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 Pour le pire [pv Mitsuko & Naram]

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Ven 25 Jan 2013, 18:57

« Tu es sur de ce que tu fais ? » Zéleph leva les yeux vers son fils, le regardant à travers le miroir dans lequel il tenté depuis quelques minutes déjà de faire son nœud de cravate. Neros était très élégant, il lui ressembler tellement que ça en était troublant. Le voyant s’approcher il se retourna vers lui et le laissa arranger sa cravate pour lui. « Tu ne veux pas que j’épouse ta mère ? » C’était étrange que ce soit lui qui lui pose cette question. Après tout Neros aimer sa mère plus que n’importe qui, et ce n’était surement pas pour son père qu’il prenait le temps de s’inquiéter de la véracité de ses sentiments. Posant la cravate noire, avant d’épousseter les épaules de son paternel, lissant les plies de sa chemise, il soupira. « Je ne suis pas idiot tu sais. Elle est incapable de s’occuper de quelqu’un, elle ne là jamais fait pour nous et tout d’un coup elle serait capable d’aimer et de s’intéresser à quelqu’un d’autre qu’elle ? » Zéleph fronça les sourcils, l’air blasé de Neros était surprenant. Lui qui le prenait pour un éternel naïf avait l’air d’avoir beaucoup réfléchit à la question. « Elle t’aime toi, tu sais. » Il sourit à son père en haussant les épaules. « Quelle importance ? » Zéleph commencé doucement à comprendre. Il était passé dans ce même tunnel sombre avant son fils. Tous les réprouvés passer cette étape où l’ombre vous envahis, ou la conscience du monde commence a vous dévoré de l’intérieur votre coter démonique profitant de ce moment pour obscurcir votre esprit et même parfois votre âme. Lui avait fini par massacré des gens pour assouvir son mal, mais il ne laisserait pas Neros tomber aussi bas. « Regarde là sourire et tu comprendras. » Le roi fit un clin d’œil au réprouvé avant de sortir de la chambre de celui-ci.

Ils étaient au ranch pour ce préparé alors que la cérémonie aurait lieux perdu au milieu des champs, là personne ne viendrait les déranger ou fouiner. C’était ce que voulait Mitsuko, un mariage avec simplement ceux qu’elle aimer. C’était amusant vue qu’il n’en faisait pas partie. Descendant dans la grande pièce Zéleph ce servit un verre d’eau. Il aller faire quelque chose qu’il n’aurait jamais crue possible. Epouser une femme, l’épouser pour toujours et pour bien plus de souffrance que de bonheur. C’était peut-être cela que redouter le plus Neros, mais d’après lui, Mitsuko ne pourrait souffrir de ce lien, puise qu’elle était Aether. Du moins, il imaginer que c’était impossible, mais personne ne le savait vue que cela serait surement la première fois qu’on verrait ce genre de chose ce réaliser. Un mortel et une divinité s’épouser celons les lois réprouvé. Journée à marquer d’une pierre blanche. « Où est Faust ? » « Surement avec ta mère. » Neros acquiesça simplement. Il y avait une superstition qui voulait qu’on ne voit pas la marier avant la cérémonie, et cela peut importer le peuple ou la coutume. C’était idiot, mais il fallait au moins que ce mariage ressemble à un vrais, sinon ça n’avait plu de raison d‘être. « Tu es près à nous lier ? Si tu n’as pas envie on peut … » « J’ai dit que je le ferais. ‘puis je porte votre sang, c’est logique que ce soit moi qui le face. » Zéleph retins un sourire. Oui Logique que ce soit leur fils qui les condamne tous les deux à la réclusion à perpétuité. Il paraissait évidant que lui et Mitsuko ce marier par amoureux, mais en réalité ils ne le faisaient que pour s’assuré l’un et l’autre, que plus personne ne pourrait ce trouver humilier ou trahit. Il n’y avait aucune trace d’amour là dedans, que de l’hypocrisie et un affreux mensonge qui paraissait ne tenir cas un file sans cette union. « On les attendra là-bas. »

Marchant sur le chemin devant les mener là où Neros avait installait ce qui ressembler vaguement a un autel. Les deux hommes cotes à côtes, ils ne disaient rien, plonger l’un et l’autre dans un profond silence. C’était tout de même étrange comme moment. Zéleph n’y avait jamais pensé. Est-ce qu’il ce marierait un jour ? Comment cela serrait ? Il suppose que c’était normal de ne jamais l’imaginer, surtout quand on avait passé la moitié de sa vie à fuir l’amour et l’autre à le haïr. « Tu peux encore fuir tu sais ? » Zéleph ce redressa. « Pourquoi tu dis ça ? » Neros rit simplement. « Par ce que si ce n’est pas toi, ce serra elle. » Le roi ne put s’empêcher de sourire en y pensant. Il avait raison, ni lui ni elle n’était fait pour ça et pourtant ils en étaient arrivé à un tel point de dépendance que cela paraissait évidant, voir un peu futile. Le porche en bois couvert de fleur qu’avait fabriqué Neros était au milieu d’un champ de foins, c’était misérable et sans prétention, et fait surement avec beaucoup d’amour. C’était mignon au fond, une belle attention de la part d’un fils pour ses parents. Enfin, surement plus pour sa mère que pour lui, mais Zéleph s’en ficher, pour lui tout ça n’avait pas grande importance, ne compterait vraiment que le tatouage sur leurs mains. S’avancent vers le porche, Neros ce plaça entre, Zéleph devant lui, ne manquer plu que deux personne a ce jolie tableau. Seulement au lieu d’attendre dans le silence, le fils part torturé par une question. « Après ça, elle s’appellera comment ? » « Pardon ? » « Eh bien c’est Mitsuko Taiji, mais toi ton nom je ne le connais pas. » Zéleph avait oublié ce détaille. Il se souvenait en avoir parlé et avait plus ou moins fait comme si il n’écouter pas. « Je ne pense pas qu’elle changera de nom. » « Il me le faut quand même, sinon ça ne marchera pas. » Encore quelque chose qu’il avait oublié, mais il n’était même pas sûr que ce soit vrais. De toute façon à cette heure il n’avait plu à avoir peur de son passer, c’était comme faire une crois dessus et passer au renouveau. « Shizuo Stark. » « Quoi ? » « C’est mon vrais nom. » « Tu veux dire que ce n’est pas Zéleph ? » « Tu sais, toi c’est Vittorio et pourtant tout le monde t’appelle Neros. » Une belle façon de clore la discussion vue que Neros n’avait jamais aimer son premier prénom. Zéleph sourit en regardant son fils ce renfrogner. Dans sa chemise et ses bretelles il faisait vraiment "terroir". Il faisait beau, le ciel était bleu et l’odeur du foin envahissait l’air. Elle le pourrait pas dire que personne n’avait réalisé ses désirs. Mitsuko avait voulu du foin, et l’intimité, elle aurait tout ce qu’elle désiré, en plus d’un marie formidable. Ne manquer plu que la principal concerner pour que cela commence enfin.
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Mitsu
♚ Fondatrice ♔

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Mitsu
Ven 25 Jan 2013, 20:25

Robe:

« Faust, tu veux bien tenir mon bouquet s'il te plait? ». Le petit garçon sourit, prenant les fleurs avant de les sentir avec délice. Il était heureux d'être l'un des seuls invités du mariage de sa mère, même si, avant, il pensait que dans un mariage, il y avait toujours pleins de monde. Il croyait aussi que la mariée avait toujours une longue robe, ce qui n'était pas le cas de sa mère actuellement. Pourtant, il était sûr qu'elle était la plus belle des mariées, pieds nus dans l'enceinte du manoir Taiji, ajustant la couronne de fleurs qui prenait place sur sa tête. Au moins, elle avait respecté la plupart des traditions qui voulaient que la dame d'honneur de la cérémonie soit habillée de blanc. Néanmoins, sa robe cachait des sous-vêtements noirs car, après tout, elle épousait aujourd'hui un réprouvé, et elle l'accepterait en entier, ses bons comme ses mauvais côtés. Enfin, elle ne voyait pas pourquoi la mariée devait toujours être immaculée, surtout qu'elle n'était plus vraiment la plus pure créature qui soit, à cause de lui. Elle sourit, pensant qu'elle faisait une grosse erreur, qu'elle ferait mieux de renoncer à cet événement. Après tout, Zéleph ne lui en voudrait pas, elle savait parfaitement qu'il ne le faisait pas non plus de gaieté de cœur. Elle soupira, ce qui attira l'attention du petit déchu qui lui demanda alors : « Tu ne veux pas y aller maman? ». Il s'interrogeait vraiment sur la volonté de sa mère, rajoutant tout de même : « Pourtant, monsieur Zéleph est gentil. Je suis sûre qu'il te rendra heureuse pour toute la vie! ». Oui, voilà un autre problème. Le mariage réprouvé était spécial, assassin même dans certaines circonstances. Et elle allait mourir, le laissant seul à sa souffrance. La fidélité ne lui posait aucun problème et, même si elle ne lui dirait pas, le roi la comblait assez pour qu'elle ne cherche pas autre homme pour assouvir ses désirs. Seulement, c'était tout ce qu'il y avait autour, tout ce qui allait les enchaîner l'un à l'autre en plus du lien de fidélité, en plus de leur enfant. « Si mon chéri, bien sûr que je vais y aller. ». Elle s'accroupit doucement devant le garçon avant de lui ébouriffer les cheveux, ce à quoi il répondit par une grimace. Elle lui sourit et sa grimace se transforma en rire. « Tu l'aimes bien hein? ». « Oh ouii! ». « Moi aussi. ». Mitsuko lui fit un clin d'oeil avant de se redresser, se contemplant une dernière fois dans le miroir. Ce mariage était une véritable farce.

On frappa à la porte et le majordome entra alors, s'arrêtant net en voyant la tenu de sa maîtresse, comprenant qu'il pouvait dire adieu à la préparation d'une cérémonie de mariage où chaque personne importante de ces terres – et donc Naram – serait invitée. Lui qui avait cru que le Marid pourrait éventuellement enlever la mariée ce jour funeste, il venait de perdre toutes ses illusions. « Je suppose que les félicitation sont de mise. ». Mitsuko s'approcha de Seth, lui déposant un baiser sur la jour. « Allez, tu t'en remettras. ». Le majordome s'était crispé légèrement, fixant la future femme de Zéleph un instant avant de soupirer. « Vous êtes trop belle pour lui, surtout aujourd'hui. ». Elle rit. « Allons, ma tenue est la plus simple qui soit. ». « Peut-être que la simplicité vous va mieux que la complexité après tout? ». « Peut-être en effet. Enfin, qu'étais-tu venu me dire? ». Faust s'était caché derrière sa mère parce qu'il se disait qu'il allait être puni d'être invité alors que son précepteur ne l'était pas. Et puis, comme ça, il pouvait sentir son odeur et ça le rassurait. Fixant le bouquet, il se demanda s'il pourrait le garder une fois à Bouton d'Or parce que même si pour lui la mariée avait toujours un bouquet, sa mère semblait ne pas tenir beaucoup aux traditions qu'on lui avait inculqué. « Il va mieux. ». « Bien, j'irai le voir après le mariage dans ce cas. ». Il parlait de l'homme qu'elle avait ramené. Il était tombé dans une dépression qui avait failli le conduire au suicide à cause de la perte de sa femme et ils avaient dû le maîtriser. Depuis, quelqu'un restait à chaque instant à son chevet afin de lui parler, afin de le forcer à sortir un peu de sa chambre. La jeune femme pensa à ce qui arriverait à Zéleph après sa mort, son regard se perdant dans le vide. « Vous n'y êtes pas obligée. ». « Si, je t'assure. Et puis, il a bien plus à perdre que moi, crois moi. ».

La déesse attendit que Seth soit sorti avant de prendre Faust par la main, les deux protagonistes apparaissant dans le champs, à une centaine de mètres d'où se situaient Zéleph et Neros. Elle sourit à la vue de son autre fils alors que Faust se cramponnait au bouquet comme s'il ne voulait pas qu'on lui vole. Il demanda alors : « Dis, je peux le garder? ». Mitsuko rit : « Oui bien sûr. ». Un enfant heureux et une mariée sans bouquet. Mais ça l'arrangeait, elle n'avait aucune envie de jouer la potiche avec des fleurs entre les mains, elle en avait déjà sur la tête, c'était bien assez. Attendre son mariage pour faire valser les conventions était sans doute un acte étrange mais peut-être était-ce un moyen pour elle de ne pas penser à prendre la fuite. Ils arrivèrent rapidement à destination, le déchu dévisageant son frère qu'il n'avait jamais vu auparavant avant de sourire à celui qui avait chassé la plupart de ses cauchemars. L'Aether fit un petit signe de la main à Neros, un sourire radieux sur le visage. Elle ne pouvait s'empêcher d'être heureuse dès qu'elle le voyait, c'était physique, et, pour tout avouer, elle ne cherchait nullement à lutter. Puis, elle fixa Zéleph, une certaine appréhension s'installant dans sa poitrine, un brin d'adrénaline ou quelque chose dans le même genre. Elle n'aurait su décrire cette sensation, c'était la première fois qu'elle la ressentait autant, comme si elle se trouvait sur le bord d'un précipice, s'apprêtant à faire le grand saut. Voulait-elle épouser cet homme? Mitsuko baissa doucement les yeux. Objectivement, il était un très bon parti, ça ne faisait aucun doute et sa force n'était plus à prouver, caractéristique qui, étrangement, lui plaisait énormément. Subjectivement, il était maître de son plaisir et c'était déjà bien. Et puis, elle connaissait son passé, il la connaissait aussi. Ils avaient traversé des épreuves ensembles, et la dernière en date lui avait fait comprendre qu'elle tenait à lui, énormément. Elle releva ses yeux vers Zéleph, s'approchant un peu de lui avant de l'embrasser. Avant ou après la cérémonie, ça n'avait aucune importance. « Commençons. ». Au diable l'amour, ils pouvaient bien se marier pour de mauvaises raisons après tout.
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Ven 25 Jan 2013, 22:02

