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 La centrale électrique [PV Lully Lin]

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Jeu 01 Aoû 2013, 22:54


Négocier avait été la pire chose à faire : c’était d’ailleurs les derniers mots qu’il avait prononcé. Alors qu’elle sentait que Vergil se retenait, tout comme elle, d’accélérer un peu les choses, il laissa sa colère l’envahir et en une fraction de seconde, la tête de Gintama s’était pitoyablement écrasée sur le sol. Est-ce que cet homme aurait pu se douter que sa vie aurait pris fin le soir-même ? À cette pensée, Lully eut un petit sourire. Alors que le meurtrier était déjà en train de partir, la sirène retrouva ses esprits et alla se poser au-dessus de son corps. Elle interrompit sa course quand elle vit un groupe de trois amis sortir bruyamment de l’auberge. Mais elle s’aperçut vite que l’alcool avait détruit leur reste d’intelligence : ils passèrent à côté d’eux sans même les voir, chantant gaiement une chanson salace.

Retournant son attention sur lui, elle se mit à fouiller ses poches. Il avait un chouette manteau en cuir, où étaient cousues des tonnes de poches… à mesure qu’elle les fouillait, soigneusement ignorée par les clients, Vergil s’éloignait. Se dépêchant, elle prit tout son argent puis tomba sur quelque chose de particulièrement intéressant : un carnet où il avait écrit des notes, mais pas sur n’importe quel sujet : elles traitaient de l’électricité du quartier. Il y avait des témoignages, des hypothèses puis, surtout, un schéma. Le jackpot, cet homme ! S’il leur avait été inutile vivant, voilà que son cadavre s’était chargé de donner les bonnes informations. Affichant un sourire victorieux, Lully se mit à suivre Vergil, qui se trouvait déjà des dizaines de mètres plus loin, comme s’il se fichait de savoir si elle l’avait suivi. Ne voulant pas courir pour le rattraper, elle se contenta de lui crier du bout de la rue :


    « Arrête-toi, j’ai trouvé de quoi avancer dans nos recherches ! »


Puis elle continua à marcher au même rythme, le carnet en main. Elle finit par rattraper son coéquipier. Quand elle fut à son niveau, elle lui donna le carnet, l’ayant elle-même lu en marchant.

    « Il y a des témoignages, des réflexions de Gintama puis un schéma du quartier résidentiel. Tu vois, là, continua-t-elle en montrant le plan, il a colorié des lignes sur le plan : elles traversent toutes les maisons et les rues principales. Mais elles ne se terminent pas. C’est peut-être car il n’avait pas eu le temps, ou qu’il ne savait pas où faire continuer ces lignes. Bref, quand j’ai vu ça, le truc qui m’a sauté aux yeux, c’est qu’il avait dessiné les conduits électriques. En gros, on apprend qu’il faudrait suivre les conduits pour être menés à la source. »


La sirène se sentait fière de son monologue : son hypothèse tenait bien la route. En fait, elle n’avait pas eu beaucoup à réfléchir : dans ses réflexions, Gintama avait écrit que sa plus grande question, c’était de savoir où « menaient les conduits ». Il leur avait sacrément mâché le travail, en fait. Regardant Vergil éplucher son carnet, elle ajouta d’un ton chantant :


    « On dit merci à Gintama. »

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Ven 02 Aoû 2013, 14:05

L'histoire ne peut garder souvenir que de ceux qui donnent le meilleur d'eux-même sans jamais fuir, lorsqu'ils obtiennent le pouvoir et deviennent aussi puissants que des Dieux en s'élevant de leur propre mains ils deviennent de véritables être divins. Vergil souhaitait obtenir cette puissance divine, cette chose méconnue de beaucoup dont même lui ne pouvait que rêver. Cette puissance qui tendait les bras à tout être assez désireux d'aller assez loin pour l'obtenir: il en avait le désir le potentiel et les capacités de l'obtenir il ne gâcherait pas cette chance. Chaque personne ne pouvait en avoir qu'une et si on ne tracait pas sa route distinctement entre tout les obstacles les déchirant les écartant du chemin, on ne pouvait vaincre et triompher. Ce Gintama en était la certitude vivante - ou plutôt morte désormais d'un individu qui n'avance que lorsqu'il est certain de parvenir à ses fins que lorsqu'il a estimé et calculé ses chances de victoires et cela Vergil l'avait compris il n'était pas si dangereux qu'il le laissait croire il était peut-être plus fort qu'un être humain normal mais au final il ne disposait d'aucun intérêt ni pour Lully ni pour le demi-démon: sauf en informations peut-être ce qu'il supposait qu'il n'en possédait aucune à vrai dire.

Mais ce fut avec surprise que Vergil fut en tort lorsque la sirène pris le temps de le fouiller et se dépêcha de rejoindre son compagnon qui avait pris de l'avance: prenant le temps de comprendre les notes qu'il survolait et en remarquant principalement le plan il écoutait la femme qui lui expliquait ses idées qui semblait tout à fait tenir la route. Cela paraissait tout de même trop facile, mais il n'avait aucune autre piste de toute façon autant démarrer de là il hocha simplement de la tête pour faire comprendre à la jeune femme qu'ils s'y dirigeraient et il prit la ruelle sur la droite faisant bien attention au plan qui semblait indiquer clairement de suivre la rue parralèle sur cinq cents mètres pour parvenir à la source. Ils n'étaient pas si loin finalement et peut-être que ce Gintama avait simplement désir d'envoyer des hommes à sa place faire la sale besogne et récupérer ce qui en résultait en tant que héros ? Qui sait, il paraissait tout à fait ce type de minable incapable d'accomplir quelque chose par soi-même. Ils n'étaient plus très loin alors qu'ils marchaient déjà depuis vingt bonnes minutes le réprouvé s'arrêta une seconde faisant signe à Lully de faire de même.

Cela me parait trop facile mais. Reste prudente. Je pense que cela ne sera pas aussi aisé qu'on le croit. Faisons attention à nos arrières.

Après tout ils n'étaient pas sûr que c'était là et si ça ce trouvait ce n'était que la première étape de leur voyage.. si c'était un piège au final ou bien que Gintama s'y était rendu et avait remarqué un trop grand groupe impossible à vaincre ou encore un domaine contrôlé par une bande du coin ? Qui sait ce qu'ils pouvaient y trouver alors qu'ils n'étaient qu'à une rue du lieu décrit dans le bouquin-note de l'homme du bar. Vergil marqua un temps de doute, son regard azuré scrutant les lieux où ils devaient se rendre, ses oreilles à l'écoute, comme s'il se préparait à être mal reçu de la part de cette piste soudaine.. il valait mieux être prudent dans tout les cas et il le serait. Il ne pourrait pas avancer s'il ne l'était pas cela impliquait de trop grands risques.
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Lun 05 Aoû 2013, 18:07

Sans répondre à ses hypothèses, mais semblant y adhérer tout de même, Vergil l’écouta en continuant à marcher. Il s’attarda particulièrement sur le plan et sembla se repérer par rapport à celui-ci. Puis il leva les yeux du carnet et accéléra le pas une nouvelle fois, comme s’il avait décidé d’une destination. Sans rien dire de plus, la sirène le suivit. Ils marchèrent pendant un certain temps, en silence, puis soudain, ce dernier s’arrêta et se tourna vers elle. Il lui conseilla de rester sur ses gardes : il était vrai qu’après tout, les deux protagonistes ne savaient pas vraiment à quoi s’attendre. Ils ne savaient pas encore qui pouvait être derrière tout ça, ni même si l’hypothèse des élémentals était véritable, mais quoi qu’il en soit, ça ne sentait pas bon. En fait, ça sentait l’argent sale.


