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 La centrale électrique [PV Lully Lin]

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Sam 20 Juil 2013, 14:26

    Les ruines de l'ancien domaine Aleksander trônait sous les pieds de l'ainé et désormais digne héritier de cette famille qu'on pouvait considérer aussi noble que maudite. Les richesses étaient siennes et il était revenu pour obtenir encore plus de pouvoirs et récupérer les artefacts de sa famille, malheureusement pour lui il semblait qu'une partie de ceux-là étaient soient cachés dans des lieux inconnus soient avaient été dérobés depuis son départ: il n'avait jamais pensé que cinq ans plus tard suite à son exil le domaine aurait été réduit en ruine et pillé - cela avait été bien naif de sa part de croire que rien n'était arrivé de toute façon.
    Dans tout les cas il allait devoir trouver ses propres pouvoirs et sa nouvelle source de pouvoir devrait bien ce montrer un jour de toute façon le monde était vaste et il y avait de quoi faire quoi qu'il en soit. Kyo se tenait là, fumant sa pipe habituelle, dans le creux de débris d'un mur qui ne tenait presque plus ne laissant qu'une paroie côté nord à hauteur d'un homme assis, le reste s'étant écroulé des côtés de part et d'autres


    Que fait-on Vergil ? Il ne semble pas judicieux de chercher quoi que ce soit ici. Je doute qu'il reste ce dont nous sommes venus.
    On y va.
    Où nous dirigeons-nous ?
    Au quartier résidentiel.
    Ah on prends enfin au sérieux cette menace électrique alors ? J'espère qu'il y aura des adversaires de valeur.
    disait Kyo en crachant au sol tapant le tabac pour qu'il tombe.

    Notre duo se mit donc en marche pour le quartier résidentiel sur le continent du matin calme qui trônait à plusieurs jours de marche, ils prirent le bâteau pour arriver jusqu'au port où ils prirent des chevaux pour se diriger plus profondément vers le quartier où les affiches de mercenariats avaient été postés au départ. Ce serait probablement par là où il faudrait commencer pour s'orienter et trouver une piste quelconque - d'ailleurs s'ils rencontraient quelqu'un qui avaient déjà commencé les recherches et trouvé quelque chose ils devraient bien entendu s'occuper de le ou la faire parler. C'était toujours ainsi avec Vergil - il n'aimait s'encombrer d'alliés inutiles ou de personnes qui ne faisait que le gêner. Il était rare qu'il finisse par estimer une personne sans qu'elle n'ait faite ses preuves lors d'un combat ou à long terme finalement ce qu'avait dû bien sûr endurer notre Kyo avant d'être un minimum supporté par le demi-démon qui n'était pas connu pour sa conversation ou ses efflusions de sentiments. Il était déjà bien rare de voir une émotion transparaitre sur le visage du réprouvé.

    Ils descendirent enfin de cheval, le quartier résidentiel était désormais en vue; ils n'eurent pas beaucoup à faire pour tomber nez à nez avec la première affiche qu'ils avaient déjà remarqué il y a de cela plusieurs jours alors qu'ils vagabondaient après avoir achetés quelques denrées. Il semblerait en effet que ce soit une mission de recherche - ou de sauvetage du moins. Des élementaux auraient disparus et il était donc temps de les rechercher non pas que Vergil était vraiment friand des récompenses il y avait là matière à réfléchir. De plus il était fort possible que pour enlever plusieurs élémentaux il y a là des ennemis intéressants et personne ne refuse un combat digne de ce nom non ? D'ailleurs Kyo portait déjà le sourire carnassier qui suggérait clairement qu'il n'en resterait pas là - autant y participer alors..


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Sam 20 Juil 2013, 21:34

Après cette journée passée au parc (plutôt chargée, il fallait le dire, entre la rencontre d’un androgyne, d’une tête de pioche et d’une licorne) Lully retourna dans le quartier résidentiel, ses toiles et ses outils à la main. Sa robe était tâchée par la pelouse du parc, et par la fatigue de la journée : il faudrait que Lully se change, si elle ne voulait pas qu’on finisse par la prendre pour une mendiante et lui offrir quelques pièces. Car, oui, Lully comptait bien ressortir ce soir : elle détestait se languir chez elle, dans sa chambre miteuse, comme une grand-mère usée par l’âge. Alors qu’elle se demandait bien ce qu’elle pourrait faire, son regard s’arrêta sur une énorme affiche placardée sur les piliers de l’entrée du quartier. Dessus trônait une image de foudre, puis des inscriptions en-dessous : à en juger par la mise en forme, c’était un avis pour les mercenaires. Autrement dit, des personnes comme Lully. S’arrêtant, sa curiosité et son intérêt attisés, elle prit le temps de lire. Les crevettes, qui étaient revenues à ses côtés dès qu’elle avait quitté le parc, montaient sur le pilier et mouillaient l’affiche.


    « Arrêtez de passer sur l’affiche ! » s’énerva Lully.



Se calmant, ces dernières descendirent et choisirent, à la place, de monter sur elle. La sirène leur lança un dernier regard menaçant puis fit revenir son attention sur l’affiche. Apparemment, cela parlait de cette fameuse électricité qui venait d’être instaurée dans le quartier. La sirène avait vite oublié cette nouvelle invention, préférant largement aux lumières de la foudre les lueurs mystérieuses des chandeliers. Mais il fallait avouer qu’elle ne s’était jamais posée de questions sur l’origine de cette nouvelle invention… tout ce qui n’avait pas attrait à l’eau ou à l’art ne l’intéressait pas, de toutes façons. Apparemment, cette source précise était maléfique : les personnes qui avaient inventé ce système s’en serviraient en… exploitant des élémentals de foudre. Mais cela restait un mystère, c’était pourquoi ils en appelaient à des personnes comme Lully de se charger de cette affaire périlleuse : ils devraient retrouver ces élémentals, ou à défaut, la source de cette électricité, puis les libérer… moyennant une somme qui était fort intéressante ; plus intéressante, même, que beaucoup de récompenses que l’on proposait pour ce genre de missions… maintenant, Lully ne pouvait tout simplement pas laisser échapper une occasion pareille. Elle qui cherchait une occupation pour ce soir, voilà qu’elle s’était présentée devant  son nez !