Neros comprit ce que voulait dire son père quand il parlait du sourire de sa mère. Elle était magnifique, plus peut être aujourd’hui. Radieuse. Il lui rendit son sourire avant de baisser les yeux vers Faust. Quand son père lui avait dit qu’un de ses frères serrait là il avait imaginé que cela serrait compliquer vue qu’aucun d’entre eux ne pouvait ce supporté, mais quand il lui avait dit que c’était Faust, il avait était curieux de le rencontré. Il était plus petit qu’il ne l’avait imaginé, mais il n’était pas là pour ça. Levant les yeux sur les deux futur marier qui s’embrasser déjà il leva les yeux au ciel. Comment avait-il pu imaginer que ces deux-là lui rendrait les choses facile ? « Commençons. » Neros acquiesça levant les yeux vers Zéleph qui avait l’air ailleurs, dévorant, sans détour, des yeux sa mère. Cela lui procura un drôle de frisson. A les voir là, il réalisa que c’était sa famille et une douce sensation de bienêtre l’envahi, comme du bonheur. Peut importer que tout cela soit vrai ou faux, au fond Zéleph avait raison, ne compter que le résultat. Cherchant dans sa poche le parchemin froisser sur lequel il avait soigneusement marqué ce qu’il devait faire, il le déplia puis ce racla la gorge. En réalité il savait déjà tout par cœur ayant une mémoire photographique, mais il avait préférait s’assuré qu’il n’oublier rien, on ne sait jamais avec l’émotion … « Aujourd’hui, est un jour unique dans la vie d’un homme et d’une femme. Aujourd’hui deux êtres vont s’engager à jamais sur le chemin de l’amour… » Zéleph ne pus s‘empêcher de sourire, amuser malgré lui par cette mascarade. « et de la promesse d’une vie éternel passer aux coter l’un de l’autre, toujours unie. Peu importe les épreuves et les sacrifices, rien ne pourra plus jamais les séparé, même la mort. Cette union serra éternel et indestructible. » C’était un peu long pour le roi, mais Neros avait pris ça réellement sérieusement et bien qu’il avait cherché à le dissuadé il avait l’air vraiment contant de le faire lui-même et de se perdre dans ses paroles, alors Zéleph se contenta de tenir les mains de Mitsuko dans les sienne, s’empêchant de sourire face à l’ironie de la situation. « Ce lien fragile qui est l’amour serra ici renforcer à jamais et de façon définitive, c'est pourquoi il y a lieu de ne pas contracter un tel engagement, ni même de l'envisager, avec légèreté ou imprudence, mais plutôt avec respect, crainte du châtiment de ce lien … » Neros sourit. « Qui est celons moi est sacrément horrible. » Au moins sa prouver qu’ils avaient confiance l’un en l’autre, bien sur ce n’était pas tout à fait ça, mais il ne le saurait probablement jamais. « … et avec la pleine conscience des fins pour lesquelles le mariage a été institué. Cette institution est le sacrement par lequel les deux personnes ici présentes désirent être unies. Donc, si l'un d'entre vous connaît une raison valable qui s'oppose à leur union légitime, qu'il parle maintenant, ou qu'il se taise à jamais. » Neros fixer Faust avec sérieux, puis il lui sourit avant de lui faire un clin d’œil, pour ce redresser et s’adresser à nouveau à ses parents. « Bien, c’est donc à vous de faire part de quoi que ce soit qui devrait empêcher votre unions, car une fois contracter il n’y aura plus de retour possible. » Le réprouvé fixa sa mère quelque seconde, avant de lever les yeux vers son père. Zéleph lui gentiment signe de continuer quelque peu crispé tout de même. C’était comme ce mettre sois même la corde au cou, ou tendre les mains pour qu’on lui coupe. Pourtant Zéleph n’était pas prêt à renoncer.

« Avant que vous vous donniez chacun l’un a l’autre, il est maintenant temps de donner vos vœux. » « Nos vœux ? » Le roi avait complétement oublié, et le regard paniquas qu’il jeta à Neros le fit rire. « C’est dommage que tu n’en es pas fait par ce que c’est l’homme qui commence, galanterie oblige. » Zéleph supposa que le faite qu’il ne soit jamais galant ne compter pas. Soupirant, il trouverait bin quelque chose à dire, quelque chose d’intelligent, quelque chose de vrais dans tout ce mensonge. Plongent son regard dans celui de Mitsuko se sentant un peu bête d’avoir oublié qu’il devrait dire quelque chose sur elle pour l’honoré avant de s’unir à elle. Serrant ses mains dans les sienne, il posa son regard sur cette attache et ce perdit dans ses penser. Lui été elle c’était compliquer, c’était unique, à la fois froid et chaud. Quelque chose qui ne devait exister que pour eux. « hum … Je t'ai aimée dès la première fois que j'ai t'ai vu. Je crois que j’étais perdu à cette époque. Il m'a fallu du temps avant de le comprendre. » Zéleph parlait sincèrement, seulement quand il parlait d’amour en réalité il parlait de ce désir destructeur qui l’avait envahi petit à petit de puis le jour où il l’avait revu dans cette cabane pourrie. « Quand nous sommes devenus si proche je tes détesté, parce que tu été la seule personne qui pourrait ruiner ma vie. » Elle l’avait sauvé de l’alcool, mais elle l’avait, en contrepartie, totalement rendu dépendant d’elle. Levant les yeux pour les plonger à nouveau dans ses deux pupilles vertes il si perdra, oubliant presque les deux spectateurs qui étaient ici avec eux. « Je t'ai poussé loin de moi mais tu n’as rien voulu savoir, mais en réalité j'étais terrifiée par la douleur. J'ai foiré tant de fois, je foire toujours en réalité. Cette fois je ne voulais pas que ça arrive. Mais, je ne supportais pas... » Il ce rapprocha d’elle la trouvant si belle que ça en était insupportable, et ça avait toujours était ainsi, même sans le vouloir elle lui faisait mal. « Je ne veux pas être esclave de la façon dont je … je t’aime. Peux-tu comprendre? Tu as cherché à me fuir, tu as voulu te défaire de moi et c'est tellement horrible, parce que, j'ai vraiment ... Je mourrais pour toi. J’ai besoin de toi. » Au fond que cette marque qui verrait bientôt le jour sur sa peau, lui face mal à en désiré mourir, cela lui était égale, par ce qu’il souffrait déjà comme ça trop souvent par sa faute et il avait déjà dépassé le cap du non-retour il y a trop longtemps, pour croire qu’il était encore possible de ce sauver. Il y avait tellement d’intensité dans ses yeux, dans sa voix, que même lui ce trouver troubler par ce qu’il lui déclaré. Il ne ce rappelait jamais avoir avoué autant de chose qu’il l’avait fait à Mitsuko. De toute façon pour que le mariage soit valide il fallait être sincère et avoir l’âme légère. La sienne était déjà tout à elle, donc au fond il ne faisait que dire à voix haute ce qu’elle devait déjà savoir. Zéleph se pencha et posa ses lèvres sur les sienne, ses mains ce logent sur sa taille pour l’amener à lui. A cette instant il n’avait plu qu’une envie, l’avoir contre lui et en finir avec cette foutu cérémonie pour combler ce vide qu’elle créer en lui quand il ne l’avait pas contre lui.

Neros parut ce réveiller en les voyant ce bécoter. Il s’interposa alors en les séparant. « Ça suffit, c’est bon … je… je crois qu’on à compris. » Il dévisager son père ce demandant d’où venait cette homme qui avait l’air si torturé par cette femme. Alors c’était peut-être vrais, peut-être qu’il l’aimer au point d’en mourir de souffrance. Rassuré, et certainement un peu fière d’avoir un père aussi fort d’avouer que sa plus grande faiblesse, il se tourna vers sa mère avec un sourire. « A toi, maman. »
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Mitsu
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◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005
Mitsu
Sam 26 Jan 2013, 01:10


Mitsuko fixait Zéleph d'une étrange manière, baissant à cet instant les yeux vers leurs mains unies. C'était pour la vie. Elle sourit parce qu'il n'était pas le seul à avoir totalement oublié les vœux bien qu'il s'en soit sorti honorablement. En réalité, elle préférait penser qu'il n'était pas doué pour formuler un discours plutôt que d'avouer qu'il l'avait touché. Bien entendu, elle se doutait qu'une partie était tournée de façon à ce que leurs deux témoins croient en leur amour mais... c'était troublant. Le roi lui-même l'était, son regard qui s'était posé sur elle d'une façon si intense, tout était troublant. Peut-être que ce fut le moment où elle eut le plus envie de disparaître, de le laisser là. Ce qu'il venait de dire était à la fois beau et triste, et elle laissa un petit silence involontaire planer après que Neros lui ait indiqué que c'était à elle. Voulait-elle vraiment l'épouser? Finalement, elle prenait conscience qu'elle avait besoin d'entendre ces mots, qu'elle avait besoin de se sentir aimer, mais à cet instant, elle savait que ce n'était pas le cas. Bien sûr, elle n'était pas la dernière des naïve, il ne l'aimait pas, elle ne l'aimait pas, et c'était bien ça le problème. Elle était consciente de n'avoir aucune chance d'être aimée un jour, du moins, pas de cette manière, pas par quelqu'un qui lui dirait ces mots parce qu'elle voudrait sans doute fuir le plus loin possible, mais si elle l'épousait, alors elle renoncerait à toute autre forme d'amour. Elle sourit, il avait fait ce sacrifice lui-aussi et il avait bien plus de chance de trouver quelqu'un qu'il aimerait et qui l'aimerait en retour qu'elle. Elle savait que ça ne lui ressemblait pas de vouloir être aimée, elle savait qu'il y avait de grandes chances que ce soit « elle » qui l'influence en ce jour et elle devait simplement faire ce qui devait être accompli. Et puis, il était le seul que son corps désirait avec une telle force, le seul qui était resté aussi longtemps à ses côtés. Elle lui devait bien ça, et elle le devait également à sa fille, à Neros.

« Je crois que ton père déteint sur moi puisque j'ai oublié les vœux également. Et puis, il va s'en dire qu'il est compliqué de rivaliser avec un si beau parleur. ». Elle sourit, se mordillant la lèvre en regardant Zéleph. Elle était sensée être une femme amoureuse mais elle n'avait pas besoin de jouer la comédie pour que ses fils le croient. Le désir était puissant, si puissant que leur lien en devenait indestructible, même hors mariage. Elle devait juste trouver les mots justes. C'était amusant parce que, toute sa vie durant, elle avait toujours fait des discours, des discours pour s'approprier un peuple, des discours pour rallier les êtres à sa cause, mais celui qu'elle allait faire d'ici peu était sans doute le plus difficile de son existence. Elle fixait le roi, sentant son parfum, un parfum qu'elle ne pourrait jamais oublier. « Je. ». Voilà un bon début, elle rit, reprenant son sérieux avant de finir par dire doucement : « Je pense être la plus égoïste et possessive des femmes de notre monde et, je crois que je ne comprendrais jamais pourquoi tu m'as choisi moi, parmi tant d'autres. ». Il avait toujours eu le choix. Bien sûr, ces femmes n'avaient pas représenté grand chose pour lui mais qu'elle puisse devenir celle qui se tenait aujourd'hui à ses côtés semblaient être une équation impossible. La première fois qu'ils s'étaient rencontrés n'avait été que pure désastre et, depuis, même s'ils avaient fait des progrès, ils étaient très loin d'être un couple traditionnel, ensembles pour de mauvaises raisons. « En réalité, j'ai toujours eu peur de mes sentiments, j'ai toujours eu peur de m'offrir à un homme, peur qu'il me trahisse. Et c'est sans doute pour ces raisons que les instants que tu as passé auprès de moi avant ce jour ont dû être les pires de ton existence. Je voulais savoir si tu étais capable de m'aimer, de rester à mes côtés. Je voulais savoir jusqu'où tu pouvais aller pour moi, pour respecter tes engagements. ». Son regard glissa doucement sur le M inscrit dans son cou. Il avait attendu dans le froid de l'hiver qu'elle daigne le laisser entrer, il avait accepté la frustration, il avait accepté d'en finir avec sa dépendance, il avait accepté de n'être qu'à elle. Les yeux de la déesse brillèrent étrangement. Il était celui qui avait fait le plus pour elle et, elle lui en était reconnaissante. « Et, pour tout avouer, j'ai lentement pris conscience que celui de nous deux qui avait le plus de chance dans cette histoire, c'était moi, tout simplement moi. Tu n'es pas parfait, loin de là, mais tu excelles là où j'échoue, tu es bien plus humain que je ne l'ai jamais été, tu as fait vibrer mon existence et je t'en remercie. Je te remercie d'être tel que tu es parce que tu es le plus beau cadeau que j'ai reçu à ce jour. ». Elle sourit, regardant Neros et Faust. « Avec mes enfants bien sûr. ». Elle rit, son regard toujours scintillant. Le pire c'est qu'elle était sincère. « Je sais que tu pourrais mourir pour moi mais jamais je ne souhaiterai pareille chose, jamais je ne provoquerai pareille chose. ». Elle s'approcha un peu, resserrant légèrement son étreinte sur les mains du roi avant de lui murmurer : « Zéleph, aujourd'hui, je souhaite te prendre pour époux, toi, en entier, tes défauts et tes qualités, ton mauvais caractère et tes talents de pâtissier. » Elle rit, cachant son trouble grandissant. « Tu fais sans doute la plus grosse bêtise de ta vie mais, à vrai dire, pour rien au monde je ne voudrais que tu ais l'intelligence de t'enfuir en courant. Parce que, même si j'ai encore beaucoup d'efforts à faire pour te mériter, pour mériter l'homme extraordinaire que tu es, je tiens à toi comme je n'ai jamais tenu à personne. Et si quelqu'un a le plus besoin de l'autre, alors c'est encore moi. ».

