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 La Révolte [LVL V - Part. III]

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Mar 05 Juil 2016, 23:58



Les bruits alentours n'auguraient rien de bon. Quelques cris, des fois on pouvait entendre des caisses racler le sol -à moins que ce ne fut des corps inanimés ?- et cette pluie incessante. Fine mais pourtant agaçante. Celle qui tombait sur le visage sans qu'on ne puisse réellement s'en protéger. Elle mouillait les vêtements petit à petit et pourtant plus vite qu'il n'y paraissait.
Wrath avait froid. Quelque chose le faisait frissonner et ce frisson soudain le réveilla. Il était allongé par terre, dans la boue et dans la suie, au milieu d'une ruelle sombre et malfamée. La joue contre la terre liquide, il du s'y prendre à deux fois avant de pouvoir ouvrir les yeux. Ses cils étaient collés soit par l'alcool soit par le sang, mais quelque chose n'allait pas. Doucement, son esprit émergeait du coma dans lequel il était depuis des heures.
La main lourde, les membres engourdis, il mit quelques secondes voire certaines minutes, pour se frotter les yeux. Au moins un oeil, le valide. Sous ce geste, quelques cils tombèrent, mais finalement les paupières se décollèrent pour voir où il était.

Il faisait nuit. Le ciel était noir, les lunes éclairaient mal les entres-deux des bâtiments. Wrath respirait si fort qu'on aurait pu l'entendre à travers la ville. Le pauvre type avait ses côtes qui le lançaient et la douleur participa également à son réveil. Le coma dans lequel il avait été plongé durait maintenant quelques heures. Meurtri, le souffle court, il se concentra tout d'abord pour comprendre ce qui lui était arrivé. Il n'y avait pas l'air d'y avoir d'inconvénient à ce qu'il reste allonger dans la boue visiblement. Ses yeux s'ouvraient et se fermaient sans cesse, essayant d'annihiler le flou ambiant dont il ne pouvait se défaire. Avait-il pris des coups sur la têtes ? Surement.

Des voix retentirent, bien plus proche cette fois-ci « Il est là. Enfin. Emmenez-le. » Le Réprouvé fit semblant d'être inconscient, se laissant porter, le corps lourd. Pourquoi ces gens le cherchaient ? A qui appartenait cette voix de femme ? Les types durent s'y mettre à plusieurs pour le soulever et l'emporter.
Le voyage ne le fit pas simuler bien longtemps vu qu'il plongea à nouveau dans les limbes du néant. Les sautillements, la mauvaise position, les cris ou les rires ne le sortirent en aucun cas de ce semi-coma dans lequel il était plongé.

C'était l'après-midi, mais il ne le savait pas. Enfermé entre quatre murs, il se contenta de revenir à lui. On l'avait assit sur une chaise et on avait scellé ses poings et ses poignets. Surement drogué, carrément amoché, il ne pouvait pas bouger. Impuissant, incapable de quoi que ce soit, son corps entier le faisait souffrir. Pourtant il bougea la tête. De l'eau gelée lu fut jetée dessus et il inspira bruyamment comme s'il remontait d'une noyade. C'était laborieux. Il ne savait pas s'il était entre la vie ou la mort, s'il était sur le point de mourir ou si ses jours n'étaient pas en danger...

« Wrath, réveille toi. » A l'entente de son nom il leva la tête, regardant son opposante. Elle était grande, du moins le paraissait-elle. De magnifiques cheveux blonds, un visage figé dans une certaine jeunesse mais elle avait des habits assez particuliers. Une sorte d'armure en cuir blanche étreignait parfaitement son corps de sa poitrine à ses hanches. De grandes bottes montaient jusqu'à ses cuisses, dont les talons claquaient sur le sol lorsqu'elle marchait « Qui... » La douleur qui le saisit le coupa dans sa phrase. Lui avait-on arraché des dents ? Sa langue passa sur ses gencives et, en effet, il se rendit compte qu'il en avait certaines de cassées. Du sang moite ornait sa langue et sa bouche, croutant sur son palais « T'échines pas à parler. », « Que m'est-il... arrivé... ? », « Ca, c'est pas moi qui te le dira. On t'a trouvé en train de croupir dans une ruelle de Sceptêlinost. », « Qui t'es toi... ? » Elle s'approcha de lui, se penchant pour appuyer ses mains sur les puissantes cuisses de l'ancien Déchu « Considère moi comme ton pire ennemi. » Se redressant elle croisa les bras, le toisant du regard « La ville est aux Barons, tu n'arriveras pas à les éliminer. Ils contrôlent tout. », « Je vois... T'es payé pour me faire taire. », « Disons que je suis animée par mes propres idéaux. » Il n'y comprenait rien. Ni où il était, ni ce qu'il faisait là et encore moins qui était cette femme dangereuse « J'sais pas qui t'es. Qu'attends-tu de moi ? », « Beaucoup de choses. Tu vas travailler pour moi. » Wrath la regarda, son oeil valide brouillant la vision une fois sur deux. L'eau ruisselait le long de son corps dont les vêtements étaient arrachés ; inexistants au niveau du torse. Allait-il mourir ici... ?

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Mer 06 Juil 2016, 20:05



Le temps était affreusement long. Depuis combien de temps attendait-il attaché à cette chaise ? Le Réprouvé avait été partiellement soigné, juste manière de ne pas tomber à nouveau dans l'inconscience la plus totale, mais sans plus. Ainsi ses os étaient toujours cassés pour certains et des plaies commençaient à suppurer. Il avait bien essayé de rompre ses liens, de se dégager, mais ce qu'il n'avait pas remarqué au tout début c'était ses liens. En effet, il n'avait pas pour menottes une simple corde raide. Ses poings furent juste cimentés entre eux et derrière la chaise, dans son dos, pendaient ses bras à l'intérieur meurtrie, à cause de la lourdeur du parpaing. La même était pour ses chevilles, totalement immobilisées. Il pouvait encore jouer de ses genoux mais sans plus. Et avec ses blessures, sa force n'était pas à son paroxysme pour pouvoir briser ces étaux.
A priori il devait être dans une cave ou un sous-sol malfamé. Il n'entendait pas les bruits extérieurs et ne savait pas non plus s'il était toujours en ville. Le visage de sa ravisseuse ne lui disait rien non plus. Pour le moment, il peinait déjà à se souvenir de la veille alors le reste...

Il avait fini ses œuvres, il avait rendu la monnaie de sa pièce aux Barons et voilà qu'il s'était retrouvé dans ce bar avec des collègues à lui... Avant d'être confronté au noir le plus total. Il ne savait pas comment il s'était retrouvé dans la boue de la ville, ni même qui l'avait emmené ici. Cette femme avait l'air d'avoir des rancoeurs personnelles contre lui vis à vis de l'affaire des Barons. Allait-elle les faire revenir avec des forces décuplées ? Peut être. Mais hélas il n'était pas en poste pour pouvoir prévenir ses collègues. Coincé ici, il ne pouvait rien transmettre.

La lumière apparu dans la pièce et il du fermer les yeux pour ne pas en être complètement ébloui « J'aurai pensé que tu dormirais... », « ... », « Tu n'es pas très loquace... », « Qu'est-ce que tu veux ? » Un sourire inquiétant figé sur les lèvres, elle argua « Beaucoup de choses, Wrath. Beaucoup de choses... » Levant une main en l'air elle claqua des doigts. Sans contrôler ses pensées, le Réprouvé se leva sentant pourtant tout le poids du béton le tirer vers le bras. Il avait l'impression que ses bras allaient se décrocher de son corps pour choir sur le sol. Seulement, au second claquement, ses poids disparut et ce fut lui qui tomba à genoux. Il était si fatigué que la colère ne l'animait même pas. Epuisé, éreinté et meurtri, il désirait juste une chose, c'était sortir de ce cauchemar. Pourtant, la blonde avait bien plus de ressource dans son sac qu'il n'y paraissait « Tu ne peux pas t'enfuir. » Wrath sentait son esprit pris au piège en réalité. Il avait l'impression que lutter ne servait à rien, tant elle contrôlait sa petite tête. Il n'était personne face à elle... « Laisse... Laisse moi... » Sa force mentale l'aida à résister et à ne pas se laisser totalement hypnotisé. Ainsi, il avait conscience de ce qu'il se passait mais ne pouvait s'empêcher d'exécuter ses ordres.

Lorsqu'elle lui ordonna de la suivre, il le fit. Elle était de dos, sans aucune défense et lui n'arrivait même pas à bouger sa main pour l'attraper et lui dévisser la tête.
Le moral au plus bas, l'homme leva quand même son seul oeil pour regarder l'endroit qu'il traversait. Une chaumière classique, du genre de celle qu'il aurait pu habiter avec sa femme en Bouton d'Or finalement. Un étage, un mobilier rustique, un plancher grinçant et un feu dans la cheminée. C'était étrange... Cette femme n'habitait pas ici, il en était certain « Comment tu t'appelles ? », « Tu ne t'en rappelle vraiment pas... ? Navrant. Maintenant tais-toi. » Et avant qu'il n'ait pu répondre, elle corsa son sort, le réduisant maintenant au silence.
Ils montèrent à l'étage, jusqu'à une salle d'eau rudimentaire. Une grande bassine d'eau claire était là et l'ordre fut impératif « Lave-toi. Qu'au moins j'ai un amant propre. » Les sourcils de l'homme se froncèrent et ses yeux devinrent meurtriers. Amant ? Qu'entendait-elle par là... ?
La ravisseuse ne ferma pas la porte, s'asseyant pour le regarder. Plus animé par la demande que ses propres instincts, il commença à se défaire des lambeaux qui constituaient ses vêtements. Dos à elle, il enjamba la bassine pour s'immerger « Tu n'as pas peur que je te tue, dos à moi comme ça... ? », « Tu n'as pas peur que je me noie dans ce bain ? » Il pouvait parler. Mais il ne parlait que pour provoquer et à cette idée, la femme serra la vis. Il était interdit qu'il ne pense à se suicider ne fut-ce qu'une seconde.

