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 Hakuna Matata |Nastaé

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Ven 17 Mai 2013, 16:12

Il faisait grand jour. Pour tout dire… Le soleil était enfin revenus. Nous avions passé une semaine à guetter le ciel, moi et Maëlyss, attendant quelques petits rayons par ci par là. Avec ce temps là difficile de mettre à exécution mon plan. J’avais donné rendez vous au jeune homme que j’avais rencontré sur la terre de bouton d’or. L’ondin semblait débarquer dans un monde un peu grand pour lui. Et j’m’étais fais une joie de lui proposer de lui apprendre tout ce que je savais en tant que mordu de botanique. Ma tante m’avais appris, il y a fort longtemps les bases… Et moi je les avais creusé jusqu’à l’extrême. Pour me rendre jusqu’à la forêt j’avais pris ma seconde forme, celle d’un grand loup blanc. Ce loup avait développer une conscience propre, animale… Frère loup, c’était ainsi que je l’appelais. Parce que nous étions tous deux dans ce corps et que nous suivions les mêmes projets, les mêmes envies. On se mit à suivre le chemin adéquate. Maëlyss sur nos talons. Courant toujours plus vite, toujours plus loin jusqu’à approcher de l’état d’excitation. La vitesse c’était dangereux, la vitesse c’était grisant… Une fois qu’on y avait gouté on ne s’en passait plus. Mon loup avait envie de chasser, mais nous n’avions pas le temps, nous avions autre chose à faire que chasser… Et ça aurait été dommage de ne pas arriver du tout si par malheur la chasse s’éternisait. Mais frère loup insistait… Il était dur à ignorer celui là. Mais je gardais la tête froide. Finissant par arriver à l’orée de la forêt. Maëlyss se transforma alors en jeune femme. Et je repris ma forme humaine. Frère loup gardait toujours ses sens en alerte pourtant. Comme si il percevait une menace. Je le fis taire. Inspirant fortement avant de me tourner vers la jeune demoiselle. Maëlyss, sous sa forme humaine était toute petite, toute menue. Ses cheveux blanc crème lui arrivaient à mi cuisse. Je finis par m’assoir sur une souche d’arbre. Me tournant vers la petite demoiselle. Elle semblait inquiète. Mais quoi de plus normal vu le lieu ou nous nous trouvions… Je souris doucement, lui tirant une mèche de cheveux avant de parler d’une voix douce.

« Je ne sais pas ce que tu sens, pourquoi sembles-tu aussi inquiète ? »

La jeune fille ouvrit la bouche, mais seul une sorte de feulement en sortit. Ha oui, maintenant elle pouvait communiquer par les signes mais s’entêtait à essayer de parler. Bien qu’elle soit humaine, la parole ne venait pas malgré tous ses efforts. Elle finit par se lover contre moi comme une petite fille. Attendant silencieusement. Je finis par faire un thé avec quelques brindilles plus ou moins sèches et un feu magique. Je me baladais toujours avec un nombre incalculable de plantes aux effets diverses. Toujours était-il que chacune d'elles pouvaient être d'une utilité vitale dans certaines situations. Je lui tendis rapidement un gobelet remplis du liquide à la couleur brune. Sirotant mon propre thé, les genoux repliés contre le torse. C’est ainsi, dans ce silence calme et apaisant qu’elle finit par pointer quelque chose au loin. Je me levais, m’approchais de ce qu’elle pointait avant de reconnaitre mon ami et de lui faire un signe. Avant de me retourner vers Maëlyss.

« Bien joué œil de lynx ! J’avais rien vus ! »


En même temps ma vue n’était pas la meilleure qui soit.
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Lun 23 Sep 2013, 10:48

Nastaé avait été enchanté de faire la rencontre d'un génie peu commun, quelques jours au paravent, à bouton d'or. C'était d'ailleurs un village charmant, merveilleux, mais il était fort dommage qu'il appartienne déjà à quelqu'un.
L'Ondin avait donc discuté un moment avec son nouvel ami, et ils avaient tous les deux convenu de se revoir. La jeune sirène qu'il était ne savait finalement pas grand chose sur le monde terrestre et surtout sur la botanique. Il savait que son peuple avait le contrôle des plantes médicinales, mais lui même n'avait aucun notion en ce domaine. Pas de base de données mentale, reflétant ses capacités et son savoir... Rien.
Le génie lui avait donc donné rendez-vous dans la forêt des murmures. Personnellement, il aurait préféré l'autre forêt, celle aux mille clochettes, mais il ne savait pas si là-bas, il allait y avoir toutes les espèces nécessaires, à son cours.