Doucement, elle l'enlaça, perdant son visage contre lui. Elle aurait dû le prévenir qu'il serait condamné à souffrir parce que, même si elle lui faisait déjà du tord, ils finissaient toujours pas se délecter dans les bras l'un de l'autre. Mais, dans le futur, il n'aurait pas cette consolation, il n'aurait pas ces moments volés au temps. Faust crut bon de se joindre au câlin, un grand sourire sur le visage avant de déclarer : « Moi aussi je veux me marier! ». Quelle idée. La jeune femme s'écarta lentement de Zéleph, préférant de loin fixer leurs mains jointes plutôt que le roi. Elle souhaitait juste que Neros en finisse avec la cérémonie pour pouvoir enfin respirer. Et, à vrai dire, elle se maudissait de ne pas avoir écrit ses vœux plus tôt, ça lui aurait évité si peu de mensonge, trop de vérité. Peut-être que ce qu'elle disait n'était pas vrai, peut-être que l'homme qu'elle avait oublié avait fait bien plus pour elle, peut-être qu'il lui avait dit les mots qu'elle avait voulu entendre, mais tout ce qu'elle pouvait imaginer ne se tenait qu'à un « peut-être ». Elle ne savait pas, et peut-être ne voulait-elle pas savoir finalement, peut-être qu'elle préférait cette situation, celle qui la faisait devenir l'épouse d'un homme qu'elle n'aimait pas mais qui était tout de même l'homme qu'elle considérait le plus, l'homme qui avait la force nécessaire pour la supporter et se tenir à ses côtés, dans le pire. Pourtant, elle voulait lui faire vivre le meilleur, au moins pour les cent années à venir, les cent années qu'elle passerait auprès de lui avant de disparaître.
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Sam 26 Jan 2013, 14:07

Il y eu un moment de flottement, comme si pendant un instant le temps avait stoppé de s’écouler. Zéleph ne se souvenait pas que quelqu’un lui ait un jour dit de telles choses. Il n’aurait même jamais imaginé que cela lui arriver un jour. Non, pas à lui. Mitsuko lui avait promis qu’elle ne le regarderait jamais comme sa mère le faisait, et pourtant c’était comme si. Ses yeux vert briller pour lui et il se sentit pour la première fois tout petit face à elle. Il n’aurait jamais pensé ce sentir si toucher par ses mots, quelque part un peu ému, incapable de lui dire quoi que ce soit. Elle ne mentait pas, elle ne le pouvait pas, et c’était comme si il ressentait cette étrange sentiment, cette peur, ce bien être. Peut-être à cette instant plus que jamais, il avait envie de la serré contre lui le plus fort possible et la garder là pour toujours. C’était troublant d’incertitude, de sensations inconnues et d’intenses frissons. Neros du ce reprendre, il en avait presque oublié la fin de la cérémonie. Il fallait dire qu’il était un peu perdu lui aussi, il se retrouver au centre de déclarations si pur et sincère que ça en était presque gênant pour ceux qui était là. « Wah… hum… » Ce raclant la gorge, il fit mine de chercher ce qu’il devait faire ensuite sur son parchemin. En vérité il tentait tant bien que mal de reprendre contenance. Ce redressant il sourit à ses parents. « Bien, vos mains droites, s’il vous plaît. » tendant les siennes, il attendit qu’ils les poses tous les deux. S’il se souvenait bien du processus, il devait les assembler. Posant la main de son père sur celle de sa mère, il nu pas à lui demander que le roi entremêler déjà ses doigts au siens. Levant ses yeux sur eux, il sourit doucement, soulager au fond et quelque part plus heureux qu’il n’aurait pensé l’être. « Vous allez tous les deux devoir répétez après moi. » Heureusement qu’il avait cette mémoires extraordinaire sinon le réprouvé aurait eu des ennuis. Si l’enchantement ne marcher pas il sentait qu’il aurait plus ou moins des problèmes, mais il ne voulait sur tout pas savoir ce que ce lien donner quand celui qui devait le créer ce tromper. Posant sa seconde main sur celle de son père, il tenait leur étreinte dans la sienne. Levant les yeux sur son père, il commença « Moi, Shizuo Stark, enfant du yang, je consens à te prendre toi, Mitsuko Taiji, enfant du yin, comme femme. Je m’unie à toi dans la promesse éternel de ne plus jamais être séparé de toi, et de former un tout. » Baisant les yeux sur Mitsuko, Zéleph prit son souffle. C’était dure à dire, mais il ressentait une certaine angoisse, les paroles de Neros rendait les choses si vrais, si réel. Il fallait avouer qu’il n’avait pas imaginé quel épreuve ce serrait d‘en arriver là. Le roi répéta alors mots pour mot ce que son fils avait soufflet, sans ciller, fixant droit dans les yeux sa futur épouse. Non, il ne regretterait rien, jamais. « Je lis mon âme et mon cœur aux tiens. Dans le pire, comme dans le meilleur, j’honorerais ton nom, ton être et ton corps, pour toujours. » « … pour toujours. » Le réprouvé ce crispa un peu sentant sa main commencer à le bruler. C’était une douleur supportable mais surprenante à la quel il ne c’était pas attendu, dans l’intensité du moment. Le lien était en train de ce créé, le pacte était en marche. Neros regarda ensuite sa mère. « Moi, Mitsuko Taiji, enfant du yin, je consens à te prendre toi, Shizuo Stark, enfant du yang, comme mari. Je m’unie à toi dans la promesse éternel de ne plus jamais être séparé de toi, et de former un tout. » Le réprouvé regarda sa mère répété après lui avant de continuer comme pour son père. « Je lis mon âme et mon cœur aux tiens. Dans le pire, comme dans le meilleur, j’honorerais ton nom, ton être et ton corps, pour toujours. » Une fois fait, Neros sentait entre ses mains la chaleur de la magie opéré. Il était plutôt fière de lui car il avait appris à faire sa dans un livre, il n’était pas allé voir l’homme que lui avait conseillé Zéleph, par pur fainéantise, mais ça son père ne le saurait jamais.

« Avec cette marque, inscrit au plus profond de ma chair, mon esprit et mon âme, je fais de toi une autre partie de moi sans lequel je ne pourrais exister, soufrant pour toujours d’être incomplet. » C’était tellement joyeux comme promesse au fond, quand répétant cette phrase Zéleph réalisa qu’il était belle et bien fichu pour le reste de ses jours, mais après tout il ne craignait pas grand-chose, vu que Mitsuko ne pouvait mourir, par contre il n’était pas dit qu’elle ne ressente pas son absence. Sentant sa main le faire souffrir comme si on était en train de la marquer au fer rouge, le réprouvé resserra sa prise sur la main de la déesse sans réellement s’en rendre compte, ne donnant pourtant pas l’air, d’un point de vue extérieur, de souffrir. Quand soudain la douleur ce stoppa, pour laisser place à un étrange apaisement. « Vous êtes à ce jours unie devant l’éternel. » Neros retira ses mains, posant son regard sur leurs mains lié. Quand il vit son œuvre, la forme du yang couvrant la main de son paternel sourit fière de lui. Prenant celle de sa mère pour vérifier que le yin y était, intensément noir, il fut totalement satisfait. Levant les yeux sur eux il leur fit un grand sourire à son père. « Tu peux embrasser ta femme maintenant. » Il rit un peut en les lâchant, voyant son père littéralement fondre sur sa mère. Zéleph serra Mitsuko contre lui, déposant un baiser tendre, allant tout à fait avec la situation. Sa « femme », voilà une nouvelle notion à la quel il devrait vite s’habituer. Zéleph ce redressa et sourit à Mitsuko, c’était en réalité très étrange de ce l’avouer. Neros intervint alors car il avait encore une petite chose à ajouter. « Il faut que vous sachiez que la marque ne s’assemblera que quand vous aurez … consommer. » C’était gênant de dire ça a ses propre parent, ça rendait les choses … sale. Il pensa alors que ce serait bien de les laisser seul quelque minute, le temps de profiter de l’instant. Il les contourna alors et invita Faust à le suivre. « Allez viens on va les laisser. » De plus il y avait plus ou moins une fête au village et puis c’était le moment de faire connaissance avec le gamin, son père lui avait parlé de lui en arrivant, et il était curieux de le connaitre. C’était peut-être le seul frère qu’il ne connaissait pas encore.

Zéleph regarda les deux garnements partir, s’éloignant dans le champ, puis il retourna à Mitsuko. Sa main ce glissa sur ses reins, la collant brusquement à lui avec un sourire. « Extraordinaire, hein ? » Laissant ses bras la serré contre lui, n’ayant aucune envie de la lâcher, il faisait référence aux vœux de Mitsuko. Elle l’avait troublé, il l’était encore, mais il préférait la taquiner plutôt que le lui montré. Ce penchant doucement il ce perdit dans son cou et y déposa ses lèvres, s’enivrant de son splendide parfum. « Ma femme à une trop grande estime de moi. »

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Mitsu
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Mitsu
Sam 26 Jan 2013, 19:37

« C'est mieux pour pouvoir honorer ton nom, ton être et ton corps pour toujours, tu ne crois pas? ». Elle sourit, appréciant ses baisers un instant avant de le détacher d'elle. Là, elle le regarda. Il était son mari et elle avait autant envie d'en rire que d'en pleurer. Elle se contentait donc juste de sourire devant ce qui était éternel à présent, ce qu'aucun d'eux ne pourrait changer. Elle contempla sa main, la marque qui y était apposée. Le mariage devait être chose sacrée, même pour les divinités car elle l'avait subi de la même manière que Zéleph. A moins que ce soit le fait de sa seule volonté à s'engager dans ce pacte qui l'avait rendu effectif? Mitsuko n'avait aucune envie de revenir sur les vœux qu'ils avaient formulé, s'en était trop troublant, trop sincère. Alors, elle s'approcha doucement des lèvres du roi, l'embrassant calmement, délicatement comme une promesse, quelque chose de tacite entre eux. A son contact, elle se sentait étrangement bien, tellement qu'elle détacha ses lèvres des siennes brusquement avant de le fixer : « En réalité, je ne m'en suis pas préoccupée avant mais... hum... ». Cela paraissait d'une logique déconcertante et elle espérait qu'il allait la contredire, lui assurer que ça ne pourrait jamais arriver et qu'elle faisait fausse route. « Est ce que ce lien pourrait réellement nous faire ressentir de l'amour l'un pour l'autre? ». Oui car, normalement, les personnes qui contractaient un mariage s'aimaient, et la marque ne faisait que renforcer cet amour. Mais elle créait une dépendance plus grande, un bien être intense au contact de l'autre, une sensation de manque en son absence. Bien sûr, la jeune femme le ressentait déjà, hors mariage, elle avait besoin de sentir son corps la serrer, de l'embrasser, de le caresser, de le sentir en elle, mais ce n'était que physique. Mais si le psychisme s'en mêlait, si il lui prenait l'envie de prendre soin de lui plus que de raison? Si elle finissait par le contempler comme une femme amoureuse? Si elle finissait par le trouver tout simplement merveilleux? Si elle ne pouvait tout simplement plus vivre sans lui? Si elle en devenait jalouse au point d'en être ridicule? Si elle devenait prête à tout pour lui, pour son bonheur? Elle ferma les yeux un instant, respirant calmement avant de les rouvrir. « Enfin, je suppose que, de toute façon, le temps répondra à ma question. ». Elle ne pouvait pas l'aimer, cela semblait si incohérent. Non, cette marque ne pourrait jamais changer leur façon d'être ensembles. Bien entendu, pour le peuple, ils seraient unis par un amour inconditionné, mais ce serait toujours faux. La magie ne pouvait créer l'amour véritable, elle pouvait en donner l'illusion mais l'amour était quelque chose de sacré. Et elle ne voulait en aucun cas le ressentir.

Néanmoins, à cet instant, elle ressentait une toute autre chose à l'égard de ce roi qui avait fait l'effort d'être élégant le jour de son mariage. Elle attrapa sa cravate avec sa main tatouée, l'attirant à elle avant de plonger son regard dans le sien et de lui demander : « Et si je commençais par honorer ton corps? ». Elle avait envi de lui, et elle n'avait pas envi d'attendre. Ils étaient seuls ici, personne ne viendrait les déranger et, de toute manière, ils devaient le faire. C'était assez étrange car l'acte charnel était le seul rempart restant à l'accomplissement effectif de leur mariage, la seule chose qui pouvait encore les sauver du pire, les sauver aussi du meilleur. Et elle se demandait ce qu'elle redoutait le plus entre les deux. Seulement, c'était comme si elle était incapable de forcer son esprit à se détacher de cette envie de parcourir son corps une nouvelle fois. Elle avait l'impression que peu importe le nombre de fois qu'ils feraient l'amour, elle ne pourrait jamais s'en lasser. Sa deuxième main rejoint la première, détachant ce bout de tissu avec lequel Zéleph avait dû se battre auparavant, attrapant les deux extrémités pour le forcer à rejoindre ses lèvres. Là elle l'embrassa comme si c'était la première et dernière fois, comme si elle avait attendu trop longtemps avant de pouvoir retrouver ses lèvres, comme si elle allait lui être arrachée dans les secondes qui allaient suivre. Elle lâcha sa cravate, ses bras s'enroulant autour de la nuque de cet homme. Elle ne voulait pas le lâcher, et même si ce mariage risquait de modifier leurs sentiments, elle s'en fichait car elle savait parfaitement que si l'un deux commençait à aimer l'autre, jamais il ne lui avouerait, jamais il ne le permettrait. Et puis, pour l'instant, il n'y avait que ce désir, ce désir qui brûlait son âme, qui embrouillait son esprit, qui exacerbait ses sens. Elle sentait des frissons la parcourir et ses mains descendirent sur la chemise du roi qu'elle commença à déboutonner, redécouvrant encore son corps, redécouvrant une nouvelle fois ses muscles, ses tatouages. Elle se colla contre lui, passant ses bras sous ses vêtements, sa peau chaude augmentant cette sensation de bien être qu'elle ressentait déjà. Elle embrassa ses muscles, prenant son temps malgré l'envie. L'attente augmentait le désir, l'attente faisait que l'union n'en était que plus savoureuse, plus succulente. Elle finit par rire, relevant son visage vers le réprouvé avant de lui annoncer son changement d'idée : « Si nous le faisons maintenant, ma robe n'y survivra pas. Et nous devons nous rendre au village pour honorer ton nom. ». Elle sourit. Ils n'en avaient pas discuter auparavant et, si lui préférait oublier son passé, elle ne l'entendait pas de la même façon. De ce fait, à partir de ce jour, elle s'appellerait Mitsuko Taiji Stark et elle ne changerait pas d'avis. Elle était son épouse et elle avait le devoir d'honorer l'homme qu'il était à présent, l'homme que son passé avait façonné ainsi.

