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 Faire pencher la balance (Pv Mitsuko)

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Mar 13 Aoû 2013, 17:57


L’eau était certainement son élément préférait. Le plus puissant à ses yeux. Il suffisait de si peut pour qu’il se déchaine et qu’il dévaste tout. La nature semblait si forte. Elle puisait dans des forces simples plus terribles que tout et ne reprenait ses droits que quand cela était nécessaire. Une puissance sans limite mesuré par la sagesse de la terre. Si douce, source de la vie, elle était mère de tous, mais aussi mère de destruction. Zéleph était allongé dans les bains du Circus. La tête reposée contre le marbre froid, les bras longeant les bords. Il se relaxer. Peu de moment de répit comme celui-ci se voyait accorder au Dovahkiin, alors quand c’était le cas il en profiter au maximum. Oui, il apprécier l’eau et ses effets. Le bienêtre était si rare, il fallait prendre le temps de si plongé pour retrouver la lucidité d’un esprit soulagé. Dans la vapeur de l’eau chaude il n’était pas seul. Qui était assez naïf pour croire que le seigneur des deux rives pouvait prendre ses bains seul. Il y avait des femmes par tout dans ce monde qui ne demander cas l’accompagner, et i il rester silencieux face aux demandes ce n’était pas pour refuser. Un non, non prononcer ne peut être qu’un oui murmuré. Ainsi il ne se laver jamais lui-même. Il paraissait bien plus plaisant que ce soit de longues et fines mains qui le fassent à sa place. On pouvait le dire dépraver, lui préférait entendre le bruit de l’eau bougeant sous les gestes délicats de ses adorables sirènes. Il ne pourrait pas être plus propre qu’entre les mains de si belle créature. Une cigarette dans la bouche, un verre dans une main et une femme dans l’autre. Zéleph prenait du bon temps et personne n’avait intérêt à lui enlever le peu de temps qu’il avait pour lui.

« Zeleph ! » Le réprouvé grogna quand la porte glissa pour laisser apparaitre un Adam soudainement perdu. « Ansjos. » Soupira le roi déjà agacé avant même que le sorcier ne se mette à parler. Voilà, il commencer déjà à ce tendre, malgré les caresses de ces compagnes. Sentant bien qu’Adam était toujours là, alors que celui-ci ne disait rien. Il finit par ouvrir les yeux non sans que son regard incendie cette imbécile. « Aald ! » Adam ne parlait pas Zul’dov, il avait cependant fini par deviner ce que voulait dire certain mots a force de se faire insulté où que le réprouvé agacer ne cherche plus à faire des efforts pour personne. Ce qui lui posait sur tout problème c’était qu’il ne savait plu pourquoi il avait cette lettre dans les mains qu’il voulait absolument donner sans attendre au roi. Il devait bien y avoir une raison à cela et pourtant c’était le trou. La provenance, ce manuscrit délicat, ce parfum lui avait pourtant rappelé quelque chose. Ne trouvant rien à répondre aux regards noir de son maitre, sachant qu’il était risqué de le couper dans ses heures de repos, il s’approcha de lui et lui tendit simplement la lettre. Zéleph lui arracha brutalement des mains, manquant de déchiré le papier sous ses doigts. Posant son verre, il ouvrit rapidement le parchemin pour enfin savoir ce qu’il y avait de si important. A mesure de sa lecture le réprouvé voyait les plis de son front s’accentuer durement. « Zirkoniis. » Sifflât-il entre ses dents avant de ce levé brusquement, repoussant ses deux belles, qui ne ce plaignirent pas de leur sort ayant bien l'habitude, pour sortir vivement. Cette femme, il l’avait complétement oublié. Il avait même imaginé que tout n’avait était que les divagations d’un pauvre homme sombrant dans la folie. Seulement voilà qu’elle réapparaissait. Il n’avait aucune envie de la voir, seulement laisser un Aether ce promener sur ses terres et planter un temple pour ce faire plaisir sans qu’il soit là pour empêcher une catastrophe c’était hors de question.

En jetant la lettre froissée dans l’eau, une question lui resta. Un détail idiot et pourtant dérangent. Comment savait-elle pour cet accident avec le moulin ? Les gens parlaient trop. Traversant nue et encore trempé le Circus pour aller dans son bureau il s’habilla, suivit de près par un Adam crevant de curiosité. Zéleph avait pourtant l’air assez agacé pour qu’il lui foute la paix. Dehors il pleuvait, c’était un faite. L’océan devait être malmené par les vents du sud-est. Cette tempête expliquer certainement le vent qui soufflet tant a Bouton d’or et qui inquiéter madame. Seulement il était encore le seigneur des deux rives et si il c’était pris une fois un moulin c’était par inadvertance. Ouvrant ses ailes, il s’élança et prit la direction directe du continent voisin. Le chemin était déjà d’ordinaire long mais avec la tempêtes, il fut plusieurs fois forcer de d’éviter des éclairs et de forcer contre le vent et la pluie violant. Voler par un temps pareille était dangereux, mais pour ce qu’il en avait à faire. On l’avait provoqué, il détester cela et même si il aurait pu demander a Adam de le téléporté, il aurait était lâche de ne pas se battre comme tout homme devait le faire. Quand il arriva à Bouton d’or il était dans un état déplorable. Ses vêtements étaient trempés, sous le vent, même parfois déchiré. Quand ses sujets le voilèrent arriver ils s’inclinaient avec inquiétude devant ce qui semblait être un roi qui venait de se battre. Devant sa statue reconstruite, il vit celle qu’il n’avait pas vue depuis bien longtemps. Sans un sourire, le visage fermer il se posa devant elle. « Qu’on en finisse ». Sorti-t-il froidement, ce soucient peut du faite qu’il avait pris bien plus de dix minutes pour arriver et l’avait fait certainement attendre, mais il n’en avait absolument rien à faire. De toute façon qu’est-ce que le temps pour un dieu, que les caprices de leur créations.

*Dégage - Parle - Garce
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Mitsu
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Mitsu
Mar 13 Aoû 2013, 20:52

Mitsuko ne dit rien, regardant fixement le roi avec une expression des plus neutres. Elle se retourna pour regarder l'homme charismatique de la statue avant de replanter ses yeux dans ceux de Zéleph. Elle finit par rire, moqueuse. « Sil lis rinik brit ». C'était de l'ironie. Cela dit, vu son état, elle n'avait pas tord. Elle s'approcha un peu, humant son odeur, une petite grimace apparaissant sur ses traits. « Dovahkiin eist faal dok aelirenn. ». Puis, sans rien ajouter d'autre, elle se retourna, se mettant à contempler divers paniers qui avaient été posés à ses côtés par les réprouvés de Bouton d'Or. Ça lui avait fait du bien de voir que même si son époux l'avait oublié, son peuple non. Les réprouvés avaient demandé des nouvelles du bébé sans qu'elle ne sache quoi leur répondre. Aussi, comme un geste machinal, elle avait gardé depuis lors une mains sur son ventre désespérément vide. Au fond, ce n'était pas plus mal que le roi ne soit plus qu'une coquille aussi vide de souvenirs que son ventre pouvait l'être. Elle ne saurait même pas comment lui expliquer. Elle ne pouvait pas en parler. Et puis, même, sans la venue de l'enfant, le peuple de Bouton d'Or s'était toujours montré agréable avec elle. C'était ici qu'elle avait mangé le chocolat qui allait la condamner à tomber enceinte, c'était ici qu'ils s'étaient mariés. « Hum... ». Elle avait trouvé. « Je sais où je veux construire mon temple. ». Sans plus l'éclairer, elle lui montra les victuailles présentes sur la fontaine, des paniers garnis de produits locaux. Il restait quelques traces de ce qu'il s'était passé avec les sorciers ici mais la vie avait repris son cours. C'était ça qu'elle aimait aussi chez ce peuple : ils étaient des battants.

Aux côtés des produits régionaux se trouvait un paquet emballé mais plutôt imposant. La chose en question n'était pas lourde pour elle mais quiconque s'y serait risqué n'aurait probablement pas pu la soulever. Le poids de la justice comme on dit. Seulement, elle était certaine que Zéleph pourrait s'en charger. De toute façon, il faudrait bien puisqu'il n'avait pas amené avec lui un bicorne. Plantant ses yeux dans les siens, elle lui sourit. « Vous ferez donc office de monture. ». Depuis quelques temps, elle avait du mal à faire la distinction entre ce qu'elle disait ou ce qu'elle pensait. Mais cela était encore pire avec les autres. Elle essayait de se concentrer mais ça devenait difficile. Elle qui pensait que sa stabilité grandirait plus elle deviendrait puissante, c'était plutôt raté. De ce fait, parfois, elle disait quelque chose à voix haute sans le vouloir ou en pensant qu'elle avait déjà abordé le sujet plus tôt. Elle se déplaça pour prendre la chose enveloppée mais s'arrêta pour regarder le ciel. Elle ne pouvait décemment laisser les victuailles dehors. Elle se retourna, le bas de sa robe suivant le mouvement. « J'aimerai que vous demandiez à quelqu'un de me les garder s'il vous plait. Ce sont des cadeaux qui ont demandé beaucoup de travail et je n'aimerai pas qu'ils soient gâchés par les intempéries. ». Elle lui désigna le paquet. « Je vais me rendre sur le lieu de construction et vous n'aurez cas m'y rejoindre avec ceci. Comme je vous l'ai dit, je suis certaine qu'un homme grand et fort comme vous saura faire honneur à sa réputation. ». Elle fit une pause. « Et puis, pour me retrouver, je pense que vous n'aurez guère de difficultés. Vous avez bien combattu vents et marées pour moi. ». Elle sourit puis se retourna sans plus de cérémonie, enlevant ses chaussures d'un geste ample avant de se mettre à marcher dans la direction qu'elle désirait. Par le passé, il avait déjà réussi à la retrouver quand elle ne le voulait pas, sauf après leur mariage mais il n'aurait pu se rendre à un niveau si bas sous l'océan, il serait mort. Elle ferma les yeux un instant puis soupira. Elle devait penser à autre chose et arrêter de se préoccuper de sentiments mortels qui ne la concernaient, de toute façon, pas... ou plus.