« Faites-vous de l’argent, notre sirène », lui conseillèrent en chœur les crevettes. Lully hocha la tête et reprit son chemin en direction de sa chambre. Elle se préparerait et partirait aussi tôt que possible chercher ces pauvres élémentals. Avec une si grosse récompense, nombre seraient de ceux qui mettraient le nez dans cette affaire… ainsi, au bout d’une dizaine de minutes, la sirène était retournée dehors, une fraîche tenue enfilée, ses amies les crevettes renvoyées dans l’Océan. Ces petites voulaient rester par curiosité, mais elles étaient un poids quand Lully était en mission. Bon, il lui restait quelques problèmes à régler avant de pouvoir retrouver ces petits… d’abord, où commencer à chercher ? Dans les rues du Quartier ? Ou devait-elle interroger les passants ? Optant pour les deux solutions en même temps, Lully se mit à vagabonder dans l’aile est de celui-ci, pour commencer. Après n’avoir rien vu de spécial, elle se décida à interroger une première personne. Une qui paraissait louche, de préférence. Puis, soudain, son regard revint sur l’affiche de tout à l’heure. Et devant, immobile, se trouvait un homme… jeune aux cheveux blancs, avec un air pas trop sympathique. Ça, c’était assez louche pour elle. S’approchant de lui, elle se décida à l’aborder sans détours :


    « Sale histoire ça, hein ? Dites-moi, vous ! Pour lire ça avec autant d’intérêt, c’est que vous aviez déjà des soupçons, non ? » demanda-t-elle d’un ton naturel, croisant les bras en face de lui.

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Sam 20 Juil 2013, 22:07

    La centrale électrique, que voilà un sujet intéressant à approfondir, car en effet rechercher des élementaux de foudre qui pouvaient être source de l'électricité du coin voir peut-être y apporter quelque chose vis à vis de nouveaux pouvoirs.. la récompense qui semblait aussi intéressante.. oui tout ça était prometteur. Si prometteur que Kyo s'était éloigné pour commencer ses recherches avant même que Vergil n'ait pris une décision sur par quoi il allait commencer. Immobile, là devant cette affiche qu'il venait de remarquer et de lire, il se décidait sur comment il allait démarrer ses recherches qui allait probablement durer un bon moment avant d'aboutir cela pouvait très bien prendre plusieurs jours avant de trouver une quelconque information. Il fallait être patient, car si de tels "criminels" enlevaient des personnes au tel pouvoir ils n'étaient pas n'importe qui et certainement pas des faiblards mais le gros problème principal c'était surtout qu'ils se devaient d'être très discrets et donc trouver par où commencer allait être la tâche probablement la plus ardue.. par où commencer ?

    Il y avait fort à faire mais la chose la plus simple serait de retrouver des personnes qui ont déjà commencé l'enquête depuis quelques temps, comparer les trouvailles et les indices. Puis converger par ce qu'il trouvait le plus plausible. Puis éliminer une à une les différentes possibilités afin de trouver la bonne conclusion.. mais avant de démarrer à tout cela le demi-démon allait devoir gérer autre chose et peut-être d'une manière inattendue en vérité. Oui car une odeur d'eau - typique des sirènes - se fit sentir. Une femme voluptueuse quoi que vêtu presque hasardeusement, mais elle n'était pas désagréable à regarder - pour une sirène du moins. Même si Vergil n'était pas l'homme le plus séducteur de la planète il ne se plaignait pas de regarder parfois quelques jolies filles qui l'abordait même si le plus souvent c'était pour finir au bout de sa lame suite à un défi au titre de l'Eclair Blanc. Enfin ça c'était une autre histoire vu qu'il était plutôt raison de ce qu'il cherchait: cette fille dans ses paroles laissait transparaitre qu'elle était intriguée par le même type de recherche.

    Des soupçons ? Il en a un seul: celui qui est derrière cela est sûrement quelqu'un de redoutable et il n'est certainement pas seul. Enfin il ou elle de toute manière - si c'était encore un fichu anges il lui briserai la nuque à mains nues cette fois-ci.. ces fichus anges. Mais là n'était pas le sujet ni le problème en vérité il fallait résoudre une chose par une.


    Des pistes à soumettre ?

    Mais malheureusement Vergil n'était pas un grand bavard, il allait directement au but, si cette femme avait idée où ce diriger en premier lieu il accepterait l'idée la considèrerait et peut-être l'effectuerai. Mais déambuler comme elle le fait ne serait probablement pas son choix premier.. un lieu bondé serait probablement plus avisé d'ailleurs mais où trouver tel endroit ?

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Sam 20 Juil 2013, 22:26

À sa question, Lully s'attendait à ce que, comme beaucoup de gens, il commence par lui en poser une autre : qui elle était. Mais, lui, ça n'avait pas l'air de le déranger. D'ailleurs, il ne se contenta pas non plus de répondre à sa question: il lui demanda si elle avait des pistes. Ne s'y attendant pas, cette dernière resta un moment bouche bée. Elle se mit ensuite à le dévisager. Décidément, il était vraiment louche, celui-là. Cela ne l'aurait pas étonnée qu'il puisse être dans le coup... dans son regard ne se cachait aucune gentillesse -comme aucune méchanceté, d'ailleurs, mais c'était plus inquiétant qu'autre chose... en temps normal. Pour elle qui détestait parler à des hommes, moins ils lui seraient sympathiques, mieux elle se sentirait. En bref, elle venait de choisir la personne avec qui elle voulait être pour cette quête : ne s'embarrassant d'aucune formalité, il disait ce qui lui passait par la tête sur le moment. Ils iraient peut-être plus vite, du coup. Se décidant enfin à répondre, elle dit :

    « Euh... je viens de commencer à chercher. Toi aussi, alors. Bah, la piste, c'est de se mettre à la place des gens qui ont voulu se servir de ces élémentals, non ? Ils les auraient emmagasinés dans un lieu près du Quartier, ou alors dans un endroit où il serait facile d'envoyer le jus. Là je vagabondais un peu, mais tout a l'air tellement normal... » ajouta-t-elle en soupirant.


