Le Deal du moment : -40%
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + ...
Voir le deal
29.99 €

Partagez
 

 Renconte avec le monarque. Teste Niv VI [P.V mitsu]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : 1, 2  Suivant
AuteurMessage
Invité
Invité

avatar
Mar 29 Oct 2013, 23:52


Je m'étais réveillée dans une chambre, quelque bandage recouvrais mon corps et un gout infect circulait dans ma bouche, voyant le bol a cotée du lit auquel j'étais assise, il n'était pas compliqué de comprendre que l'on m'avait fait boire quelque chose, sans doute une anti poison. J'essayais alors de me redresser et je remarquais que j'avais encore la tête qui me tournait. Je ne pouvais pas dire que j'étais eu meilleur de ma forme, mais au moins j'étais vivante. J'espérais seulement que lui était bien mort. Je me demandais cependant ce qui allait se passer maintenant. Je n'étais même pas certaine d'avoir gagné vu que je serais aussi morte sans les soins nécessaires.
C'est alors que le seigneur de l'orgueil entra dans la pièce, je fus cependant étonnée de me rendre compte qu'il était accompagné de Kiata, qui était censé m'attendre à l'extérieur.

- J'ai remarqué cette panthère à l'extérieur de l'enfer, vu qu'elle ne cessait de regarder par ici, je suppose qu'elle t'appartient. Bon j'espère que tu tes assez bien reposer, car j'aimerais t'expliquer la suite maintenant.

La suite? Qu'est ce qu'il voulait dire par là ? Kiata s'approcha de moi pendant que j'essayais de reprendre mes esprits, je m'assis alors sur le bord du lit et remarquant une carafe d'eau et un verre j'en profitais pour boire un peu avant de l'écouter attentivement.

- Bon, on a délibéré avec les cinq autres pour savoir ce que l'on allait faire, car tu as certes vaincu ton ennemi, mais en même temps, on peut considérer qu'il t’a eu aussi. Cependant, quelque chose d'inattendu à jouer en ta faveur, si tu n'es pas celui que je voulais conseiller, il s'avère que tu as réussi à vaincre mon élève le plus prometteur, donc tu aurais réussi trois épreuves on va dire. On peut dire que tu as assez de chance petite, car ce n'est pas vraiment notre genre de faire de telle faveur.

Pourquoi est-ce qu'il parlait autant? Est-ce qu'il ne pouvait pas m'expliquer la suite le plus simplement du monde ? Bon d'accord, je n'étais pas vraiment patiente, mais bon maintenant que je savais que même si elle n'était pas totale, j'avais quand même remporté leur petit jeu, j'aimerais en savoir davantage sur ce qu'il m'attendait.

- Donc au vu de tes exploits, tu vas rencontrer notre monarque actuel, mais avant il y a quelque chose que tu ne m'as pas dit tout à l'heure, est-ce que je pourrais connaitre ton péché ?
-La colère.
- Hum dommage qu'il soit parti, mais en même temps il est ainsi donc bon. Mais alors je vais te conseiller quelque chose, n'oublie pas à qui tu vas t'adresser, n'oublie pas que même s'il te cherche il te reste supérieur et que tu lui dois une éternelle obéissance, d'ailleurs un simple parjure ne peut pas espérer faire quelque chose contre un monarque, mais ce serait bête de perdre la vie bêtement si tu vois ce que je veux dire.

Je n'avais pas vraiment compris ce qu'il avait voulu dire par ses dernières phrases, mais en tout cas je ne relevais pas vraiment, car plus je poserais de questions, plus on trainerait à se mettre en route.

-C'est lui qui a organisé ça? Si oui dans quel but?
- Ça tu le verras bien au moment venu, ce n'est pas à moi de te le dire. Allée lève toi que l'ont se mettent en route, je me doute bien que tu ne dois pas être au meilleur de ta forme après ce combat, mais je te conseille d'évitée de lui montrée.

Il avait facile à dire, mais bon pendant que je le suivais je remarquais que ça allait beaucoup mieux, ma vision n'était pas mauvaise, j'arrivais à garder mon équilibre, ça devrait donc allée. Pendant que nous serpentions sur le chemin de je ne sais pas ou. Ca on pouvait dire qu'il aimait faire des mystères, quelque part il tenait quand même sa revanche, car ce ne devait pas vraiment plaire au représentant de l'orgueil de s'être fait doublé.
On arrivait alors devant une immense porte, je savais pertinemment qui se trouvait derrière, sa puissance se trouvant dans les alentours de la pièce. Il me demanda alors d'attendre ou j'étais et frappa un coup sec sur la porte. Il entra alors dans la pièce et je l'entendu annoncée mon arrivée. J'attendais donc un peu nerveusement que l'on me disent de rentrée.



Revenir en haut Aller en bas
Jun Taiji
✞ Æther de la Mort ✞

✞ Æther de la Mort ✞
◈ Parchemins usagés : 5278
◈ YinYanisé(e) le : 02/02/2012
Jun Taiji
Lun 25 Nov 2013, 13:49

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Le bruit du fouet de Ludwig claqua sur le sol, s'abattant de peu sur la jeune femme à moitié nue qui se trouvait au pied de son trône. « Pauvre petite. Que deviendras-tu sans moi ? ». Le ton était sec mais on voyait qu'au delà des subisses qu'avait subi cette femme, un lien fort unissait les deux protagonistes. Cette femme était son orine et, malheureusement, il ne comptait pas garder leur lien intact dans les semaines à venir. Cette jeune fille était arrivée dans ses bras il y avait un certain temps déjà et si au début elle avait été réticente à quelques actes de torture sur sa personne, cela lui avait vite plu. L'homme n'avait fait qu'éveiller la part de soumission qui était en elle, cette part sombre qui fait qu'une femme puisse un jour vouloir porter une laisse et se laisser abuser sans concession. Seulement, si au début il l'avait forcé pour s'amuser un peu, à présent, c'était elle qui demandait. Triste vie pour cette orine qui était devenue totalement dépendante de lui. Elle savait comme lui que sa vie s'arrêterait aujourd'hui mais elle était reconnaissante pour son existence auprès de lui. C'était paradoxal au fond, la victime amoureuse de son bourreau, jusqu'au bout. Ludwig ne lui avait pas dit qu'elle serait mise à mort mais elle le savait, le comprenait. Cependant, pour l'instant, il lui posait des questions sur sa vie après qu'il quitte le trône. Peut-être pourrait-elle avoir une seconde chance qui sait ? Elle l'avait servi fidèlement toute sa vie durant alors peut-être que la mort l'amènerait à se réincarner en ange... ou mieux, en démon. Ludwig ne le savait pas, même si ses connaissances dans le domaine de la mort étaient vastes. Il avait lui-même passé une étape hors normes pour revenir à la vie. Simplement, aujourd'hui, il ne voulait plus d'une vie de mortel et l'élévation était le seul chemin possible pour un homme qui avait déjà trop vécu. Le monde changeait, les souverains changeaient et quelque chose lui disait qu'il allait se passer bien des événements qu'il valait mieux ne pas avoir à affronter en tant que souverain. Enfin, cela ne lui faisait pas peur, il s'en fichait, était capable de relever bien des défis, mais il était las de sa position, las de faire chaque jour les mêmes discours auprès de ses homologues, las de trouver des accords et de faire prospérer l'économie. Il était également las de maintenir les démons dans une position non invasive. Et, surtout, il avait des projets.

Lorsque la porte émit un bruit, il déplaça ses yeux vers cette dernière, voyant apparaître l'un des seigneurs des pêchés. Enfin. Il fit un geste de la tête vers celui-ci, faisant, comme à son habitude, peur, malgré ses pensées mélancoliques. « Fais la entrer et laisse nous. ». Des ordres secs, sans chaleur. Parfois, le monarque démoniaque était sarcastique mais il était bien trop préoccupé pour le moment. Il allait devoir regarder son orine dans les yeux, la soutenir dans cette épreuve et, une fois morte, tout serait terminé. Il pensait que ces créatures étaient étrangement mauvaises pour les êtres comme lui car le lien faisait que quoi qu'il arrive, le maître finissait par s'attacher. Sans doute moins que l'orine mais tout de même.

Les yeux rivés sur sa propriété, l'orine, il ne regarda pas Gaïa entrer. Elle ne mériterait son regard qu'une fois son œuvre accomplie. Il savait qu'elle avait passé des épreuves pour avoir le droit de se présenter à lui mais, pour le monarque, celles-ci ne comptaient pas. Seule sa volonté la ferait prendre sa place et les demandes de sa majesté commençaient maintenant. « Tue cette femme. ». L'orine eut un petit sourire. A quatre pattes par terre, elle semblait savoir que son heure était venue et ne refuserait pas la mort. Elle se leva, tournant le dos à Gaïa pour plonger ses yeux dans ceux de son maître. Elle ne dit rien mais son regard le faisait pour elle. Les jours qu'elle avait vécu à ses côtés étaient les plus merveilleux de son existence et elle comprenait qu'il devait s'élever. Elle était prête à perdre la vie si ça lui permettait d'avancer. Il aurait pu garder le lien, bien sûr, mais cela n'allait pas avec ses objectifs. Elle savait, lui pardonnait.