Le fameux lieu où Mitsuko voulait construire son temple, fruit de son trop grand sentimentalisme sans doute, était l'endroit même où ils s'étaient mariés. Un temple de neuf mètres carrés serait suffisant pour y déposer sa balance et puisque le lieu en lui-même lui tenait à cœur, elle n'aurait aucun mal à y revenir. Ce n'était sans doute pas le meilleur moyen de soigner son cœur, voir Zéleph et retourner sur le lieu de leur mariage, mais elle n'avait pas encore trouvé de solutions à sa peine. L'oubli lui était interdit pour le coup et elle ne le voulait même pas. Si elle devait oublier, ce serait par elle-même et non par magie. Arrivée à destination, elle fixa le paysage. Il ne pleuvait pas ici mais ça arriverait. Bien sûr, la pluie était un bon présage pour assurer la production des cultures, même si beaucoup d'individus ne souhaitaient rester en dessous. Elle s'en fichait, cela ne l'atteignait que si elle le voulait. Mitsuko soupira de nouveau, s'asseyant dans les herbes dorées. Elle ferma les yeux, revoyant encore et encore le regard de leur fils lors de la cérémonie et, plus que tout, le regard de Zéleph. Elle respira, lentement, préférant penser aux victuailles. Une petite fille lui avait même apporté des poupées faites de tissus et de laines qu'elle avait fait des semaines avant pour le jour où elle reviendrait. Il y avait un poupée très grande et large et une plus petite avec de la paille pour les cheveux. Et, dans les bras de la poupée qui la représentait se trouvait un petit paquet qui devait représenter son bébé. Mitsuko se sentait coupable de ne pas avoir vu venir William et ses plans. Elle aurait dû savoir. Son instinct maternel aurait dû s'éveiller face au danger. Mais non, au lieu de cela, elle était restée immobile à regarder le future de sa fille alors qu'elle sentait une substance chaude glisser le long de ses cuisses. Du sang. Elle ne savait pas qu'elle pouvait saigner, elle ne savait pas qu'elle pouvait perdre l'enfant. Elle s'était sentie si... extérieure, vidée de toute réaction, ses yeux juste fixés dans ceux de la femme qui était responsable de ça. Elle ne l'était pas, William l'était mais elle ne supportait pas de voir Erza, sa fille, grande, qu'elle n'élèverait jamais, qui ne la connaissait pas plus que ça.

La déesse ouvrit les yeux, ne supportant plus de se remémorer ce moment. « Qu'est ce qu'il fait cet abruti encore? ». Elle parlait de Zéleph, énervée. Au final, parler de lui ainsi n'arrangea pas les choses puisqu'elle se rendit compte ô combien elle était irritable, lui reprochant parfois des choses dont il n'était pas responsable. Forçant son esprit à se tourner vers d'autres pensées, elle se rendit compte qu'elle n'avait strictement rien amené pour construire son temple. Elle soupira encore, amenant ses genoux à sa poitrine avant d'y poser ses bras pour soutenir sa tête. Fixant un point quelconque, elle attendait simplement qu'il arrive se demandant si elle ne devrait pas partir pendant qu'il n'était pas encore là?

* « Tu es très beau ». « Tu pues le chien mouillé ».
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Mar 13 Aoû 2013, 22:09


Les yeux de Zéleph se posèrent sur les paniers divers et varier et le paquet laisser pour lui. Il se souvenait maintenant qu’elle avait parlé d’un bicorne, mais énervé comme il l’était il y avait à peine fait attention.  Tant pis, il était bien capable de portée cela seul, et puis aller chercher une bête pour se reposer sur elle alors qu’on était bien assez fort pour le faire, il trouver cela déplorable. Non, céder à la facilité était tout sauf le genre d’un réprouvé et encore moins du Dovahkiin. Le souverain ce questionner tout de même. Pourquoi tant d’offrande faite à une Aether qui n’était jamais venu ici. Les avaient elle ensorceler ? Pouvait-elle simplement le faire ? Il trouver ça étrange et il n’aimait pas du tout cette situation.  Il n’eut pas besoin de beaucoup de temps a trouver quelqu’un pour rentrer ces paniers quelques par, les habitant de bouton d’or le voyant venant tous le salué « Fus ro dah, Dovahkiin. » Il incliner légèrement la tête, répondant aux salutations avec bienveillance « Fus ro dah, Zeymah. » En attendant il était là pour tout autre chose, bien qu’il devait certainement y avoir beaucoup de chose à faire encore aujourd’hui auprès de son peuple. Il devait sur tout garder un œil sur cette femme aux caprices inquiétant. Une fois les vivre à la bris, il attrapas le paquet. Il était lourd, mais paraissait d’un poids raisonnable une fois installer sur l’épaule du souverain. Il y avait quoi là dedans au juste ? Elle l’avait porté ici, elle pouvait bien continuer à le porté non ? Il ne servait à rien de continuer à s’agacer tout seul. Il fallait à présent la trouvé, et pour ce faire il commença tout simplement à suivre la direction qu’elle avait prise. En suivant la rue principal du village, Zéleph commença à sentir quelque goutes sur sa peau. Levant les yeux il n’apprécia pas cet étrange temps. Il ne faisait jamais mauvais sur les terres d’émeraude. Il ne pleuvait jamais. Pourquoi aujourd’hui le temps faisait-il tant de caprice ? Un élémental devait jouer pas loin d’ici et la situation avait dû lui échapper.  « Vaar Ufiik. » soupira-t-il alors qu’autour de lui, les réprouvés commencer à rentrer chez eux fouillant la pluie. Il ne servait à rien de travailler la terres dans ces conditions, c’était même un coup à foutre en l’air des semaines de travail. Ce retrouvant pratiquement seul à la sortie du village, il continua la route. Le plus intelligent était encore de prendre de la hauteur, mais il n’en eut pas besoin. Dans la pluie encore légère, il vit la seul personne encore dehors a par lui dans un champ plus loin. Une bille blanche fondu dans le vert et le jaune qui enrobé bouton d’or.

Entrant dans le champ encore non cultivé, il sentit ses pieds s’enfoncer dans la boue. Si elle voulait construire son temple ça ne se ferait pas aujourd’hui, la terre n’était définitivement pas praticable. Posant le lourd paquet près de l’Aether, il descendit son regard sur elle. C’était donc ici qu’elle le voulait son temple. Elle n’était pas trop loin du village, sans y être vraiment près non plus. Le terrain était perdu dans les champs et il devait certainement appartenir à quelqu’un. Seulement, si il se poser des questions sur le temple qu’elle désirait ce ne fut pas cela qui sorti de sa bouche. « Comment mon peuple te connait ? Pourquoi t’offert-il tout ça ? » Il n’aimait pas cette situation. Il se méfier des Aether et de leurs pouvoir. On lui avait mentit, manipuler toute sa vie et il n’était pas question que l’ont ce serve de son peuple comme l’ont c’était servi de lui. « Que leur a tu fais ? » Si lui ne la connaissait pas avant de l’avoir rencontré au temple, comment eux le pouvait-il ? Il était froid et dur, voulant des réponses à ses questions et n’en démordrait pas. Il n’avait pas froid sous la pluie qui devenait de plus en plus forte et le vent qui commencer doucement a ce lever. Il était encore plus trempé jusqu’aux os, et pour cette raison il décida de retiré ce qui lui couvrait le torse, ce défaisant du poids désagréable des vêtements imbibé d’eau.

Cette femme ne lui inspiré pas confiance. Elle connaissait sa langue, son peuple et voulait s’établir ici. Elle lui imposer sa venue, lui donner des ordres et en cela plus qu’encore en tout, il la détesté. Personne ne lui donnait d’ordre, encore moins une femme. « Aald din ! » Sa voix rauque ricocha sous la pluie. Avec ça se rajouter sa patience légendaire et son sang chaud. Il y avait quelque chose de louche, quelque chose qui le gêner profondément et il ne se laisserait pas faire. Il était Dovahkiin, son devoir était de protéger les sien, c’était sa vie, ça il avait bien fini par le comprendre.
*Force, Équilibre, Courage [salutation réprouvé reprenant la devise du peuple], Seigneur.
*Salutation, frère.
*Idiot d'élémental
*Parle femme.
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Mitsu
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Mar 13 Aoû 2013, 23:52

Mitsuko se releva, ses pieds ne s'enfonçant nullement dans la terre, comme si elle était bien trop légère. Et, malgré la pluie, sa robe n'avait aucune tâche, simplement immaculée bien que, étrangement, l'eau commence à la mouiller. Regardant Zéleph, elle haussa un sourcil avant de lui dire froidement : « Enlevez le bas aussi pendant que vous y êtes. ». Commençant à l'ignorer et, surtout, ne répondant pas à ses questions, elle prit l'objet qu'elle avait amené et enleva ce qui le couvrait. La balance apparut alors. Elle plaça l'un des plateaux vers le réprouvé puis se dirigea dans la direction opposée, vers le second plateau. « Hum... krein... ». La déesse semblait attendre quelque chose et lorsque le balancier se mit à bouger, les plateaux s'actionnant pour choisir qui avait raison et qui avait tord, un petit sourire apparut sur ses lèvres. Sa robe et ses cheveux étaient à présent trempés mais elle semblait nullement s'en soucier, comme si elle ne s'en apercevait pas le moins du monde. Pourtant, lorsque les plateaux s'alignèrent pour indiquer que le poids était le même, elle soupira. « Il semble que je sois aussi lourde que vous. ». Elle parlait en énigme, disant des choses qu'il aurait pu comprendre dans d'autres circonstances mais qu'il ne pouvait saisir à présent. Elle finit par remettre la protection sur la balance. Ils avaient tord tous les deux et aussi raison l'un que l'autre. A croire qu'un mari qui oublie sa femme avait le même poids qu'une femme qui ne vient nullement secourir son mari. Leur histoire était complexe alors la balance avait pu, aussi, ne point vouloir s'en mêler. La situation était semblable à la première fois qu'elle avait vu Vlad, elle connaissant tout de lui grâce à l'esprit de son ancêtre et lui ignorant tout d'elle. Sauf que la différence était que Zéleph était son mari, le père d'un enfant qui n'en était plus un et qu'ils avaient construit un semblant de vie commune.