La déesse se détacha de lui, contemplant le porche avec bonheur. Elle savait que Neros était à l'origine de tout ceci et elle aimait ce geste, elle aimait cette construction. Elle tourna le dos à Zéleph, commençant à marcher dans le champs avant de se retourner vers lui, continuant son avancée à reculons. Elle planta son regard dans le sien avec un brin d'amusement, se mordant la lèvre inférieure, ne pouvant s'empêcher de penser à quel point il était attirant, ne pouvant s'empêcher de l'admirer avec ces yeux pétillants, ne contrôlant rien, se laissant porter par ce que devait être ce jour : un jour merveilleux, celui où elle l'aimerait le plus peut-être. « On fait la course? ». Elle rit, se retournant avant de se mettre à courir, pieds nus dans le foin, sa robe se soulevant avec légèreté à chacun de ses mouvements. Elle avait envi de s'amuser, de profiter, de ne rien laisser gâcher cette journée, de découvrir la petite fête qui devait se tenir à Bouton d'Or, certaines informations ayant sans doute circulé malgré leur prudence. Ils auraient tout le restant de leur existence pour penser à la bêtise qu'ils avaient accompli aujourd'hui, pour penser aux conséquences. Mais, mariage ou non, elle ne pouvait, de toute façon, plus se passer de lui alors peu importait. Ils étaient les deux parties d'un tout, mari et femme, et ce qui avait été fait jamais ne pourrait être annihilé.
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Sam 26 Jan 2013, 21:30

Levant les bras avant de soupirer en la regardant partir, Zéleph se demander comment elle faisait pour redescendre aussi vite. Lui se noyait dans le désir brulant de lui faire l’amour, et elle, elle courée comme une enfant dans ce foutu champ, le laissant là, laisser à l’abandon, seul avec ses envies. Il sourit. Il ne savait pas s’il l’aimerait un jour, cela paraissait impossible, mais ce qui était certain c’était qu’il ne regretterait jamais ce qu’il avait fait aujourd’hui. Quelque part, c’était malheureux à dire, mais c’était elle qui le rapprocher le plus du bonheur. Du moins ce qui y ressembler. Ce saint grâle, en le quel tous les Hommes croyaient, pour lequel tous les êtres partaient en quêtes tout au long de leur misérable vie. Bien sur le sien était maudit, mais ça en valait bien la peine si on considéré qu’il ne mérité pas le vrai bonheur. Il la regarda courir et il leva les yeux aux ciels. Elle pouvait être parfois terrifiante, elle imposer le respect par tout où elle passait, mais comment lui pourrait-il la prendre au sérieux alors qu’elle passait son temps à jouer les gamines ? « Je te déteste. » Il se répéter cela, peut-être pour ce persuadé. Par ce cas cette instant il en était totalement incapable. S’élancent à sa poursuite, il ne se soucia même pas d’être à moitié déshabiller. Rien n’avait d’importance aujourd’hui. C’était une étrange sensation que de ce dire qu’il était condamner à rester avec elle jusqu’à sa mort. C’était encore plus étrange de réaliser qu’elle avait accepté. Si elle était immortel, lui était loin de l’être. Elle aller le voir vieillir, puis mourir et cela n’avait pas l’air de l’affecter. Mitsuko disait ne pas le mérité, mais la vérité c’était qu’ils étaient bien trop diffèrent pour ce mériter l’un, l’autre. C’était comme unir le jour et la nuit, rien l’un sans l’autre et pourtant si dépendant de leurs existence.

La déesse courait vite, mais pas assez avec ses petites jambes. Zéleph la rattrapa bientôt, et la prit dans ses bras, la poussant dans une meule de foin. Il ria, ce sentant si léger. Pour une fois il n’avait plu à ce soucié de rien. Que d’elle, et c’était comme si cela l’apaiser. Ce redressant, pour l’emprisonner sous lui, il lui sourit, retirant un peu de foin de ses cheveux blonds. Elle était belle, il ne pensait pas l’avoir un jour trouvé plus belle que dans cette robe, que dans ce foin, qu’en étant sa femme. « Tu te souviens tu m’avais dit que tu voudrais te rouler dans le foin. Je ne fais qu’exaucer tes vœux, ma chérie. » En réalité ce n’était qu’un moyen de plus pour profiter d’elle. C’était son petit côté enfant capricieux. L’embrassant il assouvissait son besoin d’elle. Il avait juste encore besoin d’un petit moment, redescendre en douceur, plutôt que ce faire couper l’herbe sous le pied comme elle savait si bien le faire. Le vrais problème était qu’une fois qu’il avait commencé il était incapable de s’arrêter, c’était peut-être pour cela qu’elle avait coupé la chose avant qu’il ne puise ce calmer. Ses mains glissant sur sa taille fine, il finit pourtant par devenir raisonnable et ce séparé de sa bouche. Quoi qu’il ne pouvait pas être raisonnable, il lui jeta un regard presque suppliant. « On pourrait … ne pas y aller ? » Après tout elle lui avait avoué ne pas vouloir de fête et lui détesté être au centre de l’attention. Alors si ils pouvaient se désister l’air de rien ce serait très bien pour lui. Seulement c’était sans compter sur … « Hey sir! » Il ce crispa. C’était donc impossible qu’on les laisses tranquille. Ce redressant pour jeter un regard assassin a l’abrutie qui était venu les déranger, celui-ci jeta un regard a la déesse puis à son roi, comprenant qu’il avait peut-être déranger quelque chose. L’homme détourna alors les yeux par respect faisant une révérence maladroite avant de s’excuser en marchant le plus vite possible vers le village. Zéleph grogna, puis il se mit à rire. La tête qu’avait faite cet homme valait tout l’or du monde. Zéleph supposa qu’il était bien mieux d’aller voir cette fêtes, puise qu’elle était pour eux. Ce levant il tendit la main à Mitsuko pour la sortir de là, puis il reboutonna sa chemise pour avoir l’air un minimum présentable.

Quad ils arrivèrent au centre du village, mains dans la main, n’arrêtant pas de se faire féliciter par tous ceux qu’ils croisaient, Zéleph n’en revins pas. Bouton d’or était un endroit très festif, ici les gens savaient faire la fête, oubliant tous leurs malheurs pour ce plongé dans la joie d’être ensemble. Toute les maisons savaient était décoré, même la fontaine ou trôné sa statue avaient étaient couverte de plantes et guirlande de toute les couleurs. Une fanfare animer toute la fête, il y avait des sortes de concours de rodéos sur des bicornes, des jeux en tout genre, et même un bal. C’était peut-être la banderole « vive les mariés » qui mit le roi le plus mal à l’aise. Tout ça c’était pour eux ? Les gens avait l’air si heureux, chantant, dansent, jouant, simplement heureux apparemment pour lui et Mitsuko. Serrant la main de la déesse, le réprouvé la tira un peu vers lui, on regard voulant tout dire. « On peut toujours fuir, non ? » « Maman ! Papa ! » Zéleph ce redressa piquer a vif en se tournant vers Neros qui leur faisait de grand signe en s’avancent vers eux tout sourire, Faust sur ses épaules, mangent des sucreries gagner a un jeu par le réprouvé. Zéleph baissa les épaules abattue. Avec ça elle ne voudrait plu jamais partir. Le jeune homme ce planta devant eux, tenant les jambes de celui qui pour lui était déjà son petit frères. « Surprise ! D’accord je plaide coupable, j’ai peut être vendu la mèche, mais ils ce sont tous beaucoup donner pour vous préparer tout ça. Bon la coutume veut que vous vous prêtiez aux jeux des rois et reines. » Neros avait l’air très fière de lui, souriant de toute ses dents à ses parents, sans se soucier du regard abattue de son père. « Le bute c’est que vous participes aux concours de couples et que vous sortiez gagnant à chaque fois, si c’est le cas votre amour sera bénie. » Zéleph soupira quelque chose d’inaudible qui ressembler pourtant à un vague « la mort venez me chercher ».

« Le premier jeux se trouve être un concours de danse, vous étiez supposé ouvrir le bal, mais comme vous vous êtes fait attendre on a pas pu retenir la foule, mais pour le concours c’est quand même à vous de le faire, et là les gens n’en peuvent plus alors si vous pouviez… enfin ce serrait gentil de commencer maintenant. » le roi jeta un regard a sa femme en souriant jaune, elle l’aurait pour finir cette fameuse danse qui lui tenait tant à cœur et qui l’avait forcer à prendre de fichu cour. Ce serait la première fois qu’ils se retrouveraient en couple en représentation devant tant de gens en tant que tel. Capitulant, Zéleph tira Mitsuko vers les planches du bal.

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Mitsu
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Mitsu
Sam 26 Jan 2013, 23:33

« J'aurai pu venir te chercher avant de devenir déesse mais maintenant c'est trop tard. ». Mitsuko venait de susurrer ces quelques mots à l'oreille de Zéleph, le fixant avec un petit sourire un brin sadique. En réalité, elle était amusée de cette situation. Bouton d'Or respirait la joie, le bonheur et elle était consciente que c'était pour eux que tout ceci avait été fait, que les gens qui dansaient, avaient décoré et s'occupaient des stands étaient réellement heureux pour eux. Bien sûr, elle avait l'habitude qu'on s'occupe de son confort mais c'était vraiment différent. Ces gens ne la connaissaient pas tant que cela et ça la touchait qu'ils aient pris la peine d'organiser tout ceci, même si elle se doutait que c'était plus pour leur souverain que pour elle. C'était une fête sans prétention, simple, où chacun avait l'air de s'amuser, et le rythme de la musique qui s'élevait n'avait rien à voir avec celui qui retentissait dans les salles de bal, plus vif, plus chaleureux. La jeune femme sourit à Neros puis essaya d'ébouriffer les cheveux de Faust sans y parvenir parce qu'elle était trop petite. Ça la fit rire et le petit garçon se pencha vers elle pour lui donner un bout de ses sucreries. « Tiens maman! ». Elle le prit, croquant dans ce qu'elle n'avait jamais mangé avant, une sorte de guimauve. « Hum! ». C'était bon et, sans vraiment lui demander son avis, elle en donna la moitié à son mari, lui mettant directement dans la bouche en souriant avant de l'embrasser. Il est vrai qu'elle aurait répondu favorablement à son désir de fuite peu de temps avant, et puis, ils étaient tellement bien dans cette meule de foin, lui sur elle, mais, à présent, elle avait envi de rester. L'idée du concours ne l'enchantait pas vraiment mais puisque Neros le voulait, alors pourquoi pas. Elle posa l'une de ses mains sur le torse de Zéleph avant de se mordre la lèvre inférieure pour s'empêcher de rire d'avance à ce qu'elle allait dire. Reprenant son sérieux, elle finit par lui déclarer avec un naturel déconcertant : « Allez viens mon chéri, allons donc bénir notre amour! ». Puis, elle l'entraîna vers la piste de danse.


La musique qui était jouée était dans un style qu'elle ne savait absolument pas danser, mais qui était assez entraînant pour influencer son humeur. Oui, cette musique la rendait joyeuse, lui donnait envie de danser, de se prendre au jeu, même si elle n'avait vraiment aucune notion des pas à accomplir et qu'elle serait sans doute ridicule. Cependant, lorsque les habitants de Bouton d'Or les virent arriver, les musiciens cessèrent de jouer, s'apprêtant à changer d'instruments pour quelque chose de traditionnel qu'ils devaient penser être plus du style de madame. Mitsuko sourit, amusée, avant de déclarer : « Non, continuez, je vous en prie. Et puis, c'est plus amusant de danser tous ensembles! ». Elle fit un petit signe de la main pour appuyer ses paroles. Les musiciens sourirent, visiblement charmés par l'épouse de leur roi qui s'adaptait à leurs coutumes. En réalité, elle faisait aussi cela pour son époux, sachant pertinemment que s'afficher devant tout le monde ne lui plairait sans doute pas. Un homme d'une quarantaine d'années s'approcha d'elle avant de s'incliner légèrement et de demander à la jeune femme : « Puis-je vous apprendre les pas madame? ». Il lui demandait à elle mais l'on sentait bien qu'il attendait l'approbation de Zéleph aussi. Seulement, la déesse répondit presque machinalement : « Oui bien entendu! ». « Moi aussi je veux danser avec maman!! ». « Tout à l'heure chéri. ». Embrassant Zéleph, elle se dirigea vers la piste avec cet homme inconnu mais qui ne lui voulait que du bien, ce dernier commençant à exécuter des mouvements avec ses pieds qu'elle suivit à la lettre. Elle se rendait bien compte qu'on l'observait, les habitants de Bouton d'Or visiblement ravis. Faust, pendant ce temps, était descendu des épaules de Neros, apprenant lui aussi les pas avant d'aller rejoindre sa mère pour danser avec elle, face à face. La déesse pensa alors que c'était sans doute la plus merveilleuse fête à laquelle elle s'était un jour rendue, heureuse d'en apprendre plus sur ce village, heureuse de découvrir les réprouvés, heureuse d'être entourée de gens simples qui ne se préoccupaient que de ce besoin humain d'accéder au bonheur. Ils semblaient tous heureux, ayant oublié les mauvais côtés de la vie le temps de ces festivités. Et, pour tout avouer, elle avait elle aussi envi d'oublier le reste juste pour aujourd'hui.