Sortant de l'eau, il atterrit le long d'une côte, et fit fuir l'eau de son corps pour muter. Claquant des doigts, il se vêtit alors comme à son habitude, muni de grand voiles blancs et pourpres, mettant en valeur sa physionomie et sa grande taille. Ses cheveux violet restèrent détachés, sans couvre chef, sans rien. Pour une fois, l'Ondin avait prit soin de laisser Tora à ses parents, c'était alors seul qu'il allait parcourir certaines régions, pour retrouver son ami. Il ne savait pas vraiment se repérer encore sur terre, et allait certainement se perdre, tomber sur des gens peu fréquentables -ça lui arrivait tellement souvent...-, et prendre ses jambes à son cou, faute de moyens pour répliquer.
Bien sur qu'il savait se battre mais il n'était pas fou ! Il se savait bien trop faible pour tenter quoi que ce soit.

Marchant pendant quelques heures, il se contenta du soleil pour savoir à peu près le moment de la journée, et finit par pénétrer dans la forêt. C'était terminé, plus de soleil, plus d'heure. Ici, personne ne savait quel moment de la journée c'était et pire encore, ce qui lui attendait. Un peu naïf, l'Ondin marchait sans se soucier des alentours. L'ambiance était loin d'être rassurante ou chaleureuse, c'était difficile de ne pas trébucher et la moindre racine semblait vouloir vous faire tomber. Mais avec son caractère et sa volonté, il finit par s'adapter à l'environnement, et se frayer un chemin entre troncs et branches mortes. Malgré les lieux légèrement asséché, il constata qu'il ne voyait pas le soleil, ni même la lumière du jour. Des bruits l'entouraient, et les corbeaux n'arrêtaient pas de croasser par moment. C'était terrible de devoir se retrouver là-dedans pour étudier un temps soit peu les environs. Espérons qu'ils changent de cap rapidement...

Sortant d'un sentier, annonçant la fin de la route, l'Ondin prit l'initiative de continuer plus loin, s'enfoncer un peu plus, pour chercher Narcisse. Puis comme par miracle, celui-ci se fit apercevoir, sur sa gauche. Il avait une jeune fille avec lui, qui restait derrière et Nastaé reconnu le génie enjoué qu'il avait découvert à bouton d'or. D'ailleurs, il avait toujours sa pierre précieuse.
S'avançant en faisant attention à ne pas tomber, il s'approcha de lui et dit :

-Je ne pensais jamais te trouver un jour. Vos terres sont tellement grandes ! Je m'y perds si facilement. Et puis cette forêt n'a vraiment pas l'air accueillante...


Jetant un coup d'oeil à droite puis à gauche, il finit par secouer la tête pour sourire à Narcisse :

-J'ai essayé de me dépêcher au maximum. Tu attends depuis longtemps ?
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Dim 03 Nov 2013, 10:01

-Je ne pensais jamais te trouver un jour. Vos terres sont tellement grandes ! Je m'y perds si facilement. Et puis cette forêt n'a vraiment pas l'air accueillante...

J'eus un petit rire. Ho j'avais été à sa place lorsque, avec Vanille j'avais exploré la citée engloutie. J'arquais un sourcil, avant de lui répondre avec un petit sourire amusé. Me balançant nonchalamment sur mes talons.

« Tes océans le sont encore plus, il me semble, non ? J'aimerais bien voguer dessus un jour... Mais je suis content que tu m’ai retrouvé, tu as raison ça n'as pas dus être facile. Au moins ça t'as permis de jouer un peu les touristes ! Je suis content de te revoir ! Et puis... Cette forêt, c'est le meilleur moyen de se retrouver un peu seuls, je ne suis pas un fan de la foule... Je sais on dirait pas, mais... Tous ces faux semblants me dégoûtent un peu. Les génies sont tous un peu comme ça au final. »

Je lui tapotais chaleureusement le dos, avant de braquer mon regard sur ce qui nous entourais. Je connaissais bien ce lieu. J'y étais allé à de nombreuses occasions. Notamment un petit pique nique avec ma dulcinée ; un endroit saugrenu me direz vous ? Oui... Tout à fait ! Mais lorsqu'on étais moi, on ne faisait rien comme tout le monde !