    « Oui, je fais attention… mais je sais que je ne suis pas aussi rapide que toi, alors je compte sur toi pour empoigner ton sabre au cas où quelque chose nous surprendrait ! Moi, je n’ai qu’un couteau à faible portée… mais je peux me rendre invisible en un clin d’œil, d’un autre côté. Bref… je m’égare… continuons, » acheva Lully.



Et ils se remirent en route. Quelques rues plus loin, elle vit que Vergil ralentissait un peu le pas, comme pour se faire plus discret. Elle comprit qu’ils avaient atteint la rue où Gintama avait indiqué la « source ». Mais quel passage, dans cette rue, pouvait y mener vraiment ? Finalement, les deux personnes s’arrêtèrent en observant la ruelle. Il faisait maintenant nuit noire, mais la ruelle était formidablement éclairée par l’électricité nouvelle, laissant décrépir les lampes à huiles qui n’étaient pas allumées. Les espèces de lampes, fraîchement aménagées, étaient toutes reliées par un fil en métal. Lully pouvait voir le fil partir de chaque lampe, mais il était tellement fin qu’elle ne pouvait voir où il menait ensuite. Se rapprochant d’un mur, elle alla regarder une lampe de près et suivit du doigt le fil. Il rejoignait la lampe d’après, et encore celle d’après. Puis elle arrivait à la rue suivante : mais les lampes n’étaient, cette fois, pas liées par un même fil. En effet, il partait de chaque côté vers le bas puis s’évanouissait en-dessous du sol. Une idée lui venant en tête, la sirène recula et se retourna vers Vergil.



    « Tu as vu ? Les fils qui relient les lampes se perdent dans le sol… juste ici. Mais ailleurs, ils sont tous reliés entre les lampes… il me semble que c’est ce qu’avait colorié l’autre… tu penses qu’on devrait les suivre ? Ou bien ça sent un peu trop le roussi ? » Demanda-t-elle.



Jusqu’ici, il était vrai que les deux personnes n’avaient pas risqué grand-chose, appart quelques malfrats qui arpentaient les rues –bref, rien changeant de l’habitude hormis Gintama, qui au final les avait bien fait avancer. Mais personne ne leur était encore tombé dessus à cause de ce qu’ils cherchaient. Pourtant, ils n’avaient pas été des plus discrets… alors, il y avait deux choses à en déduire : soit ils passaient à travers les mailles du filet depuis le début, soit ils s’étaient faits remarquer et ils finiraient par tomber dans un guet-apens… cette mission était encore trop entourée de mystères pour qu’elle puisse en déduire quoique ce soit. Mais en tout cas, elle était bien contente que ce dernier soit avec elle. C’était toujours mieux d’être à plusieurs : en cas de problème, il y avait toujours moyen de filer grâce à un autre appât.

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Lun 05 Aoû 2013, 19:08

Leur recherches avançaient peu à peu à tatillon mais certainement vers le bon chemin, les élementaux qui avaient été enlevés devaient forcement avoir laissé quelconque trace, d'ailleurs la lumière subite et inattendu dans le coin démontrait qu'ils étaient sur la bonne voie. Lully n'avait pas râlé tout du chemin ce qui pourtant été ce qu'il avait attendu d'elle, quoi que peut-être l'avait-il mal jugé. Elle semblait tout à fait capable et être une fille un minimum sérieuse quand il le fallait il avait aussi apprécié le fait qu'ils soient sur la même longueur d'onde depuis le bar dépravé qu'ils avaient fréquentés. Il n'y avait eu aucun différent depuis et c'était tant agréable que pour une fois il s'entende avec une partenaire qu'il avait - même si elle était temporaire ou à plus long terme au final - il s'était arrêté au coin de la rue et avaient tout deux commencé à regarder pour des indices, lui vérifiant s'il n'y avait pas trop de menaces et les ennemis sur place pendant qu'elle cherchait de vue ce qu'elle pouvait trouver de notable. Tout cela sans le moindre échange de mots d'ailleurs ce qui rendait la scène presque curieuse et surprenante.

Lully avait apprit à Vergil qu'elle pouvait se rendre invisible, ce qui était une bonne chose en soi, mais n'allait pas l'empêcher de faire du bruit en marchant ou en respirant ce qui restait tout de même risqué s'ils étaient trop nombreux, d'ailleurs s'il lui reprenait d'avoir un petit moment ailleurs dans ses excès de folies ils étaient mal. Dans tout les cas la proposition de la sirène restait intéressante et alléchante. Vergil repéra des ennemis qui s'approchaient depuis le mur de droite, il saisit alors les poignards dans ses bottes - au nombre de deux car il n'était pas une armurie sur pattes tout de même, un dans chaque bottes - et les projetait sur ses ennemis qui avait manqué de les repérer. La furtivité n'était d'ordinaire pas son truc mais pour ce coup-ci il fallait probablement en utiliser, il disparut ensuite de la vue de Lully pour réapparaitre là où les corps étaient retombés, il récupéra ses armes avant de trainer derrière le muret les cadavres. Une nouvelle téléportation lui permis de revenir auprès de la sirène sans encombres sans aucun bruit.

Tu pourrais les suivre avec ton invisibilité le temps que j'élimine ceux qui risquent de te gêner. Si tu as un obstacle sur ta route fait un petit bruit pour éloigner de sa ronde l'ennemi, je devrais le voir et l'éliminer discrètement ce qui nous permettra d'avancer sans alerter les renforts ni qu'ils déplacent nos trésors de l'électricité.

Son regard bleu sur la femme il la fixait comme pour savoir son avis sur la question, attendant qu'elle réponde à ses paroles par oui ou non à son plan - qui semblait simple et plus facile à suivre que s'ils tentaient tout deux de passer furtivement. Dans tout les cas il fallait qu'ils avancent.


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Dim 11 Aoû 2013, 17:04

Soudain, Vergil fit un mouvement rapide et se retrouva avec des poignards en main. Comme d’habitude, Lully avait une légère longueur de retard. Elle observa la scène, tentant de comprendre ce qui l’avait poussé à faire ça, quand elle aperçut des personnes qui se dirigeaient vers eux d’un air peu aimable. Néanmoins, la sirène n’eut pas tout le loisir de les regarder s’approcher, puisqu’ils tombèrent soudainement, des poignards enfoncés en plein cœur. Joli coup… quand elle voulut lui faire un signe, ce dernier n’était plus là : il venait de se téléporter et arrachait les poignards des cadavres, leur sang giclant piteusement sur le mur. Dès que ce fut fait, il apparut soudainement devant Lully. Surprise, elle eut un mouvement de recul. Ce dernier s’empressa ensuite de lui exposer son plan pour les choses à venir. La sirène comprit qu’ils n’avaient aucun temps à perdre et se concentra.

