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 Deux rois (pv Zéleph)

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Jun Taiji
✞ Æther de la Mort ✞

✞ Æther de la Mort ✞
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◈ YinYanisé(e) le : 02/02/2012
Jun Taiji
Lun 25 Mar 2013, 16:22

Mitsuko avait certes essayé de m'en dissuader, semblant certaine qu'elle pourrait s'occuper de Zéleph seule dès qu'elle aurait retrouvé sa puissance d'antan mais ce qu'elle ne comprenait pas c'était que je ne souhaitais absolument pas que quelqu'un d'autre le tue. C'était une chasse que je me gardais, un peu comme mon très cher Naram. A la limite, j'acceptais qu'ils s'entretuent tous les deux, mais je mettrais un point d'honneur à garder notre rivalité hors de portée d'un quelconque individu extérieur. En réalité, ce que je souhaitais, et qui serait idéal, c'est que Naram en finisse avec Zéleph et que j'en finisse avec Naram, ou le contraire dans la première partie. En fait, je ne savais pas lequel était le plus puissant et ça avait le don de m'agacer. Je me disais que les faiblesses de Naram étaient les forces de Zéleph, vice versa, et je me retrouvais au milieu, embourbé entre deux colosses. Enfin, j'allais m'occuper de me rapprocher un peu de l'imbécile pour essayer de comprendre ce que la déesse avait bien pu lui trouver. S'en était presque désespérant au final. Naram, je pouvais comprendre, il était plutôt pas mal, cultivé, bien éduqué et ils avaient beaucoup de points communs, chose que j'avais réalisé dès le début. Le seul truc répugnant était qu'il avait été l'amour de son ancêtre. Mais là dessus, je ne pouvais pas non plus trop m'avancer parce que, même si je ne l'avais nullement aimé, j'avais connu son corps. Je frissonnai, dégoûté à ce souvenir où elle avait une telle emprise sur moi que j'étais totalement incapable de lui dire non. Mais à présent, c'était différent et je préférai la tuer que de devoir retourner dans ses bras. Quoi qu'il en soit, j'avais beau chercher une raison pour justifier la présence de Mitsuko à ses côtés, je n'en trouvais nullement. Cet homme et elle étaient comme le jour et la nuit. Je le détestais et ma haine n'avait cessé de grandir depuis des semaines, d'autant plus que je ne pouvais l'éliminer. Oh j'aurai pu, mais c'était quitte ou double, il pouvait aussi me tuer, et ce que je recherchais c'était une victoire pleine, complète, pas de me retrouver paralyser toute ma vie avec comme seule consolation d'avoir réussi à l'assassiner. En plus, si je tuais son mari, Mitsuko risquait de ne plus se comporter aussi dignement que présentement. Toucher à l'un de ses enfants avait déjà été une erreur et je ne pouvais pas me permettre d'en refaire une.

Soit, puisque je ne pouvais tuer Zéleph, j'allais me rapprocher un peu de lui, l'observer, le comprendre. J'avais donc réuni des sorciers, ceux que je soupçonnais d'être quelque peu contre moi, soutenant auparavant l'ancienne reine, afin de les envoyer à Bouton d'Or faire des dégâts. Je savais que je risquais de déclencher une guerre en faisant cela mais, après tout, ce ne serait pas plus mal puisque je n'aurai plus à cacher que je formais les sorciers à l'art de la guerre. Et puis, l'on me disculperait sans doute de tout autre évènements. Enfin, il y avait une raison connue de tous concernant ma haine envers le seigneur des deux rives : ma femme. Officiellement, elle s'était faite tuée en proclamant que si « je » - Naram - m'étais battu avec le roi des réprouvés, c'était parce qu'il avait abusé d'elle. Le fait qu'elle meurt en criant cela à la foule avait paru très suspect, je le savais et une guerre ne serait donc pas une chose étonnante dans un tel contexte. Quoi qu'il en soit, j'avais embauché des sorciers pour aller répandre le chaos à Bouton d'Or, détruire quelques moulins, assassiner quelques individus, mettre le feu aux champs, des petites choses très sympathiques en somme qui raviraient le roi. Avant, j'avais pris soin de tuer un génie vivant depuis quelques temps dans le village et aidant du mieux qu'il le pouvait les habitants. Il était plutôt bien intégré, fort, et le fait qu'il vive seul me facilita l'affaire. Je l'avais fait espionner quelques semaines afin de comprendre son mode de vie et respecter son emploi du temps lorsque je me mettrais dans la peau de cet homme. Et, voilà, le grand soir était enfin arrivé. J'avais donc pris la place de cet individu depuis quelques jours, les villageois ne se rendant compte de rien. L'attaque que j'avais orchestré arriva à temps mais le plus dur restait à faire pour moi : aller prévenir le roi et rester à ses côtés sans essayer de l'étrangler. Je criai donc aux réprouvés paniqués : « Je vais chercher Zéleph!! Que les hommes se battent! Protégez les enfants! » avant de disparaître, me téléportant au Circus.

J'avais sans doute l'air d'un dément mais je jouais plutôt bien la comédie, si bien que deux hommes essayèrent de m'empêcher de passer. L'attaque avait eu lieu à la tombée de la nuit et le lieu de débauche était de ce fait bonder de clients. Je criai de nouveau, à m'arracher les cordes vocales : « Bouton d'or a été attaqué!! Laissez moi passer! Je dois voir le roi!! put*i*! Lâchez moi bordel!! ». Mon poing s'écrasa sur la face d'un des hommes qui me tenait et des exclamations effrayées commençaient à se répandre parmi les clients. « ZELLLEEEEEEEPPPHHH!!! ». J'avais l'air tellement désespéré et déterminé que la moitié des individus devaient me prendre pour un fou qui avait trop bu, et l'autre moitié pour quelqu'un qui avait une dent contre le souverain, ce qui était vrai en fait. Cependant, je continuai : « BOUTON D'OR A ETE ATTAQUE PAR DES SORCIERS!!! ZELLEEPHH!! ». Fallait-il que je l'attrape par la peau des fesses pour qu'il se montre? En tout cas, les individus commençaient à prendre conscience que je n'étais ni ivre ni contre le grand patron. Je sentais que j'allais bien m'amuser, parce que d'un, il m'aiderait à tuer les sorciers en lesquels je n'avais aucune confiance et de deux, j'allais pouvoir l'observer. J'avais certes l'impression d'être un scientifique testant une expérience sur une souris blanche mais, finalement, c'était un peu ça, sauf que je ne pourrai pas écraser sous ma botte la dite souris, à mon plus grand regret.


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Lun 25 Mar 2013, 21:41

« Tu ne veux vraiment pas en parlé ? » Le regard noir du roi sur Adam le fit frémir. Tant de colère dans ses prunelles rouges, par fois Zéleph était réellement terrifiant, les traits de son visage toujours crispé dans cette expression de haine féroce. Son second savait ce qui n’aller pas. Il savait comme il souffrait, comme son âme brulé, et son cœur agonisé. Zéleph était ronger par la culpabilité et les remord de puis que l’orphelinat avait sombré dans un nuage de cendre incinérant là tous ses occupant. Personne n’osé en parler depuis que le roi était revenu des ruines, le visage fermé, le regard fixe, une aura oppressante émanant de lui. Adam avait eu la bêtise de vouloir le réconforté, mais quand il lui avait dit qu’il ne pouvait pas toujours sauver tout le monde, il avait bien faillit finir avec la cervelle éparpiller sur les murs du Circus si les employées n’étaient pas tous intervenu comprenant que cette fois le réprouvé ne contrôlé plu ses émotions. Le sorcier en était même venu à a penser à écrire à Mitsuko en le voyant si sombre depuis des jours, ce noyant dans l’obscurité. En réalité aussi étonnant que cela puisse paraitre ceux qui avait tant alarmé les employés, tout ceux qui connaissait le patron, c’était que le roi n’avait pas cherché à exhorté sa rage. De coutume il aurait retourné la cité pour trouver le coupable, il en aurait incendié la moitié, aurait pris n’importe qu’elle innocent dans la rue pour lui briser la nuque et soulager sa peine et sa colère, mais rien. C’était ça le plus terrifiant. Il était assis à son bureau, les yeux planter dans le vague, faisait son travaille, ne parler plu que par grognement et gestes violant. Il faisait peur aux filles qui ne voulaient plu l’approcher, le servir. Il était terrifiant, et jusqu’avant personnes n’avaient jamais vue ses yeux rouge. On disait qu’il était possédé par le mal, que les ténèbres avaient figé ses yeux. Le démon c’était emparé de lui. Seulement Adam qui connaissait son vrai visage, en connaissait la réalité, même si au fond ils n’avaient pas tort de dire qu’il était possédé mais possédé par des sentiments aussi néfastes que le grand chaos. Ça devait être la guerre dans le cœur du roi, les ravages devait être impossible à jaugé. Tout le monde savait comme il avait aimé ces enfants. Il avait passé tant de temps avec eux. Lui qui connaissait cette homme qui refusé de puis toujours de s’attaché, sur tout a des gosses, c’était voué à leurs malheurs pour qu’au final cela ne serve cas leurs mort. Zéleph savait que c’était contre lui, que tout ça c’était pour lui faire mal, c’était réussi, il culpabilisé de s’être attaché a eu, si il les avait laissé tranquille jamais ils ne seraient mort. Bureaux ravagé, chambre éventré, Zéleph finissait par rentré dans des états second contre les quel personne ne pouvait rien sans risquer d’y perdre un membre ou même la vie. Adam faisait son possible pour s’occuper du plus, pour que le roi respire, mais cela était pire. Le laisser penser le laisser toujours revoir le visage de chacun de ces enfants, leurs sourires et leurs yeux étoilés, le bonheur exalté de gamin courant vers lui, riant en criant son nom. Si Zéleph était encore debout, personne ne savait comment. Ici au Circus ont respecté sa force, admirant cet être brisé continuant inexorablement de marché sans baisser l’épaule ou le regard. C’était une preuve de bravoure ou de folie, qui remettait chacun à sa place. Le Circus était très calme de puis cet incident, tout le monde étant touché de près ou de loin par la détresse noire de leur patron. Par la mort d’orphelin, aussi innocent qu’eux ne l’étaient pas.

Adam avaient fait vider l’organisation de son alcool. Pour un certain temps il n’y en aurait plu de servit. Quand Zéleph avait fini par en demandé il avait fait tout jeté refusant de l’aidée a sombré à nouveau au point où il en était. Il était peut être taquin, et aimer l’embêter, mais là il voyait bien le mal dans son regard et la boule qui se former dans sa gorge, lui homme, l’empêcher de ne pas protéger cette carcasse vide, d’aspect si solide. Zéleph avaient plongé son organisation dans une sorte de deuil sans le savoir, chacun en émoi devant les traits de son visage. Le sorcier sorti de la pièce, laissant le roi plonger dans sa peine. Que pouvait-il faire de plus ? Il était enfermé dans son silence. Si il ne désirait pas qu’une main soit tendu pour stoppé sa chute, alors il respecterait son choix. Marchant dans le couloir, la tête basse, la mine triste, Adam avait l’impression de vivre avec un mort. Zéleph avait perdu ses « petits » comme il disait, peut être dorénavant qu’il devrait éviter cette expression. Sortant de cette atmosphères écrasante, il avait envie de pleuré pour son ami qui paraissait ne pouvoir en offrir aucune pour ses enfants. Eut-il seulement le temps de laisser couler une seul et unique larme qu’il fut coupé dans sa solitude, par des employés accourant vers lui qui paraissaient totalement chambouler. L’un d’eux commença à lui parlé plongé dans une panique qui le faisait s’emmêle dans ses mots, mais Adam crue comprendre au final grâce aux mots clé « Bouton d’Or » « Sorciers » « Attaque ». Le sorcier ce crispa. Il ne manquer plus que cela, il fallait bien que ça arrive un jour pourtant. Regardant derrière l’homme il y en avait un autre, un homme qui n’était pas employé ici. On lui dit que c’était lui qui venait prévenir le roi. Adam ce calma en prenant une grande inspiration. Il leva les mains pour calmer tout le monde, puis sans un mot ce retourna vers la porte du bureau du patron. Frappant à la porte il n’attendit pas de mots de la part de Zéleph pour entrer sachant qu’il n’y en aurait aucune. Adam décida de ne pas y aller par quatre chemin, cela ne servirait à rien si ce n’est qu’à perdre du temps. « Zéleph, Bouton d’or est attaqué. Les sorciers, attaque. »