Se redressant, elle disparut, apparaissant de nouveau à quelques millimètres de son visage, ses yeux à la hauteur de l'homme. Elle flottait à quelques centimètres du sol, les deux mains sur les épaules du roi. Le fixant, elle sembla hésiter à lui dévoiler ce qu'elle savait mais un petit sourire étira de nouveau ses lèvres. « Zoldio io aald'fent sil? Io losst dorf asht qahmaar. ». Elle se posa doucement, obligée à présent de lever la tête pour le regarder. Un petit silence s'installa puis elle lui dit : « C'est étrange que vous ne le sachiez pas. Cela dit, je peux vous garantir que peu importe les efforts que vous ferez pour le savoir, aucun de vos sujets ne vous le dira. ». Se retournant, elle se baissa pour prendre la balance, lui tendant cette dernière pour qu'il la porte de nouveau. Ils n'allaient sans doute pas rester ici vu les intempéries. Mitsuko perdit un instant son regard sur les tatouages de Zéleph, ressentant l'envie de les parcourir comme jadis. Ce n'était pas si loin mais elle en avait l'impression. Tellement de choses s'étaient produites depuis que le temps où il la serrait dans ses bras paraissait révolu depuis des siècles. « A cela j'ajouterai que je ne suis pas vos prostituées à répondre au moindre de vos désirs. Je n'ai que faire de votre langage grossier et le jour où vous m'entendrez prononcer un Geh dovahkiin les yeux rivés sur votre torse, fébrile sous l'effet de votre prestance, n'est pas prêt d'arriver. ». Lâchant la balance, celle-ci resta suspendue dans les airs aussi légère que ce dernier, semblant attendre qu'il la prenne pour lui faire porter le poids de la justice. Mitsuko fit quelques pas, regardant le ciel tout en réunissant ses cheveux, commençant à les attacher en une tresse. Elle semblait pensive, relevant le visage vers Zéleph pour continuer. « Cependant, je dois avouer aimer jouer. De ce fait, peut-être consentirai-je à vous le dire si vous avez quelque chose à m'offrir en échange. ». Elle mordilla sa lèvre inférieure, réfléchissant à l'objet de leur échange. Elle n'avait bien sûr aucune envie de lui dire ce qu'il lui manquait, d'où l'emploi du « peut-être » qui ne l'obligeait en rien. « Comme vous avez oublié mon bicorne, j'aimerai que vous me portiez sur votre dos jusqu'à une auberge. ». Elle semblait prendre un grand plaisir à trouver des choses tordues à lui faire faire. « Ahrk zel sil toldiir vath io ahst nok daar vulon. ». Son regard remonta doucement sur lui, se faisant amusé lorsqu'elle croisa le sien. En réalité, elle voulait simplement passer du temps avec lui, même s'il ne se souvenait de rien. Elle n'était pas disposée à se donner à un homme ignorant tout d'elle, même s'il était son mari. Et puis, elle savait bien qu'il l'oublierait si elle lui cédait. Encore fallait-il qu'il soit demandeur d'un tel acte, et elle faisait tout pour que, justement, il ne le soit pas. Cela reviendrait, après tout, à s'aventurer sur un chemin très glissant. Elle sourit. « Acceptez. De toute façon, c'est votre seule chance de savoir. Il n'y a que moi qui pourrai vous le dire, même les dieux n'oseraient pas vous révéler ce genre de choses. Cela gâcherait sans doute leur plaisir. ». Regardant le paysage, elle se dit qu'ils pourraient construire le temple demain, il ferait sans doute meilleur. Et puis, cela lui laisserait le temps de trouver des matériaux. Commençant à marcher, plutôt lentement, elle passa devant lui, lui glissant. « Sinon, rendez-vous ici demain matin. ».

* « Voyons... ». « Pourquoi je te parlerai/je te le dirai? Je n'ai rien à y gagner. ». « Et que tu viennes dormir avec moi à l'auberge cette nuit ».
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Mer 14 Aoû 2013, 01:41


Il prit la balance, commencent lentement a sentir son sang chauffer dans ses veines malgré le froid battant. La machine semblait plus lourde encore qu’avant. Il ne voyait pas pourquoi une balance. De quoi pouvait-elle être l’Aether au juste ? Du poids au kilo ? Il esquissa un sourire à sa bêtise. Cela ne dura pourtant pas longtemps. Il était troublé, remonté, en colère, déstabiliser. Beaucoup de chose en somme qui sur tout lui faisait monter un agacement à lui en ronger la santé. Elle se servait de sa langue pour le provoquer et il commencer à trouver cela assez irritant. La sensation qu’elle l’insulté à chaque fois. C’était quoi son problèmes avec les prostitués ? Il en faisait bien ce qu’il voulait, et puis, il ne les toucher pas, jamais. Zéleph était un homme avec des principes auquel il ne déroger jamais et celui-là en faisait partit. Cette femme était réellement culotter de crashé sur son mode de vie. Qu’en savait-elle ? Qu’est-ce que cela lui faisait ? Il se demandait si ce n’était pas seulement pour le provoquer, et au fond il avait déjà eux pire détracteur. Elle lui jeté à la figure ses prostituées pour lui dire qu’il était beau et qu’elle le voulait à l’auberge ? Zéleph ne chercher pas à comprendre, et heureusement car il finirait certainement avec une migraine affreuse en essayant de comprendre cette femme, qui ou ne savait pas ce qu’elle disait en sa langue, ou lui lancer des appels subliminaux qu’il ne comprenait absolument pas. Pendant un instant il se demanda si il ne devait pas la laisser là avec sa machine et rentré au Circus. Pourtant il si refusa, mais il ne répondit rien, se contentant de portée la balance contre lui et de prendre le chemin jusqu’à la seule taverne, faisant aussi auberge. La portée ? Elle pouvait voler, pourquoi devrait-il la portée et se soumettre à ses caprices ? Pour qui le prenait-il. Il n’était pas homme à rampé devant une femme, déesse ou non, il était le seigneur des deux rives et en ça il ne courbé l’échine devant personne.

Il avancer a grande enjamber, car au fond si il pouvait rester le moins possible sous cette pluie autant qu’il le fasse. Arriver à l’auberge, il entra et commença par se débarrasser de la balance en la posant où il put. A peine rentré il était déjà saluer par tous ceux qui étaient venu s’abriter ici pour la soirée avant de rentrer chez eux ou même de dormir là. Zéleph s’approcha du comptoir, le patron lui-même ce fit un plaisir de l’accueillir, même si pour lui c’était bien banal. « Sdan eithuun eskel. » « Wah vyr Dovahkiin » Zéleph attendit à peine une minute avant que le réprouvé ne revienne l’air concis et ne lui tende qu’une seule et même clef. « Silus kiin, io tol aan » Trop de clientèle pour si peu de chambre, il aurait dû s’en douter. Il avait déjà assez de chance pour avoir une chambre. Le souverain reprit sa balance et monta les escaliers au deuxième étage, cherchant la chambre qui devrait donc être la sienne et celle de la déesse. Cette idée ne le réjouissait guère, mais au fond est-ce qu’un Aether avait réellement besoin de dormir ? Entrant dans la petite chambre, c’était petit, très rustique, il n’y avait rien en trop. Un lit qui se voulant deux places mais dans lequel il tiendrait déjà limite lui seul, une petite table de chevet, un tapis, une fenêtre et une même pas de porte pour mener à une salle de bain minuscule. Il ne se plaignait pas, lui cela lui suffisait amplement. Il ce suffisait de peau et de toute façon n’en demander pas plus d’une auberge a Bouton d’or. Posant la balance dans un coin, il n’avait pas encore sommeil et ce demandé quand la déesse aurait décidé de pointer son joli petit bout de nez.

En attendant il n’avait aucunement sommeille mais faim. Il redescendit alors et sans attendre il commanda quelque chose à manger. S’asseyant a une table il prit une grande carafe de vin de la région, puis il commença a manger ce soucient bien peut en réalité d’où pouvait être cette déesse. Il parlait plus ou moins avec la serveuse qu’il connaissait depuis longtemps. Une amie de Neros son fils, rare personne à avoir accepté qu’il soit devenu ange. C’était un peu tabou que le fils du souverain soi un ange. Une part d’injustice, de trahison que les réprouvés ressentaient sans le vouloir ce qui les rendait également coupable d’un fait non commit. Quelque chose de compliquer et hasardeux, alors on en parlait pas. Il fut accoster par d’autre à qui il répondait vaguement n’étant pas naturellement très bavard, mais cela n’empêcher par ses sujets d’entretenir la conversation pour lui. Lui tant qu’il manger, le plaide que lui avait donné la jeune Esmé sur le dos, près de la grande cheminer pour ce séché, tout aller bien. C’était loin de la plénitude de son début d’après-midi, dans son délicieux bain, mais c’était un certain autre plaisir, avant le retour du fléau. Le tonnerre retenti et un vieille homme ricana. « Ney farore darr fregen. » Zéleph soupira avant de mordre dans sa cote de bicorne. Il n’avait pas idée.

*Deux chambres s'il te plait
*Tout de suite
*Pardon seigneur, je n'en ai plu qu'une
*Les dieux se déchaine
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Mitsu
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Mitsu
Mer 14 Aoû 2013, 02:23

Mitsuko remercia les réprouvés qui venaient de poser des planches de bois près de l'auberge. Elle n'avait pas suivi Zéleph, profitant du fait qu'il s'éloigne pour abuser légèrement de son statut de « din do Dovakhiin ». Enfin, abusé, cela n'était sans doute pas le mot. Elle s'était simplement renseignée pour savoir si un réprouvé n'avait pas du bois pouvant servir à la construction. Peu lui importait la qualité en réalité du moment que sa balance y serait au sec et que le vent n'emporterait pas son temple. La déesse avait finis par trouver quelqu'un qui avait appelé d'autres personnes pour l'aider à transporter cela près de l'auberge. Ainsi, le roi n'aurait cas porter tout cela demain matin. Elle sourit à cette idée, le voyant déjà chargé comme un buffle. Il est vrai que l'esclavager un peu était légèrement tentant, même si elle se doutait bien qu'il ne se laisserait pas faire. Tant mieux, ça mettrait un peu de piment. Ainsi, la déesse regarda les planches de bois avant de rentrer dans l'auberge, étonnement sèche. Sa robe n'était plus mouillée et ses cheveux non plus. Elle semblait sortir d'un endroit où régnait en maître le soleil. Une femme s'approcha d'elle pour lui demander si elle avait besoin de quelque chose, employant le langage commun. Avec le roi dans la pièce, les gens la regardaient comme si elle était une étrangère. Néanmoins, elle avait pris l'habitude à présent. C'était réellement déroutant pourtant. Elle sourit, répondant simplement. « Nid, io heyv krein dovakhiin. ». La femme lui indiqua où elle l'avait vu pour la dernière fois, n'en revenant pas qu'une étrangère parle leur langue, légèrement heureuse tout de même.

Mitsuko traversa la salle, s'installant en face de Zéleph. « Moi qui pensais faire une entrée fracassante sur le dos du roi, je dois avouer être très déçue. Heureusement que je ne suis pas la déesse de la fierté, vous seriez déjà à genoux devant moi et me prierez tous les soirs. ». Le tonnerre retentit de nouveau. Elle aimait ce temps, celui où les éléments se déchainaient. Il est vrai qu'elle ne risquait pas de se faire percuter par la foudre, mais le bruit que faisait l'orage était, au final, semblable au roi. « Hum... puisque vous avez déjà pris la chambre, je vous dirai simplement que si nous étions un orage, je serai les éclairs et vous le tonnerre. Le seul problème c'est que la foudre s'abat sur nous. ». Elle lui lança un sourire mystérieux, prenant la carafe dans ses mains pour lui servir un verre. Enfin, non, pas réellement. Doucement, elle plaça ce dernier au creux de sa main et l'amena à ses lèvres, goûtant. Elle passa sa langue sur ses lèvres puis ajouta : « Je crois savoir pourquoi vous êtes alcoolique. ». Elle sourit. « Mais ne vous inquiétez pas, je ne suis ni la déesse de la vérité, ni celle des désintoxications... si tant est qu'une telle déesse existe. » Elle but de nouveau, remontant son regard vers les yeux du roi. « Cela dit, si je la croise un jour, je lui dirai de venir vous voir sans faute, c'est promis. ». Elle rit puis reprit son sérieux, le contemplant d'une autre façon, comme si elle lui trouvait tout à coup un million de qualités. Fixant sa mâchoire, elle la descendit pour arriver à son menton, observant ses lèvres sans se soucier du fait qu'il mange. « Et puis, qui vous dit que je suis une déesse? Peut-être ne suis-je qu'une créature née de votre solitude? Une sorte d'ami imaginaire à la différence que tous pourraient me voir? Vous vous battez pour votre peuple, vous êtes toujours entouré mais, au fond, vous vous sentez seul dovahkiin. ». Elle but de nouveau. « Mais peut-être ai-je tord! Enfin, toujours est-il que mon temple fera neuf mètres carrés. Je ne souhaite pas quelque chose de grand ou de voyant, plus une construction simple. Vos sujets m'ont vendu du bois pour le faire demain. Et puis, au centre, je placerais ma balance. Elle a le pouvoir de peser, bien entendu, mais également de régler les conflits en désignant le fautif. Elle penche toujours du côté de celui qui a tord, comme si le poids de sa culpabilité écrasait le plateau. Ainsi, plus d'erreurs de justice, le coupable est d'office désigné. ». Elle avait parlé en traçant les plans de son temple sur la table à l'aide de son doigt, continuant de boire le vin de temps en temps. Quelques habitants leur jetaient des petits coups d’œil curieux de temps en temps mais ce n'était pas flagrant, ils respectaient leur roi.  « Sinon, j'espère que Neros et Lucy vont bien. ». Elle n'avait pas vu Neros depuis bien longtemps et ne savait même pas à quoi il ressemblait à présent. Il devait être magnifique en ange, lumineux, heureux. Elle ne le savait. D'ailleurs, c'était étrange que Zéleph se rappelle de son fils sans se poser de questions sur la mère de ce dernier. Avait-il fait des enfants avec toutes les femmes assez stupides pour se jeter dans les bras d'un coureur de jupons? Elle fit un instant la moue avant de se souvenir de Lucy, de sa douceur et de son empathie. Mitsuko aurait sans doute aimer la rencontrer d'une toute autre manière.