Son plan lui paraissait convenable : la sirène avait maintenant confiance en son invisibilité, même si elle n’était pas encore capable de se battre tout en la gardant assez de temps. En plus, elle pourrait étouffer son souffle et le bruit de ses pas ; c’était une coordination qu’elle maîtrisait depuis récemment. Sans dire un mot, la sirène hocha la tête et disparut de toute vision humaine.

Cette dernière courra bruyamment vers le chemin qui menait aux égouts, pour assurer Vergil de sa direction, puis se mit à étouffer ses bruits, alors que deux personnes sautaient du mur pour courir en direction de Vergil, juste derrière elle. Lully ne se retourna pas : elle se contenta de se faire discrète et aboutit dans l’obscurité des souterrains. Ses yeux mirent un peu de temps à s’adapter, mais elle put quand même apercevoir trois gardes de chaque côté du caniveau ; six gardes, donc. Bien qu’elle put se cacher dans le caniveau et se laisser emporter par le courant pour passer, elle préféra se concentrer sur son invisibilité : la jeune femme n’avait aucune envie de plonger dans une eau pire que nauséabonde. Elle ne savait même pas si l’eau était respirable, là-dessous. Cette dernière se mit donc à marcher puis passa lentement à côté du premier garde. Alors qu’elle se dirigeait vers le second, elle crut entendre Vergil approcher ; en entendant tous ces bruits, les gardes avancèrent un peu et tournèrent leur lance vers la sortie des égouts. Il allait être bien accueilli… après être passée près du troisième garde, Lully recula puis s’adossa contre un mur, un peu essoufflée. Elle avait réussi, et aucun garde ne semblait être posté plus loin.

Mais l’envie de sang la prenait aux tripes : elle avait vu son coéquipier laisser sa violence se déchaîner, et elle voulait faire pareil. Néanmoins, elle ne savait pas si elle avait le niveau contre eux, ni si ce dernier arriverait à temps pour l’aider… c’était risqué, elle devait l’attendre… mais son couteau la démangeait, elle voulait se déchaîner elle aussi, depuis tellement longtemps. Elle n’avait tué personne depuis des semaines ; non, personne. Lully regarda le garde quelques mètres devant elle, prostré vers la sortie. Il ne faisait pas attention à elle… c’était si facile… elle voyait un morceau de sa nuque dépasser entre son armure et son casque. Tellement tentant…

Soudain, l’ombre de son mari, celui qu’elle avait tant aimé et fini par tuer, apparut sur le mur. Elle ne bougeait pas, semblant attendre que Lully fasse quelque chose. Les souvenirs de ses meurtres lui revinrent en mémoire ; cette époque sacrée où elle pouvait se déchaîner comme elle voulait, laissant ses instincts la dominer, se vengeant contre le monde entier. Finalement, la sirène ne se retint plus. Elle sortit son couteau, étouffa ses bruits, prit de l’élan avec son bras puis alla planter son couteau dans la nuque du garde. Le sang coula, sa victime se tordit, essayant de crier, alors que la vie s’échappait déjà de lui.
« Tu ne peux plus rien faire », chuchota Lully. Et elle se sentait grisée par ce sang. Elle voulait plus. Elle voulait les tuer tous.

De toute façon, Lully n’aurait plus le choix : quand le garde s’était effondrée, les gardes s’étaient retournés vers elle. La rage brûlait dans leurs yeux : ils allaient l’attaquer.

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Lun 12 Aoû 2013, 00:37

Il y avait beaucoup de facteurs à prendre quand à cette rencontre avec ces elementals semblait encore loin d'eux, Lully semblait avoir aisément compris le plan qu'avait proposé Vergil et acquiescé en somme, rapidement elle se mit invisible et commença à agir comme prévu attirant quelques hommes par de là avant que Vergil n'agisse en les exécutants pour certains dans des endroits les plus discrets qu'il pouvait avoir - pour le reste il dû les téléporte en dehors de la zone ce qui l'épuisait un peu plus. Mais il ne faillit pas à ses devoirs, guettant au loin ce qui se passait il semblait impassible à toute chose, il avait déjà éliminé deux individus, mais il restait encore pas mal de monde et ils étaient très entraînés semblait-il pour les avoir tous d'un coup ce qui serait le moins prudent d'ailleurs. Il réfléchissait à leurs chances et usant de son aura pour détecter au mieux la présence de Lully qui émettait une faible aura une fois invisible - c'était assez dur à la détecter d'ailleurs. Qu'importe il fallait compter sur elle quoi qu'il en soit il n'avait pas le choix désormais, tout reposait sur ses épaules sur la prochaine étape que cela soit rendu plus aisé ou pas du tout d'ailleurs. Quoi qu'il en soit tout allait se jouer désormais lorsqu'elle agirait il devrait peut-être intervenir.. ou non.

Mais la réponse fut assez rapide et claire d'ailleurs puisque Lully faillit à sa tâche et agressa l'un des gardes de manière peu discrète qui vint alerter le reste des hommes.. très rapidement des cris et des lames furent dégainées de leur fourreau. Vergil porta alors sa main droite sur son front en tapotant légèrement l'air de dire "Mais quelle abrutie celle-là !!!" il allait désormais devoir agir il n'avait le choix. Tout d'abord l'intimidation pour gagner l'avantage.. il invoqua quelques ombres devant les gardes pour qu'ils s'arrêtent net, Vergil profita de ce moment d'inattention pour agir et frapper du pommeau du fourreau sur le crâne d'un des gardes puis enchaînant son coup en sautant, offrit un coup du bout du fourreau dans l'artère de la carotide. Celui-ci se maintenant le cou s'écroula au sol tombant dans l'inconscience dû au manque d'oxygène occasionné lors du coup qui stoppa le flux du sang durant un instant dans son cerveau. Se tournant vers Lully, il semblait perplexe.

Tu fous quoi ? C'est pas comme ça qu'on gagnera du temps..

Disait-il alors qu'il semblait prendre tout de même du plaisir à combattre. Il fit un salto en arrière pour se coller dos à dos de la sirène. Ils étaient encerclés et désormais alertés d'autres gardes vinrent les entourer. A ce rythme ils n'allaient pas trouver rapidement le but de leur venue ici, il faudrait les vaincre tous ou bien.. avoir une idée de génie. Quoi qu'il en soit ils étaient remarqués et ne pouvait faire machine arrière ils allaient devoir combattre.. ils ne pouvaient plus faire dans la dentelle désormais il faudrait passer de force pour frayer un chemin. Qu'est-ce qu'avait en tête cette fichue sirène ?

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Lun 12 Aoû 2013, 16:35

Lully, contente de son meurtre, eut un moment d’inaction, mais elle réagit très vite quand un garde se précipita sur elle. Cette dernière sauta sur l’autre rebord et lança le couteau dans la fente du cou du second. Un troisième garde allait l’attaquer, mais il tomba soudain sans vie : Vergil était arrivé et en avait tué deux. La sirène voulut continuer sa danse macabre, mais elle vit que finalement, il y avait plus de gardes que ce qu’elle avait cru. Alors que ces derniers les avaient encerclés, Vergil s’adressa à elle d’un ton effrayant : il lui demanda ce qu’elle avait foutu. Ne sachant que répondre, la sirène répondit avec sarcasme :

    « Oups. »


Mais il fallait qu’elle rattrape cette bourde : tout cela l’amusait, mais ça ne l’amuserait peut-être plus longtemps. Jusqu’à ce qu’elle se prenne des coups, en fait. Ce qu’il fallait, c’était une diversion, et vite… réfléchissant à toute vitesse aux options qui s’offraient à elle, la sirène se décida et, avant de déchaîner un grabuge, elle souffla à Vergil de fuir en direction de la gauche. De toutes façons, il n’y avait que trois chemins : deux à la destination inconnue et celui qui les ferait revenir à la case départ. Puis elle tenta le tout pour le tout.