Le réprouvé leva soudain le regard, ses yeux toujours d’un rouge carmin terrifiant, imbibé de cette éclaire sombre, fit hérissé chaque poiles du corps d’Adam quand il le croisa. Toujours sans un mot, le roi ce leva brusquement, pourtant dans un calme étonnant, mesurant es geste, il attrapa ses sabres, les attachant un a un a sa taille, puis il prit son manteau et l’enfila. Quand il se retourna, le sorcier comprit en le voyant, en sentant cette pression magique faire trembler son âme. Le seigneur des deux rives étaient entré en guerre, et rien ne pourrait le stoppé. Adam ne savait vraiment pas comment on pouvait être assez fou pour déclarer la guerre à un homme comme lui. Rien que sa présence était capable de fendre les os des êtres le regardant, rien que par la peur qu’il inspiré. N’ayant pas le temps de volé, Adam ce tourna vers les employé agglutiner dans les couloirs. « Bien que ceux qui veulent venir viennent. Faites sortir les employés, le Circus est fermé ! Tous ceux qui ont le pouvoir de ce téléportés transporté tout le monde, et que quelqu’un nous emmène-moi et le patron ! » Zéleph s’approcha alors d’Adam. « Une fois là-bas, tu iras directement à Stenfeck, vas prévenir la capital que les portes soit fermés. Trouve mes sentinelles, trouve Maak. La bannière noire flottera ce soir. » La voix rauque du roi, si ferme, fit comprendre a chacun que cette fois rien de tout ceux-ci n’état un jeu, et étrangement malgré que bien les trois quart des personnes présente ne soit ni réprouvés ni affilié à cette races, ils levèrent tous le poing en criant près à se battre pour leurs patron, pour qui ils avaient tant d’empathie. Adam acquiesça durement, avant de crier aux troupes. « ON Y VAS ! » « OUAIIIIIS ! » Il sembla a Adam que la terre en trembla, ressentant une excitation, une émotion incroyable qui bousculer son être et que chaque corps ici partager.
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Jun Taiji
✞ Æther de la Mort ✞

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Jun Taiji
Mar 26 Mar 2013, 17:58

« Moi! Je vais vous téléporter, tous les deux. ». Je fis un petit mouvement de la tête en direction de Zéleph, un mouvement un peu gauche, comme si je ne savais pas comment me comporter devant cet homme. Dire que je venais de provoquer la guerre uniquement pour un besoin personnel de comprendre le roi. C'était une façon de faire que moi-même trouvait totalement idiote mais je ne pouvais lutter contre ma haine envers lui, je n'étais pas assez fort, pas encore. J'y travaillai cependant. Je l'écraserai. En attendant, je devais avouer aimer particulièrement me trouver ici, comme si mon jeu commençait à prendre le pas sur ma véritable identité. Non, quand même pas, mais j'avais toujours aimé ce genre de situations. Les hommes ensembles, criant pour une même cause faisaient trembler mon âme et je sentais ce sentiment si étrange s'emparer de mon cœur. Un espoir, des croyances en quelque chose, en quelqu'un. Il ne faisait aucun doute que ce roi était aimé et même si les circonstances me refusaient une quelconque amitié avec lui, peut-être aurions nous pu devenir amis en d'autres jours. Seulement voilà, je détestais que l'on touche à ce qui était à moi. Il était imposant et rien que d'imaginer Mitsuko à côté me donnait envi de rire. La belle et la bête, une bête pas si hideuse que cela, même si ça me rendait malade de l'avouer. Seulement, l'on m'avait toujours rapporté que l'homme dont il était question possédait des cheveux noirs et des yeux bleus. Était-ce qu'une façade pour ne pas révéler au monde ses yeux d'un rouge effrayant? Il était effrayant, oui, c'était le mot, de par sa corpulence mais également de la puissance physique qui semblait se dégager de lui. Encore une fois, peut-être que s'il n'avait pas posé les yeux, et surtout ses mains, sur elle, aurais-je pu le respecter en tant que combattant d'exception. Je n'avais pas réellement eu vent de sa technique de combat mais il me semblait qu'il était plus du genre à foncer la tête baisser comme un taureau plutôt que d'élaborer une quelconque stratégie. Cela dit, j'étais ici pour le vérifier et je ne pouvais pas faire de conclusions hâtives, bien que ma haine pour lui m'incite à le considérer comme un cafard à écraser au plus vite. C'était énervant quelque part, cette haine physique, cette haine psychique, qui voulait fausser mon jugement, qui me rendait impatient, avide de lui arracher le cœur pour le faire exploser entre mes mains. Je devais rester calme. « Permettez. ».

J'attrapai alors le bras de Zéleph et celui d'Adam. Si proches et pourtant, il semblait y avoir un mur entre nous. J'espérai cela dit que les sorciers avaient fait quelques dégâts à Bouton d'Or car plus il y en avait, plus j'aurai le loisir de rester plus longtemps avec le roi des réprouvés. Il avait beau passer pour un idiot, je me demandais si cela était vrai. D'abord parce que Mitsuko n'était pas femme à se mettre avec un être sans cervelle, ensuite parce qu'il était quand même à la tête d'une organisation qui devait lui rapporter gros. De plus, Bouton d'Or était un pôle économique non négligeable et Stenfek une cité considérable, même si elle n'était pas sa création. Je me méfiais, sans doute haineux mais guère fou. Enfin, ça restait à prouver. Je verrai bien ce qu'il se passerait cette nuit, en restant un temps non négligeable à ses côtés. Je nous téléportai donc à Bouton d'Or, fixant le souverain comme si je cherchais sur son visage une réponse quelconque à mes questions. Pourquoi lui? Comment avait-il réussi à convaincre Mitsuko? J'étais sans doute obsédé par elle finalement mais ce n'était guère de ma faute, son ancêtre riant même de ma faiblesse. Je murmurai alors : « Même si les circonstances ne sont guère favorables à ça, je suis heureux de vous rencontrer. ». Je m'étais bien sûr renseigné sur celui que j'incarnai, pour être sûr qu'il n'avait jamais vu Zéleph de près. En attendant, il est vrai que la situation n'était pas appropriée pour les discussions. Un sorcier se trouvait sur un moulin en feu, semblant jouir du spectacle. Je le comprenais, les flammes étaient toujours agréables à regarder. Cependant, ce n'était pas le moment de le rejoindre. La fumée semblait avoir pris possession du ciel et je sus déjà que le moulin n'était pas le seul toucher, un ou deux champs sans doute, peut-être avaient-ils tué des bêtes et même des réprouvés. C'était sûr, le roi n'allait pas le supporter et j'allais devoir payer de mes actes au bout d'un moment. Je soupirai, semblant exaspéré par un tel spectacle. « Les sorciers se croient vraiment tout permis. Faisons leur payer majesté». Adam était un sorcier, je le sentais bien. Cela aurait été dangereux pour moi si je n'avais pas possédé la particularité de pouvoir protéger mon esprit. Ainsi, il ne pouvait sentir que j'étais son roi, il ne pouvait ressentir le lien qui nous unissait.

J'allais prendre un certain plaisir à éliminer les traitres, c'était une évidence, mais un plaisir encore plus certain à étudier le comportement de ce roi aux yeux rouges et aux cheveux blancs qui avait su détruire les barrières que Mitsuko avait placé autour d'elle. Il m'agaçait mais ce ne fut pas lui qui le paya car je me téléportai sur le toit du moulin, fixant le sorcier aux flammes. « Désolé mon ami mais ton heure est venue. ». Il me fixa, ricanant. « L'espoir fait vivre sale réprouvé! ». « Raté. Tu vois, ce qu'il y a d'emmerdant avec les sorciers, c'est qu'ils se croient si forts qu'ils en oublient parfois de réfléchir. Zéleph va tous vous réduire en bouillie. ». « Notre roi va l'écraser! ». Oh, un fidèle. Bon, tant pis, de toute manière, je n'avais pas franchement le choix. Je me mis à rire. « Ton roi? Pff Il n'est même pas capable de protéger sa femme et se terre dans sa prison comme un lâche. Allez, tu m'agaces, finis de jouer. ». J'usai d'hypnose, pour qu'il ne m'oppose aucune résistance, l'attrapant avant de me téléporter devant le roi des réprouvés, balançant l'homme violemment à ses pieds. Celui-ci releva la tête, lui crachant dessus sans aucun ménagement. Voyons voir...
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Mer 27 Mar 2013, 14:03

La fumer noir, l’odeur de cadavre brulé, les cris d’effrois, la peur et l’horreur s’étendait devant lui. Il ne faisait attention à personne. Il ne voyait que le carnage, le chaos. Tout ce qu’il avait construit de ses mains, tout ce qu’il avait fait s’effondré, et tout son peuple tombé avec les bâtiments. Toutes ses mains tendues vers lui, lui criant à l’aide, criant leurs maux et leur peur. La douleur était sans mots. Rien ne pouvait définir le vide qui s’empara de lui au souvenir de cet endroit vert de vie et de joie, les sourires de ses gens étendus sur le sol. Cette fois c’était fini, il ne resterait plu un bon diplomate, cette fois on l’avait pas attaqué lui, on s‘en était pris à sa famille, aux siens ! Cette fois il n’y aurait plus aucune pitié. Adam avaient disparu sans attendre, foncent directement vers la capital. Maak, tous les sentinelles, la cité et l’armé. Tous devaient déjà avoir vue la fumer noir, l’odeur putride du sang imbibant le sol. Jun n’avait aucune idée de ce qu’il venait de faire, il n’aurait plu aucun répit, Zéleph voudrait sa vie pour voir sa tête planté en haut d’un mat, au sommet de Stenfek. C’était cela, il avait était trop gentil, il avait était idiot de croire qu’il ne s’en prendrait cas lui, qu’il ne serait pas assez lâche pour ça. Il c’était trempé. Ses enfants, puis son peuple. Jun n’avait aucune fierté, il était simplement un rat doté d’une âme, pas plus qu’une vermine à exterminer. Le roi sentait en lui ni la haine, ni la rage, c’était bien pire que cela, un sentiment si puissant qu’il dévasté tout son être, faisait tremblé ses muscles, vibrés ses entrailles. Son regard rouge sang ce tinté de noire, le noire intense des profondeurs de son âme. Il regarda à peine le sorcier tombé à ses pieds. Ce pauvre idiot pensa peut être quand bavant comme un bébé il aurait pitié de lui. N’essayant même pas le cracha de ses vêtement, ne posant nul regard sur cette animal sans valeur, il se mit a marché. Son pied poser sur la tête sur sorcier, elle éclata simplement dans un bruit de craquement atroce et un crie à vous en retourné le cœur. Sa cervelle s’éparpilla sous la chaussure du roi, laissant derrière lui une trainer de sang des plus ignobles. Pourtant Zéleph n’avait même pas l’air d’en avoir connaissance. Ils voulaient de l’horreurs ? Ils voulaient de la peur ? Ils se croyaient tellement maléfiques ? Zéleph sentit derrière lui les membres du Circus apparaitre et à leurs cris de guerres il sourit. Des génies, des déchus, des ondins, béluas, réprouvés, même des sorciers, ils faisaient tous partit d’une race différente, mais maintenant et ici ils criés tous d’un même cœur leurs rages et leurs colères devant l’effroi et la guerre. Non, Jun ne savait pas à qui il c’était attaquer, un homme qui avait derrières lui des hommes qui ne juger pas par la race ou la puissance, tout un peuple qui l’aimer et l’adulé peut importer les mensonges qu’il s‘était amuser à rependre.

Les membres du Circus se mirent alors à courriers, armes levé, l’âme guerrière et le cœur brave, prêt à défendre leur patron, leur roi, son peuple et ceux dont il était si fière. Personne ne touché à leurs maitres. Des hommes à tuer en toute impunité ? Qui penser que des hommes comme ceux qu’avaient Zéleph dans sa famille ne seraient pas là pour en profiter et ce jeté sur les carcasses vide des sorciers pour rependre leurs chaires sur le sol ? Voyant ces hommes déchainés près a les aidées, les habitant de Bouton d’or attendant jusque-là, s’étant protéger dans leur maison sortirent intriguer, quand ils virent Zéleph, il n’y eut alors plu aucune doutes, ils étaient sauvé. Les hommes prirent alors les armes sans hésité, et ce joignirent a la bataille. Marchant toujours droit devant lui, le roi regarda autour de lui les sorciers riant de la destruction, du malheur et de la mort. Etait-ce cela que Jun voulait tant ? Rependre le néant. Qu’était-il arrivé à cet homme pour qu’il en perde ce qui faisait de lui un enfant de la nature ? L’appeler animal serrait insulté les pauvres bêtes. Même un lion, un ours, respecter plus sa proie que lui l’homme. « ZELEPH !!! » levant à peine les yeux, il vit courir vers lui un homme suivit de cadavres. Un nécromancien. La magie. Cette arme de lâche. Il n’y avait vraiment que les pauvre d’esprit qui se cacher derrière leur artifices. Ce sorcier n’eut même pas le temps de lui lancer sa horde de morts, ces pauvres réprouvés, que sa tête explosa déjà sou la pression de Zéleph. Les morts retombèrent lourdement sur la terre. Il pensait peut être l’obliger à frapper les siens ? Aucun respect, même pas un semblant de sentiments. Ce n’était pas des hommes, ni des bêtes, juste des déchets à exterminé.