-J'ai essayé de me dépêcher au maximum. Tu attends depuis longtemps ?

J'eus un sourire amusé. Si j'avais attendus ? Pas tant que ça. Je rétorquais en haussant les épaules, un demi sourire sur le visage.

« Ho tu sais j'viens d'arriver, et puis... Rien ne presse, j'ai l’éternité devant moi. Tu vas bien ? »


Je me mis à marcher dans la forêt, les arbres avaient un peu une tronche étrange... Mais il suffisait de s'enfoncer dans la forêt sombre pour avoir un aperçu d'arbres en meilleur formes. Dans ma main s'échappa une boule de feu, restant en suspension juste au dessus. On avait l'impression qu'il faisait déjà nuit... Je finis par m'arrêter, me tournant avec un sourire gentil à son adresse, rassurant. Je savais ou j'allais. J'avais marqué les troncs, pour ne jamais oublier mon chemin. J'avais un instinct animal que m'offrais frère loup, la partie bestiale qui avait élue domicile en moi lorsque j'avais fais ce tatouage magique. Je me tournais vers lui.

« Tu connais déjà un peu les arbres ? Si je te montre celui ci là bas, avec les feuilles qui touchent le sol ; tu sais quel est son nom ? »


Je lui montrais un saule pleureur, dont les feuilles descendaient au sol, ainsi que les branches. Je savais qu'en dessous, des gens y avaient mis un banc, on l'appelait ainsi a cause de ses feuilles, tombant comme autant de larmes sous le sol, ou alors était-ce à cause de l'eau qui s'écoulait de ses feuilles, mouillant les personnes sans trop de vergogne. Je regardais autour de moi. C'était un joli spécimen, à sa gauche se trouvait un sapin, en face un bouleau. Les arbres étaient très varies. Et j'avais passé ma vie humaine ainsi qu'une partie de ma vie de génie à les connaître, a connaître leurs effets sur l'organisme. Soin ? Poison ? Les possibilités étaient... Énormes.


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Mer 13 Nov 2013, 02:16

-Tu ne vas certainement pas me croire mais... Je trouve plus facilement mon chemin dans mon Océan qu'ici, une fois que j'ai les pieds sur terre. Et plus que voguer dessus, je t'emmènerai dans notre belle citée engloutie, ou même carrément dans l'eau. Tu verras toutes les merveilles qu'il y a à découvrir. Enfin pour l'heure, c'est à moi de connaitre celles ici-même !

Son sourire rayonnant eut l'impression d'illuminer les alentours. Nastaé était partant pour tout, et sa curiosité était de mise actuellement. Se retrouver avec Narcisse lui faisait beaucoup de bien, car il pouvait se sentir en sécurité, de ne pas se perdre bêtement au carrefour de chemins sinueux. La compagnie de sa tigresse ne faisait parfois, pas tout.

-Ma société est faites de faux-semblants. Tu sais, nous avons une Reine qui, dès qu'elle est montée sur le trône, s'est évaporée dans la Nature. Personne ne sait seulement où elle est? Seulement pour gravir les échelons, elle a embobiné du monde, et visiblement le bon, car au final, elle a reçu exactement ce qu'elle voulait, avant de s'enfuir. Ceux agissant comme cela sont juste... Pathétique. J'espère ne jamais leur ressembler.

Baissant les yeux, il laissant ses cheveux violets se faire emporter par le vent agressif qui perçait de temps en temps les arbres de la forêt, avant de disparaitre et tout laisser en place. Lorsque les dernières mèches retombèrent, il soupira, et se sortit tout son système gouvernemental de la tête pour profiter du génie.
Ce dernier répondit à son interrogation, en lui en posant une. Croisant les bras, l'Ondin rétorqua un peu maussade :

-Oui ça va... J'ai subis un décès dernièrement, d'un de mes frères. Mais bon, il m'en reste encore assez pour ne pas pleurer sur son sort.

