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 Paradis Céleste - Partie I. (Q: Lully/Yûki)

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Mar 02 Avr 2013, 14:06

Tout en marchant, Lully regardait le paysage avec fascination. Les terres arides portaient bien leur nom : le sol était craquelé, mais il n’était pas fait de terre asséchée, non. C’était de la terre volcanique à perte de vue, aussi sombre que les abysses. On aurait dit que l’éruption avait fait rage la veille, comme si la lave fumait au-dessous de la terre. Quelques souches avaient résisté, presque englouties par la roche volcanique, partant en poussière au fil du temps, à moins que ce ne soit en cendre. En admirant le paysage dévasté, Lully avait presque oublié sa quête. Une découverte acheva de la distraire : elle faillit marcher sur un oiseau. En le voyant, elle s’accroupit et le regarda avec curiosité. L’oiseau était dans un sale état : allongé sur le dos, il bougeait faiblement ses ailes –ou plutôt son aile survivante– pour tenter de se relever, respirant avec difficulté. Son ventre était largement entaillé, du sang coulant à flots. Qui aurait cru qu’un si petit animal renfermait autant de sang ? Lully, fascinée, regardait la vie qui s’en échappait lentement. Son rythme cardiaque ralentissait ; l’oiseau émit un faible râle, loin de ces chants magnifiques qu’ils poussaient inlassablement dans les forêts. Il était en train de mourir au milieu des terres dévastées. Pour Lully, c’était le point d’orgue, la chose qui rendait le paysage plus beau que jamais. La dernière créature vivante qui périssait dans un lieu mort. Nature cruelle, mas si belle.

En même temps qu’elle sentait l’adrénaline monter, en admirant le cadavre encore chaud, une pointe de tristesse grandissait en elle. Lully ne savait plus si elle devait trouver ça magnifique ou horrible : cet oiseau n'avait sûrement rien demandé, ne cherchant qu'à survivre et à se reproduire. Une vie relativement simple, mais si poétique, en même temps ; dans la nature, chaque journée était une remise en question de la vie même. Un peu comme à la guerre, se dit-elle. Pensant au chant joyeux des oiseaux, Lully faillit ressentir de la pitié, mais une fascination morbide prit le dessus. Lully caressa l’oiseau, puis son sang qui s’infiltrait dans les failles de la roche. Il était doux et encore chaud. Elle tenait entre ses mains le fluide de sa vie. Elle se serait presque sentie puissante, si elle ne s'était pas souvenue qu'il ne s'agissait que d'un... simple oiseau.

Enfin, après une dizaine de minutes, la sirène se décida à se remettre au « travail » : trouver le voleur des étoiles… sans métaphore. Elle regarda tout autour d’elle dans l’espoir de voir quelqu’un, mais comme d’habitude, seul le paysage désolé lui répondit. Quand on lui avait parlée du magicien, elle pensait que des troupes entières de Yinyangois se seraient précipités à sa recherche. Le ciel avait disparu, bon sang ! N’était-ce pas assez important pour se bouger ? Ou est-ce que le magicien inspirait trop de peur pour que personne ne se risque à le rechercher… ? En tout cas, Lully n’avait croisé personne alors qu’elle cherchait depuis presque une heure.
Absolument personne.

Retournons un peu en arrière : la veille, Lully était arrivée sur le continent dévasté. Elle venait du continent mystérieux, fier de ses paysages clairs et beaux. Ces paysages avaient fini par la fatiguer : elle cherchait une nature sombre. Son choix était donc couru d’avance. La sirène avait aussitôt hébergé à Megido et avait cherché un quelconque établissement pour la recruter en tant que violoncelliste, pour animer les soirées avec un groupe, ou même seule. Elle en avait trouvé deux. Ainsi, le soir-même, Lully était aller jouer quelques morceaux pour des clients, en compagnie d’un guitariste, d’une flûtiste et d’un pianiste, très sympathiques soit dit en passant. En même temps, elle avait pu écouter toutes les conversations de la soirée. Ce qu’elle en avait retenu, c’était un événement des plus étranges. Tous les clients n’avaient plus que l’histoire de la voûte céleste à la bouche. Des détails différaient, mais ce qu’elle avait retenu, c’était que depuis deux jours, il n’y avait plus d’étoiles. En apprenant ça, la sirène s’étonna : elle ne l’avait même pas remarqué. Le ciel n’était pas une chose à laquelle elle portait attention… mais apparemment, c’était plus grave qu’elle ne le pensait. Des rehlas mourraient : apparemment, c’était une race qui tirait son essence du ciel. Mais tout ça n’était pas le plus surprenant : selon eux, si la voûte céleste avait disparu, c’était car un magicien l’avait volée et emprisonnée dans une amulette, pour en jouir tout seul. Qui aurait pu avoir l’idée de voler le ciel ? Lully n’y voyait aucun intérêt. Quoiqu’il en soit, pour son caprice ridicule, il avait d’ores et déjà provoqué la mort de plusieurs personnes. On disait que si cela continuait, c’était la race entière des rehlas qui disparaîtrait, sans compter les points de repère essentiels des voyageurs et autres contraintes. De toutes manières, pensa Lully, le ciel n’appartenait à personne : aucun humain n’avait le droit de s’approprier la nature. Il fallait y mettre fin, mais comment ?

En posant des questions au tavernier où elle avait joué, Lully eut des informations essentielles : les rumeurs disaient que le magicien se cachait dans les terres arides, profitant de sa nouvelle possession. Tout le monde recherchait des courageux pour se risquer à le poursuivre, à lui voler l’amulette puis inverser son sort en se rendant au Rocher du clair de lune, pour remettre le ciel à sa place. Quelle était cette expression qu’on entendait dans toutes les histoires à l’eau d’anémone, déjà… ? Ah oui… « tu m’amènes au septième ciel ». Peut-être que le magicien avait fait ça pour une fille. Cela lui paraissait déjà plus logique. En tout cas, dès que l’aurore avait pointé le lendemain matin, Lully était partie dans les terres arides pour le retrouver et remettre le ciel en place. Une mission héroïque ? Pas vraiment : la sirène s’était décidée quand elle avait croisé les divers prospectus qui ornaient les murs de la ville, promettant des récompenses généreuses pour quiconque réparerait la faute du magicien. Lully avait aussitôt contacté les personnes qui promettaient cette récompense et s’était lancée. En plus, le concept l’amusait assez : elle s’était attendue à trouver la quête amusante, rencontrant des personnes poursuivant le même but et réussir avec eux. Il fallait croire que pour le côté amusant, c’était raté… Lully hésitait même à abandonner, en fait. Il y avait d’autres moyens de se faire de l’argent. Et puis, elle n’avait jamais rencontré de rehlas, alors qu’en avait-elle à faire ? Qu’ils se débrouillent ! De plus, le paysage qu’offraient les terres arides l’avait inspirée. Elle avait envie d’aller peindre. La sirène fit demi-tour, d’un pas décidé. En se repérant par rapport au soleil, elle se décida à s’en aller.

Néanmoins, le destin en décida autrement : au bout d’à peine cent mètres, Lully aperçut une silhouette mouvante. Souriant de toutes ses dents, elle se mit à courir vers elle, manquant de faire tomber son chapeau, qu’elle rattrapa in extremis. En se rapprochant, elle se rendit compte qu’il s’agissait d’une femme, d’apparence humaine et semblant assez jeune. À juger par ses oreilles, ce n’était pas une elfe. Lully se posta aussitôt devant elle et lui dit, tout en remettant son chapeau :

    -Hé, tu recherches le magicien qui a volé le ciel, toi aussi ? Tu es une rehla ? Demanda-t-elle sans aucun tact. Si l’inconnue était une âme sensible, elle se serait sûrement enfuie devant son interpellation agressive…