* Femme du seigneur des deux rives. « Non, je dois voir le seigneur des deux rives ».
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Mer 14 Aoû 2013, 09:56


Pouvait-il manger tranquillement ? Non apparemment. Il n’avait même pas le droit a quelque chose d’aussi simple. Zéleph n’en avait que faire de ce qu’elle avait à lui dire. Elle avait fait fuir les seules personnes qu’il tolérait à sa table. Elle n’en faisait pas partie. Alcoolique ? Le réprouvé ce crispa. Il n’était pas alcoolique ! C’était la deuxième personne à lui dire cela et il refuser de l’entendre. Bien qu’il ait vu un bien mauvais reflet de sa personne dans u futur qui n’aurait pas lieux, il n’imaginer pas être à ce stade et le refuser. De quel droit ce mêlaient-ils tous de ses problèmes de toute façon ? Ca commencé à bien faire. Mangent avec rage, préférant fourrer dans sa bouche plutôt que risqué de répondre des choses regrettable. Cela-dit ce n’était pas lui qui pourrissait l’autre sans arrêt. Si Zéleph était habitué à prendre sur lui et a s’en foutre royalement, il avait un seuil de saturation. Sa solitude ? Qu’est-ce qu’elle en savait ? Qu’est-ce que ça pouvait lui faire bon sang qu’il se sente seul ? Ca ne faisait que remuer le couteau dans la plait. Il n’en parlait pas, faisait bonne figure et personne ne s’en inquiéter. Il n’était pas devenu fou au point d’imaginer une femme pour lui pourrir l’existence. Il avait rêvé d’elle, mais il supposer que ça arrivait. Il l’avait aperçu un jour et son subconscient l’avait matérialisé en un fantasme loin de la réalité. Quoi qu’elle était aussi exécrable. Qu’importe, les rêves était loin, cette femme insupportable. N’ayant plus de verre il ne prit pas la peine d’en demander un autre, buvant directement au pichet, ce foutant bien que ça ne soit pas fait pour ça, le vin coulant au bord de ses lèvres Personne ne faisait de manières ici, surtout pas lui. Reposant le récipient vidé sur la table, il essuya sa bouche d’un revers de la main ce remettant à manger malgré les quelque goute de vin longeant son cou.

Son temple. C’était bien encore la seule chose qu’il accepterait de faire demain. Lui construire son temple puis fuir loin et vite. Ce n’était pas elle qu’il craignait, mais son calme très instable, sur tout depuis quelque temps. Il finissait par dire ou faire des choses regrettable et préférait s’en protéger du mieux qu’il le pouvait. Zéleph imaginait que la soirée ne pourrait pas être plus mauvaise. Qu’après il monterait ce coucher, tomberait comme une masse, malgré l’heur peut avancer et ce réveillerait demain sans plus de problème. C’était sans compter sur une question. Une seule et simple question qui fit basculer le roi. Zéleph leva brusquement les yeux sur la déesse, manquant de faire craquer sa nuque. Comment connaissait-elle son fils ? Sa mère encore il le comprenait, mais son fils et pourquoi si intéresser ? Bordel mais qu’est-ce qui se passait ici ?! « Ek ylgar ! » Il frappa brutalement la table, manquant de la briser sous son poing. Il avait heureusement encore le contrôle de sa force. Cela dit, combien de temps encore ? Il était furieux. Sa famille, c’était ce qu’il avait de plus précieux et tout ça commencer à devenir bien trop étrange. N’étant pas de nature à laver son linge en publique et ne désirant pas l’attentions sur lui, bien que cela était raté depuis la seconde où il avait franchi la porte, il se pencha sur le table. Ses yeux carmin bruler de colère, ses traits figer dans une expression de colère. « Laisse mon fils et ma mère ! » Il la tutoyait par ce qu’il n’en avait pas notion, et ce ficher d’utiliser cette marque de politesse inexistante chez lui. De toute façon il n’y avait pas à faire de courbettes a une femme plus cas un homme, déesse ou non. « D’ailleurs je ne sais pas quels conneries il t'as pris de raconter à ma mère, mais elle me parle de vous dès qu’elle le peut et ça commence à bien faire. Je ne sais pas qui tu es, ni ce que tu as fait à mon peuple et à ma mère, mais je ne laisserais pas un charognard dévoré les miens jusqu’à la moelle ! » Il grogna, perdant visiblement patience. Il n’était pas dupe. Il avait même l’air d’être le seul lucide ici. Son fils, sa mère, son peuple. Pourquoi elle s’intéresser tant aux réprouvés, pourquoi elle chercher tans sur lui ? « Io ni loost ney farore » c’était presque une menace, prononcer avec la voix rauque d’un homme sans mesures.

A quoi jouait-elle. Que cherchait-elle réellement ? Si avant la question ne se poser pas car il s’en fichait plus qu’il ne s’en inquiéter, cette fois il commencer réellement à ne plus apprécier la situation. Elle le provoquer depuis le début. Le juger comme si elle en avait le droit. Ce scandalisé de ses manières rustre et de sa mauvaise vie, avant de lui faire du rentre dedans. Son peuple la connaissait, semblait même l’aimer. Maintenant elle s’en prenait à sa famille ? L’orage faisait rage dehors, mais il le faisait aussi dans le roi. Grognant il se leva, jetant un regard haineux a la déesse dont il ignorait même jusqu’au nom. Allant au comptoir il paya. Plu personne n’osa l’approcher. C’était que l’on connaissait les colères du roi, il pouvait tout détruire sur son passage, alors il ne valait mieux pas ce risqué a lui demandé si il aller bien. La réponse serrait toujours non de toute façon. Un homme qui portait sur ses épaules le fardeau de tout un peuple comme le leur, ils le savaient bien de toute façon, mais là il semblait bien remonter cotre cette femme. Atteignant la chambre, il avait pris avec lui un nouveau pichet. S’allongea sur le lit, il retira ses bottes, s’appuyant sur la tête du lit, un bras confortablement coincer derrière sa tête. Il bue. Il n’avait que cela pour ce calmé. Ca et le tabac, mais voilà, il avait oublié ce dernier, ce qui forcement ne faisait que attiser encore sa mauvaise humeur. Son regard se posa son la balance. Zéleph n’était pas idiot. La balance ne représentait qu’une seule chose, mais il refuser de croire que cette femme puise représenter quelque chose en la quel il croyait temps. Non, elle n’était qu’une sangsue des cieux. Zéleph fini le pichet bien vite, buvant comme un ours. Ferment les yeux, il attendit que l’alcool face effet et le berce pour le faire sombré. C’était la seul solution pour trouver le sommeil, mais fallait-il encore qu’il soit assez calme pour ça, et là c’était loin d’être le cas.
*Ca suffit !
*Je ne crains pas les dieux
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Mitsu
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Mer 14 Aoû 2013, 19:40

Un petit sourire apparut sur les lèvres de Mitsuko qui scruta le roi jusqu'à ce qu'il disparaisse. C'était amusant que Lucy lui parle d'elle. Pourquoi? Elle ne le comprenait pas non plus. Quant à Neros, il semblait que l'amour paternel était toujours présent. Cependant, la déesse comprit assez vite que la situation ne pourrait pas rester ainsi durant des années. Il suffisait que Lucy, son fils ou une toute autre personne écrive une lettre à Zéleph en la mentionnant comme sa femme et la vérité éclaterait. Le choc de la nouvelle apprise par courrier le tuerait surement. Lui? Le grand Dovahkiin, marié à aan feynt Aether? Oh oui, il ferait une crise cardiaque. La jeune femme ne put s'empêcher de rire à cette idée. Un réprouvé s'approcha alors d'elle, s'excusant avant de demander des nouvelles du bébé, souhaitant savoir s'il allait bien, si tout se passait pour le mieux. Le bébé, encore et toujours lui. Maintenant que le seigneur des deux rives n'était plus à vue, forcément, les souvenirs revenaient. Heureusement que sa fausse couche était restée secrète et qu'aucun mortel ne savait combien de temps durait la gestation des dieux. Elle n'aimait pas spécialement mentir mais elle ne pouvait lâcher une information pareille ainsi, sans même que le père d'Erza sache la vérité. Alors, elle fit ce qu'elle maîtrisait plus ou moins de nouveau : semblant. Son visage irradia et elle grossit son ventre exprès, y déposant l'une de ses mains. « Très bien merci. Je pense que l'enfant devrait bientôt naître. ». Elle avait même pensé un instant à en adopter un pour que personne ne se doute de rien. C'était idiot, elle le savait bien mais comment pourrait-elle en parler? Elle devait protéger son enfant et elle avait failli à la première mission d'une mère. Elle s'en voulait et son malaise commença réellement quand d'autres réprouvés approchèrent, certains lui donnant de nouveau des produits locaux qu'elle essaya de refuser sans succès. On lui servit même un bouillon qui était soi-disant bon pour les femmes enceintes. Elle se sentait affreusement mal, continuant à sourire, toujours polie. Mais, au fond, à cause de son malaise, mais également de sa condition d'Aether, elle commençait doucement à perdre pieds dans cette réalité qui, pour un dieu, n'est que relative. Le temps lui semblait ralentir comme pour accentuer son calvaire et son esprit captait, en même temps que les paroles enthousiastes du peuple de son mari, les appels de détresse des individus, même ceux qui se plaignaient de l'injustice pour des fioritures. Elle ferma les yeux un instant, sa vision trouble. « Din do dovahkiin? ». Elle entendait à moitié, n'ayant qu'une envie : aller à la porte des songes pour reposer son esprit. Seulement, ce n'était pas possible, elle ne pouvait s'endormir parmi la foule. Alors, elle fit un effort monumental pour continuer à sourire. Elle finit par répondre : « Ne vous inquiétez pas, c'est la grossesse, c'est normal. ». Elle fit une pause, se levant avant de déclarer : « Je vais aller rejoindre Zéleph. Merci à tous de vous préoccuper de notre enfant. ». Elle s'approcha du comptoir, demandant quelle chambre le roi avait réservé, n'ayant pas envi de chercher, puis s'y rendit, apportant avec elle quelques nouvelles victuailles.