Il haussa les épaules, comme si cela ne le touchait pas et dit plus sèchement

-Allez en route.

Les deux hommes commencèrent à marcher dans la forêt, et Nastaé fit attention à ce qui l'entourait. Autant les animaux que les végétaux. Effectivement, ils étaient tous très différents de ceux qui poussent en mer, et certains étaient vraiment très beaux. Tous avaient des particularités bien à eux, qui paraissaient des fois, pour le moins étrange. Cependant, plus ils avançaient, plus il faisait noir, et la densité des troncs ne se raréfiait pas, bien au contraire. Nastaé n'avait aucun problème pour voir dans le noir, il se pensait même en plein jour, et ses yeux ne forcèrent pas en revanche, les racines noueuses jonchant le sol se firent de plus en plus présentes et il du faire attention de ne pas tomber. L'ambiance qui régnait ici était lugubre et carrément morbide, mais le sourire de Narcisse le rassura. Un peu plus à l'aise, il le lui rendit, lui faisant comprendre qu'il avait bien reçut son message, et ne cessa de le suivre. Lorsque le blond se figea, l'Ondin fit de même, et regarda dans sa direction. Son doigt blanc pointa certains arbres, dont l'origine et le nom étaient inconnus à l'éphèbe. Secouant la tête il ne su que répondre :

-Je ne connais que les roseaux, les nénuphars, et fleurs de lotus et les narcisses, les reste des arbres et des végétaux terrestres me sont vraiment inconnus. En tout cas, cet arbre est vraiment beau et... Il a quelque chose de mélancolique. Il doit faire bon de s'y abriter dessous.

Effectivement, il pu aisément voir que derrière les branches et feuilles pendantes, le tronc était bien dégagé, et un bon banc tiendrait facilement, caché de tout. Il avait envie d'en connaitre plus et comptait sur son ami pour lui apprendre bien des choses !
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Sam 01 Fév 2014, 13:07

-Tu ne vas certainement pas me croire mais... Je trouve plus facilement mon chemin dans mon Océan qu'ici, une fois que j'ai les pieds sur terre. Et plus que voguer dessus, je t'emmènerai dans notre belle citée engloutie, ou même carrément dans l'eau. Tu verras toutes les merveilles qu'il y a à découvrir. Enfin pour l'heure, c'est à moi de connaitre celles ici-même ! 

Je lui offrit un grand sourire. Je voulais bien le croire... Il semblait heureux d'être ici. Vous savez... Certains bonheurs sont contagieux, celui là en faisait partit. C'était un bonheur tout simple... Me faisant me sentir moi aussi beaucoup mieux. Je lui tapotais amicalement l'épaule tout en lui répondant :

« On sait toujours mieux se repérer dans le monde où on a grandit. C'est pareil pour toi Nastaé. Personnellement je saurais sans doute mieux te guider à travers le désert, puisque j'ai grandit au beau milieux. Mais ce sera pour une autre fois. J'aimerais bien retourné dans ta citée. La dernière fois... J'y étais entré par mégarde, et j'y ai rencontré Vanille... Elle m'a embarqué dans une sacré aventure, mais je dois t'avouer que je n'ai pas eu le temps de tout voir... Mais les êtres de l'extérieur sont toujours mal vus ? Ou ça s'est calmé ? »

Oui comment oublier ? J'avais fais la connaissance de cette jeune femme, à la personnalité aussi tempêtant et enflammée que ces cheveux. Je pense qu'au final... Même si elle ne se l'aurait jamais avoué, elle m'aimais bien, ne serait-ce qu'un petit peu. Je gardais un bon souvenir, aussi étrange que cela pouvait prêtre.

-Ma société est faites de faux-semblants. Tu sais, nous avons une Reine qui, dès qu'elle est montée sur le trône, s'est évaporée dans la Nature. Personne ne sait seulement où elle est? Seulement pour gravir les échelons, elle a embobiné du monde, et visiblement le bon, car au final, elle a reçu exactement ce qu'elle voulait, avant de s'enfuir. Ceux agissant comme cela sont juste... Pathétique. J'espère ne jamais leur ressembler.

