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 Are you lost my child? ~ Lully Lin

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Ven 02 Aoû 2013, 21:10

are you lost my child?


]Lully Lin ~


J.’ignore qu’es-ce que je fais ici. J’ignore la raison qui a mené mes pas jusque là. J’ignore aussi qu’es-ce qui m’empêche de quitter cet endroit. Pourtant… ce n’est pas une place pour les jeunes. Les jeunes comme moi en fait. Des enfants. J’étais le petit parmi tous ses grands. Une personne trop jeune pour pouvoir traîner dans un coin comme celui-là. Malgré ça, pas un seul de ces gens ne s’est tourné vers moi où a feint de s’intéresser à l’enfant perdu dans cette marée d’adulte. D’ailleurs, me faire remarquer n’était pas mon but aujourd’hui. Je ne savais pas pourquoi je suis allé ici, dans le monde des crimes et autres choses que je dirais sans doute… bizarres et certainement pas légales. Qu’es-ce qu’un jeunot pouvait faire dans ce coin? Je me le demandais aussi. Sans doute pour échapper à la vie qui m’attendais en rentrant. Le retour dans une sale maison où l’ambiance était aussi tendue qu’un mince fil. Où une seule parole dite de travers pouvait déclencher une dispute que je préférais éviter. Oui, c’est sûrement la raison pour laquelle je me trouvais ici, dans un endroit pas du tout fait pour moi. Dans un endroit où j’étais sûr qu’elle n’allait pas me chercher. D’ailleurs, je ne pense même pas qu’elle le ferait si je me perdais dans une place aussi sombre que les meurtres qui ont été commis, aussi sales que les revendeurs qui traînent dans le coin. Aussi imprévisibles que les vagues sur lesquels les bateaux se reposent en attendant de partir dans de nouveaux horizons. Non, elle ne tenait pas tant que ça à me revoir rentrer de nouveau dans sa maison. Depuis ce fameux jour que ma propre mère, celle qui m’avait aimé pendant toutes ses années et m’avait protégé, ne se souciait plus de moi. Je me demandais pourquoi elle acceptait que je reste encore chez elle, malgré toute la haine qui habitait son cœur. Qu’es-ce qui la forçait à ne pas m’abandonner et faire ce que mon père à toujours voulu faire? Certainement pour ne pas ressembler au mari qu’elle a détesté dès qu’il a proposé l’idée de m’abandonner. Je suppose que c’est à cause de ça. Je ne vois pas d’autre explication. Pourtant, c’est de la faute à ma mère si je suis devenu… différent. Même si ça fait un bon moment que ma situation à changé, je ne me suis pas encore habitué à ma nouvelle vie. Tout ça à cause d’un petit sort. Un petit sort qui a ricoché sur le bouclier de mon père pour me viser. Et qui a raté. Un sort qui n’était même pas assez fort pour tué une personne. Non, juste un sort de base qui a foiré et voilà toutes les conséquences que ça à apporter.  Toutes les personnes en qui j’avais confiance en son venue à m’haïr. Maintenant que j’y repense, ma colère envers ma mère commence à remonter en moi. Avoir sut que son sort ne marcherait pas, j’aurais peut-être préféré être abandonner lâchement plutôt que de me faire détester par mes anciens amis… C’était dur à avaler. Je pense que jamais, je m’habituerais vraiment à être un Élémental. Toute ma vie… Étais-je vraiment digne de la vivre?

Sur ses sombres pensées, je décidai finalement de rentrer. Juste l’idée me donnait envie de vomir, mais je pensais que cela serait mieux pour moi que de rester à traîner dans un vieux port. Peut-être finalement es-ce juste l’odeur répugnante qui y règne qui fait monter en moi ce dégoût? Bah, de toute façon, ma mère ne serait même pas à la maison. Malgré toute sa haine qu’elle ressentait à mon égard, elle ne pouvait pas ce permettre d’arrêter de travailler. J’allais donc avoir la maison à moi tout seul.  Mais avant de partir… Je regardai autour de moi. Quelle personne pouvait avoir un peu d’argent dans toute cette masse de gens? Car oui, à défaut d’avoir un boulot, j’étais un pickpocket et à force de voler les gens, j’avais développé ma technique et sans me vanter, j’étais plutôt doué. Ma mère ne savait pas que je passai mes temps libres à fouiller dans les poches des autres et ce n’étais pas maintenant que j’allais lui révélé mes activités. Qui pouvais-je bien prendre comme victime cette fois-ci? Il y avait beaucoup de gens au port, mais aucun n’avait l’air vraiment d’un riche ou d’une personne ayant une qualité de vie supérieur aux autres. Aussi, qu’avais-je cru pouvoir faire au port? Les nobles ne traînaient pas tellement dans un coin comme celui-ci et de plus, il ne fallait pas que je me frotte à une personne plus forte que moi. Ça m’est déjà arrivé une fois et c’est une expérience à ne pas recommencer, puisque j’avais faillis y laissé ma peau. Enfin bref, mes yeux se posèrent tout de même sur une personne qui n’avait pas l’air trop mal. C’était un homme. Il ne portait pas de guenilles, mais n’avait pas un magnifique costume non plus. Je m’approchai discrètement dans la direction de ma victime et lorsque je fus proche de lui, je mis ma main dans sa poche et… gagné! Je sentis quelque chose qui ressemblait à une bourse et j’ai immédiatement enlevé ma main et me suis éloigné d’un pas rapide. Le monsieur n’avait pas l’air de l’avoir remarqué, puisqu’il poursuivait son chemin d’un air tranquille. Je marchai jusqu’à un quai vide et m’assit dessus. J’ouvris la petite bourse et effectivement, il y avait de l’argent. J’avais déjà volé plus, mais cela était suffisant. Je refermai la bourse et la mis dans ma poche.

Une sensation désagréable se fit sentir. Je ne sais pas qu’es-ce que c’était, mais mon instinct me disait de me retourner. C’est ce que je fis. Il y avait une fille. Qui m’observait. Je me mis aussitôt sur la défensive, car une idée m’avait traversé l’esprit : Es-ce qu’elle m’avait vu volé la bourse à cet homme? J’espère que non. Je ne voulais surtout pas qu’elle me dénonce. J’avais besoin de cet argent et s’il le fallait, j’utiliserai mes pouvoirs. Ou je pouvais juste la manipuler, comme je savais si bien le faire. Mais avant de passer à l’action, il fallait que je sois sûr de ça. Justement, elle venait dans ma direction. Étais-ce pour me dénoncer ou pour savoir qu’es-ce qu’un enfant comme moi faisait ici?
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Sam 03 Aoû 2013, 14:07

Quand Lully arriva dans le port, elle eut la désagréable surprise de voir qu’il était noir de monde. Finalement, en cette heure proche de celle du déjeuner, il était vrai qu’elle n’aurait pas pu s’attendre à autre chose, s’était-elle dit en haussant les épaules.  Malgré tout, ce brassage de travailleurs avait un certain charme : on était lentement épris de toute cette agitation, voulant soi-même y prendre part. C’était le charme des grandes villes.

