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 Quêtes: "Les épreuves de l'Amitié" [PV: Saari]

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Lun 26 Mai 2014, 11:52






L’air caressait notre visage, et le soleil venait taper de ses rayons. C’était l’après-midi. J’étais bien heureux d’être encore en vie pour voir ça. Je fermais les yeux, et je les rouvris lorsque Saari m’embrassa farouchement. C’est ainsi qu’avec l’incompréhension la plus totale je me retrouvai à terre, Saari sur moi. Pour mon cas, je ne pouvais pas la repousser, sa force me surpassant de beaucoup. Je tentai plusieurs fois, mais il semblerait que je n’étais pas vraiment contre cet élan de passion.  Je ne résistai pas longtemps, mon don d’attraction au plus haut niveau. Mes mains allèrent se perdre dans ses cheveux, puis elles glissèrent dans son dos, la plaquant au plus près de moi. Je ne me rappelai pas de cela, je ne me rappelai pas que c’était aussi bon. Elina me forçant à chaque fois, je n’avais d’autre choix que de jouer le rôle de l’amant. Ici, c’était différent, rien ne m’y obligeait et je savourais l’instant. Aucun blocage ne se fit sentir, je ne rejetai pas la femme qu’elle était. Aujourd’hui, je n’y échapperai pas, et ça ne me dérangeait pas, au contraire.

Les rayons tapaient sur nos corps nus. Je pensais à nos débuts, et je cueillais une brindille d’herbe pour caresser le dos de Saari. Un sourire éliminait mon visage, c’était une drôle de situation. Elle releva la tête et s’adressait à moi. Je ne pus que rire à sa remarque, il était vrai que tout avait commencé par un coup de pied, et encore, elle oubliait les multiples tartes que je m’étais prises. Soudainement, elle fut prise par un élan de panique et me confessa que cette aventure ne faisait pas de nous des amants. Je ris et jetai la brindille d’herbe :


« Je l’avais bien compris » Je la provoquai alors : « De tout façon t’es pas du tout mon style, t’es trop violente, trop dominante aussi et pas du tout élégante » je souris et  pensai qu’au final, c’était bien mon style tout ça.

Elle se mit alors à califourchon sur moi, et me proposa de savourer l’instant. C’est alors que nous recommencions une seconde fois. Comptait-elle m’épuiser et fuir lorsque je serais à bout ? Lorsque ce fut fini, ce fut à mon tour de mettre les choses au clair. Je la regardais et lui murmurait :

«  Ce qui s’est passé est totalement dénué d’amour, tu comprends ? Pour moi, l’acte en lui-même n’est pas synonyme de te prouver un sentiment d’amour. Je n’ai jamais appris à aimer quelqu’un ou à me lier à une personne, tout simplement parce que ma maîtresse le/la tuait sur le champ. J’ai un profond respect pour toi, une amitié qui fut à la base forcée, mais qui est aujourd’hui bien là. » Je l’embrassai sur le front et lui souris « je compte un jour revenir à mes racines, à Drosera, vient m’y chercher si tu veux quelque chose. Également si tu retrouves ta sœur, vient me la présenter »

Nóm qui dormait depuis tout à l’heure se réveilla en sursaut et fit un cri strident. Je poussai doucement Saari et m’habillai en vitesse. Je mis la main dans mon dos pour prendre mon arc, mais j’avais oublié qu’il était tombé dans la flotte au début. Je regardai le seul couteau de lancer qu’il me restait et pestai. Je me tournai vers Saari et lui dis brusquement :

« Dépêche-toi de t’habiller » Je lui tendis ses morceaux de tissus. Nóm continua de cracher en direction des buissons. Sans surprise, quelques minutes plus tard, deux adolescents avec le même tatouage que moi, signe de soumission à la secte, montrèrent le bout de leur nez.

« On vient chercher un certain livre ? » les provoquai-je en souriant

L’un tira alors de son arbalète et je l’évitai de peu. Nóm se jeta à son cou et prit la fuite. Elle ne fit que diversion, n’amochant pas vraiment le jeune homme.  Je me glissai ainsi derrière lui et lui brisai le cou d’un coup sec. Je m’emparai de l’arbalète et me cachai derrière un arbre. Je l’armai alors et sortit en visant l’autre adolescent. Celui-ci était muni d’une épée, ne pouvant pas faire grand-chose, il ne bougea pas :

« Ton maître est quelque part ? » lui demandai-je avec un ton dur

Voyant qu’il ne répondait pas, je pris mon couteau de lancer et lui plantai  dans la jambe. Il ne bougea même pas, trop habitué à la douleur. Je soufflai et lui dis-je plus gentiment :

« Bon écoute, les enfants de la secte disparaissent tous les jours, alors si je tue ton maître, tu pourras te casser et ne plus regarder en arrière, tu seras libre, comme moi »

Le jeune homme fronçait des sourcils et cracha :

« Menteur, je sais très bien que tu es sans cesse pourchassé ! Je ne veux pas fuir toute ma vie »

Je ris et penchai la tête sur le côté, le regardant méchamment. Sur un ton très dure je lui répondis : « Alors continue de vivre comme un chien, mais avant de te tuer, j’aimerai savoir où est ton maître »

Il ne répondit pas et je fis sortir de terre des ronces qui lui lia les mains. Je pouvais maintenant m’approcher sans crainte. Sans avertir, un autre adolescent sortit de derrière un tronc et me pointa avec un arc. Je soufflai et lâchai mon arbalète.  En fait, j’étais bien heureux qu’il me menace à distance, puisque c’était la compétence dans laquelle j’étais le plus doué. J’attendis que Saari prenne part à la bataille, ils comprendront ce que c’est de vraiment se battre et d’avoir vraiment la rage.  