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] | [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Revenir en haut Aller en bas
http://yinandyangpower.forumactif.com/t34795-jun-taiji#679068
Invité
Invité

avatar
Mar 26 Nov 2013, 19:07


J’attendais donc simplement devant la porte, me demandant quelque peut ce qu’il allait se passé maintenant. Tout ce qu’il c’était passée depuis que j’étais revenue dans l’enfer me laissait quand même assez perplexe. Ce n’était pas vraiment courant que les démons organisent une sorte de tournoi. Surtout si les récompenses étaient totalement inconnue, a part cette fameuse entrevue avec le monarque démoniaque bien évidement. Non, quelque chose au fond de moi me disait que c’était plus qu’un tournoi, mais qu’est ce que c’était alors ? Je ne voulais pas m’étendre trop sur de théorie plus que douteuse, donc je décidais que je verrais bien, en même temps je n’avais pas trop le choix.
Perdue quelque peu dans mes pensés, j’avais presque raté le signe du seigneur me demandant de rentrée à l’intérieur de la salle, juste avant de disparaitre assez rapidement. En entrant dans celle-ci, je pu remarquer que je ressentais soudainement un sentiment qui m’était inconnu jusqu’à lors. Je ne savais pas trop de définir, était ce de l’appréhension ? Du doute peut être ? Tout ce que je savais dire, c’est que c’était le genre de sentiment que je n’aimais pas vraiment ressentir, mais je savais ce qu’il me le provoquait, cette présence qui émanait de cet homme qui était en face de moi, sa puissance était réelle, le mal qui l’habitait était profond, ce qui n’était pas étonnant pour celui qui nous gouvernait.
Je restais un moment en arrière, attendant qu’il se retourne, mais visiblement il ne contait pas m’en donner l’honneur si je peu dire. Il me tournait simplement le dos, j’avais jeté un coup d’œil interrogateur à Kiata, avant de lui reporter mon attention. C’est alors que sa voix retenti, il ne me dit simplement que trois mots qui au début m’avais poussée à me mettre sur mes gardes. Il venait de donner un ordre et je n’étais pas réellement certaine qu’il m’était adresse. Mais quand je pu voir qu’une fille était en train de se relever, je compris qu’effectivement, c’était à moi qu’il parlait, même si ce n’était pas moi qu’il regardait dans les yeux, c’était assez troublant je dois dire.
Je n’avais pas remarqué la fille en question au début, vu que je m’étais arrêté au monarque et qu’elle était au sol, elle ne semblait pas vraiment âgée. Mais ce n’étais pas sa présence qui me surpris le plus, c’était le faite qu’elle ne semblait ni surprise, ni effrayer. J’avais le sourire aux lèvres avec un tel ordre, mais en même temps j’étais quelque peu étonner par la résignation visible de cette jeune fille. J’avais beaucoup tuée dans ma vie, assez logique, mais jamais je n’avais assistée à un tel spectacle. Souvent, même ceux qui savaient qu’ils ne pouvaient plus rien faire avait quand même de la tristesse dans leur regard, mais ce n’étais pas son cas, elle se contentait de me tourner le dos en regardant celui qui venait de la condamné.
J’avais alors attrapé ma dague, ne voulant pas perdre de temps, je la lançais en direction de la jeune femme, celle-ci se planta alors au niveau de la nuque de cette dernier. Si habituellement j’aurais aimé la faire souffrir, ici je ne voulais pas faire trainer les choses, l’impatience de savoir pourquoi je me retrouvais ici, le faite que c’était un ordre de quelqu’un de plus haut place que moi peut être. Peut m’importait je préférais renoncer à mon petit plaisir pour une fois et me contenter de faire ce que l’on me demandait. Quelque part c’était même assez étonnant que j’obéisse sans posée la moindre résistance, moi qui n’aimais pas vraiment recevoir des ordres.
Je restais cependant ou j’étais, préférant attendre qu’il me donne sont accord pour avancer d’avantage. Mais je ne comprenais pas pourquoi il m’avait demandé quelque chose ainsi, âpres tout si c’était pour savoir si j’étais capable de tuer quelqu’un, il y avait eu le duel, si c’était de sang froid, ben c’était un peu stupide à mon sens, âpres tout je ne serais pas réellement une démone si j’éprouvais des remord a tuer quelqu’un quand même. En faite, je me demandais si je ne venais pas simplement d’effectuer une basse besogne, mais si c’était vraiment le cas, je devais bien admettre que ce n’était pas vraiment pour me plaire. De plus, il y avait certainement un bon nombre de démon désireux de plaire à notre seigneur. Personnellement, je le respectais, ca en était même étrange d’ailleurs, mais je m’en fichais de lui plaire, je ne voulais pas commencer à changer pour qui que ce soit.
De plus je ne savais pas vraiment ce que je devais encore faire devant lui, je n’osais pas prendre la parole tant qu’il ne me l’avait pas dit, mais une chose était certaine, j’avais beau avoir un mauvais caractère, il était maintenant assez clair pour moi que j’allais me tenir a carreau certainement pour la premier et la seul fois de ma vie.


Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Ven 29 Nov 2013, 22:03

Ludwig fixa un instant le cadavre de son orine sur le sol, légèrement sonné par le lien qui se brisait en même temps qu'elle rendait son dernier soupire. Il l'avait réellement aimé, du moins, autant qu'un démon peut aimer. Une orine était une personne de confiance, fidèle, qui s'adaptait et elle avait été parfaite, jusqu'au bout. Il n'aurait pas été capable de la tuer, même s'il ne l'avouerait probablement jamais. Lui, le monarque démoniaque, se devait de pouvoir éliminer n'importe qui. Et c'était sans doute le cas, il aurait tué sa femme, ses enfants, ses ascendants s'il le fallait, mais cette orine représentait autre chose pour lui, quelque chose d'unique. Elle n'était plus.

Attendant quelques minutes, il finit par se lever, se tournant vers la jeune femme qui était présente dans la pièce. Il la fixa avant de sourire. Pas ce genre de sourire gentillet à souhait que pourrait garder de longues heures un ange sans que rien ne vienne le perturber, non, c'était plutôt un sourire dans lequel se mélangeaient puissance, sadisme et défi. Ainsi, elle avait gagné le tournoi. C'était amusant. Combien cela faisait-il de temps que le monarque démoniaque n'avait pas été une femme déjà ? Il n'aurait su le dire. C'était amusant, ça créerait le changement. Enfin, monarque démoniaque, ça, c'était à lui d'en décider. Avait-il seulement le temps de prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la pérennité de sa race ? Hum, il ne se faisait pas réellement de soucis car, après tout, s'il advenait qu'il se trompait, les démons étaient reconnus pour leurs rebellions et il y avait souvent des changements de trônes qui se faisaient dans le sang. La question était : est-ce que la femme qui était en face de lui aurait assez de poigne, de force d'esprit, pour maintenir le peuple tranquille, pour éloigner les insurrections ? « Bien. ». Il ne dit que cela alors qu'il continuait de la regarder alors qu'il s'avançait, doucement mais sûrement dans sa direction, le bout de son fouet glissant presque silencieusement sur le sol. Il s'arrêta en face d'elle, déposant l'une de ses mains glacées sur sa joue, la caressant avec un élan de tendresse en plantant ses yeux dans les siens. « Je vois bien que tu te poses des questions. ». Il fit une pause, lui tournant le dos en se reculant, lui faisant de nouveau face quand il fut à une distance respectable. « Mais ne t'inquiètes pas, je vais y répondre tout de suite. ». Il claqua des doigts, faisant apparaître une table où reposait une théière et deux tasses, les chaises ne tardant pas à arriver. Il s'assit, lui faisant un geste de la main pour qu'elle en fasse de même. « Tu n'es pas obligée de m'accompagner mais c'est un thé qui vient de chez les béluas et il est délicieux. ». C'était cela qui était surprenant avec Ludwig : Il était raffiné, semblait gentil même parfois, mais cela cachait toujours quelque chose et ses colères étaient dévastatrices, sa froideur sans borne. Son orine était morte et il ne lui avait fallu que deux minutes pour s'en remettre. Il servit le thé, expliquant alors ce que Gaïa faisait ici.

« Voilà, je ne vais plus pouvoir assurer le rôle qui est le mien aujourd'hui. Monarque démoniaque, tout ceci me paraît presque risible depuis que je suis de retour. La vérité est que je m'ennuie et que j'aimerai rejoindre une amie qui m'est chère en devenant, à mon tour, immortel. ». Il amena sa tasse à ses lèvres, humant le parfum du thé sans pour autant le boire. « Être démons nous donne l'éternité mais nous pouvons nous faire tuer. Ce que je veux, c'est l'immortalité, c'est devenir un dieu. Et pour cela, je dois abandonner le trône. ». C'était si simple finalement. « Le tournoi était sensé me montrer qui était le plus apte à me succéder et il se trouve que le hasard t'a choisi toi. Mais te crois-tu capable d'une telle tâche ? Après tout, peut-être que mon trône ne t'intéresse pas le moins du monde. Parle moi de toi un peu, que je cesse mon monologue. Serais-tu prête à prendre ma place ? Quelle est la valeur que tu attaches à la royauté ? Crois-tu avoir l'étoffe d'un souverain ? ». Il but une gorgée, fermant les yeux afin de ressentir pleinement toutes les saveurs du thé.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Sam 30 Nov 2013, 14:54