    « C’est qu’il a l’air d’être prospère, ce port, » dit la sirène en s’adressant à son poisson-chat qui la suivait aujourd’hui, « mais je ne vois ni sirènes, ni appareils sous-marins… »


Car c’était ce qu’elle était venue chercher aujourd’hui. Prise de nostalgie –c’était la première fois depuis qu’elle était montée à la Surface, elle avait eu besoin de renouer avec son vieux berceau. Récemment, ses pulsions l’avaient reprise. Au final, en venant ici, elle n’avait pas atteint son but : celui d’être en paix. Son défunt mari recommençait à la hanter. D’ailleurs, elle le voyait, là-bas, dans l’eau. Il la regardait sans bouger, entouré de méduses volantes et d’ailerons de requins. Se perdant dans la contemplation de son cauchemar, Lully avait arrêté de marcher. Au bout de quelques minutes, enfin, il avait craché symboliquement et s’était enfoncé dans l’eau, suivi des requins. En revanche, les méduses, elles, restaient, menaçantes. Elles flottaient dans l’air, sans bouger. Pétrifiée, ayant peur que celles-ci ne l’agresse, Lully écarquillait les yeux.


    « Ma sirène,» lui dit le poisson-chat dont elle avait oublié l’existence, « n’y faites pas attention, je suis là pour les manger ; je peux même appeler les tortues. Allez vous asseoir un moment. »

    Cette dernière quitta les méduses des yeux et le regarda, lui. Rassurée, elle lui sourit et tripota ses moustaches. Puis elle se mit en quête d’un banc, tout en laissant son regard vagabonder vers les marchands, matelots et passants qui traversaient le lieu, sans ne rien regarder d’autre que leur but. Et si elle abandonnait son métier pour s’engager sur un bateau ? Pour elle qui avait besoin d’être en contact avec l’Océan sans y retourner vraiment, ç’aurait pu être un bon compromis… ne tenant plus en place, fière de son idée, Lully se mit à trépigner, le poisson-chat l’accompagnant en tournant autour d’elle. Oui, ce serait une idée à approfondir, ça !

    Alors qu’elle se dirigeait enfin vers un banc, après avoir fait deux fois le tour du port au moins, son regard se posa sur un petit garçon. L’air fragile, une bourse dans les mains, il était assis sur un banc. A vrai dire, il avait l’air perdu, sans savoir ce qu’il faisait ici. Lully, qui adorait les enfants, s’inquiéta tout de suite : comment un enfant aussi jeune et désemparé pouvait-il être laissé à la merci de tant d’inconnus ? Cette dernière regarda les personnes qui se trouvaient autour de lui, mais aucune ne semblait le connaître, ou même faire attention à lui. Et, tout de suite, des milliers d’hypothèses se mirent à tourbillonner dans son esprit, dont deux se détachaient particulièrement : soit ses parents l’avaient abandonné avec à peine de quoi survivre, soit l’enfant avait perdu le chemin de ses parents. Dans tous les cas, Lully se devait de l’aider : les enfants étaient les seules créatures pures de ce monde, à l’image de la faune et de la flore bénéfique. Elle ne devait pas laisser son esprit s’assombrir définitivement. Lully continua alors sa route vers le banc puis alla s’asseoir juste à côté de l’enfant, sans lui demander son avis. Puis elle lui demanda sans détours, essayant de prendre un ton de confiance :



      « Mon petit, mais pourquoi es-tu perdu ? On va retrouver tes parents, ne t’inquiète pas ! » s’écria-t-elle en glissant une main sur son dos, comme pour le rassurer.


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Sam 03 Aoû 2013, 21:26


À. chaque pas que faisait cet étrange fille, mon cœur se mettait à battre de plus en plus vite. J’étais nerveux. J’ignorais ses intentions, mais je priais silencieusement qu’elle s’en aille. Pourquoi continuait-elle à s’approcher? Qu’es-ce qui pouvait bien la pousser à venir vers moi? C’était bien la seule personne dans toute cette marée de monde qui me remarquait vraiment. Pourvue qu’elle ne m’ais pas vu et qu’elle parte! Malgré toutes mes prières, l’inconnue fut bientôt à côté de moi et sans me demander mon avis, s’assit à mes côtés.

Instinctivement, j’eus un geste de recul. Elle était trop près de moi. Je levai la tête et la fixai dans les yeux pour y voir une petite lueur de reproches ou quelque chose du genre. À ma grande surprise, je ne vis qu’une étincelle qui ressemble à celle d’une mère avec son enfant. Finalement, elle était peut-être venue pour autre chose, mais ça ne signifiait pas pour autant qu’elle ne m’avait pas vu. J’allais rester sur mes gardes, même si je ne voyais rien dans son regard qui pourrait croire qu’elle m’avait vu volé cette bourse.

« - Mon petit, mais pourquoi es-tu perdu ? On va retrouver tes parents, ne t’inquiète pas ! », s’écria l’étrange fille.

La présence de sa main dans son dos me fit sursauter. À voir son sourire, elle voulait certainement que je me sente en confiance avec elle. Sauf qu’en ce moment, c’était tout le contraire. Elle me mettait mal à l’aise avec son regard sombre pénétrant. Je fis un geste de côté pour garder le plus de distance possible avec elle et commençai à la dévisager de la tête aux pieds.

La fille n’avait pas l’allure d’une personne ¨extravagante¨, mais ce que je remarquai le plus était ses longs cheveux clairs bouclés et ses grands yeux sombres. De plus, les traits fins de son visage lui donnaient une apparence de jeune enfant, donc pour ce qui est de son âge, je ne savais pas trop quoi en penser. À part cela, elle n’avait pas l’air bien menaçante, mais les apparences pouvaient être trompeuses. Inutile de me créer des ennuis, alors je décidai de jouer le jeu. Au moins, elle n’a pas parlé de la bourse, c’est déjà ça et c’était mieux ainsi. Qu’es-ce que je pouvais répondre à ce qu’elle m’a dit? Elle croyait que je m’étais perdu et voulais m’aider à retrouver mes parents… Sauf que je ne m’étais pas perdu et je comptais bien lui faire remarqué.