Mitsuko sautilla en rythme jusqu'à Zéleph. « Allez, viens! ». Elle ne lui laissait pas le choix, encore une fois, mais il ne pouvait de toute façon pas refuser sous les yeux de son peuple. Ils attendaient tous de voir danser leur seigneur. La déesse lui montra les pas puis, sans qu'ils n'aient eu le temps de danser ensembles, ils furent pris dans une chaîne, les réprouvés tournoyant en ronde, tous exécutant les mêmes pas. La jeune femme copia sur la femme qui se trouvait à sa droite et regarda le roi en riant. Ses joues étaient légèrement rosées par l'effort de la danse, un peu de foin encore coincé dans les cheveux. Oui, aujourd'hui, elle avait choisi d'être la plus humaine possible, de se laisser entièrement aller, submergée par tant d'émotions à la fois. Mais peu importait, c'était juste aujourd'hui. La ronde se brisa, les couples se créant au hasard, l'Aether se retrouvant devant Neros. Elle le fixa avant de lui souffler entre deux pas « Merci. Tu es merveilleux toi aussi! ». Les échanges de partenaires étaient fréquents et ce n'était pas plus mal, ça permettait de rencontrer des inconnus, de rire, d'échanger de brèves paroles même si, dans son cas, les félicitations revenaient souvent. Elle prenait son rôle d'épouse très à cœur, peut-être plus qu'elle ne l'aurait jamais cru, répondant par de petites phrases : « Merci beaucoup! », « J'ai de la chance de l'avoir! », « J'espère que nous pourrons nous revoir bientôt! », « Merci pour votre travail! » etc. Et puis, elle retrouva Zéleph, son regard rencontrant toujours le sien alors qu'elle prenait ses mains pour exécuter quelques pas supplémentaires qu'on lui avait enseigné. Elle avait eu raison de ne pas se vêtir comme une mariée traditionnelle. D'ailleurs, elle avait perdu sa couronne de fleur dans la danse, quelques pétales se mêlant toujours au foin dans sa chevelure. Elle était une mariée de la campagne, amusée, les yeux pétillants comme jamais, un sourire aux lèvres qui ne semblait plus vouloir la quitter. C'était sans doute ça le bonheur. Elle en prenait conscience, entourée des individus qu'elle aimait le plus, entourée de personnes qui avaient le pouvoir de communiquer leur joie à qui les regardait. La danse se finit, le rire de la jeune femme se perdant contre le roi avant qu'elle ne relève son visage vers lui. L'homme qui lui avait appris les pas déclara alors à la foule : « Je crois que la femme qui est au bras de notre roi est trop radieuse pour qu'on ne puisse leur décerner le prix de la meilleure danse, n'est ce pas? ». Les réprouvés s'exprimèrent tous en cœur, affirmant les dires du premier. Mitsuko enroula ses bras autour du cou de Zéleph. « Tu vois que tu danses bien. Enfin, disons simplement que ma beauté cache tes faux pas et que ton peuple t'aime beaucoup! ». Elle lui fit un clin d'oeil en riant alors que Faust fonçait dans les jambes du réprouvé avec un grand sourire pour lui faire aussi un câlin. Il avait besoin d'amour ce petit garçon.

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Dim 27 Jan 2013, 01:13

Zéleph se pencha sur l’oreille de sa femme, souriant à la fois amuser et soulager que ce soit fini. « Je crois surtout qu’ils t’adore. » Il fallait les voir, la regarder, l’observer, rire devant ses gestes maladroit, sourire quand elle parlait, si attentif et respectueux. Après tout d’un point de vue extérieur, le roi imaginé qu’on ne pouvait que l’aimer. Elle était belle, intelligente et avait l’air des plus naturelle, rayonnante. Vue ainsi, elle avait presque l’air d’une femme prête à embrasser le monde, mais lui savait qu’elle était en réalité incapable de comprendre les autres ou d’être sincère et de savoir ce placer en communauté. Il fallait voir la façon dont elle avait lâchait à son fils qu’il était son père. Une énorme bombe. Mais en vue des rires du jeune homme cela ne l’avait pas traumatisé. Posant une main sur la Tête de Faust qui cognait contre sa hanche, Zéleph baissa les yeux vers lui, alors que Neros s’approcher pour tous les embrasser dans une sorte de câlin géant. Ce n’était pas qu’il ne trouver pas cela agréable, mais devant autant de gens, tans de démonstration affective avait tendance à le crispé. Surtout quand on entendait les applaudissements et les « ils sont mignons. ». C’était très vexant pour un homme comme lui. « Oui, très amusant. » Le roi ce débâtit un peu dans cette étreinte, défaisant leurs liens. On leur amena ce qui sembla être des colliers de fleur jaune, en récompense de leurs victoires. Zéleph offrit le sien à Faust ce trouvant assez ridicule comme ça et puis : « Tu as mieux dansé que moi. » Après tout c’était vrais, lui n’avait pas était récompenser pour sa qualité de danseur, mais pour celle d’avoir bien choisit sa femme alors que Faust c’était amuser comme un fou, et puis personne n’irait ce plaindre, de ce don. Pensant être tranquilles encore pour quelque minutes un homme vin leur sourire une grande chope de bière à la main. « Vous venez vous joindre à nous Sir ? Le concours des buveurs de bière vas commencer et tout le monde sais que vous avez un bon coup de coude ! » Ici la bière était une religion plus qu’autre chose. Voilà qui était gênant. Vue l’entrain de la foule autour et l’intensité avec la quel on le fixer attendant surement qu’il gagne haut la main ce stupide concours, Zéleph resta sans bouger. Il aurait dit oui, pour tous au monde il aurait dit oui. Ses yeux fixant la chope de l’homme. C’était incroyable comme l’alcool pouvait lui manquer. Il n’y pensait plu, il vivait très bien sans et son corps en était totalement libéré, mais son esprit, lui, était encore totalement noyer par cette enivrante sensation de bienêtre. L’homme parut croire que son souverain avait soif et lui tendit la bière. Zéleph ce crispa, regardant le liquide mousseux, hésitant. Il ne pouvait pas refuser, ce serrait blesser son peuple et il ne pouvait pas non plu avouer qu’il était alcoolique, de quoi aurait-il l’aire ? Soudainement prit au piège, le roi serra la main de sa femme, cherchant de l’aide chez la seule personne qui pouvait l’aider, qui pouvait comprendre quel enfer il était en train de vivre. Seulement une autre personne le comprit. Neros fixa son père, ses yeux perdu dans l’alcool, sa main serrant celle de sa mère. Le réprouver prit alors la chope et la bu cul sec devant toute l’assembler avant de s’essuyer la bouche et de sourire. « Je relève le défi ! Après tout vous ne voudriez pas que le marié déshonore son épouse en finissant la journée à cuvé sur une table ! » Tout le monde approuva cette sage parole, et puis si ce n’était pas le père, ce serait le fils, c’était bien la même chose. Zéleph regarda Neros s’avancer vers les tonneaux géant disposer là, surement remplit a en exploser, de ce liquide qu’il se souvenait être si délicieux. Il le remercia silencieusement, profondément soulager, mais quelque part il regretter. Il avait était à deux doigts, à quelque centimètre à peine de plonger ses lèvres dans ce plaisir, dans cette délivrance.

Neros s’assit au centre de la longue table, là où la place avait était réservé pour le roi. Le réprouvé avait tout à fait l’air de ce plaire à cette place. Il fallait dire qu’il connaissait tout le monde ici et tout le monde le connaissait. On servit alors une grande chope à tous les participants, en rajoutant une dizaine devant eux pour prendre de l’avance. L’alcool aller couler à flots et tout le monde autour était très enthousiaste, criant pour que le concours commence vite. Cela devait paraitre peut conventionnel pour Mitsuko, elle ne devait définitivement pas être habitué à des fêtes aussi champêtre Cela lui rappeler sa jeunesse, c’était plutôt amusant au fond de se retrouver à nouveau dans ce genre de fête. Le coup de feu fut lancer et Neros bu cul sec sa première chope. Il enchaina les coups, comme tous ses adversaires, seulement lui donné l’impression de ne jamais reprendre sa respiration. Zéleph ce demanda soudain où il avait appris à boire comme ça, et puis il se mit à rire tout seul. Il tenait ça de lui et c’était plutôt drôle à voir en réalité. Tout le monde soutenait son poulain et sans le vouloir, par fierté paternel peut être, le roi espéré que son fils les écrase tousse. Applaudissant au rythme des chopes engloutie, les bières ce succéder avec frénésie, les organisateurs n’arrivant presque pas à suivre la cadence des trois dernier participant à être resté debout. Puis il n’en resta plu que deux, Neros qui avait l’air insatiable et un autre suis fini par tomber de sa chaise. Un jeu assez trivial et dégoutant en vue des autres participants qui avaient plus ou moins répandu leur tripe avant d’abandonner. Neros posa alors sa dernière chope sur la table en souriant de toutes ses dents, les yeux quelque peu rouge et translucide. Le pauvre ne devait pas être très bien, et l’air bien heureux, voir idiot qu’il affichait en était la preuve incontestable. Un grand nombre de personnes vinrent le féliciter et puis il se leva comme il put alors que Zéleph amena Mitsuko et Faust jusqu’à lui. Quand il les vue, Neros bomba le torse levant les bras comme pour montrer ses muscle, comme si il avait triomphé d’un dragon. « Alors c’est qui le champion ? » Il posa ses mains sur ses hanches, fière comme un coq de c’être fait décerner le nouveau titre de « roi de la bière », récompenser lui aussi d’un charmant collier de fleurs. Seulement il n’avait pas l’air d’y voir tout à fait claire, regardant comme à travers eux. « Tu es sûr que ça vas ? » « Par … » Neros tomba en arrière, assommer, à peine assez encore conscient pour finir sa phrase « parfaitement … » Ce penchant de l’autre coter de la table pour s’assurer qu’il aller bien, il vit son fils plonger dans un sommeil profond et il sourit moqueur. « Apparemment il tient aussi de sa mère. » Un bon coup de coude peut-être, mais ça ne durait pas longtemps. Un homme qui s’occuper de ranimer ceux qui étaient tombé dans les pommes vint jeter un sceau d’eau sur Neros qui ce redressa en sur saut, balbutiant quelque chose comme « Vos sous vêtement madame ! » ce qui manqua d’achever Zéleph qui partit dans un fou rire incontrôlable. Peut-être qu’il tenait autant de Mitsuko que de lui, ce qui était sur c’était que ses rêves devait être bien amusant. Ce redressant en levant les yeux vers son épouse, le roi arrêta de rire. Encore plus quand Neros sauta par-dessus la table pour s’accrocher à lui en maugréant des « Mon papa à moi. » plutôt déstabilisant pour lui, qui ce paralysa en regardant son fils frotter sa joue conte son épaule. Les enfants de Mitsuko avait vraiment du vivre une drôle d'enfances pour être tellement en manque d'affection et même ce risquer à l'embrasser, lui. C’était surement sa punition pour l’avoir laisser vider un tonneau entier à lui tout seul et en avoir ri en plus. Ce défaisant de son étreinte, Zéleph tapota gentiment la tête de Neros qui parut soudainement fasciner par sa mère, l’attirant soudainement à lui, tirant au passage Faust les serrant à les étouffer. « Je vous aimes. » Chantonnait-il enjouer, avant de brutalement le lâcher, son regard s’illuminant en fixant quelque chose plus loin. « C’est l’heure ! » Attrapent vivement son père par la chemise il le tira avec force dans la foule. Le roi aurait pu facilement résister et se défaire, mais vue l’état de son fils il n’osa rien faire.

Ce fut quand il vit l’enclos des bicorne que Zéleph comprit. La panique l’envahit quand Neros chercha à passer la barrière. Il le rattrapa à temps, puis son fils ce débattit. « Nan ! Je dois le faire ! Si tu te blesse tu ne pourras pas consumer avec maman ! » Cette fois c’était certain Neros avait perdu la raison, et il commencé à parler un peu trop fort de chose qui ne regardait personne à par lui et la principal intéresser. Le tenant par le col de sa chemise, Zéleph commencé à s’agacer. « Et toi si tu te blesse, elle me tuera, je pense que je gagne à ce jeu-là, non ? » Lâchant Neros qui tomba de lui-même par terre a peine capable de garder son équilibre, le roi entra dans l’arène sous les applaudissements du publique, heureux de voir leur brave roi venir affronter les terrifiant et puissant bicorne. Zéleph avait tué des bêtes biens plus féroces dans sa vie, un dragon, une araignée géante, des colosses de pierres, des alligators deux fois plus grand qu’eux et … à force de perdre son temps à revoir son tableau de chasse, le roi n’avait pas réaliser que l’une de ces bêtes lui foncer dessus, ou en tout cas il ne le vit que trop tard ce faisant expulsé contre le sol, sa tête cognant de plein fouet l’une des corne massive de l’animal. Ce relevant en ce touchant son arcade probablement ouverte vue la douleur, le roi sentit le sang couler sur ses doigts et il fusilla du regard cette animal, qui en plus de cela se pavaner. Près à foncer pour arracher les yeux à cette grosse vache, il fut stopper par un homme. « Sir ! Le but est de le monter, pas de le tuer ! » Et c’était bien dommage si on voulait son avis. Il lui aurait brisé le cou en quelques seconde, mais puise qu’il fallait l’humilier autant faire ça bien … il ne le tuerait qu’après par pur plaisir de vengeance. « C'est ce qu'on verra. » Sourit-il en soupirant, l'air d'un prédateur en chasse inscris sur son visage.
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Mitsu
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Mitsu
Dim 27 Jan 2013, 03:03

Spoiler:

Mitsuko croisa les bras, un petit sourire semblant gravé sur son visage, un sourire qui était là uniquement pour cacher ce qu'elle pensait à ce moment même. Elle fixait l'enclos, perdue dans ses pensées. Non seulement son fils était totalement ridicule, malgré qu'il lui ait avoué qu'il l'aimait, mais en plus, son père ne s'en sortait pas mieux à ses yeux. La jeune femme avait senti la pression que le roi avait exercé sur sa main lorsque la chope lui avait été proposée et elle savait parfaitement que sans l'intervention de Neros, il aurait accepté de concourir. Et le fait qu'il semble fier des prouesses alcooliques de son fils n'arrangeait pas la situation. Elle avait fixé ces hommes baignant dans leur vomi, le ventre explosé par l'alcool, les yeux totalement vides de toute raison, de toute intelligence, et elle n'avait pas apprécié, loin de là. Ce qui faisait rire son époux la laissait de marbre, il n'y avait eu que ce sourire crispé sur ses lèvres, manquant même de repousser le réprouvé qui puait l'alcool lorsqu'il la serra contre lui. Elle s'était contenue, espérant que la situation n'aille pas en s'empirant, ce qui, visiblement, n'était pas prêt d'arriver. Ce fut lorsqu'elle entendit les mots de Zéleph à présent dans l'enclos qu'elle perdit toute patience. Que l'animal le blesse ne l'avait pas tant dérangé que cela car, après tout, c'était lui qui était acculé, lui que l'on amené de force dans ce jeu stupide. Elle voulait bien qu'un individu prenne le risque de monter un bicorne, pourquoi pas, mais en aucun cas elle souhaitait qu'on fasse du mal à ces bêtes. Elle défendait la nature, elle l'avait toujours fait, même lorsqu'elle marchait sur un bien noir sentier, et si le roi avait l'intention de faire du mal à l'un quelconque de ces animaux, alors en plus d'aller à l'encontre de ses principes en tant que femme, il allait également à l'encontre de sa divinité. Et elle n'avait pas l'intention de le laisser faire. Elle se tourna doucement vers Faust avant de lui dire gentiment : « Dis mon chéri, tu ne veux pas aller chercher des friandises pour maman? Tu as cas parler un peu avec les gens aussi, je dois faire quelque chose mais je reviendrais tout à l'heure. Et puis, si je ne suis pas là, tu pourras les donner à ton grand frère, je crois qu'il en a besoin. ». Elle lui sourit et le garçon partit tranquillement, tout heureux de pouvoir acheter pleins de sucreries.