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Jeu 07 Juil 2016, 10:02



« Brick, voilà ton homme. » La blonde avait fait sortir Wrath du territoire pour l'emmener dans la région voisine. La puissante n'avait pas relâché le contrôle qu'elle avait sur lui au risque de se voir dépassée par les événements. Le soleil était magnifique, les oiseaux chantaient et, pourtant, le Réprouvé se sentait bel et bien seul, dans une prison de glace. Ils mirent une heure en scelle pour arriver à destination.
Le type à qui l'avait présenté cette femme, n'avait rien à envier à Wrath. Quoi qu'il paraissait un brin plus intelligent. Avec quelques cicatrices de plus on aurait même pu les confondre... « Merci bien Jyl mais nous n'en avons plus besoin. », « Excuse-moi... ? » Levant un sourcil elle s'offusqua à cette parole « Nos hommes sont déjà en train de bâtir l'armée qui fera tomber Sceptelinôst. Les Barons sont particulièrement remontés contre toi alors hum... Je te conseille de ne pas faire d'émule. Reste dans ton coin, nous gérons la situation. » La ravisseuse serra les poings avant de dégainer sa sublime rapière « Oh Jyl... Tu n'oserais pas... ? Que va-t-on dire si tu meurs maintenant ? », « Tu m'as prise pour un chien à aller me faire chercher un os moisi. » Merci pour Wrath. « Tu es allée le chercher seule, Jyl. Tes stratégies insistantes ont fini par lasser les hauteurs. Sans toi, nous étions bien plus efficace. » Elle rengaina, un sourire narquois aux lèvres, signe d'une fabuleuse idée de vengeance « Tu as raison, je te trancherai les membres plus tard. Wrath, on s'en va. » A ces ordres, toujours muet, le Réprouvé monta sur son cheval et, ensemble, ils partirent au galop.

L'homme fut à nouveau scellé à sa chaise. Il resta là une journée entière mais au moins il n'avait plus le charme sur lui. Libéré de ce carcan magique et plus en forme que la veille ou l'avant-veille, il essaya de se lever et de se défaire de ses liens, mais en vain. Ces espèces de briques magiques étaient redoutables et même en les jetant contre les murs, rien ne les brisait. Éreinté de se déplacer en sautant, il trébucha et tomba sur le sol plein de gravier. Se tournant sur le dos, toutes ses pensées allèrent vers ses enfants, Sherry, sa mère... Toute sa famille qui devait se faire du mourant pour lui. Maintenant qu'il était aimé, qu'il commençait à bâtir un chez lui, il fallait qu'il soit arraché à cette vision calme de son futur. En plus, pour des histoire de régence et de perversion... Il se battait contre ce genre de crimes à Sceptelinôst, essayant de faire régner un certain ordre, mais il n'avait définitivement pas assez d'autorité pour ça. Ainsi, ce fut sur lui que tout cela retomba...

Wrath ne se victimisa pas, au contraire. Allongé sur le sol, il ferma les yeux, se sentant beaucoup mieux dans une position allongée que constamment assit. Mais la pause ne dura pas longtemps « Hé, réveille-toi. » Des tapotements sur la joue le firent revenir à lui. Jyl, accroupit au dessus de lui, le réveilla « Tu vas m'aider. » Le Réprouvé releva un peu la tête, se laissant retomber quand il sentit la femme s'asseoir complètement sur lui « Qu'est-ce que tu veux encore... ? Tes supérieurs t'ont renvoyé comme un parasite, je pense que... » Il se reçut une gifle dont il accusa le coup « Tais-toi ! Tu n'es pas là pour parler mais pour obéir ! Tu veux la tête des Barons, moi celle de Brick. Faisons un marché. » Le Réprouvé ricana « Tu te fous de moi là j'espère... », « Oui ou non ? », « Bien sur que non. », « Oh eh bien... » Elle prit un air déçu qui la rendit tout à coup particulièrement adorable et ce, sans sort de charme « Sherry aurait fait une bonne épouse. Dommage qu'elle doive mourir non ? » Elle laissa tomber son masque de femme triste pour revêtir un visage plus vicieux, machiavélique, comme celui qu'elle servit à Brick lors du rejet « QUOI ?! Non ! Ne la touche pas ! »,« Alors tu te met de mon côté. », « Très bien » Il n'avait pas le choix. Sans ça, c'était toute sa famille qui était en danger.

La femme attrapa une des petites sacoches sur sa cuisse droite. Elle en tira une seringue très éfilée empli d'un liquide bleu clair « Ne bouge pas je risquerai de rater la veine. », « Hein... ? Qu... » Elle planta la flèche dans le lard, directement sur le flanc de l'homme qui grogna sous l'impact. Le liquide qui s'écoula dans son corps le fit souffrir quelques secondes et la nausée s'empara de lui « Qu... Qu'est ce que t'as fait... » En dix secondes il voyait trouble et ses forces le quittèrent « Je... » Mais il ne savait plus parler, plus articuler, juste prononcer des sons quasi inaudibles, des rauques graves et des gémissements plutôt lourd. Son souffle devint plus lente et pourtant beaucoup plus bruyant « Wrath... » Il essaya d'ouvrir un peu plus les yeux comme pour voir mieux « Wrath... » La chevelure blonde muta en une bien plus cuivrée, beaucoup plus longue également. Sa voix devint un écho aiguë et si mielleux qu'il reconnu immédiatement celle de sa femme « Sherry... » Finalement, elle était venue le chercher...

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Jeu 07 Juil 2016, 12:57



Le Réprouvé écarta ses bras déliés, pour venir attraper le corps de sa belle. Elle était étonnamment avide, demandant plus que d'habitude. Ca faisait tellement de temps qu'ils ne s'étaient pas vu... La rouquine n'avait de cesse de pousser de petits bruits qui eux, participèrent à l'excitation de l'homme. Assit sur le sol caillouteux, dans l'inconfort le plus total, il se perdit dans la rondeur de ses seins, sans rien demander d'autres. Les genoux de la belle s'en voyaient égratignés à chaque secousse et, pourtant, elle ne descellerait pas. Les mains de l'homme exploraient son corps de lait, sa bouche dévorait tout ce qu'elle pouvait atteindre, alors que les hanches de la femme roulaient dans un mouvement lascif, au son de ses soupirs. Le visage contre son buste, dans son cou, il vint alors à lui jurer fidélité pour l'éternité, épousant avec délicatesse les courbes de son plaisir. Malheureusement, une fois fini, la drogue qu'il ingurgita malgré lui le poussa à bout rapidement et il s'endormit, tombant sur le sol. De sa vision trouble il vit sa femme se relever et changer immédiatement de forme pour un corps plus grand, plus svelte et une chevelure blonde. Sa voix également n'avait plus rien à voir « Comment peut-elle le toucher... C'est écœurant. » Mais il n'eut pas la force de réagir, de répliquer, se laissant emporter.

Plusieurs heures plus tard, peut être même le lendemain, on vint le chercher « Où est Jyl ? », « Partie. » L'un des deux hommes lui mit un sac sur la tête et détacha ses chevilles. En effet, il n'avait plus de grosses briques qui le maintenaient, seulement des cordes « Où m'emmenez vous ? », « Aller, avance. » Il monta les escaliers à taton, trébuchant plusieurs fois, aidé des deux malfrats. Il sentit l'air frais lui fouetter le visage et respira enfin l'odeur de la terre. Seulement, tout changea du tout au tout. Il fut abandonné par les deux mercenaires en plein milieu d'une forêt sombre et lugubre. Le Réprouvé arracha ses cordes et s'enleva le voile qu'il avait sur les yeux. L'environnement lui était légèrement familier... Mais sans plus. Les arbres n'avaient rien de joyeux, tous calcinés, le sol était friable et des bruits de bêtes se faisaient entendre dans son dos « Je dois rejoindre Sten... Aaah ! » Lorsqu'il fit apparaitre ses ailes et les déploya, il se rendit compte qu'elles étaient figées, squelettiques. Les membranes de chair faisait penser à des ailes rachitiques démoniaques, mais totalement dépigmentées. Tombant à genoux, il hurla. Son cri résonna jusqu'à Mégido qui se trouvait non loin et dans une bonne partit de la région.

Jyl, dès le premier jour, s'était servie de la magie pour l'anesthésier et lui déchirer les ailes. Ainsi déplumées, faisant penser à la mue annuelle des Déchus, il serait incapable de voler. Elle en avait profiter pour annihiler cette douleur tant qu'il ne sortirait pas ses ailes. Mais une fois exposée en plein air, le charme se briserait et la douleur des six jours passés dans cette cave, reviendrait immédiatement.
Sous la douleur il se mit donc à hurler et transpirer. Son corps n'arrivait pas à 'réparer' le mal prodigué. Il fallait qu'il attende ou qu'il se fasse soigner mais, seul, il lui était impossible de retrouver ses plumes. De plus, il se trouvait dans l'incapacité de voler. Jamais il n'avait eu à ressentir pareille douleur physique. Même les pires tortures qu'on lui avait administré n'étaient rien à côté de ça... Il ressentait des millions de brûlures, de tiraillements, comme si on était en train de tirer sur ses os pour arracher les membres à leur base. L'homme avait beau tenter de se débattre, c'était contre lui-même qu'il devait lutter...
Aussi vite qu'il les sortit, il décida de les ranger. Ne plus voir ces horreurs, similaires à des cicatrices. Ses magnifiques ailes de jais... Complètement ravagées.