« - Je ne sais pas qui vous êtes, mais sachez que je sais parfaitement où je suis et ou je m’en vais. Si vous avez cru que je me suis perdu, vous aviez tort. »

Bon, je ne savais pas où j’allais et j’ignorais aussi ce que je foutais ici, mais ça elle n’était pas obligé de  le savoir. De toute façon, je n’avais rien à dire à une personne inconnue qui s’incrustait dans mon espace personnel sans ce soucier de se que je pense vraiment. Elle finirait bien par s’en aller un jour où l’autre non? Pourtant, j’ignorais à quel point je me suis trompé, car tout ça ne faisait que commencer…
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Lun 12 Aoû 2013, 23:32

Quand Lully lui proposa de chercher ses parents, l’enfant assura qu’il savait ce qu’il faisait là et, d’ailleurs, voulut écourter la conversation en déclarant qu’il s’en allait. La sirène la regarda d’un air compatissant. Sûrement, il ne voulait pas l’embêter avec ses histoires… mais Lully ne se laisserait pas dégonfler : elle voulait faire son action charitable de la journée.
« Ne t’inquiète pas, ça ne me dérange pas de t’aider… je suis venue pour flâner un peu, c’est tout. J’ai le temps ! » Lully hésita puis s'installa plus confortablement, prenant le ton qu'employait les grand-mères pour parler à un bébé -sans s'en rendre compte. « Ecoute... un enfant qui se balade seul dans le vaste monde, c'est pas commun... ce sont soit des orphelins, soit des abandonnés... je n'aime pas cette misère... elle peut finir pour toi ! C'est possible ! Je peux les retrouver, tes parents ! Allez, j'y vais ! »
La sirène espéra que l’enfant serait plus coopératif, cette fois. Elle s’arrêta un moment pour observer le visage de ce dernier : peut-être qu’elle trouverait une quelconque ressemblance avec ses parents… sans plus attendre, elle regarda autour d’elle. Lully se tourna vers une femme qui avait l’air affolée, cherchant on-ne-savait-quoi : peut-être était-ce sa mère ! La sirène hésita à poser la question à l’enfant, mais elle jugea qu’il serait plus facile de s’adresser directement à l’intéressée. Elle se précipita sur la passante, gardant tout de même l’enfant à l’œil, puis fit des gestes pour la retenir :

« Madame, j’ai trouvé votre enfant, regardez ! La femme s’arrêta. Son regard passa d’elle à l’enfant, comme si elle ne comprenait pas. Puis, elle se débarrassa violemment de son étreinte et lui cria :
-Mais vous êtes folle ! J’ai une course urgente à faire, lâchez-moi, nom de nom ! »
Cette dernière partit ensuite de plus belle, sans oublier de lui lancer un regard des plus agressifs. Mais Lully ne se laissa pas démonter : elle se précipita vers la dame désagréable et insista, mais cette dernière ne voulait rien entendre et s’énervait de plus en plus. Au bout d’un moment, la sirène convint qu’il n’y avait rien à faire. Un peu déçue, elle regarda la foule à la recherche de gens ressemblant à des parents. Quand elle aperçut un couple, un pincement de haine se fit ressentir. Mais elle était en mission : il ne fallait pas que ses pulsions prennent le dessus. Qu’arrivait-il si cet enfant retrouvait sa mère morte au coin d’une rue ? Décidée, elle alla les voir d’un pas décidé, prête à les aborder.

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Mar 13 Aoû 2013, 16:28


J.’eus un mauvais pressentiment lorsque les yeux de cette étrangère affichèrent un air compatissant, frôlant la pitié. Je me mis immédiatement sur mes gardes. La journée risquait d’être plus… mouvementée que prévu. Ma méfiance porta d’ailleurs fruit, puisque que l’inconnue répondit aussitôt que ça ne la dérangeait pas de m’aider, disant qu’elle avait tout son temps. Ma frustration monta d’un cran. Qu’est-ce que cette fille ne comprenait-elle pas? J’avais pourtant été très clair sur ce sujet non? Je lui avais dit que je savais où j’allais que je n’avais pas besoin de son aide pour rentrer chez moi. Ce n’était pas dur à comprendre! Pour rajouter du feu aux poudres – comme si je n’étais pas assez frustré comme ça -, elle continua son discours avec une voix que prennent généralement les adultes quand ils parlent aux bébés. C’était la limite de ce que je pouvais supporter. J’en avais assez marre comme ça que tout le monde me traite en enfant – même si j’en étais un, mais ça, je m’en fichais un peu – et me parle comme si j’étais un gosse de quatre ans incapable de prendre des décisions par lui-même. Cette étrange fille n’échappait pas à la règle et semblait même pas le remarquer qu’elle avait pris ce ton de vielle. Elle continua, poursuivant son baratin, en disant que les enfants qui se balade seuls sont soit orphelins ou abandonnés et qu’elle allait m’aider à retrouver mes parents etc.

Elle se pencha vers moi et me dévisagea un bon bout de temps. Ce rapprochement soudain me prit de court et je faillis reculer encore une fois, mais je pris désagréablement conscience qu’un mouvement de plus dans cette direction et je finissais dans l’eau. Je n’étais pas d’humeur à prendre un bain, alors je restais là, tandis que cette fille continuait à me regarder avant de lever la tête et regarder autour d’elle. Je me radis. Ce n’était pas bon. Cette mauvaise impression devenait plus forte. Pourvu que ce soit le fruit de mon imagination. Pourvu que ce soit…

L’étrangère se leva d’un bond. Elle me regarda un millième de seconde avant de se précipiter vers une femme un peu plus loin. La dame fixait tout autour d’elle, l’air un peu affolée et quand je vis la fille s’arrêter devant la dame, je sus immédiatement que ça allait mal se passer. Avant même d’entendre ce que la fille allait dire à la femme. Celle qui était avec moi se mit à faire des gestes dans le but d’attirer l’attention de la Dame en criant :

« - Madame, j’ai trouvé votre enfant, regardez! »

Aïe. Je sentais le rouge me monter aux joues lorsque la femme s’arrêta et que ses yeux passèrent de moi à l’étrange fille, avec un air complètement perdu. À quoi cette fille jouait-elle? Elle se précipitait, comme ça, en apostrophant la première inconnue qu’elle voyait, pour lui demander si j’étais son enfant. En ce moment même, j’aurais aimé être enterré six pieds sous terre tellement j’étais embarrassé. C’était trop gênant. Tout ce que je pouvais faire en plus était de regarder la fille bizarre insisté avec la dame, malgré qu’elle ait clairement traité de folle, clamant avoir une course urgente à faire. Malgré l’évidence, la fille continuait, jusqu’à ce qu’elle se lasse, sachant qu’insister ne servait à rien. Je soupirais, essayant par le fait même de contrôler ma colère et alla à la rencontre de l’étrangère. Ça commençait à bien faire! Cette histoire n’avait aucun sens et tout ce que ça rapportait était une réputation de folle à la fille.

J’accélérais le pas en voyant l’inconnue s’approcher d’un couple, paniqué à l’idée qu’elle fasse le même numéro qu’elle avait fait avec la dame de tout à l’heure. Il n’était pas question de la laisser refaire ce stupide jeu.

« - Hé toi! Arrête! Ce ne sont pas mes parents. Tu n’as pas compris tout à l’heure? Je ne me suis pas perdu! », dis-je, jetant aux orties toute forme de politesse et de gentillesse.

J’espérais qu’en mettant toute les choses aux clairs, cette fille allait enfin comprendre que je ne mentais pas et qu’elle finirait par partir et me laisserait enfin tranquille.


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Lun 09 Sep 2013, 21:36

Alors que Lully se jetait dans sa quête de charité, l'enfant lui en empêcha une fois de plus, prétextant que c'était parfaitement normal, pour quelqu'un de son âge, de se promener seul en ville. D'abord irritée par le ton plein d'animosité qu'il portait à son égard, Lully se calma et s'accroupit, pour se trouver à la même hauteur que l'enfant. Elle le regarda dans les yeux d'un air désapprobateur. À force de le voir nier sa situation, elle commençait à le croire, et les hypothèses qui se formaient alors dans son esprit ne la rassuraient pas plus; au contraire.