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Jeu 18 Avr 2013, 20:27


J'en connaissais une qui allait vraiment finir par me haïr si je continuais à l'emmenée dans des endroits aussi peu accueillants comme le désert ou les terres arides. Yori continuait à avancer loin devant moi sans réellement se soucier si je la suivais ou non. Je la voyais regarder de temps en temps vers le volcan que l'on voyait au loin, c'était dommage, mais c'était toujours mieux cela que de rester assis sur le sol à me bouder clairement en ne daignant même pas me jeter un petit regard. Ce qui m'inquiétait plus, c'est que je ne savais pas ce qu'il pouvait nous arrivée dans un tel endroit et j'avais du coup peur qu'elle se fasse attaquée, j'essayais donc de la rattraper pour pouvoir la protégée si besoin.
Âpres quelque temps, je jetais moi même un regard au volcan ainsi que l'environnement dans lequel je me trouvais, je comprenais bien pourquoi cet endroit portait un nom aussi sinistre et c'étais vrai que ça pouvait être étrange que je me trouve ici, mais en faite j'avais juste entendue parlée d'une étrange histoire, un homme avait réussi à dérobée toute les étoiles et personne n'avait encore été capable du retrouvée. Pourtant beaucoup de personnes devaient déjà être à leur recherche, surtout les relaps, après tout, pour eux perdre les étoiles, c'était comme si je viendrais à perdre Jun, c'était quelque chose d'aussi difficile a acceptée, que de laissée sans être puni. J'avais donc réfléchi pendant quelque temps malgré tout, car nous n’avions aucune piste pour nous aidée à le retrouver, quelque rumeur, des bribes d'informations. Je me demandais alors si je n'aurais pas du demandée de l'aide à quelqu'un que de partir toute seul, d'ailleurs il avait dit que si j'avais besoin de quelque chose je pouvais lui demander, mais il avait tant à faire que j'avais préférée le laissée tranquille pour le moment. Du coup j'étais partie ici non seulement seul, mais surtout sans aucune idée de comment j'allais m'y prendre. Enfin, de tout manier, maintenant que j'étais là, je n'allais pas faire marche arrière.
Cependant, s’il y avait quelque chose que je ne me serais jamais entendue, c'était de rencontrée une autre personne dans cet endroit, je regardais donc la jeune fille qui c'était mis à courir de mon cotée. Qui était elle pour se lancer dans les bras, presque, d'une parfaite inconnue ? Je l'écoutais alors me dire deux questions en moins de trois secondes avec un sourire aux lèvres, je ne pouvais pas dire qu'elle ne semblait pas aimable en tout cas. Yori, enquête viens alors près de moi, intriguée par la jeune femme qui étais arrivée.

-Bonjour, non je ne suis pas une relapse, mais une orine. Par conte, je suis bien ici pour ce fameux voleur d'étoile, même si j'avoue que je ne sais pas vraiment comment m'y prendre. Je m'appelle Yûki et je crois comprendre que vous le cherchez aussi, du coup, on pourrait peut être le chercher ensemble non ? Ce serait plus simple et à mon avis plus agréable, après tout, cet endroit est loin d'être un lieu ou j'aimerais me retrouver seule dans une nuit sans étoile.

Si ça façon de faire m'avais quelque peu surprise, mais en aucun cas gênée, j'avais toujours eu des contactes assez faciles avec les femmes, même si quelquefois je me montrais moins courtoise, quoi que je doutais de me montrer encore courtoise avec d'autre homme maintenant que j'avais mon maitre. Enfin bref, ce n'était pas vraiment de quoi, je devais penser. J'attendais donc de voir si la jeune femme acceptait ma proposition.


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Dim 21 Avr 2013, 10:02

Une orine ? C’était bien la première fois que Lully entendait ce nom. « Une orine, qu’est-ce que c’est ? » lui demanda-t-elle sans réfléchir, juste après que cette dernière lui ait répondue. Puis elle se pencha sur l’idée de collaborer pour trouver le fameux magicien. À vrai dire, c’est ce que la sirène avait pensé à lui proposer, puisqu’apparemment, elle était dans la même situation qu’elle. Enfin une personne qui s’intéressait à la cause du ciel ! Et qui, en plus, n’était pas même une rehla. Réfléchissant à l’avantage d’être deux pour chercher le voleur, la sirène acquiesça puis lui demanda :

    « Où est-ce que tu l’as cherché, pour le moment ? Moi, j’ai balayé toute la zone derrière moi. À peu près. Et à moins qu’il puisse se cacher derrière une brindille, il est impossible que je l’aie raté. Et toi ? Ces terres ne doivent pas être aussi vastes que cela, on finira bien par le trouver, et sans trop se casser la tête ! » Ajouta-t-elle, à moitié pour elle-même.


Sans plus attendre, Lully reprit le pas et s’avança vers ce qui semblait être une butte, vu de loin. Elle comptait y aller, avant qu’elle aie vu la jeune orine, Yûki. La sirène étudia l’inconnue en marchant. Elle était plus grande qu’elle, et même elle qui était très fière de sa chevelure, celle de l’orine la devançait. Elle était incroyablement longue et surtout, ses cheveux étaient roses. C’était la première fois que Lully voyait ça. De plus, son teint clair contrastait avec ses vêtements sombres. C’était une curieuse personne. En revanche, la sirène ne pensait pas de même pour ce qui semblait être son compagnon : c’était un renard bleu. Lully adorait les renards. Ils la protégeaient des méduses, comme les poissons-chats. C’était ses deux animaux fétiches. Ainsi, en le regardant, la sirène sourit et dit, en s’adressant à l’orine en même temps qu’à la renarde :


    « Cette renarde est vraiment belle ! Comment elle s’appelle, dis ? J’adore les renards, ils m’accompagnent aussi souvent quand je m’aventure quelque part. Ils me protègent », termina-t-elle.


Si elle ne faisait pas encore confiance à l’orine, elle le faisait déjà à la renarde. Cette dernière semblait surexcitée, en se faufilant joyeusement entre les pieds de la demoiselle. Lully finit par détourner le regard de l’animal et se tourna vers le ciel. Elle imagina des rouge-gorges voleter autour d’elle en faisant leur chant si magnifique. Sans s’apercevoir, elle avait transposé cette illusion dans la réalité : l’orine les avait remarqués. La sirène se servit alors de son contrôle de la musique pour les faire chanter, en les faisant se diriger vers l’orine, puis vers la renarde. Cette dernière eut un petit rire, puis les fit s’envoler de plus en plus haut, vers le soleil qui commençait à embraser l’horizon, s’apprêtant à se coucher. Ils se volatilisèrent, les laissant seules toutes les trois, au milieu des terres dévastées et inhospitalières. Lully jeta un regard à l’espèce de butte qui se précisait alors qu’elles avançaient : en s’approchant, Lully s’apercevait qu’elle devait être assez grande, et sa forme lui faisait penser à une grotte. Elle se dit que cet endroit pourrait être idéal pour celui qu’elles recherchaient, mais peut-être un peu trop voyant pour qu’il se risque à y pénétrer. Après tout, pourquoi pas ? Le magicien pensait-il seulement au fait qu’il pouvait être poursuivi pour ce qu’il avait fait ? Il fallait être fou pour avoir l’idée de s’emparer du ciel : il n’avait jamais appartenu à personne. Il était juste là, au-dessus de tout, restant implacable et immobile. On s’en servait déjà bien assez en astrologie, ou même en orientation. Ce dernier avait-il ne serait-ce qu’imagine le désordre qu’il avait causé en s’emparant d’une entité aussi vaste ? Rien qu’en y pensant, la sirène s’énervait, serrant les poings. Elle se rendit compte que si elle voulait remettre tout ça en place, ce n’était pas seulement pour l’argent, mais aussi car elle se sentait au moins un peu concernée par la cause. Dans tous les cas, maintenant qu’elle était lancée, elle ne s’arrêterait plus. En plus, elles étaient deux contre un : si elles collaboraient, elles avaient toutes leurs chances.

En pensant à la collaboration, quelque chose sauta aux yeux de Lully, soudainement : elle connaissait l’identité de Yûki, mais elle-même ne s’était pas présentée. En s’en rendant compte, elle se mit devant Yûki, en marchant à reculons, et lui dit :


    « Au fait ! Je m’appelle Lully Lin, et je suis une sirène, même si mes écailles sont enfouies sous ma peau. »

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Dim 21 Avr 2013, 12:01


Une fois avoir entendu ce que j'étais, la jeune femme m'en demanda, alors plus, ce qui me fit quelque peut sourire. Il était vrai que notre éducation personnelle faisait que nous connaissions tout les peuples, pas en détail, mais ce qu'il était important à savoir avant de choisir nos maitres. Du coup on oubliait des fois que les autres n'avaient pas les mêmes habitudes, leurs éducations étaient d'un tout autre genre en faite, plus libre, quelque part on les enviait, mais après on ce disaient qu'ils ne connaitraient pas notre bonheur, mais ça encore, c'était personnel.

- Nous comme un peuple un peu particulier, déjà rien que pour la façon dont nous somme conçue. Mais ce qui nous démarque principalement, c'est que les hommes se font rares chez nous, nous sommes principalement des femmes et surtout nous existons dans un seul et unique but. Nous devons trouvez un homme et si celui-ci s'en montre digne, il devient notre maitre et nous devons alors le servir sans jamais lui désobéir.

Je ne savais pas comment elle allait réagir, beaucoup ne comprenaient pas comment on pouvait s'enchainer à un homme et ne plus jamais prendre de grosse décision pour nous. Mais en même temps, c'était ainsi que nous vivions depuis des années et nous naissions uniquement dans ce but et c'était notre façon d'être heureuse.
Elle me demanda alors ou j'avais déjà chercher, je lui répondis que je venais seulement d'arrivée et du coup mes recherches n'étaient pas trop avancées, mais il ne fallait pas perdre espoir j'aurais envie de dire. Elle avait raison, même si je trouvais quand même cet endroit assez vaste, il était assez désertique, même s’il manquait le sable et du coup je supposais qu'il ne faudrait pas trop se cassée la tête comme elle l'avait dit.