Avec ses cris gutturaux, il éloigna sans mal les prédateurs qui auraient pu rôder à côté de lui. Wrath fini par se lever, épongeant plusieurs minutes d'agonie, avant de se mettre en route en titubant. Il en aurait pour des jours à rentrer sur Stenfek...
Il avait beau se remémorer son séjour là-bas, beaucoup de passages étaient cryptés, noir de suie. Il n'arrivait pas à mettre le doigts sur certains souvenirs, à cause des différentes drogues qu'on lui administra. Pourquoi, au final, était-elle partie... ? Jyl avait tout à gagner en restant avec lui alors... Se souvenant de la conversation qu'elle eut avec ce Brick, il comprit que les Barons n'avaient pas dit leur dernier mot. Il devait en avertir la royauté et, notamment, la Sentinelle de Guerre. Sans une armée pour affronter les hommes des Barons, ils allaient perdre plus que Sceptelinôst.

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Jeu 07 Juil 2016, 14:36



Au bord de la mort, Wrath arriva enfin au palais royal de Stenfek. Des intendants qui le connaissaient, l'accueillir dans l'urgence. Sous sa demande, ils l'emmenèrent visiter le bureau de la Sentinelle de la Révolte. Epuisé, il se laissa tomber sur une des chaises présentes « Wrath bon sang, mais que t'est-il arrivé ? », « Il faut lever l'armée, Dräk. Les Barons vont répliquer et attaquer la capitale pirate. », « Pardon ? Tu es sur de ce que tu avances ? », « Je reviens d'un séjour d'une semaine dans une cave à me faire torturer pour livrer des informations et vous faire tomber au profit des intérêts des Barons. Si je mentais, j'aurai au moins meilleure mine. » Le sang séché sur sa peau augurait, en effet, qu'il ne mentait pas. La Révolte réfléchit à tout cela, s'appuyant contre son bureau « Comment l'as-tu su... ? » Wrath lui raconta péniblement son trou noir, le kidnapping et la livraison d'informations « Brick n'est qu'une petite chouinarde, ne t'en fais pas, il sera facile à appréhender. Ce sont les autres qui m'inquiètent... », « Chouinarde ? Il devait bien peser plus lourd que moi et avoir une force avoisinant celle de l'Orishala. Je ne suis pas certain que vos renseignements soient à jour Dräk. », « Vraiment ? Il a fait partit de l'armée réprouvé et nous a trahis. Il a déserté pour rejoindre l'ennemi. Ca ne m'étonne pas qu'il travaille pour ces raclures. De toute manière je le veux mort, quitte à ce que je m'occupe de son cas moi-même. », « Il a plus des airs de mercenaire que de soumis. Il est devenu un petit stratège maintenant. », « Et cette Jyl, où est-elle ? », « Je ne sais pas. On m'a libéré et je suis parti. », « Le piège à plein nez. Il va falloir être prudent. Bien, repose toi pour aujourd'hui et procure toi des soins adéquats. Demain tu vas devoir la retrouver et accepter son marché. », « J'ai déjà accepté son marché. », « Sous la contrainte. Là tu vas la retrouver et lui dire que tu œuvres main dans la main avec elle. Tu nous communiqueras tout en fin de chaque journée ou dès qu'il y a urgence. » La Révolte lui tendit un parchemin « J'ai le même. Lorsque tu auras écrit et que j'aurai lu, toutes les informations disparaîtront. Sans information, il y a noté, de base, une recette de cuisine. », « Plutôt ingénieux... », « Les Sorciers sont doués pour ça. Ils laissent, sur leur cadavre chaud, de petites merveilles technologiques. » Tout s'explique quant à l'invention de ce système.

Wrath ne savait pas comment il allait faire pour retrouver Jyl en vérité. Il allait devoir retourner dans cette cabane pour essayer d'avoir plus de renseignements. Les Barons risquaient d'attaquer d'une minute à l'autre, d'un jour à l'autre et il ne fallait pas relâcher sa tension. Mais pour l'heure, un bon bain lui ferait du bien. Il voulait également revoir sa famille, mais le temps lui était compté et il ne l'avait pas.
Dans une belle auberge du centre ville, le Réprouvé alla s'installer. Comme prévu, une bonne soigneuse issue du peuple haït vint le trouver pour réparer ses ailes et refermer toutes ses plaies. Elle redressa ses os et restructura tout son corps « Vous avez failli mourir... », « Je sais. Merci d'être venu, je n'ai rien contre vous. », « Moi non plus. Ça ne me dérange pas en réalité... J'aimerai montrer à vous et vos pairs, que les Anges ne sont pas tous les hautains que l'ont décri. Nous ne sommes pas là pour vous protéger, mais nous ne sommes pas ceux qui vous haïssent... », « Ca va vous paraître étrange, mais j'ai été Ange dans une autre vie... En réalité je suis né Ange. », « Votre chemin a été long, sieur. », « Je me nomme Wrath et, en effet, j'ai trimé pour arriver où j'en suis. Et je n'ai pas fini. », « Comment êtes-vous passé d'Ange à Réprouvé... ? Un coup du sort ? », « Pas vraiment. La colère m'a déchu et j'ai mené une vie de misère. Et puis j'ai rencontré une femme... Une Réprouvé qui s'était égarée... Finalement cette femme est devenue la mienne et j'ai désiré changer de race pour être au plus proche d'elle et de son peuple. Finalement je me suis rendue compte j'étais bien plus à ma place ici que chez les Déchus. Ils ont quelque chose que je n'aurai jamais... », « Je vois ce que vous voulez dire. Ma sœur est tombée également. La Gourmandise l'a eu et dorénavant elle vit à Avalon. Je lui rend visite de temps en temps, mais c'est plutôt rare. Cette ville et ce peuple sont particuliers... » Wrath se souvint de la grande fête qu'il y avait lieu tous les soixante jours sur la place du Rift. Une orgie pour célébrer les valeureux. Effectivement, les Réprouvés avaient de bien meilleures façons de récompenser les méritants qu'en leur proposant ouailles et victuailles.

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Jeu 07 Juil 2016, 15:19



Le soleil apparaissait à peine dans le ciel que Wrath survolait déjà les plaines. Décidé, il retourna sur les Terres d’Emeraude, cherchant la petite chaumière qui l'avait gardé enfermée pendant plusieurs jours. En fin de matinée il finit par trouver la maisonnette et atterrit juste devant. La cheminée fumait et il s'étonna d'entendre des voix à l'intérieur. Frappant à la porte, une femme vint l'ouvrir, avec un bébé dans les bras « Bonjour... Oui ? » Le Réprouvé eut un mouvement de recul, s'étonnant de ça. En arrière plan deux enfants de moins d'une dizaine d'années, jouaient à même le sol « Euh... Hum, bonjour... Cette maison est à vous ? », « Euh, oui bien sur, pourquoi ? Il y a un problème ? », « Non... Non du tout. J'ai du faire une erreur je suis désolé. Je cherche une amie mais je ne me souviens pas bien d'où elle habite et... J'étais persuadé que c'était ici. Excusez-moi, bonne journée à vous. », « De même... » Wrath se retourna avant de décoller à nouveau. Comment avait-il fait pour se tromper autant ? Il avait été tellement surpris que, finalement, il ne lui posa pas plus de questions que ça.

Le Réprouvé chercha cette fameuse maison toute la journée, sans succès. Partant du principe qu'il s'était complètement trompé quant à la région finalement, il abandonna ses recherches. Il trouva un simple petit village où il se posa pour passer la nuit. Personne ne le connaissait, tout le monde se méfiait.
Une fois l'heure du repas passée, il joua aux cartes avec quelques autochtones. Une heure, deux maximum, avant de monter dans sa chambre se coucher. Sans allumer de chandelle, laissant la lumière de la lune passer à travers les maigres carreaux de la bâtisse, il enleva son kimono restant dans un sous-vêtement assez rudimentaire. Épuisé, il allongea son corps sur le matelas trop mou, quand il sentit dans l'élan, quelqu'un lui tomber dessus. Immédiatement il saisit la personne par le cou inversant la donne pour se mettre sur elle « Qui êtes vous ? », « Wrath... Tu me fais de la peine. C'est la seconde fois que tu ne me reconnais pas... » A l'écho de cette voix il relâcha sa poigne et souffla lentement « Tu m'as surprit. » Les mains de la femme glissèrent sur son cou, descendant doucement sur son torse, caressant tous les reliefs qu'elle pouvait dessiner de ses doigts « Qu'est ce que tu fais là ? », « Il paraîtrait que tu me cherches... » L'homme bascula sur le côté pour se laisser tomber sur la couche à ses côtés « Ouais... J'ai réfléchi. », « Ah ? Ca t'a fais mal ? » Elle s'appuya sur un de ses coudes, regardant l'homme couché là « Je ne suis pas là pour plaisanter Jyl. Déjà, dis moi qui tu es. Pourquoi devrais-je te connaitre ? Ou te reconnaître... », « Ca, ce sera à toi d'y mettre un nom dessus. Tu as réfléchi à quoi ? », « Ta proposition. Que ce soit Brick ou les Barons, je veux tous qu'ils tombent. Tu m'aides, je t'aides. Sans coup de pression. » Le dos de sa main était posé sur son front. La femme toucha d'un doigt la peau de l'homme, en faisant les contours de sa carrure, descendant jusqu'à son ventre « Quelle idée ingénieuse... Tu as un plan ? », « Tu me dis ce que tu sais et j'avise. », « Certainement pas Wrath, c'est mal me connaitre que de te faire confiance comme ça... Tu me suis et tu m'écoutes. » Il grogna « Non, je ne suis pas ton chien, je n'ai pas à t'obéir. Si tu veux de mon aide, il te faudra être plus conciliante. », « Très bien ! Les Barons lanceront l'assaut après demain. » Etrangement, Wrath ne porta aucune crédibilité à ses paroles. Pour lui, elles étaient creuses. Les ennemis pouvaient très bien lancer l'armée demain... « Bien... Brick est avec eux ? Si nous arrivons à le prendre en otage, nous aurons plus de facilités à atteindre les chefs de guerre. Tch, arrête avec tes doigts là. » Il attrapa sa main et le lui rendit un peu brusquement, quand elle essaya de glisser sous ses bandages en lin tissés « Nous n'arriverons pas à capturer Brick, juste le ralentir. Tu veux commander mais, la stratégie, je l'ai déjà... », « Ah ? », « On a moins de deux jours pour se préparer. Brick n'est qu'une distraction vulgaire. Il est le chien méchant de ces maîtres. Nous, nous allons saboter leurs armements militaires. Sans armes ou machines de guerre, ils seront lourdement ralentit. », « Hum, bien, mais où on les trouve ? », « Ca, c'est le travail de Brick... Je vais le coincer. » Wrath ne dit rien. En soit c'était valable mais risqué. Brick finissait par révéler le renseignement, ils allaient œuvrer pour ralentir l'armée et pendant ce temps Wrath pourrait avertir les siens de la position exacte de la cache « D'accord... Je te laisse te débrouiller avec lui. Nous devons faire vite. », « Je vais le détruire de l'intérieur. Il sera à ma merci haha ! » Le rire qu'elle laissa échapper était plutôt inquiétant en fait. Le Réprouvé haussa un sourcil avant de se tourner pour s'endormir « Et arrête de me toucher. »