Traversant la porte sans bruit, elle posa doucement les produits régionaux sur le sol, jetant un petit coup d’œil à son mari. Elle ne voulait pas vraiment le regarder, elle ne voulait pas arrêter ses yeux sur lui. Cependant, alors même qu'elle pensait cela, elle se laissa prendre au jeu, s'avançant vers lui pour retirer doucement le pichet. Elle se sentait mieux à son contact, même si elle essayait d'ignorer ce bien-être. Mitsuko amena le dos de sa main en face de son visage, y faisant apparaître le yin qu'elle dissimulait jusqu'à présent. Le yang refusait de s'unir, les deux moitiés de toute façon séparées par trop de choses. Elle ne savait pas si Zéleph dormait mais elle ne produisait aucun son et il ne bougeait pas. Alors, elle le contempla. Toute trace de colère semblait avoir disparu mais il ne semblait pas non plus apaisé pour autant. Elle ne savait pas quoi faire, elle ne voulait pas le déranger mais elle n'avait pas envi de le quitter. Finalement, l'un dans l'autre, elle préférait le côtoyer plutôt que de ne jamais le voir, même si c'était pour être à ses yeux une femme de qui il détestait la compagnie. C'était légèrement pitoyable, elle en avait bien conscience mais elle ne pouvait changer ça. Alors, elle finit par disparaître, réapparaissant la tête calée contre lui, sa main droite sur son torse, cette main où le yin restait incomplet depuis des semaines. Il sentait l'alcool, c'était vrai, mais parmi ces effluves qu'elle détestait se trouvait son odeur, celle qu'elle aimait. Elle le regarda quelques secondes puis ferma les yeux, préférant se forcer à dormir plutôt que d'attendre qu'il se rende compte de sa présence et l'expulse de contre lui. Au final, même si la marque de leur mariage ne voulait pas se compléter, elle ressentait ce bien-être si particulier en sa présence, cette chaleur qui l'apaisait au plus profond d'elle et éloignait un instant tout ce à quoi elle devait faire face. Elle murmura doucement, son esprit déjà en route pour la porte des songes : « Zéleph... ».

* Un fléau d'Aether. « Femme du roi ».  
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Jeu 15 Aoû 2013, 12:35

Zéleph ouvrit les yeux lors ce qu’il fut sûr qu’elle dormait et pas avant. Il en avait presque retenu sa respiration pour retenir son envie de la repousser lors ce qu’il avait senti sa main contre sa joue. Il ne si était pas attendu. Elle ne faisait aucun bruit et si il n’avait pas senti son parfum peut être aurait-il cru que l’on cherché à l’attaquer. Pourtant cette caresse était bien trop douce pour que cela soit le fait d’un assassin, ou alors drôlement malsain. Quand ses yeux s’ouvrirent pour se poser sur elle la premier question qui lui vin était pourquoi ? Pourquoi était-elle soudainement tendre avec lui, serré contre son corps de manière si naturelle. Pourquoi ressentait-il cette sensation de chaleur, comme si … il était soulagé du poids d’une culpabilité dont il ignorait tout. Ses yeux parcouraient les courbes de son visage. Cette beauté ne pouvait pas être réelle. Peut-être était-ce l’alcool coulant dans ses veines ou sa mauvaise foi pour c’être buter et refuser de le voir avant. Pourtant à la regardé là il se sentait dévoré par ce sentiment. L’envie, la désolation, le regret aussi peut être. Au final trop de choses pour lui qui ne voulait jamais y accordé d’attention. Maladroitement ses bras ce fermèrent autour d’elle. Il n’avait pu faire autrement que de ce calmé, l’alcool finissant par faire son effet et l’abrutir doucement.  Cela n’empêcher pas el roi de ce poser des questions. Elle était enceinte il n’y avait pas si longtemps encore. Où était ce gamin ? Ou était le père ? Zéleph ne respecter pas grand-chose, mais sa culture voulait que l’on n’approche pas une femme déjà prise par un autre et même si il la trouvé insupportable il ce posé la question. Elle s’amuser avec lui, il le voyait bien et c’était bien en ça qu’il était le plus agacer. N’y avait-il personne pour la surveiller ? Il sourit imaginant qu’on avait bien dû la fuir vue comme elle était agaçante. S’enfoncent un peu plus dans le lit, tentant d’avoir une place plus confortable tout en cherchant à ne pas la réveiller. Avec son mouvement un peu brusque et gauche d’un homme ivre rien n’était gagné. Il finit pourtant par avoir sa tête sur l’oreiller ses deux bras entourant la déesse plus par obligation que par envie, car sinon ils ne pourraient rentrer a deux dans ce lit. S’en plaignait-il réellement ? Non. Il fallait le voir soudainement perdu dans ses pensé, ses yeux rouge de démon glisser sur sa peau. Ses mains à peine posé sur ses reins, il n’osé presque pas la touché plus par impression de pouvoir la brisé qu’autre chose. Soudainement il se sentait sensible à cette femme. Peut-être que si il avait était sobre il ce serrait levé pour fuir ses idée et ses envies et pourtant à cette instant il se laisser porter par ce désir nouveau.

Peut-être était-il encore en train de rêver ? Après tout cette femme sortait de ses fantasmes. Elle lui parlait de cette même façon énigmatique, plaine de mystères, enivrante, attirante et pourtant si inaccessible. Pourquoi ? Ces rêves qu’il avait fait entre tous ses cauchemars lui avaient paru comme des moments de répit insaisissable. Il s’en souvenait comme si il les avait réellement vécus et pourtant les mondes où il se trouvait n’étaient pas le sien. Pourquoi aujourd’hui y était-il ? Elle avait toujours un nom différent et pourtant était la même femme, lui avait toujours était le même. Qu’est-ce que cela voulait dire ? Il n’avait jamais crues aux lectures de rêves et pourtant il avait était réellement troubler par ceux-là, au point dans parler à son vieil ami Adam. Il se souvenait de tout dans les moindres détails, comme si cela n’avait rien à voir avec un rêve. Il ne pouvait pourtant pas en être autrement. Alors peut être qu’elle lui avait dit la vérité, il rêvé. Tout simplement, elle était le fruit de son imagination. Elle savait trop de chose sur lui, sur son peuple, Aether ou non, il trouver cela tellement étrange que l’on s’intéresse a eu. A lui. Son regard carmin ce hissa a ses lèvres. Fines, rose, il était persuadé qu’il n’avait cas les cueillir pour retrouver cette délicate caresse connue dans tous ses rêves. Ne pouvant s’en empêcher il descendit sur son cou, puis longea toute les courbes de son corps d’un regard inquisiteur avec la sensation de tout connaitre avant même d’y avoir posé les yeux. Il n’avait cas fermé les yeux pour la revoir, son visage, ses formes, et la profonde impression que tout était à lui. Zéleph soupira. Quel était encore que cette torture. N’avait-il pas d’autre chose à penser que ça ? Elle était à un autre, il en était persuader, mais ce n’était pas le seul rêve où il la volerait. Peut-être ce donnait-il des aire d’homme bon, mais n’était simplement pas capable de l’être réellement. Peut-être cette femme était-ce sa faiblesse. Son esprits s’emmêler. Il ne savait plus où commencer le réel et où s’arrêté son imagination. Si l’on s’intéresser a lui, ça ne pouvait n’être qu’irréel.

Prenant confiance, son esprit petit à petit persuadé de cette irréalité, il la serra plus fort. Collant con corps au sien. Ses yeux refléter le désir mais la douleur aussi. Il était perdu, sombrant dans le néant il n’avait lu rien à quoi se raccrocher et la seule femme qui semblait lui être fidèle n’était qu’un mirage.  Ce penchant, il enfouit son visage dans son cou ne cherchant plu à savoir si il avait le droit ou non, si c’était vrais ou si ça ne l’était pas. Au point où il en était, il était déjà mort, alors rien en devait être vrais. « Zoldio ney drem’lok los triss  togaat » C’était à la fois un compliment et une reproche. Il ce lamentait d’être victime de sa propre folie. Attiré par le vide, il semblait vouloir si jeté comme l’on se jeté dans l’océan. Juste pour ce laissé sombrer dans la profondeur noire du monde. Si jeté comme il se jeté dans les bras d’une femme. C’était une belle image au fond. De détresse et de souffrance, certes. Il avait bien conscience qu’il était pathétique, pourtant il se battait, non, il n’abandonner pas, jamais. L’alcool l’avait simplement prit à la gorge sans qu’il ne le voit et maintenant son esprits étaient sombre et mauvais, lui qui était meilleurs qu’un simple roi barbare.  Enivré par ce parfum, parfum qui avait longtemps hanté ses nuits avant de disparaitre, il commença à perdre pied. Tout le peu de raison qui lui rester, il le perdit lors ce qu’il laissa ses lèvres embrasser sa peau. Elle dormait ? Il s’en ficher. Il la voulait. Peut-être pas entière, peut-être pas pour toujours, mais seulement quelque minutes. Juste pour consoler sa peine. Sa bouche glissa jusqu’à sa poitrine, mais devant la barrière du tissu il se stoppa, posant simplement son front là. Il était toujours debout malgré toute ses épreuves, mais il était fatiguer, et ce tissu paraissait représenté toute une vie d’obstacle infranchissable.  Il avait perdu avant même d’avoir commencé, comme toujours, il le savait. « Vaar » murmurât-il, s’en prenant encore et toujours à lui-même. Même un mirage, il ne le mérité pas. Au fond il ne mérité bien que ce qu’il avait, des femmes creuses qui faisaient échos avec lui. Même un rêve i ce l’interdisait. C’était bien trop beau, trop pur pour un minable comme lui. Le plaisir n’exister pas dans ce monde. Pas pour lui.
*Pourquoi les anges sont-ils si tentateur.  
*Abruti
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Mitsu
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Mitsu
Jeu 15 Aoû 2013, 14:37