« Mon petit... je te crois. » cette phrase allait sûrement rassurer ce dernier, mais Lully ajouta : « Mais franchement... ce n'est pas normal de se promener tout seul quand on est un enfant ! Ah, tu ne te rends pas compte combien le monde extérieur est dangereux... il est fait de requins affamés et de méduses venimeuses... si j'étais à la place de des parents, jamais je ne te laisserais sortir comme ça ! »

Et, toute seule, Lully s'énervait. D'abord, elle ne se rendait pas compte qu'elle était en ce moment-même le plus grand danger pour Scott, et ensuite, la sirène n'était pas prête de lâcher l'affaire. Maintenant, des souvenirs la rattrapaient, provoqués par la connaissance de ce petit bout de chou. Il était rare que Lully ait à côtoyer des personnes qui avaient l'air aussi juvéniles : en fait, elle n'avait parlé à aucun d'entre eux depuis qu'elle était montée à la Surface.

Et ce jour-là, en le voyant aussi perdu et à sa merci, elle avait envie de l'adopter, de le chérir et de tenter de connaître ce qu'elle avait toujours voulu connaître avec son mari. C'était la seule chose qu'elle n'avait pas eu le temps de découvrir, et un instinct maternel la remuait, au fond. Cela faisait peut-être partie des derniers relents de bonté... ou de normalité... qu'il restait en elle. Maintenant, ce qui était sûr, c'était que la sirène ne lâcherait plus ce gosse comme ça.

Après lui avoir donné sa leçon de vie, la sirène se releva et jeta un regard autour d'elle, une fois de plus. Elle repérait où se trouvaient les rues résidentielles. Ce dernier n'aurait pas pu aller bien loin, tout seul : son logis se trouvait très certainement à quelques rues de cet endroit. Mais la sirène ne pourrait pas deviner toute seule, alors elle avait besoin de sa coopération pour le ramener chez lui.


« Allez, viens par-là, mon petit ! Je vais te ramener chez toi. Je suis sûre que tes parents meurent d'inquiétude ! » Dit Lully, en affichant le plus beau de ses sourires, espérant qu'il la mène à sa maison. Et attention, un sourire de sa part, ce n'était pas gratuit... cette fois, il avait intérêt à se montrer un peu plus gentil envers elle.

En fait, la sirène avait de moins en moins envie de ramener cet enfant jusqu'à ses parents. À vrai dire, elle espérait même, au fond, qu'il soit un orphelin, comme elle : comme ça, il serait plus facile de le prendre sous son aile. Et plus elle le regardait, plus elle se disait qu'il avait l'air gentil et mignon. Comme un chat. On prenait bien soin d'un chat, c'était plutôt simple. Pourquoi ce ne serait pas pareil pour lui ?

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Dim 15 Sep 2013, 23:20


V.oilà que cette étrange fille recommençait à me traiter comme un enfant de quatre ans! Que c’était irritant! Étais-je condamné à me faire traiter comme un enfant durant toute mon existence? C’était énervant de la voir s’accroupir à ma hauteur devant moi et afficher cet air désapprobateur que l’on fait à des jeunes bébés lorsqu’ils font des conneries. Ça me donnait envie de partir en courant et la laisser planter là comme une abrutie, mais ça n’arriverait certainement pas de sitôt. Je l’ai vu tout à l’heure et elle courre assez vite. Elle me rattraperait en moi de deux et connaissant ce côté sangsue, elle n’abandonnerait pas ses recherches pour me trouver « mes parents ». Et en m’enfuyant comme un voleur ne ferait qu’appuyer les idées qu’elle se faisait. Non, ce serait bien mieux pour moi de rester avec elle le temps qu’elle se rende compte que je ne suis pas un enfant égaré. Espérons que cette histoire ne durerait pas jusqu’à tard dans la nuit!

« - Mon petit…. je te crois. »

Ce n’est pas trop tôt! Cette fille s’est finalement décidée à me croire et j’aurais bientôt la paix. Une immense joie m’envahit. J’allais pouvoir partir et faire ce que je voulais faire au départ sans avoir cette plaie aux talons! Je me préparais à faire demi-tour et à me fondre dans la masse de gens lorsqu’elle rajouta deux secondes après :

« - Mais franchement... ce n'est pas normal de se promener tout seul quand on est un enfant ! Ah, tu ne te rends pas compte combien le monde extérieur est dangereux... il est fait de requins affamés et de méduses venimeuses... si j'étais à la place de tes parents, jamais je ne te laisserais sortir comme ça ! »

Hum… c’était trop beau pour être vrai. Une fille aussi collante qu’elle ne pouvait pas baisser les bras avec autant de rapidité. Je m’étais fais des idées moi aussi. Ne jamais tirer de conclusions hâtives. J’allais devoir me la traînée encore longtemps avant de pouvoir espérer avoir la liberté. Je repensais à ce qu’elle m’avait dit et je sus immédiatement qu’elle faisait fausse route. Si les parents de l’enfant en question l’aimait, jamais ils n’auraient accepté de le voir marcher dans ce coin réputé pour être dangereux… mais pour ce qui est de ma mère, elle se fichait pas mal de savoir où je passais mes journées. Je pouvais aller dans un autre continent qu’elle ne le remarquerait sans doute pas. Depuis ce qui s’était passé, elle s’était habituée à me voir rentrer tard ou même pas du tout. Je ne pensais pas qu’elle s’en souciait d’ailleurs…Cette étrange fille ne savait rien de ma vie. Elle ne pouvait pas se faire une idée de ce qui se passait chez moi et je ne tenais pas à lui raconter ma vie. Et en parlant d’étrange et de bizarre, cette fille avait de drôle de comparaison en décrivant le monde extérieur non? Fait de requin affamés et de méduses venimeuses… Jamais entendu une personne parler des dangers de là vie en disant ça. Généralement, ils essayaient de me prévenir contre les voleurs ou les assassins. Pas contre les requins et les méduses. Qui était réellement cette fille?

La leçon sur la vie étant terminée, la fille se releva en jetant un regard aux alentours. Attendez une seconde! La dernière fois qu’elle avait fait ça, c’était pour… je me mis immédiatement en mode défensive. Je n’allais pas laisser cette folle déranger d’autres personnes pour savoir si j’étais leur enfant. Elle l’avait fait deux fois et ses deux coups-là ont été de trop. J’étais prêt à tout pour me débarrassé d’elle. Je regardais autour de nous deux. Nous étions sur un quai et la fille se tenait à un mètre à peine de l’eau. Aurais-je assez de force pour la pousser si le besoin se faisait entendre?

« - Allez, viens par-là, mon petit ! Je vais te ramener chez toi. Je suis sûre que tes parents meurent d'inquiétude ! »

L’étrange fille afficha un grand sourire qui se voulait sans doute rassurant et gentil, mais moi, je le perçus d’une autre façon. Pas question de recommencer la même affaire que tout à l’heure! L’idée de la pousser dans l’eau me retraversa l’esprit, mais je dû me forcer à ne pas passer à l’action. Avant de déclencher les hostilités, mieux valait lui faire comprendre que je n’étais pas perdu, mais pour arriver à mes fins, je n’eus pas d’autre choix que de lui avouer une petite partie de vérité.