Puis, Lully jeta un regard aux personnes qui l'entouraient. Soudainement, elle eut l'impression qu'ils la regardaient tous d'une façon étrange, presque moqueuse, comme pour dire qu'elle ne savait pas quelque chose qu'eux tous savaient. Ils passaient ainsi devant elle, la jaugeant le temps d'une demi-seconde, leur bouche se tordant en un mince sourire ironique. S'énervant, la sirène se mit à les fixer d'un air de défi. Elle les aurait, elle y arriverait, quoiqu'ils en pensent ! Et s'il fallait employer la force pour qu'un passant complice parle, elle le ferait. Son regard se détachant enfin de la foule éparse qui déambulait, elle revint sur l'homme aux cheveux blancs (dont elle ne connaissait pas la race, d'ailleurs) et lui dit :


    « Bon, donc on fait quoi ? J'ai l'impression que tout le monde est de mèche, ici... on les fait parler ? On envoie des enfants chercher un peu ? » Et effectivement, Lully s'était lancée dans cette mission mais elle n'avait pas réfléchi à comment elle pourrait se dérouler : les recherches, ce n'était pas son truc. Trop stratégique, trop subtile. C'était pourquoi elle se contentait de trouver quelqu'un pour l'aider à combler cette faille...
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Sam 20 Juil 2013, 23:14

    Au final tout cela était une quête qui allait probablement prendre du temps il allait falloir prendre le temps de trier les informations les vrai du faux les pistes à suivre ou non. Cela ne serait pas aisé mais au final le demi-démon allait pouvoir y parvenir avec de la patience et du réfléchi, cela ne devrait pas poser trop de problèmes si ce n'est y arriver à temps.
    Les recherches devraient être commencées avec parcimonie et retenue on ne pouvait certainement pas forcer qui que ce soit à dire quoi que ce soit sans alerter les fauteurs de troubles de l'arrivée de deux personnes. Déjà que Vergil n'était pas très discret et se faisait aisément remarquer sauf s'il ne le désirait pas. Pas que ça le dérangeait d'ailleurs - les combats étaient ainsi plus aisés à provoquer - drôle de paradoxe soit dit en passant.

    Le demi-démon revint à la réalité, la sirène l'avait interloqué une nouvelle fois, elle avait très bien compris ce qu'il désirait et ne souhaitait pas passer par quatre chemins car moins ils perdaient de temps plus vite ils auraient ce qu'ils attendent de cette mission.


    Suis-moi.

    Vergil entama sa marche vers un lieu plus sombre - mais plus paisible et moins fréquenté. Il savait que vers ces lieux résidait une sorte de coallition de grands buveurs. Mais alors qu'il arpentait la rue adjacente non loin suivi de la sirène un individu suspect se dégagea de l'ombre lame à la main, encore un de ceux qui souhaitait le défier très probablement. Sans hésitation et d'un geste effectué à la vitesse de l'éclair ne laissant rien voir qui s'était passé, Vergil rengainait son sabre Yamato, lors du clinquement du katana qui s'était enfourré complètement, les blessures de son opposant s'ouvrirent - béantes sur son torse blessé en quatre endroits différents comme s'il avait été frappé de multiples fois. Il tombait alors au sol inerte et sans vie, de son dos deux autres blessures étaient en vue.. cette attaque était presque incompréhensible pour quelqu'un ne maniant pas le sabre encore plus pour ceux qui ne connaissait pas l'existence du Raiken, le style de la lame éclair qui avait valu le surnom d'Eclair Blanc à notre réprouvé.

    Sans s'attarder plus avant sur ce qui venait de ce passer, il enjamba l'individu pour arriver dans la rue où était le lieu vers lequel il se dirigeait..

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Dim 21 Juil 2013, 08:09

Une fois de plus, l’inconnu écouta ses questions mais décida certainement de ne pas en tenir compte. Il lui demanda simplement de la suivre, d’un ton sec. À cet ordre lancé à tout va, Lully hésita à partir en courant, juste par esprit de contradiction. Mais elle réfléchit et se dit que ce ne serait pas dans son intérêt : il aurait juste fini par trouver les élémentals avant elle, et adieu la récompense. Râlant à moitié, la sirène le suivit, gardant quelques mètres d’écart entre eux, comme si elle ne voulait pas qu’on les prenne pour deux personnes voyageant ensemble –si quelqu’un s’avisait de croire qu’ils étaient même un petit couple, elle l’aurait poignardée aussi sec. Bon, si elle pouvait trouver un bon point à tout ça, c’était que cet homme semblait toujours savoir ce qu’il faisait. Elle n’aurait qu’à le suivre dans sa mission et intervenir les moments venus.

Sans sourciller, l’homme aux cheveux blancs s’était dirigé vers le centre du Quartier, d’abord en empruntant la route principale, puis en la quittant pour atterrir dans une ruelle peu fréquentée. La sirène eut un court moment d’inquiétude, voulant s’assurer qu’elle ne venait pas de tomber dans un coup fourré : elle continua à le suivre mais en veillant à rester derrière lui, sa main posée sur sa ceinture –là où son poignard était encore rangé. Mais à son soulagement, ce dernier n’avait pas l’air d’être de cette trempe-là : il continuait sa route, imperturbable, sans vérifier si Lully le suivait encore. Se pourrait-il qu’il soit un démon, ou un vampire ? La sirène n’en avait jamais vu, mais elle avait l’impression qu’il appartenait plus à une race maléfique. Ou du moins disait-elle ça à cause du peu de sentiments qu’il semblait avoir.