Mitsuko remonta doucement son bras pour glisser sa main dans les cheveux du roi, derrière sa nuque. Elle n'avait pas ouvert les yeux, n'articulant aucun mot. Il lui semblait qu'elle nageait dans un océan de nuages, son esprit embrouillé mais attiré par les sensations qu'elle ressentait. C'était étrange mais, pourtant, elle savait que Zéleph était à ses côtés, contre elle. Elle avait l'impression de pouvoir respirer, de pouvoir vivre sans ressentir le poids qui l'écrasait depuis ce qui lui semblait être une éternité. La notion du temps et celle de l'espace lui échappaient fréquemment depuis sa fausse couche et elle se trouvait dans une de ces situations où elle n'aurait su décrire ce qu'elle ressentait, où elle était et depuis combien de temps elle s'y trouvait. Tout ce qu'elle sentait, c'était cet engourdissement, les cheveux du roi, sa présence, sa chaleur. Ayant l'impression d'être dans une toute autre réalité, elle amena pourtant lentement ses doigts sur la joue de son époux, enroulant l'une de ses jambes à l'une des siennes. Elle inspira doucement, ne cherchant en réalité qu'une seule chose qu'elle finit par trouver. Ses lèvres. Elle ne voulait que ça et elle fit pression avec sa main pour qu'il redresse la tête, glissant à son tour pour le rejoindre. Elle en fut comme électrisée, dès qu'elle le toucha. La déesse était dans un état second où seule cela comptait. Elle ne s'apercevait même pas de ce que lui pouvait bien faire, bien penser, elle ne le regardait pas, concentrée sur ce bien-être, concentrée sur la douceur du baiser. Elle s'appropriait ses lèvres, sa respiration s'intensifiant légèrement alors que sa deuxième main se plaçait sur son autre joue. Elle ressentait la situation comme une communion, quelque chose qui les unissait au delà de tout. Cela lui sembla durer longtemps, peut-être des heures, bien que la réalité soit toute autre, quelques secondes tout au plus. Et puis, comme si quelque chose en elle voulait lui révéler la vérité, l'alarmer sur ce qu'elle faisait, elle reprit contact avec la réalité, ouvrant alors les yeux tout en s'écartant doucement. Elle avait failli le repousser brutalement mais cette situation était entièrement de sa faute. C'était elle qui avait cherché ses lèvres, elle qui avait voulu le ressentir. Et puis, elle n'était pas certaine d'en avoir la force, son corps totalement engourdi par le contact du roi. Elle le regarda, ayant l'impression d'être dans un de ces moments où le temps ne s'écoulait plus, comme si la scène était suspendue. Elle s'avança de nouveau vers lui avant de dévier, de s'empêcher de retourner goûter à ses lèvres. Elle posa son front sur le sien, fermant les yeux un court instant. Elle ne pouvait rester là, il allait réagir. Elle s'était promis de se tenir à une certaine distance de lui, de ne pas chercher à le toucher plus que nécessaire. Mais en venant s'allonger dans ses bras, elle aurait dû se douter que cette envie latente de prendre à nouveau possession de son corps, de son esprit, se ferait sentir. Elle devait partir. Elle chuchota : « Ahst alyo. » puis disparut, lui caressant une dernière fois la joue.

~ ~ ~

Le lendemain, Mitsuko arriva tôt à Bouton d'Or. Elle ne savait plus réellement où elle avait été après avoir quitté Zéleph, trop obsédée par ce qu'il s'était produit pour faire attention à l'espace ou au temps. Ce n'était que lorsque le soleil s'était levé qu'elle avait retrouvé un état stable. Alors, elle s'était rendue devant l'auberge pour récupérer le matériel. C'était là que des réprouvés, curieux, l'avaient abordé pour savoir ce qu'elle comptait faire. Et, lorsqu'elle leur avait expliqué, ils avaient accepté de venir l'aider. La tempête était passée et de la rosée couvrait les champs, les illuminant avec la lumière de l'astre du jour. C'est ainsi que la construction commença, la déesse guidant le peuple de son mari qui, visiblement, était prêt à tout pour l'aider, certains refusant même qu'elle les aide parce qu'elle était enceinte. Elle ne voulait pas les contrarier alors elle créait simplement le matériel manquant, modelant de rien les plantes qui entoureraient le petit temple, que ce soit de simples fleurs ou des arbres qui grandiront avec le temps. Meravelles était à l’œuvre, cette capacité à créer qui était la plus développée chez elle. Discutant avec un homme qui s'intéressait à ce temple, symbole d'une divinité, elle lui raconta les pouvoirs de sa balance. Bien entendu, cette dernière était encore avec Zéleph, mais elle pouvait déjà la présenter. « Vous pourrez peser vos récoltes avec elle, en petite quantité bien sûr. Mais elle est suffisamment magique pour vous révéler combien vaut exactement vos céréales, dans n'importe quelle monnaie. Et puis, bien sûr, si un litige survient, elle penchera vers le coupable, nullement dupe des mensonges et autres manipulations. ». Elle était plutôt fière de cette balance, c'était vrai, elle avait mis du temps à la produire. Il fallait également qu'elle trouve quelqu'un pour s'occuper du temple, bien qu'elle envisageait sérieusement de venir elle-même ici de temps en temps, sous une autre forme sans doute pour éviter d'attirer trop l'attention. Elle pourrait se faire elle-même prêtresse de son propre culte. Cela dit, elle n'avait pas envi de forcer les réprouvés à croire en elle, à la voir autrement que comme la femme du Dovahkiin quand celui-ci était loin. C'était la raison pour laquelle la balance avait plusieurs fonctions, pour que le peuple y trouve au moins une utilité. Songeuse, elle regarda le paysage, y cherchant sans doute Zéleph. Elle ne savait pas si elle espérait le voir venir ou, au contraire, espérait ne pas le voir. La situation était tellement étrange.  

* A demain
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Jeu 15 Aoû 2013, 20:51


Les yeux rivé sur la charpente de la petite chambre, le seigneur des deux rives semblait perdu au plus profond de ses pensé. Il avait dormit seul après ce qui semblait avoir était un de ces rêves insaisissable. Cela lui échapper toujours. Est-ce que cela n’avait réellement était qu’un songe ? Il était sobre à présent et son esprit clair ce rappelait bien de cette sensation d’abandon. Entre folie et lucidité il ne savait plu dans quelle réalité il avait mis le pied. Elle l’avait embrassé. Oui, il s’en souvenait. Il suffisait qu’il ferme les yeux pour sentir à nouveau ses lèvres contre les sienne, comme si il avait connue ça des centaines et des centaines de fois sans jamais s’en lasser. Zéleph ressentait ce manque, comme une addiction. Pour un simple baiser cela semblait idiot. Ca l’était. Ce redressant il sortit du lit avant de se diriger vers la salle de bains. Attrapant la première serviette qu’il vit il la jeta sur le miroir. C’était pour lui encore le meilleur moyen pour ne pas avoir à croiser son reflet. Voilà bien la seule chose qu’il envier aux sangsues. Il prit le sceau d’eau fait pour les abutions et s’humidifia le visage. Ses idées s’éclaircir, ou peut être au contraire devinrent plus sombre et pourtant au fond de lui il se sentait dés plus lucide. Si baiser il y avait eut, alors ce n’était certainement que par pitié. Embrasser un être comme lui, pour une femme comme cela, ça devait être une action humanitaire. Comme l’ont donne son argent aux pauvres pour se donner bonne conscience lors ce qu’on en a trop pour soi. Se séchant, il sortit de la salle d’eau après un moment puis descendit pour rendre la clef et payer l’aubergiste malgré ses virulent refus. Il du malgré boire une chope offerte par le patron qu’il ne put refuser, que ce soit par politesse et sur tout par envie.

Dehors il faisait plein jour. Il devait être bien midi vue la hauteur du soleil et le nombre de client à la taverne. Zéleph salua ses sujets, esquissant comme il pouvait un sourire. Il avait envie de rentré et d’oublier. Seulement il supposer qu’elle viendrait encore lui casser les pieds avec ses histoires de temple si il ne s’en occuper pas. Allant vers le champ devant accueillir cette bâtisse il y fut surprit d’y voir déjà un chantier. La structure était déjà là, la forme complète du temple, et ses sujets travaillant à sa construction. Le roi leva les sourcils, puis ses traits ce durcirent soudain. Il ne savait pas quel pouvoir avait un Aether, mais il n’apprécier pas la facilité avec la quel elle arrivé à faire plier son peuple.  Marchant encore quelque mètre, il la vue très rapidement et s’arrêta à sa hauteur. L’ignorant d’abord il s’adressa aux ouvriers. « Weii naak ! » C’était un ordre plus qu’une suggestion, et les réprouvés ce retournant vers lui en furent plus heureux que vexé. Le déjeuner était la seul pose qu’ils s’accordé dans la journée et de toute façon ce n’était pas a eu de faire ça. Une fois l’ordre passé et la plupart des réprouvés déjà en route, Zéleph baissa son regard sur la déesse. « Je n’aime pas que l’on utilise mon peuple. Je pensai avoir était clair. » Grognât-il. Il n’était pas en colère, mais c’était son besoin de protéger les siens à tout prix qui s’éveiller. Peut-être aussi sa fierté d’homme froisser par le faite qu’elle ait demandé à ses hommes de s’occuper de son temple à cause de ce qui était arrivé, ou peut-être par ce qu’elle ne le croyait pas capable. Ce détournant d’elle il alla prendre les choses en mains. Planche, clou, marteau, non, il n’avait pas besoin de marteau. Il lui suffisait de rien pour placer une planche à bout de bras et enfoncer les clous avec ses doigts comme dans du beurre. Le toit, il commença par le plus urgent, si l’on considéré qu’il y avait quoi que ce soit d’urgent dans ce temple. Solidifiant la charpente, il se mit sérieusement au travail. Fermer a tout, il le ferait seul, personne n’avait à s’occuper de cette femme. Lui y était forcé par ce qu’il y avait accepté son marché. Plonger dans le travail, cela li permettait de ne pas réfléchir. C’était parfait. Après l’orage, ce jour-là il faisait à nouveau très chaud sous le soleil et le ciel bleu des terres d’émeraude. Il finit le toit pour s’attaquer aux murs. S’essuyant son front plein de sueur, il prit du temps à voir où faire des fenêtres, comment la lumière pénétrerait le mieux la salle. Il avait chaud, mais ne se plaignait pas. C’était la soif le plus dérangent, mais il l’avait prévu ayant pris une bouteille d’alcool au tavernier avant de venir.