Alors, elle entra dans l'enclos, elle, toute petite, pieds nus, dans sa robe de mariée immaculée, des pétales et du foin dans les cheveux. Elle sourit au réprouvé tout en le fusillant du regard d'une manière à ce que seul lui puisse le voir. La jeune femme lui effleura la main et il se retrouva hors de « l'arène », derrière les barrières. Elle fixa le bicorne qui semblait furieux, l'animal tournant un peu autour d'elle avant de la charger. Alors, d'un mouvement sec, elle attrapa les cornes de la bête, la stoppant net dans sa course, la terre sous les pieds de la déesse en tremblant. Ses yeux dans ceux de l'animal, elle se baissa doucement, le forçant à faire de même jusqu'à ce qu'il se couche sur le sol, bien obligé d'obtempérer. Elle attendit un instant qu'il se calme, ses semblables semblant se désintéresser totalement d'une quelconque attaque envers la jeune femme. A genoux en face du bicorne, elle lâcha ses cornes, sa main passant doucement sur le dessus de son museau afin de le caresser. Elle lui murmura d'une façon inaudible pour les spectateurs : « Ne t'inquiètes pas, tout va bien. ». Elle posa son visage sur le pelage de l'animal, quelques secondes, avant de se redresser, disparaissant pour réapparaître sur son dos sans qu'il n'ait bougé. Là, elle regarda la foule, ignorant totalement son mari, un petit sourire sur le visage. Les habitants de Bouton d'Or étaient estomaqués, aucun d'eux n'osaient dire quoi que ce soit, ne se remettant pas de la force de l'épouse de Zéleph. Seulement, pour lui, les choses allaient se compliquer. Elle descendit du dos du bicorne, glissant sur son pelage et se réceptionnant sans trop de difficulté, s'avançant dans l'enclos, les yeux, pour le coup, fixés sur cet homme qui venait de lui gâcher sa joie. L'attrapant par le col, ils disparurent tous les deux, réapparaissant à l'endroit exact où avait eu lieu la cérémonie de leur mariage. Et là, elle prit un élan magistral avant de lui envoyer son poing en pleine face, laissant le réprouvé s'effondrer sur le sol avant de l'attraper de nouveau par le col pour le tourner vers elle, son pied trouvant une place de choix sur son torse alors qu'elle se redressait, le fixant avec froideur.

« Que tu te complaises dans la bêtise de voir ton fils ivre, encore, bien que je trouve cela un tantinet déplacé de l'encourager ainsi alors qu'il n'y a pas si longtemps, tu buvais comme un trou, incapable de t'assumer. Veux-tu qu'il finisse comme toi? Aux crochets d'une femme qu'il n'aime pas juste parce qu'elle a remplacé sa drogue? Une drogue pour une drogue, je me demande où se trouve la différence au juste. Tu es dépendant et tu es faible, voilà la vérité. ». Elle fit une pause, son regard semblant devenir encore plus menaçant : « Mais que tu ais ne serait-ce que l'intention de tuer un animal, de l'humilier ou de le torturer, et cela juste pour te prouver à toi même à quel point tu es un homme fort et viril, juste pour prouver à ton peuple quel puissant roi tu es, ça, je ne le permettrai jamais. Si tu as envi de prouver ta force, tu as cas te battre contre l'un de tes semblables, mais pas contre ces bêtes. ». Elle enfonça son pied un peu plus dans la poitrine de Zéleph, détachant alors ses mots de façon à ce que le message soit clair : « Recommence et je t'assure que, lien du mariage ou non, lien de divinité ou non, je ferai de ta vie un véritable enfer, pire que tout ce que tu as pu vivre jusque là. Et ne pense pas un seul instant que ce sont des paroles en l'air. ». Puis, elle disparut, le laissant seul dans son champs, de retour au village. Les habitants de Bouton d'Or la regardèrent, cherchant leur roi du regard en se demandant ce qu'il était advenu de lui. Mais personne n'osait rien lui dire vu ce qu'il venait de se passer avec le bicorne. Elle s'installa à une table, Faust la rejoignant presque instantanément avec pleins de friandises dans les bras : « Tiens maman!! ». « Merci mon chéri. ». Elle lui sourit, déposant un baiser sur l'une de ses joues. Zéleph avait eu raison, oui, il foirait vraiment tout. « Je crois que ton frère a besoin que l'on s'occupe de lui, tu veux bien aller l'aider un peu? Maman doit s'approprier quelque chose. ». « D'aaaaccord! ». Il était mignon, partant dans sa salopette sauver son frère. La déesse se leva, se dirigeant vers les jeux à boire avant de demander, un fin sourire sur les lèvres : « Quelqu'un pour défier la mariée? ». Au moins, elle était sûre que le roi ne la chercherait pas ici, s'il pensait seulement à la chercher. Et, elle allait remporter ce fameux titre de « roi de la bière » parce que tant qu'elle ne sombrait pas dans la folie des sentiments, des émotions, chose qu'elle n'était pas prête de faire de nouveau, son corps serait presque hermétique à tous les effets de cette substance. Debout, elle attrapa la première chope. Elle allait à tous leur faire mordre la poussière.
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Dim 27 Jan 2013, 04:16

« Garce ! » Un grognement, c’était tout ce qu’il était capable de faire, littéralement assommer, là, au milieu de nul part. Il avait oublié comme elle pouvait être susceptible, pire comme elle pouvait être sensible au sort de misérables animaux. Elle aurait sauvé une vipère plutôt qu’un homme. Peut-être par ce qu’elle leur ressembler. Ce redressant, sentant son visage couvert de sang. Il cracha vulgairement le sang qui avait envahi sa bouche quand le poing de sa femme avait frappé sa mâchoire. Elle la lui avait fracturé, vue la douleur, il n’y avait aucun doute. Il devait avoir l’air beau maintenant, défiguré par un animal et une femme tout aussi féroce que cette abrutie de vache. Ce levant, il soupira en retirant sa chemise pour essuyait le plus qu’il pouvait. Il marcha vers le village, en maugréant, ne voyant pas pourquoi elle se mettait dans tous ses états pour ça. Ce n’était qu’un jeu, un combat entre l‘homme et la nature, mais elle ne pourrait jamais comprendre ça. Pour elle, tout ça ne devait être que les idées ignobles de quelque paysan en manque de sensations fortes. Pourtant, c’était noble, un combat loyale. Peut-être que la mort était un châtiment un peu fort et que cela ne faisait pas partie des règles, mais elles ne pourraient pas toujours être là pour l’empêcher d’être lui-même, pour l’empêcher d’assouvir ses besoin de sang. Entrant enfin dans le village, on commença déjà à le dévisager ce demandant ce qui avait bien pu lui arriver. Il se contenta de jeter sa chemise définitivement foutu par terre, ne répondant à rien, ne regardant personne. De quel droit le frappait-elle ? De quel droit l’humiliait-elle ? Qu’elle lui face la leçon passer encore, mais qu’elle l’abaisser ainsi, qu’elle lui face plier genoux devant son peuple, jamais ! Le roi fulminait, et il était terrifiant à voir. Plu personne n’osait l’approcher et ce fut à peine si on lui répondit quand il aboya de savoir où était sa femme. L’homme qu’il avait violement secouer par le col, lui montra d’un doigt tremblant la direction où il la trouverait et il le lâcha en la voyant. Ah elle voulait ce montré en spectacle ? Faire sa belle ? Eh bien soit, qu’elle ne l’approche pas en le narguant ainsi. Ce détournant, le roi posa son regard sur quelque chose de bien plus intéressant. Voilà qui aller l’occuper et le défouler. La lutte.

Traversant la place il se fraya un chemin dans la foule déchainé à l’idée de voir un peu de sang et des combats qu’on disait loyaux. Jugent de la bravoure et la fierté des hommes. Zéleph aller donnait raison à sa femme, puise qu’elle le pensait idiot et juste capable à ce cogner la tête contre un mur pour ce prouver qu’il était un mâle alors il lui donnerait raison. Grimpant dans le ring, le commentateur stoppa ses réaction et le combat qui ce dérouler jusque-là cessa immédiatement. « Avons-nous un nouveau participants ? » Le roi sourit, retirant de sa ceinture la seul arme qu’il avait, ne sortant jamais sans. Tous ceux qui jusque-là avaient hâtes de ce battre ce mirent à hésiter, non pas par peur de blesser le roi, mais plutôt de ne pas en sortir vivait. Tout le monde savait qu’il était extrêmement puissant, mais il était surtout connu pour ne laisser aucune chance à ses adversaires de ce relevé. Le juge vin alors le voir, surprit de cette soudaine approche. « Vous êtes sur de vous Sir ? » Zéleph posa son regard sombre sur l’homme qui réalisa que discuter avec lui ne servait à rien, et que c’était presque l’insulter que de s’inquiéter. « Je pars avec un handicap. » Le juge acquiesça, ne refusant rien à son roi, qui en effet avait déjà d’eux belles marques sur le visage. Pas de magie, pas d’arme, mais tous les coups étaient permit jusqu’au KO. C’était le principe même du pugilat. Le plus vieille art qui exister. Un combat d’homme à homme, à la force de bras et des mains uniquement, avec la rage et la colère. C’était une noble épreuve pour des êtres toujours plongé dans la tourmente. Une façon d’oublier, de s’oublier.

Le première adversaire monta. Il n’avait pas l’air sur de lui. Costaux, mais hésitant en envoyant ses poings sur son roi, comme si il avait peur de le blesser. Zéleph sourit alors le laissant le frapper une ou deux fois pour le mettre en confiance, comme prit de pitié pour ce petit guerrier. Il ne lui fallut pas deux coups à lui, pour que ce pauvre garçon soit mis à terre. Petit à petit le nombre d’adversaires défila, puis augmenta, et il était souvent évidant de voir que le roi ce laisser frapper. Comme pour laisser une chance à ses adversaires, ou pour tout autre chose. C’est ainsi qu’il les laissa lui ouvrir la lèvre, puis casser une, peut-être de côtes, son œil ce prenant aussi plusieurs poings avant qu’il finisse par trouver qu’il avait assez était gentil ainsi. Si lui paraissait à peine blesser par les hommes qui le toucher, eux finissaient en sang, l‘air plutôt mal en point. C’était idiot, infantile, arrogant, prétentieux, affligent, barbare, bref, tout ce que l’on voulait, mais quand il se laissa vaincre par un gamin qu’il n’avait pu se résigner à vaincre, alors qu’il avait vu les yeux de sa mère effrayait par ce qu’il pourrait faire à son fils, Zéleph jugea que s’en était assez. Le garçon ce fit offrir ce fichu collier de fleurs, pourtant il était évidant que le roi n’avait pas donné tout de lui durant ce tournoi et qu’il était encore capable de tuer un régiment à lui seul, mais on laissa la fêtes continuer ainsi, sur la note honorable d’un homme noble, ne voulant pas faire souffrir une mère pour son enfant. En descendant du ring sous les applaudissements qu’il trouver un peu exagérer, il marcha droit devant lui pour quitter la fête.

