et parties en direction de la démone qui me tournait le dos.

Ce que j’allais faire reposer entièrement sur des éléments que je ne pouvais pas connaitrais avant de faire le test mais je voulais faire le test. L’homme qui se tenait à ces côtés avait cessé de nous regarder depuis quelques secondes et il ne fit attention à ma présence que quand, arrivée à moins d’un mètre, d’elle je tendis la mais et attrapas son bras. Presque instantanément les flammes qui l’entourait ou parcouraient son corps disparurent. A la vue de cet événement elle porta sur mon un regard chargé de haine et de colère. Je restas quelques seconde sans voix puis d’une voix que je tentais de rendre la plus ferme possible « Vous en avez assez fait pour aujourd’hui je pense. Je suis sure que si vous ne dites rien et faites tranquillement demi-tour ces braves gens ne vont poursuivront même pas, alors s’il vous plait arrêtez tous cela et partez. »

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L'entre-deux-tours [Libre]

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