Jamais je n'avais réussi à me montrer aussi patiente, jamais je n'avais réussi à prendre le temps de me dire qu'il valait mieux que je me tienne tranquille au lieu de tourner simplement les talons, car la personne en face de moi ne daignait pas m'expliquer ce qu'il fallait. Une fois la jeune fille morte, il m'avait regardée, fixé pour être plus précise, avant d'enfin daigner se lever et s'approcher de moi. Que ce soit son regard ou son sourire, il me faisait froide dans le dos, mais c'était normal, il m'était certainement supérieur en tout, ce qui me poussait à la prudence. Quand il fut vers moi et que sa main caressa ma joue, je fus totalement surprise, je ne m'attendais pas à ce genre de geste venant de lui, je ne comprenais pas.
Oui, des questions j'en avais, principalement une en faite, pourquoi tout ceci et quand il me dit que j'aurais mes réponses après être éloignée, j'avais hâte de les savoir. Mais c'est a ce moment la qu'une table et du thé fumant surgir au milieu de la pièce, m'invitant alors à m'assoir et partager le thé avec lui, ce que je fis pendant qu'il m'expliqua que le thé venait du peuple bélua.
Et c'est alors qu'il m’expliqua qu'il ne voulait plus Régnier sur les nôtres, ce qui me laissait encore plus perplexe. Pourquoi avoir repris le trône depuis peu, si c'était pour le lâcher de nouveau ? D'accord, il me disait qu'il s'ennuyait, mais quand même, cet homme me semblait être une belle girouette, remarquer que je me gardais bien de garder pour moi. Mais en même temps, un démon restait assez libre et aimait satisfaire ses caprices, même s’il valait mieux être plus prudent quand nous avions atteint un aussi haut rang que le sien.
L'immortalité... oui c'était quelque chose qui pouvait intéresser beaucoup de gens, mais étrangement ce n'était pas quelque chose qui m'intéresserait, savoir que je pouvais trouver la mort m'étais beaucoup plus intéressant, même si je ne l'attendais pas rapidement, je contais bien la donnée le plus possible avant.
Mais alors que j'allais à mon tour boire ce thé qui semblait effectivement assez bon, je reposais la tasse en regardant le monarque dans les yeux, essayant de voir s'il ne me faisait pas une mauvaise blague. C'était donc pour ça que nous avions été mis à l'épreuve ? Le destin avait décidé de me laisser une belle surprise. Et dire que je n'étais même pas censée y participer. Et pendant qu'il me posait des questions, j'assimilais ce qu'il se passait.

-Je doit vous avouer que je suis assez surprise par ce que vous m'apprenez là. Je vais donc commencer par vous parler de moi. Je suis née démone et depuis ma naissance, ma mère et celui qui m'entrainais se sont arranger pour que la colère fasse partie intégrante de moi. Mais tout reste assez simple, je suis certainement une démone comme beaucoup d'autres, aimant faire souffrir et le meurtre. Depuis toujours j'ai un but, tuée celui qui ce trouve être mon père pour une raison qui m'est propre.

Je ne trouvais pas nécessaire de tout lui expliquer le pourquoi du comment, il ne s'en fichait peut être pas, mais si c'était le cas je suppose qu'il demanderait d'autres explications, moi personnellement je n'avais pas l'intention de l'endormir.

-Maintenant en ce qui concerne votre proposition, c'est un peu plus compliquer. Prendre votre place n'est pas rien et je comprends mieux ce qu'il sait passer auparavant. Qu'est-ce qui peut définir que quelqu'un est apte ou non a devenir souverain ? Toute personne, moi la première vous dirai que oui, il en est tout à fait capable en le croyants honnêtement. Est-ce qu'il a pour autant raison ? Je dois bien avouer que je ne me suis jamais vraiment intéressée de près à la monarchie, ce n'est pas pour autant que je ne la respectais pas. Bien au contraire. je fis alors une pause tout en réfléchissant à ce que je pouvais rajouter. -Alors oui, prendre la tête de notre peuple est quelque chose qui m'intéresse énormément, quand a savoir si oui ou non j'en est l'étoffe, je ne peux vous donner que des impressions, j'aime commander, j'apprécie notre race, même si je l'ai trouver trop calme a mon sens. Une guerre contre les anges a éclaté, et notre précédent monarque n'a même pas daigné en profiter ? Alors certes la guerre n'est pas à prendre à la légère, mais si nous continuions ainsi nous allons finir par passe par des rats qui aime rester dans leur trou. Le monde va finir par ne plus nous craindre.

Nous étions restés beaucoup trop tranquilles à mon sens, il était hors de question que ça continue ainsi, j'avais comme l'impression que notre monarque actuel était assez cruel pour le permettre. Mais pour moi, ce n'était pas a moi de juger si oui ou non j'étais vraiment capable de prendre sa place, mais à lui. Ce n'est pas que je ne voulais pas m'avancer, bien au contraire, mais quel démon irait dire qu'il n'en est pas capable ? Surtout moi qui, si je n'avais pas été élevée pour la colère, j'aurais certainement penchée vers l'orgueil ? Ludwig serait certainement la seule personne au monde avec laquelle je serais réellement sincère, peut-être un peu trop même, je n’en avais pas l'habitude. Mais quelque chose me disait que c'était beaucoup mieux comme ça.


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Jeu 05 Déc 2013, 22:16

Un fin sourire apparut sur les lèvres de Ludwig. Elle avait raison, la race des démons était restée passive depuis bien trop longtemps. Beaucoup le pensaient mais peu agissaient pour faire changer les choses. Il n'était sur le trône que depuis peu, tout juste réveillé d'un très long sommeil, mais il ne lui avait suffit que d'un coup d'œil pour trouver que les rois qui l'avaient précédé avaient passé plus de temps à se cultiver et à faire attention à leur façon de se vêtir qu'à réellement gouverner. Les démons n'étaient pas faits pour être en paix, les démons n'étaient pas fait pour rester bien sagement en enfer. Il était certain qu'il fallait que les choses changent, que leur puissance se desserve sur le monde, que les femmes et les enfants tremblent à l'entente du nom même de la race. Les démons n'étaient pas des sorciers qui agissaient dans l'ombre, ils avaient au moins le mérite d'être « francs », d'agir au grand jour dans un objectif commun : la destruction. Le monarque démoniaque trouvait que le monde virait à la bienveillance universelle et hormis quelques individus qui réussissaient à manipuler dans l'ombre, les autres restaient bien sagement à attendre. Quoi ? Il ne savait pas exactement. Néanmoins, les démons devaient retrouver leur place destructrice car s'il y avait bien une race à se livrer corps et âme sur un champs de bataille, c'était bien la leur. Il but une gorgée de thé, ses yeux lançant des éclairs d'excitation. « Si je n'étais pas promis à un plus grand destin, je resterai sur ce trône et je ferai trembler les terres du Yin et du Yang comme jadis. ». Après tout, il était celui qui avait exterminé les humains. Peut-être que cette jeune femme ne le savait pas ? Quel âge avait-elle au juste. « Vous savez, il fut un temps où mon emprise sur le monde avait un réel poids. Les humains, ces charognes qui se prétendent être les enfants des dieux, j'en ai tué tellement à l'aide des nôtres qu'ils en ressentent encore les conséquences à notre époque. ». Son air était des plus sadiques à ces mots, comme s'il se remémorait les souffrances subies par ces rats. « Je ne veux pas laisser mon trône à une personne qui en sera indigne. Je veux laisser mon trône à une personne active, qui s'engagera à rendre au démon cette particularité qui leur est propre : celle d'être considérés comme des êtres destructeurs et non comme des êtres qui préfèrent se cacher en enfer pour se droguer et goûter à tous les pêchers. ». Il sourit, un air mauvais sur le visage, un air qui montrait qu'il réfléchissait aux vices. « Oh bien sûr, les pêchés nous touchent mais plus que cela, leur fonction est de toucher les autres races, surtout ces anges débiles qui semblent croître bien plus qu'ils ne le devraient. Il faut les exterminer, les pousser à la faute pour montrer au monde que le mal domine. ». Le pensait-il ? Sans doute, car il restait une évidence qu'il était bien plus facile de corrompre un être bénéfique au mal que l'inverse. Une fois que l'on y avait goûter, l'on en devenait dépendants et l'on en voulait toujours plus, encore et encore. Il demanda alors à Gaïa : « Qu'en pensez-vous ? Si le trône devait être à vous, feriez vous en sorte que le monde soit moins stable ? Que la souffrance augmente, que les crimes se multiplient, à perpétrer une longue série d'assassinats, à commencer par celui de votre père ? Et si je vous demandais maintenant quelles seraient vos premières actions en tant que souveraine, que me répondriez vous ? ».

C'était une interrogation importante car, encore une fois, les pensées ne reflétaient pas toujours les actes véritables. L'on pouvait penser faire quelque chose puis, finalement, ne pas appliquer. Ludwig voulait être sûr que les démons seraient entre de « bonnes » mains, qu'il pouvait compter sur elle. Et puis, outre le fait qu'il s'assurait toujours des compétences de cette femme, il y avait autre chose qu'il devrait régler avec elle et qu'il commença à aborder. « Aussi, si jamais je vous accorde mon trône, nous devrons parler de mon propre meurtre. Je suis certain que vous n'êtes pas dénuée d'intelligence mais une prise de pouvoir sans sang ne s'est jamais vue, si ce n'est dans des cas où le souverain rentrant s'est vite fait destituer, par le sang cette fois. Le sang est légitime pour les démons et votre règne n'aura de légitimité que si l'opinion publique croit que vous m'avez tué. ». C'était un fait.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Jeu 05 Déc 2013, 23:00


Comme jadis ? C'est vrai mon frère m'avait dit qu'ils nous avaient autre fois gouverner, son règne était surtout connu pour avoir exterminé un bon nombre d'humains, chose que j'avais assez bien apprécié d'apprendre. Mais quand il me dit qu'il voulait laisser son trône à quelqu'un d'actif, si je le comprenais, je ne pouvais me retenir de sourire. Après tout, qu'est ce qu'il avait fait lui depuis son retour ? Pas d'annonce, pas de combat en vue. À mes yeux ça n'avait pas vraiment changé à vrai dire. Mais en même temps, s'il ce désintéressait du trône, peut être n'avait il pas eu simplement l'envie de se lancer dans des projets qui prendrait trop de temps, c'était quelque chose de compréhensible. Il m'avait aussi parlé des anges et des péchés. C'était assez intéressant de connaitre son point de vue.