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Lun 26 Mai 2014, 16:35


                                        La fixation d'Aëran sur notre rapport sexuel m'amusait, je trouvais ça mignon, même si son histoire était bien triste.
_Tu n'as peut-être pas appris à aimer, mais tu sais quand même le faire, constatais-je. Tu es capable d'aimer quelqu'un comme moi, tu as peut-être des amis, donc tu sais te montrer amical, c'est une forme d'amour. Je trouve ça bien.
      Il prévoyait de retourner sur ses terres d'origine, à Drosera. Quand j'y pense, avait-il une famille ? Quoiqu'il en soit, ça doit être une bonne idée. J'ai déjà remis les pas sur ma terre natale, dans les montagnes aux neiges éternelles, mais je n'ai pas particulièrement apprécié le séjour, pourchassée comme un monstre par les villages environnants. Mais ce sera sûrement différent pour lui.
_J'y penserais, à l'occasion, souriais-je. J'espère que ça se passera bien pour toi. Tu as une famille qui t'attends là-bas ?
      C'était peut-être un peu osé, connaissant une grande partie de sa vie, je me doute bien qu'il doit être orphelin.
Sa petite bestiole, qui était toujours discrète, s'alarma, feulant en direction de la forêt. Je ne sentais pas le danger, peut-être était-il encore loin, ou pas si dangereux que ça. Ou alors j'étais juste encore trop dans les vagues de bien-être après le sexe. Aëran, qui lui faisait totalement confiance, se releva pour se rhabiller, et m'intima d'en faire de même en me lançant mes vêtements. Je m'étirai le dos, rassembla mes affaires, mais ne m'habilla pas. Je m'éloigna de l'Alfar et son compagnon, me fondant entre les arbres, patientant derrière la végétation. Dos au conifère, je ne voyais pas la scène, mais j'entendais clairement les voix. Je fus surprise d'entendre un jeune homme, moi qui m'attendais à des adultes. Peu importe, j'accrochais ma cape au cou, ainsi que la sacoche et mon katana à la hanche, avant de me jeter à l'assaut. Dans ma précipitation, mon corps se métamorphosa, et je bondis sur le premier agresseur qui se trouvait sur mon chemin, l'écrasant violemment au sol avant de lui arracher le cou. Tuer un jeune ne m'enchantais pas, mais dans un combat à mort, il n'y a pas de place pour l'hésitation : elle causerait sa propre mort. Et d'après ce que j'ai pu voir, ils portaient le tatouage de la même secte que l'Alfar. J'avais presque oublié qu'Aëran faisait partie de ces sacrificateurs. Mais il avait choisit la liberté, et pour moi, il n'était plus des leurs. Je m'approchais de son ennemi, la mâchoire empreinte de sang, un grognement rauque sortant de ma gorge. Une envie meurtrière comprimait mes poumons, m'ordonnant de les tuer tout les deux, mais le peu de consciente de moi qui me restait dans cette apparence se battait profondément pour résister.
      Aëran essayait de soutirer des informations de l'homme, qui semblait inquiet en me voyant approcher comme l'ombre de la mort. Je leur aurais bien demandé s'ils avaient vu ma sœur, mais il n'y avait aucun intérêt, je l'avais moi-même vu être vendue à un couple, elle n'était pas restée longtemps chez eux. Mais savoir où était leur chef pourrait m'être utile pour la suite des évènements. Peu après, une flopée de gamins esclaves débarquèrent à travers les bois comme des soldats, n'essayant pas du tout d'être discret, claquant la fine couche d'eau marécageuse sous leur pieds. Peut-être essayaient-il de nous faire peur, de par leur nombre ? Je repris forme humaine, car même si j'avais moins de force, j'étais plus rapide pour me battre, ayant un mouvement de bras plus ample, et me rhabilla enfin, en volant le gilet en cuir brun du cadavre.
      Je me tournais vers Aëran et lui lança un dernier sourire.
_On se revoit un de ces quatre, autour d'un verre. J'ai encore des tas de choses à connaître de toi, pas vrai ?
      La première vague arriva en trombe, laquelle nous repoussions côte à côte. Puis le moment opportun, nous nous séparions dans des sens opposés.
_Merci, vieux, murmurais-je en sachant qu'il ne m'entendrait pas.
      J'avais fais une rencontre qui prendrais une grande place dans ma destinée, je ne l’oublierais pas de si tôt. J'espérais vraiment le revoir un jour, qui sait, en meilleure situation, et on se rappellerait de cette histoire en riant autour d'un verre. Moi qui ne croyais pas au destin, en cet instant, je me demandais si, finalement, les choses ne sont pas écrites quelque part, et que la seule manière de contrôler sa vie, c'est de choisir ce qu'on veut faire avec ce qu'on a.
Alors que je m'éloignais de lui, suivit par quelques gosses de la secte, je me sentais affreusement seule. M'était-je habituée à sa présence ? Enfin, je sais ce qu'il me reste à faire, et pour ça, direction le sud : les terres promises des compagnons ailés.
_Adieu, Aëran ! criais-je par-dessus mon épaule sans le voir.
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Mar 27 Mai 2014, 12:31