Les deux personnes marchaient donc, les rues défilant. À mesure qu’ils s’enfonçaient dans les ruelles, Lully relâchait son attention et se mettait à rêvasser, comme un enfant. Elle imagina que du sable tournoyait à chacun de ses pas et que la gravité n’avait plus sa place, une petite musique folklorique au violon les accompagnant au loin. Ah, c’est que l’Océan commençait à lui manquer, au final… à cette pensée, son poisson-chat l’avait rejointe. Il était en train de manger une méduse. Satisfaite de voir que son allié continuait toujours sa guerre, elle lui dit en souriant :


    « C’est bien. »


Le poisson-chat lui jeta un regard et nagea à son niveau. Alors que la sirène allait lui demander ce qu’il y avait de nouveau chez lui, elle fut surprise par… un gigantesque effluve de sang qui aspergea le mur de la ruelle où ils étaient. À cause de son choc, toutes ses illusions se dispersèrent et Lully ne vit plus que la ruelle, l’inconnu qui reprenait sa marche sans même lui jeter un regard et… un cadavre s’écrouler parterre, le couteau encore à la main, quatre blessures lui tailladant le ventre. Fascinée par le sang qui s’écoulait, formant déjà une large flaque qui se mêlait à des flaques d’eau noire, Lully avait les yeux qui brillaient. Elle mit du temps avant de comprendre ce qu’il s’était passé. Courant pour rejoindre le niveau de l’homme, elle lui dit en montrant le cadavre :

    « Joli coup, tout ça ! Tu as utilisé tes pouvoirs ? Est-ce que tu aurais le contrôle de la chair, ou quelque chose comme ça ? »

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Dim 21 Juil 2013, 11:31

    Le quartier résidentiel était parfois un mystère il était peu aisé de s'y retrouver même juste de manière purement fictive on pouvait croire aller à un endroit sans risques mais croiser un final un agresseur dans une ruelle qu'on penserait sûre ou même fréquentée - qui ce jour-là ne le serait pas comme si c'était un pur hasard, mais les coïncidences n'existaient pas les choses arrivaient toujours pour une bonne raison du moins c'est ainsi que pensait Vergil. Le combat éclair qu'il avait mené à l'instant était bien la preuve que souvent c'était les morts - ou du moins les futurs décédés sous la main du demon-démon - qui étaient ceux qui provoquaient le combat qui allait mener à leur perte au final, c'était leur propre stupidité qui les tuaient et non réellement Vergil il n'était que l'ange de la mort qui offrait à la mort elle-même un nouveau jouet à s'occuper.

    S'instruire d'une défaite pouvait aussi être utile mais ceux qui n'avaient ni foi ni loi ne méritait aucune pitié. Les sournois ou sans loyauté apparente aussi faibles soient-ils méritait la mort qu'on leur offrait - celle offerte des mains du réprouvé étaient probablement même trop honorables pour eux qui ont vécu dans une vie de disgrâce.
    Mais pour revenir à leurs moutons la direction actuelle du duo était probablement ce lieu de véritable débauche et de boissons alcoolisées en tout genre, d'ailleurs en parlant de duo, il s'avérait qu'il avait presque oublié l'existence de cette femme qui le suivait. Une sirène hein ?

    Il semblait que lorsqu'il avait frappé et tranché l'individu les jets de sang et le cadavre l'avait plus ou moins mis en bouche de quelque chose qui semblait lui plaire. La mort. Ou peut-être était-ce l'adrénaline du combat ? Car oui après tout pendant un temps elle avait semblé silencieuse - avait même lâché quelques mots en parlant à voix basse cela n'aurait étonné personne qu'elle soit en train divaguer - mais user de ses pouvoirs ? Oui elle se demandait déjà ce qui avait provoqué un tel carnage sur le corps du 'pauvre' individu. Quel type de pouvoir, quel type d'attaque Vergil avait-il utilisé ?


    Je n'ai utilisé que ma lame.

    Mais alors qu'il répondait ils étaient arrivés juste devant la porte d'une brasserie. Le nom était assez révélateur "Le pugnace". Rien que devant la porte on pouvait sentir l'odeur de bière et la débauche que régnait dans cet endroit il était aussi très possible que des femmes de joies s'y trouve ce qui n'aurai étonné personne d'ailleurs voir même ravi quelques consommateurs. Dans tout les cas Vergil s'arrêta juste avant d'entrer se retournant vers la sirène pour lui faire face une nouvelle fois.

    Ne nous faisons pas remarquer pour ne pas alerter nos cibles. Mon nom est Vergil.

    Il avait dit cela de manière tout à fait naturelle et d'un ton totalement détaché. Son regard azuré lancé sur la sirène il passa sa main dotée d'un gant de cuir bruni dans ses cheveux replaçant quelques mèches qui retombait pour les faire revenir dans son style habituel de piques en arrière. Ils étaient prêt à entrer désormais.
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Dim 21 Juil 2013, 16:01

Cette fois, l’inconnu répondit directement à sa question : il lui révéla qu’il l’avait tué avec sa lame. Lully regarda le fourreau qui était accroché à sa ceinture. C’était un sabre. La sirène en avait déjà vu, mais jamais en action… et au vu de la dextérité de ce dernier, elle ne le verrait certainement pas de sitôt. En tout cas, les personnes qui fréquentaient ces rues n’avaient pas l’air d’être des gens de cœur. Dans quel endroit est-ce que cet homme l’emmenait ? Le plus mal-fâmé du coin ? Ce n’était pas si idiot, après tout. Les lieux cachés où arrivaient de funestes événements prenaient toujours leur source dans ce genre d’endroits mal fréquentés. Ramenée sur terre par ce meurtre occasionnel, Lully retint son attention sur les recoins où des personnes mal intentionnées pouvaient se tapir, attendant que leur cible atteigne leur niveau. Mais ils ne se firent plus ennuyer jusqu’à ce qu’apparemment, ils atteignent la destination que l’homme avait choisi. En effet, ce dernier s’était brusquement arrêté et s’était retourné vers elle. Il lui avait indiqué de se faire discrète, puis… il avait dit son prénom. Vergil.