-Je suppose qu'il doit bien y avoir des grottes ou quelque chose comme ça. Mais à mon avis, se serais plus prés du volcan, on pourrait peut être se rapprocher.

Yori avait rapidement tourné son regard vers moi, c'était vrai que plus on se rapprochait, plus il ferait chaud et du coup ça ne luis plaisait pas réellement. D'ailleurs, alors que l'on venait de se remettre en route, la jeune femme complimenta Yori, me disant qu'elle adorait ses animaux.

-Merci pour elle. Son nom est Yori, c'est une amie très fidèle.

Mais après quelque temps, je pus apercevoir des oiseaux qui s'approchèrent de nous, chantant joyeusement dans cette étendue dévastée. Je les avais regardés assez étonnée me demandant ce qu'il faisait là. Après tout, je doutais que ce soit réellement un endroit pour ce genre d'animaux, est-ce qu'il lui appartenait ? Mai ils disparurent aussi mystérieusement qu'ils étaient apparus, ce que nous laissaient encor époux perplexe.
On avait avancé jusqu'à un but qui s’était avéré être une grotte enfin, mais avant de rentrée, elle s’était retournée vers moi pour me dire son nom, mais ce qui me frappait le plus, c'était sa race, une sirène, comme l'était mon père. Je lui adressais alors un sourire, quelque peu triste, car repenser à mon père que je n'avais pas connut, m'avait rappelé ma mère qui m'avait quittée malheureusement.
On entrait alors dans la grotte et on commençait à avancer, personnellement, il y avait une question qui me traversait d'un coup l'esprit, qu'est ce qu'elle faisait là en gros.

-Escusez moi, mais pourquoi avez-vous quitté l'océan ? Surtout pour un endroit aussi aride que celui sis, enfin ça je suppose que c'est à cause de ce voleur d'étoile. Je me demande d'ailleurs comment il s'y est pris pour les arracher du ciel. Enfin il nous le dira peut-être.

C'était une simple curiosité, car si on arrivait à remettre les étoiles a leur place, je ne contais pas les décrochée à nouveau, mais comment avait-il pu volée quelque chose qui semblait hors d'atteinte.

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Mar 23 Avr 2013, 09:35

Quand elle entendit sa description des orines, Lully n’en crut pas ses oreilles. Puis, tout lui sembla logique : les hommes avaient besoin d’orines, évidemment. Elle ne cautionnait pas cela, mais puisqu’il s’agissait de leur raison de vivre, Lully se dit que ça ne devait pas être si mal pour ce genre de personnes. « Waouh. Je me suiciderais plutôt qu’être transformée en orine. Mais j’espère que tu trouveras ton maître », ajouta-t-elle pour éviter de la vexer –et elle le pensait vraiment.

Tout en marchant, Yûki proposa de se rapprocher du volcan. Effectivement, il était le cœur des terres arides, régnant en territoire conquis. C’était lui qui avait fait de ce lieu ce qu’il était. Et enfin, il pouvait constituer un bon refuge pour le magicien. Néanmoins, quand à mesures qu’elles s’en approchaient, l’atmosphère devenait de plus en plus étouffante ; un climat dont Lully n’avait pas l’habitude. Elle avait l’impression qu’elle devenait plus lourde, se fatiguant plus vite. Mais elles commencèrent à s’éloigner du volcan pour entrer dans la grotte. Alors qu’elles s’en approchaient, Lully écouta la question de l’orine et hésita, avant de répondre. Elle ne pouvait pas vraiment lui donner la vraie raison, c’est pourquoi elle se contenta de rogner la réalité :


    « Beaucoup de sirènes quittent l’Océan quand elles deviennent adultes. On veut tous savoir ce qu’il se cache dans votre monde. Je n’y faisais pas exception, et je suis même partie un peu trop tard à mon goût ! Lui répondit-elle. Puis, elle ajouta : Je ne regrette absolument pas d’être partie, en tout cas. Je ne cesse de découvrir les choses de la surface, j’adore vraiment. Par contre, j’aime moins ces terres arides ; c’est vrai que c’est un lieu magnifique, mais il y fait très chaud… je n’y serais pas allée si ce n’était pas pour le voleur d’étoiles, oui ! Les rumeurs disent qu’il l’a enfermé dans une amulette. Il doit avoir un grand talent pour avoir réussi cela… j’espère qu’il sera un minimum coopératif quand on lui expliquera les conséquences de son acte… »


Alors qu’elles parlaient, les filles étaient arrivées juste devant la grotte. Dès qu’elles y entrèrent, la sirène eut l’impression que la température avait diminué de vingt degrés. D’abord soulagée, elle s’aperçut bien vite qu’elle avait froid et se mit à frotter machinalement ses bras. Il y faisait affreusement sombre, et les deux filles n’avaient pas de quoi s’éclairer. L’écho de leurs pas rebondissait sur les pierres de la grotte. Plus très rassurée, Lully s’assura que Yûki la suivait bien puis continua. Des illusions commençaient à l’envahir ; elle avait l’impression de voir des multiples ombres se mouvoir autour d’elle, sur les côtés, devant elle, au-dessus, comme prêtes à aller à l’assaut. Puis, soudain, des lampes s’allumèrent, une par une, dévoilant petit à petit la caverne d’un bout à l’autre. Eblouie, Lully se cacha les yeux pendant un moment puis regarda autour d’elle.

La caverne s’était révélée toute entière, avec ses rochers humides et son sol granuleux. Mais surtout, ce fut ce qui se trouvait au fond de la caverne qui la surprit : sur un espèce de trône siégeait un homme, fier, tenant d’une main une épée qui avait l’air bien tranchante. Il étudiait les deux filles de son regard impassible, dénué de toute émotion. Sur qui étaient-elles tombées ? Etait-ce le magicien ? Lully en doutait, car l’homme ne semblait pas s’attendre à cette visite. De plus, il n’avait aucune amulette visible. La sirène tenta de retrouver son calme et attendit que l’homme parle. Néanmoins, il ne semblait pas décidé à engager la conversation. Se décidant, elle demanda tout simplement :


    « Qui êtes-vous ? Après un moment de silence, l'homme se décida à répondre, mais pas à sa question.

    -Vous ne vous embarrassez pas de politesse, vous. Un point en moins, se dit Lully, effrayée. Sa voix était lente et forte, faisant presque trembler les roches de la caverne. Bonjour... pourquoi entrez-vous dans mon antre ? »


Maintenant, Lully n’était plus du tout rassurée. Sa voix était vraiment effrayante. Il avait l’air de tout sauf d’être aimable, et encore moins de leur vouloir du bien. Il continuait à les regarder impassiblement, attendant leur réponse. Elle avait l’impression que tous leurs gestes et paroles pourraient déclencher quelque chose en lui ; une rage, une violence, ou une compassion, qui sait ? L’homme avait l’air redoutable, mais Lully ne voyait aucune méchanceté dans son regard. Du moins, elle l’espérait. N’osant plus parler, la sirène attendait que Yûki prenne la parole à son tour.

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Mar 23 Avr 2013, 11:19


Sa réaction ne m'étonna guère, même si je la trouvais quelque peu exagérée, préférée se trouver enchaine à la vie en tant qu'ombre, plutôt qu’être heureuse de servir celui que l'on aurait choisi, c'était quelque chose que je trouvais personnellement ridicule. Mais comme je l'avais dit, les autres qui ne faisaient pas partie des nôtres ne pouvaient pas comprendre ce que nous ressentions. Cependant, elle me souhaitait malgré tout de le trouver et je souris en lui répliquant que j'avais déjà trouvé celui que je voulais servir le plus longtemps possible.

- On ne peut pas l'expliquée, mais si ça peu te rassurée, nous somme heureuse, complètement, uniquement quand nous l'avons trouvée, avant nous ressentons comme un vide, comme si nous n'étions pas complets. Nous sommes éduquées ainsi, mais je comprends que pour les étrangers ce soit difficile à concevoir.

Je ne savais pas trop pourquoi je lui avais expliqué. Peut être, car je savais que certaine personne ne nous plaignait, une vie de servitude, les génies s'en plaignaient, je crois, mais c'était encore différent, tout ce que je sais, c'est que je ne n'aurais voulus naitre sous une autre race pour rien au monde.
Ainsi ce n'était par rare de voir des sirènes sur la terre ferme ? C'était vraiment étrange de se l'imaginer, mais elles avaient de la chance, après tout, les deux mondes leur tendaient les bras, alors que nous étions coincées sur la terre ferme. J'étais pourtant persuadée quand dans le monde aquatique se trouvais mont et merveille à visitée. Qui sais peut être qu'un jour je trouverais le moyen de m'y rendre, après tout, je devais bien avouée que l'océan était pour moi quelque chose de merveilleux. Je le devais sans doute aux origines de mon père âpres tout.
On avait fini par arriver dans la grotte, il était étrange de voir que la température commençait à se refranchir autant, voir même avoir froid, pourtant, je ne trouvais pas ça logique. D'accord, il faisait toujours plus frais dans les grottes, mais à ce point ? Il y aurait quelque chose de magique que ça ne m'étonnerait pas. Peut-être que nous avions eux de la chance et que nous avions déjà trouvé la cachette de ce magicien. Après quelque pas, on n’était pas réellement rassurée, je regardais les murs avec une certaine appréhension. Je devenais folle ou il y avait quelque chose qui bougeait ? Après quelque instant, je m'arrêtais net, soudainement, plusieurs lumières s’étaient éclairées et je regardais ce qu'il se passait avec appréhensions. En effet un homme qui semblait aussi froid que c'est lieux se trouvait devant nous et quand j'entendis sa voix, elle me glaça simplement le sang. Même si je dus retenir un sourire, après tout, il ne voulait pas de politesse, mais en même temps il nous saluait. Comprenant que ma compagne ne serait pas lui répondre je fis alors un pas en avant.