Je lui lançais un regard avant de braquer mon regard sur la forêt qui nous ouvraient les bras. Je connaissais un peu ce sentiment... Celui d'avoir peur de devenir comme une personne qu'on détestait. Cette peur qui nous tenaient le ventre, nous influençant, et au final nous faisant sombrer. Je posais une main sur une de mes boucles d'oreille, la tirant légèrement. Il semblait que mon tique était de retour. Je lui répondit néanmoins.

« L'ancien Marid faisait disparaître les génies trop important, de peur de perdre le pouvoir. C'était un homme effrayant que j'ai pendent longtemps crains. Les gens croient en leur souverain, mais quand on abuse de leur confiance, il ne reste que la peur et le regret. Mais cette peur stimule autre chose. L'espoir d'un « après ». Et rassure toi... Jamais tu ne seras comme cette femme. Du moins je doute que tu sois capable de faire ce que elle, a fait. Tu n'es pas quelqu'un de cruel. Je suis même sûr que tu ferais un bon dirigeant. »

Il eut subitement une mine morose, croisant les bras. Avant de me parler d'un décès. Celui de son frère. Je hochais silencieusement la tête, avant de passer un bras sur son épaule. Les amis quand ça va pas... On les console !

« Tu sais ça arrive c'est sûr... Mais il ne faut pas prendre ça avec... Pragmatisme. Dit toi seulement que la mort sait toujours trouver un bon moment, mais que là où il est, il n'est sans doute pas malheureux. C'est toujours une tragédie. Je ne suis sans doute pas la meilleure personne pour... Te consoler. Je ne suis même pas sûr que ce que je dis soit adéquate. Mais mes sincères condoléances. Le temps guérit toujours les blessures... Aussi dure soient les coups.  »

Honnêtement ? J'avais toujours été un beau parleur. Mais dans le fond... Avec certaines situation, je ne savais pas trop comment réagir... Avais-je le droit de dire ce genre de choses à Nastaé ? Je n'en savais rien. Je secouais doucement la tête. Avant de lui parler d'une voix douce.

« Si tu as besoin de parler tu sais que je suis là. »

Je me tus, me mettant à marcher tranquillement à travers cette forêt. Maëlyss avait reprit sa forme d'animal, je la pris dans mes bras, lui caressant doucement la tête. C'était le seul animal capable de me redonner confiance en moi. Car oui... On ne le disait jamais assez, ceux qui donnent le plus l'impression d'être sûr d'eux, sont les personnes ayant le plus grand trou au niveau de la confiance de soi. La mienne ? Elle était brisée depuis un bon moment. Les feuilles craquaient sous mes pas. La forêt sentait l'humus et la terre. Je trouvais cette odeur... Plaisante. Par la suite, je lui montrais un arbre. Lui demandant si il connaissait ce dernier.

-Je ne connais que les roseaux, les nénuphars, et fleurs de lotus et les narcisses, les reste des arbres et des végétaux terrestres me sont vraiment inconnus. En tout cas, cet arbre est vraiment beau et... Il a quelque chose de mélancolique. Il doit faire bon de s'y abriter dessous. 

Je lui répondit du tac au tac.

« Cet arbre est au saule pleureur. Beaucoup penser que c'est à cause de ses feuilles en forme de larme touchant le sol. Mais le secret est en son cœur, suis moi. »

Je le pris délicatement pas le bras avant de le mener sous le saule. Les premières gouttes tombèrent sur le bout de mon front. Puis une autre sur mon épaule. Je souris doucement, avant d'effleurer du bout des doigts le tronc.

« Cet arbre, il pleure pour de vrai, voilà son secret. On raconte que lorsqu'un saule pousse près d'une rivière ou d'un étang, le lieu bénéficie d'une protection. C'était ce que ma mère me racontait quand j'étais petit. »

J'entendis soudain un grognement. Me figeant lorsque je tombais nez à nez avec un groin. Je fixais ce dernier, reculant doucement. Un pas, puis un autre. protégeant le jeune ondin de mes bras.

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Hakuna Matata |Nastaé

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