    « Vergil ? Et c’est pas dur à porter ? » demanda Lully sans réfléchir. Puis pour se rattraper, elle ajouta avec empressement : « Au moins, avec toi, on ne confonds pas Vergil avec plein d’autres prénoms et on s’en souvient… moi, je m’appelle Lully. Donc parfois, on me dit que c’est un prénom masculin et au mieux, on ne fait que confondre mon prénom avec Lilly, Liliane ou même Léa… bref, après tout, je m’en fiche, les gens me retiennent même s’ils ne retiennent pas mon prénom, haha. »


Se disant qu’elle commençait à trop déblatérer, Lully se tut et se prépara à suivre Vergil dans l’auberge qui s’appelait… La pugnace. À n’en pas douter, ce dernier avait su trouver l’endroit le plus mal-fâmé du coin. En tout cas, le nom, l’environnement et la tête de l’auberge lui donnait bien envie d’y aller, mais plus pour s’amuser en observant le type de personnes qui y allaient que pour boire une chope tranquillement. Parfois, elle allait dans ce type d’auberges le soir : souvent, ça se terminait en bataille générale. Une fois, cela avait éclaté juste à cause d’elle : un vieil homme ivre un peu lourd commençait à la ‘draguer’ (si on pouvait appeler ça comme ça quand un homme était aussi peu subtil) alors qu’un autre lui tapait la causette. Le premier s’était énervé et le second avait sorti un couteau. Lully s’était éclipsée alors qu’un troisième désarmait le second et que ce dernier en avait profité pour lui mettre un pain… bref, que de jovialité. Voir ces imbéciles d’hommes se battre pour une femme la faisait jubiler : c’était ça, qui se cachait en chaque homme, et rien de plus.

Le bruit qui agressa ses tympans, dès que Vergil ouvrit la porte de l’auberge, la sortit de son joyeux souvenir. Les deux personnes s’engouffrèrent dans la salle bouillante de monde et d’alcool, puis son ‘compagnon’ se dirigea droit vers la seule table vide de la salle. Lully suivit sans regarder autre chose que la place, puis alla s’asseoir avec calme. Aussitôt, une serveuse –qui, à en juger par sa tenue et son regard, devait faire autre chose que de servir des chopes, accourut et leur demanda ce qu’ils voulaient, sans oublier de se pencher imperceptiblement vers Vergil. Lully avait l’impression qu’elle le voyait comme un gros pourboire. Elle commanda un whisky, regardant l’homme d’un air de défi, et attendit que ce dernier prenne sa propre commande. Elle se demanda vaguement s’il pouvait être le genre d’hommes à profiter des femmes qui se vendaient… il n’en avait pas la tête, mais pourtant, il n’avait pas l’air d’être quelqu’un de totalement sain non plus. Etrangement, la tonne de mystère qui l’entourait donnait envie à la sirène de lui poser mille et une questions : elle était curieuse. Et être curieuse de personnes, c’était rare chez elle, il fallait le croire...

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Dim 21 Juil 2013, 18:16

    L'air paisible, l'air brûlant d'un champ de bataille où de nombreux cadavres jonchent le sol après avoir été vaincu par un clan ennemi.. un homme aux ailes sombres sur le champ de bataille, le torse dénudé, les vêtements déchirés, il est à bout. Ses cheveux sont de la couleur du plus pur des anges son regard est azuré d'une couleur bleue magnifique.
    Devant ses genoux trônent son arme un sabre forgé par les démons, Yamato. Il semble presque couler des larmes sur ses joues mais c'est peut-être la pluie ? Ou peut-être que sous la pluie, des larmes venaient s'y cacher hasardeusement ? La peine d'avoir tué de ses propres mains ses camardes ses frères et son père chagrinait-il son âme torturée ? Ou bien était-ce simplement des larmes de joies d'un combat palpitant qu'il a mené dont il est sorti triomphant et que l'adrénaline l'avait rendu ce jouissif moment où on oublie tout ce qui nous entoure..?

    Les pensées du passé furent balayés en quelques secondes alors que le demi-démon s'était permis un voyage dans un conte qu'on pouvait raconter au abords de ruines qu'étaient ce champ de bataille - non la réalité actuelle et non figée - était que Vergil se tenait là à une table aux côtés de cette sirène, Lully au caractère étrange mais qui ne semblait pas moins étrange que d'autres finalement. Chaque personne porte un fardeau - son passé. Certains l'assument d'une certaine manière d'autres ne le font pas.

    La serveuse s'était enfin daigné se pointer aguichant ouvertement le demi-démon qui n'en avait absolument que faire, non pas qu'il se gênait de regarder les femmes plaisantes mais les femmes faciles n'étaient pas son genre - et il n'était pas là pour se préoccuper d'une femme de toute manière. Elles étaient assez chiantes pour ce soucier d'elles-mêmes et si elle cherchait un âne qui le regardait de manière lubrique pour l'envoyer dans sa couche la nuit venue, il y avait probablement de quoi faire en animaux de fermes ici. Sa main doté du gant de cuir habituel ne laissant visible que la moitié de ses doigts se leva légèrement par geste de recul pour la jeune femme qui compris immédiatement - sans deviner qu'il n'était pas rustre elle émit un petit "Oh!".


    Des types qui fournissent de la foudre. Où les trouve-t-on ?

    Une nouvelle fois la femme fit un pas en arrière tandis que la voix de Vergil sombre et basse avait trôné un instant entre les trois ne se faisant pas entendre du reste des présents. De suite un homme à la veste longue et noire s'approchait retirant des lunettes noires qu'il avait sur le visage qu'il jetait sur la table - les ennuis approchaient déjà.. mais ce qu'il allait dire allait probablement le marquer définitivement..
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Sam 27 Juil 2013, 06:34

Contrairement à elle, Vergil ne prit pas la peine de commander quelque chose. Il repoussa simplement la serveuse et lui demanda, assez fort pour qu’elle puisse entendre malgré le boucan de la taverne, où pouvait-on trouver ceux qui fournissaient la foudre. Lully tiqua quand il posa sa question : ils n’étaient pas censés être discrets ? Alors qu’elle le regardait avec incrédulité, elle vit que la serveuse n’avait pas l’air d’être disposée à coopérer. Elle s’apprêta à insister, quand quelque chose d’autre se produisit : une silhouette commença à se détacher, s’approchant de leur table.