« - Je vous le redis encore une fois : je ne me suis pas perdu et vous ne trouverez pas mes parents ici. De toute façon, mes relations avec eux sont assez… tendues. »

Je parlais de « mes » parents même si la vérité était qu’il me restait simplement ma mère, mais ça, elle n’avait aucunement besoin de le savoir. D’ailleurs, je trouvais que ce que je venais de lui dire était amplement suffisant. Je lui avais dit le minimum de ce qu’elle avait besoin de savoir et au cas où qu’elle n’aurait pas saisi que dans « tendues » signifie que ma mère ne m’aime pas, je rajoutais :

« - En fait, mes parents se fichent bien de savoir ce que je fais durant mes temps libres. Je peux aller où je veux sans que ça les dérange. »

Là, je pouvais être sûr qu’elle avait compris où je voulais en venir. Allait-elle me lâcher maintenant qu’elle savait que mes parents ne se préoccupaient pas de moi? J’espérais secrètement que son côté mère poule n’allait pas prendre le dessus et qu’elle ferait en sorte de me garder où une connerie du genre. Seul sa réaction pouvait répondre à cette question.


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Mer 18 Sep 2013, 16:09

Alors que Lully entamait l'entreprise de ramener l'enfant chez ses parents, ce dernier l'arrêta derechef et lui dévoila que ses parents se fichaient bien de ce qu'il pouvait lui arriver, le laissant vagabonder où il voulait. Quand elle entendit cela, la sirène cessa de regarder aux alentours, son regard revenant vers ce dernier. Et, soudain, en le voyant aussi désemparé au milieu de la foule, elle eut l'impression de voir une crevette égarée. Pauvre de lui... comment des parents pouvaient-ils laisser l'innocence de leurs enfants s'en aller comme ça ? Ils ne devaient pas être confrontés si jeunes aux réalités du monde... en soupirant, la sirène lui répondit d'un air désolé :

« Oh, que je te comprends ! J'ai été livrée à moi-même très jeune aussi, pour ne pas dire à ma naissance... » Elle omettait de dire qu'elle avait eu comme une mère à l'Ophelinat, ce qui était certainement une meilleure situation que des parents biologiques ne choyant pas leurs enfants, mais peu importait.

« C'est ton père, qui t'abandonnes ! Il a perverti ta mère... les hommes sont tous les mêmes ! Mais toi, si tu peux garder ton innocence, tu ne deviendras pas comme eux... »

Décidément, elle n'aurait pas imaginé que cet enfant soit dans une situation pareille. Plus il dévoilait des choses sur sa vie, plus elle était triste pour lui. Mais d'un autre côté, une méfiance s'allumait : Lully ne s'était pas méfiée au début, car ce dernier n'était qu'un enfant. Mais maintenant qu'il prétendait avoir une vie dure et se promener comme des adultes dans le monde environnant... cela ne faisait-il pas de lui un homme ? S'il n'avait plus d'innocence, son âme était déjà perdue, et alors, Lully se sentirait obligée de le tuer. Elle voulait faire disparaître la débauche des hommes, et pour cela, il fallait bien supprimer tous les hommes débauchés... à quel point ce dernier l'était-il ?

La sirène cessa de sourire et se mit à se méfier de l'enfant. Il faudrait qu'elle le teste. Peut-être ne s'intéressait-il pas encore aux femmes... ou peut-être que si. Peut-être même qu'il avait commencé à répandre la débauche autour de lui, et qu'il pervertissait les esprits qu'il croisait... mais comment le savoir ? Lully réfléchissait à une solution en attendant sa réaction, sa réflexion s'imprimant très clairement sur son visage, bien qu'elle tentait de la cacher.

Pour tenir conseil, la sirène appela son poisson-chat et son renard. Quand ils arrivèrent, cette dernière se retourna, étant dos à l'enfant, et se pencha sur ses conseillers. Elle leur expliqua la situation en murmurant et leur demanda ce qu'ils en pensaient. Ces derniers se regardèrent un moment, d'un air grave, puis le poisson-chat répondit en premier :


« Ma sirène, voilà une situation bien grave. Il faut répandre la vertu autour de soi, c'est une réalité, mais n'agissez pas sans être sûre que c'est une créature vile, amie des méduses et des baudroies. »

« D'accord, mais comment le savoir ? » répondit Lully, irritée.

« Eh bien, tentez de savoir s'il a déjà été amoureux... » Dit la renarde, la regardant de ses yeux malicieux. Se redressant, Lully hocha la tête, déterminée, et laissa ses conseillers partir. Elle aurait aimé qu'ils restent, mais elle savait qu'ils étaient fort occupés...

Alors... allié ou ennemi ?
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Sam 21 Sep 2013, 23:45


A.vais-je convaincu cette fille de me laisser tranquille maintenant qu’elle savait à propos de mes parents? Difficile à dire. Elle arrêta cependant de fixer les alentours pour reporter son regard dans mes yeux. Dans les iris de cette fille, je pouvais voir à quel point elle était désolé pour moi et d’un coup, je me sentis mal d’avoir été froid et brusque avec elle. Je ne pouvais pas par contre lui pardonner la honte qu’elle m’ait mise lors de sa discussion avec la dame de tout à l’heure. Ça été un moment très embarrassant… et je lui en voulais aussi de m’avoir forcé à lui raconter une partie de ma vie. Même si ça ne paraissait pas physiquement, reparler de ma mère me fait souffrir. Beaucoup plus profond que je le voulais. Je faisais tout mon possible pour oublier mais à chaque fois, ma mère me revenait dans la tête pour me faire sentir encore plus mal. Je ne sais pas si ça s’appliquait pour la fille, mais j’en avais trop dit aujourd’hui. Il était temps pour moi de continuer ma journée sans l’avoir à mes côtés. L’étrange fille soupira et me répondit d’un air désolé :

« - Oh, que je te comprends! J’ai été livrée à moi-même très jeune aussi, pour ne pas dire à ma naissance…»

Elle aussi n’a pas eut la vie facile? Première nouvelle! Je n’avais jamais cru qu’une fille comme elle puisse avoir un jour connu pareil tourment mais tout était possible non? Peu importe l’apparence, une personne pouvait cacher bien des secrets. Et je crois bien que c’était le cas de cette fille. Même si j’en n’avais pas fait mention, j’avais vu le regard qu’elle avait porté au couple qu’elle avait faillit apostropher. Elle avait fixé le gars d’une drôle de manière. Sans que je sache ce que c’était réellement, je n’avais pas vraiment porté attention mais puisse qu’on parlait de passé plutôt sombre, ce détail s’imprimait assez fortement dans mon esprit. Bah! Peut-être qu’elle n’aimait pas les garçons, allez savoir! Je n’avais pas envie de la questionner sur sa vie. D’ailleurs, je ne connaissais même pas son nom! Cette fille avait tenté de retrouvé mes parents sans même se présenter. Je n’avais aucun lien avec elle. Pourquoi voudrais-je savoir sa vie passé et actuelle?

