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Lun 01 Sep 2014, 22:05





Le monde n'était pas mieux au premier coup d'oeil mais au moins il survivait encore, pour combien de temps ce n'était pas vraiment possible de le dire mais Maléna avait quand même espoir que les efforts donné par leur groupe sous terre pour le bien de la nature porteraient ses fruits. La rouquine marchait lentement parmi les plantes immenses du jardin de Ghuzôum, une impression de n'être qu'une infime petite chose dans un monde qui n'est pas le sien. Elle s'adossa à un arbre et ferma les yeux, prenant conscience de ce qui l'entoure, se sentant lié à la nature plus que jamais, sûrement une conséquence du don de soi qu'elle avait fait.

Ouvrant les yeux, secoua la tête pour reprendre ses esprits, Maléna se remit debout pour se mettre à marcher dans le sentier qui s'ouvrait devant elle. Tant de choses lui venait en tête, tant de question sans réponse. Une pensée pour son cousin qu'elle n'avait pas revu depuis un moment, depuis qu'elle avait décidé de se rendre au phare et y risquer sa vie. Tout ce temps qu'elle était sur les routes sans remettre les pieds au manoir de Mégido. Au coeur de la forêt enchanteresse, elle n'aurait sûrement pas le loisir de savoir si tout ce passe bien dans la cité lumière. Soupirant, elle accéléra le pas, déterminer à user pleinement du temps qui lui reste à vivre, les elfes lui avaient expliqué que l'offrande qu'elle avait fait ne lui laissait tout au plus que quelques mois à vivre, ou plutôt, survivre.

ici et là elle croisait des gens, effrayés, stressés, perdu... cherchant refuge et vivres pour leurs subsistance, l'absence de bagages lui ayant épargné quelconque réclame, car comme chacun d'eux elle n'avait rien à boir ni manger. Maléna ne parla ainsi à aucun d'eux et elle en était bien contente pour une fois. D'habitude sociable et enjoué, elle opta plutôt pour essayer de comprendre l'aspect de ceux-ci, des visages de déterrés, non pas qu'ils sont en décomposition mais bien comme si ils sortaient du sol, en parfait état quoi que poussiéreux et des allures de gens ayant trop dormi. La rouquine trouva ce qui semblait être un petit village, restant à l'abri des buissons, ce ne fut pas des elfes qu'elle aperçu mais des lutins ! Elle qui espérait demander son chemin pour retourner vers le château, ou plutôt le trou béant qui trône à sa place, c'était mort. Se faisant discrète, elle quitta sans rien demander, s'éloigner à pas de félins en suivant la route et espérant avoir une bonne étoile.

Peu à peu la forêt s'éclaircissait, de plus en plus le soleil réchauffait sa peau, un bien fou la traversait sous ce contact chaleureux qui ne cessait d'animer ce feu ardent en elle. Si elle se devait de mourir bientôt, nul doute qu'elle espérait avoir au moins une fois l'occasion de ce servir de cette énergie, de cet élément qui gronde en elle. Elle rêvassait tout en marchant, ne prêtant plus attention à ce qui l'entoure, maintenant seule sur le sentier, l'élémentaliste s'arrêta pour observer. Plus de trace de la section de la forêt où tout était gigantesque et même plus de verdure du tout devant elle, jetant un oeil derrière, elle constata avoir quitté la forêt enchanteresse pour constater que les environs du château des cavaliers sans tête étaient toujours aussi dévastés. Au loin le trou béant, un frisson lui traversa l'échine. Autant elle avait l'idée d'y retourner pour voir si tout se passe bien, autant revoir l'endroit lui donnait le goût de prendre ses jambes à son cou.

Maléna avait déjà donné de sa vie, elle ne pouvait rien faire de plus dans ce lieu, il ne lui restait plus qu'à trouver un autre endroit où elle pourrait être utile. Aider ceux dans le besoin, trouver un refuge pour assurer sa survie. Mégido lui venait en tête, passer au manoir prendre des nouvelles de ceux qui y vivent et leur faire savoir qu'elle est bien vivante. La rouquine s'aida de la course du soleil afin de se guider vers la côte et prendre le premier bateau dont l'équipage voudrait bien encore prendre la mer par les temps qui courent.