Cela continua. Il y en avait partout, le roi n’attendait pas qu’on l’attaque pour défendre son peuple. Il brisé les crane après chaque membres des sorciers. Un a un il les brisé comme des allumettes, dans un spectacle terrifiant d’horreur. Ceux qui y assisté ne pourraient surement plu jamais voir leurs de la même façon et en ferait longtemps des cauchemars. Il rependait autant de sang qu’il en était couvert. Par fois les sorciers arrivez a le touché, mais il ne paraissait pas être sensible à la douleur, il était déjà détruit à l’intérieur, son enveloppé charnel n’avait aucun intérêt. La terre tremblé sous ses pieds, libérant une puissance telle qu’il aurait pu ouvrir la roche sous eux et tour les faire tombé dans les entrailles de l’enfer, mais c’était bien plus amusant de les jeté dans le feu qu’ils avaient eu même déclaré, les maintenant là par la simple force de sa penser. On le prenait pour un idiot, mais ils étaient loin du compte. Si Zéleph faisait semblant il savait très bien de quoi il était capable, il pouvait tout détruire, capable du pire, capable de l’horreur dans sa plus grande pureté. Brisant chaque os d’un homme, il posa son pied sur sa tête, le visage vide, figé, sans aucune expression il laissa son regard aussi noir que l’ébène, sur lui. Il pleurait, supplier de le laisser, comme une pauvre fillette, il devait même avoir fait dans son pantalon. Le regard de Zéleph était d’une telle indifférence, c’était terrifiant, comme si cela ne le touché aucunement. Au fond c’était la vérité, rien ne le touché, il était rentré dans un état second. Le carnage avaient déclenché chez lui cette chose qui le terrifier lui-même mors ce qu’il était lucide. Oui, il supplié, pleurait tellement qu’on l’entendait à peine mâcher ses mots. « Meurt » dit finalement le roi pour répondre a son agonie, lasse de l’entendre. Un nouveau crane explosa, et il continua son chemin comme il l’avait commencé. Il les exterminerait tous et enverrait chaque cadavres, même incendié à Jun avec un jolie papier cadeaux.

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Jun Taiji
✞ Æther de la Mort ✞

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Jun Taiji
Jeu 28 Mar 2013, 15:24

Faire trembler le monde, c'était en quelque sorte ce que je venais de provoquer. Cela dit, je devais avouer que j'avais bien choisi son partenaire de jeu. Fixant la cervelle répondu sur le sol du sorcier que j'avais sacrifié, je me demandai si Zéleph n'était pas en réalité bien plus maléfique que tous les démons de l'enfer lorsqu'il s'y mettait. D'ailleurs, d'ici quelques jours, ces derniers se répandraient sur les terres du Yin et du Yang pour en prendre le contrôle. Les démons avaient un égo démesuré et il avait juste suffit de les titiller un peu. Le spectacle risquait d'être amusant mais, en attendant, j'avais un souverain enragé sur le grill. Fixant le dos du seigneur des deux rives, je sus que je ne pourrai pas lui parler, pas dans l'état dans lequel il était. Finalement, c'est ce qui faisait sa force et sa faiblesse car il semblait être totalement possédé par une envie de tuer qui dépassait l'entendement. Il était trop sensible à ce qu'il ressentait, bien que cela lui attire la sympathie des êtres qu'il côtoyait, prêts à tout pour lui. Néanmoins, dans mon observation, je pus confirmer quelque chose que je savais déjà : il n'utilisait que son corps pour combattre, pas une once de magie. C'était d'une idiotie sans borne et il avait de la chance d'être fort car, sinon, il se ferait écrasé sans aucun problème. Enfin, ce n'était pas plus mal car, ainsi, il me débarrassait des traîtres tout en s'épuisant. Il m'ignorait, ne me voyait que comme l'un des siens, un homme prêt à se battre avec lui, il ne résonnait pas, ne me connaissait pas. Il aurait dû savoir que j'aimais contempler le chaos que je causais. Mais n'étais-je pas un sorcier? N'était-ce pas pathétique de reprocher aux maléfiques de faire le mal alors que l'on congratulait les anges de faire le bien? Cette différence de jugement était à en vomir. Pourquoi le mal existait si ce n'était pas pour répandre le chaos et la terreur, ces derniers que le bien essayait de réparer? Les neutres n'étaient que des erreurs, des êtres qui avaient voulu déjouer ce que le dieu suprême avait battis et allaient à l'encontre des règles établies. Un coup noir, un coup blanc, foutaises, ce n'était qu'un moyen de ne jamais se positionner, un moyen de lâche. Que croyaient-ils tous? Qu'en tant que sorcier mon but était de rester bien tranquille dans mon coin à confectionner des potions à utiliser uniquement sur des rats? C'était peut-être ça, sauf qu'aujourd'hui, les rats, c'était eux. Ils étaient prêts au combat hein? Si sûrs d'eux?

Je finis par me téléporter derrière un moulin, à l'abri des regards indiscrets, me clonant en deux exemplaires qui, bien entendu, avaient ma forme originelle. Je transférai le pouvoir de créer du faux sang à l'un ainsi que le pouvoir d'hypnose et la baguette magique d'Aliénor qui permettait de rendre les lieux horribles. L'autre, quant à lui hérita du contrôle de la peur et du pouvoir de nécromancie. Me téléportant de nouveau sur le champs de bataille, j'enfonçai mon sabre dans l’épaule d'un sorcier qui hurla de douleur avant de regarder par dessus mon épaule, semblant y voir la fin de son calvaire. En effet, mon premier clone était apparu sur le toit d'une maison, fixant la foule avec un sourire satisfait. Usant de la baguette, le décor changea pour devenir encore plus horrible que présentement, des cadavres se rajoutant, des cris d'horreur raisonnant dont ne savait où. Son regard perçait la foule et il dit simplement à ceux du premier rang : « Tuez Zéleph. ». Il ne s'agissait pas de sorciers, mais d'alliés du roi qui semblait ne pas vouloir prendre en considération l'avantage stratégique à user de la magie. Finalement, je lui rendais quelque peu service en lui apprenant où se situaient ses faiblesses. Il n'y avait que les rustres qui comptaient sur leur seule force physique, que les idiots, incapables de développer l'art de la magie, de la comprendre. Je souris, soufflant au sorcier avec un regard tout de même haineux : « Moi je crois qu'il faut vraiment être abruti pour faire une apparition dans de telles circonstances. Il va se faire tuer... comme toi. ». Prenant mon élan, j'usai de la force que j'avais acquise jusqu'ici pour lui couper la tête, net, celle-ci roulant au sol lentement, répandant du sang. Néanmoins, ce que j'avais dit à cet homme était vrai. Je savais pertinemment que je m'étais mis moi-même dans un sacré pétrin. Seulement, je me rendais compte aussi que je n'avais pas grand chose à perdre. J'avais été créé pour Mitsuko, pour l'aimer, pour la chérir, pour la protéger et celle-ci m'avait préféré Naram avant de l'évincer également pour un abruti fini, un abruti plutôt pas mal et qui avait une force et une carrure à en faire pâlir le plus grand guerrier. Il m'énervait et j'avais beau être réfléchi dans tout ce que je gérais en temps normal, je ne l'étais plus une fois en sa présence. Ce n'était pas de ma faute, c'était de la faute du lien qui m'unissait à Mitsuko, ce put*i* de lien qui voulait que j'entre en guerre avec tous ceux qui osaient la toucher, un peu comme si dans mon cerveau était implanté un sort éternel contre lequel je ne pouvais pas lutter. C'était de sa faute à elle, la faute de son ascendante bien sûr mais la sienne également. Elle m'aimait, elle le savait, mais elle me refusait ce que mon statut exigeait. Elle me l'avait dit avant de devenir déesse, elle me l'avait avoué. J'abattis mon sabre sur une autre tête, énervé plus que je ne l'aurai pensé. J'étais condamné à souffrir à cause de cette maudite femme!

Des hommes avaient essayé de passer pour attaquer mon clone mais contre l'hypnose, il fallait être suffisamment fort mentalement et j'avais une force plutôt élevée si l'on ne me comparait pas au roi des réprouvés lui-même. Je voulais voir le spectacle, comment le roi allait tuer mon clone, lui ou un autre, le triomphe que sa mort provoquerait, un triomphe qui ne serait que de courte durée puisque le deuxième apparaîtrait ensuite. Quant à moi, je devais trouver un moyen de me retrouver avec mon seigneur Zéleph en tête à tête. « ZELEPH! Finissons-en maintenant. Battons nous et celui qui gagne remporte le trône de nos deux races, l'autre crèvera dans le caniveau... Puisse la déesse de la justice faire son office et montrer au peuple ce qui est juste. Mais entre un homme qui viole la femme de l'autre et un autre qui ne fait que se défendre, je crains fort que la conclusion soit vite établie. ». Ça me fit sourire, cette petite pointe de sarcasme.

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Jeu 28 Mar 2013, 17:00

« Tais-toi ! Zéleph n’as pas à répondre de ça ! » Un mouvement du roi, fit taire cette homme qui avait crue bon défendre son roi, mais il avait bien raison sur ce fait. Ici personne ne croyait au mensonge qu’avait proféré le sorcier. Peut-être y avait-il eut certain doutes, mais devant la tournure qu’avait pris les choses la raison était devenu évidente. Les yeux du réprouvé noire comme la fumer qui s’élevé autour d’eux, étaient braquer sur Jun. Il se demandé réellement ce qui avait pu arriver à cette homme pour qu’il en arrive là. Etait-ce réellement Mitsuko la clé de tout ? Répandre ainsi la mort pour avoir était rejeté ? Il était triste de voir où le désespoir pouvait mener un homme. Seulement Zéleph n’aurait aucune pitié pour lui. Un être abominable tel que lui ne mérité pas de procès, l’épée de la justice serrait la sienne, pour tous les meurtres, l’horreur, la souffrance entrainé dans sa folie. « J’ai peur que tu es perdu Jun. Peu importe le résultat. C’est ta perte qui te fait avoir tant de haine pour moi, et tu le sais. » Au fond de lui Zéleph était désoler pour Masha. Il l’avait aimé, elle avait était une amie et il avait était là pour la réconforté lors ce que le diable c’était jouer d’elle. Aujourd’hui il était trop tard pour elle, elle était morte, manipuler par le mal. Il ne lui en avait jamais voulu pour ses mensonges, elles c’étaient perdu et avaient préféré suivre son cœur et s’aveuglé plutôt que de ce sauvé. Pour ce crime et pour tous les autre, Jun devait en répondre, qu’il en perde la vie cela ne lui faisait pas peur. La seule défaite serrait que Jun s’en sorte vivant. S’ils devaient mourir tous les deux, si c’était le seul moyen, alors il n’hésiterait pas. Le roi baissa les yeux sur les réprouvés, ses alliés courir vers lui le regard vide, comme des pantins. Il n’avait vraiment aucune fierté, aucune dignité, où peut être était-il trop lâche pour se battre lui-même. C’était surement cela après toute les petites manigances qu’il c’était évertuer a monté contre lui, sans jamais montré son visage. Zéleph prit son envole, ses ailes apparaissant dans un faisceau de lumière blanche. Il s‘élança vers le sorcier, sortant l’un de ses sabre dans un geste sur et calculer. « La justice, tu n’as aucune idée de ce que c’est. » C’était trop facile. Il se savait rapide, puissant, mais lors ce qu’il attrapa le cou de Jun pour traverser avec lui le toit de la maison et rentré dans le bâtiment, il trouva cela trop simple. Etait-il si faible pour ce caché derrière ses artifices ? Le bloquant à terre, il appuya sa lame sur sa carotide, le regard emplit de haine encré dans le sien, le visage déformé par la colère. « Pourquoi désir tu donc autant le pouvoir ? Répandre le chaos et la destruction ? Prendre ta revanche est donc si important à tes yeux ? » C’était si minable. Il n’arrivait pas à comprendre cela. Ce n’était pas de l’amour qu’il avait pu ressentir pour Mitsuko, c’était un besoin de possession à la limite du rationnel. Non, en réalité ça ne l’était pas. Etre prêt à détruire ces terres pour tuer une femme. C’était hideux. Il n’y avait aucun moyen de décrire une telle chose, c’était simplement une abomination de la nature, et encore si cela l’était. « C’est si amusant pour toi de voir les autres souffrir ? » Appuyant sa lame contre son cou, elle entra doucement dans sa peau, déchirant lentement la chaire sous le fer. « Dans ce cas je vais te faire payer pour ça. Pour les femmes et les enfants. Pour ces hommes. Pour ma famille. Pour ma femme. » D’une lenteur presque insoutenable, il lui trancha la gorge avant de lui arracher la tête. Seulement cela parut si simple. Zéleph ne pouvait pas croire que ce soit si facile. Naram l’avait prévenue. Eh bien que sa rancœur pour le Marid fut tenace, il ne pouvait que ce fié à ses paroles.