Malheureusement plus il en buvée, moins ses geste était précis. La sensation de fatigue le gagnant et l’envie d’en finir sombrant dans les abîmes de l’oubli. Il manqué encore la porte, une partie d’un mur et les fenêtres quand il finit sa bouteille. Ce retournant il s’aperçu que la déesse était encore là et jeta le récipient a ses pieds. « Weii io yah aan geddes din . » ordonna-t-il. Puise qu’elle était là à ne rien faire autant qu’elle se rende utile, pour une fois.
*Allez manger !  
*Vas me chercher une bouteille femme.
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Mitsu
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Mitsu
Jeu 15 Aoû 2013, 23:35

Mitsuko était en train de créer des plantes, essayant d'ignorer Zéleph qui était arrivé sans oublier d'amener sa mauvaise humeur presque aussi grande que lui. Congédiant les réprouvés avant de lui faire ce qui semblait être une leçon de morale, il se mit à construire son temple alors qu'elle levait les yeux au ciel. Elle lui jetait des petits coups d’œil de temps en temps, constatant avec irritation que sa bouteille d'alcool se vidait à la vitesse de la lumière. Et puis, quand il lui ordonna d'aller lui chercher à boire en lui lançant le récipient, elle dut serrer les dents pour s'empêcher de le démembrer sur place. Cependant, à peine avait-elle pensé à une quelconque vengeance qu'un petit sourire apparut sur ses lèvres. La déesse avait une idée. Faisant une petite courbette comme si elle n'était que son esclave, elle répondit d'un ton plaisant et soumis : « Geh Dovahkiin. Sil ikke, io dreh. ». Puis, elle disparut, le fixant intensément avant de ne plus être dans son champ de vision. Elle réapparut devant l'auberge, entrant avec son élégance naturelle, se voulant discrète mais ne pouvant plus l'être depuis longtemps à Bouton d'Or. Se dirigeant vers le comptoir sans avoir pris la peine de ramasser le récipient du roi, elle demanda alors : « Io gildarr faal jul zok mul tol sil loost. ». Elle sourit, l'aubergiste la regardant un instant d'un air légèrement perdu. Elle précisa. « Wah faal Dovahkiin. ». Il s'exécuta, lui tendant un pichet. Elle n'avait rien pour payer en réalité mais elle tendit la main où apparut une pièce d'or. Mitsuko n'était pas sûre que sa création dure très longtemps mais elle reviendrait pour régler ses dettes... enfin, celle du roi. Seulement, l'aubergiste lui dit qu'il refusait qu'elle paye. Elle insista, posant la pièce sur le comptoir avant de disparaître. Zéleph, le roi adoré de son peuple. Cela ferait une bien belle histoire, une histoire dans laquelle on raconterait qu'il était un grand souverain, vaillant et fort, fier et respecté. Elle espérait simplement que les conteurs oublieraient de signaler qu'il était alcoolique, colérique, qu'il vivait avec des prostituées qui l'entouraient de leurs corps nus et qu'il avait totalement oublié sa pauvre femme esseulée, elle. Quoi que, pour une fois qu'elle était la victime, pourquoi se priver de le faire savoir? En tout cas, histoire ou pas, il n'allait pas s'en tirer à si bon compte.

Réapparaissant devant lui, elle le fixa un instant, le pichet à la main. Elle n'allait pas lui donner tout de suite, il ne fallait pas rêver. « Alors déjà, premièrement, je n'ai pas utilisé votre peuple. Ces personnes se sont proposées de m'aider, je ne leur ai rien demandé. Donc, à moins que monsieur le Dovahkiin, le grand Zéleph, empêche les siens d'avoir un libre arbitre, je ne vois pas quelle pourrait être ma faute. ». Elle avait dit cela calmement tout en articulant lentement pour que l'information passe, son ton étant tout de même légèrement moqueur. « Deuxièmement, j'ajouterai que si je vous ai demandé votre accord pour mon temple, je n'ai nullement mentionné que vous deviez le construire. Et puis, avec l'alcool que vous ingurgitez depuis tout à l'heure, je suis certaine que les murs ne sont même pas droits. Je n'ai pas besoin de vous si vous êtes dans un état d'ébriété avancé. Tout se passait pour le mieux tout à l'heure, quand vous étiez encore en train de dormir pour digérer votre dîner alcoolique de la veille et, je vous rassure, aussi difficile que cela soit pour vous de l'intégrer, votre peuple était très heureux de m'aider. ». Elle fit une pause, se rapprochant de lui, son regard planté dans le sien, son index pointé vers son torse. « Io ni loost sil! ». Elle s'avança encore pour que son doigt le touche, son odeur l'enivrant mais ne diminuant en rien son irritation. « Troisièmement, j'ai le droit de prendre des nouvelles de votre mère si cela me chante. Et de votre fils aussi puisque je le connais bien plus que vous le croyez. D'ailleurs, vous ne savez rien! Vous croyez de premier abord que je souhaite m'en prendre à votre famille, à votre peuple, mais la réponse aux énigmes de votre esprit se trouve ailleurs. Vous n'êtes qu'un ignorant qui m'accusez de choses que je n'ai jamais commise alors que le seul coupable à votre état ici, c'est vous!! ». Pour le coup, elle avait parlé plus violemment, ses sourcils froncés. « Alors épargnez-moi votre air de mâle dominant parce que je sais qui vous êtes et je sais que vous avez choisi la facilité! ». Enervée elle finit par lui lancer : « Comme si ça vous empêchait de souffrir en plus! Vous ne comprenez rien à ce que je dis? Hé bien tant mieux, c'est bien fait pour vous! ».Le problème c'est qu'elle n'arrivait plus vraiment à se contenir, à faire cesser cette colère qui emprisonnait son cœur. « Vous voulez de l'alcool, hé bien en voilà! ». Elle lui lança le contenu du pichet à la tête, le fusillant du regard. Ce fut d'ailleurs à ce moment précis qu'elle reprit le contrôle sur ses émotions, se rendant compte de ce qu'elle avait fait. Une telle fureur n'avait jamais pris possession d'elle et, pour le coup, elle ne savait comment gérer ça, si elle devait s'excuser, l'essuyer, lui parler. « Je... ». D'un côté elle regrettait, de l'autre, ça lui avait fait un bien fou. Perdue, elle resta là, à le regarder, à moitié trempée elle aussi à cause de leur proximité.

* « Oui seigneur des deux rives. Tu ordonnes, je fais/obéis. ». « Je voudrais l'alcool le plus fort que tu as. ». « Pour le roi. ». « Je ne te crains pas. ».
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Ven 16 Aoû 2013, 13:10


Recouvert du liquide doré Zéleph essuya son visage, incrédule. Elle venait réellement de gâchait de l’alcool pour le provoquer n’est-ce pas ? Sa boisson ! Oui, c’était certainement cela qui énervait le plus son esprit malade. Par ce qu’il fallait bien le dire, l’alcool était un fléau qui lui ronger les os et avait pris une terrible emprise sur son être. Dépendant d’une drogue lui faisant perdre pied dans cette réalité qui semblait l’abandonner. Ses poings ce serraient, ses dents grincèrent. La rage, il tenta tant bien que mal de la retenir, mais qu’importe le barrage qu’il y aurait mit, la vague qui arriver était dévastatrice. Levant doucement la tête vers elle, ses yeux rouges brillaient d’une lumière inquiétante rendant son regard d’un rouge terrifiant. La colère, la vrais, celle qui conduisait à la folie, ou qui peut être en était sa fille, n’était pas contrôlable. « Eirik ! » Le mot roula avec violence dans sa bouche comme l’avertissement de sa prochaine perte de contrôle. Celle-ci fut rapide. Ce jetant sur elle, il la prit à la gorge. Il se soucier bien mal qu’elle soit Aether et qu’il soit incapable de lui faire quoi que ce soit. Ils emblait ne plut en avoir conscience. Il ne semblait plu être lu même. Ses yeux étaient habités par le démon. La dans sa main, il avait pourtant l’impression qu’il pouvait lui briser le cou comme à un chat. Il aurait voulu lui cracher sa rage au visage, la remettre a sa place, faire mal comme lui avait mal, mais il était dans un tel état qu’aucun mot ne pouvait sortir le seuil de sa bouche. Qu’avait-il à dire, ses yeux parlaient pour lui. L’alcool c’était emparé de lui. Lui qui ne toucher les femmes que pour son plaisir, voilà qu’il était prêt à frapper une déesse. Pourquoi ? Pour avoir senti sa fierté d’homme bafouer, ou plutôt par ce qu’elle avait gâchait son eau de vie.

Tout allait très vite. La seconde où sa main toucha son cou, il la fit basculer contre le mur du temple, brisant les planches comme des allumettes. Tombant sur le plancher craqueler de la bâtisse, il leva l’autre main. Le démon, la haine la plu pur battait en son cœur. Il ne voyait, ne savait plu ce qu’il faisait. Tout était voilé d’un épais brouillard noir. Il ne savait plu ni pourquoi il faisait cela, ni qui il frappait. Ce souvenait-il seulement de qui il était ? Sa main tapé avec violence sous un crie de rage qui fit tremblé la charpente. Sa force monstrueuse qu’il ne maitriser plu était bonne pour tout faire s’effondré, la terre sous leurs pieds ce craquelant. Zéleph ne maitriser plu rien. Etait-il encore dans ce corps ? Il avait dépassé la ligne. Il était passé de l’autre coter, celui qui semblait sans retour. Le monstre avait tout emprise sr lui et ne désirait que sang et destruction. Peut-être ne ce réveillerait-il jamais de ce cauchemar. Celui où il avait perdu la raison et où chaque coup il supplier que la souffrance cesse. Qui pourrait comprendre son agoni ? Personne, on l’avait abandonné, laisser pour mort tant de fois qu’il n’avait plu foie en personne et c’était laisser sombré.

Zéleph avait pourtant essayé. Oui, on ne pouvait pas lui retiré ça. Il c’était battu. Il était toujours resté debout, toujours malgré la mort, la souffrance, cette douleur accablante. Il avait tenté de s’en sortir par lui-même lors ce qu’il avait vu le déplorable déchet qu’il était devenu dans son futur. Il avait tellement peur d’être comme ce monstre, mais au final il paraissait ne rien pouvoir faire. Il était là à frapper une femme qu’il avait aimé, la femme qu’il aimer et qu’il avait choisie de fuir. Il était là à perdre pied, s’enfoncent dans les ténèbres, embrassant l’obscurité. Pour un homme qui avait tant de foie faillit mourir pour avoir défendu le bien lors ce que le mal l’appelait, c’était une bien triste fin. Il avait supplié ses amis de venir le tuer si il devenait comme son future. Il avait supplier si il devenait cette bête détruisant tout, trouvant sa jouissance dans le bruit du craquellement des os sous son pied, et le gout du sang dans un verre de cognac. Au final cette être immonde dont il était si terrifier, était belle et bien là et il ne pouvait plus rien y faire. Incapable de combattre son mal, aucun homme ne le pouvait à ce stade.