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Lun 01 Sep 2014, 23:54





Le voyage en mer fut à la limite du désastre, comme si les éléments ne voulait pas laisser passage au navire, essuyant tempête après tempête jusqu'à enfin atteindre la rive du continent dévasté. Le bateau était dans un état lamentable, l'équipage découragé d'avoir subit autant de problème durant le voyage qui allait coûter cher au capitaine Beauport. Ce dernier profiterait du manque de nourriture pour vendre à gros prix et compenser les pertes. Ses cales pleines de victuailles séchés ferait le bonheur de quiconque en avait les moyens. Beauport eu tout de même une pensée pour sa passagère, lui laissant de quoi se nourrir pour la semaine et une bonne gourde d'eau. Reconnaissante, Maléna lui sauta au cou pour l'enlacer et le remercia, une teinte de rouge s'affichant sur le visage de l'homme qui l'enlaça. La rouquine quitta ensuite sans attendre en direction de Mégido, il lui tardait de retrouver ses amis. Certes quelques marins de l'équipage lui avait fortement déconseillé de s'y rendre, des rumeurs que les lieux avaient été anéanti mais elle ne voulait pas y croire, elle ne pouvait y croire sans voir de ses yeux. Coup de chance, un viel homme sur le quai cherchait à vendre son cheval, vieille bête même plus assez bonne pour servir de repas en cette période de famine. Le vieillard heureux de pouvoir aller se payer une bouteille d'alcool à la taverne du coin, seul lieu encore viable car personne n'osait voler le tavernier.

La rouquine fila lentement sur sa monture à travers champs. Même si elle ne voulait croire la destruction, elle avait bien compris la famine et la colère qui animait la population devenue trop nombreuse. Oui dire que les morts étaient revenus parmi les vivants, frais et dispo, ce qui expliquait l'allure de certains qu'elle avait croisé dans la forêt. Décidément ce voyage en mer lui aura appris bien des choses très utiles pour la suite de son périple, toujours utile d'avoir la compagnie de marins. Jours et nuit passèrent le temps de son voyage, Maléna commençait de plus en plus à craindre le pire à mesure qu'elle approchait de Mégido tandis que la nuit tombait à nouveau, quoi que nuit et jour semblait difficile à différencier avec ces nuages bleutés et cette lune très sombre, omniprésente dans le ciel. Forte impression qu'elle allait percuter les terres du Yin et du Yang mais cela ne se pouvait pas, du moins l'élémental le souhaitait fortement.

La demoiselle s'arrêta net, stupéfaite, restant pantoi devant le spectacle qui s'offrait à ses yeux. Mégido n'était plus que ruine et désolation, un parfum de mort et de pourriture régnant dans l'air. Elle éperonna sa monture fatigué, lui arrachant ses dernières forces pour atteindre ce qui reste des portes de l'enceinte. Le mur qui protégeait la population avait cédé, ses portes au sol plutôt que sur les gonds, les bâtiments en poussière, peu de chose arrivant encore à tenir debout. Laissant là son cheval, elle atteignit la zone où se trouvait le manoir mais n'y trouva qu'un tas de débris, y tombant à genoux.

- Restez pas là m'dame.
- Qui êtes-vous ? répondit-elle en sanglot.
- Je suis d'ici, j'étais certain d'être mort mais je me suis réveillé sous les débris de ma maison, j'ai crier encore et encore jusqu'à avoir de l'aide pour sortir.
- Vous avez eu de la chance.
- Je dirais que des trucs pas net se passe moi.

Maléna se releva, secouant la tête pour chasser le chagrin qui l'envahissait, sensation peu agréable de voir que l'on a perdu tout ce qui nous appartient sans pouvoir le récupérer. Elle s'approcha de l'invidiu et lui tendit la main.

- Je suis Maléna, et toi ?
- Phil.
- Tu sais ce qu'il est advenu de ceux qui vivaient ici ?
- La plupart des ruines ont été fouillés, ici pas de corps. C'est tout ce que je peux dire.
La rouquine se leva d'un bond et agrippa l'homme au cou.
- Tu as pillé ma maison !
L'homme la repoussa d'un coup vif, la faisant tomber sur les fesses.
- Du calme ! J'ai une tête de voleur à la con ? Et qui en plus viendrait parler avec une personne qui habite l'endroit... pff... t'es folle.
Maléna fut choquée et piquée dans son orgueil de se retrouver ainsi mais le mec avait raison, elle s'était affolée sans raison. La rage et l'émotion de ne trouver que débris plutôt que son chez soi.

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Mer 03 Sep 2014, 04:26





- Désolé, je me suis laissé emporter.
- Pas de mal, c'est toi qui a subit le coup, pas moi.
Se relevant, elle se tint droite devant lui.