-Je dois avouée que je comprends votre point de vue sur les humains et maintenant qu'ils ont leur citée, ça me révolte, pour eux c'est un havre de paix et d'après ce que j'ai entendu, toute personne m'étant les pieds dedans se trouve à leur niveau, sans magie. je fis alors une mimique de dégout. -Je pense que vous avez du remarqué une grande différence depuis votre retour. Vous savez tout démon à un péché qui lui est propre, le mien étant la colère. Et ce même si on sait jouer avec les sept, mais y'en a deux qui me plaise le moins, la paresse et la gourmandise, et pourtant, de plus en plus de démons semble les affectionnés ce que je trouve dommage, car ce n'est pas vraiment avec ce genre de démon que l'on va faire grand-chose.

C'est d'ailleurs pour ça que je les utilisais rarement, la colère, l'orgueil et l'envie nous permettaient vraiment d'avancer. Quant à l'avarice et la luxure, des péchés de plaisir. Mais bon c'était mon avis personnel et tout le monde savait que les monarques avaient une certaine aisance avec tout les péchées.

-si je viendrais a prendre votre place, une des premières choses que je ferais c'est un nettoyage de notre ville de tout c'est démon qui semble avoir oublié ce qu'ils étaient réellement. Ensuite... je dois avouer que je ne serais pas par où commencer. Les races bénéfiques me dégoutent, les anges les premiers, les humains son des nuisibles, les génies faut s'en méfier, les déchus peuvent toujours retournée leur veste, les réprouvés des bâtards. Bref, je crois que vous avez compris que pour moi aucune race ne vaut la nôtre. Mais une chose est certaine, il serait hors de question que notre race continue à s'enliser dans sa crasse.

Je n'avais pas répondu exactement à sa question, mais en même temps je trouvais que personne ne le pouvait en toute honnête. Les décision quand nous prenions le commandement d'un peuple, ce n'était pas quelque chose à prendre à la légère, car il y avait des conséquences qu'il fallait savoir calculer.

-Par compte il est possible que les choses ne changent pas dans l'immédiat, je ne suis pas quelqu'un de vraiment patient, mais je sais prendre le temps de bien réfléchir à ce qu'il convient le mieux de faire. À quoi bon se lancer dans une guerre, si c'est pour nous faire écraser et humilier ?

Cependant, quand il me parlait de son mestre, j'avoue que je fus quelque peu surprise, mais seulement quelque seconde, car à mesure qu'il parlait, je me rendis compte qu'il avait raison. Blacky avait disparu, Luka même chose à cause des événements du cristal, mais mise à part eux, tous les anciens souverains était mort.

-Il est vrai qu'il me sera sans doute déjà quelque peu compliquer de leur faire comprendre, je ne me fais pas d'illusion, je reste une femme, assez jeune qui plus est. Combien va essayer de contester ma prise de pouvoir ? Je crois qu'ils seront nombreux. Alors si en plus je ne vous n’est pas tuée, ce serait une véritable prise de tête.

Pas que je craignais ne pas savoir m'affirmée, j'avais un caractère bien trempé et je ne craignais pas les futures attaques possibles, mais se serait une perte de temps.

-Maintenant, c'est vous qui souhaitée quittée la scène, je ne me voie donc pas décider pour vous de la manier qui vous conviendrais le mieux, je ne vous connais même pas réellement. Mais si vous voulez savoir ma façon de tuée habituelle, c'est à petit feu... au sens propre et aux figurées, soit ils périssent dans un incendie, soit d'une manier assez lente, mais irréversible.

Je savais que certain démon préférait le nombre à la manier, mais bon, a quoi bon tué si on ne prenait pas le temps de voir la mord dans leur regard ?

-Maintenant, la chose la plus logique resterais un combat. Comme vous l'avez si bien dit, les coups en traites sont pour les sorciers et non les démons.


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Lun 09 Déc 2013, 22:23

Ludwig réfléchissait. C'est vrai que depuis son retour, l'enfer dormait. Néanmoins, s'il n'avait pas encore pris des mesures c'est qu'il savait que ces choses là prenaient du temps et qu'il serait incapable de les voir s'accomplir jusqu'au bout. Il faisait parti de ces monarques qui n'abandonnent jamais une action en cours, sauf si, bien entendu, les conséquences pourraient s'avérer désastreuses. C'était aussi pour cette raison qu'il avait décidé de trouver une personne digne de le remplacer. Après tout, il aurait pu partir sans se retourner, laissant en plan toute une race. Néanmoins, il était bien content de n'avoir agis de la sorte et content également d'avoir rencontré cette femme qui pensait la même chose que lui. Elle avait raison, les réprouvés étaient des bâtards qu'il fallait exterminer avant qu'ils n'arrivent à corrompre tous les peuples sur une quelconque légitimité de leur race. C'était tellement risible, tout comme ces abrutis d'humains qui pensaient avoir une quelconque chance de survie dans un monde magique. Il ne comprenait pas comment un tel événement, la construction d'Utopia, avait pu se réaliser et, en plus de cela, avec l'aide de bien des peuples. N'y avait-il plus aucune fierté pour pouvoir s'abaisser autant ? Non, il fallait en exterminer beaucoup et il comptait présentement sur Gaïa pour s'en charger. Elle avait de l'ambition mais savait également se montrer prudente. C'était parfait. « Quoi qu'il en soit, que les choses changent ou non dans l'immédiat m'importe peu. L'important, c'est qu'elles changent à un moment. En plus de cela, croyez-moi, je risque d'être bien trop occupé par mon élévation dans les premiers temps pour porter un quelconque jugement sur vos actes. En plus de cela, mes chances de survies ne sont pas énormes et si j'échoue, je disparaîtrais purement et simplement. Néanmoins, il n'est pas exclu que si j'arrive à atteindre mon objectif, je regarde vos actions. Surtout que nous serons sans doute amenés à nous revoir en vue de mon domaine espéré. ». Il n'en dit pas plus, gardant le mystère. En réalité, Ludwig souhaitait devenir Aether de la guerre, bien que d'après ce qu'il savait sur les cultes concernant ce domaine, il y en avait plusieurs. Mythe ou vérité, il ne le saurait pas tout de suite.

Le démon recentra son attention sur le problème du jour, à savoir comment faire en sorte que les démons le voient mort. Oh, il y avait plusieurs possibilités mais il fallait d'abord une base solide. Gaïa avait raison, un combat serait bien ou alors, une tromperie, une machination. Il avait entendu l'histoire d'un ancien empereur noir qui était devenu l'amant de sa reine pour mieux la planter dans le cœur. C'était un conte intéressant et cela lui donnait beaucoup d'idées. « Je vais donc vous exposer mon plan. ». Il semblait décider. « Je pense qu'il vaut mieux tout d'abord que les démons vous connaissent. Je pense qu'il serait préférable de passer du temps ensembles dans les prochains jours et de faire circuler des rumeurs aussi bien sur votre position hiérarchique qui s'est élevée mystérieusement que sur une possible liaison entre vous et moi. Il faudrait des témoins mais si vous n'êtes pas disposée à me laisser vous toucher, je peux donner illusion avec un clone de votre personne. ». Il préférait se livrer à la luxure avec elle par soucis de réalisme mais, après tout, il ne la forcerait pas à faire quoi que ce soit. « Les démons feront le lien entre notre liaison et votre position sociale. Néanmoins, des rumeurs circuleront sans doute également sur vos desseins et des conclusions pourraient se faire sur un éventuel renversement de pouvoir. Puisque vous aimez tuer à petit feu, je vous laisse décider de la manière par laquelle vous pourriez m'éliminer... poison, malédiction, que sais-je encore ? Cela dit, il faudra une mort finale sensationnelle, que tous pourront contempler. Et je pensais justement à des jeux internes, une compétition à laquelle beaucoup de démons seront conviés. Ce sera l'occasion idéale. ».