Peut-être qu’il avait merdé en effet, peut-être qu’il n’aurait pas dû laisser Neros boire, mais comment aurait-il fait sinon que boire lui-même et retomber en enfer ? Puis pour cette animal, il finirait de toute façon un jour dans son assiette, alors pourquoi dont l’épargner aujourd’hui ? Zéleph cracha un peu de sang, ce tenant les cotes. Il soigna au moins cela sur le chemin. Ses os, casser, ou fracturé, le reste n’était que superficiel et de toute façon il était incapable de faire plus. Déployant ses ailes il prit le chemin du manoir. Cela suffisait, la fête était fini, il en avait assez. Pendant le vol, il sentit sa main, déjà endolorie, le piquer. Cette connerie commencée déjà à lui faire mal avant même qu’ils aient commencée. En réalité elle lui avait fait mal même quand il se battait, mais il ne voulait pas l’entendre. C’était elle qui prenait tout, toujours mal, ce n’était pas sa faute si elle n’était pas capable d’accepter quelques faut pas. Le manoir était loin de Bouton d’or, vue que cela l’obliger à traverser le continent et en gagner un autre, mais tant pis le temps qu’elle s’aperçoive qu’il était partie, il serrait peut être déjà arrivé. Il ne voulait pas lui parlait, elle l’avait cherché, maintenant elle l’avait trouvé. Zéleph se sentait peut être mieux après ses combats, défouler, fatiguer, mais cela n’enlever pas à la colère qu’il avait contre elle. Si cela l’amuser tellement de le frapper, soit, mais elle en verrait les marques, aussi longtemps que cela devrait paraitre et elle n’avait pas intérêt à l’approcher pour le soignait où il juré ne plus être capable de civilité.
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Mitsu
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Mitsu
Dim 27 Jan 2013, 16:40

« Tu sens comme papa maman! ». Mitsuko était assise un peu à l'écart des jeux de boisson, Faust l'ayant rejoint avec une brochette pleine de sucreries. Le petit garçon avait les joues qui collaient pour s'être trop empiffré de ces aliments au goût merveilleux. Cela dit, ce n'était pas bien grave et cela amusait la déesse. Pourtant, son commentaire lui fit penser que c'était vrai, Dante avait toujours eu la fâcheuse manie de boire énormément, pas pour fuir, simplement parce qu'il était ce que l'on appelait un bon vivant. Et, même si elle avait assassiné sa famille entière, plus ils s'étaient côtoyés plus leurs différences les avaient rassemblé, jusqu'à ce que l'homme lui avoue son désir, plus par des gestes que par des mots. A chaque fois qu'il avait essayé de la tuer, il n'y était pas parvenu et, même si elle n'avait jamais cédé à ses tentatives, elle pensait à présent qu'il l'avait beaucoup attiré. Était-elle le genre de femmes désespérée qui préféraient la force et la bêtise à l'intelligence et la raison chez un homme? Oui, sans doute, car lorsqu'elle s'était faite passée pour une autre pour que son ennemi lui apprenne ses techniques de combat, elle avait longuement observé le torse de cet homme, ses muscles se contractant sous l'effort. Et c'était pareil aujourd'hui, elle aimait contempler le corps de son mari, son mari qui avait la même force, cette force brute, bien qu'il devait sans aucun doute être bien plus puissant que l'ancien seigneur déchu.

La jeune femme avança ses lèvres vers la brochette de Faust avant de croquer dans une nouvelle guimauve, espérant par ce geste annihiler l'odeur. Elle n'avait pas bu beaucoup, voyant bien que, de toute façon, Zéleph se fichait totalement d'elle, et pensant au bébé qui se trouvait dans son ventre. Au bout de la deuxième chope de bière, elle s'était excusée auprès des habitants de Bouton d'Or, leur avouant alors son état de grossesse sous les acclamations de ces derniers. Ils avaient tous pris conscience que l'enfant avait été conçu hors mariage mais ils n'avaient pas eu l'air de s'en soucier. Mitsuko aimait ce peuple, ces individus mi anges mi démons qui étaient cependant uniques. Ils l'invitèrent donc à rester un peu avec eux puisque, visiblement, elle n'avait aucune envie de partir, même si elle ne participait plus. On lui fit même un jus de fraise qu'elle trouva succulent. Fixant sa main droite, celle-ci commençait déjà à la brûler. Pourtant, elle n'avait aucune envie de retourner dans les bras de son mari. « Moi aussi j'aurai une marque comme ça un jour? ». « Si tu te maries avec une jeune femme réprouvé, peut-être. ». Elle n'allait pas lui dire que ce mariage était en quelque sorte maudit, pas maintenant, il aurait le temps de l'apprendre en grandissant, s'il grandissait, ce qui ne semblait en aucun cas possible. La déesse se rappela que le roi et elle devaient consommer à présent. Elle soupira, n'ayant pas la moindre envie de bouger, le petit garçon commençant à somnoler sur elle. Doucement, elle passa ses mains dans ses cheveux, le caressant avec attention. Il lui manquait légèrement et elle savait que c'était de la faute du tatouage, pourtant, elle était trop énervée pour pouvoir lui pardonner. Prenant doucement les sucreries dans la main de son fils avant qu'elles ne tombent par terre, elle les croqua doucement, réfléchissant à ce qu'il convenait de faire. Elle avait sans doute eu tord en le frappant, mais son comportement l'avait horripilé, elle détestait ce genre d'attitude et s'il y avait bien une chose qu'elle ne pardonnait pas, c'était ça. Que l'on tue pour des besoins alimentaires ne la dérangeait pas le moins du monde, mais gratuitement, non. Elle voulait que les hommes assouvissent leur pulsion en s'affrontant eux-même, d'égal à égal. Elle soupira de nouveau, finissant son jus de fraise avant de remercier une dernière fois les habitants de Bouton d'Or. Puis, elle disparut, réapparaissant dans la chambre de Faust, le couchant doucement dans son lit, demandant à la servante du petit de lui mettre un verre de lait sur son chevet au cas où il se réveille après avoir fait un cauchemar.

Elle disparut de nouveau, cherchant son mari qu'elle ne tarda pas à repérer. Il semblait qu'à présent, elle ne puisse faire autrement que de savoir où il se situait. Elle l'attrapa en plein vol, plongeant vers le sol, les deux époux atterrissant violemment dans l'océan avant qu'elle ne les fasse se retrouver sur la terre ferme, elle sur lui. Ils étaient tous les deux trempés, sur la plage de sable fin, la lune les éclairant à peine. « Tu vas où comme ça, hein? ». Elle le gifla doucement, assez pour l'énerver, recommençant. Ce n'était pas fort, mais ces petites frappes avaient le don d'exaspérer quiconque les subissait. Mitsuko n'avait pas envi de l'avouer mais depuis qu'ils étaient réunis, elle se sentait mieux, bien que sa main droite était en train de lui rappeler gentiment qu'en tant qu'épouse, frapper son mari ne faisait pas partie de ses prérogatives. « Tu veux faire de la lutte? Pourquoi ne te bas-tu pas contre moi dans ce cas? ». Et il n'avait pas intérêt à lui faire remarquer qu'il ne frappait pas les femmes, ou un truc dans le genre, sinon elle allait vraiment s'énerver. Elle finit par lui attraper les mains, lui maintenant fermement en plongeant son regard dans le sien. « Hum... ». C'était cette attirance, chose insupportable. Elle finit par le lâcher, restant tout de même sur lui avant de dire doucement. « J'ai couché Faust. Le pauvre, avec tout ce qu'il a fait aujourd'hui, entre courir partout, danser, discuter, rencontrer son grand frère, il n'en pouvait plus. ». La déesse le contempla, détaillant chacune de ses blessures avant de lui dire en roulant sur le côté, dos dans le sable, regard plongé dans le ciel. « Tu devrais te soigner entièrement. ». Elle ne l'avait pas vu avant mais la nuit était étoilée, et, même s'il ne faisait pas noir depuis longtemps, il était certain que le ciel serait magnifique ce soir. Elle se rappelait de son enfance, quand elle observait l'astre lunaire et « ses larmes ». « Il y a une légende qui raconte que la lune serait... ». Elle s'interrompit, puis finit par sourire en soupirant. « Enfin, peu importe. On aurait mieux fait de ne pas aller à cette fête. ». La jeune femme tourna son visage vers le roi avant de se redresser pour regarder l'océan. Tout était calme autour d'eux, il n'y avait personne et, curieusement, la colère qui l'avait habité était maintenant totalement absente. Elle ramena ses genoux à sa poitrine, déposant ses bras sur ses derniers avant d'y apposer son menton, regardant les vagues qui roulaient sur le sable dans un bruit apaisant.
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Dim 27 Jan 2013, 18:10

Zéleph se leva dans un soupire. Il n’était plu énerver, il savait pourquoi et ça l’agacer. Non il ne se soignerait pas, cela lui rappelait qu’il était idiot, la douleur lui faisait du bien. Elle lui permettait de laisser son mal s’évacuer. Mitsuko venait là comme une fleur, l’écraser encore pour finir par faire comme si rien n’était arrivé. Lui n’était pas capable de ça, faire comme si elle avait du respect pour lui, alors qu’il était plus que certain qu’elle s’en foutait. Le sel de la mer lui bruler le visage, mais il n’en avait que faire, semant ses chaussures sur la plage pour sentir le sable sur ses pieds. Sa main le faisait souffrir, il devait l’aimer cette nuit où le lien serrait supprimé pour bruler éternellement et interdire tous répits. Seulement il ne lui parlerait pas, non, il ne ferait pas d’effort même pour ça. Elle avait raison, il avait fait beaucoup de chose pour elle, et elle pas grand-chose, si on faisait la liste de leurs sacrifices. Ses pieds nus rencontrèrent les fougueuses vagues allant et venant sur le sable blanc. Levant les yeux sur l’océan il ce souvins des histoires qu’il se créer gamin. Il serait le plus grand pirates des eaux de ces terres, parcourant le monde riche et célèbre, craint de tous, aimer de toutes. Un sourire triste ce dessina sur son visage, alors que son regard se poser sur sa main droite. Si ce garçon le voyait aujourd’hui il serait bien déçu de voir ce qu’il était devenu. Un roi, peut être puissant, mais au fond terriblement faible, enchainer à une femme qu’il n’aimerait probablement jamais, à un devoir qui l’empêcher de vivre. Il se faisait frapper par sa femme. Ce n’était réellement pas la vie qu’il avait rêvé d’avoir, celle pour la quel il avait continué d’avancer malgré les épreuves. Ricanant, seul dans le silence, il finit par soupirer, ce trouvant pathétique. Un éternel rêveur, voilà ce qu’il était, trouvant l’espoir là où il le pouvait tout en sachant pertinemment qu’il n’y en avait plu depuis longtemps. Alors il ce résigna.

Ce retournant il la vis au même endroit où il l’avait laissé. Il fit le chemin inverse s’approchant d’elle avant de se laissé tomber devant elle. Posant son regard, soudainement vide de toute expression, il resta là à la contemplé sans un mot. Après tout il ne l’avait pas épousé pour être heureux, alors la vérité c’était qu’il devait arrêter de faire attention à ce qu’elle pensait de lui, à faire attention à ce qu’il faisait pour lui faire plaisir. Oui ils vivraient chacun leurs vie et ce serrait beaucoup plus simple. Il ne lui en voulait plu. Il était étrangement triste, comme si il avait perdu quelque chose. Au fond il savait que c’était ce lien qui en était la cause, mais pas seulement. Il aurait fallu être aveugle pour ne pas voir qu’il était dépité. Etait-ce réellement toujours de sa faute si tout aller bien, puis qu’en quelques secondes tout basculer vers le plus mal ? Brusquement, il se jeta sur elle, sa bouche rencontrant la sienne dans un geste violant, ses mains la plaquant au sol, l’emprisonnant sous lui. Mitsuko voulait faire comme si tout aller bien, soit. Elle avait raison ils n’auraient jamais dû aller à cette fête, ils n’auraient jamais dû faire semblant d‘être heureux ensemble. Mentir si ouvertement ça le rendait malade, surtout quand on voyait qu’ils étaient incapable d’y arriver plus de quelques heures.

Zéleph n’avait pas besoin de se sentir bien pour avoir envie d’elle. Pas un mot, pas un geste pour elle. Ça lui était égale à cette instant. Sur la plage, sous les étoiles, cela aurait eu quelque chose de romantique ou quelque chose de ce genre s’il avait fait l’effort d’oublier ses reproches. Peut importer, il s’oublier, plongent dans son cou comme un fauve affamer. Sa main droite glissa doucement sur sa cuisse, ce faufilant sous sa robe. En réalité il n’y avait qu’un seul vrai combat où il pouvait s’en sortir vainqueur, et c’était celui-là. Une douce chaleur monta en lui à mesure qu’il la caresser, que sa peau toucher la sienne, que ses lèvres la couvrait de baiser. Cela n’avait rien avoir avec le désir, c’était une sensation d’apaisement. Quelque chose d’agréable, et pur. Il grogna agacer. Il n’aurait jamais crue que ce lien serrait si fort, tellement qu’il arrive même à calmer sa rage. Seulement au contraire, la part de lui qui était furieuse, ne fut que plus énerver, trouvant cette emprise sur lui intolérable. Ce fut un curieux mélange, comme si cette colère s’évaporé en plaisir, mais il lutter. Tout ça c’était de sa faute. Arrachant sans prévenir ce fichu tissu blanc incroyablement inutile et agacent, le réprouvé soupira en laissant ses yeux parcourir le corps de sa femme. Comment arrivait-elle à le rendre aussi furieux et exciter à la fois ? Cela n’avait plu aucun sens.

Oops:

Il fallut un certain temps avant que son cœur arrête de frapper si fort dans sa poitrine, et que son souffle retrouve un rythme à peu près normal. La serrant contre lui, en enfouissant son nez dans son cou il ne voulait plus la lâcher, c’était comme pour s’excuser, mais sans la formule. Si il l’avait épousé c’était pour profiter, pas pour se disputer sans arrêt, et comme il savait pertinemment que cela ne ferait que recommencer, il voulait oublier. Oublier qu’il était idiot et que c’était de sa faute s’il était enchainé à elle. C’était lui qui avait jeté la clef et maintenant il n’avait plu cas assumer, peu importe la douleur qu’il devrait endure, ou cette sensation de solitude qui le torturerait quand il serrait loin d’elle. Mitsuko devrait s’habituer à le voir faire n’importe quoi, car déjà torturé par sa nature, il risquer de ne plus savoir ce contrôler quand le manque ce ferait trop fort.
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Mitsu
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Mitsu
Dim 27 Jan 2013, 19:17

Mitsuko fixait le ciel, ne touchant pas son mari, le laissant la serrer dans ses bras sans bouger, ses mains enfoncées dans le sable. C'était étrange, elle avait apprécié, son corps avait parlé de lui même mais... Elle se redressa, le poussant brutalement, jetant un dernier regard à sa robe de mariée qui était définitivement fichue. Serrant les dents, son regard se tourna vers Zéleph, le fusillant littéralement, reflétant presque une haine incommensurable. Elle se leva, sans un mot, marchant jusqu'à l'océan alors que coulait entre ses jambes le reste de la consommation de leur mariage. Elle se fichait de le laisser là, elle n'avait même pas envi de lui parler, elle n'avait pas envi de rester une seule seconde de plus à ses côtés. Elle ressentait cette sensation si détestable, celle de la trahison mais c'était différent, bien plus intense. Elle le détestait pour sa brutalité, pour son silence, pour croire un seul instant qu'il pouvait s'approprier son corps ainsi, qu'il pouvait la pénétrer avec force et violence sans même faire un minimum attention à elle. Elle n'était pas une prostituée que l'on payait pour écarter les cuisses. Furieuse, elle enfonça son corps nu dans l'eau jusqu'à la taille, regardant l'astre lunaire qui éclairait si peu cette nuit. Elle se sentait de plus en plus mal, finissant par se retourner vers lui, ses lèvres commençant à bouger avant de se stopper. Elle ne savait même pas quoi lui dire qui serait à la hauteur de ce qu'elle pensait. Elle ne dit donc rien, plongeant dans l'océan, le laissant seul, entièrement seul.