Le corps de Jun ce dissipa dans les airs quand il ce releva, comme de la cendre emporté par le vent. Il le savait. Tout cela n’était qu’un jeu pour le sorcier. Seulement il ne ferait pas duré le plaisir trop longtemps. Le bâtiment était déjà à moitié effondré, en flamme. Sortant dans ruines, il regarda à peine les autres réveiller de leurs sorts ce battant à nouveau. Au milieu du chaos, de ce champ d’horreur sans nom, il le chercha des yeux, criant alors sa rage. « JUN SOIT UN HOMME ET VIEN TE BATTRE !! » En regardant le ciel déchiré par les incendies, il vit enfin une partie de son armé arrivé. Plusieurs troupes ce séparé déjà aux quatre coins de Bouton d’or. Il n’y avait pas assez de sorciers pour que cela soit une bataille perdu. Tout ceux-ci n’était que provocation de la part de Jun et il avait bien réussit. Une troupe se posa près de lui, un officier ce courbant près de lui. « Le sentinelle de la révolte vas être prévenu Sir. Que voulez-vous que l’on face ? » « Evacuer la ville. Tuer tous les sorciers, n’en laisser aucun vivant. Je veux leurs têtes ! » Grogna-t-il, tremblant encore de rage, les hommes criant a ses mots. L’horreur engendrait la haine, et la haine était le pire des maux. « Ils n'ont aucune idée de ce dont nous somme capable, Sir. » Acquiesça l’homme, remettant son casque pour diriger ses troupes. Adam apparut alors à coter de Zéleph pour faire son rapport. « Stenfek a était fermer, le reste de l’armée se prépare, tes sentinelles gère la capital. » Le roi posa son regard sur le sorcier. « Trouve de quoi éteindre le feu ! » Adam ce plia a ses ordres, prenant une autre apparence pour finir par disparaitre.

Zéleph marcha au milieu de la rue principale. Oh il ne douté pas que le sorcier viendrait je chercher. Maintenant que l’armé était là tout était déjà fini pour les sorciers, il n’avait même plu besoin de s’en mêler. Ce stoppant près de la statue faite à son honneur il sourit a peine de la piètre imagination des sorciers quand il vit que sa tête avaient était décapité et gisait à présent sur le sol.

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Jun Taiji
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Jun Taiji
Jeu 28 Mar 2013, 18:42

Cette douce phrase « sois un homme et viens te battre » me donnait juste envie de rire. N'étais-je déjà pas en train de le faire? En même temps, l'affronter en face ne donnerait comme seul résultat d'être un homme mort, surtout mort oui. Parce que, qui avait dit qu'un homme répondait à la définition de ce roi? N'était-il pas un homme primaire lui? Je pensai à Naram, me demandant comment il aurait réagi dans cette situation très précise. Lui aurait-il ri au nez? Sans doute, mais je me doutais qu'il n'était, comme moi, pas assez fou pour affronter physiquement le roi. Qui le serait? Oh les dieux sans aucun doute. Cela devait être drôle finalement dans leur ménage. Un homme si fier, comment pouvait-il supporter que sa femme puisse être insensible à sa puissance, qu'elle puisse l'enfoncer dans le sol? Les disputes devaient être bien violentes entre les deux et j'espérai secrètement qu'un jour elle le tue d'un faux mouvement. En attendant, jusqu'à preuve du contraire, j'étais bel et bien un homme qui, contrairement à lui, préférait réfléchir. Ne savait-il pas que j'étais le roi d'une organisation nommée l'échiquier et que, de ce fait, je songeais avec prudence à mon jeu, essayant d'avoir toujours quelques coups d'avance sur mes adversaires? Nous étions tellement différent dans le fond et il était un peu l'intrus dans ce quatuor que nous formions avec Naram et Mitsuko. Naram et moi nous ressemblions tellement, tellement que faire la cour à cette femme semblait naturel. Mais lui, lui n'était que force là où nous essayions de nous élever de par notre esprit, de par notre magie. Terre à terre, voilà ce qu'il était. Que devaient-ils se raconter durant les longues soirées d'hiver, elle et lui? Oh oui, ils ne devaient pas beaucoup parler. Je croyais Mitsuko éprise d'une folle passion pour lui mais dès que cela finirait, elle se rendrait compte qu'ils avaient autant de points communs qu'un taureau et une colombe. Je souris, rajoutant à mon clone le pouvoir de téléportation pour emmener Zéleph ailleurs. J'avais beau penser aux choses qui m'énervaient, je n'en restais pas moins lucide sur la situation. Si je voulais réellement affronter le roi, vraiment me retrouve face à face avec lui, ce n'était pas ici que je le ferai. Je finirai brûlé sur un bûcher comme certaines sorcières dans les livres de légendes anciennes, si mon sort n'était pas tout simplement de me faire écraser sous les pieds du ce réprouvé pendant que la foule chanterait en cœur. J'allais faire déplacer l'échiquier, c'était une de mes priorités et je devrais en parler à Masha afin que nous puissions exécuter ce projet. Après tout, si je n'avais aucun point de querelle avec Lily-Lune, les terres d'émeraude appartenaient aux réprouvés en partie et, de ce fait, je ne pouvais pas laisser l'organisation à sa place actuelle, stratégiquement, c'était une mauvaise position. Enfin, peu importait, j'aurai tout le temps de réfléchir à ça à un autre moment.

Mon deuxième clone apparut alors dans la foule, insufflant la peur sur son passage, vous savez, ce sentiment qui vous immobilise, qui entre dans votre chair, dans votre esprit, qui fait trépasser les plus forts. Surtout qu'en même temps, se relevaient à ses côtés les morts, ceux tombés au combat, prêts à se battre pour le défendre au cas où certains souhaiteraient se mêler d'un combat qui ne regardait que Zéleph et moi, enfin, lui en l'occurrence. Mon deuxième clone sourit. « Tu vois, tu n'es qu'un idiot qui fonce tête baissée sur la première illusion qu'il voit. Alors, majesté, suis-je le vrai ou un faux parmi tant d'autres? Allons, j'envoie quelques sorciers attaquer ce village et c'est déjà la guerre. Me crois-tu assez stupide pour faire quelque chose qui irait à l'encontre de mes intérêts? Ne comprends-tu pas que c'est ce que je veux? Tu es si prévisible. ». La peur se répandait doucement parmi les troupes, comme la mort venant chercher l'âme des défunts. Ne la contrôlant plus moi-même, cadeau à mon clone, je l'éprouvai également, la sentant envahir mon cœur comme une maladie. Pourtant, c'était un mal nécessaire et j'acceptai d'avoir peur. J'avais toujours eu peur de toute façon : Naram me faisait peur, Zéleph me faisait peur, ne pas arriver à mes fins me faisait peur. Je me rappelais de ce sentiment que j'éprouvais avant de prendre le trône à Zélia, ce sentiment effrayant né du fait que j'avais conscience que si j'échouais, la précédente reine me ferait subir mille tortures, des tortures bien pires que la mort. Pourtant, je ne devais pas baisser ma garde, je ne devais pas laisser cette peur obscurcir mon jugement, je devais rester maître de moi-même, écoutant mon clone qui provoquait ouvertement le roi. Il disparut, réapparaissant un peu plus loin. « C'est intéressant que pour une poignée de sorciers, tu amènes ici toutes tes troupes. Tu me fais rire. Là où tu es prêt à sacrifier tes hommes, moi je ne sacrifie que les lâches, ceux qui n'ont aucune loyauté envers moi. Merci de m'en débarrasser au passage, ça m'évite de me fatiguer. En échange, je te débarrasserai bientôt de ta femme. ». Un sourire apparut sur les traits de mon clone, un sourire qui en disait long sur le degré de haine qu'il ressentait. Oh nos sentiments étaient partagés. « Et puis, je la violerai avant, histoire de laver l'affront que tu m'as fait. On sera quitte ainsi. ». La provocation était à son comble, chose sûre. Mon clone disparut de nouveau alors que les morts continuaient de vouloir se battre contre les vivants. Mais, contrairement à ce que l'on aurait pu penser, qu'il réapparaisse loin, il apparut juste devant Zéleph, lui attrapant le bras pour le téléporter avec lui quelque part. Je savais où mais pour y aller, j'aurai un peu plus de mal, ne possédant plus moi-même les pouvoirs que j'avais confié à mon clone.

Cependant, je n'attendis pas franchement de savoir ce qu'en penserait la foule, ça aurait été sans doute trop jouissif et il fallait que je m'éclipse d'ici. M'avançant vers un moulin, j'avais en réalité juste besoin d'une porte. J'insérai donc la clef magique dedans, l'ouvrant sur un portail qui me conduisit près d'où se trouvait le roi des réprouvés et mon clone. J'avais eu envi de jouer un peu sur ses faiblesses parce que, dans l'antre des marais, il était plutôt difficile de se déplacer. J'avais moi-même fait les frais, avant mon couronnement, de cette vase dégueulasse qui puait à mort. Je me demandais si un tel homme pouvait ressentir la peur. Bien sûr, mon clone ne résisterait pas longtemps à sa puissance mais peu m'importait, il y avait bien d'autres choses hostiles qui hantaient les lieux... des crocodiles, des serpents, tout un tas de bestioles sympathiques. Et, vu le poids du seigneur des deux rives, supérieur au mien, comme sa taille, il s'enfoncerait plus vite dans les marais. En attendant, si mon clone était avec lui, moi je me trouvais encore sur les terres arides. Je ne repris pas ma véritable apparence mais j'ouvris mes grandes ailes blanches afin de voler vers l'antre, ma boussole à la main m'indiquant la direction du roi. Après tout, qui a dit qu'il fallait se battre d'égal à égal? Moi je préférai nettement jouer avec mes proies avant, histoire de les affaiblir un peu.