— je... nous sommes désolé de vous dérangées monsieur, mais nous somme à la recherche d'un magicien qui a réussi à dérobée toutes les étoiles dans le ciel. Nous voulons le retrouver, car ça crée beaucoup de soucis, pour les bateaux qui se guident grâce à elles, les romantiques et surtout au peuple des étoiles.
- Je n'ai pas l'impression que vous prenez souvent les navires et je doute que vous soyez des Relha. Est-ce que de simples romantiques viendraient dans un endroit aussi aride pour retrouver les étoiles ? J'ai des doute.
-Pourquoi ne pouvons nous pas simplement décider de le trouver pour rendre les choses normal ? Mais je vais admettre que je suis quelque peu curieuse.
-Si j'aurais su ce qu'il avait fait, je ne l'aurais pas laissé partir. Un mage est venu il y a quelque jour, se prétendant en danger et il ma demander s’il pouvait restée ici le temps qu'il se repose. Il n'est pas resté longtemps, mais avant de partir, je l'ai entendu se dire qu'il irait bien à la grotte de l'ours, c'est une grotte qui ce situe au plus prés du volcan, elle est donc extrêmement dangereuse, mais offre une belle cachette.

Il avait semblé réellement frustré d'avoir laissé partir cet homme maintenant qu'il savait pourquoi il était en danger, mais je ne comprenais pas pourquoi. Mais au moins, on savait ou ce qu'il se trouvait, enfin normalement, s'il n'avait pas décidé de changer d'endroit d'ici là.
Je remerciais alors cet homme, me posant malgré tout des questions sur ce qu'il était et pourquoi il restait ici, mais j'hésitais réellement à lui demander, il semblait tellement froid.

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Mar 23 Avr 2013, 19:22

Fort heureusement pour Lully, l’orine avait compris sa détresse et s’était décidée à prendre la parole à sa place. Et à sa plus grande satisfaction, elle ne se fit pas rembarrer par l’inconnu comme l’avait subie la sirène. Sans scrupules, Yûki avait révélé leur recherche, en expliquant leurs motivations, pour défendre leur cause. Elle jugea que cette dernière avait beaucoup de tact, lui parlant calmement, sa voix ne tremblant même pas. Lully ne regretta pas de ne pas avoir repris la parole ; elle se contentait de hocher la tête aux déclarations de Yûki. Puis vint l’attente de la réponse de l’inconnu, qui lui sembla encore trop longue à venir. Puis, de sa voix toujours aussi froide et impassible, il posa encore plusieurs questions aux deux voyageuses. Pas des rehlas ? Et alors, elles n’avaient pas le droit de s’impliquer dans leur cause ? Cet homme exaspérait Lully. Alors qu’elle s’énervait, elle sentit le poids de son regard sur elle, ce qui la figea une seconde fois, baissant les yeux et n’esquissant plus un mouvement, s’interdisant même de penser.

Puis, Yûki brisa le silence une nouvelle fois, pour plaider leur cause. À sa réponse, elle hocha une énième fois la tête et reprit un peu de consistance. Grâce à elle, l’inconnu sembla faire retomber un peu de sa méfiance en parlant enfin du sujet qui les intéressait : le magicien. Il raconta qu’il l’avait laissé se reposer un peu dans sa caverne, avant de le laisser filer. Cela rassura Lully : au final, il n’était peut-être pas un si mauvais bougre. Elle recommença à sourire, tournant son regard vers lui. L’inconnu les aida même en les informant sur la localisation du magicien, selon ce qu’il avait entendu : la « grotte de l’ours », tout près du volcan. Yûki avait eu raison de proposer de s’en approcher, même si ce n’était pas l’idée la plus agréable pour la sirène. L’orine le remercia poliment et l’inconnu hocha la tête, comme pour lui rendre la politesse. Néanmoins, elle n’osait pas partir, comme si elle était retenue par quelque chose. Lully voyait qu’elle hésitait à dire quelque chose, mais elle n’arrivait pas à deviner quoi. Elle se décida à lui dire ce qui lui passait par la tête, en attendant qu’elle osât parler.


    « Vous êtes bien gentil, monsieur, déclara-t-elle en se mettant à se dandiner d’un pied sur l’autre, nerveusement. Dites-moi… euh… que faites-vous dans une caverne aussi froide, au milieu de terres aussi arides ? Enfin, je me pose la question juste comme ça, par curiosité… histoire de parler…


En sentant son regard peser chacun de ses mots et chacune de ses expressions, Lully s’était encore renfrognée. Décidément, cet homme était trop louche pour qu’elle se sente à l’aise avec lui. À chaque fois qu’elle s’adressait à lui, elle avait l’impression qu’il prenait ça comme une agression. Se mordant la lèvre, elle attendit sa réaction en luttant pour tenir son regard perçant.

    -Mon histoire me regarde. Je suis ici comme Juge Eternel. Les personnes qui se rendent dans ma demeure me sont envoyés pour mon jugement. Néanmoins, c’est une des premières fois que je rencontre des personnes qui n’y semblent pas destinées. Je ne peux vous retenir : vous devez rendre la justice à ce magicien démoniaque. Faites-le pour moi, puisque je ne peux quitter mon trône. Allez à la grotte de l’ours, et cherchez-le tour autour du volcan s’il le faut, mais retrouvez-le ! »


Cette dernière phrase avait été prononcée avec une telle force que Lully en trembla. Un Juge Eternel ? Depuis combien de temps était-il ici, celui-là, alors ? Et que se passait-il s’il jugeait que ses victimes étaient coupables d’un quelconque crime ? La sirène prit ses paroles pour des balivernes, se disant qu’il devait être tout simplement fou. Elle laissa échapper un rire presque imperceptible, mais qui fit réagir l’homme d’une façon qu’elle n’avait pas prévue. Se levant tout à coup, elle eut l’impression que son regard s’était enflammé. Ce dernier leva son épée et dit : « Vous ! Vous êtes coupable ! Coupable ! » alors, il se mit à avancer vite, plus vite qu’elle ne reculait, ce qui la décida à courir. Ce dernier se mit à la poursuivre jusqu’au bout de la caverne. La sirène s’enfuyait à toutes jambes mais il la rattrapait. Quand elle vit que la sortie était tout près, elle se mit à courir encore plus vite, n’osant plus se retourner ; mais, juste avant d’atteindre la sortie, elle sentit un métal froid toucher sa jambe. Puis, elle sentit la chaleur des terres arides l’envahir et se retourna enfin : confronté à la chaleur, le Juge s’était pétrifié et avait fait demi-tour, en proférant des paroles qu’elle ne comprenait même plus. Cette dernière regarda sa jambe, et vit qu’un mince filet de sang en coulait. Se saligaud l’avait amochée !

    « Mais quelle saleté, ce dingue ! Où il se croit ? Hein ? J’étais obligée de croire à ses folies pour qu’il m’aie dans le collimateur ! Espèce d’abruti ! T’as vu ce qu’il m’a fait, Yûki ? T’as vu son regard ? Non mais ! Je lui en mettrais, moi, des jugements ! »


Après avoir vidé son sac en faisant des gestes démesurés, Lully prit un bandeau dans son sac et enleva le sang autour de la plaie, avant de le serrer sur celle-ci. Sous la colère, elle était devenue vulgaire, mais cela lui semblait tellement naturel qu'elle ne se douta pas que l'orine pouvait s'en offusquer. De toutes façons, elle n'avait jamais eu beaucoup de manières, et ça ne s'apprenait pas, à l'Orphelinat. Et encore moins quand on devenait une criminelle. Tout de même, sa colère ne redescendait pas: si Lully n’avait pas laissé ce petit soupir échapper, tout cela aurait pu bien se finir… enfin, il était obligé qu’elle finisse par faire une bourde ! Elle avait senti tout le poids du regard de l’homme qui guettait le moindre de ses fait et gestes, comme s’il voulait lire dans ses pensées. Au moins, elle avait la réponse à une question : elle savait ce qui arrivait à ceux que le fou jugeait coupables.
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Mar 23 Avr 2013, 20:07