Il était tout ce qui n’inspirait pas confiance : portant une longue tenue noire, en cuir, ce dernier avançait nonchalamment, son visage méconnaissable à cause de lunettes et d’un chapeau. L’homme s’empara de ses lunettes et les jeta sur leur table sans aucune gêne. Affolée, la serveuse s’empressa de partir prendre la commande d’autres nouveaux clients. Elle avait dû flairer qu’il ne serait pas bon pour elle de rester mêlée à ça… une femme pas si idiote, en fin de compte. Quand la serveuse disparut de son champ de vision, la sirène reporta son attention sur l’inconnu, déjà énervée par la façon dont laquelle il leur avait balancés ses lunettes. Trônant juste devant ses yeux, la sirène était tiraillée par l’envie de les détruire. Sa colère s’était réveillée : cet homme n’allait pas repartir sans qu’elle lui demande des comptes. Ça, c’était clair. Mais le vœu de la sirène allait être très rapidement exaucé. Ce dernier, après avoir dévisagé les deux personnes, leur dit d’un ton qui n’envisageait rien de bon :



    « Je crois que vous ne posez pas les bonnes questions, vous deux. Venez dehors, et vite. Maintenant ! »


Finit-il en haussant la voix. Déjà énervée, la sirène se leva d’emblée mais ne bougea pas, alors que l’inconnu s’était retourné pour partir. Si elle avait eu le contrôle du feu, ses yeux auraient jeté des flammes : déjà, elle n’appréciait pas d’être cantonnée à un homme pour cette mission, aussi froid était-il –c’était la seule raison pour laquelle elle était restée avec lui, d’ailleurs. Mais qu’un autre arrive pour lui donner des ordres, ça, c’était insupportable. Enivrée par les cris que poussaient les hommes pour se parler, elle n’avait qu’une envie : lui faire bouffer son orgueil. Elle ne prit pas la peine de parler ni de prévenir. Cet homme connaissait la réponse à leur question, c’était évident : seulement, il avait décidé de jouer un peu avec eux au lieu de la sortir directement. Sauf que Lully n’avait pas envie de jouer.

Après s’être levée, la sirène se tourna vers l’inconnu. Elle porta la main à son couteau, qui se trouvait au niveau de sa taille, et fit deux pas en avant, comme pour le suivre. Puis, dès qu’elle fut assez près, elle n’attendit plus et agrippa le couteau. Elle se jeta sur lui et s’apprêta à le plaquer sur le bar, couteau en man, pour le calmer un peu. Mais tout ne se passa pas comme prévu : comme s’il s’y attendait, l’homme se retourna d’une traite et lui tordit la main, la forçant à laisser tomber son arme. Brûlant de rage, Lully pensa à une illusion, à toute vitesse : celle de dizaines de bouts de verres lui fonçant dessus. Croyant certainement qu’elle avait ce pouvoir, ce dernier eut un mouvement de recul, relâchant assez sa prise sur son bras pour qu’elle puisse se dégager. Reculant de plusieurs pas, Lully se prépara à contrer l’attaque que ce dernier lui porterait : de toute évidence, il n’avait pas apprécié ce manque de courtoisie…

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Sam 27 Juil 2013, 12:31


    Finalement un individu s'était vu arrivé à l'emplacement où ils s'étaient assis et avait jeté ses lunettes noires sur la table comme pour les provoquer, il était sérieux et son aura démontrait qu'il possédait une certaine expérience certaine du combat ce n'était pas une petite fiotte comme la plupart des gens ici - il savait ce qu'il faisait. La serveuse avait détalé signe que ce type était assez craint dans le coin, ce qui ne manquait pas au regard de Vergil qui avait suivi tout de la scène. Ils allaient probablement sur leur premier indice et première piste désormais: il était tout à fait possible que cet homme en possède même s'il ne les donnerait probablement pas de son gré avant d'être certain de s'être assuré de leur valeur ou alors tenterait-il simplement de les tuer dans un coin de la rue ? Il était impossible de savoir ce qui allait ce passer dans la suite des évènements ni ce qu'il pouvait bien penser.
    Mais alors qu'il s'approchait le demi-démon ressentit rapidement que sa nouvelle alliée elle était tendue, sans réellement sans cacher puisque son visage trahissait une expression de furiosité féminine ce type de colère qu'il était difficile de calmer pour un homme si ce n'est en subissant des cris en tant normal mais d'une sirène en colère cela ne présageait probablement rien de bon de toute façon.
    L'homme les incitait désormais à venir à l'extérieur s'expliquer avec lui, son ton était froid et agressant il n'avait probablement aucune intention de leur parler convenablement peut-être ce pensait-il important ? Dans tout les cas ses paroles avaient fait tilter quelque chose au réprouvé - cet homme avait définitivement quelque chose à voir avec toute cette affaire c'était définitivement el bon endroit qu'avait choisi Vergil. S'ensuivit une scène assez étrange alors que l'individu prenait la direction de la sortie Lully le poursuivit tentant de l'agresser d'un couteau il brisa sa garde la forçant à lâcher son arme au sol alors qu'elle s'apprêtait à l'attaquer une nouvelle fois et que l'homme armait sa jambe. Vergil n'avait plus le temps pour réfléchir et se téléporta sur place bloquant un coup de poing de Lully avec son avant-bras levé vers le plafond, son genou droit venant bloquer le coup de pied circulaire de l'autre individu.


    Cela suffit. Le prochain qui fait un geste déplacé je le tue.
    Tu es bien sûr de toi, garçon. Mais tu as ce regard qui démontre bien que tu es sérieux et en à vécu des choses.. j'aime ce regard. Très bien, allons-y tant que cette folle furieuse ne viens plus m'agresser une nouvelle fois, je ne me retiendrai pas la prochaine fois.


    Vergil pu enfin se détendre un peu, il rendit à Lully son arme, lui lançant un regard du style "mais à quoi tu penses ?" avant de suivre un peu plus loin le type, préférant forcer un peu Lully à le suivre la prenant par la main - non pas comme une enfant mais cela lui permettait aussi de s'assurer qu'elle suivrait sans faire d'histoires ne lui laissant pas vraiment le choix de toute façon, une fois devant la brasserie l'homme se mit face à eux, il était prêt à finalement dire ce qu'il avait à dire, étrangement il n'y avait personne dans la rue, les gens semblaient s'être cloîtré chez eux.