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Jeu 07 Juil 2016, 17:01



Comme la veille Wrath partit à l'aube. Cette fois-ci Jyl était à ses côtés. Le Réprouvé la trouvait particulièrement collante dès qu'ils étaient en position horizontale. Au moment du réveil il constata que la blonde était sur lui, un bras autour de sa taille, à quémander une affection silencieuse. La repoussant lorsqu'il se leva, il s'absenta pour aller dans la salle d'eau. Immédiatement, il fit parvenir les informations à son binôme à Stenfek, avant de se laver et se préparer. Lorsqu'il revint dans la chambre pour s'habiller, il vit Jyl dos à lui, sans aucun vêtement. Pour sa part il s'était réveillé comme il s'était endormi, mais elle n'était pas très pudique... « Hé Jyl, lève toi il faut y aller. », « Hum... Il est quelle heure ? Reviens dans le lit j'ai froid... », « Habille-toi, p*tain. » Le Réprouvé se détourna, prit sa besace et sortit de la chambre.

Jyl ne volait pas. Ainsi, ils devaient y aller en cheval. Dès qu'il la voyait, la haine le prenait. Chez elle, il avait failli se transformer totalement en démon tellement il fut hors de lui. Ici, il calmait son tempérament colérique au risque de la détruire avant la fin. Il savait qu'il devait faire ses preuves et ne pas saboter sa mission. La Révolte le renierait si Sceptélinôst tombait par sa faute.
« Pourquoi tu m'as arraché les ailes ? », « Je ne te les ai pas arraché. Je t'ai plumé, comme un poulet. Comme ça, aucune chance que tu ne t'en aille. Je savais que tu chercherais à fuir, j'ai juste mis toutes les chances de mon côté. » Maniant le cheval, Wrath derrière elle, elle se lova contre lui « Arrête de faire ça là... Qui t'es bordel pour autant me coller ? », « Sois plus indulgent, je pense que tu n'aimerais pas que je te traîne derrière le cheval. » Il repensa à ses sorts d'immobilisation. Malgré tout plus sur de lui que la première fois, il préféra jouer les peureux et ne répondit rien « La maison où tu m'as enfermé... Ce n'était pas réellement là en fait ? », « Disons que je t'ai bercé tendrement de douces illusions. », « Tu connais les habitants de cette demeure ? », « Non, du tout. Je ne savais même pas qu'elle existait. » Le Réprouvé ne répondit pas, baissant les yeux pour observer sa tête bouger avec les balancements de la monture. Elle mentait. Elle mentait clairement... Qui était cette femme pour elle alors ? Peut être sa sœur... ? Ou une mère qui n'a pas vieilli. Il n'y avait pas l'air d'y avoir d'homme d'ailleurs... « Tu y as vu beaucoup d'enfants ? », « Je croyais que tu ne savais pas qui y vivait, ni même que la maison existait. » Elle haussa les épaules « Je demande. Il ne peut y avoir que des familles qui vivent dans des maisons comme ça. », « Quatre. » Les poings de Jyl se serrèrent d'un coup sur les rennes. Dans un élan de manipulation, une technique ancestrale oubliée de tous, Wrath posa ses mains sur ses bras, caressant doucement sa peau. Il colla sa joue contre la chevelure de la blonde « Hey... Ca va aller... Je ne sais pas ce qu'il s'est passé mais ne t'inquiète pas, ça va s'arranger. Tu passera au dessus. », « Tu parles ! » Elle ne repoussa pas son contact, prenant plutôt une moue agacée, frustrée « Nous sommes arrivés... »

Jyl connaissait comment faire sortir le loup de sa tanière. Pour avoir fréquenté Brick lorsqu'ils étaient mercenaires ou quand il était dans l'armée, elle savait comment il fonctionnait. Bien qu'il ait évolué sur certains points, il en restait certains qui ne changeaient pas. Sur des plages abandonnées, recluses derrière un bois plutôt morne, était amarré plusieurs bateaux. Des deux et trois mats, assez fin, perçant le vent pour venir tourner autour d'une caraque dans le but de la couler « C'est à lui tout ça ? », « Parfaitement. Je vais faire exploser la poudre, toi tu couvres mes arrières. » Elle descendit du cheval et partit sur la droite pour contourner des récifs. Wrath était inexpérimenté en magie, tout ce qu'il pouvait faire, c'était tuer les matelots grâce à ses compétences en lames.
Il attacha le cheval à un arbre un peu à l'orée de la forêt, avant de tourner la tête pour voir Jyl disparaître dans l'eau « Elle peut respirer sous l'eau, la ch... Quoi ?! » Ce qu'il vit flotter ensuite à la surface n'était rien d'autre qu'une sirène, sublime comme les filles des eaux qu'elles étaient et à qui elle faisait honneur « Jyl... Si j'avais su... » Il ne l'avait pas reconnu, simplement car c'était une connaissance datant d'une autre vie...

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Jeu 07 Juil 2016, 18:45



Wrath s'approcha des bateaux complètement à découvert. Les marins qui le remarquèrent le suivirent du regard pour quelques uns, pendant que d'autres appelaient des renforts. Allons... Toute cette méfiance pour un seul homme ? Il avait pensé que les gars du colosse seraient au moins aussi futés que lui, mais apparemment pas. Un des capitaines se présenta à la proue du navire le plus avancé sur la plage « Hola étranger. Ces terres ne sont pas fréquentées, que fais-tu ici ? », « Bien le bonjour messieurs. Cela fait longtemps que vous avez accostés ici ? », « Pourquoi ? Dis nous ce que tu veux et va ! », « Ma femme et moi sommes venu il y a deux semaines, par ici. Hélas, elle a vu sa bague se perdre dans le sable et je venais simplement la chercher. », « Nous avons fait halte ici il y a deux semaines nous n'y avons vu personne. », « Pourtant nous y sommes venus. Bon eh bien je vais chercher, ne faites pas attention. » Du coin de l'oeil il voyait bien les remous contre la coque d'un des navires. Elle rongeait le bois... ? Que faisait-elle ? Essayait-elle d'entrer ? « Ecoute, manant, ta présence ici est indésirable, reviens demain. Nous partons ce soir. », « Oh... Mais j'ai fais le voyage jusqu'ici pour ça et je n'ai pas d'endroit où dormir. Laissez moi chercher tant qu'il fait jour, je vous laisserai lorsqu'il vous faudra partir. », « Ne me suis-je pas fait comprendre ? » Il traitait Wrath comme un paysan écervelé et complètement hébété. Le Réprouvé ne savait pas si cela tenait de son jeu d'acteur absolument aussi bluffant que pitoyable, ou si le capitaine était réellement stupide.