Hasard ou avait-elle compris ce que je me demandais ? Car après quelque seconde elle se mit elle même à demander la raison de la présence de cet homme en cet endroit. Ma curiosité allait être satisfaite, si l'homme acceptait de lui répondre bien sûr, ce qui n'était pas certain vu la froideur dont il avait fait preuve depuis le début de notre rencontre. D'ailleurs, on n’apprit rien de plus, juste qu'il se disait juge éternelle. Ce qui était assez ironique, c'est qu'un coupable s’était rendu lui même à lui, mais il n'avait même pas été capable de s'en rendre compte. Ça devait d'ailleurs être pour ça qu'il n'hésita pas à nous demander de rendre justice nous même. Ça devait être assez humiliant. Je me demandais pourquoi il ne pouvait pas quittée son trône, mais je préférais ne pas lui poser la question et avait déjà commencé à faire demi-tour, une mauvaise impression me hantait si nous décidions d'essayer d'en savoir plus sur lui.
Mais alors que j'avais commencé à marcher, j'avais entendu le juge s'emballer et aussi tôt après, la jeune sirène me frôla et commença à prendre la fuite. Mais qu'est ce qu'il se passait ? Je suivis alors l'homme qui lui même poursuivait Lully qui prenait la fuite. Je voyais l'homme prés à abattre son arme sur elle, quand elle réussit à sortir de la grotte. Ne semblant pas supporter la chaleur, il se retourna alors. Yori se précipita à l'extérieur, mas sa carrure était trop grande pour que je puisse en faire autant, du coup je me contentais de me téléporter à cotée d'elle, visiblement à l'abri sous cette chaleur ardente. Je regardais alors l'homme s'éloigner en essayant de comprendre ce qu'il s’était produit.
Lully, elle se contentait de sortir hors d'elle et je la laissai faire en croisant les bras, attendant simplement qu'elle se calme. Quand ce fut enfin fait, je la vis mettre un bandeau sur sa jambe, mais je stoppais son geste.

- laisse, je m'en occupe. je posais alors ma main sur sa blessure qui commença à se refermer. - je ne sais pas trop ce qu'il lui à prit. Il te juge coupable de je ne sais pas trop quoi, alors qu'un vrai criminel est venu à lui et en est visiblement ressortis entier. Enfin, on va allée trouver cette fameuse grotte, on verra bien ensuite comment ça ce passe.

Je me relevais alors et commençais à me reprocher d'avantage du volcan, avec visiblement une renarde de plus en plus mécontente. Une fois proche du volcan, je commençais alors à chercher une grotte des yeux, mais j'en aperçu quelques une, avec tout ça, j'avais ne pas penser à lui demander pourquoi la grotte portait ce nom-là. Bien évidemment, ça n'avait peut-être rien à voir, mais souvent, quand une grotte portait un nom assez distinctif, c'était à cause d'un signe particulier qui y faisait penser. C'était peut-être encore le cas ici, mais quel signe ?
Âpres quelque minute de recherche supplémentaire, mono égard se posa alors sur une grotte en particulier et un sourire apparu sur mon visage, en effet, une grotte qui contenait deux amas rocheux qui pouvais faire penser à des oreilles d'ours, se trouvait juste devant nous. Je la montrais alors du doigt la grotte à la jeune fille.

-Je suppose que ça doit être le bas, mais je me demande pourquoi il a dit qu'elle était réellement dangereuse, mais je suppose que nous verrons bien une fois sur place.

Et en effet, une fois que nous fumes devant la grotte, un air encore plus chaud se faisait sentir, j'étais persuadée que cette grotte menait dans les souterrains, peut être même au plus proche de la lave, d'ou la chaleur écrasante. Ça n'alla pas être facile de voyager la devant, mais je ne perdais pas courage.


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Mer 01 Mai 2013, 14:18

Alors que Lully tentait de soigner un peu sa plaie, Yûki avait arrêté son geste et l’avait soignée entièrement, par magie. S’arrêtant soudainement de rager contre le Juge fou qui lui avait donné un coup d’épée, elle regarda l’orine faire avec un air éberlué puis la remercia gauchement. Sa plaie s’était non seulement refermée, mais avait aussi complètement disparue, laissant place à la peau blanche de la sirène. La douleur aussi était complètement partie, et sa colère avec, d’ailleurs. C’était la première fois que quelqu’un avait utilisé son pouvoir de guérison sur elle. Il faut dire qu’en général, elle ne le méritait pas… quand l’orine eut fini, les deux filles se remirent en marche vers le volcan. Elle eut un rire quand sa partenaire lui parla du voleur qu’il avait laissé filer alors qu’il se disait Juge. C’était la preuve qu’il était fou, tout simplement fou. Elles auraient pu s’en sortir plus mal, c’était une chance que Lully ait été à peine touchée… cette dernière se retourna et regarda une dernière fois la caverne. Si elle avait fait partie de la police, se dit-elle, elle aurait trouvé un moyen pour barricader l’entrée à quiconque aurait la malchance d’entrer…

Retournées par ce qu’il s’était passé dans la grotte, les deux filles s’étaient mises à marcher plus vite. Maintenant, Lully transpirait. Elle supportait de moins en moins le soleil, priant pour que des nuages bénis viennent leur offrir un moment de répit. Mais le ciel restait désespérément bleu, les terres désespérément chaudes. Ayant soudain envie d’en finir vite fait bien fait, elle se mit à marcher encore plus vite, dépassant l’orine de plusieurs mètres. Il fait chaud, chaud, chaud, trop chaud ! Se répétait-elle. Pour tenir le coup, elle imaginait de grands oiseaux qui l’aéraient en battant des ailes autour d’elle, en chantant leurs airs de tous les jours. Elle se sentait déjà mieux et ralentit, pour ne pas semer Yûki, tant qu’à faire. Lully lui sourit. Soudain, alors qu’elles étaient devenues toutes proches du volcan, Yûki s’arrêta et tourna son regard vers une grotte. Il y en avait plusieurs dans les parages, mais cette dernière semblait s’être fixée sur celle-ci en particulier. Pourquoi ? Alors qu’elle allait lui demander, l’orine lui révéla qu’elle pensait que c’était la bonne grotte :


    -Pourquoi penses-tu que c’est celle-là, la grotte de l’ours ? On ne sait pas s’il peut y avoir un ours dedans ! Lui dit Lully en la suivant tout de même. Puis, elle regarda une seconde fois la grotte et eut une révélation : ahhh ! Des oreilles ! Des oreilles d’ours, c’est ça ? J’espère que c’est celle-là… au vu de la personne qu’on a rencontré dans la dernière grotte où on est allées, je dois avouer que je ne suis pas très rassurée à l’idée de retourner dans une autre grotte, mais enfin… dis, tu as déjà vu un ours en vrai ? C’est dangereux ? Moi, j’ai juste vu un ours en peluche qui parlait, un jour. Il était pas sympa du tout. Quand il m’avait rencontré, il… puis, soudain, Lully s’arrêta de parler, car ses derniers mots avaient résonné dans la grotte où elles venaient d’entrer.


Les oiseaux imaginaires, effrayés, repartirent alors à toute vitesse, laissant Lully seule avec Yûki et Yori. Les filles se mirent à marcher plus lentement, pour faire le moins de bruit possible. Cette fois, la grotte était bien plus grande, mais au lieu d’être plus fraîche grâce à l’ombre perpétuelle qu’offraient les roches, elle était d’une chaleur presque plus étouffante que l’extérieur. En outre, le chemin descendait, de plus en plus, si bien que Lully dut finir par s’accrocher au mur et à tâter le sol de ses pieds avant de les poser. Le mur, d'ailleurs, était bien étrange: au début, elle sentait que c'était des rochers, tout ce qu'il y avait de plus normal. Mais au bout de quelques mètres, Lully se rendait compte que quelque chose restait sur ses mains: c'était de la poudre dont elle ne voyait pas la couleur, mais qui avait l'air foncée. En la sentant, Lully avait reconnu l'odeur forte de la cendre. Alors qu’elles s’éloignaient de l’entrée, il y faisait de plus en plus sombre : Lully ne voyait plus Yûki.
« Yûki ! » Chuchota-t-elle. « Tu es là ? » Lully s’écarta alors du mur et chercha de ses mains le corps de Yûki. Elle finit par toucher une étoffe : « C’est moi ! Je te suis ! » Et les filles recommencèrent à descendre.

Soudain, le chemin marqua un virage, ou alors une autre allée vers la gauche, puisque le mur qui leur servait de repère tournait. Cette fois, la chaleur était vraiment étouffante, et Lully n’osait plus imaginer un quelconque air frais. De plus, la grotte n’était pas silencieuse : on entendait un vrombissement continu qui venait des profondeurs. Où est-ce qu’elles avaient embarqué, encore ? Et si elles ne pouvaient pas aller en arrière ? La chaleur allait être pire ? Alors qu’elles continuaient, Lully se posait des millions de questions, mais elle n’aurait fait demi-tour pour rien au monde. Elle voulait savoir ce qu’elles y trouveraient au bout. De plus, cette grotte pouvait être une cachette idéale pour un voleur.