« - C’est ton père, qui t’abandonnes! Il a perverti ta mère… les hommes sont tous les mêmes! Mais toi, si tu peux garder ton innocence, tu ne deviendras pas comme eux…»

Je fus assez surpris, car indirectement, elle avait raison. C’était mon père qui avait commencé. C’est lui qui à forcé ma mère à lancé ce sort et voilà le résultat! Cette fille avait visé juste! Sans mon père, je serais resté ce que j’étais et ma mère aurait continué à m’aimer. Mais à cause de lui… ma vie familiale était gâchée. Les membres de ma famille ne voulaient plus me voir et ma maman supportait à la limite ma présence. S’il n’aurait pas été là… Si seulement il ne serait pas resté… Plus je repensais à tout ça, plus ma haine augmentait. Envers mon père, même s’il était mort. À ma mère. À tous le monde qui m’avait regretté à cause d’un incident. Il fallait que je me calme. Je pris de grande bouffées d’air dans le but de me soulager et disons que ce truc marcha à demi. J’étais toujours en colère mais j’arrivais à me contrôler.

Je reportais mes yeux sur la jeune fille et remarqua qu’elle avait cessé de sourire. Je fus étonné car depuis ce matin, elle s’était montré si enthousiasme et gentille à mon égard. Qu’es-ce qui avait put changer? Sûrement le fait que nous discutions des hommes adultes. Je ne savais pas ce qu’elle avait vécu mais je supposais qu’un homme avait un rapport dans son histoire vu la manière haineuse dont elle avait parlé des hommes. La fille sembla réfléchir un moment et puis… il se passa quelque chose de très bizarre. Sans que je sache le pourquoi et le comment, je vis un drôle de poisson accompagné d’un renard approcher de nous. Lorsqu’ils furent à proximité, la fille se détourna, me faisant maintenant dos et commença une discutions dont les mots m’échappait. De quoi parlait-elle avec ses deux animaux? Et depuis quand parlait-elle avait un poisson? Je supposais que les deux étaient ses compagnons mais un poisson… je n’avais jamais entendu parler d’une créature quelconque avec un poisson comme compagnon. Comme on dit, la vie nous réserve beaucoup de surprise! Après une minute environs de papotage, l’étrange fille se redressa finalement et les deux animaux partirent de leur côté. Un petit silence s’installa entre nous que je brisai assez rapidement, impatient de connaître le sujet de la discussion.

« - Alors, de quoi avez-vous parlez, toi, le poisson et le renard? »

Je ne sais pas ce qu’avait cette fille derrière la tête mais son silence commençait sérieusement à m’irriter.

« - Eh bien? Je veux savoir! »

En ce moment, je me comportais comme un vrai enfant : impatient de connaître quelque chose, mais je m’en fichais royalement. Je voulais savoir et peu importe le temps que ça prendrait, j’allais lui faire cracher le morceau. Mais si elle pouvait parler maintenant, ça me permettrais de ne pas perdre complètement patience non?

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Mer 30 Oct 2013, 08:20

Quand Lully termina son entretien avec ses conseillers marins, l'enfant lui demanda sans détours ce qu'ils s'étaient dit. Gênée, la sirène hésita un moment avant de répondre, pour trouver un mensonge plausible. Ce dernier se mit à s'énerver sans raison apparente, insistant. Ne trouvant pas de mensonge potable, elle décida d'improviser :

« Eumh... des problèmes stratégiques. Disons que nous sommes en guerre avec les créatures maléfiques de l'Océan. » Voilà, ça, c'était un bon mensonge : à la base, c'était une réalité. La seule chose qu'elle avait inventé, c'était le fait que cela avait été le centre de leur discussion.

Puis, voulant changer de sujet, Lully réfléchit à un moyen de savoir si ce dernier avait encore son innocence ou pas. Comment en être vraiment sûre ? Devait-elle vraiment suivre les conseils du poisson-chat ? Oui, bien sûr, ce dernier avait toujours raison. Il était le plus grand de ses conseillers.

Maintenant, Lully avait complètement oublié le fait que l'enfant se trouvait seul en ville, sans ses parents. Cela ne lui semblait plus étrange, tout à coup ; en fait, elle réfléchissait trop sur son débat de la pseudo-innocence du garçon... et comment elle devrait s'y prendre s'il ne l'était pas. Il faudrait l'attirer dans un endroit avec peu de monde, à ce qu'elle imaginait...


« Tu voudrais quelque chose à grignoter, mon petit ? Qu'on discute un peu ? » Demanda soudainement Lully en s'asseyant sur le banc où elle avait remarqué l'enfant. Puis, elle réfléchit à la façon d'aborder la question sans que cela semble étrange à l'enfant (bien sûr, elle ignorait à quel point ce dernier la trouvait étrange depuis le début...)

« Si tu ne veux pas aller chez tes parents... alors, as-tu d'autres personnes chez qui aller un peu ? Des copains, des copines, peut-être ? » Demanda-t-elle ensuite en affichant un sourire un peu trop forcé.
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Dim 10 Nov 2013, 00:10


C.ette fois-là, l’inconnue hésita à répondre à mes questions. Pour la première fois depuis qu’elle m’a obligé à me traîner partout dans le port à la recherche insensé de mes parents. Qu’es-ce qui peut expliquer cette différence d’attitude à mon égard? Il y a deux secondes plus tôt, elle continuait à ce la jouer mère poule en parlant comme une grand-mère. Maintenant, la fille me fixe d’un autre œil. Au début, je ne pus dire ce qui avait changé dans ses yeux, mais à force de la regarder à l’attente d’une réponse, la lumière s’alluma d’elle-même. Ce n’était pas évident? Au fond de ses iris brillaient la même chose que dans les miens il y a une heure environ, lorsqu’elle m’a attiré mon attention pour ce mettre à la recherche de mes parents : de la méfiance. Qu’es-ce qui justifiait ce manque de confiance tout à coup? À cause de ce changement d’expression, je me mis en mode défensive instinctivement. Cette fille était trop bizarre pour que je puisse me sentir en sécurité à ses côtés. Pourquoi se méfiait-elle de moi? Sérieusement, peut-être que continuer d’être avec elle était une grosse erreur. Maintenant que j’y pensais, je pouvais toujours lui échapper en piquant un sprint et me mêler à la foule pour éviter qu’elle me retrouve. Le mieux à faire pour le moment était d’attendre une éventuelle réponse de sa part.