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Jeu 28 Mar 2013, 23:49

Encore un misérable clone. Jun n’avait-il pas fini de se cacher ? De jouer avec ses nerfs ? Non, bien sûr que non, c’était son jeu préféré ça jouer avec les autres. Violé sa femme comme il avait violé la sienne. Qu’avait donc cette homme comme problème d’érection pour venir le jalousé sur le sujet et faire croire de tes connerie ? C’était ça, au fond il crevé de jalousie par ce que Masha n’avait dû prendre autant son pied qu’avec lui, et pour Mitsuko, elle n’avait même pas voulu le touché. Il était d’un pathétique affligent, mais il l’avait totalement fait sortir de ses gonds. Le pauvre clone avaient fini la nuque brisé sous son manque de sang-froid. Comment faire pour garder un semblant de raison avec tout ce qui arrivé ? Il avait beau avoir un métal d’acier, il y avait un moment où la coupe était plaine. En réalité elle l’était depuis qu’il avait vu les squelettes bruler des enfants qu’il avait pratiquement élevés. Cela ne servait à rien de parler avec lui, de chercher à le comprendre ou à le résonner. Il était complétement possédé par le mal. C’était un monstre, ni plu n’y moins qu’une abomination. Le traité de démon serrait encore trop gentil pour lui. Il n’y avait rien à faire que lui tordre le coup, et malheureusement à chaque clone écraser de sa main il ne s’en sentait pas soulager, il n’en ressentait qu’un peu plus de rage encore. Il n’y avait même plu a réfléchir, a se sentit atteint par ses provocations. Zéleph ne l’était plu, il ne l’avait même pas écouté, c’était si futile, non, il n’y avait qu’une seul image qui emplissait sa tête. Celle de Jun crucifié au sommet de Stenfek, étendu comme un drapeau devant l’échiquier, son institution chérie qu’il avait souiller de ses idées perfide. A une époque les rêves de Keron l’avait transporté et il c’était battu pour ses idées, il avait donné son argent a Masha, mécène d’une organisation voulant la paix entre les peuples. Lui en avait fait son terrain de jeu, son outil pour répandre le chaos et ça le dégouté. Ô il s’en voulait de ne pas l’avoir vue plu tôt, de ne pas leur avoir coupé les vivre dès qu’il avait su. Naram avait raison, il avait était aveugle et avaient nourrit le mal en son saint, bien protéger dans sa propre cité. Il avait eu si confiance en Masha, il aurait pu encore si Jun ne l’avait pas manipulé, ce jouant d’elle comme d’une poupée articuler. Des crimes, il y en avait tellement a en reproché à Jun. Zéleph était peut être un meurtrier, il était peut-être le roi des vermines de ce monde, garant d’une criminalité sur la quel il régner tel un empereur prés à conquérir le monde, mais il avait des principes et un code d’honneur sans lequel tout son empire ne serait qu’anarchie. Alors que Jun lui aimer l’anarchie, l’embrasser comme la plus belle des maitresses. Une anarchie maitrisée, réglé au centimètre près. Oui le sorcier avait toujours plusieurs coups d’avances, Naram lui avait dit. Au fond perdu seul au milieu des marais, il regretté de ne pas avoir écouté plus le Marid. Sa rancœur, sa jalousie les auront tous perdu. Bien sûr qu’il regretté, qu’il culpabilisé. Il était si stupide.

Il avait trop longtemps laisser les choses ce faire, trop longtemps baisser les bras en regardant le temps passer en regardant la mort de sa femme arrivé en maudissant le monde de la lui prendre sans pour autant se battre. Il n’était personne pour juger les autres car il avait lui-même perdu foi trop souvent pour blâmer un autre que lui. Aujourd’hui, les pieds dans la boue jusqu’au genoux, entouré du froid et de la brume, le cœur brisé et l’âme incendier, il désirait plus que tout être pardonner pour sa lâcheté. Zéleph se sentait si égoïste, si seul. La douleur qu’il ressentait, ce vide en lui était si grand qu’il avait l’impression qu’on enfoncer une dague gelé dans sa poitrine. Il s’appuya contre un arbre quelque second, ce reposant. Il n’était pas épuisé physiquement, mais son esprit lui était sur le point de le quitter. Là dans le lourd silence qui faisait place à la tempête où ses hommes se battaient, il ferma les yeux pour oublier la souffrance. Le sorcier sous-estimé leurs force militaire si il avait cru que c’était toute ses troupes qui ce trouvé a Bouton d’or. Est-ce que l’idée que Jun ce trompe le rassurait ? Non. Cela n’avait aucune importance, car même si il ne pouvait s’empêcher de sentir son âme brulé de désir riant vengeance pour tous ses morts, il savait que cela ne changerait pas le futur. Son futur. Le leur. S’il avait pu il aurait échangé sa vie contre celle de Mitsuko. Si il avait pu il l‘aurait fait sans hésité. Peut-être l’aimait-il plus qu’il ne voulait bien l’admettre. Peut-être l’aimait-il tout simplement. Seulement pouvait-on lui en vouloir pour ça ? Elle était tout son contraire. Il y avait tant de chose qui l’exaspéré chez elle. Tellement qui le faisait rire. Certaine qui le touché même. Quelque part, il la détesté bien autant qu’il l’aimer. La haine et l’amour pour un cocktail explosif qui l’empêcher de resté loin d’elle bien longtemps, et ça qu’il y est la marque sur sa main pour lui rappeler ou non. Il n’oublierait surement jamais ce jour où pour la première fois elle c’était donner à lui, il en avait encore des frissons. Ce jour où leur fille avait était créé. Il n’avait peut-être jamais ressentit autant de sentiments si intense et différent en si peu de temps qu’en étant avec elle dans ce chalet. Zéleph se souvenait de tout comme si c’était hier, et il avait beau revoir les meilleurs moments et connaitre leurs sort, il ne regretté rien et ferait exactement la même chose si c’était à refaire. Il sourit tristement car elle n‘en serait probablement jamais rien. Il n’était réellement pas doué pour cela, et puis, si il lui faisait comprendre elle pleurerait comme une fontaine, ou bien s’enfuirait dans une froideur qui lui glacé déjà le sang. A quoi cela servait d’aimer une femme comme elle ? Si ce n’est pour finir comme ce sorcier fou ou ce génie dépriment. Il refusé de s’infliger cela. Non, il n’abandonnerait pas. Jamais. Elle était sa femme, elle l’avait choisi, qu’elle l’aime ou non cela n’avait pas d’importance car elle était là malgré tout et ça pour toujours.

Zéleph ravala la boule qui c’était former dans sa gorge. Trop d’émotion. Trop de souffrance emplissait son être. Il pensa à sa mère, a son fils. Le monde était remplit de mensonge, mais il y avait certaines vérités, certaines choses évidente qui permettait aux hommes de continuer de marché malgré l’ombre et le mal. Cette force qui l’avaient toujours porté n’avait jamais eut de rapport avec ce mystérieux démon, ou cette Aether, c’était sa mère. Que son fils est était créer de façon artificielle ne changer pas la réalité, il était son fils. Que sa femme fut voué à une mort certaine au fond c’était dans l’ordre des choses, cela la rendait mortel d’une certaine façon, plus proche de lui encore. Il ne laisserait pas Jun gâcher le peu de temps qui lui resté à être heureux, a tout faire pour l’être. Il vouerait le reste de ses jours à Mitsuko pour lui faire vivre ça, pour lui apprendre à être mère, comme il lui à apprit à être femme. Cela ne l’empêcherait pas de remuer ciel et terre pour détruire Jun. Si il pouvait au moins lui faire ravaler son sourire, il donnerait chère rien que pour le voir dans ses yeux la peur de voir sa mort arrivé. Cela serrait si jouissif de le faire souffrir comme lui soufrait, comme il avait fait souffrir tant de gens.
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Jun Taiji
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Jun Taiji
Ven 29 Mar 2013, 01:29

Toujours sous la forme du génie qui avait prévenu le roi de ce qu'il se passait à Bouton d'Or, je volais dans le ciel, ma boussole m'indiquant la direction de Zéleph. Je sus qu'il avait éliminé mon clone lorsque mes pouvoirs me revinrent mais je préférai prendre mon temps. Après tout, me téléporter rendrait cela bien trop rapide et je me délectais de me retrouver en face de cet homme, enfin, vraiment, lui et moi. J'entravais tous mes principes en faisant cela, je passais outre la prudence que je me devais d'avoir mais peu importait car, finalement, j'étais certain d'avoir ce que je voulais au final. Enfin, non, pas exactement, mais je tirerai parti de la situation, sauf si, bien entendu, je mourrai. Cela dit, j'avais déjà prévu une porte de secours, quelque chose que les hommes comme lui ne pouvaient pas imaginer. Si je voyais que cet homme était sur le point de me tuer, si je voyais qu'il allait me tuer, alors je préférerai me suicider. En tant qu'ombre je reviendrai et je finirai le travail. Enfin, je savais que le monde des abîmes avait ses règles mais ma création même dépassait les lois établies, tout comme les rejetons de la déesse de la justice. Nous étions tous des êtres qui n'auraient jamais dû exister, des êtres anormaux, à rayer de la carte au plus vite. Seulement, à l'époque où j'avais été créé, nul individu ne se serait opposé à Aria et, aujourd'hui, je voyais mal une ombre revendiquer à une déesse l'anormalité de ses créations, surtout qu'elle avait fait ses enfants en tant qu'esprit de la mort. C'était risible mais, finalement, dans ce monde, seules les personnes honnêtes se faisaient marcher dessus et ça n'irait certainement pas en s'arrangeant. J'étais presque arrivé, me demandant comment j'allais gérer le monstre. De toute façon, je me doutais qu'il ne me reconnaîtrait pas en tant qu'empereur noir au début et je devrais lui expliquer le fin mot de cette histoire. Cela tombait plutôt bien parce que j'aimais bien expliquer les choses et, ce, depuis que j'avais eu un corps à moi. C'était amusant finalement de voir où j'en étais arrivé, alors qu'auparavant, je n'étais qu'un ange. En tant qu'ange, j'avais soigné un nombre considérable d'individus, j'avais éduqué des enfants, leur avais appris la médecine rudimentaire. En fait, j'avais toujours aimé les enfants et je prenais particulièrement soin du petit réprouvé que j'avais adopté. En réalité, c'était de la faute de Zéleph tout ceci, de sa surpuissance. Enfin, à présent que le mal s'insufflait en moi de toute part, je ne pouvais plus reculer, même le fragment du cristal maître pouvant me rendre bénéfique fonctionnait de moins en moins. Je luttais simplement contre la folie de ce mal qui noircissait mon cœur. J'en avais conscience et, finalement, j'aimais le sentir en moi. Dire que je pensais auparavant pouvoir le contrôler malgré les avertissements d'une très ancienne reine des sorciers, je me trouvais un peu idiot à présent. Mais peu importait, peut-être était-ce celui-ci le véritable chemin, la seule voie pour me débarrasser de ce lien dérangeant entre elle et moi? Et si je devais tuer son mari pour être sûr que personne ne se mettrait en travers de mon chemin, alors je le ferai de la même manière que j'avais tué ces enfants.

Je me posai, la dague du temps reposant dans mon dos. J'étais prudent et je préférai avoir plusieurs chances de survie, plusieurs échappatoires, même si j'en avais un qui marchait à tous les coups. Je revoyais encore la tête de Vlad rouler sur le sol après que je lui ai ordonné de s'agenouiller bien sagement devant moi. Oui, je n'avais pas pu lui pardonner, pas à lui, surtout que son fils avait tué le mien. Pure vengeance certes, mais en plus de prendre ce qui était si cher, la pureté de Mitsuko, il était encore venu me narguer avec sa descendance. Enfin, depuis j'avais quelque peu amoché Amadäus et j'en étais bien heureux. Je fixai alors le roi, appuyé contre un arbre. Lui et moi. « Vous êtes là. ». Je voulais attirer son attention, mes ailes d'un blanc immaculé toujours dans mon dos. Je n'allais pas pouvoir lui cacher longtemps mon identité de toute façon. Je m'approchai alors, lui tendant l'une de mes mains, celle où se trouvait le petit tatouage, celui donnant les ailes. « C'est avec vous qu'elle a eu ses ailes non? ». Ces mêmes ailes qu'il avait récupéré. Je ne connaissais que très peu l'histoire de Zéleph mais elle ne devait pas être agréable à entendre s'il avait un jour perdu ses ailes. Enfin, peu importait, Mitsuko m'avait légué beaucoup de ses objets magiques et bon nombre de ses facultés. Finalement, elle avait fait ma puissance actuelle, ou, du moins, son commencement. Je m'appuyai contre un arbre, songeur. « Je me demande comment vous en êtes arrivés là tous les deux. C'était pourtant pas le grand amour à l'époque. Heureusement que vous ne l'avez pas connu sorcière, vous l'auriez détesté. ». Je le vouvoyais pour la forme, le temps que son esprit réalise un peu. Puis, doucement, le voile noir de Lux Tenebris entoura ma personne qui reprenait son physique habituel. Je devins plus grand, un bon mètre quatre vingt cinq, assez imposant mais moins que le roi qui me faisait face un peu plus loin. Mes cheveux noirs s'opposèrent considérablement aux siens et mes yeux de la même couleur rencontrèrent le rouge flamboyant des siens. « J'ai finis de jouer à cache cache comme tu vois. Ça m'a amusé je dois dire, surtout que si je n'étais pas venu te prévenir au Circus, il y aurait beaucoup plus de morts, crois moi. ». C'était la simple vérité. J'aurai pu très bien laisser la maladie s'infiltrer dans Bouton d'Or ou polluer l'eau, tout simplement. Un massacre net, ne laissant que très peu de survivants. Mais non, j'avais simplement voulu le rencontrer lui. C'était stupide, je le savais bien, mais je ne pouvais pas contrôler ça. Je finis par sourire, voulant le prévenir de ce qui arriverait s'il se dirigeait vers moi. « Tu risques de voir tes plus grandes peurs apparaître devant toi, et ce, plus tu t'approcheras de moi. Et, encore une chose, si tu t'approches vraiment beaucoup, tu tomberas malade, plutôt gravement. Je me demande pourquoi tu n'en finis pas avec la vie, tout simplement. Ça règlerait tellement de soucis. Mitsuko serait plus heureuse sans toi, crois moi. En plus, elle va finir par le choisir lui, tu n'es qu'un jouet pour elle, rien de plus. ». J'étais presque certain qu'il n'allait en faire qu'à sa tête. Enfin, je l'avais prévenu de toute façon. Trente bons mètres nous séparaient et je ne bougerai pas. Il avait cas venir s'il avait envi de déverser sa colère sur moi mais il devrait souffrir pour ce faire.
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Ven 29 Mar 2013, 18:09