- Alors, il reste du monde en vie ?
- Oui je dirais la quasi totalité de la ville. Ce qui est étrange alors qu'au moins le trois quart s'était entretué et presque tout le reste a péri dans l'attaque des ridères. Mais là tout le monde est revenu en pleine forme.
- Et tout le monde manque d'eau et de nourriture.
- Voilà.
- Il y a un campement ?
- Abri de fortune je dirais, on essai d'y soigner ceux qui sont blessé et ça permet de dormir à peu près tranquille.
- Amène-moi là-bas.
- Oui mais pas de bêtises !

La rouquine prit un petit air angélique, qui fit bien rire son interlocuteur qui lui fit signe de le suivre. Marchant à ses côtés tout en discutant, l'homme apprenant à Maléna ce qui c'était passé réellement dans les derniers mois. Non sans un once de curiosité, se demandant où elle pouvait bien être pour ne pas être au courant de ce qui se passe. Elle se garda de lui dire qu'elle c'était retrouvé dans le gouffre provoqué par la disparition du château des cavaliers sans tête et que sous la surface vit un peuple d'elfe qui a muté et qu'elle a donné sa vie aveuglément.

- Merci de tes explications.
- Pas de quoi.

Ils avaient marché un moment dans ce qui reste de Mégido, elle essayait de ne pas penser au manoir, à ces choses, tout ces trucs qu'elle avait amener pour décorer sa chambre. Son petit lieu privé qu'elle avait enfin pu avoir grâce à Ethan et sa compagne. Elle regardait tout autour, c'était gris, monotone, tellement loin de l'image qu'elle gardait en tête de cette ville.

- Ce sont les ridères qui ont fait ça ?
- Comment le sais-tu ?
- Les marins m'ont fait part des rumeurs sur la région durant le voyage, mais je constate que c'est bien vrai...
- Tu retrouveras tes amis, ils sont sûrement en sécurité quelques parts, les terres sont vastes et il existe des zones sécurisés.
- Mouais... on est pas dans une histoire pour enfant où tout est beau et magique à la fin.
- Mais...
- Pas de mais qui tiennent. C'est encore loin ?

Phil hocha de la tête dans la négative et pointa du doigts devant lui, indiquant un rare bâtiment encore debout. Ils s'y rendirent sans attendre, entrant sur un rez-de-chaussé plein de débris, les meubles éparpillés ici et là, parfois à l'endroit mais surtout à l'envers. L'homme lui pointa un escalier creusé à même le plancher, menant au sous-sol. La protection était à l'abri des regards. Maléna descendit lentement, s'habituant à la pénombre, avança à la lueur des rares torches jusqu'à une grande salle où grouillait nombre de gens. Ici et là des lits de fortunes, des tables, des chaises, le strict minimum pour manger et dormir. Quoi que dormir semblait un bien grand mot dans tout ce brouhaha.

Les cris des uns, les pleurs des autres, la voix rauque des hommes qui expriment leur colère, les voix apeurés de certains qui tentent non sans mal de calmer la situation. Maléna essai de n'accrocher personne à mesure qu'elle avance, suivant son guide dans ce dédale de couloir. D'autres pièces aménagées en chambres, d'autres en petite salle de détente pour les enfants où la rouquine prit le temps de s'appuyer contre le portique afin de regarder deux fillettes en train de jouer innocemment. L’insouciance de l'enfant alors que le monde est chaotique dehors. Elle sentit la main de Phil sur son épaule qui lui indiquait qu'il était temps de poursuivre, atteignant une salle beaucoup plus loin que les autres, un étage plus bas que le reste.

- Tu m'amènes où ?
- Les blessés.
- Mais ?
- Tu voulais aider, c'est là qu'il faut un coup de main.
- Je sais pas guérir, j'ai même pas de pouvoir tout court !
- Pas besoin de ça.

L'élémentale cherchait à comprendre et entrer était le meilleur moyen. Poussant la porte qui grinça sur ses gonds, ce qui fit tourner absolument toute les têtes sur elle. Le rouge montant sur ses joues à une vitesse fulgurante, teints parfaitement assorti à ses cheveux, elle hésita à faire un pas dans la salle qui se remettait à bouger à la normale. Avançant pas à pas sans faire de bruit autant qu'elle le pouvait, une femme aux allures d'infirmière l'aborda, lui prenant la main pour à la fois la rassurer et l'amener pour lui expliquer ce qu'elle peut faire mais Maléna tremblait à chacun de ses pas sans trop savoir pourquoi.