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Dim 05 Mai 2013, 21:31


Il était clair qu'elle ne voulait pas trop trainer, car elle avait commencé à marcher plus vite et j'avais de l’accélérée le pas pour ne pas la perdre de vue. Mais une fois que l'on vit la grotte, elle commença à parler à une vitesse impressionnante, j'avoue que j'avais du mal à la suivre. Au début, elle voulait savoir pourquoi cette grotte et pas une autre, mais alors que j'allais lui expliquée, elle comprit d'elle même après avoir vu les rochers qui formaient les oreilles. Elle commençait a s'inquetée de ce que l'on pouvait trouver dans la grotte, c'était vrai que la dernière n'avait pas été des plus accueillante et même dangereuse. Quant au fait que nous pouvions y trouver un ours, je n'étais pas vraiment certaine.

-Pour le moment, je ne sais pas vraiment t'aider, ce qu'il y a dans cette grotte ? Je doute que nous trouvions un ours, car il fait trop chaud pour eux. Cependant, j'espère que nous trouverions bien le voleur d'étoile, car cela seul qui me semble correspondre à ce cas dit l'illuminer de tout à l'heure et je n'ai pas vraiment envie de faire toutes les grottes, car on finira forcément par tombée sur un antre.

On avait alors pénétré à l'intérieur, mais comme il fallait sans douter, ça devenait de plus en plus sombre. Une main posée sur les parois, on avait fini par sentir de la poudre, mais ce n'étais pas ce qui m'inquiétait le plus, c'était le faite que les murs étaient complètement lise. Je fini par sentir un peu de fraicheur dans mes jambes et quelques instant après, j'entedi Lully m'appeler avant de m'attraper par les vêtements. Je me penchais alors pour prendre Yori dans mes bras avant de me tourner vers la jeune femme.

-Il va falloir restée très prudente, car je crois que l'on se trouve dans un des chemins que peu empruntée la lave lors des éruptions. Écoute, j'aimerais qu'elle reste dans les bras de l'une de nous, il fait trop sombre, je te propose de la portée toi même, car c'est un renard des glaces, ce qui fait qu'elle garde un pelage assez froid, ça pourra peu être t'aider, elle est légère et s'appuiera sur ton épaule pour que tu puisses la tenir d'un bras, on va avancer en ce tenant la main.

Je lui mis alors Yori dans les bras et celle-ci trouva rapidement sa place, elle était froide et non humide, mais c'était déjà ça, si ça pouvait l'aider un petit peu. Puis je lui pris la main et recommençais à marcher dans les couloirs. Âpres quelque minute supplémentaire, une lueur apparue, mais ça ne ma rassurais vraiment pas, car elle était rougeoyante. Je continuais à avancer, mais après quelque instant, on finit alors par trouver une rivière de lave. La chaleur était devenue étouffante et j'avais envie de faire demi-tour, ça devenait beaucoup trop dangereux actuellement. Mais voilà que j'aperçus un autre couloir, qui s'éloignait aussi de la rivière, bien sûr, ça n'avait rien d'extraordinaire, mais ce qui m'avait interpellée, c'était la porte de métal qui semblait se trouver un peu plus loin. Mis à part pour protégée un endroit de la lave, je ne voyais pas trop ce qu'elle faisait là. J'espérais seulement que le volcan allait rester tranquille encore pendant un moment.
J'avançais alors assez rapidement, en tournant un regard vers l'arrière pour voir si elles allaient bien. Une fois le couloir atteint, on continuait notre route et on finit par trouver une pièce aménager, mais ce que j'avais vraiment trouvé agréable, c'est qu'il faisait beaucoup plus frais, beaucoup plus humide, certainement qu'il y avait de la magie à l'oeuvre. Mais la pièce était complètement vide, mais c'était peut-être notre chance. Je regardais la sirène et lui proposa alors de commencer à fouiller la pièce, on trouverait peut être quelque chose qui pourrait nous en apprendre plus sur le voleur.


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Mar 07 Mai 2013, 14:22

Alors que les deux filles continuaient à descendre avec prudence, Yûki s’était arrêtée et lui avait mis Yori dans les bras, lui disant de faire attention car elles empruntaient le chemin de la lave... cette dernière fut d’abord touchée : l’orine lui offrait la possibilité de se rafraîchir un peu, voyant qu’elle supportait la chaleur moins bien qu’elle. Mais elle fut largement gênée pour continuer : la renarde se tenait calme, mais elle la forçait à ne tenir rien d’autre, sauf la main de Yûki. Elle faisait deux fois plus attention à là où elle mettait les pieds, tâtant deux ou trois fois le sol avant de s’y poser en équilibre. Néanmoins, grâce à elle, Lully s’était calmée, comme si elle se sentait un peu plus protégée. « Merci », finit-elle par souffler.

Alors qu’elles continuaient à descendre, le bourdonnement sourd se faisait plus fort, et elles finirent par apercevoir une lueur rouge. Après avoir fait une dizaine de mètres, elles découvrirent alors une rivière de lave, qui dégageait plus de chaleur que n’importe quoi. Lully comprit qu’à force d’avancer, elles s’étaient beaucoup trop rapprochées du volcan… c’était la première fois qu’elle voyait de la lave. Fascinée, elle restait penchée vers la rivière, observant la lave couler calmement, aussi brillante que le soleil lui-même. Elle n’arrivait pas à croire que ce truc pouvait tout réduire en cendres sur son passage. La sirène était tentée de la toucher, de la faire glisser dans ses mains… soudain, elle se rendit compte qu’elle en approchait tellement que son visage était en sueur et que Yori avait sauté derrière elle. Se relevant d’un coup, elle s’excusa et n’osa pas tendre les bras vers la renarde, qui s’était rapprochée de sa maîtresse. De toutes façons, le sol était uniforme, complètement, comme si tout relief avait été détruit pour ne laisser qu’une surface nue. Le plafond était moyennement haut, ce qui rendait l’atmosphère encore plus étouffante. Lully suivit Yûki qui s’était déjà remise à avancer.

Cette dernière avait remarqué une porte pas du tout naturelle. Au fond, un instinct lui murmurait qu’elles allaient droit vers leur cible. Quand elles s’engouffrèrent dans le couloir, l’air était soudainement devenu plus frais. À force de subir les changements de température, Lully se sentit nauséeuse et s’accrocha au mur quelques temps. Puis, cette sensation s’en alla d’elle-même. La sirène suivit alors Yûki et hocha vivement la tête quand elle lui proposa de fouiller la pièce : sans aucun doute, c’était le magicien qui était venu ici. Mais s’il se cachait, pourquoi était-il parti de son refuge ? Alors que les deux filles se mettaient à fouiller dans les affaires : un meuble, un grand sac de voyageur, une armoire de vêtements… elles entendirent soudain des bruits de pas affolés. Elles se retournèrent en même temps et Yori se mit à déguerpir avant elles : le magicien s’enfuyait. Il s’était caché dans un coin de l’entrée, les ayant certainement entendues. Sans attendre, Lully se mit à lui courir après. Ce dernier ne se dirigea même pas vers le chemin par où elles étaient rentrées, mais les entraîna dans des galeries où passaient plusieurs cours de lave, de plus en plus larges.

Selon ce qu’elle voyait, il avait l’air plutôt frêle : il était grand et mince, mais se mouvait avec une grande agilité. Apparemment, il connaissait bien tous ces chemins : il cherchait sûrement un moyen de les égarer… c’était pourquoi Lully mémorisait le chemin qu’elles empruntaient. Au bout d’un certain temps de course, les deux filles tentant de le ralentir, le fuyard et elles-mêmes durent sauter de rocher en rocher. Soudain, Lully concentra toute son énergie pour créer une illusion, à toute vitesse : elle imagina une plateforme au-dessus de la lave, à quelques mètres du magicien. Celui-ci allait mettre un pied dessus, quand il sentit que la chaleur de la lave n’était pas masquée par la pierre. Ce dernier eut un rictus en constatant qu’il avait deviné le piège et se ravisa. Mais il avait perdu du temps, et avant qu’il ne reparte, Yori avait atteint sa cheville et s’était mise à la mordre, de toute la force de ses crocs. Le magicien cria et secoua sa jambe, mais la renarde tenait bon. Il se retourna et fit alors face aux deux filles. Allait-il les attaquer ? Capituler ? Négocier ? Lully le dépassa et s’arrêta sur le rocher de devant lui, l’orine restant sur le rocher de derrière lui. Dans tous les cas, maintenant, il était coincé. Et Lully aperçut l’objet sacré qu’elles recherchaient, accroché à son cou. Elle cria en le montrant du doigt :


    « L’amulette ! »