Son regard parcourra le visage du génie, ou de ce qui semblait être un génie, ou un homme qu’il n’avait jamais vus. Il fut surprit, bien sûr, de voir Jun, pas assez pour en être réellement troublé, car après tout comment l’aurait-il retrouvé ? Et pourquoi sur tout. Jun. Bien sûr, ça ne pouvait être que lui. Encore et toujours. En réalité il voyait le point commun avec le Marid. Cela paraissait évidant. Tous deux adoré les grande mise en scène, le théâtre où eux seul en retiré les honneurs, dans l’ombre ou la lumière, leurs plaisir était de jouer. C’était fatiguant, et si il ne l’avait pas apprécié chez le génie, il ne l’aimer pas plus chez son jumeau. Sorcière disait-il ? Oh il l’avait connue vampire et cela lui avait suffi. SI seulement il savait comme il l’avait détesté, au point de souhaité sa mort, au point de vouloir lui faire mal, un peu comme lui au final, il l’admettait. Seulement c’était une autre époque, une époque où il était bien moins puissant qu’elle, bien que cela n’ait pas changé en vérité. Il avait pourtant refusé à la tué quand il avait pu, il avait choisi entre elle et sa mère. Drôle d’ironie quand on voie ce qui était arrivé. Il l’avait toujours choisie elle, malgré la colère et le dégout de sa personne. Ça lui avait pris un temps considérable pour l’apprécier, mais aussi pour la changer, car elle n’était pas la même femme qu’il avait rencontré la première fois, elle n’était même pas la même qu’il avait revu dans cette cabane miteuse. Quel importance. Cela ne le regardé pas, non, ce qui le regardé c’était sa main dans sa poitrine, arrachant son cœur. Cela ne l’aurait nullement étonné de ne rien y trouvé, juste du vide, ou un organe noircie, poilu, s’effritant sous ses doigts, le cœur d’un monstre. Il était fatigué de l’entendre, fatigué de le voir, si cela devait ce finir-là dans ces marais puant, sous les cris des bêtes immonde –surement des cousins de Jun- alors ce serait sans hésité. C’était lui, ça avait toujours était lui. Il en savait pourquoi, en avait eu des échos, mais au fond il s’en foutait. Il savait une seul et unique chose, ses crimes étaient si nombreux qu’une vie à souffrir ne suffirait pas pour le punir alors autant en terminé sans plus attendre.

« Tu risques de voir tes plus grandes peurs apparaître devant toi, et ce, plus tu t'approcheras de moi. Et, encore une chose, si tu t'approches vraiment beaucoup, tu tomberas malade, plutôt gravement. Je me demande pourquoi tu n'en finis pas avec la vie, tout simplement. Ça règlerait tellement de soucis. Mitsuko serait plus heureuse sans toi, crois moi. En plus, elle va finir par le choisir lui, tu n'es qu'un jouet pour elle, rien de plus. » Lui ? Jun pensait peut être le faire souffrir ? Le faire douter ? La peur il l’accepté, le mal il l’accepté, toute les souffrances serrait sienne, mais jamais il ne le laisserait lui ou un autre lui faire croire que Mitsuko lui mentait ou que lui l’avait fait. Il avait juré qu’il resterait jusqu’à la fin, qu’il serait toujours à elle, quoi qu’il pouvait arriver il ne renoncerait jamais par ce que c’était elle. Par ce qu’elle le voulait, le désirait ardemment pour en avoir pleuré dans ses bras et le détesté pour ça. Jun ne savait rien. Il n’en était ni soulagé, ni plus en colère. Quelle importance ? Ce qui compté c’était eux, c’était sa famille et rien d’autre. Jun n’était que cet obstacle entre eux et le futur, cette chose qu’il briserait pour oser vouloir arracher une mère a une fille par vengeance. Zéleph serra les poings en marchant dans la boue. Il n’avait rien à lui répondre, qu’un regard emplit de haine et d’une conviction que le sorcier ne devait jamais avoir connue. Sa force était considérable, sa puissance n’avait pas d’égale, et pourtant il la puisé chez les autres. Sa force si grande venait de ceux pour qui il vivait, pour qui il se battait. Jun ne saurait jamais ce que c’est d’être porté par la voix des gens qui l’aime, car il était seul, affreusement seul.

Pas après pas, il sentait l’espoir ce dissipé. Il marché pourtant toujours. L’angoisse le prit soudain à la gorge, cette sensation atroce qui renverse le ventre, tord les boyaux à vous en rendre malade. Si elle partait ? Si elle le choisissait lui ? Il en mourrait purement et simplement. Il ne l’accepterait surement pas, il se battrait encore et toujours. Peut-être n’était-il pas aussi intelligent qu’eux, peut-être n’était-il qu’un homme vulgaire et violant, mais il avait trop donné pour abandonner, si il c’était abandonner c’était à elle et peu importe le résultat il accepté les conséquences. Sa rage était si tenace, elle dévoré son être à chaque mètres qu’il gravissait entre lui et Jun, elle ne faisait que grandir en lui, ce nourrissant presque des cauchemars qui envahissait sa tête. Il revoyait les yeux de ses enfants, imaginer leurs supplications, leurs appelles lors ce qu’ils ont brulé. Seulement il voyait aussi le visage de Jun. C’était peut-être sa faute, peut être que si il n’avait pas voulu prendre soin de ces gamins, peut être que si il n’avait pas voulu les sauvé d’une vie qu’il avait connue ils serraient tous encore en vie, mais au fond il n’avait fait qu’être bon avec eux. Au fond son seul crime avaient était de les aimés. A quelque mètres de Jun a peine, son regard était voilé par tant de sentiment violant qu’il n’était pas sur de ne pas en avoir perdu la raison. Il tremblait de rage, ou bien de terreur face à l’incertitude. Pourtant son poing vin s’abattre sur le visage du sorcier, sans attendre, dans un crie de rage libérateur. Malade ? Il pouvait l’être, peut être que c’était cela qui lui tourné la tête, ou peut-être ce trop-plein d‘émotion. Peu importe, même si il devait ramper pour lui arracher les yeux il le ferait. L’attrapant par le col de ses vêtements il grogna en le plaquant violemment contre le tronc derrière lui. « Si je dois mourir, se serra avec toi ! » Il frappa alors une fois de plus. « J’ai déjà perdu la vie. » Il y a longtemps de cela, lors ce qu’Aaron était mort, il avait enterré sa vie avec lui. Son seul souffle de vie, c’était sa femme qui le possédé et Jun qui voulait lui enlevé, alors quoi qu’il advienne il n’y avait qu’une seul issu possible. Zéleph frappa encore, avec frénésie, c’était-il seulement arrêté une seul fois ? Il voulait le détruire, lui faire mal autant de lui soufrait, autant qu’il avait fait souffrir. Il se sentait mal, peut être fébrile, mais ça ne le stoppé pas, entrant dans une soif de sang qu’il ne pouvait stopper. « J'aimerai vraiment rester avec toi pour toujours. » Il entendait la voix de Mitsuko reprendre en boucle cette phrase murmuré. C’était la seul chose qui le faisait tenir debout, qui ne le rendait pas fou, et lui donner la force de ne pas sombré. Jun ou Naram, aucun ne lui prendrait ça, jamais !

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Jun Taiji
✞ Æther de la Mort ✞

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Jun Taiji
Ven 29 Mar 2013, 19:21

Deux rois, voilà ce que nous étions et je savais parfaitement, et ce, depuis le début, que celui que j'affrontais était plus fort que moi. Mais malgré cette connaissance, je devais admettre que j'avais été bien stupide de ne pas renoncer. Pourtant, alors que je sentais ces coups me heurter violemment, si bien que j'en eus le souffle coupé, je me rappelai de quelque chose, de quelque chose que m'avait avoué William mais que cet homme ignorait. J'avais tellement envi de le tuer mais s'il pensait que seules les blessures physiques étaient destructrices, j'allais lui apprendre quelque chose qui allait lui briser le cœur. Bien sûr que je sentais sa supériorité à la mienne, d'abord parce qu'il était plus fort, mais ensuite parce que je n'étais qu'un disciple du temple ayant un faible niveau, bien inférieur au sien. Je me devais normalement de le respecter, mais comment faire pour respecter un homme que je détestais de toute mon âme? « Tu... ». Je n'arrivais pas à parler, sentant le tronc me heurter violemment le dos, son écorce arracher ma chemise sans ménagement aucun. Quelque part, j'arrivais à comprendre pourquoi Mitsuko s'était tournée vers lui. Il semblait avoir une détermination à toute épreuve, tellement qu'il pouvait vaincre la peur et les maladies. Néanmoins, s'il pensait que j'allais m'avouer vaincu pour cela, il se trompait. Il avait sa fierté, j'avais la mienne, et tellement de cartes à abattre. Pas aujourd'hui, je savais déjà comment tout ceci se terminerait. Cela dit, si j'aurai pu simplement me téléporter à la prison, mais je le refusais, préférant qu'il abatte ses poings sur moi plutôt que de renoncer comme un lâche. Qu'il le veuille ou non, je lui ferai plier l'échine, au moins ça avant de me retirer. La douleur m'était insupportable mais je savais que je pouvais l'annuler. Je passais alors l'une de mes mains dans mon dos, activant la dague du temps. Oh il ne s'en rappellerait pas, il ne se rappellerait pas de m'avoir frappé et, justement, ça allait introduire mon propos. D'épuisé, meurtri, je redevins aussi frais que je l'étais auparavant, la distance entre nous de nouveau effective. Je finis par sourire. « C'est vrai, tu sais te battre. ». Je le voyais avancer, reproduisant ses gestes. Seulement, je me téléportai un peu plus loin au fur et à mesure qu'il s'approchait. Cela aurait été dommage qu'il n'entende pas ce que j'allais dire. Je répétai alors les paroles qu'il n'avait pas encore prononcé pour lui faire comprendre qu'il avait, comme qui dirait, perdu la première manche. « Je sais, si tu dois mourir, ce sera avec moi et tu as déjà perdu la vie bla bla bla. ». Oh je pouvais jouer longtemps comme ça à lui échapper, même si ce n'était pas franchement le but de la manœuvre.

Je demandai alors, un petit sourire mauvais sur les lèvres. « Tu te rappelles de la première fois où tu as vu Tara? Ce soir où Mitsuko voulait te tester? Hé bien laisse moi t'apprendre que si William n'était pas intervenu, justement, pour remonter le temps, ta femme serait mienne et toi, tu serais mort. ». J'aimais faire ce genre de révélations. Oh bien sûr, je n'en savais pas plus que cela, c'était l'esprit du temple qui me l'avait soufflé pour me tester à ma dernière visite, pour jouer avec mes nerfs. Mais je savais que c'était vrai parce que je me rappelais de cette attente de quelque chose que j'avais ressenti un soir alors que j'étais à mon bureau de l'échiquier, l'attente d'un événement qui ne se produisit pas, comme une occasion manquée. Je pris une mine un peu désolé pour lui. « C'est vrai que ta femme chérie n'a pas dû s'empresser de te parler de ce petit retour dans le passé. Enfin, ça a apparemment bien fait rire William de t'entendre lui dire que tu ne l'aimerais jamais, que tu ne faisais que la baiser, que tu n'en avais rien à faire d'elle. Oh tu ne t'en souviens pas mais tu devrais lui demander en la retrouvant, parce que je suis sûre qu'elle s'en souvient très bien. Et son seul réflexe a été de venir se perdre dans mes bras. ». Je soupirai, me disant que j'aurai aimé que l'aether n'intervienne pas. Après tout, de quoi s'était-il mêlé? Avait-il fait cela parce qu'il savait que j'allais réussir à tous les tuer et qu'il voulait me mettre des battons dans les roues? Ou avait-il voulu sauver la vie de ce bon à rien? « Après ça, tu as voulu qu'elle te tue. C'est d'un pathétique. Je m'étonne même qu'elle ne t'ait pas tout simplement jeté. Quand elle te regarde, elle doit se rappeler de ces mots que tu lui as prononcé, de ton comportement qui l'a poussé à venir se donner à moi. ». J'en savais rien mais s'il l'aimait alors peut-être que ça le toucherait. Puisque je savais que me battre au corps à corps avec lui était une chose perdue d'avance, autant l'enfoncer un peu d'abord, avant qu'il ne me règle mon compte.