Il sourit, pensif mais semblant content de lui. « Si vous êtes d'accord, j'aurai néanmoins un service à vous demander. Quelque part dans l'antre des marais se trouve un médaillon couleur or qui m'appartient. Je vais vous donner la carte qui vous permettra de le trouver mais il me le faut pour me garantir une vraie fausse mort. Si vous acceptez la quête, je m'occuperai de lancer déjà quelques rumeurs ici ainsi que de tout préparer pour votre montée sur le trône, tout ce que vous devez savoir, tous les documents nécessaires à la compréhension du fonctionnement de l'enfer. ». Il fit apparaître la carte qui menait vers le médaillon, la tendant à Gaïa. Elle pouvait partir maintenant car plus tôt elle aurait trouvé l'objet, plus vite elle reviendrait.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Lun 09 Déc 2013, 23:51


Son élévation ? Qu'est ce qu'il voulait dire par là ? Quelque part, j'aurais peut être bien aimée savoir ce qu'il contait faire par la suite, pourquoi contait il laisser a une autre personne ce trône qu'il venait de récupérée ? De plus, c'était dangereux, ça devait vraiment en valoir le coup à ses yeux. Mais bien évidemment je ne comprenais même pas quand il parlait du domaine, mais soit, je me doutais bien qu'il n'allait certainement rien me dire, alors pas vraiment la peine de me casser la tête à essayer de comprendre ce qu'il me disait.
Je ne fus cependant pas surprise quand il me dit qu'il avait déjà une petite idée derrière la tête, c'est plus le contraire qui aurait été étonnant. Je l'écoutant avec attention en me demandant ce qu'il pouvait bien avoir derrière la tête. Me faire connaitre des démons ? Par vraiment un problème, mais je ne m'étais pas vraiment attendue a la manier dont il voulait que l'on s'y prenne. Jouer le couple ? J'étais restée quelque peu surprise, moi qui trouvais complètement inutiles les relations qu'ils pouvaient avoir entre deux êtres, je n'étais pas vraiment certaine de comment m'y prendre, mon caractère ne s'y prêtait pas trop en réalité. Mais c'était plutôt une assez bonne idée en faite. Dans tous les cas, il me laissait le choix de sa mort, au moins je gardais le plus amusant pour moi.
Mais en même temps, il me parla d'un médaillon qu'il voulait que je lui récupère, objet qui se trouvait dans l'antre des marais. Heureusement qu'il me donna un plan, car c'était bien un des seuls endroits où j'avais jamais mis les pieds en faite. Mais je n'eus pas vraiment droit à plus de détail.

-Je trouve que votre idée assez bonne, mais j'ai des doutes sur mes talents de comédienne sur le coup, voyez vous les relations et moi, c'est toujours conflictuel, mais vu ce qu'il y a à la clef, je crois que j'ai intérêt à apprendre très vite. Quant à votre proposition de faire un clone de moi... J'ai horreur de cette idée, je suis unique et je compte bien le rester.

Je m'étais alors levée tout en jetant un coup d'oeil au plan qu'il m'avait donné. Je ne savais pas trop à vrai dire ce que pouvais donnée son idée, tout était penseur, pourquoi j'étais montée rapidement auprès de lui, pourquoi j'avais une certaine proximité avec le monarque et ainsi profiter de cette proximité, mais j'avais une seule méfiance. Ils étaient réelle, ceux qui voulait protéger nos monarques, si un d'en eu ne voyaient en moi qu'une ennemie a son roi.

-Il y a cependant quelque chose que j'aimerais mettre au clair sous votre respect. Si certaines personnes arrive à comprendre que je suis avec vous juste pour votre place et qu'ils essayent de m'arrêter, je crains de ne pas pouvoir leur laisser la vie sauve si ça dégénère trop. Mais ne vous en faites pas, je serais restée discrète pour ne pas me trahir, ainsi que vous par la même occasion. Âpres quelque instant de réflexion je continuais alors. -Quand à ce pendentif, je suppose qu'il ne sera certainement pas aisé à récupérée, vous auriez pu envoyer n'importe qui si non. À moins qu'il aille juste une très grande importance pour vous et dans ce cas c'est un honneur d'aller le chercher pour vous. Je ferais mon possible pour vous le ramener le plus rapidement possible.

Kiata s’était déjà levée et m'attendais près de la porte, je fis alors un rapide signe de tête respectueux à Ludwig avant de partir dans la même direction. Pendant que je marchais dans les couloirs, je finis par demander à Kiata ce qu'elle pensait de tout ça.

* je suis vraiment obligée de me mêler de ça ? Car bon tu te lances quand même dans quelque chose de dangereux là. En plus toi qui voulais te montrée discret pour ton père, ça va être raté.*
* hum, c'st pas dangereux, complexe d'accord, il faut prendre son temps, bien tout préparée. Quant à mon père, je rêverais de voir sa tête quand il verra ça tien. Celle qu'il dénigre tant avec son supérieur.*

Lui que l'on connaissait pour ses colères, ça ne devrait pas être triste ! Maintenant, si je paraissais posée, je savais que je devais me montrer méfiante, même si elle était fictive, une liaison avec quelqu'un comme lui était dangereuse, j'allais vraiment devoir rester sur mes gardes à partir de maintenant. Une fois que je fus dehors, je pris la direction de l'antre des marais, m'envolant et priant Kiata de courir le plus rapidement qu'elle pouvait pour perdre le moins de temps possible. Je savais qu'il allait commencer à mettre les pions en place, mais si on avait besoin de ça pour continuer, je préférais ne pas le faire trop attendre. Et c'est alors que je me demandais ce qu'il aurait déjà fait à mon retour, que j'arrivais enfin devant l'antre des marais. Je regardais alors le plan avant de m'enfoncer plus profondément. Je me doutais bien que ça n'allait pas être une ballade de santé.


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mer 18 Déc 2013, 00:17

Somnium. En réalité, Ludwig avait également donné cette mission à Gaïa pour qu'il puisse faire une toute autre chose en son absence. Il n'avait pu le lui dire car cela ne concernait que son orine et lui. Il savait feinter, faire croire en sa froideur et, quelque part, c'était la vérité. Mais peu importe ce que l'on pouvait dire de lui, il avait aimé cette orine plus qu'il ne l'aurait jamais cru. Il lui devait une cérémonie funèbre avant qu'il parte pour tenter l'élévation. Néanmoins, il doutait que les rites démoniaques conviennent à cette femme. Non, il avait prévu quelque chose de plus poétique, de plus beau pour elle. Il était sans doute maléfique, sa soif de pouvoir, de puissance et de domination étant plus forte que chez la plupart des êtres, mais il avait développé pour l'art un intérêt certain. Cet homme était un fin connaisseur, appréciant ce qui était beau, rare, symbolique. Et, finalement, quoi de mieux qu'un meurtre sur un air d'opéra ? Quoi de mieux qu'un tableau représentant les massacres de l'histoire ? Il sourit à cette pensée.

Quoi qu'il en soit, une fois la démone qui devrait le remplacer partie, il se dirigea vers le corps de son orine, le soulevant. Il ne pourrait pas lui rendre hommage si elle était ainsi vêtue mais il verrait sur place. Il s'était téléporté à Somnium, trouvant chez un couturier de quoi vêtir celle qui l'avait accompagné toutes ces années. Ces choses là prenaient du temps : trouver la robe adéquate, trouver la barque, trouver le courage. Oh il aurait tué sa mère pour un morceau de pain sans ciller, il aurait été capable, et avait déjà accompli, (de) bien des horreurs, mais il voulait que ce moment traduise le merveilleux, le rêve. Alors, il avait vêtu son orine d'une robe bleue ciel, richement brodée, une robe qui faisait d'elle non plus une femme soumise et enchaînée, portant un collier, mais une femme pure, serviable, fidèle. C'était la dernière image qu'il souhaitait garder d'elle. Le roi l'installa dans une parc près des falaises, y ajoutant du foin. Il avait acheté un arc pour l'occasion.

Doucement, il s'accroupit vers la défunte, chuchotant quelques mots, quelques phrases sans doute, que l'histoire emporterait dans ses mystères. Puis, appuyant doucement sur la barque pour lui donner une impulsion, il la poussa vers l'eau qui s'écoulait vers la fin de Somnium, vers cette magnifique frontière où l'eau se jetait en millier de couleurs dans l'océan des terres du Yin et du Yang. Des créatures magiques se créèrent dans le ciel, sans doute faites de la magie du lieu. Il sourit, prenant l'arc. Il le tendit, plaçant la flèche qui s'alluma instantanément par les pouvoirs du monarque démoniaque. Il visa, attendit le bon moment et tira, mettant ainsi le feu à la barque, à celle qui l'avait servi. Il la regarda s'éloigner, petit à petit, glissant au fil de l'eau, la chaleur du feu la calcinant. Et puis, lorsque la barque arriva à la frontière de l'île des génies, elle disparut, tombant dans l'immensité, tombant vers l'océan dans lequel elle disparaîtrait à jamais.

Ludwig resta sur place quelques minutes puis disparut, retournant en enfer où bien d'autres choses l'attendaient. Peut-être était-ce également une question de deuil, non le deuil d'une orine, mais le deuil de son trône, le deuil de son existence Mortelle. Gaïa mettrait sans doute quelque temps et puisqu'elle était d'accord avec son plan, il allait tout mettre en œuvre pour que celui-ci fonctionne.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Jeu 19 Déc 2013, 15:27


Par compte, une chose était certaine, ma mauvaise humeur que j'avais réussi à laisser de cotée suite au combat refis rapidement surface. Les marais... ce fichu médaillon ne pouvait pas être caché autre part non ? Il ne pouvait pas se trouver, je ne sais pas moi, dans une échoppe d'un bijoutier peu scrupuleux ? Bon d'accord, je savais que j'en demandais certainement de trop, après tout, je me doutais bien que s'il se trouvait dans un endroit comme celui-ci, il y avait bien une raison, je me demandais d'ailleurs bien la qu'elle, il ne m'avait rien dit sur le pendentif, j'espérais vraiment qu'il ne m'avait pas préparé un mauvais coup, et que les informations que je n'avais pas n'allaient pas me porter préjudice.
Je m'enfonçais alors de plus en plus profondément dans la forêt, même si j'avais la carte, trouver le bon chemin n'était pas vraiment des plus simple. En même temps, tous les endroits semblaient se ressemblée affreusement, en plus je n'aimais pas les endroits humides. Et dire que je ne pourrais même pas lui jeter le pendentif à la figure pour lui montrer son mécontentement. Je fis alors une pause sur un roché après avoir brulé la totalité de la mousse qui le recouvrait.