Deux marins sautèrent hors des bricks pour poser pied a terre, cimeterre en main « Attendez... Je crois que vous n'avez pas compris... », « Oh si... J'ai très bien compris que tu vas me faire le plaisir de quitter cette plage... » La voix du capitaine était particulièrement menaçante, sérieuse, souhaitant intimider. Etant trop loin, le Réprouvé ne se laissa pas avoir par la prestance futile que lui imposait le type. Sans bouger, il dégaina un de ses katanas, laissant tout d'abord la lame toucher le sol « Bien. Comme vous souhaitez. », « Tu dois y être vraiment attaché à cette bague. », « Evidemment ! C'est celle de ma femme, j'ai du vendre deux de mes vaches pour le lui acheter. » Le capitaine s'esclaffa. Wrath en profita pour se mettre en garde avant de faire une charge sur quelques mètres, taillant l'air de son sabre effilé. Les marins tombèrent sur le sol, la cage thoracique béante. Le sable rougit immédiatement et la vie quitta leur corps. A nouveau, il laissa sa lame toucher le sol, se positionnant normalement. Celle ci, salit par ses ennemis, colora le sol d'une petite auréole rougeâtre « Alors ? Prêt ? », « Tous sur lui ! »

Wrath se battait contre la horde qui arrivait vers lui. Il taillait, découpait, continuait de lutter. Les capitaines s'étaient réunis, regardant le massacre qu'il perpétuait. Le soucis des matelots comme eux, c'était leur incapacité à manier une arme. Ils étaient du genre touche-à-tout bon-à-rien. L'ancien Déchu, qui avait mené une vie de guerrier, avant de sombrer dans la dépression, n'avait finalement rien perdu de ses techniques de combat angélique. Cependant, le nombre faisait la force et il était conscient qu'il ne pourrait tenir très longtemps -cinq minutes, tout au plus-.
L'eau s'agitait de plus en plus et les bateaux penchaient légèrement. Ayant une partie sur le sable malgré tout, ils ne risquaient pas de couler pour autant. Les coups s'accélérèrent avant de se stopper. Le chant d'une sirène résonna pour quelques notes, vrillant les tympans de chacun. Les hommes sentirent leur cerveau défaillir alors que leur sang pulsait dans leurs veines. Le Réprouvé tomba presque à genoux, se tenant à sa lame comme béquille. Les matelots, eux, hurlèrent de douleur malgré l'envoutement certain. Lorsque les quelques notes s'arrêtèrent, personne n'eut le temps de reprendre ses esprits quand des bruits de détonation résonnèrent. S'étant approché des navires, le Réprouvé fut secoué par la déflagration et se retrouva complètement au sol. Dans les cales du bateau, les morts se comptaient. Entre la plage et la mer, les équipages commençaient à s'épurer.
Les capitaines, fous de rage, se détournèrent de l'attraction principale pour vite aller vérifier leur propre bateau. Mais Jyl, bein cachée, finit le travail en mettant le feu aux voiles et au reste. Les marins encore vivants essayèrent de se relever et tentèrent de s'enfuir, courant pour leur vie, à travers le bois limitrophe. Wrath n'avait pas bougé, les yeux fermés, il se concentrait sur les bruits alentours, alors qu'il gisait au milieu de quelques paires de cadavres.

Le soleil caressait sa peau, comme la main qui touchait son bras « ...th. Wrath. Tu m'entends ? Wrath ? » L'homme ouvrit les yeux, légèrement déboussolé. En face de lui, la tête blonde se distingua « Jyl... Où sont les autres ? » Il se redressa, la forçant à se décaler « Les capitaines ? Ils ont fuis. » Le bois était en train de finir de brûler, les bateaux étaient bien plus qu'inutilisables « Quand viendra l'autre ? », « Brick viendra d'ici la fin de la journée. Il sera très certainement accompagnés. Nous les espionnerons en premier lieu. » Wrath regarda Jyl, détaillant son visage « Quoi ? », « Tu aurais pu me dire qui tu étais, NOM. » Elle se mit à rire « Tu ne m'aurais pas cru ! », « Ouais... » Il regarda l'horizon océanique « Il faut dire qu'on est devenu moches. », « Hé ! Parles pour toi... » Il se mit debout, marchant vers les récifs qui étaient hors de l'eau. La Sirène le talonna « Le coup de la bague... Ils sont vraiment stupides. Ils ont tout gobé, comme des crapauds. », « Ah ça... J'ai bien compris que ce n'était pas des lumières... Mais je pense qu'ils sont bons combattants, j'ai eu l'appréhension de les voir venir tous les trois sur la terre ferme pour en finir avec moi. », « Tss... Avant que quelqu'un ne t'abatte toi... Quoi que, tu étais en sale état quand je t'ai récupéré il y a dix jours. », « On m'a drogué, je n'ai aucun souvenir de cette soirée en fait. », « Finalement, t'es jamais vraiment sortit des ennuis. », « Jamais. »

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Jeu 07 Juil 2016, 21:30



« Tiens, je t'ai ramené des coquillages. », « Non merci. J'aimerai qu'il arrive rapidement. », « Tu as le temps, il ne viendra pas avant la nuit. », « Tu connais Brick depuis longtemps ? », « Oui, hélas. », « Que s'est-il passé entre toi et lui ? », « Beaucoup de choses. J'ai changé d'apparence à cause de lui en l'occurence. C'était après qu'on se soit séparés toi et moi. Je l'ai rencontré et au début on ne s'aimait pas vraiment. Puis je ne sais pas... Quelque chose nous a rapproché. Mais ça n'a pas duré. Il ne voyait pas d'avenir dans notre relation. Pas de foyer, de famille, d'écho au bonheur. Tu te souviens comment j'étais à l'époque ? C'était ma vie rêvée en réalité. Mais il en a rencontré une de son peuple, il m'a trompé et lui a fait un enfant. Quand je l'ai su... J'ai voulu l'étriper. Je ne me sentais pas bien parmi les miens et lui qui me rejetait au profit d'une autre... J'ai essayé de l'attaquer, mais il a eu l'ascendant. Alors je me suis enfuie, assez honteuse. J'ai changé d'apparence et je me suis reclus à la cité bulle. J'ai beaucoup appris finalement et c'est ce qui m'a fait changé. Je ne regrette pas ce que je suis devenue. Avant, j'avais besoin des autres. Là je suis indépendante. », « T'as jamais vraiment eu besoin des autres... Déjà avec moi tu étais assez autonome. Tu voulais juste qu'on t'aime. Brick n'en a pas été capable on dirait. », « Je ne sais pas en réalité. Brick s'est servit de moi et je compte le lui faire payer. Quand il a déserté l'armée Réprouvée pour rejoindre les Barons, il y a quelques années, j'ai essayé de l'intercepter pour faire un marché et qu'il m'inclue dans ses plans. Je ne sais pas vraiment pourquoi en définitive, mais je pensais procéder ainsi pour le détruire. Puis je ne sais pas vraiment comment il a fait, il a vu clair dans mon jeu et m'a écarté... Quand la piste s'est précisée, il m'a simplement envoyé te chercher. Nous avions eu des échos d'un régent successeur, donc tu étais la cible parfaite. Le fait que je te trouve inanimé dans la rue a été une aubaine. Mais visiblement pas pour lui. Il est stupide, tu as bien plus de valeur que ça... », « Tu parles de moi comme un bon souvenir et pourtant tu m'as arraché les ailes. », « Je t'ai plumé, c'est relativement différent. On va dire que je ne suis plus vraiment apte à comprendre d'autres sentiments que la vengeance, la discorde et la colère. Ma souffrance nourrit ma haine et  celle-ci me fait avancer. », « Tu es une fille des eaux, une vampire des mers. Il était temps que tu touves ta voie... Tu es devenue forte pour apposer une ascendance sur les gens. », « Tu étais au bord de la mort, j'aurai pu faire ce que je voulais de toi. Mais tu as raison, on est devenu moches. », « Ah... ? », « Tu ne veux pas reprendre ton apparence d'avant... ? Tu étais bien lorsque tu étais un guerrier saint. », « Je ne préfère pas, tu risquerais de tomber amoureuse. », « Ah ! C'est mal me connaitre ! » Elle le poussa légèrement en signe de complicité « Profitons. Quand nous tournerons le dos, qui sait qui poignardera l'autre le premier. », « Je pense pouvoir faire le serment de loyauté. Tu me laisses partir à la fin de tout et je ne toucherai ni à toi, ni à ta famille. », « On verra, NOM. On verra... » C'était étrange... C'était comme retrouver une vieille connaissance qui était devenu sorcière. La mentalité ne collait pas avec le moment passer à cet instant. Pourtant, le couple se remémoraient les souvenirs d'une autre vie. Celle où les Sirènes étaient des protectrices des eaux, des marins et ou Wrath était un Ange. Un temps révolu qui transforma les corps et les coeurs.

Jyl, en capturant Wrath, se vit confronté au dilemme de sa vie. Il fut un de ses premiers amours après tout alors, pouvait-elle le blesser intentionnellement ? Oui. Oui car il n'était plus celui qu'elle avait connu. Il n'en avait plus rien, juste l'odeur âcre finalement. Elle n'avait eu aucun scrupule à le torturer. Elle fut réellement dégoûtée de devoir prendre l'apparence de sa femme pour coucher avec lui. Elle détestait ce qu'il était en fin de compte. Elle le trouvait répugnant et particulièrement énervant dans sa façon de parler. Plusieurs fois elle s'était demandée comment elle avait pu tomber amoureuse de lui. Mais tout ce qu'elle fit était, finalement, stratégique. Lui couper les ailes, le séquestrer, le garder pour elle, le harceler d'affection... Elle détestait ça, mais il n'y avait rien de mieux pour amadouer le méfiant. S'il voyait combien elle s'échinait en permanence, il ne pourrait rester de marbre bien longtemps.
Alors que l'homme était allongé sur le sable, attendant que le temps passe, la Sirène, assise sur un rocher, toucha son ventre. Elle caressa le tissu blanc qui la couvrait « Moi aussi je vais me venger... De vous tous. » murmura-t-elle