    Bien.. Vous avez du culot de vous pointer ici et de poser de telles questions vous deux.. cela faisait un moment que personne n'avait eu ce courage - ou cette stupidité. Je ne sais pas de l'un ou de l'autre que vous êtes mais vous allez au devant d'ennuis.

    Vergil le regardait avec attention. Ces ennuis, de qui parlait-il ? De lui-même qui allait en procurer ou bien était-il quelqu'un qui avait des conseils à prodiguer intelligement ? Au final qui était cet homme puisque ni Lully ni lui ne le connaissait.. il était impossible de réellement savoir ses intentions.

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Sam 27 Juil 2013, 12:43

Rien n’allait calmer sa colère : certes, Vergil s’interposa entre l’inconnu et elle, mais il lui jeta ensuite un regard accusateur qui lui donna une envie irrépressible de s’en prendre aussi à elle. Il lui rendit ensuite son couteau, tandis que l’autre homme se calmait et la traitait de « folle furieuse », ne semblant vouloir porter attention qu’à l’homme au sabre. Tant de provocations… maintenant, elle n’avait plus qu’une envie : la destruction. Détruire cette auberge, lacérer tous ces hommes enivrés et ces femmes excitées, ainsi que ces deux hommes qui la voyaient tous les deux d’un air hautain. Le respect ne faisait-il plus partie de ce monde ? En soupirant, Lully croisa les bras et s’adossa contre le mur, ne voulant plus prendre part à tout ceci. De toutes façons, l’autre avait bien l’air de gérer la situation tout seul. Qu’il continue, cet imbécile !

Mais ce dernier ne lui laissa pas le loisir de se tapir dans un coin : alors que l’inconnu s’en allait une nouvelle fois, ayant demandé –et non pas ordonné comme tout à l’heure– à Vergil de le suivre, ce dernier lui prit la main sans vergogne et la força à la suivre. Par simple esprit de contradiction, Lully se débattit mais le suivit. Elle ne supportait pas le contact : là, c’était la goutte de trop. La sirène, prête à exploser, trouva une autre solution et déploya son pouvoir : elle interdit à tout bruit d’atteindre ses tympans, et soudain, elle n’entendit plus rien hormis le silence. Le calme s’emparant enfin d’elle, ne faisant même plus attention au contact de l’homme qui la révulsait, elle s’attela à la création d’un petit air de piano, jovial et léger. Se mettant à se dandiner au rythme d’une musique qu’elle seule entendait, elle continua à suivre Vergil et sentit l’air frais de la nuit l’envelopper. Maintenant, le soleil s’était couché, laissant les lampes à huile lancer leurs lumières lancinantes sur la rue mal-fâmée.

Enfin, l’inconnu s’arrêta et les jaugea du regard. Puis il leur dit qu’ils avaient du culot de poser des questions pareilles –à vrai dire, Lully ne l’aurait jamais posée aussi directement, mais bon, comme quoi cela portait ses fruits… quoiqu’il en soit, ils avaient eu beau avancer dans leur quête, il lui semblait qu’elle serait plus dangereuse que prévu : ce dernier leur parlait déjà d’ennuis, mais sans rien préciser : il tournait autour du pot. D’abord, de quel côté était-il ? Faisait-il partie de cette affaire ? Ou avait-il seulement quelques informations ? Ennuyée par le flou de ses paroles, elle lui dit sans détours :




    « On aime bien les ennuis. Concrètement, comment pourrait-on s’en approcher un peu ? »


Autrement dit, elle demandait où devaient-ils aller pour trouver d’autres pistes. Elle espérait qu’il lui réponde, mais au vu de son coup de férocité envers lui, il serait peut-être moins disposé à répondre à ses questions qu’à celles de Vergil…. d'ailleurs, il n'avait pas disposé du tout à répondre à leurs questions : ils étaient en train de le cuisiner depuis déjà quelques minutes pour une seule réponse, et ce dernier trouvait toujours un moyen de se défiler, les entraînant vers un tout autre sujet. C'était bien le genre de personnes qui énervait Lully. D'ailleurs, elle n'avait aucune considération pour lui ; elle était même tentée de le faire disparaître après qu'il ait cessé de leur être utile.
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Sam 27 Juil 2013, 12:46

[Post court car je vais devoir filer navré je me rattrape au prochain]


    La nuit était tombée finalement sur cet endroit peu fréquentable, ce n'était pas comme si Lully était une fille facile à gérer que Vergil avait pensé de prime abord mais il en faisait désormais les frais vu qu'elle l'avait déjà mis dans une galère en manquant de combattre le seul type qui semblait avoir un minimum de piste à donner. Elle avait aussi résisté lorsque le demi-démon l'avait tiré pour sortir mais il n'en avait pas démordu des récalcitrantes et difficiles il en avait déjà rencontré et elle n'était pas la première même s'il savait bien qu'elle n'était probablement pas assez immature et stupide pour l'attaquer ou mettre à mal leur mission dans le risque de devenir une sirène bien seule et sans alliés face à eux.
    L'inconnu avait parlé il semblait certain qu'il y avait quelque chose à apprendre de cet homme c'était sans nul doute une raison pour laquelle Vergil avait arrêté la sirène sinon jamais il ne l'aurait fait c'était simplement dû au potentiel qu'il fasse avancer les choses, s'il le décevait Lully pouvait bien le tuer le réprouvé n'en aurait absolument que faire qu'il meurt ou qu'il vive ne l'intéressait nullement tant qu'il ait dit ce qu'il pouvait savoir. Une nouvelle fois sans décevoir le demi-démon elle lança une pique à cet homme avouant qu'ils aimaient les ennuis et laissant comprendre qu'ils souhaitaient s'en approcher encore un peu, sous-entendant qu'elle voulait tout comme Vergil en apprendre plus sur cette affaire dont ils n'avaient nullement de pistes. C'était vrai il fallait qu'ils trouvent quelque chose et rapidement de toute façon.