*Chienne ! (et encore je suis gentille xD)
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Mitsu
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Ven 16 Aoû 2013, 15:17

Mitsuko attrapa le poignet de Zéleph avant que son poing ne s'abatte une nouvelle fois sur elle. La douleur n'était pas physique, elle était toute autre, profonde. Elle attrapa ses cheveux avec son autre main, forçant sa tête à rester immobile, le forçant à la regarder. Le visage en sang, elle avait choisi de lui faire voir un état catastrophique, bien loin de la réalité s'il avait réellement frappé une toute autre personne ainsi, mais tout de même atroce. Sa mâchoire était réduite en bouillie et l'on voyait même un bout de son squelette entre le sang qui coulait de ce qui restait de son nez et de ses pommettes. Pourtant, ses yeux étaient intacts, le fixant d'un air plein de ressentiments où la pitié prenait une grande place. Elle souhaitait qu'il se sente pitoyable, impuissant, restant parfaitement calme, quelques secondes, quelques secondes qui lui semblèrent durer une éternité. Calme jusqu'à ce qu'elle lui assène un coup de boule en plein nez, se jetant ensuite sur lui pour planter ses dents dans son cou, aspirant son sang comme un vampire l'aurait fait, le maintenant sur le sol avec une force qui ne laissait aucune place à une quelconque rébellion. Elle ne s'arrêta pas, du moins, pas avant qu'il ne tombe dans l'inconscience. Puis, elle se redressa, tremblante de la tête aux pieds, son visage de nouveau intact. Les dents serrés, elle lui envoya une claque en pleine tête, furieuse, dépassée. Après tout ce qu'ils avaient vécu ensembles, après tout ce qu'ils avaient traversé, il fallait qu'une nouvelle limite soit franchie. Elle l'avait pourtant soutenu pour qu'il arrête de boire, elle s'était mise en danger en l'acceptant dans son existence et maintenant, maintenant, elle se demandait si ça en valait encore la peine. Cet homme était perdu, la folie l'emporterait et il se détruirait. Elle déglutit, pensant à ce que ça aurait été si leur fille était née, si l'enfant était  venue au monde et avait assisté à ça. Qu'est ce qu'elle pouvait attendre de lui? Oui il y avait du bien et du mal en lui mais profiter du bien valait-il le coup lorsque l'on savait jusqu'où pouvait aller le mal? Il ne pouvait pas la blesser mais elle n'était pas toute seule. Et lui? Que penserait-il de lui-même une fois qu'il se réveillerait? Devait-elle jouer avec ses souvenirs? Non. Il devrait porter le poids de sa culpabilité. Mitsuko tendit la main, créant un poignard. Doucement, elle le fit glisser sur le cou du roi, retraçant le fameux M qu'elle lui avait fait par le passé. La cicatrice existait encore mais pas assez à son goût. Fuir ne l'aiderait en rien, il devait se rappeler. Prenant la main droite du roi, elle y traça une moitié de cercle puis continua son œuvre jusqu'à ce qu'un yang de sang s'y trouve dessiné. Elle était tellement choquée en réalité. Ils s'étaient tout fait, ils s'étaient insultés, ils s'étaient déchirés, ils avaient fait l'amour, ils avaient fait un enfant ensembles, s'étaient mariés, avaient pleuré, crié, tant de choses. Mais jamais il n'avait levé la main sur elle. Au fond, tant pis, c'était sa faute, son propre fardeau qu'il porterait sur ses épaules, comme les caresses que lui prodiguaient ses prostituées, comme son corps qui lâcherait un jour à trop supporter le poids de sa déchéance. Pourtant, ce n'était pas ce qu'elle souhaitait.

Elle se leva, ramassant les planches de bois qui étaient tombées sur le sol. Prenant des clous, elle commença à reconstruire, patiemment. De toute façon, il ne se réveillerait pas tout de suite. Semblant calme, elle était au contraire en état de choc, incapable de pleurer ou d'avoir deux pensées cohérentes sur ce qu'il convenait de faire à présent. Fixant sa main droit où se trouvait son yin esseulé, elle pensa qu'elle ne pourrait jamais sauver son mariage. Après tout, ils s'étaient mariés pour le bébé, ce mariage n'était qu'une farce et elle avait dû croire l'aimer comme lui l'avait cru. Elle ne savait même pas. Il lui était impossible de le quitter mais était-ce de l'amour ou quelque chose de pire, une addiction qui, au final, ne produirait qu'un effet aussi destructeur que l'alcool? Elle modela du verre, plaçant les fenêtres comme une automate, ne réfléchissant pas réellement à ce qu'elle faisait. Toute cette dimension des travaux était bien loin de son esprit. Elle n'avait jamais rien construit de ses mains mais tout lui semblait naturel, plongée dans quelque chose de bien plus complexe. Elle alla même chercher la balance machinalement au bout d'un moment, quittant un instant des yeux le reprouvé, le retrouvant à la même place en revenant. Elle ne savait pas combien de temps s'écoulait, créant une petite estrade en bois pour y placer l'objet, s'asseyant parfois, pensive, changeant de place, fixant le ciel évoluer, le soleil se coucher et se lever. Finalement, elle ne pouvait rien décider seule, tout dépendait de lui aussi, ce qu'il voulait, ce qu'il désirait. Qu'elle parte, qu'elle reste. Elle s'en voulait, culpabilisant d'avoir un jour cédé à la tentation, d'avoir cédé à des pulsions qu'elle avait toujours jugé déplacée. Assise dans un coin de la pièce, le dos collé au mur, elle attendait qu'il se réveille. Le temple était terminé.
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Ven 16 Aoû 2013, 16:53


Sa tête lui faisait affreusement mal. Elle tambouriné. Un orchestre faisait joyeusement la fête dans son crâne. Ce fut l’effet déclencheur de son réveil. Il gémit à mesure que la douleur s’éveiller en même temps que lui. Son esprit était embrouillé. Ses yeux s’ouvrir doucement, agresser par la lumière. Cette sensation, il la connaissait. L’impression de revenir d’entre les morts. Ses yeux étaient humides. La douleur qu’exercé son corps sur son esprit pour le culpabilisé. Allonger sur du dure, il ne se souvenait pas de ce qui était arrivé. Son visage le bruler, son souffle lourd. Un gout de sang dans la bouche, une odeur forte de métal. Engourdie, il plia difficilement son bras pour regarder sa main. Avait-il encore tué quelqu’un ? Du sang. Il en avait partout. Ce touchant le nez il comprit d’où venait la douleur. Il était brisé.  Laissant tomber son bras sur le plancher, il haleta. Le réveil était dure, le revers lourd. Où était-il ? La question suivante. Logique. Ses yeux rougis par l’agression de la lumière tentée d’analysé. C’était pourtant encore flou, mais il arriver a distingué un plafond haut, fait de bois. Il avait un peu froid. Puisant dans le peu de force qu’il trouva il cet issa à l’aide de ses bras pour s’assoir et trouvé tant bien que mal un équilibre. Difficile lors ce que la sole tangue et sa tête ne souhaite qu’une seul chose, tomber. Petit à petit l’équilibre revint, et ses yeux parvinrent à voir clairement. Prenant sa tête dans sa main, ce tenant de l’autre, il jura quelque chose d’incompréhensible. Sa main rouge laissant des traces du désastre dans ses cheveux blanc. Il y avait beaucoup de sang, trop de sang et il commencer doucement à sentir la peur le prendre à la gorge. Une appréhension soudaine, inexplicable. Il avait fait quelque chose de terrible. Le visage enfouit dans sa main il chercher dans les tréfonds de son esprit. Il voulait savoir ce qui le terrifier tant, et pourtant au fond de lui quelque chose lui crier de continuer à l’ignoré. Les images était abstraite et douloureuse a trouvé. Des floues sans visage qui s’entremêler. Puis soudain l’éclaire. La douleur pure, nue, qui le transperça.

Zéleph devin fébrile, ses mains tremblante sans qu’il ne puisse les contrôler. Ce visage était gravé en lui comme un poignard planté en son cœur. Le sang couvrant ses traits, la chair déchiré, les hématomes gonflés. Il avait frappé. Une femme. A mort. Une déesse, qu’importe. Cela aurait pu être n’importe la quel, c’était le geste qui compté avant tout, pas la personne. Il ne se souvenait même plu pourquoi. Ca n’avait aucun sens. Il était coupable de ses actes. Monstrueux, misérable. Au fond l’homme qu’il fuyait et dont il avait si peur était apparu, peut-être même avait-il toujours était là. A genoux, Zéleph se laissa tomber, la tête sur le plancher, il frapper le sol de son poing sombrant dans un autre stade de sa folie. La dépression. Les ténèbres l’écraser. Il ce haïssait, ce dégouter. Il était incapable de ce battre contre lui-même. Il pouvait bien tout affronter, mais pas son reflet. Et maintenant il était là, misérable vermine ce lamentant sur ce qu’il était. Un incapable, un déchet. A vrais dire, il avait du mal à défendre son peuple lors ce que lui-même était incapable de ce dire le contraire. Et cette fois. Cette fois c’était bien fini. Zéleph n’avait plus rien de l’homme qu’il était avant. Avant quoi ? Il ne le savait pas, et pourtant il y avait un avant. Cette sensation de bonheur, de force. Cette espoir, cette fois lui donnant l’impression que rien ne pouvait le stoppé. Une puissance à l’intérieur de lui le pouvant vers le haut. Elle avait disparu. Le laissant brusquement démunie. C’était de sa faute surement encore. Comme toujours il détruisait tout pour s’enfoncer un peu plus dans la déchéance. Seulement maintenant qu’il était au plus profond il lui semblait impossible de ce relevé. Il n’en avait ni la force, ni le courage. Il ne pouvait que rampé comme le pauvre animal blesser qu’il était, et supplier que l’on l’abatte pour lui épargner la longue agonie de ce laisser mourir.

Après ce qui lui sembla un long moment, il sa rage, sa peur et sa peine ce calmèrent. Il reprit une respiration normale, moins saccadé. Avec le peu de force magique qu’il avait retrouvé il répara son nez. Épuiser cependant, plus psychologiquement que physiquement, il réussit à se hisser sur ses jambes. Trébuchant il ce rattrapa au mur. Il dû rester un  certain temps appuyé pour retrouver une stabilité, sa tête lui tournant encore affreusement. Dans le floue de son champs de vision il fut attiré par un trait blanc. Levant les yeux il eut envie de se pendre lors ce qu’il croisa son regard. En vérité il avait la nausée depuis un moment déjà et à cette instant le gout de son dégout lui traversa la bouche. Elle n’avait pourtant aucunes séquelles. Son visage était parfait, comme si rien n’était arrivé. Il n’y avait que sur sa robe, la marque rouge de son crime. Zéleph était là debout devant elle incapable de dire quoi que ce soit. La honte l’empêcher d’osé même s’excuser. Le croirait-elle ? Non, rien ne suffisait pour pardonner ça. Pourquoi cela faisait si mal de la voir là devant lui ? Il avait envie de mourir. Dévaster. Il détourna les yeux incapable de le supporté. Bien trop faible, il ce colla contre le mur et ce laissa glisser jusqu’au sol. Il était dangereux pour lui, mais surtout pour les autres. Eut être prenait-il soudain conscience qu’il ne pourrait jamais ce délivré de son fléau. « J’ai… besoin qu’on m’aide. » Sa voix était faible, rauque, et cela lui arracha la langue de l’admettre, mais sobre et démunie il ne pouvait plu ce mentir. Tant pis si il  finissait enfermer a jamais dans un endroit inconnue si il ne risquer plu de tuer quelqu’un. De s’en prendre à sa propre femme sans le savoir. Il était temps d’en finir, et si personne ne voulait l’abattre, alors il faudrait l’enfermer. Fixant le plancher, il avait l’air effondré. C’était belle et bien le cas, il ne rester rien du grand Zéleph que des miettes. Il n’était plus rien que l’ombre de lui-même, une pauvre chose rampante.  
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Faire pencher la balance (Pv Mitsuko)

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