La sirène invoqua les nobles lépreux, quatre esprits défunts de génies qui passaient leur temps à faire des mesquineries. Ils étaient les personnes idéales pour faire du bruit et, surtout, n’importe quoi. Dès qu’ils furent lâchés, la moitié des gardes braquèrent les esprits au lieu de leur cible de départ. Ils n’auraient que peu de temps avant que les gardes retiennent leur attention sur eux : il faudrait faire au plus vite. Prenant Vergil par le bras, Lully courra vers la gauche et braqua son couteau sur les gardes. Les deux premiers les laissèrent presque passer, ne se rendant pas compte qu’ils s’enfuyaient, mais les autres offrirent plus de résistance : Vergil se défendit de son côté et Lully asséna plusieurs coups de couteau aux gardes qui la retenaient. La sirène fut trop lente : une lance réussit à atteindre son bras et la transperça de plusieurs centimètres. Mais cette dernière, ressentant aussitôt la douleur, retira son bras et transperça la nuque du malheureux qui l’avait blessée.


Derrière eux, les génies s’amusaient de la situation : après avoir fait les guignols pour effrayer les gardes, ces idiots s’étaient mis à voler vers Vergil et Lully, pour les suivre. La sirène ne pouvait pas annuler son invocation : ils pourraient faire ce qu’ils voulaient avant de repartir. Pour faire une ultime diversion, cette dernière courut et créa des illusions de génies, plus faciles à créer que des illusions d’eux-mêmes, qu’elle fit foncer vers les gardes. Certains reculèrent, d’autres eurent un moment de pause, et les derniers lancèrent leur lance dans leur direction. La sirène entendit leur sifflement. Elle se baissa et roula sur le côté, espérant les éviter, et en vit deux voler juste à sa droite. Effectivement, elle l’avait échappée belle.

Maintenant, une poursuite s’engageait entre les gardes et les fugitifs. La seule issue pour les deux personnes était celle de les semer ; il en restait une quinzaine, et Lully doutait que, même à eux deux, ils puissent s’en débarrasser sans devoir répondre de graves blessures. La sirène courait donc, prenant soin de ne pas rester en ligne droite pour éviter les lances, et observait le chemin qui s’étalait devant elle. Bien qu’essoufflée, elle cria à Vergil :


    « Quand tu vois un chemin, fais-moi signe ! Je lancerai une vague d’eau nauséabonde pour masquer notre changement de direction ! »

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Lun 12 Aoû 2013, 17:44

"Non mais quelle sotte!" Voilà ce que pensait Vergil dès le moment ou la sirène s'était laissée repérée, une idiotie de grande ampleur, qui battait des records d'ailleurs puisqu'ils étaient désormais encerclés et incapables de s'enfuir de manière convenable pour éviter quelconque blessures dans leur fuite. Le nombre de gardes qui s'amassait était impressionnant, même s'il pouvait les vaincre il risquait de laisser Lully blessée et lui par la même occasion, n'ayant pas un compagnon rentable dans la bataille. Finalement tout était trop rapide et il risquait même d'y laisser la vie à ce rythme si trop de gardes se pointaient on ne savait combien il y en avait dans le coup de cette annerie d'élementals disparus, ça commençait très franchement à prendre la tête de Vergil, lui qui depuis le départ c'était dépêché de trouver des indices maintenant qu'ils avancent dans l'enquête et trouve quelque chose d'utile mais non.. il fallait qu'une bourde vienne tout gâcher ! Il avait enfin commencé à estimer cette fille et déjà elle gâchait le tout. Dommage il allait se la mettre sous la dent à ce rythme.. enfin même si le goût iodé d'un poisson ne le tentait pas en fait.

Après un temps elle réagissait et trouva une diversion un peu ridicule par des génies qui semblait aussi stupide que les gardes qui les prenait au sérieux d'ailleurs, enfin il n'avait pas le choix que de fuir pour au moins éliminer les menaces potentielles. Quoi qu'il en soit il fallait ce dépêcher pour pouvoir semer le plus possible de ces hommes avant que quelqu'un ne soit blessé - mais trop tard l'autre gourde avait déjà pris une lance dans le bras. Habilement alors qu'ils tournaient dans la rue en s'enfuyant Vergil téléportait le duo sur un toit avant d'offrir une gifle monumentale en récompense à la sirène.

Tu as de la chance que ce ne soit que ça. J'avais dis discret.

Déçu c'était le mot. Il l'était, mais quoi qu'il en soit il n'avait plus le choix que de continuer avec elle de toute façon, cela l'apprendra à faire équipe avec des inconnus.. surtout ceux qui l'abordent et ont l'air louche dès le départ. Quoi qu'il en soit il était trop tard pour penser à ça, profitant de la recherche des gardes il se logea dans un des bâtiments qui avait la fenêtre sur le toit ouverte, ils y trouvèrent un lit. Découpant une partie du drap, Vergil alla faire un bandage de fortune à la sirène, le sang ne le laissait pas de marbre et il valait mieux qu'elle se soigne vite. Heureusement qu'elle semblait aussi intelligente quand à la suite d'un ordre qu'appétissante sinon elle aurait fini en casse-croûte d'ailleurs..

Il fallait désormais réfléchir à un nouveau plan qui pourrait parvenir à résoudre leurs problèmes et tout de même réussir à revenir sur la piste des élementals qui avaient disparus.. il leur restait du temps mais plus ils traineraient plus ils mettraient du temps à les retrouver voir à ne pas les trouver du tout en vérité. Ce n'était pas du tout une éventualité qui était acceptable. Vergil cogitait, lentement, assis sur la chaise du bureau de la pièce qui semblait aménagée mais inutilisée depuis un bon moment déjà. Les meubles anciens l'attestait d'ailleurs.


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Mar 20 Aoû 2013, 15:57

Ces derniers fuyaient, quand soudain, Vergil la téléporta en haut un toit. Brusquement, tous les cris des gardes et l'écho de leurs pas s'évanouirent, remplacés par le souffle du vent. Mais avant qu'elle ne puisse apprécié le souffle du vent, elle dut se manger un autre souffle : celui de la main de son coéquipier sur sa joue. Le choc fut tellement brutal que son cerveau sembla se stopper quelques secondes. Puis, une colère sans pareille se réveilla en elle. Déjà, elle haïssait le contact des hommes. Mais alors, un contact humiliant comme ça... ça dépassait tout. Bon, si une femme l'avait giflée, la sirène se serait contentée de lui cracher dessus avant de s'en aller. Mais une gifle de la part d'un homme ! C'était une chose qu'elle ne laisserait pas passer. Peu importait la raison de cette dernière.