Elle avait besoin de se défouler, d'évacuer cette rage qui l'habitait. Elle nagea donc, s'enfonçant dans les profondeurs de l'océan sans aucune hésitation. Elle n'avait même pas besoin de respirer et elle se demanda alors pourquoi est ce qu'elle n'arrêtait tout simplement pas de ressentir les choses, pourquoi est ce qu'elle ne faisait pas ce qu'elle était sensée faire : être une déesse et laisser aux mortels le chagrin, la honte, la colère et toutes ces choses qu'elle détestait. Longeant doucement le sol marin, elle essaya de se changer les idées, souffrant trop à son goût de la stupidité de cet homme. Pour quoi la prenait-il? Pour une femme insensible qui ne pensait qu'à elle? Très bien, si c'était ce qu'il voulait, alors elle serait ainsi. Mitsuko finit par apercevoir un navire échoué, pénétrant dedans par l'une des fenêtres brisées. Des corps à moitié décomposés étaient encore à l'intérieur mais, elle n'en avait que faire, trouvant une cabine où elle pourrait rester autant de temps qu'elle le voudrait. La marque sur sa main n'était plus complète et la sensation de celle-ci lui était désagréable. Si elle ne pouvait pas même quitter son époux quelques minutes sans en ressentir cette gêne, cela allait poser des problèmes pour la suite. Elle ne voulait plus le voir, elle ne voulait plus lui parler et elle ne voulait plus qu'il la touche. Jamais. Elle se fichait des promesses de ce foutu mariage, elle n'avait pas envi d'être sa femme. Pourtant, elle avait essayé, elle avait essayé de baisser sa garde, de profiter, de ressentir ce que c'était qu'être une personne normale, recherchant le bonheur sans se soucier du reste, elle avait voulu qu'il soit heureux, qu'il ressente de la joie mais elle ne recommencerait plus. Il l'avait dégoûté de tout ça. S'asseyant sur le lit, qui avait sans doute appartenu à un membre de l'équipage, elle ramena ses jambes à elle, reprenant la même position que sur la plage jusqu'à ce que son cher mari pense que c'était le moment de la baiser. C'était tellement étrange, ce désir qu'elle ne pouvait contrôler, la force de cet homme qui réussissait toujours à la faire jouir, déconnectant totalement sa raison. Mais, cette fois-ci, ça avait été tellement différent car, à peine l'acte eut-il été fini qu'elle avait pris conscience qu'elle ne le supportait plus. Mitsuko se sentait trahie, sale et le fait qu'il l'enlace à la fin ne changeait pas cette impression horrible qu'elle avait, celle de n'être qu'un moyen pour lui d'évacuer, un fantasme certes, mais qui ne servait que ses plus vils instincts, sans qu'il ne ressente rien, même pas de l'affection pour elle, juste rien, comme si elle était un objet dont il pouvait se servir quand ça lui chantait.

Au moins, ici, elle ne risquait pas de le voir. Le navire s'était échoué bien trop profondément pour que quiconque de mortel puisse y accéder. Sans même parler d’apnée, la pression de l'eau serait bien trop forte. Et, même sans ces deux facteurs, si elle le voyait, elle jurait qu'elle le tuerait, peu importe qu'elle doive en souffrir toute sa vie, peu importe cette marque sur sa main qui lui rappellerait à chaque instant qu'elle était veuve. Et puis, si c'était uniquement pour copuler sauvagement, il avait cas aller voir ailleurs, elle s'en fichait à présent. Le désir était un sentiment horrible, un sentiment qu'elle ne voulait plus jamais ressentir, pour personne. Elle préférait de loin mettre une barrière infranchissable entre elle et les individus plutôt que d'avoir à ressentir ce qu'elle ressentait actuellement. Tout ceci était de sa faute à lui. Pourquoi avait-il fallu qu'il joue sur un terrain glissant le jour même de leur mariage? N'avait-il pas envi d'avoir de bons souvenirs de ce jour? Elle serra de nouveau les dents, préférant engouffrer sa tête entre ses bras, fermer les yeux et oublier, simplement. Elle resterait ici plusieurs jours s'il le fallait, elle n'avait pas de limite de temps. Le monde pouvait vivre sans elle et elle n'avait besoin de rien. Cette sensation de gène sur sa main était belle et bien présente mais tant pis, c'était le prix à payer pour avoir été aussi stupide, pour avoir pensé un seul instant qu'ils s'entendraient mieux, qu'ils arriveraient à trouver une certaine harmonie. Cet homme qui la pensait aussi vile qu'un serpent était en réalité bien pire qu'elle, valsant entre gentillesse et méchanceté, valsant entre douceur et dureté. Elle en avait marre, tout simplement et elle ne le reverrait plus. D'ailleurs, elle irait dormir dans sa chambre à partir de maintenant, lieu dans lequel il ne pouvait pénétrer, et elle ne se baladerait plus dans le manoir, se téléportant à chaque fois qu'elle aurait la volonté d'aller quelque part. Soupirant, elle finit par s'allonger sur le lit, n'ayant rien à faire pour que son corps y reste. La gravité et l'apesanteur n'avaient aucune emprise sur elle. Elle ferma les yeux, continuant de réfléchir. Elle resterait là une semaine, un mois peut-être. Peu importait de toute façon. Là, sans lui, elle serait bien.

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Dim 27 Jan 2013, 20:34

Sa tête lui faisait affreusement mal, sans parler de sa main qui était comme en train d’être cuite au feu de bois. Que de délicieuse sensations, si on compter avec cela le soleil qui l’aveugla quand il osa ouvrir les yeux. Il c’était endormit là ? Allonger dans l’eau. Le temps de réaliser que la marée avait monté, il se prit une vague en plein visage et bue la tasse, s’étouffant avec l’eau salé. Ce retournant, il cracha ses poumons, avant de pouvoir reprendre une respiration normale, la gorge irrité. Il avait crié toute la nuit, la cherchant par tout sans succès. Elle l’avait quitté sans un mot, dans ce silence insupportable, et a la vigueur de la douleur qu’il avait ressenti dans sa main, remontant sur tout son bras, il avait compris que ce n’était pas que la séparation physique qui affecter cette foutu marque. Il avait merdé, un peu plus. C’était comme si son yang le punissait pour ce qu’il avait fait, mais elle l’avait bien cherché. Alors quoi il devait s’excuser ? Peut-être … Zéleph soupira, il n’avait même plu la force de ce persuadé. Ce levant, il avait besoin d’eau, besoin de faire ces trucs qui permettait la survie d’un homme. Il y avait bien cette forêt devant lui, mais il ne pouvait pas partir. C’était comme si il sentait qu’elle était là, à la fois loin, et tout près. C’était étrange. Ce laissant à nouveau tomber dans le sable humide, il ferma les yeux face au soleil qui lui griller la peau. Il avait dû dormir longtemps, car cet illustre astre était déjà haut dans le ciel complétement dégager. Le réprouver fini par ouvrir les yeux malgré la puissance de l’étoile. Cela lui fit mal, et il ne renonça pourtant pas s’aveuglant petit à petit. Il finit par gémir, et se les frotter cela devenant insupportable. Ce levant, il se mit à vaciller vers la forêt. Trébuchant entre les arbres il finit par tomber dans une sorte de petit ruisseau. Il n’y avait pas beaucoup d’eau, mais il y plongea la tête, appréciant la fraicheur apaisante et sa douceur. Buvant jusqu’à plus soif, il s’assit juste là, contre un rocher, l’eau ruisselant sur sa peau abîmer par le soleil, irrité par les grains de sables, sale de ses bêtises. Ouvrant les yeux, son regard aperçu un lapin. Il parut le fixer, c’était très étrange. Autre fois un autre animal l’avait approché et il était devenu son meilleur ami. Pathétique pour un être humain. Peut-être était-il plus sauvage qu’il ne le pensait. Peut être plus proche de la nature que des hommes. Le lapin fini par s‘enfuir aussi vite qu’il put de cette étrange prédateur à moitié nue. Il resta là un long moment au milieu de nulle part. Il ne savait même pas où elle les avait fait tomber, comment pourrait-il retourner au Manoir ? Les yeux du réprouvé ce posaient sur les arbres, les plantes, s’imprégnant de cette fraicheur, ce calme presque irréel. C’était comme si soudain il réaliser que le monde tourné par tout même là où on n’y pensait plu. Les chants des oiseaux, l’odeur des fleurs. Il se souvenait de l’homme qui lui avait réapprit à vivre. Irvin s’excuser toujours au près des bêtes qu’il tuer, leur promettant que leurs mort était utile pour le bien fait de la nature, car c’était dans l’ordre des choses. La loi de ce monde.

Zéleph resta là longtemps avant de se lever et de retourné vers la plage, le pas trainant, les pieds soufrant de son manque de chaussures, seulement il ne les avait pas vue sur la plage, surement emporté par l’océan. Il se sentait seul. Depuis toujours, et au final tout ce qu’il avait fait pour combler ce manque n’avait fait que l’augmenter un peu plus, créant un gouffre dans sa poitrine. En fixant le reflet du soleil dans l’eau, il comprit qu’elle ne reviendrait pas. Elle devait être partie depuis longtemps déjà, et lui ressembler à un idiot. Regardant sa main droite il regarda ses deux tatouages, tout d’eux la cause d’une même femme. Une connerie, il avait fait une connerie de plus. Il ne regretter pas, il se trouvait simplement complétement stupide. Ses ailes apparaissant dans son dos, il prit son envol. Il ne sut pas où il allait au début, perdu. D’habitude, il aller tout droit, ce qui l’empêcher de se tromper de chemin, mais cette fois, stopper en plein parcourt c’était beaucoup moins simple. Il finit par retrouver ce qui sembler être le chemin qu’il connaissait. Quand il entra dans le manoir, il chercha à éviter le plus de monde, mais quand Tara apparut devant lui, il ne put rien faire pour l’éviter. La jeune femme le regarda de haut en bas, avant de lever les sourcils, curieuse de savoir ce qui lui était arrivé pour qu’il soit dans un tel état. « Tout vas bien monsieur ? » Zéleph se contenta de ce détourné et d’entré dans ce qui jusque-là ressembler aux peu de chose que partager Mitsuko et lui. « Je m’en vais. » L’ombre ce stoppa ne s’attendant certainement pas à entendre ce genre de paroles, sur tout avec cette sèche indifférence. Elle avait pourtant vue la marque sur sa main, le signe qu’ils c’étaient marier, il ne pouvait pas fuir maintenant, c’était impossible. Bien trop tard. « Mais… Vous … » Fermant la chemise qu’il venait d‘enfiler, Zéleph la coupa d’un air distrait. « Tu diras à Faust qu’il peut me voir quand il veut, mais je ne reviendrais pas ici. » ferment le placard il soupira, avant de serré la main, cela lui faisait affreusement mal. Tara le vit et ne sut quoi dire. Si vite ? A peine commencer que cela avait fini ? « Monsieur… » Ce tournant vers elle, Zéleph esquissa un petit sourire pour cacher la douleur. Il plongea son regard dans le sien. Mitsuko et lui c’était simplement impossible. Il avait compris le message, il la connaissait assez à présent pour comprendre. « Dit à Mitsuko que … » Que pouvait-elle lui dire ? Rien, il n’avait rien à dire. Il abandonna avant même d’avoir commencé. Changent de vêtement devant tara sans pudeur, il finit par lasser ses chaussures puis sortir de la chambre. L’ombre le suivit, mais elle ne pouvait pas le laisser partir, la vie ici était bien plus amusante depuis qu’il était ici, sans lui cela redeviendrait austère et triste. Puis peut être que quelque part elle l’aimer bien. « Vous ne devriez pas, vous allez en mourir ! Si vous partez trop longtemps la douleur va ce développé comme la gangrène et vous en perdrez la raison. C’est violé votre promesse. » Zéleph lui sourit gentiment. Il savait tout ça, mais il lui avait dit qu’il était capable de mourir pour elle, et même si elle ne paraissait pas le comprendre, cela ressemblé à la meilleure solution. De toute façon c’était trop tard, il avait déjà failli à sa promesse, et elle ne le laisserait jamais ce rattraper, c’était donc du pareille au même qu’il soit ici ou non, à ça près que si il était resté la douleur aurait disparu à son contacte, mais il n’avait même pas envie de la croiser. « Elle ne vous mérite pas. » Il secoua la tête, loin d’être d’accord avec ça. « Disont qu’elle ne me comprend pas, comme je suis incapable de la comprendre. » C’était cela la vérité. Peut importer qu’ils soient capable de tout donner, de tant de sacrifice, d’en souffrir jusque dans sa chair, dans ses os, elle et lui c’était deux face d’un pile impossible à fusionner.

Il quitta le manoir prenant son envole pour le Circus, le seul endroit où il était réellement chez lui, entouré de gens aussi perdu que lui, qui le ressembler plus qu’on pouvait l’imaginer. Quand avait-il pu imaginer avoir une autre famille que cela ? Idiote illusion. Quand il arriva Adam l’accueillit avec un grand sourire, cela faisant quelque jours qu’il n’était pas revenue, à présent il savait qu’il ne partirait plu.
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Pour le pire [pv Mitsuko & Naram]

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