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Lun 13 Mai 2013, 12:11


Nous étions en train de fouiller dans la pièce, honnêtement, je savais que l'on ne trouverait jamais l'amulette ainsi, c'était trop imprudent de laisser l'objet de son délit sans aucune surveillance, mais peut être que nous pourrions trouver un quelconque indice qui nous mettrait sur sa voie et puis, au pire nous pouvions toujours l'attendre, il devait bien se douter que tout un peuple lui en voulait et ici il devait se sentir en sécurité. Je me demandais seulement où ce qu'il avait bien put aller. Car il y avait pas mal de vivres et même de l'eau, donc il n'avait pas eu besoin d'aller en chercher. Était-ce simplement pour se dégourdir les jambes ? Allée admirer autre part les étoiles qu'il avait dérobées au monde ?
Quelque instant après j'avais fini par avoir ma réponse, car il c'était cacher dans la pièce et j'eu juste le temps de voir Yori se lancer à sa poursuite pendant qu'il fuyait. Rapidement on s’était lancé à sa poursuite, il était hors de question qu'il arrive à nous échapper, mais étrangement, il ne prenait pas le chemin de la sortie. Enfin peut-être qu'il en avait une autre. Il était rapide et on remarquait rapidement qu'il connaissait cet endroit comme ça poche. De plus, il voulait nous perdre, j'en étais certaine car on continuait a s'enfoncer, après quelque temps, eu plus d'autre choix que de sautée de rocher en rocher pour ne pas finir dans la lave. Lully avait bien essayé une manoeuvre, mais si son but était de le faire plongée dans la lave, j'étais rassurée qu'elle aille échouer, car il serait mort et l'amulette détruite.
Yori avait fini par réussir à l'attraper, elle tenait bon pendant que l'on la rejoignait, mais elle fini par lâcheur et je peux la rattraper de justesse. Je regardais alors l'homme qui était essoufflé, mais confiant, je voulais récupérer l'amulette, et maintenant il savait qu'il était coincé.

-Donne nous l'amulette que tu portes autour de ton cou. Tu n'as pas le droit de priver les autres de la lumière des étoiles, c'est égoïste de ta part.
-Des année que j'essaye de les reproduire, ce n'est pas possible alors je n'ai pas eu le choix. J'en ai que faire des autres, les étoiles m'appartiennent et je ne vais pas laisser deux gamines comme vous me priver de ce qui m'appartient, je n'hésiterais pas a vous tuer si vous tenter quoi que ce soit.

Il était sérieux, ça ce voyais dans ses yeux, mais comment allions nous faire alors pour le convaincre de nous les rendre, il connaissait cet endroit par coeur, il avait donc l'avantage, mais nous, nous étions deux.

- avez-vous pensé eu Relha, ils souffrent sans leurs étoiles. De plus est ce que vous pouvez imaginer comme le monde est sombre sans elle. Tout le monde en souffre, le monde à besoin de ses étoiles, vous ne conter quand même pas en condamnée. De plus, même si c'est plus loin, peut importe ou vous vous trouver, vous pouvez les regarder.
-TAISSEZ VOUS!

Il s'en rendait compte, mais j'avais l'impression qu'il ne voulait pas faire marche arrière malgré tout. Comment est-ce que nous allions pouvoir le convaincre ? Cependant, voilà que monsieur arrivait à contrôler l'élément qui était par tou autour de nous et rapidement je de la poussée Lully et me téléporter immédiatement âpres pour que nous ne soyons pas touchées par la lave qu'il venait de projeter sur nous. Ça n'allait pas être facile de le combattre, car il était vraiment capable de mettre fin à nos jour s'il le souhaitait. Je dit alors à Lully que nous devions rester séparée, par l'une à cotée de l'autre. Mais surtout, il fallait que nous reflechission à un plan d'attaque efficase et qui ne mettrait pas sa vie en danger, enfin pour le moment.


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Dim 23 Juin 2013, 11:56

Rapidement, Lully se rendit compte que le magicien ne capitulerait jamais. Il était vraiment fou. Yûki avait tenté de le raisonner la première, l'informant de toutes les mauvaises conséquences de ses actes, s'il ne s'en était pas aperçu. Pourtant, quand elle parla des Rehlas, ce dernier ne sembla pas réagir. En fait, il s'en fichait: l'unique importance, c'était sa voûte céleste adorée. De plus, bien que Yûki et Lully avaient l'avantage du nombre, le magicien n'avait pas l'air d'avoir peur d'elle: il avait toute la confiance du monde, avec son amulette et sa cachette qu'il connaissait par coeur. Il était vrai, d'ailleurs, qu'il avait l'air d'être très puissant, ce qui faisait un peu peur à Lully. Mais elle comptait sur Yûki: elle savait qu'elle était un peu plus puissante qu'elle-même. En plus, Lully n'avait pas du tout l'avantage dans ce type d'endroit. Il n'y avait que du feu, du feu qui asséchait l'air. Il n'y avait pas d'eau, le seul élément que Lully contrôlait -et encore, c'était le pouvoir qu'elle maîtrisait le moins.

Quand Yûki insista pour le raisonner, le magicien s'énerva et leur cria de se taire. Bon, ce n'était pas la bonne solution. Juste après, il se concentra et la lave se mit à bouger, puis fut précipitée sur les deux femmes. Comme elles étaient encore assez loin du magicien, elles eurent le temps d'éviter les projections de lave, mais cela donna des sueurs froides à Lully. Il était évident qu'elles ne pourraient sortir d'ici avec l'amulette et la bague du magicien sans qu'il soit inconscient, ou elles blessées... il ne semblait ouvert qu'au combat, et il ne fallait pas compter sur la sirène pour faire de la psychologie. Maintenant, elle était énervée. Très énervée. Elle était emplie de cette colère si propre à elle, qui ne s'arrêterait qu'une fois que la cible souffrirait. Il ne voulait pas donner ce qu'elles voulaient ? Très bien. S'il ne voulait pas discuter, Lully ne s'encombrerait pas de diplomatie non plus. Elle se mit à réfléchir à toute vitesse, sans sortir son arme mais réfléchissant à quand l'utiliser, et écouta les conseils de Yûki : elle lui dit qu'elles devaient rester séparées et penser à un plan d'attaque efficace... sans mettre ses jours en danger. Pour la dernière condition, Lully n'était pas d'accord, mais elle n'avait pas le choix. Elle écouterait Yûki, pour l'instant. Une idée toute simple lui vint alors en tête. Elle dit rapidement à Yûki, avant de s'écarter d'elle de plusieurs mètres :


    « Je vais faire diversion... quand tu sentiras qu’il aura son attention portée ailleurs, on essaiera de lui voler ce qu’il faut ! »


Avant qu'elle ne puisse commencer son plan, le magicien repartit à l'attaque, en voyant qu'elles n'hésiteraient pas non plus à utiliser la force pour parvenir à leurs fins. Il les força à se déplacer de rocher en rocher, en les rendant submergés par la lave. Ah, si elle avait le contrôle du feu, cela aurait été tellement simple ! Mais ce n'était pas le cas. Elle sauta de rocher en rocher, ne pouvant rien faire d'autre, tout comme Yûki et Yori. Cela les rapprocha : il les força à se rejoindre, puis il lança une large boule de magma sur elles. Ces dernières l'évitèrent encore, mais elle était tellement proche de Lully qu'elle brûla les pointes de ses longs cheveux. Lully, ayant sauté instinctivement pour éviter la boule, s'était accrochée au mur du tunnel, mais si elle lâchait, ses pieds n'existeraient plus: il n'y avait aucun rocher à proximité. Lully se mit à haleter en regardant à un mètre au-dessous d'elle, puis elle chercha une solution: en regardant sur les côtés, elle trouva des prises possibles pour se déplacer jusqu'à un rocher à quelques mètres. Néanmoins, elle aurait besoin de temps pour ça, et si le magicien s'acharnait sur elle, Lully ne ferait plus long feu.

    « Ah, la saleté ! » ne put-elle s'empêcher de jurer.