« - Eumh… des problèmes stratégiques. Disons que nous sommes en guerre avec les créatures maléfiques de l’Océan. »

… Ouais, ce n’était pas vraiment ce à quoi je m’attendais comme réponse, mais je n’insistai pas pour en savoir plus sur ses « problèmes stratégiques. » Ce n’était pas la première fois aussi qu’elle invoquait des trucs au sujet de l’océan mais personnellement, je connaissais des personnes disant des choses plus bizarres que celle-ci. Mais bon, je ne croyais pas tellement à ses paroles alors je m’en fichais un peu. Comme mensonge, il était un peu raté mais d’un autre côté, ce qu’elle a dit pouvait très bien être vrai. Qui sait qui elle est réellement? Ne connaissant pas son histoire, je ne pouvais pas affirmer avec certitude que ce n’était qu’un bobard. Après un moment, la fille me demanda si je voulais quelque chose à manger pour discuter un peu. Immédiatement, sans que je m’en rende compte, je reculai d’un pas, évitant de peu de tomber tête première dans l’eau. Ses paroles me rendaient encore plus sceptique au sujet de cette inconnue. Je trouvais qu’elle s’exprimait comme un kidnappeur voulant attirer sa cible droit dans son piège et dans ce cas-ci, c’était moi la victime. Je me retiens tout juste de ne pas m’enfuir, préférant opter pour la stratégie que l’instinct. Dès qu’elle aurait baissé sa garde, je partirais le plus loin possible d’ici.

La fille alla s’assoir sur le banc où je m’étais tenu avant qu’elle ne vienne me traîner à la recherche de mes parents avant de me demander :

« - Si tu ne veux pas aller chez tes parents... alors, as-tu d'autres personnes chez qui aller un peu ? Des copains, des copines, peut-être ? »

Tentait-elle d’en savoir plus sur ma vie personnelle? Ne se rendait-elle pas compte que toutes ses questions étaient assez louches? Je la fixais d’un drôle d’air, ne sachant pas comment réagir. Que devais-je faire? Accepter son offre et ainsi rendre mes chances d’en savoir plus sur elle grandir? Ou partir immédiatement sans que je lui laisse la chance de me rattraper? Ces deux options étaient toutes les deux tentantes mes après quelques secondes de réflexion, je décidai d’y aller avec la première.

« - D’accord, j’accepte d’aller manger quelque chose. J’ai faim.

Ce n’était pas un mensonge, j’avais vraiment faim.

« - On pourra parler de ce que tu veux en mangeant… je pourrais peut-être t’expliquer un peu ma situation. »

Mon but était de la mettre en confiance pour pouvoir avoir l’occasion de lui tirer les vers du nez. J’espérais secrètement que la fille n’ait pas remarqué que ma voix sonnait un peu faux.

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Sam 04 Jan 2014, 00:25

Pour son plus grand bonheur, le petit enfant lui promis de répondre à sa question et de parler de lui… à condition qu’elle lui offre à manger. Ce n’était pas de la corruption, ça ? Fière de son plan machiavélique, Lully sourit de toutes ses dents. Enfin, elle allait avoir ses informations : soit il s’agissait d’un enfant dont l’innocence était à conserver, soit il était déjà pourri jusqu’à la moelle. Honnêtement, il n’avait pas l’air d’un mauvais bougre ; la sirène aurait été attristée de découvrir qu’il était comme tous les hommes et les orines. Gâcher une bouille si mignonne…


« Eh bien, c’est réglé ! Allons grignoter sous le soleil ! Du moment que ce n’est pas du poisson », ajouta Lully d’un air exagérément enfantin. À être aussi gentille avec lui, nul doute qu’il l’appréciait ; dans ces conditions, ce ne serait pas dur d’obtenir les informations qu’elle voulait…

Sur ce, les deux personnes se levèrent du banc, Lully s’assignant elle-même le rôle de guide. Cette dernière s’arrêta un moment, en détaillant toutes les enseignes d’établissements de nourriture. Elle jeta son dévolu sur celle qui était de couleurs les plus vives : les enfants aimaient les couleurs vives. Non ? Elle hésita à le demander à l’enfant, mais elle se ravisa ; de toutes manières, c’était à elle de décider.

Lully s’avança, imaginant que l’enfant la suivait, et alla jusqu’à l’enseigne orange et verte. Apparemment, ils faisaient un peu de tout. Elle entra alors et alla choisir une table, sans demander non plus l’avis de celui qui la suivait. En s’asseyant, elle suivit ce dernier des yeux et réfléchit à de premières questions. Comment aborder la chose sans donner l’impression d’aller trop vite ?


« Alors… est-ce que tu vas à l’école ? Par ici, peut-être ? »

Oui, ça, c’était une bonne accroche. Le meilleur, c’était toujours de parler des choses banales. Cela endormait la vigilance de son interlocuteur, et quand elle amorçait le sujet qu’elle voulait, la personne y répondait bien plus facilement avec sincérité, comme s’il s’agissait encore de quelque chose de normal. Vu qu’il s’agissait d’un simple enfant, Lully était encore plus certaine que sa technique allait réussir.
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Lun 06 Jan 2014, 20:00



S.é rieusement, je ne sais pas qu’est-ce qui m’as pris d’accepter l’invitation de cette personne. Je ne la connaissais pas, je ne savais rien de ses intentions… Elle pourrait très bien être une voleuse d’enfant ou quelque chose de louche dans le genre. Même si mon but premier était de connaître ce qu’elle me voulait, ma façon de faire était risquée. Surtout pour moi. Je voulais éviter de me retrouver blessé et me faire kidnappé ou mourir étaient les deux options à éliminer à tout prix. Mais je n’avais pas le choix. Je voyais bien qu’il était trop tard pour reculer. La fille avait déjà affiché un de ses sourires qui me donnait toujours un mauvais pressentiment et je savais que lorsqu’elle se mettait à sourire, elle n’allait pas me lâcher de sitôt. Je poussai un léger soupir. C’était si dur être un enfant? J’espérais sincèrement qu’elle abandonnerait l’idée de rechercher mes parents. La journée avait été assez tumultueuse comme ça et en rajouter me donnerait mal à la tête.

La fille ajouta que tout était réglé et qu’elle m’amènerait manger à condition que ce ne soit pas du poisson d’un air un peu trop enfantin pour son âge et sur ses paroles, elle se leva de son banc. C’était décidé, j’étais pris avec elle pour le restant de la journée. Je me levai à mon tour sans grand enthousiasme et puisque la fille s’assigna le rôle de guide, je la suivis en zigzaguant à travers les gens. Elle s’arrêta devant de nombreux édifices qui vendaient de la nourriture, s’attardant plus longtemps sur ceux aux insignes les plus vives avant de se tourner vers moi, comme pour me poser une question, avant de se raviser et de continuer son chemin. Je ne sais pas qu’est-ce qu’elle cherchait tout particulièrement, parce que pour moi, la sorte de nourriture n’était pas important, mais en cet instant, c’était elle qui dirigeait alors je la laissai faire pour cette fois. La fille marcha jusqu’à un restaurant aux couleurs orange et verte et entra sans me demander mon avis sur l’endroit qu’elle avait choisie. Je la suivis, plus parce que je n’avais pas le choix que par ma propre volonté, et continua mon chemin jusqu’à la table qu’elle avait choisie, encore une fois sans mon avis. Comme elle avait déjà pris sa place, je m’installai en face d’elle tandis que la fille me suivait des yeux. Elle semblait réfléchir, mais sa période de réflexion fut de courte durée.

« - Alors… est-ce que tu vas à l’école? Par ici, peut-être? »

Qu’est-ce que ça pouvait bien lui faire de savoir si j’allais à l’école ou non? Je me ravisai de lui demander ses raisons. De toute manière, c’est moi qui lui avais dit que je répondrais à toutes ses questions si elle acceptait de me payer de quoi manger. Même si je lui faisais moyennement confiance, une promesse est une promesse et même si j’aimais bien me payer la tête des gens, je respectais mes promesses. Fille bizarre ou non, j’allais lui dire ce qu’elle voulait savoir sur moi.