Je disparus, réapparaissant devant lui, mon poing venant s'abattre sur son visage. Nous allions nous battre, comme il le désirait vu que la magie et lui semblaient être deux étrangers l'un pour l'autre. Je savais que j'avais perdu mais tant pis, si je réussissais à lui en mettre un ou deux en plus, cela me soulagerait déjà. Je voulais sentir comme tout à l'heure sa colère s'abattre sur moi, mesurer la puissance de ses coups pour savoir jusqu'où je devrais aller pour le rattraper, jusqu'à quel point je devrais m'entraîner pour pouvoir enfin le tuer. Parce que je l'avais décidé : si je devais tuer Zéleph, ce serait à coup de poings et non grâce à la magie. Je voulais voir dans ses yeux ma supériorité, sa faiblesse, voir briller cette lueur qui hantait le regard des individus quand ils savaient qu'ils avaient perdu. En attendant, je devais moi-même rester concentrer, pour savoir le bon moment, le moment idéal où je devrais agir. Je ne savais pas si je pourrai mais il le fallait, sinon il allait me tuer. Je sentais l'adrénaline emplir mon cœur, comme un soldat marchant seul contre une armée entière. Il m'effrayait mais je l'acceptais. « Vas-y, essaye de me tuer. ». Je n'aimais pas souffrir, je n'aimais pas me prendre des coups, mais c'était un mal nécessaire pour la suite. Je devais pourtant me défendre car un coup de poing bien placé pourrait m'assommer et il en était hors de question. Qu'il me casse les jambes s'il voulait, mais je devais à tout prix rester lucide. Plus il m'amocherait, plus Mitsuko aurait peur, plus il m'amocherait, plus la guerre en deviendrait légitime. Cette fois, ce serait sans magie, j'allais me battre comme si ma vie en dépendait jusqu'au bout, voir ce que je valais contre lui, voir combien de temps je pourrai tenir. Et une fois qu'il me ferait avaler l'eau du marais, alors les règles changeraient. Il me rendait fou, mais pas au point de mourir. Un vrai combat, le combat de deux rois.
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Dim 31 Mar 2013, 01:00

Jun parlait et il ne comprenait pas. Ces mots résonner dans sa tête en écho sans réellement vouloir y resté. D’où sortait-il ses conneries ? William ? Un changement dans le temps ? Mitsuko à lui ? Il ne comprenait rien, ou plutôt, si, il comprenait que trop ce que le sorcier était en train de lui dire et il n’aimait pas cela. Il détesté même cette vision des choses. Avait-il pu seulement dire ce genre de chose ? L’avait-il seulement pensé un jour ? Peut-être qu’il ne l’aimerait jamais, ça c’était certain, mais le reste était un tel mensonge qu’il ne pouvait pas le croire. Jun chercher juste a le déstabilisé, à lui faire mal pour l’affaiblir. Ca ne pouvait être que ça. Il parlait des fait comme si c’était réellement arrivé, mais ce n’était que des mensonges. Jamais elle ne se serrait donner à lui, jamais elle ne ce serrait fait ça à elle-même, c’était impossible. Jun lui tourné autour et il resta à y penser quelques secondes, quelque longues seconde où il imagina cette réalité. Si c’était arrivé alors il était redevable en vers William, ça le tuerait de le dire, mais alors il devait bien reconnaitre qu’il lui en devait une, pour l’avoir sauvé elle, plus que lui. Il savait comme elle faisait toujours n’importe quoi dans les situations qui lui échapper. Ce n’était pas vraiment sa faute, elle ne savait pas comment si prendre avec ses propres sentiments. Il avait appris à le comprendre. Appris à la comprendre. Les choses changer, les gens évoluer. Si cela était arrivé alors oui, il lui en voudrait, il s’en voudrait également. Seulement, non, ce n’était jamais arrivé. Quoi qu’en dise Jun, puise que le temps avaient était remonté, le futur changer, il n’avait rien a demandé à sa femme. Ni justification, ni rancœur. Zéleph sentit le coup dans son visage, comme un mauvais réveille. Il essuya le sang qui couler au coin de sa bouche, sa lèvre fendu, surprit que Jun est pu le blesser. Puis il sourit. C’était plus amusant si son adversaire était à sa hauteur. Cela faisait si longtemps qu’il ne c’était pas vraiment battue. Cela faisait si longtemps qu’il n’avait pas senti cette adrénaline. Zéleph ce redressa soudain de toute sa hauteur. Alors c’était maintenant ou jamais n’est-ce pas ? Le réprouvé n’attendit pas pour ce jeté que le sorcier, a une vitesse impressionnante, bien qu’être dans la boue n’aidé pas franchement le combat. Il le frappa dans le ventre pour le faire plié. « Parlé de chose qui ne se sont pas produites ça me gonfle ! » Il le frappa à nouveau, cette fois au visage, avec toute la force dont il était capable, toute la puissance qu’il possédé la sentant ce concentré dans ses bras, sentant ses muscles en tremblés. Oh ça n’aurait rien d’un essai. Il aller belle et bien le tuer, et donnerait tout pour cela.

Jun ce défendait bien, il était rapide et savait contre attaqué avec brio, mais Zéleph n’avait jamais sous-estimé les capacités de l’empereur noir. Il en était simplement plus déchainer encore, plus hargneux, comme un chien affamé, un lion, un tigre jouant ici son dernier combat. Chaque coup était calculé, lancer avec une telle rage qu’on aurait bien pu le qualifier de bête à cet instant. Plu rien ne marché dans son esprit. Il n’y avait que ce désir de sang giclant, de chair ce déchirant, la sienne ou le sien, ça n’avait aucune importance. Peu importe les coups de Jun, il lui en donnait deux fois plu, deux fois plus violement. Il ne se stoppé jamais, comme une machine. Quelque part il n’était plu lui-même. Sa folie n’avait pas de limite et il ne s’arrêterait surement pas avant d’être épuisé, non pas avant que les os de ses mains soit brisé a force de frapper avec frénésie. Zéleph n’était plus humain, le pire des démons c’était emparé de son âme et s’en était nourrit pour décuplé sa force et lui faire oublier la vie. Son être était emplit de néant, avide des cris de douleurs de Jun, du son de ses os craquant sous ses coups. Il s’épuisé à la tâche. A la fin il paraissait seul a ce battre. Tenant Jun dans la boue, allonger sous lui, son poing s’abattant sur son visage avec de moins en moins de force, pourtant il ne se stoppé toujours pas. Il lui avait brisé un bras, fêler plusieurs os des jambes, casser des côtes, et son visage, son pauvre visage, personne ne pourrait le reconnaitre. D puis quand le frappait-il ? Il ne savait plu. Sa tête lui tourné, son cœur s’emballait et son souffle resté coupé. Il finit par s’arrêté ce redressant pour chercher sa respiration, puis voulant en finir une fois pour toute, il posa sa main sur le visage de Jun, serrant ses doigts pour emmètre une pression si forte que si il continuer petit à petit il lui briserait le crane sous sa main. « CREVE ! » crachat-il, sa rage déformant les trait de son visage couvert de sang du sien, de celui des autres et de blessures qu’il n’avait même pas pensé soigné, sa folie meurtrière ne lui faisant plu pensé qu’à ça, comme une idée fixe, une seule et même idée tournant en boucle dans son esprit. Une obsession qui avaient pris possession de lui, qui avaient envahi son corps jusqu’à la plus petite cellule.

hj: désoler c'est court, mais en même temps faire trois pages sur la même chose c'est rébarbatif, je crois qu'on a comprit le centre principal du sujet xD
: No prolem my dear <3 De toute façon, décrire qu'il lui pète la gueule pendant 300 ans, c'est pas non plus évident xD C'est ça les combats entre hommes xP

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Jun Taiji
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Jun Taiji
Sam 06 Avr 2013, 16:01

Combien de fois avais-je avalé l'eau croupie des marais? Je ne le savais pas mais une chose était certaine : je m'en souciais comme de ma première dent de lait, dent qui n'avait jamais existé puisque j'étais né homme. Je ne sentais que mon cœur battre mes tempes avec une rapidité déconcertante. Les coups de Zéleph répondaient aux miens mais je savais déjà que j'avais perdu, personne ne pouvait lutter bien longtemps face à un homme tel que celui-ci. Je devais reconnaître sa supériorité mais je n'avais aucune intention de lui montrer, jamais. Je sentais ma peau me brûler, me piquer et je n'avais aucune idée de l'état dans lequel je me trouvais, l'adrénaline faisait un travail remarquable sur ma personne. Pourtant, il m'aurait suffit de toucher mon visage pour savoir qu'il avait gonflé, la vision de mon oeil gauche semblant réduite à cause du sang qui coulait de mon arcade sourcilière. Ce fils de pute allait bouffer de la boue lui aussi, allait se noyer dans cette foutue eau croupie. Je fatiguais, je le sentais, mais quelque chose en moi me poussait à continuer, encore et toujours, malgré l'évidence même, cette évidence qui montrait que je perdais peu à peu du terrain. Pourtant, je criais de rage à chaque fois que je lui portais un coup, à chaque fois que l'un de mes poings s'abattait sur lui, que ce soit sur son visage ou sur sa garde. C'était cette rage qui faisait que j'étais encore debout mais je savais que, bientôt, il m'aurait. J'avais voulu utiliser le cristal avant, je l'avais prévu, mais j'avais été incapable de m'arrêter, le sang appelant le sang. Un arbre avait fini par céder lorsque mon dos l'avait heurté, Lux Tenebris jamais aussi puissant, cet arbre mourant à la seconde même où je m'étais écrasé sur lui, n'étant alors qu'un tas de bois sec, fragile. Pourtant, la magie noire n'atteignait pas Zéleph, non, je ne le voulais pas, c'était entre lui et moi. J'allais le tuer, ce serait lui ou moi, pas les deux, jamais! Couvert du liquide puant des marais de la tête au pied, du sang se mélangeant au reste, j'avais entendu plus d'une fois mon corps craquer à cause du seigneur des deux rives, et si j'essayai de ravaler ma douleur, je la sentais pourtant, bien présente. C'était étrange finalement comment les hommes pouvaient aller au delà de celle-ci, arriver presque à l'ignorer. Le plus dur serait la période qui serait postérieure au combat, de longues heures où j'étais certain de souffrir. Néanmoins, si je pouvais amocher le réprouvé au point qu'il ne puisse plus la toucher avant un moment, au point qu'il soit touché dans son ego, alors ça me suffirait. Je crachai au sol en me redressant une énième fois. Je sentais bien les limites de mon corps, des limites qu'il était censé avoir atteint depuis quelques minutes déjà. Je tremblais, de rage mais aussi de fatigue, de douleur, de faiblesse. Mon état me révoltait, me dégoûtait. Je n'étais pas assez fort et je le sus quelques secondes à peine après cette pensée, la main de cet homme se serrant autour de ma tête. Je serrai d'abord les dents, finissant par crier de rage et de douleur. Ainsi donc son intention était de m'éclater le crâne. Quel beau tableau, mais il aurait mieux fait de me casser les deux bras. La souffrance était insupportable et dans cette lente agonie, la seule chose qui me vint à l'esprit fut une idée nouvelle de torture. Je sentais pourtant ma tête se resserrer peu à peu sous l'emprise de cet homme. Si Mitsuko n'était pas Aether, elle n'aurait pu trouver meilleur protecteur. Je n'allais pas lui faire le plaisir de pleurer de rage bien que ce sentiment soit bien au rendez-vous, je ne pleurerai pas, je ne plierai pas devant lui. Mes yeux se plantèrent alors dans les siens, mes traits haineux, mon faciès défiguré à cause des coups donnant encore plus de soutien à ce mépris, à cette annonce silencieuse d'une guerre entre nous. Je le voyais ainsi car même si nos peuples étaient à présent impliqués, le seul duel existant pour moi était celui nous concernant. J'avais vraiment envi de l'écraser, même dans cette position de faiblesse qui indiquait qu'il avait gagné, pourtant, j'allais remettre les choses à égalité, une égalité qui ne serait jamais atteinte pour moi. J'avais perdu aujourd'hui, c'était ce que je ressentais, peu importe la finalité. Il avait gagné mais ça ne durerait pas, je ne pourrai le supporter. Tremblant, je déplaçai doucement ma main, paume tendue vers le ciel. Dedans se trouvait une toute petite pierre, une pierre qui se mit à briller. Je ne la regardai pas, mes prunelles plantées dans celles de ce monstre de foire. Je finis par lui cracher : « A genoux, pas bouger. ». Je sentis son emprise sur moi se relâcher et je fus bientôt le seul de nous deux debout, bien que cela soit un grand mot pour moi qui manquai de tomber une fois de plus. Mais je tins bon, me rendant tout de même compte que ma vision commençait à se troubler. J'allais m'évanouir, la douleur se ravivant à l'instant même où j'avais baissé ma garde, à l'instant même où j'avais su qu'il ne pourrait plus rien me faire. Oh j'aurai trop aimé me défouler sur lui maintenant qu'il était impuissant, castrer cet animal en rut qui osait la toucher elle, le décapiter et envoyer sa foutue tête en colis à sa femme... ou à son peuple. Seulement, j'étais impuissant, trop affaibli, à l'article de la mort sans doute, bien que je ne puisse m'en rendre vraiment compte pour l'instant, aveuglé par mon désir de le voir souffrir. Je sentais le goût du sang dans ma bouche et je dus faire un effort monumental pour articuler la suite, crachant du sang entre les mots. « Tu ne peux... rien contre moi. Tu te crois fort? … Regarde toi... un chien dans la boue... ». Ma haine se lisait toujours sur mes traits bien que mes yeux ne voient plus rien, que le noir total. Je dus donc me résoudre à partir, me téléportant à la prison, tombant inconscient sur le sol, mon sang se répandant dans le couloir sinistre. J'allais le tuer.
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Sam 06 Avr 2013, 18:33