* tu me sembles songeuse.*
* je me demande juste comment ça va ce passée et puis ce médaillon, en quoi est il si important pour la suite ? Enfin, je suppose qu'il me dira seulement ce que je dois savoir, mais en tout cas, je vais rester sur mes gardes, déjà que trouver l'endroit ou il est ne me semble pas simple, alors une fois trouver, je me demande ce qu'il m'attend.*

Car oui je n'étais pas stupide, je me doutais bien qu'il y aurait certainement des protections ou quelque chose comme un gardien. Je me relevais alors et je me remis en route, il ne me restait pas beaucoup de chemin a parcourir si je regardais bien le plan, du coup, je réfléchi a un moyen de me reposer une bonne foi et manger un peu avant de rentrée vraiment en action. Bon, devoir manger une des créatures qui se trouvaient ici ne m'inspirait pas trop, surtout que je devrais la manger nature, mais bon, je savais que Kiata serait m'en attraper une. C'est ainsi que je me retrouvais a allée un feu après trois heures de marche.
La grotte que je supposais être celle qui m'intéressait se trouvait un peu plus loin, je l'avais regardé de loin, il ne semblait pas avoir quelque chose en particulier à vrai dire, mais je savais que c'était un leur. Après avoir fini de manger mon gibier, je m'avançais alors vers elle et tout en tenant une flamme dans ma main droite, je continuais d'avances à la lueur de celle-ci.
Rapidement, je pus remarquer que l'intérieur de la grotte était ouvragé. Il y avait même des inscriptions, mais je ne savais pas les lire. C'est donc épée à la main que je continuais d'avancer, mais elle ne me fut pas vraiment utile contre le divers piège qui avait essayé de me barrer la route. Ca allait du basique sol dérobé, a certain quand même plus complexe, genre plutôt des succexion de piège divers. Je ne m’en étais pas sorti aussi idem que je l'espérais, j'avais certaines blessures, je devais reprendre mon souffle, mais je finis par voir le bout du tunnel.
Dans une salle étrangement blanche pour les lieux, se trouvait un piédestal et au centre de celui-ci, un médaillon qui devait être celui que je cherchais.

— Arriere démodé, rebrousse chemin et ta vie sera sauve.

Une voix venait de se faire entendre, j'essayais de trouver d'ou elle venait, mais rien.

-qui êtes vous ? Dans tous les cas, sachez que vous ne me faites pas peur, je suis venue chercher le médaillon et je conte bien repartir avec.
— Inconsciente, ne me sous-estime pas, j'ai reçu l'ordre de le protéger et j'accomplirais mon devoir.

Décidant de l'ignorer vu qu'il ne voulait pas se montrer, je continuais mon chemin, heureusement que j'avais gardé mon arme en main, car une épée surgit de nulle part, enfin rapidement je pus constater qu'elle était tenue par un homme qui semblait assez musclé. Son visage portait de nombreuses cicatrices et son coup m'avait fait reculer de quelque centimètre, visiblement c'était un bon combattant.

— Tenez-vous tant que ça a rejoindre le au-delà ? Ne vous approchez pas de ce bijou.

Ne voulant pas continuer à perdre trop de temps avec cet homme, je fis un signe à Kiata qui créa immédiatement une source de feu assez puissante pour le calciner en moi d'une heure. Mais alors que je dirigeais le feu vers lui, ce dernier créa une source d'eau, véritable torrent qui entourait son propre corps.

— Il serait futile d'utiliser la magie contre moi, je suis un être magique, tout ce que vous utiliserée, je serais capable de la contrée avec son opposé.


Qu'est ce que ça voulait dire ? Je ne savais même pas que c'était d'être capable toute magie. Je m'étais bien doutée qu'il serait protégé, mais je ne me doutais pas vraiment que ce serait à ce point malgré tout.
Mais bon, puis ce que toute magie allait m'être inutile, je ne pouvais pas continuer à l'utiliser sans risquer de me prendre un retour fort déplaisant. Utilisant donc mon épée, on commençait à combattre au corps à corps. Je ne sais pas trop combien de temps ça avait duré, assez longtemps pour que je me sente épuisée et surtout avec quelque belle blessure en prime. Pour finir, ce fut Kiata qui réussit à me donner la victoire. Elle était restée assez discrète, depuis le début et maintenant je comprenais pourquoi. Alors que je m'aidais quand même de ma force pour essayer de lui portée un coup, il n'y faisait plus attention et après quelque instant, alors qu'il lui tournait le dos, je la vis créée du feu, mais je la laissais faire tout seul, elle ne savait pas le contrôler, mais elle savait au moins le jeter en direction de cet homme. Je savais que je ne devais pas en prendre le contrôle, car il aurait compris et contré. Je l'entendis alors hurler quand les flammes viennent lui lécher son dos et surtout je le vis s'écrouler.
Essoufflée, je m'approchais du piédestal, mais alors que je tendis ma main pour attraper le pendentif, une décharge me parcourra la main.

— Vous croyez... Vraiment que j'... J'étais sa seule défense ?

Je m'approchais alors de lui et lui attrapais le col.

-Et si tu me disais comment enlever ce bouclier ?
— Jamais.

Visiblement, mes coups l'avaient assez affaibli, car il perdit connaissance. Je regardais alors le piédestal. L'idée de le détruire me semblait bonne, mais j'avais peur de détruire aussi le pendentif. Enfin, je supposais qu'il était quand même un minimum résistant.
Mais finalement, je finis par apercevoir des sortes de petite gravure sur le socle, enfin plutôt des zones qui étaient capables de s'enfoncer dans ce dernier, je supposais donc qu'il suffisait de le faire dans le bon ordre. À bout de patience, je commençais à faire au hasard, je savais que je prenais un risque, que je pouvais très bien avoir de soucis, mais peu m'importait. Effectivement, a chaque fois que je me trompais, divers pièges s'activaient, heureusement que j'étais restée sur mes gardes.
Après une heure et totalement épuisée, une lumière scintilla et je pus attraper le collier enfin. Je dis à Kiata que nous pouvions y aller et on se mit enfin en route pour retournée en enfer. J'avais bien évidemment été m'arrêter dans une auberge pour me soigner, me reposer quelques minutes et surtout me laver et me changer.
Une fois de retour au palais, je préviens rapidement le garde que j'étais revenue avec ce que le monarque m'avait demandé et qu'il l'attendait certainement avec impatience.


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Lun 23 Déc 2013, 18:22

Après avoir fait ses adieux à son orine, Ludwig était revenu en enfer pour commencer à mettre en place le plan. Du haut d'un bâtiment qui surplombait le lieu des démons, il attendit que l'annonce de son discours passe à travers la population démoniaque. Petit à petit, la grande place qui s'étirait devant lui se remplit et il déclara d'une voix forte ses intentions : « D'ici quelques jours, se tiendra ici une compétition qui vous opposera tous. J'en appelle donc aux démons valeureux que vous êtes pour faire trembler les enfers. Auprès de moi se tiendront, bien entendu, les seigneurs des pêchés et quelques invités de prestige. Nous déclarerons un gagnant à la fin de ces jeux où tous les coups seront permis ! ». Une vague de cris se déploya, les démons acclamant leur roi. Ludwig les savait avides de pouvoir, de reconnaissance et le fait de créer un tel événement ne pouvait que les intéresser. Aussi, il avait également conscience qu'en parlant d'invités de prestige, certains démons, les plus intelligents, chercheraient à savoir de qui il s'agissait. Alors, sur ses ordres fut érigé un magnifique endroit qui accueillerait les fameux invités, la place de Gaïa se trouvant à sa droite. Ce serait lors de ces jeux qu'elle devrait le tuer pour montrer au peuple qu'à trop s'amuser, on finit par se faire prendre à son propre jeu. C'était un plan en or, surtout que personne ne remettrait en doute la force de la démone en l'ayant vu dans l'assemblée auprès du roi. Elle n'avait pas de réelle expérience diplomatique vu qu'elle n'avait jamais fait partie des seigneurs des pêchés, mais sa présence éveillerait la curiosité, sans compter ce qu'il allait faire à présent.

Aussi, le monarque démoniaque écrivit une lettre adressée à Gaïa, une fausse lettre qu'il ne lui remettrait jamais mais qu'il perdrait accidentellement là où il était sûr que des démons la trouverait. Cette lettre parlait de projets secrets, mettant en avant les qualités de la jeune femme en tant que démone mais également en tant que femme. Ludwig fit exprès d'écrire des phrases où l'on pouvait aisément percevoir des sous-entendus. Aussi, il alerta plusieurs fois des serviteurs ou même des seigneurs des pêchés qu'il devait s'entretenir seul avec une dénommée Gaïa et qu'il ne souhaitait surtout par être dérangé. Cela éveillait déjà le doute, les soupçons, et les rumeurs ne tardèrent pas à courir. Il ne lui manquait plus qu'être réellement vu en sa compagnie dans une position « peu convenable » pour que le feu soit mis aux poudres.

