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 À la recherche d'Asiphel [Part IV]

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Jeu 16 Mai 2013, 23:40

J'étais en train de me reposer sur le toit de Mégido quand je sentis quelque chose couler sur mon visage. Pendant un moment, j'ai cru qu'il s'agissait d'une larme, mais plusieurs gouttes me percutèrent par la suite. J'ouvris les yeux et je vis un grand nuage noir au dessus de la tête. Il pleuvait au final. J'aurais du m'en douter puisque je n'avais aucune raison de pleurer en ce moment. Mon sommeil fut, à nouveau, très court. Définitivement, je commence à croire que je suis une insomniaque. Je me levai et regardai le paysage devant moi. J'avais eu comme information qu'un homme pourrait correspondre à Asiphel à Sceptelinôst. C'est encore à un bon moment d'ici. Je comptais prendre cela un peu plus relaxe aujourd'hui. Je me levai et sifflai une douce mélodie dans le vent. Cette mélodie traversa l'horizon et résonna même dans le coeur de mon dragon. Il allait arriver dans pas long. D'ici là, j'avais le temps de m'étirer un peu. Je fis quelques mouvements pour assouplir mes muscles. Soudainement, un grand rugissement dans le ciel nuageux. Je fis un sourire et fit un grand saut vers le ciel. Je me propulsai avec l'air pour atteindre une hauteur remarquable. Puis, je tombai sur le dos de ma bête. La synchronisation parfaite entre lui et moi en ce moment même m'étonnait beaucoup. Je fis un grand sourire à Callipso qui avait Phoebus sur la tête.

- Bonjour les amis, je me suis ennuyé de vous pendant cette demi journée qui sépare notre dernière rencontre.

Je ricanai un brin avant de demander de me faire amener à Sceptelinôst. À dos de dragon, cela allait être beaucoup plus rapide. Je pouvais aussi me reposer et réfléchir. Je me demandais bien ce que j'allais dire à Asiphel après tout ce temps. Ce n'est pas si facile que cela dire que nous avons trouver un petit garçon et qu'il est possiblement son fils. J'étais presque désespérée de lui annoncé la nouvelle. J'ai pas l'impression qu'il ne le savait. En tout cas, pendant le temps que je les côtoyai, je n'avais pas l'impression qu'il n'avait pas d'attache à personne. Peut-être que cela fut une relation d'un soir et que la mère ne lui a jamais dis au final qu'elle était enceinte... Être enceinte est bien l'une des choses qui me fait frémir. Je ne crois pas être capable d'être une mère digne... Je ne sais même pas si je suis digne d'être la «marraine» fictive de Raphael... J'ai peut-être peur pour rien, mais bon, je ne veux pas prendre de risque en m'attachant trop à quelqu'un. Qui sait si mes pouvoirs ne vont pas s'emballer à nouveau lorsque mes émotions sont fortes.

J'étais tellement dans ma bulle que je ne me rendis même pas compte de la route. Nous étions rendu à Sceptelinôst. J'avais bien fait de demander l'aide de mon dragon, car nous avons dû faire un long voyage au dessus d'un large étendue d'eau. Le rugissement d'arrivée de Callipso me réveilla de mes penser pour apercevoir la ville en question sous nos pieds. Il semblait avoir beaucoup de vie sur la terre ferme. Je remerciai Callipso et il fit un petit son de gorge pour accepter l'attention que je lui offris. Je fis signe à Phoebus de venir sur mon épaule. Ce dernier grimpa sans rien dire. Par la suite, je sautai de Callipso. Nous étions encore bien haut dans le ciel, mais je pouvais très bien atterrir avec délicatesse avec le vent. Je descendis doucement sur le toit d'un bâtiment avant de sauter à nouveau dans une ruelle. Je ne voulais pas que tous sache de quoi j'étais capable. Je marchai dans la ruelle pour me rendre au publique. Je ne savais pas par où commencer. Est-ce que je devais être une simple observatrice ou je devrais crier sur les toits? Je commence à croire que les inventeurs devraient inventé un objet magique pour retrouver ceux que l'on connais. Je marchai sans parler à personne. Je regardai chacun d'entre eux. Il n'y en avait peu au cheveux blanc. La majorité était des vieilles personnes avec très peu de cheveux. Pendant de nombreuses heures, je regardai le monde passer sur la place publique. Puis, je décidai de questionner quelques passants qui semblaient être aimable. Cependant, ils ne l'étaient pas tous. Le soir venu, j'abandonnai ma recherche. J'étais fatiguée et personne voulait me parler sur ce que je cherchais ou plutôt, il ne savait pas de qui je parlait. Je me rendis à un auberge pour louer une chambre pour une nuitée seulement. Je n'avais vraiment plus grand chose sur moi pour payer. Heureusement, ils ont accepté que je paye un peu moins. Il y avait du monde gentil dans ce monde malgré tout. Il m'offrit la clé d'une chambre. Je compris pourquoi il avait accepter mon peu d'argent que j'avais. Il s'agissait d'une chambre qui ressemblait plus d'un garde-robe. J'avais un lit et un toit on pourrait dire. Cela faisait pitié, mais je ne pouvais pas me plaindre à vrai dire. C'est ça ou dormir dehors. Surtout que j'avais l'impression qu'une tempête s'apprêtait à éclater dehors. Je me couchai habiller sur le lit. Je n'allais sûrement pas me déshabiller en ce lieu. Je me demandais vraiment ce qui pouvait se cacher sous le lit en ce moment. À vrai dire, j'avais pas trop envie de regarder non plus. Je fermai les yeux et commençait à rêvasser. Dans un flash d'éclair, j'eus une idée brillante. Je me levai et cherchai s'il y avait une plume et du papier dans la chambre. Il y en avait, mais de très mauvaise qualité. J'allais faire des affiches. C'est comme cela qu'on fait des avis de disparition. Je ne vois pas pourquoi je n'essayerai pas moi aussi. Je commençai à écrire avec la plume. Par contre, je remarquai que mon doigté était très mauvais. Je n'ai appris que les rudiments de l'écriture. Je n'écris que très rarement, car je n'ai suivi aucune éducation. Lire est presque pénible pour moi. Je commençai à écrire très lentement. J'essayais d'aller vite, mais en allant vite, j'ai fais plein de gribouillis qui faisait aucun sens. Je gaspillai deux feuilles ainsi. Je ne devais pas perdre espoir. Je devais pas aller trop vite et ça allait venir par moi-même:

«Cher citoyen de Sceptelinôst et visiteur! Je suis à la recherche d'un homme au nom d'Asiphel. Il est grand, cheveux blancs et un regard orangé. Il est un grand pyromane. Si quelqu'un me l'amène ou m'amène à lui, je lui offrirai un présent. Je me trouve devant l'auberge du corbeau. Amicalement, Lysis Ventus»

Durant la nuit entière, j'avais écrit des affiches pour retrouver Asiphel. Par contre, je n'ai pu qu'en faire quatre au total. J'avais tout utilisé le papier et, à vrai dire, j'avais pris un temps fou pour écrire ces simples mots. Par contre, j'étais relativement contente de ce que j'avais fait. Heureusement pour moi, la météo était meilleure aujourd'hui. Mes affiches n'allaient pas devenir tout humide à cause de la pluie. Je sortis à l'extérieur de l'auberge avec un large sourire aux lèvres. Je devais mettre ces affiches à ses endroits stratégiques. Comme la veille , j'avais fait le tour de gauche à droite, je savais très bien où les mettre pour qu'un maximum d'individus l'aperçoivent. Je me rendis à chaque lieu pour attacher une affiche sur le babillard. J'espérais que cela allait convaincre quelque individu à venir me voir pour obtenir ce fabuleux prix. J'avais eu en cadeau, il y a quelque temps, une boule magique qui prédit la météo. C'est toujours utile. J'espérais que cela allait convenir puisque je n'avais plus d'or sur moi. Lorsque les quatre affiches furent installées, je me retournai vers l'auberge du corbeau. J'avais passé justement la nuit là. Rendu à cet endroit, je m'installai sur un baril.
J'étais patiente... très patiente. Cependant, je commençais vraiment à trouver le temps long. Phoebus ne savait plus quoi faire lui non plus. Il tournait en rond sur mon épaule. Puis, il s'envola dans le ciel pour faire un tour de l'environnement. Il cherchait Asiphel lui aussi. Il savait très bien à quoi il ressemblait. Puis, il vit un homme au cheveux blanc. Il descendit et alla voir par lui même. Il ne s'agissait pas d'Asiphel et le remarqua rapidement. Il fit comme si de rien était et continua sa recherche. Il ne trouvait vraiment aucune personne avec les traits d'Asiphel. Il fit demi-tour pour venir me voir à nouveau. Il revint avec la tête basse. Je le regardai et il semblait désolé pour moi. Je savais bien qu'il n'y pouvait rien. Je le caressai sur la tête en attendant.

- Ça va aller, Phoebus! Il est possible que l'information que j'ai obtenu n'est plus valide. Il était peut-être là hier, mais plus là maintenant. On va attendre encore un tout petit peu et après, on changera de ville.

Je fis un sourire à Phoebus qui semblait être plus heureux maintenant. Puis, je sentis un courant d'air étrange. Il y avait quelque chose qui arrivait dans ma direction. Je devais m'envoler pour savoir de quoi il s'agissait. Je fis un saut dans les airs et Phoebus fut surpris. Il ne savait pas que j'allais réagir ainsi. Je vis quelque chose s'approcher. Il arriva rapidement et je l'attrapai en vol. Il s'agissait d'une lettre. J'atterris sur le toit de l'auberge et ouvrit la lettre en question.

« Cher marraine! Je voulais t'informer que j'ai retrouver mon père et ma mère. Je suis super content de les avoir retrouvé. Mon papa se nomme Iro et ma maman Mitsuko. Je voulais te remercier pour tout ce que tu as fait pour moi. Je t'envoie un beau câlin. Raphael»

Je lis et relis cette fameuse lettre que Raphael m'avait écrit. Je ne savais pas quoi penser. J'avais échoué dans ma recherche. Je me sentais étrange. Je savais qu'il était heureux maintenant et cela me rendait heureuse. Cependant, je sentais une grande tristesse. Je... je me sentais... Je sens quelque chose coule sur ma joue. Il ne s'agit pas de la pluie cette fois, mais des larmes. Oui, je pleurais. Je me sentais démunie soudainement. J'avais trouvé quelqu'un qui me tenait à moi et maintenant, j'avais l'impression de ne servir à rien ce moment... Je me levai la tête basse et m'envolai. Destination, l'inconnu puisque personne ne m'attendait maintenant. Il n'était sûrement plus à l'auberge s'il avait trouvé sa famille. Le petit Raphael avait bien grandit depuis la dernière fois que je l'avais vu. J'avais finalement bien fait de le laisser là-bas. Il a pu retrouver par lui-même ceux qu'il aimait. Je volais et je n'attendais plus rien de personne. Je voulais simplement être seul avec moi-même. J'avais l'impression d'être de trop dans ce monde... Bref, même si Asiphel n'est pas son père, je veux savoir ce qu'il est advenu de lui. Je devais me rendre à un cimentier au cas où il serait mort. Cela est possible après tout...

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