« Lâche. » C’est tout ce que le seigneur des deux rive pu articuler lors ce que Jun disparut. Crachant tout son venin au vide. Couvert de boue puante, de sang, dont la moitié n’était pas du sien, essoufflé, étouffer par sa propre haine, il ce redressa soudain à nouveau maitre de ses geste, serra les poings et hurla sa rage de tous ses poumons. Est-ce que cela le libéra de faire résonner sa détresse dans le vide des arbres du marais ? Non, cela ne fit rien que briser le silence nouveau de la nuit. Zéleph fini par ce trainé hors de la boue, pour s’adosser à un arbre. Il y resta quelque longues minutes, les yeux fermés, pour calmer le rythme effréné de son cœur, reprendre sa respiration, mais pas ses esprits. C’était impossible. Il resta un long moment juste là, un très long même a tenté de soigné ses blessures alors même qu’il n’en ressentait plu la douleur, son corps n’étant plu connecter à son esprit. Qui avait-il à dire ou à faire a présent ? Il se noyait et personne ne pouvait le voir. Non, il était supposé être le pilier de son peuple, pas celui a sauvé. Pourtant chaque homme avait ses faiblesse, il n’était pas infaillible, surtout pas lui. De l’antre des marais aux terres d’émeraude, le chemin était si long, un continent entier a traversé. Il n’en avait pas la force, mais la détermination. Quand il se leva, ses ailes prirent naturellement place dans son dos, puis il s’élança sans hésitation dans une simple pulsion.

Zéleph du ce perdre deux ou trois fois en chemin, son esprit égaré ailleurs le laissant oublier où il aller, puis il arriva sur les terres d’émeraude, la fumer noir empêchant de voir l’aube qui ce levé à présent. Le nuage de cendre qui survoler le village en ruine, accompagner de cette odeur putride lui leva le cœur. Lors ce qu’il se posa au cendre du carnage, près de sa statue mise en pièce il resta stoïque, ne sachant qui il devait s’effondré, pleuré ou encore laisser la rage le submerger. Il avait vécue horreur et douleurs dans sa vie, des moments terrible qui aurait rendu fou n’importe qui, mais cela ne l’avait jamais atteint que lui, aujourd’hui qu’il avait tant de gens qui compté sur lui, qui l’aimer, il avait si mal de ne pas être à la hauteur, de dévoiler enfin l’imposteur qu’il était. Il n’aurait jamais dû prendre cette couronne, il n’aurait jamais dû accepter de se lier a Mitsuko, il aurait dû rester enfermer dans son bureau et continuer de rependre le crime, celui qui ne faisait de mal qu’à ceux qui l’avait cherché. A présent le sang couler par ce qu’il c’était intéresser a autre chose que ses quatre murs, par ce qu’il avait voulu donner un peu de bonheurs aux autres, et partir en quête de ces rêves. Ne subsisté que la réalité. Dur et froide, comme une lame transpercent un cœur chaud encore chaud d’un sang qui battait encore de vie quelque jours avant, en ce doutant pas de la trahison, de la mort qui rode. Un carnage, oui, c’était cela, et il pouvait encore entendre les cris d’agonie, les pleurs des mères, des femmes et des enfants, les âmes déchainer, les cœurs déchiré. Tout n’était plus que ruine et malheur dans Bouton d’or.

« Tu es revenu. » Zéleph ne se tourna pas vers Adam, son regard voilé par cette douleur intense qui lui briser les os. Comment en était-il arrivé là ? Pourquoi ? Le sorcier baisser les épaules et la tête, pas fière d’être de cette race, pas fière d’être lui, pourtant il n’avait rien à ce reproché, il c’était battue jusqu’au sang pour le seul pour qui il donnerait sa vie, le seul qui en valait la peine. « Ils sont tous morts. » Tous sans exceptions, aucun prisonniers. A quoi bon ? Aucun échange ne serrait fait, aucunes informations utiles sur les actes de Jun, non car Zéleph en savait plus que beaucoup de ses sujets. « Ton armés s’occupe de rapatrier tout le monde à Stenfek. L’incendie est éteint. Il ne reste rien. » Rien, c’était le mot. Plu rien de tout ceux qu’ils avaient construit ensemble a lauré d’une nouvelle ère devant annoncer un futur glorieux et magnifique. Au lieu de cela sa promesse finissait dans l’horreur et le chaos. « Jun ? » « Il s’est enfuit. » dit-il simplement, son regard toujours perdu droit devant lui. Adam ne dit plus rien, ne trouvant pas la réponse étonnante. Zéleph fini par ce retourné vers lui et ce qu’il lut dans ses yeux le tétanisa. La haine, dans l’état le plus brute, le plus clair et profond qu’il soit, c’était terrifiant. « Prenez chaque tête, arrachez les de leurs corps et envoyez leurs comme réponse à leurs déclaration de guerre. Cette bataille Jun l’a perdu, il le sait et je pense qu’il l’a toujours su. Je ne sais pas pourquoi. Je lui offre pourtant ce qu’il veut. Je ne vivrais plu que pour arracher son cœur et en faire des confettis. Son peuple vas le haïr pour ce que je vais lui faire subir, pour sa méprise des siens. » Avoir impliqué tout un peuple dans ce qui semble être un conflit personnel, réellement, Jun était un imbécile, un enfant capricieux qui abuser de son pouvoir sans se soucier des autres, au contraire plus les autres avaient mal plus il en ressentait de la satisfaction. Ignoble comme il était la mort ne suffirait pas à le punir, il lui faudrait ressentir ce que chacune de ses victimes innocents avaient ressenti en mourant, en perdant un être chère, en agonisant, ce qu’il ressentait lui, détruit. Adam comprit le message et ne voulait pas resté une seconde de plus près de son ami oppresser par sa colère, il lui faisait peur, froid dans le dos en vérité et il préférait encore affronté l’horreur de tête emballer dans du papier cadeau pour une farce de mauvais gout plutôt que resté là a contemplé ce colosse boiteux.

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Jun Taiji
✞ Æther de la Mort ✞

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Jun Taiji
Dim 07 Avr 2013, 15:42

Je me réveillai une énième fois, allongé dans un lit, une personne que j'avais dû voir qu'une fois penchée au dessus de moi. En réalité, j'avais l'horrible impression qu'à chaque fois que je revenais à moi, une ou plusieurs personnes nouvelles se trouvaient à mes côtés. Des médecins, des gardiens et que sais-je encore. Ma douleur était tellement aiguë qu'à chaque fois que je m'éveillais, je ne pouvais rester que quelques secondes conscient, mon esprit lâchant presque aussitôt. Pourtant, cette situation me rappelait étrangement celle dans laquelle je m'étais trouvé après ma réincarnation en ange, des cauchemars violents entachant mes nuits, ces songes qui voulaient me faire retrouver une mémoire déchue. J'étais dans le même cas, me réveillant en sueur, entendant des bribes de conversations sans jamais pouvoir être sûr qu'elles aient bien existé. La silhouette de la première Mitsuko avait trouvé place dans tout ce monde, ainsi que celle de la dernière. Pourquoi viendrait-elle à mon chevet? Voulait-elle contempler le tableau magnifique qu'avait peint son mari? J'entendais certains mots, mon prénom prononcé plusieurs fois, la guerre, mon état de santé. Mais à chaque fois que j'étais conscient, la douleur était telle que plus rien n'avait de sens. Peut-être étais-je en train de devenir fou? Mais finalement, je m'éveillai, un médecin m'expliquant que l'on avait dû me droguer afin que je ne souffre pas. Annabelle était à mes côtés, ayant besoin de réponses pour la suite. Je lui avais déjà parlé de tout ceci mais une mise au point ne ferait de mal à personne. On me fit boire une potion qui me permettrait de communiquer par la pensée, ma mâchoire semblant totalement bloquée puis les docteurs sortirent, me laissant seul avec l'ancienne magicienne. Je voyais bien dans son regard à quel point elle aurait voulu m'enlacer, à quel point elle regrettait de ne pas m'avoir plus formé au combat, de m'avoir laissé y aller. Mais c'était un mal nécessaire. * A présent, c'est toi qui va gouverner. Cette guerre tombe parfaitement bien et si certains en douteront, il faut que l'on me croit presque mort. Les médecins vont me soigner, d'ici une ou deux semaines je serai entièrement sur pieds et je partirai chercher les cristaux. Le monde est dans un chaos suffisant et je laisserai les autres souverains semer eux mêmes la discorde. . « Tu es fou. Cet homme aurait pu te tuer. ». * Il aurait pu mais il ne l'a pas fait. Je suis certain qu'à présent il va vouloir me tuer plus que tout mais Mitsuko ne le laissera pas faire. *. « Allons, tu parles de lui mais je sais très bien que tu veux le tuer tout autant. Jun, te laisser manipuler par tes émotions ne t'apportera rien, rien du tout. ». * Je sais, mais, malheureusement je ne suis pas comme elle, j'ai choisi de vivre avec mon fardeau, ces émotions qui ne me lâchent jamais. Je veux plus que tout voir la tête de Zéleph sur un pic, c'est certain. Cela dit, je ne perd pas de vu ma priorité. J'ai fauté à Bouton d'Or, je me suis laissé emporter mais ça ne se renouvellera plus. Je ne m'occuperai plus de cet homme et je te laisse le soin de guerroyer comme il se doit. Les affaires des sorciers sont tiennes à partir de cet instant. D'ici quelques temps, je reprendrais le contrôle de la race, juste un temps afin de donner loisir à mes ennemis de me rencontrer s'ils le souhaitent. Cependant, une fois que je repartirai, je ne reviendrai pas en tant que roi des sorciers mais en tant que dieu suprême de ce monde. *. « Bien, repose toi, je m'occupe du reste. C'est amusant finalement de se dire que tes mauvaises intentions ne cachent qu'un désir plus grand qu'ils ne comprendront pas. » * Naram a compris, je le sais, mais personne ne l'écoutera à temps. *. Isabella ne me signifia pas que l'on avait reçu en cadeau la tête d'un bon nombre de sorciers. Peu importait, il ne s'agissait que de traitres de toutes façon. Je rageais encore intérieurement malgré mon calme apparent et ceci était aussi ma force. Une fois que j'aurai le cristal maître, je n'aurai cas souhaiter que le seigneur des deux rives meurt pour que cela devienne effectif. Alors oui, j'allais me concentrer sur ma mission.

Cependant, ma convalescence me permit également de réfléchir, réfléchir à des choses plus sérieuses, comme le rôle de la première des Mitsuko dans tout ceci. Qu'y gagnait-elle au juste? Pourquoi malgré sa puissance minime avait-elle tendance à ne pas s'inquiéter? Je me le demandais, y songeais, ressassait certains évènements. Me manipulait-elle? Et si oui, comment?
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