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Jeu 07 Juil 2016, 21:57



Une fois la nuit venu, Jyl tapota le genoux du Réprouvé pour attirer son attention « Làlàlà !!! » Wrath se redressa immédiatement, regardant derrière les rochers où ils étaient dissimulés. Des lueurs, similaires à celles de torches, éclairèrent l'orée de la forêt « C'est eux, je les vois. » Chuchota la blonde « Ils arrivent ? », « Oui et ils parlent. Attend, mets ça, je vais me rapprocher d'eux. » Elle lui donna une bague avant de disparaitre pour aller dans l'eau. L'homme ne réfléchit pas, enfilant l'objet. Tout à coup, il distingua tous les sons des environs particulièrement distinctement. Ses oreilles furent saturées sur le coup, mais petit à petit il arriva à maitriser un peu plus les différents bruits jusqu'à entendre la voix des hommes « QUOI ?! Vous vous foutez de moi ? Où sont les autres ? », « Recruter de l'équipage. », « Raaah ! » La plage était maculée de cadavres. Le militaire ne pouvait que constater l'ampleur des dégâts « Et tu me dis qu'un type a buter tout tes hommes ? », « Quasiment, en effet. Nous faisons le max... » La gifle partie. Brick envoya valser le capitaine plus loin « Mais au moins, dans une situation pareille, ferme-là. » Le pirate se releva, pantelant « Les Barons ont besoin de ces bateaux demain pour prendre la capitale en étaux. Comment vont-ils faire ? » Le type resta muet avant qu'il ne lui dise « Comment a explosé la poudre ? », « Quelqu'un y a mit le feu. On ne sait pas si c'est un de nos hommes ou non. Ceux que l'on a retrouvé vivants n'ont rien vu. Ils disent que c'est pas eux. Tous les barils ont sautés, il a fallut qu'on se téléporte pour ne pas être touché. Le type était en train de se battre pour sa foutue bague, il n'a pas pu faire ça. » Le Réprouvé regarda le capitaine avant de le prendre par le col et le soulever d'une bonne trentaine de centimètres « J'espère pour ta vie et celle de tes petits camarades que c'est pas un de vous qui essaye de me duper... », « Non ! Non non non ! C'est pas nous je le jure ! On était en train d'attendre votre signal ! », « Il était comment cet homme... ? » Il le reposa par terre un peu brutalement « Assez grand, plutôt massif. Il était habillé de noir et avait les cheveux verts assez courts. » Brick s'étouffa avec sa propre salive « Quoi ?! Il avait un pantalon noir assez large ? », « Oui. Il cherchait la bague de sa femme dans le sable. Il avait l'air d'être un paysan local... Il s'exprimait comme un charretier. », « Si c'est lui... m*rde, il faut que je la trouve. », « Qui ? Et... Et comment fait-on pour les bateaux ? », « Je rentre, je vous tiendrai informé. » Pendant qu'ils parlaient, Wrath notait tout sur le vélin que lui avait donné la Révolte. La voix de Jyl le coupa dans ses pensées « Suis le, il va nous mener directement aux Barons. Je te couvre. »

Wrath replia le parchemin rapidement et traversa la cavité plein de récifs pour suivre le type à travers les bois. Brick se déplaçait vite mais pas comme un Elfe, il était simplement pressé, énervé... L'ancien déchu resta à une bonne distance, essayant de jouer avec les sons pour ne pas attirer son attention. Il n'avait pas de potion d'invisibilité, ce qui lui aurait été fort utile dans un environnement comme celui ci. Heureusement pour lui Brick n'utilisa pas la magie. Il avait une monture qu'il emprunta pour prendre de l'avance. Jyl arriva avec le cheval juste après pour pouvoir continuer de suivre le renégat.
Le voyage dura plusieurs heures et ils durent traverser le continent. La planque des Barons était une vieille bâtisse abandonnée et encastrée dans des parois rocheuses, sur les côtes de Maubee « On l'a... », « Ils doivent attaquer demain, en espérant que leur plan ait été freinés grâce à l'incinération des bateaux. », « Je ne sais pas... Approchons. » Les deux laissèrent le cheval se reposer près d'un point d'eau. Ils passèrent à travers plusieurs cavités encore une fois pour venir directement près de la fortification en pierre « Tu es plus discrète que moi, vas faire un tour de terrain, moi j'entends bien depuis ici. », « Bien. » Elle se faufila dans les multiples ombres pour se fondre complètement dans le décors. En effet, quasiment au pied de la demeure aux deux étages, Wrath entendait distinctement tout ce qu'il se disait. A nouveau, il s'arma, à l'abris de tout regard, du parchemin. Cette fois-ci il attrapa la conversation à son début et il distingua plusieurs voix. Il devait y avoir les trois pontes...

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-> Brick et les Barons finissent par mourir. (Brick pas sur, à voir... Mariage réprouvé = souffrance de l'absence de l'être etc... A voir. Si jamais il peut traquer Jyl qui elle devient de plus en plus puissante. Puis Jyl accouche de l'enfant de Wrath mais, la voyant en danger, elle fait en sorte que Wrath le sache et s'en occupe. Puis Brick finit par affronter Jyl. Ils s'entretuent et elle meurt sous les yeux de W. Gros drama en vu.)

Pour les 2 missions :
-> La première sera de faire fuir les barons de scepte
-> La seconde sera de protéger stenfek de la guerre ange / démon
-> Du coup fin de la mission 2 : picole, drogue, trou noir et enchainement sur test lvl V
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Ven 08 Juil 2016, 16:23



Brick passa la double porte menant dans le grand couloir aux tapisseries défraîchies. Les mains moites, le cœur tremblant, il se sentait transpirer tout le long de la colonne vertébrale. Les trois Barons s'étaient réunis dans le bureau de l'un d'eux pour entendre le rapport de leur mercenaire. Celui-ci arriva la mine sévère et l'esprit meurtrie « Alors... ? », « L'intégralité de la flotte a été détruite. Nous pensons à un sabotage. », « Pardon... ? », « Je... », « J'espère que vous n'allez pas répéter car, malheureusement pour vous, nous avons bien entendu. » Brick resta alors muet « Nous vous écoutons, expliquez-nous... », « Lorsque vous m'aviez ordonné de trouver une faille dans les défenses de la cité, j'ai rencontré une vieille connaissance. Elle a voulu s'associer avec moi dans ce projet. Pour l'éloigner, je l'ai envoyé chercher celui qui vous a fait partir, pensant qu'elle n'y parviendrait jamais. En réalité elle me l'a ramené, mais ça n'a pas donné suite vu que vous n'en aviez pas besoin. », « Tu es en train de nous dire que tu as eu sous la main le Réprouvé qui a orchestré notre fuite en brûlant nos demeures et que tu l'as laissé partir ? », « Oui. Ce n'était pas vos ordres. » Le baron qui se tenait au milieu mit sa main sur ses yeux, secouant doucement la tête. Les deux autres se regardèrent avant que l'un d'eux ne disent « Admettons. Continuez... », « Les capitaines de bateaux sont venus m'avertir, en personne, de leur flotte endommagée. Une fois sur les lieux j'ai bel et bien remarqué que leurs bateaux étaient tombés en cendre. D'après eux un paysan du coin est arrivé, se présentant à eux comme un autochtone dont sa femme avait perdu son alliance sur la plage. Il était là pour la chercher. Les capitaines lui ont dit de partir et des marins l'ont attaqué. Au final, il a tuer les trois quarts de nos équipes au katana. Pendant qu'il se battait, la poudre des cales a exploser sur les trois bateaux. », « Toute la poudre ? », « Oui. » Le type se décala du bureau, se retournant pour frapper dessus de ses deux poings « Comment a-t-on pu engagé un tel incompétent ?! », « Comment était le paysan ? », « Identique à celui qui vous a chassé et que ma collègue ma emmené. », « MAIS C'EST PAS VRAI ! » Le baron se retourna et de sa puissante magie, envoya le mercenaire dans le mur en face, trouant complètement la paroi en pierre.

Sous le choc, Wrath leva la tête de sa cachette pour voir des petites pierres s'effriter. De gros morceaux tombèrent d'un étage sur le sol en bas.
« Dégage. Dégage je veux plus te voir. », « Enfermons-le. » Brick, complètement sonné, se sentit transporter avant de perdre connaissance. Les trois l'emmenèrent dans les sous-sols, créant une prison exprès pour lui, matérialisant des barreaux, des murs et le minimum requis « Je suis fou ! On ne pourra pas attaquer la ville par les mers et par les terres a cause de ces ignares ! Comment ont-il pu se laisser avoir par un type pareil ?! », « C'est sa copine qui a saboter le bateau. C'est évident. », « Tu penses qu'elle s'est alliée avec ce Réprouvé ? », « C'est sur. Devant le rejet de l'autre, elle a du vouloir se venger, comme toutes les femmes. Elle a fait équipe avec son abrutit de prisonnier, et elle lui a rendu la monnaie de sa pièce. Je me demande comment ils ont trouvé la plage cachée... », « Partons d'ici. Récupérons les plans et tout ce dont nous avons besoin. On s'en va. Nous contacterons nos hommes en temps et en heure pour leur communiquer notre nouvelle position. » Les trois remontèrent aux étages.

Wrath sursauta quand la femme arriva à ses côtés « Qu'est ce que tu fais ? », « J'écoutais. » Elle lui donna un paquet de vélins « Partons d'ici, on va finir par se faire repérer. », « Qu'est ce que c'est ? », « C'est leurs plans d'attaque... »,« P.utain mais fallait pas les voler, ils vont revoir leur stratégie en voyant que les plans ne sont plus là ! Ils remontent du sous-sol pour les chercher là ! Ils dégagent le plancher ! Vas les remettre ! », « ... »,« Mais vas-y ! Pose les au bureau à l'étage, je crois qu'ils n'y sont plus ! » Elle repartie sur-le-champs, s'apercevant que Wrath avait entièrement raison. A quoi servaient ces plans si, au final, ils ne les respectaient plus... ? Vite, elle contourna la demeure pour grimper jusqu'au premier étage. En effet, le bureau où il y avait la réunion quelques minutes plus tôt était vide de toute vie. Elle posa un plan sur le dessus et mit les autres dans un tiroir avant de partir. Lorsqu'elle sauta par la fenêtre qu'elle avait prit soin de refermer, elle entendit la porte du bureau s'ouvrir à ce même moment. Le plus rapidement possible elle rejoint le Réprouvé, se jetant quasiment dans ses bras pour le coucher sur le sol « Ne bouge pas, ils sont à la fenêtre... » Ils attendirent deux minutes comme ça quand l'ancien Déchu entendit l'un des trois pontes énoncer qu'il avait trouvé les plans. Celui-ci accusa l'un d'eux de les avoir mit au mauvais endroit « C'est bon... Mais il faudrait les suivre... », « Qu'est ce que c'est... ? » Du revers du kimono de Wrath elle sortit un vélin. Se redressant, a cheval de son abdomen, elle le déplia. C'était celui que la Révolte lui avait donné pour communiquer. L'homme se figea quelques secondes quand elle s'exclama « P... Pourquoi tu te traîne la recette du sauté de bicornes ? », « Je préfère penser à ma femme par la bouffe qu'en me trimbalant une photo de sa figure. Je la connais sa tronche. » La Sirène ricana avant de lui rendre son truc « T'es vraiment devenu un conn.ard. » Le bruit de sabots les sortit de leur discussion. Evidemment que Wrath ne pensait pas ça, mais c'était la première chose qu'il trouva à lui dire...
« Bon... Je vais les suivre. Fouille le manoir, peut être que tu récolteras d'autres indices ! » Leur laissant une longueur d'avance il sortit de derrière les rochers et se mit à voler.