Aussi, lorsqu'elle entra enfin avec le médaillon, il s'empressa de la recevoir dans ses appartements privés après avoir annoncé à un serviteur qu'il savait bavard qu'il faudrait qu'il vienne chercher un document un peu plus tard. C'était le moment idéal pour ce dernier coup de grâce. On était le jour du tournoi et d'ici quelques heures, il devrait se présenter pour annoncer l'ouverture des épreuves, Gaïa s'y rendant avec lui. En attendant, il devait lui expliquer. « Des épreuves vont être lancées d'ici quelques heures. Je veux que vous vous rendiez dans l'espace des seigneurs des pêchés et des invités de prestige à mes côtés. C'est à cette occasion que vous me tuerez. Vous avez le pendentif ? ». Il n'attendit pas la réponse, sachant qu'elle ne serait pas revenue sans. « Bien. Celui-ci a un grand pouvoir puisqu'il permet de ramener une personne à la vie longtemps après sa mort, quelque soit l'état du corps, même s'il a été brûlé ou découpé. De ce fait, vous me tuerez vraiment, ce qui ne laissera aucun doute planer sur ma mort. Ils me verront tous mort, bel et bien mort. ».

Le monarque se dirigea vers le lit qui trônait fièrement dans la pièce. « Un serviteur devrait arriver d'une minute à l'autre. ». Il sourit « Déshabillez-moi, ôtez une partie de vos vêtements et faisons semblants de coïter. Il faut être convaincante par contre... vous allez devoir pousser des gémissements de plaisir, je vous préviens. Il faut que mon serviteur n'ait aucun doute sur la situation... ». Ludwig avait décidé qu'il serait plus aisé pour la jeune femme de faire semblant. Pas que lui préférait le leurre à la vérité. Il commença à défaire le lit, s'allongeant au creux des draps après avoir défait ses chaussures. Il retira son pantalon pour aider Gaïa mais il lui laisserait ôter sa chemise et tout ce qu'elle voudrait d'autre. Le but était d'être convaincant mais en rabattant la couverture sur eux, ça pourrait également l'être. Il sourit, amusé.

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Dim 29 Déc 2013, 23:27


Rapidement il m'avait invitée dans un endroit beaucoup moins officiel que la salle ou je l'avais rencontrée pour la première fois. Je restais silencieuse, attendant qu'il prenne la parole. Et pourtant, j'en avais des questions a lui posée, la raison de ce médaillon, qu'avait-il fait pendant mon absence ? Certes je le découvrirais bien assez tôt, mais en même temps on ne pouvait pas m'en vouloir d'être impatience. Cependant, quand j'écoutais ce qu'il avait préparé, je restais un moment perplexe.

-Quelque heures ? Je ne vous croyais pas si impatient de quitte vos fonctions de seigneur. Je dois bien admettre que ça me surprend assez.

Je me doutais bien que ça n'allait pas durée des mois, mais quelque jours au minimum et pourtant ce n'était pas le cas, dans quelque heures à peine, ce sera moi qui commanderais tout l'enfer. Rien que, penser à ça me donnait quelque peu le tournis, mais j'avais malgré tout écoutée son plan avec une grande attention. Quand il avait parlé d'épreuves, je n'avais pu m'empêcher de me dire que visiblement il aimait assez bien ce genre de situation, je ne comprenais pas vraiment pourquoi, peut être l'amusement que l'on pouvait en tirée en les regardants ? Je verrais bien en tout cas, vu que visiblement j'allais devoir y assister avec lui, quand il me dit que je serais à la même place que les seigneurs du péché, un sourire narquois apparu sur mon visage, j'aurais même l'occasion de voir sa tête quand il s'en rendrait compte, c'était déjà beaucoup à mes yeux.
Mais je devais mettre cette partie de cotée pour écouter la suite, quand il m'expliqua alors le pouvoir du pendentif, je regardais ce dernier un certain moment. Comment un tel pouvoir pouvait se contenir dans un si petit objet ? Mais surtout qui allait s'en servir ? Je n'avais pas la prétention de me dire qu'il me faisait assez confiance pour que je l'utilise moi même, mais dans ce cas, qui serait encore dans la confidence ?

-Je comprend, ainsi il est vrai que personne ne pourra doutée ce qu'il ce passera ce jour-là. C'est plutôt bien pansé et je dois avouer que vous possédez des objets fort intéressants. Un collier capable de déjouer la mort elle-même, il doit être unique. Mais dite moi, dois je attendre le fait de vos épreuves, ou j'agis a ma guise ? J'espère que vous ne m'en teindrez jamais rigueur.

Car oui, on pouvait ramener une personne a la vie, mais sous certaines conditions. Or ce collier n'en avait cure, je le posais alors sur une table tout en écoutant ce qu'il avait encore à me dire. Par conte, pour sa mort j'avais opté pour quelque chose de rapide et de fourbe, ce n'était pas vraiment dans mes habitudes, mais c'était quelque chose de logique quand on savait à qui on avait à faire. Il était hors de question que je donne un spectacle qui pourrait nous trahir.
Avec l'histoire du médaillon, j'en avais presque oublié cette partie du plan, je devais bien l'admettre. Le souci, c'est qu'être convaiquante n'allait pas vraiment être facile pour moi, même pour une démone, je ne m'étais donné cas très peu d'homme enfin de conte, un seul pour être honnête. Mais je me souvenais assez bien de comment ça c'était passé et j'allais devoir m'en contentée, surtout qu'une minute à l'autre... ben c'était court pour mettre tout en place. C'est pourquoi je ne réfléchis pas plus longtemps, il m'avait déjà maché le travail en quelque sorte et je me dépêchais alors de le rejoindre, tout en enlevant certains de mes propres vêtements comme il me l'avait conseillée. Vu qu'il « était sur le dos, je me permis de me mettre à qulafurchont au-dessus de lui, le fait qu'il était assez bel homme ne pouvait que m'aider après tout, c'est donc le plus sensuellement possible que j'avais commencé à déboutonner sa chemise et commençais donc à m'y prendre au jeu. Faire semblant de gémir ? Pas de soucis, même si je ne pouvais m'empêchée de tendre l'oreille, je ne savais pas trop combien de temps il dura, mais quand j'entendis la porte s'ouvrir, je me montrais légèrement plus entreprenante, après tout il m'avait demandé d'être convaincante non, un petit baiser ne devrait pas nous faire de tord, ni mes les caresses qui l'accompagnèrent.

— Majesté, je suis venue... Oh désolée mon seigneur... madame... Je... J'attendrais dehors....

Un bref regard vers l'arrière me fit remarquer qu'il semblait embarrasser, mais son regard n'était pas dépourvu de curiosité. Était-ce le fait d'avoir surpris le monarque, ou une autre raison qui le mettait si mal à l'aise, dans tous les cas, il sortit précipitamment.
Je me redressais alors, tout en me demandant ce que ça allait donner comme résultat, je tournais une nouvelle fois la tête vers Ludwig.

-Et maintenant?

Car bon, j'avais bien compris que dans quelque minutes la rumeur serait lancer, en plus de celle qu'il avait peut être déjà faite, mais encore?


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Dim 05 Jan 2014, 15:42

« Maintenant, il est temps de nous rendre aux jeux. ». Ludwig se leva une fois qu'il fut sûr que son geste n'allait pas gêner Gaïa. « Les serviteurs sont fourbes. Il faudra que vous fassiez attention une fois sur le trône. Ils ont tendance à colporter des rumeurs. ». Il sourit. « Je les ai toujours utilisé à mon avantage, comme maintenant. Puisque les serviteurs préparent les jeux, ils vont tous êtes au courant de notre liaison, ce qui fera sans doute dire que je suis faible ou amoureux lorsqu'ils nous verront ensembles. Ainsi, personne ne se doutera de notre plan quand vous me tuerez. ». Il boutonna de nouveau sa chemise, ouvrant son armoire pour se parer correctement. C'était une occasion officiel de montrer qu'il était le monarque démoniaque. Ses vêtements étaient précieux, chers, ils se voyaient de loin. Aussi, c'était également pour qu'aucun individu n'ait de doutes sur l'identité de l'homme qui mourrait aujourd'hui. « Nous allons nous rendre dans la loge où vont arriver, après nous, les seigneurs des pêchers. Une fois les jeux lancés, vous pourrez me tuer quand vous voudrez. Réellement bien entendu. Je me laisserai faire, du moins, tout dépend de vous. Il faut quelque chose de rapide et d'efficace si vous souhaitez que ça reste crédible. Je ferai juste un discours pour annoncer le commencement des jeux et puis, ensuite, ce sera à vous de faire des discours, quand vous m'aurez tué, quand vous serez reine. ». Il s'avança vers le meuble où Gaïa avait posé le pendentif et le mit autour de son cou. « Ce pendentif semble vous intriguer n'est-ce pas ? Il n'est pas si exceptionnel et, en réalité, il ne marche qu'une fois. Après m'avoir redonné un corps convenable et vie, il se brisera et sera inutilisable à jamais. C'est d'ailleurs pour une occasion comme celle-ci que je l'avais caché. Garder ses artefacts sur soi est une mauvaise idée lorsqu'ils sont si rares. ». Il sourit. « Beaucoup se damneraient pour pouvoir déjouer la mort. Pourtant, j'ose croire que la mort seule juge de qui peut la tromper. En clair, il n'y a pas de tromperie, juste une acceptation. Mais c'est ce que je pense, cela ne veut pas dire que je touche du doigt la vérité. ». Qui pouvait se targuer de tout connaître après tout hormis les plus puissants dieux ?