Se transformant petit à petit en une furie, Lully n'écouta même pas ce que lui dit ce dernier. De toute façon, elle s'en foutait bien. Elle lui ferait bouffer son sabre. Mais la sirène n'eût aucune réaction; du moins, pas tout de suite. Elle couva sa colère un moment, pour réfléchir à la façon dont laquelle elle pourrait la déchaîner. Avec Lully, la vengeance était un plat qui ne se mangeait pas brûlant, mais pas froid non plus. La tiédeur, c'était l'idéal. D'abord, elle se contenta de le suivre, la joue en feu, jusqu'à un bâtiment vide, se fichant bien de la raison pour laquelle il s'y était dirigé. Elle le regarda déchirer son drap, bouillant de l'intérieur, et eut un mouvement de recul quand il toucha son bras. Ce dernier lui faisait un bandage pour sa plaie.

Maintenant, elle ne savait plus trop où elle en était. Il lui avait infligée une blessure pour en soigner une autre ensuite. Ce mec était juste bizarre. Incompréhensible. Elle se demandait même s'il était vraiment un homme. D'ailleurs, elle ne connaissait pas sa race : elle n'aurait pas été surprise d'apprendre qu'il ait été le premier spécimen d'une nouvelle race découverte... ne comprenant plus rien, elle hésita, en tenant son couteau. Ce dernier, sans se soucier de ses réactions depuis le début, retourna à ses pensées, certainement pour réfléchir à un autre moyen d'aller à la source. Des dizaines d'idées flottaient dans sa tête, mais elle ne savait pas laquelle serait le mieux. Elle voulait le trancher en deux, le remercier, lui coller une baffe en retour -ou bien un coup de poing, s'enfuir, ne rien faire. Elle ne savait pas. En tout cas, leur mission lui était complètement sortie de la tête. En ayant assez de réfléchir, Lully se décida à suivre son intuition et fit la chose qui lui semblait la plus naturelle.


« T'es de quelle race, toi ? J'ai jamais vu de créature plus bizarre. En tout cas, je crois qu'entre humains on est censé se laisser une seconde chance, alors je te préviens, la prochaine fois que tu lèves la main comme ça sur moi, tu finiras en sushi. Il y a un temps où je t'aurais déjà tranché la gorge et découpé en petits morceaux, alors ne viens pas me dire que je surréagis un peu trop. Je suis une bonne-soeur, là.» En parlant de bonne-soeur, Lully eut une idée. Calmée par ses paroles dégoulinantes de haine, la sirène réfléchit un moment puis ajouta, au sujet de leur mission :

« D'ailleurs, on peut passer les défenses de ces moustiques de gardes en se faisant passer pour quelqu'un d'autre, peut-être... voler des costumes de garde... » C'était une idée jetée comme ça, une large ébauche qui n'aurait peut-être pas de suite, mais Lully n'avait pas trouvé mieux, sur le moment, et c'était en parlant qu'ils finiraient par sortir de bonnes idées. En plus, couper court au sujet de la gifle lui passerait un peu ses pulsions meurtrières qui volaient en masse vers Vergil.

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Mer 21 Aoû 2013, 13:04

Spoiler:

Le regard imbibé d'idées les unes après les autres, le vampire réfléchissait à la meilleure manière qu'ils auraient à trouver finalement un moyen pour atteindre leur but. Jusque là il n'avait qu'approximativement trouvé l'endroit où il était plausible qu'ils puissent chercher, cet endroit ne changerait pas donc maintenant qu'ils l'avaient découverts ils devaient agir. Mais ils avaient un peu de temps devant eux pour réagir ils allaient les rechercher durant quelques temps, ils avaient probablement quelques heures avant qu'ils ne commencent à fouiller les bâtiments environnants, assez pour se reproser puis repartir.

Lully était restée bien silencieuse tout du long, Vergil avait bandé sa blessure de manière basique, comme il le pouvait. Il ne s'y connaissait pas en sirène alors il faisait ce qu'il pensait mieux. Quoi qu'il en soit il fallait trouver un plan pour avancer et quoiqu'il arrivait il ne pouvait laisser une personne blessée dans ses rangs, sans qu'elle soit soignée, sans quoi elle le ralentirait certainement.. comme il l'aurait fait avec lui-même d'ailleurs mais dans un tel cas il lui aurait suffit de boire du sang pour guérir.. petit avantage de ceux qui étaient des vampires à vrai dire.

Lully prit la parole exprimant sa colère alors que Vergil n'y prêtait grande attention, si elle fallait qu'elle s'extériorise, tant mieux pour elle, en vérité trouver un plan le concernait plus que cette dispute ridicule. La folle se calma enfin, il était d'ailleurs amusant de voir ce trait de caractère de la part de la sirène - même si à vrai dire cela faisait un moment qu'il l'avait cernée, déjà lors du bar et contre Gintama. Quoi qu'il en soit, elle marqua ensuite un point vis à vis des tenues de garde qu'ils pouvaient revêtir pour passer discrètement, ce serait assez difficile d'en trouver ou de se faire passer pour - ils ne savaient s'ils avaient des protocoles ou des manières d'agir. Mais qui ne tente rien n'a rien après tout. Vergil acquiesca silencieusement, réfléchissant s'il avait noté quelconque chose lors de leur court combat contre ces hommes avant qu'une sirène givrée, aille provoquer le combat inutilement.. et fit d'eux des cibles à traquer. Ils allaient probablement être en état d'alerte et se méfier de quiconque, ce qui allait rendre plus difficile la tâche à vrai dire.

C'est une bonne idée, mais nous aurons du mal à rester discrets même une fois dans cette tenue, l'effet de surprise ne serait que très temporaires. Grâce à ton carton, ils seront probablement plus méfiants et ayant aucune idée de leurs protocoles, nous serions vite repérés. Tout au plus nous pourrons avancer un peu, mais après il faudra revenir aux ombres pour ne pas attirer une nouvelle fois l'attention, de plus, je t'interdis de me refaire le même coup que tout à l'heure.

Son regard était sérieux, il ne pouvait à vrai dire pas permettre à la sirène de refaire une telle chose sinon ils risquaient d'être entravés de plus en plus dans cette recherche, ils avaient démarrés de rien et maintenant qu'ils avaient une piste si elle refroidissait ce serait fini. Vergil restait stoïque, glacial comme à son habitude, mais direct. Son désir d'en finir approchait et il commençait à vrai dire à ressentir peu à peu la faim, il irait se reposer après cette discussion, puis ils repartiraient. Il lui faudrait ensuite trouver de quoi se nourrir et il aurait probablement de quoi faire par ici, il en était certain. Il fallait dire que ces gardes semblaient tout ce qu'il y avait de plus humains.. des mercenaires peut-être. C'était même certain, au vu de leur attitude solidaire et presque militaire.. au final qui étaient-ils ? Qui étaient ceux qui avaient enlevés les êtres de foudre qui étaient censés fournir l'électricité ? Vergil commençait à se poser la question..
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Mer 04 Sep 2013, 22:11

Vergil ignora simplement ses menaces. Cela commençait à ne plus étonner Lully. Réfléchissant, ce dernier réagit par contre à son idée, et lui dévoila que ça ne serait pas simple : ils ne connaissaient pas les tours de garde, ni les codes qu'il pouvait y avoir entre eux, ni rien. Pourtant, il fallait trouver un moyen de traverser leurs défenses... quand son coéquipier lui ordonna de ne plus refaire sa bourde, elle répliqua :

« Oh, ça va, je n'avais tué personne depuis plusieurs jours... »

En temps normal, Lully n'aurait pas révélé sa nature un peu sanguinaire; mais là, elle savait bien que Vergil ne serait ni choqué, ni effrayé. Ni intéressé non plus, d'ailleurs. Elle avait bien vu le sang-froid dont il avait fait preuve quand il ôtait des vies. En revanche, au fond, elle savait qu'elle n'était plus à l'abri d'une autre pulsion : c'était le genre de choses qu'elle n'avait jamais pu maîtrisé... mais elle e voulait plus y penser.