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Jeu 14 Juil 2016, 17:19



Jyl laissa partir le réprouvé, faisant mine de se diriger vers le manoir. Lorsqu'il fut assez loin, elle contourna la bâtisse pour entrer par une porte dérobée qu'elle avait remarqué plus tôt, lors de son exploration. Elle chercherait des indices plus tard car, pour le moment, elle avait mieux à faire. A grande vitesse elle rejoignit les sous-sols de la demeure branlante, descendant les quelques marches mal éclairées. Voyant parfaitement dans le noir, elle n'eut pas de mal à se repérer. Au détour d'un couloir, d'une cellule, elle vit Brick allongé sur le sol, encore sonné du choc que lui avait infligé le Baron « Hé, fils de chien, arrête de dormir. » Elle attendit quelques instants, puis réitéra « Brick. Réveille-toi. » Le Réprouvé revint peu à peu à lui, poussant des grognements rugueux « Que... » Sa tête le lançait affreusement et il avait l'impression que ses membres allaient tomber dans la minute « Ne me fais pas attendre. », « Jyl... ? Aargh... » La douleur était insoutenable tant il était mal. Ses défenses n'existaient plus et il n'avait même pas la force de se redresser en fin de compte. La cellule était magique, enchantée, pour que personne n'essaye d'en sortir en se téléportant ou en se rendant intangible. C'était bien pensé... La Sirène ne fut pas prise au piège « Alors, tu te retrouves bien con ici, tout seul, sans le moindre pouvoir pour te sortir de là. Tu serais presque charmant comme ça, à ma merci... », « Fais moi sortir... ssh... », « Quoi ? Ah ! Certainement pas non... Si tu pensais une seule seconde que j'étais là pour te sauver, te secourir, tu te trompe bien mal très cher... », « Alors... Que fais-tu là ? » Il se mit à quatre pattes avec toute la volonté du monde, avant de basculer en arrière pour s'asseoir, se laissant tomber contre le mur en pierre, gelé « Je suis venu te dire au revoir. », « Oh je t'en prie. Tue moi et finissons-en. », « Quoi ? Oh non... Je me suis mal exprimée... Je suis là pour te laisser un présent, un cadeau d'adieu venant du plus profond de mon coeur. », « Tu parles, t'as un rat crevé à la place de ton âme. Fous moi la paix si t'es là pour rien. », « C'est trop d'honneur pour moi. Ne bouge pas, je vais le chercher. » Brick inspira douloureusement et, surtout, passablement irrité.

Jyl se téléporta. En un tour de main, étant bien plus forte que l'habitante des lieux, elle assomma la femme de la maisonnée et tranchant la gorge d'un de ses fils. Celui de dix ans perdit la vie en quelques secondes. Lorsqu'il s'écroula sur le sol, ses lunettes se brisèrent. Son frère, plus petit, se mit à hurler de frayeur, elle le fit taire en lui tordant la nuque, lui brisant instantanément les cervicales. La mère était allongée sur le sol et sa main commençait à tremper dans le sang de son premier fils. A l'étage, des pleurs se firent entendre « Il n'avait pas mentit... » Ce sale chien lui avait encore pondu un gosse. Ce fut avec la rage au ventre qu'elle apparut dans ce qui était auparavant SA chambre et vit le nouveau-né « Parfait... » Elle le prit dans ses bras, descendant pour attraper la main de la mère.

Tous les trois furent téléporté en dehors de la cellule de Brick « Hé, réveille toi, je suis venu. J'ai pas pu tout prendre en même temps. » Quand le Réprouvé leva la tête, il ne capta pas immédiatement, encore un peu dans les vapes. Seulement, quand il vit sa femme inanimée et un bébé en train de hurler, il se mit debout immédiatement. Son corps ne suivait pas, le laissant à genoux « NON ! SALE GARCE, QU'EST CE QUE TU LEUR AS FAIT ? », « Je ne te permet pas allons... » A côté d'elle, de l'eau tomba du plafond. Un petite cascade emplissant une cuve carrée invisible. Sans jeter un coup d'oeil à ce qui se produisait, de ses doigts, elle dit « Tu ne m'avais pas dit que tu avais trois enfants... En vie. », « JE VAIS TE BOUFFER JYL, NE LES TOUCHE PAS OU TU... » En riant, elle lâcha le gamin dans l'eau. Celui-ci, tel un rocher tomba immédiatement au fond « Aaah... Ca fait du bien quand ça s'arrête... », « NON ! SALO.PE SORS LE DE SUITE ! » Il se mit debout, se broyant les os par la même occasion, pour se jeter contre les barreaux. Il tenta de les arracher, les tordre, avant de passer son bras, effleurant à peine la surface de l'eau « KLOÉ ! KLOÉ RÉVEILLE TOI ! KLOÉ ! » Vu la puissance de sa voix, même ceux étant à l'extérieur devait l'entendre hurler. Et plus il criait, plus ça agaçait Jyl « Oh, tu peux toujours l'appeler... » La Sirène attrapa les cheveux de la Réprouvé, tirant sa tête en arrière. Elle avait le visage tuméfié par l'assaut dévastateur des pieds de la dryade « Klo...é ? Tu... » La scène était si improbable, si pleine d'émotion qu'il n'en eut plus assez pour réagir. Il avait toujours son bras tendu vers son fils, alors que ses yeux étaient braqués sur sa femme « Non... », « Et si. » La cannibale lui arracha la gorge de ses dents d'acier, pointues comme celles des requins « NOOON KLOÉ !!! KLOÉ !!! JE VAIS TE TUER JYL, JE VAIS... » Lâchant la bonne femme, elle avait du sang plein le menton. Crachant le morceau de chair et la trachée, elle fit disparaitre le sang même de ses habits. Un grand sourire d'ange sur le visage elle lui dit « Et c'est pas fini mon grand... ! » Quand elle claqua des doigts, ce fut les corps inanimés des deux autres fils qui tombèrent de nulle part « Tu pourras pas dire que je ne suis pas généreuse... » Pour la première fois de sa vie elle vit Brick pleurer. Ce n'était pas des chouinements de gamins, c'était les larmes d'un homme à qui on arrachait le coeur, vivant. Comprenant que dorénavant, il n'avait plus personne, il se laissa tomber. Le bébé avait fini par mourir noyé, sa femme avait expiré son dernier souffle sous ses yeux, et ses deux autres fils était livides « Tue moi. », « Pardon ? », « Tue moi ! », « Oooh... Je ne crois pas non... » La Sirène accéléra le temps d'une dizaine de minutes. Une fois cela fait, elle dit « Je t'attends sur le champ de bataille. Enfin seras-tu un combattant de taille contre moi... ? Tiens, je te la rapproche, tu pourras lui caresser la tête. » D'un mouvement de jambe, Jyl poussa Kloé, la collant presque à la grille magique. La cuve d'eau disparu en s'étalant par terre et le nouveau-né tomba comme un roc « Bisous, Brick. » Elle lui fit un clin d'oeil avant de se téléporter.


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Jeu 14 Juil 2016, 21:45



Wrath suivit avec ferveur les trois Barons. Il tenait la distance mais ne pouvait s'empêcher d'essayer de les rattraper. Il espérait, au fond de lui, que Jyl pourrait trouver autre chose d'assez utile dans la maison abandonnée.
A moins d'une heure de cheval, le petit monde s'arrêta près d'une sorte de village. Mais tout comme la maison, celui-ci semblait désert... Le Réprouvé se cacha derrière des rochers, ayant laissé sa monture beaucoup plus loin, à l'abris des regards. Il observa les trois hommes aller sur la place de la ville, étant rejoint rapidement par les trois capitaines de navire. Wrath était à la limite de la force magique de la bague d'hyper sensibilité et n'entendit que des fragments de conversation. Ce qu'il pensait être une conversation. C'était juste une sommation avant l'exécution. Les Barons tuèrent les capitaines en un tour de main. Le Réprouvé qui n'était pas sur de pouvoir les affronter tous les trois, eu la confirmation que jamais il ne faudrait qu'il s'attaque à eux, seul.