Elle jeta un furtif regard vers le magicien: épuisé par ses sorts successifs, il semblait recouvrir un peu d'énergie. Elle espéra que Yûki profite de ce laps de temps pour faire quelque chose. Quoiqu'il en soit, Lully tenta de se concentrer pour invoquer les nobles lépreux, pour lui offrir le temps dont elle aurait besoin, mais elle n'y arrivait pas: n'ayant pas beaucoup de force, la sirène lâchait prise, petit à petit. Il était urgent de retrouver un support pour elle... sans plus attendre, elle donna un coup de pied à la prise qu'elle avait aperçu à sa droite, pour vérifier qu'elle était stable, puis elle se jeta dessus. Ensuite, elle s'accrocha à d'autres prises, relativement nombreuses, de son niveau, se rapprochant inexorablement du rocher qu'elle ciblait... elle ne regardait plus le magicien : elle ne pensait qu'à sa survie immédiate, ne portant plus d'attention à tout ce qu'il se passait autour. Elle espérait juste que Yûki fasse oeuvre de ses pouvoirs.
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Sam 13 Juil 2013, 12:32



Cet endroit était totalement bénéfique pour lui et j'étais certaine qu'il finirait ne pas essayer d'en tirée profuse, cependant je ne voulais pas capituler tout de suite, il devait avoir un moyen de lui prendre et je contais bien y parvenir. Tout en surveillant la lave qui nous entourait, d'ailleurs je devais bien avouer que j'étais admirative sur le fait qu'il sache contrôler un tel élément, même si celle-ci risquait fortement de mettre fin précipitamment à nos jours. Il fallait donc trouver une solution pour l'arrêter, je ne voulais pas mettre fin à ses jours, à quoi bon ? Il était égoïste certes, mais quelque part, il avait juste voulu réaliser son rêve et puis je n'étais pas le genre de personne qui prenait la vie des autres au moindre pas de travers.
La sirène voulu faire diversion, alors que l'on était déjà en train d'essayer tant bien que mal d'esquivée ce magma brulant, la chaleur devenait insupportable, de plus devoir me déplacer de rocher en rocher, tout en surveillant Yori rendait la situation encore plus stressante. Mais ce mal aise vis-à-vis de la chaleur n'étais rien comparée à ce que devait ressentir la sirène, elle qui était habituée depuis toujours à vivre dans l'océan, voilà qu'elle devait se mouvoir dans un environnement qui était son total opposé. Mais j'avais confiance, j'étais certaine qu'elle pourrait tenir.
Ce qui m'ennuyait le plus, c'est que le magicien avait parfaitement compris que nous ne contions pas nous rassemblée de nouveau et voilà maintenant qu'il voulait nous y forcer et qu'il y parvenait en prime. Ce fus de justesse que nous évitions le boule de magma qu'il nous envoya, cependant Lully était maintenant dans une très mauvaise posture. La voyant cependant réussir à se mouvoir sur le mur, je me téléportais alors de nouveau vers le jeune magicien. À la base, je voulais seulement réussir à lui mettre un coup pour le stopper, cependant, quand je remarquais qu'il essayait de préparée un nouveau sors, j'eut une autre idée et tout en le regardant dans les yeux, je sortis quelque chose de ma poche.

-Je croit qu'il est temps d'équilibrer un peu les chances.      

Je tenais alors une pierre dans ma main, je devais bien avouer que je ne savais pas vraiment d'où elle venait, mais pour le coup, j'étais bien contente de l'avoir en ma possession. Je me concentrais alors dessus et rapidement, je lui demandai de nous emmener tous les quatre dans un endroit qui serait dépourvu de lave, plus humide et surtout plus sûr pour continuer. Celle-ci s'illumina alors quelque seconde et après quelque instant, la température fut plus fraiche, le bruit qui nous entourait était moins menaçant, on se retrouvait dans les marais. À vrai dire j'aurais du m'en doutais, j'avais souhaité un endroit un peu plus humide pour Lully et quoi de plus humide que cet endroit ?
Le magicien lui semblait quelque peu désemparé, il venait de perdre non seulement l'avantage du terrain, mais en plus, je lui disais bonne chance pour savoir trouver de la lave dans un endroit pareil, même si techniquement, je n'étais pas certaine qu'il soit réellement plus sur.

-éspéce de garces, est-ce que vous croyez vraiment que le fait de m'avoir éloignée du volcan va vous permettre d'avoir la vie sauve ? Mais j'ai plus d'un tour dans mon sac !      

Je n'en doutais pas, après tout ce qu'il avait réussi à faire avec la voûte céleste montrait bien une certaine puissance, mais je n'allais pas me laisser intimider par ça et quelque chose me disait que ce serait aussi le cas de Lully, mais en tout cas, vu l'endroit humide, c'était nous qui avions l'avantage du terrain maintenant.
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Sam 13 Juil 2013, 12:56

Alors que Lully s’efforçait de s’agripper au mur de pierres pour rejoindre le fameux rocher, le paysage changea inexplicablement. Illusion ? Magie ? Quoiqu’il en soit, la lave était en train de disparaître, pour la plus grande joie de Lully. Elle jubila complètement quand elle vit que c’était de l’eau qui l’avait remplacée. Sans attendre, la sirène sauta sur le rocher, devenu glissant à cause de la mousse qui la recouvrait, et s’équilibra. Elle jeta un rapide regard sur le terrain : il n’y avait plus d’air oppressant, plus de plafond, plus de vacarme provoqué par l’activité intérieure du volcan. Il n’y avait qu’une eau marécageuse, un ciel sans étoiles, et le bruit des grenouilles pour donner vie à ce lieu. Elle vit que Yûki ne se trouvait plus à la même place qu’avant et qu’elle tenait dans sa main une pierre. Etait-ce grâce à cela que le lieu avait changé ? Ce qui était sûr, c’était que ça avait été un véritable coup de génie : le magicien semblait désemparé. Il n’était plus dans son élément, mais dans l’élément de Lully. Cela lui arracha un sourire : elle aurait un clair avantage… du moins, jusqu’au moment où il se serait adapté. Au vu de sa puissance, ce dernier devait avoir plus d’un tour dans son sac, et contrôler le feu n’était certainement pas son seul pouvoir… mais au regard qu’il avait lancé au lieu, il y avait à parier que l’eau n’était pas sous son contrôle. Un coup de génie !

Sans attendre, Lully plongea dans l’eau. Elle voulait enfin en découdre avec lui ; il avait commencé à l’énerver, et le fait de se retrouver dans son élément la grisait. Dès qu’elle avait plongé, son corps s’était transformé en quelques secondes : certaines parties de son corps avait laissé place à des écailles, ses poumons étaient devenus des branchies et ses sens avaient changé du tout au tout. Elle se sentait beaucoup plus puissante, soudain. L’eau n’était pas très profonde, mais Lully pouvait quand même nager là où elle voulait sans que le magicien puisse la suivre des yeux : déjà, elle n’était pas propre du tout, ce qui était bien à son avantage. Elle se mit à avancer à une vitesse phénoménale et concentra son pouvoir sur l’eau qui se trouvait tout autour d’elle. C’était le pouvoir qu’elle avait le plus de mal à contrôler, mais au vu de la quantité d’eau qu’il y avait, elle aurait moins de difficulté à la canaliser. Elle entendait tout comme si elle était en-dehors de l’eau : le magicien avait d’abord ri en la voyant plonger, mais ce dernier l’avait ravalé dès qu’il avait remarqué la queue d’écailles qui avait remplacé ses jambes. Elle avait même cru l’entendre jurer. Mais alors que Lully bougeait tout en commençant à se concentrer sur son élément, quelque chose la perturba : un courant qui voulait l’immobiliser. Elle entendait le vent siffler à la surface : le magicien était en train d’en appeler au vent. Alors en plus de contrôler l’eau, il contrôlait l’air… ça allait être compliqué. Au lieu de concentrer son pouvoir pour enfermer le voleur d’étoiles dans une cage d’eau, elle dut s’en servir pour empêcher l’eau de suivre le courant. Il fallait qu’elle bouge, elle le sentait, où ce dernier lui enverrait quelque chose de mortel.

Si elle continuait comme ça, elle allait s’épuiser plus vite que le magicien, elle le savait : il avait besoin de faire beaucoup moins d’efforts que Lully pour se servir de sa magie. Ça avait presque l’air naturel pour lui.



    *S’il pense m’avoir comme ça…*

Lully décida de changer de technique. Elle le concentra le plus fort possible et déploya son pouvoir pour que le marécage se déchaîne. Des filets d’eau se jetèrent à la surface, tous vers le magicien. Ce dernier se protégea en envoyant des rafales pour les dévier, mais il avait arrêté de tirer Lully avec son pouvoir. Elle en profita pour aller se cacher à quelques mètres de lui, sur le côté, et se rendit invisible. Quand le magicien dévia son sort, il s’éloigna de Yûki et allait recommencer son sort, quand il s’aperçut que Lully n’était plus là. Lentement, elle s’était approchée de lui, sans qu’il le voie, et avait sorti son couteau. Elle savait qu’il sentirait son approche avant qu’elle ne l’atteigne… aussi décida-t-elle de viser son tibia : il n’aurait pas le temps de se baisser pour se défendre. Cette dernière, épuisée à cause de ses sorts, arrêta d’être invisible puis se jeta sur lui, en sautant en-dehors de l’eau. Le magicien se retourna, une boule de feu instinctivement créée au creux de ses mains, mais trop tard : Lully lui avait enfoncé le couteau dans le tibia. À la vue du sang qui commençait à couler, Lully eut un sourire et le regarda. La sirène compta ne pas s’arrêter en si bon chemin : esquivant sans peine la boule de feu qu’il lui envoyait, elle lui arracha sa bague et la mit à son propre doigt. La sirène hésita ensuite : elle sentait qu’il fallait qu’elle retourne dans l’eau, mais elle voyait l’amulette, si proche d’elle… alors qu’elle réfléchissait à toute vitesse, enfermée dans la satisfaction de son coup réussi, elle se prit une rafale en pleine face. Elle fut projetée sur un rocher et tendit les bras pour se protéger, mais ce fut presque inefficace : la sirène tomba inconsciente à cause du choc.


    *L’amulette…*

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Paradis Céleste - Partie I. (Q: Lully/Yûki)

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