La sirène préféra faire revenir ses pensées vers leur mission. La stratégie, ce n'était pas son truc, mais elle pouvait bien faire un effort de temps en temps -elle n'avait pas le choix. Cette dernière creusa leur idée de se faire passer pour alliés. Beaucoup d'idées lui venaient à l'esprit, mais il y avait toujours un détail qui coinçait. C'était un véritable casse-tête, comme ceux qui ne faisaient que l'énerver sans l'avancer davantage. Elle n'était pas assez logique pour se retrouver dans tout ça. Mais la sirène essayait quand même, se sentant un peu coupable de son meurtre foireux. Au final, elle opta pour le fait de parler tout haut :


« Bon... pour avoir une information, on peut bien prendre un garde à interroger, non ? Mais les autres remarqueraient son absence... »

C'était l'obstacle qui bloquait. Mais il fallait qu'elle passe outre : c'était la seule piste qu'elle avait en tête... Lully s'imagina la scène, puis continua :

« A moins que l'un de nous ne prenne sa place. Et si l'escouade nous remarque quand même, on aura qu'à les éliminer. On pourra faire passer ça pour une agression de... nous-mêmes, comme les intrus qu'on était. Mais si quelqu'un ne remarque que deux tenues manquent à l'appel... ah, ça me rend folle ! On n'aura qu'à les brûler. Ou on explose tout, ça sera vite fait, au moins ! Plus d'électricité, plus d'elementals dans tous les cas... mh... plus de prime non plus. Et on ne peut pas se faire passer pour des Elementals non plus... je contrôle pas la foudre, moi. »
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Dim 08 Sep 2013, 12:08

Vergil W. Aleksander
May the sky have pity..


 Le regard azuré de Vergil ne cessa de se porter sur Lully. Il la jaugeait à chaque instant à chaque parole à chaque geste qu'elle effectuait. Pourquoi ? Pour la simple et bonne raison qu'il cherchait une alternative sans risquer une de ses crises ou que ses différences de comportement ne les gênent finalement. Il avait finalement peut-être une idée au fur et à mesure qu'elle parlait en vérité, elle n'était pas si bête et savait donner des idées même si les siennes de bases étaient souvent foireuse à ce qu'il devinait. N'esquissant aucun sourire lors de ses avoeux à propos de son attirance pour le sang, Vergil resta de marbre à cette idée, lui s'en fichait sauf lorsqu'il avait vraiment faim après tout, car cela ne lui plaisait ni lui déplaisait de tuer à vrai dire il avait l'habitude et c'était tout.

Se levant enfin de sa chaise il s'approcha de la sirène comme s'il la charmait, passant une main dans sa nuque en relevant ses cheveux, il esquissait un léger sourire vous savez, ce genre de sourire sadique qui dit "cela ne va pas te plaire mais ça va m'éclater de le faire". Oui ce genre de sourire malsain qui veut absolument tout dire rien quand on l'aperçoit.

J'ai une idée et je sais qu'elle ne va pas te plaire. Malheureusement j'ai besoin de ta confiance à vrai dire. Ou du moins elle est exigée. Je vais le faire de toute façon c'est notre seule possibilitée. Dis bonne nuit.

Vergil souriait. Désormais il ne lui laissait pas vraiment le choix de toute façon. Envoyant un puissant coup dans sa nuque pour l'assomer, laissant retomber son corps contre lui, Vergil porta Lully jusqu'à la chaise où il s'était assis plus tôt. Il était temps de commencer les recherches rapidement, ils avaient enfin leur piste et il était temps de conclure cette affaire, ils ne pouvaient traîner sous risque que les gardes ne déplacent les élementaux de foudre. Il savait aussi qu'à son réveil elle tiendrait son rôle parfaitement son côté colérique allait probablement l'insulter en comprenant son plan et surtout le fait qu'il l'avait frappée et assomée. Lisant ses mains avec une fine corde mais solide, il s'aventura à l'extérieur.

Une bonne heure plus tard, Vergil revint avec le corps d'un homme, inerte et sans vie. En apparence il n'avait été blessé mais en vérité le haut vampire lui avait brisé la nuque. Se changeant sans aucune pudeur - en même temps Lully était encore dans les vappes - il gagna la tenue des gardes pour permettre à son idée de se mettre en marche. Il n'aurait que quelques heures avant que le stratagème ne soit perçu et deviné mais il pourrait probablement atteindre les élementaux grâce à la sirène. Enfin habillé il prit Lully sur l'épaule le temps qu'elle était encore ailleurs s'avançant pour sortir il fit une téléportation pour regagner le poste de l'ancien garde. Regardant dans les papiers de celui-ci il remarqua le nom d'un endroit dans son carnet de notes: probablement le lieu où ils étaient. Malheureusement l'enclos ou du moins la maison, était gardé par trois gardes.

J'ai une prisonnière pour le chef. annonça-t-il.
Qui c'est ? Et le mot de passe idiot !
Cette folle furieuse m'a donné du mal, il serait plus avisé que je la rentre avant qu'elle ne se réveille.
Le protocol est le protocol, tu as oublié imbécile ? Aucune exception..
Regardez !


Usant de son pouvoir d'aliénation le vampire manipula le corps inconscient de la femme pour la faire le griffer ce lui qui lui valu une belle blessure sur la joues des ongles de la belle sirène qui somnolait.

Cette fille même inconsciente est une tigresse, vite avant qu'elle ne se réveille et ne nous tue comme l'un des notres ! Elle était avec le type qui a tué nos compagnons !
D'accord d'accord ! Mais dis à personne qu'on t'a laissé passé sans mot de passe, aller bouge-toi je veux pas qu'elle me griffe !


Entrant enfin dans la demeure, le haut vampire esquissa un sourire en léchant le sang qui dégoulinait au coin de sa lèvre. Il reposa enfin Lully pour la réveiller en la secouant légèrement. Il savait qu'elle serait probablement fâchée mais reconnaitrait que ce n'est pas le même endroit que plus tôt.. plus qu'à espérer qu'elle ne les fassent pas remarquer..