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Sam 06 Sep 2014, 18:37





Tout autour de Maléna, des hommes et des femmes dans des lits de fortune, confort discutable mais le principal était de rester allongé pour nombre d'entre eux afin d'éviter les efforts inutile. La rouquine suivi l'infirmière pour suivre ses directives, devenant en un instant son assistante, lui donnant les divers items qu'elle demandait afin de soigner le patient devant elles. Simple changement de pansement dans ce cas, tâche facile et rapide. La demoiselle passa au lit suivant, une femme ayant dû être amputée à la jambe droite jusqu'à mi-cuisse pour arrêter l'infection qui avait prit dans son pied. Le résultat ressemblait limite à une boucherie, la coupure ayant dû être fait avec les moyens du bord, les soignants s'acharnant à essayer de faire guérir et limiter les dégâts.

- C'est pas les meilleures conditions.
- On appel ça la survie.
- J'aimerai mieux mourir que de subir ça.
- Tu n'es qu'une faible.

La rouquine ne put s'empêcher de gifler l'infirmière avant de poursuivre l'application du pansement sur la femme allongé, heureusement endormi, réduisant la sensation de douleur. La blondinette se frottant la joue, ne disant plus un mot, ayant semble t'il compris que l'élémentale n'était pas si faible. Elle ramassa tout le nécessaire utilisé une fois que ce fut terminé et s'éloigna vers le fond de la pièce, tête basse. Maléna passant alors de lit en lit, discutant avec les patients encore conscient, leur offrant la parole du réconfort, de l'espoir, ayant pour récompense le sourire qui illumine leurs visages. Après tout la santé physique est plus facile à atteindre avec une bon état d'esprit.

Souriante, elle quitta la section du refuge réservée aux soins pour aller faire un tour, assouvissant son côté curieuse. Plusieurs endroits sombre et sans bruit, d'autres trop bruyants, rien qui attirait l'attention de Maléna. Elle se perdait à travers tout les couloirs, se disant que tôt ou tard elle croiserait une personne qui saurait la guider vers un lieu intéressant ou une cuisine... son estomac grondait depuis un moment déjà. Au détour d'un couloir, la rouquine vit passer une grande brunette et l'interpella.

- Hey toi !
La fille s'arrêta aussitôt, visiblement surprise qu'une personne face attention à elle.
- Oui ?
- Tu peux m'aider, je me suis perdue ?
- Suis moi.
Sans rien dire de plus, elle poursuivie sa route, Maléna la rejoignant au pas de course pour se placer non loin derrière. Les couloirs et portes se succèdent, la rouquine y jetant un oeil au passage pour assouvir sa curiosité sans vraiment savoir ce qu'elle cherche. Celle qui la guidait finit par entrer dans une pièce et y déposer la pile de vêtements qu'elle transportait sur le bureau tout au fond de la chambre puis se retourner.
- Que cherches-tu ?
- Euh... Me rendre utile.
- Tu peux être plus précise.
- J'ai aidé dans ce qui semble être une infirmerie et là je cherche à aider ailleurs.
- Tu peux m'aider moi.
- À quoi ?
- Me changer... je ne peux me pencher par moi-même ni lever les bras sans aide.
- D'accord.

Sans poser de questions, Maléna ferma la porte pour être tranquille et la rejoignit près du lit, attrapant la base de son débardeur pour le remonter lentement jusqu'au dessus de son buste. Prenant ensuite ses bras un à un pour la libérer du vêtement quelle jète sur le matelas. Menant les mains à sa taille, elle suit le contour du pantalon pour atteindre l'attache qu'elle défait du bout des doigts et laisser le vêtement tomber au sol, la brunette leva les pieds tour à tour pour s'en libérer.

- Que souhaites-tu enfiler ?
- La jupe noire avec le chemisier bleu.

L'élémentale s'exécuta en douceur tandis que la demoiselle lui faisait face, s'occupant de lui enfiler les choix indiqués après avoir terminé d'enlever ce qui devait être changé. La brunette paraissait fort bien dans cette tenue et Maléna ne se gêna pas pour lui dire, provoquant une certaine rougeur sur les joues de la concernée.

- Quel est ton nom ?
- Sarah et toi ?
- Maléna.

Les deux demoiselles prirent place bien assise sur le lit,  Maléna aidant Sarah à s'y installer, discutant de tout et de rien. Prenant simplement du temps pour eux, cessant un moment de se soucier de l'enfer au dehors, cette atmosphère chaotique qui bouleverse tout. La brunette racontant à sa nouvelle amie les rumeurs qu'une grande chose allait se produire, que le monde irait mieux... Toute deux soupirèrent, espérant que ce soit vrai.

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