    Vous ne savez pas ce que vous risquez bande d'idiots. Mon nom est Gintama.
    On s'en fout. Répondez à ma question de tout à l'heure, ne perdez pas de temps.
    Croyez-vous que c'est ainsi que vous allez obtenir quoi que ce soit du monde d'ici ? Vous n'avez pas idée qu-
    Comme je l'ai dis, j'en ai rien à faire. Je n'ai pas arrêté Lully pour vous sauver la mise, je me fiche que vous creviez comme un chien de sa main. Je protège simplement la possibilité que vous ayez une information. Je commence à perdre patience.
    ...


    Il avait posé sa main sur son sabre si cela continuait il allait tuer ce type pour leur avoir fait perdre un temps précieux, oser venir les déranger pour leur faire un sermon pour une raison inconnue commençait à l'agacer ce type de personnes qui se croyaient supérieur à lui - lui qui était de l'aristocratie, un véritable Nephilim, un sang pur de sa race. Ce minable.. s'il n'avait rien à dire il allait périr avant même que Lully ne mette la main sur lui.


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Sam 27 Juil 2013, 12:58

Une nouvelle fois, l’inconnu évita soigneusement de lui répondre en recommençant ses sermons. Il les avertit une nouvelle fois des risques qu’ils prenaient –comme si ce dernier en avait à faire quelque chose, de ce qu’ils risquaient… en bref, il tournait autour du pot, et il faisait exprès. Soit il ne savait pas trop quoi faire et il se donnait du temps, soit ça l’amusait bien de les faire tourner en bourrique. Quoiqu’il en soit, il lâcha enfin une information, même si elle était inutile : son nom, Gintama. Puis il reprit en leur disant qu’ils avaient employé la mauvaise technique en question la posant ainsi. Lully voulait fermer son clapet, mais Vergil s’en chargea à sa place : il lui révéla qu’il n’en avait « rien à faire », et continua dans sa foulée en disant qu’il n’avait que faire de sa vie non plus. En l’entendant dire qu’il se fichait qu’il crève dans sa main, elle rectifia le tir en s’avançant :


    « Techniquement, je ne voulais pas le tuer, mais juste lui faire mal et le bloquer pour qu’il crache les informations qu’il remue depuis déjà un bon bout de temps sans nous les sortir. »


Mais alors qu’il lui semblait que personne ne l’entendait, son allié avait porté la main à son sabre, prêt à le dégainer pour lui faire subir le même sort que l’autre malotru, qui avait fini lacéré. D’ailleurs, se rendit-elle compte, il avait vraiment l’air d’être parti pour. Face à deux ennemis, Gintama eut un mouvement de recul et dut se rendre compte qu’il devrait vite changer d’attitude. Peut-être venait-il de se rendre compte qu’il se trouvait à deux contre un depuis le début, et que ça ne serait pas à son avantage, surtout au vu des envies maléfiques qui les animaient en ce moment. Ce dernier réfléchit quelques secondes puis se décida enfin à parler, d’un ton plus conciliant, cette fois.


    « Alors, comme ça, vous êtes décidés à vous jeter dans la gueule du loup… ce n’est pourtant pas une affaire qui est censée vous concerner… mais enfin, moyennant un certain prix, je serai peut-être apte à vous donner les réponses que vous cherchez… » et tout en disant cela, Gintama affichait un air satisfait, comme s'il avait enfin dévoilé où il venait en venir avec eux.


Cette fois, Lully soupira. Voilà que maintenant, il voulait négocier ! Cet homme-là allait certainement faire partie de son top 10 des meilleures têtes à claques. La sirène avait envie de recommencer son plan de début, c’est-à-dire le faire parler de force, mais sachant que cela ne lui avait pas été bénéfique au début, elle laissa le soin à Vergil de réagir lui-même. Elle était sûre que ce dernier ne daignerait pas payer ce genre d’hommes, mais il voulait peut-être employer une stratégie.
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Sam 27 Juil 2013, 16:00

    Totalement désabusé Vergil était visiblement prêt à en découdre il semblait certain que quelque chose clochait à ses yeux ce n'était pas normal ce type de réaction et ce type qui faisait semblant de savoir quelque chose comme s'il se souciait des deux ou alors avait-il sa propre couverture à assurer ? Quelque chose ne tournait pas rond et cela commençait franchement à agacer notre demi-démon qui commençait à trouver ridicule cette situation qui ne semblait avoir ni queue ni tête tout ce qu'il avait donné jusqu'ici était son nom Gintama mais s'il continuait il finirait par être un corps inerte sur le sol.
    Lully expliquait alors qu'elle ne voulait aucunement le tuer simplement employer la force pour le faire parler ce que Vergil avait d'ores et déjà su deviner dans ses intentions qui étaient hostiles mais pas meurtrières même si au final cela n'aurait pas grand chose changé étant donné que ce type ne semblait pas disposé à leur dire quoi que ce soit d'utile il semblait borné à les avertir pour une raison qui leur était inconnue, mais les avertissements - ils n'étaient plus des enfants. Enfin il se ravisa et reprit la parole, proposant de leur donner des informations utile en échange d'un bon prix, il souhait être rémunéré pour parler. Le visage de Vergil se fermait alors encore plus qu'à son habitude alors qu'il disparut de la vue de Lully et de Gintama pour ne laisser qu'un clinquement de sabre retentir en le voyant réapparaitre décalé légèrement devant Gintama, rengainant son sabre.


    Quand est-ce que .. ?- Ahlhhg

    Lorsque le son du sabre qui touchait le fond du fourreau retentit la tête de l'homme commença à se décaler avant de se détacher nettement du corps pour tomber au sol laisant le corps retomber tout d'abord sur les genoux avant de s'écrouler par terre gisant dans une mare de sang la coupure était nette. Il avait abusé de la patience du demi-démon et c'était trop tard pour lui de parler

    Je n'ai pas de temps à perdre avec toi, Gintama ou qui que tu sois.

    Il lançait cela en ne regardant même pas le cadavre continuant simplement sa route droit devant lui s'attendant à que Lully le rattrape sans trop de difficulté étant donné qui'l marchait à une allure régulière mais pas très rapidement. Le silence régnait sur les lieux alors que pourtant on pouvait ce sentir épier depuis les toits le plus souvent. Certains ombres semblaient s'y fondre comme si quelqu'un les surveillait depuis le départ.. était-ce donc possible ?

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