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Mer 11 Sep 2013, 20:35

Après qu'elle lui ai sorti toutes ses idées, Vergil s'était approché. Déjà, elle n'aimait pas ça. Mais il était arrivé trop près d'elle, empiétant sur sa "zone interdite", celle qu'elle détestait que l'on franchisse, et lui avait même touché la nuque et les cheveux ! Lully était tellement hébété par la situation qu'elle avait eu un moment où son cerveau s'était comme arrêté, court-circuité par toute la haine qui l'avait envahi. Puis, il s'était rallumé, doucement, et avait fait exploser chaque parcelle de son corps. Un homme osait la toucher. La sirène avait alors voulu donner un coup, le plus fort qu'elle pouvait, dans le ventre de Vergil, et sortir son couteau, et le poignarder jusqu'à ce que son corps ne soit même plus reconnaissable. Oui, elle voulait le détruire... mais ses mains ne bougeaient pas, tant Lully ne savait pas par quoi commencer. Son regard disait tout, certainement.

Alors que la sirène souffrait intérieurement, Lully n'écoutait même plus : elle était tellement en colère que, ne pouvant l'exprimer, elle s'était transformée en nausée. Elle avait envie de vomir, de retirer cette main qui la brûlait comme au fer rouge. La sirène devenait pâle. Aussi pâle que le ventre d'une raie. Et, à l'intérieur, ses entrailles bouillaient, son estomac se tordait comme s'il avait des crampes multiples. La sirène sentit tout son déjeuner monter et, tentant de se tenir droite, versa une larme. Tiens, cette sensation, elle ne l'avait plus connue depuis longtemps... celle où ses yeux devenaient douloureux, la piquant affreusement, puis ces gouttes salées qui en sortaient. C'était bien moins désagréable dans l'eau.

Il lui semblait encore entendre la voix de Vergil, mais elle était lointaine. Lully se faisait trancher par ses souvenirs les plus douloureux et par des images horribles. Tout son corps tremblait... mais soudain, son cerveau sembla s'éteindre une nouvelle fois. Néanmoins, cette fois, ce n'était plus à cause du choc psychologique qu'elle avait ressenti : c'était un choc physique, celui du poing de l'homme détestable qui avait frappé la nuque de Lully. Bien qu'il était censé être douloureux, Lully n'avait rien senti : ses tourments avaient tout envahi.


*

Au bout d'un certain temps, le paysage avait changé. Vergil avait disparu, avec la maison où ils s'étaient introduits, et le coucher de soleil, ainsi que sa sensation horrible, celle qu'elle n'avait jamais plus voulu ressentir. Pour la première fois depuis très longtemps, Lully était plongée dans un rêve agréable. Loin de ses soucis, elle était allongée dans des ruines. Des ruines de quoi, elle ne savait pas; c'étaient les ruines d'une ville, peut-être, ainsi que celles d'une forêt, plus loin. Il n'y avait personne autour d'elle : juste la sirène et le monde vide, pur, sans plus aucun humain, ni faune, ni flore. Un monde annihilé.

Mais, alors que Lully marchait sur les cendres, elle recommençait à ressentir quelques sensations qui n'étaient pas agréables : du froid dans son dos et derrière sa tête, un mal-être, et surtout, la sensation d'être secouée. Qu'on la laisse tranquille ! Lully voulait le dire, mais elle n'arrivait qu'à froncer les sourcils... puis, soudain, son rêve se changea en réalité, celle où elle était étendue sur le sol, dans un endroit inconnu, et surtout, en-dessous de l'être qu'elle haïssait pardessus tout, en ce moment-même. Elle se dégagea violemment de l'emprise de Vergil et resta allongée sur le sol, haletante : son mal-être grandissait encore, elle sentait encore la blessure infligée sur sa nuque -celle du coup de poing, mais surtout, celle d'une peau humaine contre la sienne. Son déjeuner était à mi-chemin et continuait à monter. Lully se retourna vers Vergil puis lui dit faiblement :


« Jamais... » Et elle s'évanouit.

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Jeu 12 Sep 2013, 13:05

Spoiler:
[LECTURE -18, GORE ATTENTION]

Vergil W. Aleksander

Il entrait enfin, il ressentait là une aura particulièrement puissante, les lieux étaient certainement en possession d'un être redoutable que même Vergil risquait de devoir affronter pour libérer les élementaux, il fallait dire que c'était un peu le but de leur recherche depuis le départ, retrouver ces misérables qui n'avaient même pas eu l'intelligence de se défendre et de repousser leurs ennemis - enfin s'il était fort cela serait difficile après tout quoi que. Quoi qu'il en soit le haut-vampire pénétra la demeure et avait reposé Lully afin de la réveiller, alors qu'il avait enfin réussi elle lâcha un simple mot avant de retomber dans les vappes, cela avait été probablement trop d'émotion: peut-être que son coup avait été surdosé contrairement à ce qu'il pensait ? Quoi qu'il en soit il ne pouvait se permettre de perdre trop de temps ici après tout qui sait ce qui l'attendait. Passant simplement une main sur la frange de Lully lui remettant quelques mèches en place en frôlant un peu d'une caresse douce, sur son front. Il était prêt. Il dégaina son sabre, un bruit retentit alors, des hommes se téléportèrent. C'était trop tard il avait déjà été détecté.

Je vois. Je préfère de toute façon quand nous passons les discussions et arguments inutiles. Allons-y. avoua-t-il avant de jeter au loin la casquette de garde qui cachait son regard.

Elle voleta un instant avant de toucher le sol, révélant enfin le regard rouge-sang de Vergil: il avait faim. Il avait ignoré Lully pour ne pas la blesser dans son sommeil, c'était un peu de sa faute d'un autre côté donc il se devait de la protéger désormais. Les hommes n'eurent pas une parole à l'égard du vampire, qui se délecta d'un simple sourire, avant de foncer sur eux d'une simple téléportation, le combat durait, téléportation sur téléportation, ces hommes savaient définitivement se battre et tenait tête à Vergil. Le haut-vampire para une attaque en envoyant ensuite un coup de pied à son adversaire, un autre vint frapper le dos, manquant de le blesser il disparut de sa vision pour réapparaitre plus loin, il s'amusait. Passant aux choses sérieuses il saisissait le premier qui osait l'attaquer de sa main gauche libre empoignant sa gorge puis planta sa lame dans son bras. La retirant pour se délecter de son sang, ses yeux étaient vifs - il en voulait plus.

Donnez-m'en plus. Offrez-moi cette sensation euphorique... puis mourrez comme les misérables cloportes que vous êtes.
Insolent. Subis notre courroux.
Montrez-moi ça. Je vous attends.


Le haut-vampire envoya une déferlante d'ombre vers le premier venu, d'un simple geste ample du bras renversant au sol un des malheureux qui ne s'était pas téléporté avant, la lame de l'homme aux cheveux blancs vint alors à se saisir du coeur du pauvre idiot qui avait baissé sa garde, mordant cet organe de la pointe de sa lame. Yamato s'en réjouissait presque, même ce sabre semblait apprécier ce combat. Envoyant un coup de talon à l'un de ceux qui voulait contre-attaquer, Vergil empoigna le bras de son ennemi avant de le briser en trois parties, le faisant devenir presque une anomalie vivante. Sous les cris de douleurs il lui mordit l'oreille, la déchirant de par ses canines vicieuses. Il lui déchira le lobe de l'oreille qu'il cracha au sol avant que le garçon ne crie de douleur. La main de Vergil alla empoigner le pantalon du jeune homme avant qu'un de ses compagnons ne vienne offrir un coup d'épée visant Vergil qui décapita la tête du malheureux alors que le vampire avait tournoyé pour lui offrir son bouclier "vivant".