Une fois prêt, il tendit son bras à Gaïa pour qu'elle la suive. En réalité, il ne marcha pas, les téléportant tous les deux dans la loge. Des sièges molletonnés se trouvaient ici et il s'installa sur le plus grand d'entre eux, le plus imposant, le siège du roi. Il murmura. « Les seigneurs des pêchers ne devraient plus tarder à arriver à présent. ». Puis, il se concentra sur les champions qui s'avançaient. Pas de doute, ça allait être un vrai massacre. Mais bon, puisque c'était ce que la foule voulait, c'était ce qu'il lui donnerait. Les seigneurs des pêchers arrivèrent, il ne fit pas attention à eux, ni même à la réaction de Gaïa. Il pensait à autre chose. A la douleur de la mort, à la douleur de la vie qu'il allait de nouveau sentir couler dans ses veines. Il ne fallait pas se leurrer, rien n'était gratuit. On ne pouvait pas déjouer la mort sans en subir quelques conséquences. Enfin, peu importait, sa puissance était aujourd'hui suffisante pour survivre à ce qui l'attendait. Le principal était son élévation.

Il se leva, les démons installés dans des gradins éphémères. Beaucoup avaient souhaité entrer en compétition mais peu avaient été sélectionnés. Il fallait du jeu, pas un massacre gratuit. Il fallait tenir un certain temps. La foule auparavant piaillait, mais quand il se leva, le silence régna. Il avait toujours été craint, sa légende parlant pour lui. Mais, en réalité, il n'était pas si terrible que cela... du moins, selon lui, ce qui était une vision très loin de la réalité. Il regarda la foule. « Bienvenue à l'inauguration de ces jeux ! Puissent les champions se montrer à la hauteur de nos attentes. ». Il sourit, satisfait. « Je déclare les trente sixième jeux de l'enfer, ouverts ! ». La foule applaudit, des cris fusant de toute part alors que les guerriers se lançaient avec un but précis : tuer celui qui aurait le malheur de croiser sa route. Les démons qui s'affrontaient étaient certes puissants, mais inutiles. Ou lâches, tout dépendait du point de vue. Ludwig se rassit. Gaïa pouvait entrer en scène.

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Dim 05 Jan 2014, 17:05



Ça ne m'avait pas vraiment surprise quand il m'avait parlé des serviteurs, j'avais d'ailleurs pu constater qu'il savait utiliser ce que d'autres voyaient comme un désavantage pour l'aider a la perfection. C'étais assez pratique, mais je crois que je préférerais couper la langue de tous ceux qui oserais comment en dire un peu plus de ce qu'il leur serait autoriser. Enfin ce a ce n'était pas encore à l'ordre du jour, je préférais d'abord réfléchir a ce qu'il allait ce passée dans quelques minutes.
Âpres m'avoir un peu expliquer comment ça allait se dérouler la suite, il m'en dit un peu plus sur le pendentif, même s'il ne pouvait l'utiliser qu'une seule fois, ça n'enlèverait rien a sa puissance, de plus je me demandais comment il avait réussi a entrée en possession d'un tel artefact, on ne devait pas le trouver à chaque coin de rue. Je souris alors en entendant sa dernière phrase.

-Pourtant les livres d'histoire raconte que vous avez déjà réussi à la déjouer une fois, ce qui n'est pas rien. Personnellement, je dois avouer que ce n'est pas un sujet qui me passionne, je ne conte ne pas la côtoyer de si tôt.      

Et pourtant je savais que je ne mettrais jamais autant ma vie en jeu qu'aujourd'hui. Ce n'était pas rien ce que je m'apprêtais a faire et même si ce n'était pas lui mon principal danger, il y en avait quand même sept autres que je ne contais pas oublier. Quand il me présenta son bras, je le saisis alors pour me retrouver dans les tribunes qui allaient nous permettre d'assister au spectacle, avant d'être lui même la scène d'un spectacle d'une tout autre ampleur. Je le laissais alors' installer et m'installais alors à la place qui m'était réservée. Les seigneurs du péchées arrivèrent quelque instant âpres, je vis en premier celui du mec que j'avais remplacé pour les épreuves précédentes, tous m'avaient jeté un regard curieux, mais sans plus, s'installant a leur tour a leur place, mais quand le dernier entra, son regard se voulu perçant, peut être essayer' il de me faire peur, c'était marrant de voir qu'il n'osait rien faire en ce moment, pas devant son roi, mais l'interrogation se lisait sur son visage.
Je laissais alors les jeux se déroulée, j'avais eu une petite idée pour être certaine que la mise a mort soit aussi visiblement que possible, car pour le moment, tous les regards étaient tournés vers les combats et autres épreuves qui se déroulaient sous nos yeux, de plus, ils avaient décider d'organiser tout cela, donc je pouvais quand même lui laisser profiter de tout cela vu que j'avais l'impression qu'il n'allait plus vraiment avoir le temps pour s'amuser dans les jours à venir. Une fois que la dernière épreuve se déroula, je m'étais levée, calmement pour me glisser a l'arrière de Ludwig. J'avais d'abord murmuré une phrase que lui seul pourrait entendre, qui au vu des rumeurs pourrait passer pour un petit mot doux.

- Je vous fais la promesse que les démons seront de nouveau craints par le monde. Ne me tenez pas rigueur de ce que je vais dire. j’avais alors pris ma dague et mise sous sa gorge et dite d'une voie plus haute. - notre peuple na aucunement besoin d'un homme qui a déjà laissé son trône par le passée, il n'y a pas de deuxième chance...        

Avant de venir ici, je m'étais renseignée, il avait déjà perdu contre un dénommé Kuro, j'étais persuadée que je n'entais pas la seule à penser qu'une fois que l'on perdait un trône, on n’avait aucun droit pour le reprendre, la faiblesse de l'être ayant déjà été montrée. Ce qui montrait une assez bonne raison, en plus de l'ambition de tout démon digne de ce nom.
La foule qui acclamait jadis les participants c'était tue, regardant la gorge tranchée de leur ancien monarque, j'avais opté pour quelque chose de simple et de rapide, pas vraiment dans mes habitudes, mais je ne voulais pas risquer que les seigneurs qui n'étaient pas dans la confidence m'en empêchent. Ils s’étaient d'ailleurs levés, mais c'était déjà trop tard à leurs yeux. Je repris alors la parole pour que tous m'entendent.

-Le roi Ludwig nous a laissé par le passée, disparaissant il nous à alors montré qu'il n'était pas digne de la confiance que nous lui avons accordée. Je reprends sa place et son titre. Nos anciens monarques, que ce soit Blacky ou Luka nous ont montré leur faiblesse en s'associant a des races méprisables et les protégeant. Le premier a montré son inaction lors de la guerre opposant la race des déchus à nos plus grands ennemis. Il est temps que tout cela change et pour cela, il faut que notre peuple aille a sa tête un dirigeant qui sera montrée qui n'est en aucun point faible. Je serais cette personne. Je me tournais alors vers les seigneurs qui était resté immobile un instant. -A moins que vous vouliez vous opposez a mon accenssion? dans ce cas je vous attend.        
Kiata qui était restée dans l'ombre avais surgit grognant et montrant les crocs, prudente malgré tout, moi même j'étais sur mes gardes, cependant je savais que je devais leur montrée que je ne les craignais pas, c'était ce que j'avais conclu si je voulais qu'il retourne calmement chez eux sans que j'aille a me soucier d'eux actuellement. Ils avaient tous hésité avant de m'adresse un signe de respect.

— Nous vous reconnaissons en temps que souveraine de notre peuple et si vous voulez de nous, vous nous resterons fidèle comme nous l'avons été pour Ludwig.
-Bien, je vous verrais sans doute bientot. je me tournais alors vers un serviteur. -Que celui qui a remporté les jeux vienne me voir quand il se sera rétabli, ensuite commencer é rependre la nouvelle que les démons on un nouveau souverain. Et pour finir emmener Ludwig dans ses anciens appartements, qu'ont, lui offre, malgré toutes les funérailles dignes du roi qu'il a été. Oh et une dernière chose, convoquée moi un démon du nom d'Adonis rapidement.          

La foule qui avait pendant quelque temps été agitée, commençais é s'éloigner, je savais qu'ils se demandaient comment les choses allaient se passée à l'avenir, je savais que j'allais devoir me montrer prudente. Je regardais l'horizon, me disant que maintenant tout cela m'appartenait. J'en avais fait du chemin depuis la mort de ma mère, même si jamais je n'aurai cru obtenir cette place. Mais une chose était certaine, les choses allaient changer.

Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas
 

Renconte avec le monarque. Teste Niv VI [P.V mitsu]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant

 Sujets similaires

-
» Un lac noir [ Quète du topaze avec Mitsu ]
» Drole de tournois. [teste niv.III]
» Parrainage [PV Mitsu]
» Une nouvelle vie [PV Mitsu]
» La colére guidera mes pas. [Teste lvl 4, PNJ Yulenka]
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le pouvoir du Yin et du Yang :: Zone RP - Océan :: Continent Dévasté - Est :: Terres arides :: Enfer-