Lorsque Saari sauta sur l’enfant qui me menaçait et le tua, je repris possession de l’arbalète. J’entendis alors au moins cinq autres enfants qui avançaient vers nous. Je me rappelai que nous aussi nous étions beaucoup pour récupérer ce foutu livre. C’est ainsi que Saari se retransforma en femme et se rhabilla. Les enfants sortirent des bois marécageux comme des bêtes assoiffé de sang, j’abatis alors celui que j’avais ligoté. J’entendis alors Saari me parler, ou plutôt me quitter. Je lui souris aussi et tout en évitant les coups des gosses, je lui lâchai un : « Pense à venir me voir ! » C’est ainsi que nos chemin se séparèrent. Je glissai alors entre deux gosses et planta mon couteau dans la jambe d’un des deux, avant de me relever et de planter la lame dans la tête de l’autre. C’était des amateurs, et je les abattais sans scrupules. Le sang colorait maintenant ma peau, et je me mis à courir dans les marécages. Il fallait que je les emmène à l’endroit où j’avais posé les pièges. Je m’arrêtai net devant une marre et vis sortir un Nidhögg des eaux. J’esquivai son attaque et continuai à courir. Cela occuperait les morveux pendant que je me réarmais. Je grimpai dans ma cabane, et me saisit de ma ceinture avec tous mes couteaux de lancer. Je pris ainsi mon arc et mes flèches, les mettant sur mon dos. J’entendis alors derrière mon dos :

« Tu vas quelque part ? »

Je retournai et me pris une droite phénoménale. Je m’écoulai sur le sol et m’essuyai le nez du revers de la main, constatant que je saignais. Je regardai alors mon ancien Maître et lui crachai :

« Si tu savais déjouer mes pièges pourquoi ne venir que maintenant ? »

Il me donnait un coup de pied dans le ventre : « Je ne savais pas les déjouer, tu m’as juste montré où ils se trouvaient en venant ici »

Je rie jaune et lui dis avec une voix un peu étouffé : « tu comptes me ramener là-bas ? »

« Surement pas » Me répondit-il, me prenant le visage d’une main « Je vais te faire souffrir jusqu’à ce que tu regrettes d’être partis, et seulement après je te tuerai »

Ma main alla chercher une petite fiole dans la ceinture. Nóm surgis alors et alla mordre l’homme. Surpris, il me lâcha et j’eu le temps d’enduire un couteau de poison paralysant, je lui plantai alors dans le pied et sortis par la fenêtre, marchant sur une grosse branche. Il se pencha à la fenêtre, mais le poison commença à faire effet, lorsqu’il monta sur la branche par pur fierté personnelle, il tomba et s’éclata sur le sol. Je le regardai d’en haut et j’armai mon arc. Je vis alors les enfants s’approcher, et je les alignais un à un. Je descendis après les avoir tués et m’approchai de l’homme qui ne pouvait plus bouger :

« Je vais te faire souffrir jusqu’à ce que tu regrettes d’être venu ici, seulement après je te tuerai »

Je souris et commençai à lui enlevé les ongles. J’avais bien retenu la technique apprise à la secte, et je mis collais avec le plus grand soin. En réalité, je prenais bien mon pieds, je m’acharnais contre lui pour évacuer toutes ces années de souffrance. Après sa mort, je le fouillai et pris un papier dans sa poche. En lettre majuscule, il y avait le symbole de la secte ainsi que sa phrase : «VITAM IMPENDERE ». Cette phrase dont le symbole était tatouée sur mon bras. Je déchirai la feuille, ne regardant pas les écrits qu’elle renfermait.

Je repassai mes pièges et brûlai les corps. Nous nous étions quitté très vite avec Saari, elle était un peu partie comme une voleuse en soi, mais j’étais content de l’avoir rencontré. Cette femme venait de m’apprendre à avoir moins peur des femmes. Je les repousserai toujours un peu, mais aujourd’hui il semblerait que je sois sur la voie de la guérison. Merci. Je soignai les quelques blessures que j’avais, me replaçant le nez autant que je pu et me désinfectant les plais. Nóm vint à mes coté et je suis murmurais :


« Heureusement que tu es là toi »

Je crus entendre Nóm ronronnait à mes mots, et je lui caressai le dos. Cela avait été une belle aventure non?

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