Il ne restait plus que deux ennemis, d'un coup brutal il projeta le corps sans tête sur celui qui avait tenté de l'agresser, faisant tomber au sol les deux - l'un sans vie, l'autre se débattant pour se détacher du corps lourd et inerte. Il embrocha les deux pour s'assurer de toucher son adversaire. Il sourit alors empoignant un des yeux du criard sous sa lame, son dernier adversaire était le seul à n'avoir absolument pas agi tout du long et probablement le plus fort. Ecrasant ensuite l'oeil dans sa main, faisant couler sur le visage agonisant de son ennemi, sang et résidus oculaires. Lentement il mit la pointe de sa lame dans la narine de son ennemi l'enfonçant peu à peu sous les cris apeurés de son ennemi mortellement blessé, qui souffrait toujours plus. Enfonçant sa lame enfin d'un seul coup, un morceau du cerveau sortit alors de sa boîte cranienne alors que la lame dépassait de celle-ci. Le vampire empoigna cette partie anatomique pour la mordre et goûter au jus sanglant de cet individu.

Hmm.. succulent. Rien de mieux qu'un idiot mourant effrayé sous ma lame, le nectar est bien plus déléctable ensuite. Il ne reste plus que toi finalement.
Et si nous passions un accord ?
Je te laisse trente secondes avant de te tuer.
répondit Vergil calmement.
Je transferts le pouvoir d'un élémental à toi et ton.. amie, je vous rends plus fort et vous nous laissez tranquilles ?
Cela me semble acceptable..


Hochant simplement du chef, l'homme guida Vergil vers une des pièces plus loin pour entamer leur "rituel" du transfert.. cela allait le rendre plus fort selon ses dires. Il allait probablement ensuite expliquer la situation à Lully si elle s'éveillait et sinon, Vergil la mettrait en place pour ce même transfert quoi qu'il en soit. L'appareillage était moderne, presque trop, des barreaux électrifiés renfermés des élementaux en permanence qui pompait leur énergie magique. Indifférent, Vergil prit place sur un siège qui lui envoya décharge après décharge, semblant le rendre plus fort instantanément.. voilà ce pour quoi il était venu: libérer les autres ne l'intéressait pas plus que cela suite à ce boost magique. Qu'est-ce qu'il en avait à faire après tout ?
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Sam 14 Sep 2013, 14:55

Spoiler:

Cette fois, Lully n'avait pas été dans un beau rêve, mais dans un cauchemar, où elle se faisait torturer par des méduses, qui lui envoyaient des décharges successives, s'amusant à toucher toutes les parties de son corps. La sirène était immobile, en proie à ses ennemis de toujours. Tout ce qu'elle pouvait faire, c'était regarder et sentir. Elle voyait les méduses blanches tournoyer, leur filaments flotter dans l'eau puis se ruer sur elle... Lully voulait tellement les tuer, les trancher avec son couteau et voir leur corps gélatineux se séparer en milles morceaux, tels des morceaux de pudding... mais soudain, ses yeux se fermaient et la sensation de l'eau disparaissait, petit à petit. Ses illusions prenaient fin et son esprit revenait dans sa réalité.

La seule chose qui ne changeait pas, c'était la sensation désagréable des décharges, qu'elle sentait avec plus de vigueur, cette fois... puis, elle entendit des voix. Encore des voix masculines. Lully se réveilla de son évanouissement, après s'être réveillée de son assommement. Cela commençait à faire beaucoup... relevant la tête, elle s'aperçut que Vergil était à côté d'elle (avec un mouvement de recul) et qu'un homme inconnu était en face d'elle (avec un deuxième mouvement de recul).


« T'es qui toi ? Je fous quoi ici ! » Cria-t-elle à l'adresse de l'inconnu, sortant derechef son couteau.

« Eh, du calme... je suis quelqu'un qui vient de t'apprendre à contrôler la foudre. C'est votre récompense pour vous être donnés autant de mal à venir jusqu'ici... » répondit-il, d'un ton extrêmement calme qui l'énerva encore plus.

Ne comprenant plus, Lully fronça les sourcils. C'était donc ça, ces petites décharges ? Alors... maintenant, elle contrôlait l'élément de ses ennemis de toujours ? C'était une sacrée ironie ! Pour vérifier la véracité de ses propos, la sirène s'empara de l'humidité de l'air pour créer un filet d'eau d'une main. Et, avec l'autre, elle fit naître quelques étincelles, qui vinrent envahir le filet d'eau. Il avait dit vrai. Mais pourquoi leur avait-il offert cette faculté ? En réfléchissant un peu, la réponse lui parut claire : c'était certainement en échange de leur silence dans l'affaire des Elémentals.

Et, comme d'habitude, l'imbécile à côté de lui ne lui avait pas demandé son avis, et l'avait même déplacée jusqu'ici. Ce qui impliquait qu'il l'avait touché une énième fois dans son sommeil. Et même si elle aurait été d'accord avec son choix, la sirène ne pouvait pas pardonner tout ce qu'il lui avait fait subir. Se tournant vers lui, elle sortit son couteau et s'apprêta à le planter dans sa gorge. Mais elle se souvint que ce serait l'idée la plus idiote qu'elle aurait eu de toute sa vie... et quoiqu'on en dise, ils avaient été coéquipiers... alors, la sirène se contenta de pointer le couteau vers le milieu de ses deux yeux et lui dit :


« Tu vois ce couteau ? Un jour, je te le planterai entre les deux yeux. Oh oui, et ce jour-là, tu souffriras beaucoup avant de mourir. »

Et, sans attendre sa réponse (et surtout car elle ne voulait pas risquer de l'affronter maintenant), Lully fila. Elle disparut aux yeux de tous, grâce à son invisibilité, et sortit par la porte. Arrivée dans le couloir, elle reconnut l'endroit où elle s'était réveillée... enfin, que le plafond, car le reste de la pièce était zébré de rouge. Il s'était passé un carnage, ici. C'était certainement Vergil qui avait réduit à néant tous ceux qui s'étaient opposés à eux... et, au milieu des cadavres sanguinolents, elle aperçut l'un d'entre eux qui n'avait plus qu'un œil sur deux et la moitié du nez tranché par ce qui était certainement le sabre de Vergil. Elle ne voyait pas sa tête, mais elle aurait parié que le sabre avait continué son bout de chemin jusqu'à l'autre côté de son cerveau.

La sirène sourit. Il était vrai que ce dernier était l'homme qu'elle détestait, à ce moment-là, le plus au monde, et qu'elle avait maintenant une vengeance sur le feu à prendre contre lui. Mais au fond, elle l'admirait pour quelque chose qu'ils avaient en commun : l'art de la violence. La vraie violence. Et, s'arrachant à la contemplation de la mort et du sang, la sirène s'en alla, tranchant la gorge des deux gardes de l'entrée de la maison, les mains chargées d'électricité. Les chaussures tâchées de sang, elle disparut dans la foule du quartier résidentiel, comme si ne rien ne s'était passé.

Bien qu'horrible, cette journée avait vraiment été fructueuse.
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La centrale électrique [PV Lully Lin]

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