« - Ses derniers temps, je ne perds pas mon temps en cours à cause de petits problèmes, mais disons que je compte changer d’école… très bientôt. »

C’était trop étrange parler de choses aussi insignifiantes que les cours avec une personne comme elle. J’ignorais son nom, j’ignorais son but... Discuter avec elle me mettait mal à l’aise. Connaître au moins son nom me rassurerait peut-être un peu plus, juste pour savoir à qui j’avais affaire.

« - Mais avant d’aller plus loin, pourrais-je connaître votre nom? Moi, je m’appelle Scott! »

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Mer 08 Jan 2014, 10:46

Bon, bon, bon. Voilà qui allait être compliqué. Ce petit enfant lui révéla avoir des problèmes, et penser changer d'école. Quel genre de problèmes cela pouvait être ? En premier lieu, Lully pensa à sa famille. Après tout, il semblait vouloir fuir ses parents; ce n'était pas une situation simple. Mais comment pourrait-elle deviner des choses sur lui s'il n'était pas dans une situation simple ? Alors qu'elle hésitait à lui demander de plus amples explications, l'enfant lui demanda son nom et révéla s'appeler Scott. Ah, oui… ç'aurait fait un bon commencement de conversation, ça. Lully aurait dû y penser…

« Scott ! Enchantée, c'est mignon comme prénom ! » lui répondit-elle avec son air infiniment enfantin. « Moi, je m'appelle Lully. Lully Lin. Je suis une sirène, et cela fait maintenant… plusieurs mois que je suis remontée à la surface. Aujourd'hui, c'est la première fois de ma vie que je vois un port ! » dit-elle en rigolant.

Au départ, la sirène avait voulu dévoiler beaucoup d'informations sur elle pour le mettre en confiance. Mais, curieusement, elle se sentait gênée, et réfrénait une envie d'en dire encore plus sur elle. Soudain, elle se rendit compte que parmi toutes les rencontres qu'elle avait fait, il n'y en avait qu'une qui avait pu être amicale : celle avec Ritournelle, l'elfe qui lui avait appris à marcher et à s'habiller à peu près correctement. Elle avait été le premier contact que Lully avait eu avec le monde de la Surface. Pour une fois qu'elle réussissait à échanger une conversation normale, Lully voulait en profiter.

Mais autrement… ses mois de voyage avaient été plutôt tumultueux, ponctués par des rencontres dangereuses… et des meurtres. En pensant à cela, la sirène serra le poing. Elle tenta de s'enlever l'idée de la tête, alors que des pulsions s'insinuaient en elle. Non, il fallait qu'elle arrête, ce n'était pas le moment… et puis, si elle voulait satisfaire ses envies sanguinaires, elle savait qu'il y avait plusieurs contrats de têtes mises à prix qui l'attendaient au Circus Brothel. Sans aucune raison, Lully hocha la tête. Oui, elle pouvait surpasser cela un moment.


« …quelque chose ? »

« Hein ? » Lully releva la tête et s'aperçut qu'un serveur venait de lui parler.

« Désirez-vous quelque chose, madame ? » Oui, qu'un homme vicieux comme toi me fiche la paix, pensa-t-elle. Mais elle se contenta de répondre :

« Une salade de chèvre chaud sans viande, avez-vous ça ? »

« Bien sûr, madame. Et vous, monsieur, que désirez-vous donc ?»

Heureusement sortie de ses pensées par la saleté d'homme, Lully se concentra sur le paysage qui s'offrait à elle, pendant que Scott commandait ce qu'il voulait. Il était vrai que c'était la première fois qu'elle voyait un port en vrai, en fait. Mais à force de voyager, se rendait-elle compte, la sirène avait perdu la notion de découverte. Tout ce qui était nouveau lui semblait normal. Non, pensa-t-elle ensuite, c'est les constructions humaines qui ne m'intéressent pas. La nature, oui, elle m'impressionne toujours. L'océan, les forêts, les déserts. La sirène sourit et retourna son attention vers Scott, dès que le serveur s'en alla.

Spoiler:
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Sam 11 Jan 2014, 20:35


P.lus le temps passait, plus la jeune fille s’emblait apte à s’ouvrir à moi et de mon côté, je commençais à lui faire de plus en plus confiance. Je me sentais étrangement bien depuis notre entrée au restaurant, sans que je réussisse à trouver des raisons particulières à ce soudain regain de confiance en une inconnue. J’espérais qu’elle me dise son nom, ça permettrait d’en connaître plus. Malgré le fait que je ne me méfiais plus autant d’elle, je voulais être sûr à cent pour cent qu’elle ne soit une espèce de psychopathe. Après quelques secondes d’attentes, elle me révéla s’appeler Lully Lin et par le fait même, me dire qu’elle était une sirène remontée à la surface depuis plusieurs mois déjà. Elle m’avoua aussi être à sa première venue dans un port tout en rigolant joyeusement comme une enfant.

Lully Lin… Ce nom ne me disait rien qui puisse me convaincre de lui fausser compagnie. Enfaite, c’était la première fois que j’entendais son nom. Elle ne pouvait pas être bien méchante si je n’avais pas entendu parler d’elle. Mes dernières défenses face à elle se brisèrent presque aussitôt. Une sirène hein? C’était la première fois que j’en voyais une. Selon les légendes, c’étaient des créatures au chant ensorcelant qui menaient des navires à leur perte. Avait-elle déjà coulé un navire? J’étais de plus en plus curieux à son sujet. Une sirène, ça ne cours pas les rues! Qu’avait-elle vécu au fond de la mer? Toutes ses questions se bousculaient dans ma tête mais je n’osais pas en dire une.

« - Désirez-vous quelques chose? »

Je sursautai à la voix du serveur qui venait tout juste d’apparaître à côté de la table. Je ne fus pas surpris de voir Lully relever la tête d’un air un peu perdu en direction du nouveau venu. Le serveur venait de lui briser sa bulle et visiblement, il le remarqua aussi bien que moi. L’homme répéta sa question à Lully, qui lui donna sa commande. Le serveur se tourna vers moi et me posa la même question. Je ne savais pas trop quoi prendre, alors je décidai de commander la même chose que Lully. Bon, sérieusement, je n’avais jamais goûté à ça car je ne venais pas souvent dans un restaurant, mais c’était déjà un début. Lorsque le serveur fut partit, Lully Lin reporta son attention sur moi. C’était le moment parfait de lui poser des questions.

« - Alors Lully, que viens-tu faire ici? Une sirène n’est-elle pas mieux dans l’eau? »

Je réfléchis longuement à ma question avant que la réponse ne s’impose d’elle-même dans mon esprit. C’était évident non? Je souris d’un air malicieux et rajouta :

« - À moins que ce sois toi qui c’est perdu? Je peux peut-être t’aider à retrouver ton chemin? »

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Are you lost my child? ~ Lully Lin

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