Rapidement il fit demi-tour. Il n'avait pas besoin d'en savoir plus, toutes les cartes étaient dans ses mains pour monter un plan d'attaque du tonnerre.
Alors que Jyl était en train d'offrir son cadeau d'adieu à Brick, Wrath rejoignit Stenfek. Lorsqu'il arriva au palais, il vit que la cité entière était en effervescence. Il y avait énormément de soldats harnachés, de capitaine de guerre... Le palais grouillait également de serviteurs qui arpentaient les couloirs au pas de course. Wrath tenta de se frayer un chemin dans tout ce bordel, atteignant avec difficulté le bureau de la Révolte. Bien évidemment, celui-ci n'était pas là. Il n'allait pas rester les bras croisés en donnant des ordres...
Sortant de là, il tomba cependant nez-à-nez avec Solitude « Bonjour Wrath... Si vous cherchez mon collègue, celui-ci est partit pour Sceptelinôst il y a déjà quelques heures. », « Merci beaucoup pour ces informations précieuses. » Il s'inclina doucement devant Zel'Tika, une Réprouvé qu'il portait en très haute estime. Elle savait voir la justesse dans n'importe quelle situation.

Wrath s'envola pour la cité corsaire où il y atterrit en un temps record « A quand la téléportation ? Bon sang... » Epuisé, mais le coeur battant, il se rendit immédiatement dans le bâtiment accueillant les pontes de la race Réprouvé. Ce n'était pas un palais, juste une sorte de quartier qui leur était destiné. La rencontre ne se fit pas attendre « Wrath ! Tu as fait un sacré travail... Tu as vu juste dès le départ. Nous sommes en train de préparer l'offensive. », « J'ai vu, je viens de Stenfek mais, que font les troupes là-bas ? », « Nous allons les emmener ici, n'aies crainte. Nous avons fait évacué les habitants de la capitale pour qu'il y ait le moins de blessés possible quant aux attaques. J'ai vu qu'ils avaient des machines de guerre. », « Exact, mais ils n'ont plus de bateau et, en plus, ils viennent d'exécuté les capitaines dont la flotte a été détruite. », « Sont-ils si inconscients ? », « Ils ne devaient pas en avoir besoin. J'ai vu leur puissance, je suis étonné qu'ils aient préféré fuir la première fois. Ils auraient pu aisément tous nous descendre sans lever le petit doigts. », « Ils doivent avoir des faiblesses... L'armée est prête, nous les attendons. N'avais-tu pas une alliée à tes côtés ? », « Si. », « Où est-elle ? », « Nous nous sommes séparés quand j'ai décidé de suivre les Barons. Elle, elle est restée pour fouiller leur planque dans le but de récolter d'autres indices. », « Elle sera là pour la bataille ? », « Je pense. Elle a quelques affaires à régler avec un de leurs hommes de main. », « Très bien. », « Que puis-je faire pour aider ? », « Tu vas me seconder. J'ai besoin d'un commandant pour diriger le bataillon de fantassins. Tu seras en première ligne. », « Les barons arriveront, je pense, plus tard... Quelqu'un surveille-t-il quand même les eaux ? Je n'aimerais pas que l'on soit pris à revers. », « Il y a quelques sentinelles sur les docks, mais nous le verrons bien vite s'il y a des navires qui accostent. » Wrath acquiesça. Il entendait des cris un peu partout autour de lui, l'excitation de la guerre, la folie des batailles... Les Réprouvés étaient de vrais guerriers pour ça. Ils adoraient se heurter à l'ennemi, se confronter. Une question lui vint d'ailleurs en tête « Et... la reine, où est-elle ? », « Tu entends les chants depuis tout à l'heure ? », « Oui. », « Et bien c'est elle. », « Toujours prête je vois. » L'ancien déchu esquissa un petit sourire « Hélas. » L'espace d'un instant, la Révolte semblait épuisé.

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Ven 15 Juil 2016, 12:04



Les sons des pas lourds sur la terre, résonnaient dans toute la lande. Personne ne parlait, chacun regardait droit devant lui, les yeux chargés d'assurance. L'air était chaud et les râles d'excitation nerveuse que les gens poussaient, restaient en suspend, comme s'ils allaient exploser. En face, au delà des collines, une nuée de gens se découpait dans l'horizon. Les Réprouvés serrèrent leurs armes dégainés, firent tournoyer le manche de leur glaive dans la paume de leur main, sans lâcher des yeux cette marée noire. Wrath dirigeait un bataillon, plus en avant que les autres. La Révolte se tenait un peu plus en arrière pour superviser -il était préférable qu'il ne meure pas de suite- et à sa hauteur se trouvait donc d'autres commandants, tous aussi habiles que lui et déterminer à en finir.
Derrière les ennemis apparaissait, petit à petit, de grands monstres. Des machines, des golems, des titans conçus pour cette occasion, prêt à massacrer le moindre guerrier se mettant en travers de leur route. Le Réprouvé analysa la situation, se rendant compte qu'ils étaient peut être beaucoup, de brave héros mais, hélas, il n'avait pas prévu de si grosses défenses. Pourtant la Révolte le savait alors... Pourquoi ne pas s'être équipé en conséquence ?
Le type serra la garde de son katana, continuant d'avancer sur les terres désolées de l'Antre des Damnés. A plusieurs kilomètres de la cité, les commandants s'arrêtèrent, immobilisant leurs hommes. La Reine était là et le Réprouvé savait qu'il ne devait pas faillir. Faire honneur à sa souveraine et à sa race.

Pendant plusieurs minutes où la tension et l'excitation monta, l'ennemi avança. Il s'approcha doucement, dans le but d'énerver les soldats qui attendaient, avec impatience, de pouvoir leur foncer dessus en hurlant. Et plus ils arrivaient, plus le bruit augmentait. Les fantassins, en première ligne, tapaient du manche de leur arme, sur leur lourd bouclier en acier renforcé. Quelques uns, puis de plus en plus se joignirent à eux. Dans toutes la région l'on entendait les cris de la bataille, le glas de la mort qui sonnait avant toutes pertes.
Les mercenaires n'avaient rien d'impressionnant. Il y avait beaucoup d'assassins, de sorte de voleur, agiles et fluets de manière à pouvoir se glisser dans le dos des combattants et les défaire en un tour de main.

« SOLDATS ! » Les bruits cessèrent, bien que quelques uns ne pouvaient plus tenir, désirant hurler leur rage. Menant l'armée entière, un seul des Barons était là « Nous nous retrouvons je vois... », « Pour la dernière fois. », « En effet, préparez vous à mourir. » Sur ces paroles, les deux armées s'élancèrent, se heurtant l'une à l'autre. Les lames tranchèrent les corps sans cesse. L'ancien Déchu se battait corps et âme, transperçant tout ce qu'il se trouvait devant lui. Le Baron avait disparu, rejoignant l'arrière des troupes. Les soldats hurlaient, fendaient des crânes, pendant que les mercenaires essayaient de canaliser toute cette rage qui leur tombait dessus. En premier lieu, les Réprouvés menaient la danse. Ils étaient largement au dessus. Mais les Barons lancèrent leurs monstres dans la foule. Ainsi, si les catapultes détruisaient la ville, parallèlement les créatures déchiraient les corps un à un.

Au milieu de la bataille, esquivant tant qu'il pouvait les assauts de ces géants, il rencontra Jyl « Où t'étais ? », « J'ai mis du temps, pardon ! Ils sont beaucoup ! Comment on va faire ? », « Il faudrait tourner un de ces machins à notre avantage... » Wrath cisailla un type en deux alors que la Sirène tua froidement, grâce à sa magie, deux mercenaires « J'ai une idée... Il doit absolument y avoir des mages qui les animent... », « Les mages doivent être tout au fond, bien protégés, on ne pourra... » Il décala Jyl, évitant ainsi le coup de hache d'un Berserker qui fut annihilé dans la foulée « Non ! Je ne vais pas les tuer ! Je ne peux pas de toute façon ! Il faut que j'arrive à les corrompre... », « Bien, fais ce que tu as à faire, je vais essayer de défaire les commandants ennemis. » Wrath fendit la foule, montant dans les rangs ennemis. Sans une partie de leurs têtes pensantes, les soldats n'auraient plus de raison de continuer. Du moins l'espérait-il.

Jyl, de son côté, se téléporta sur le dos de la créature faite de terre et de pierres. S'accrochant à elle, elle l'envahit de magie noire, la pire magie de ces terres. Des volutes de couleur verte et violette se dégagèrent de la Sirène, la faisant hurler, pour venir teindre la matière qui faisait la couleur du géant. Petit à petit, il se ternit et s'immobilisa. Attrapant alors sa tête informe, elle lui implanta l'idée qu'ELLE était son maitre. La seule, l'unique à qui il devait obéir. Fusionnant quasiment avec la bête, elle resta sur ses épaules, lui ordonnant de faire demi-tour. Le titan fonça alors sur les catapultes et les maitres de guerre. Il écrasa un bon nombres de guerriers, qu'importait le camps, pour venir détruire les mages et les archers. Seulement, Jyl ne l'immunisa pas contre les assauts dévastateurs. On entailla ses jambes lourdes, il reçut des projectiles sur son torse et, surtout, les Barons s'y mêlèrent pour le détruire à coup de magie. Ils étaient puissants, habiles et ça n'allait pas être leurs propres machines qui allaient les détruire.

Se retrouvant sur le sol, le souffle court, Jyl se téléporta immédiatement dans les rangs alliés de manière à éviter de se faire tuer sur le champ. Au moins, il y avait un golem de moins, que ce soit pour eux ou pour les autres...

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Ven 15 Juil 2016, 12:08



« Ils sont coriaces... », « Je pense que les créatures de guerre ne suffiront pas à les annihiler. La reine en tue énormément, nous allons nous faire décimé... », « Je ne pense pas non... Hors de question que nous perdons face à ces chiens galeux. Mages ! Mettez vos pouvoirs à rude épreuve ! Faites pleuvoir du feu sur ces terres ! », « Tu n'y pense pas... ? Tu sais que cela tuera nos hommes ? », « Laisse-le faire. Tu vois bien que la rage l'aveugle. », « Vous êtes les seuls à ne pas vous sentir concernés par cette guerre ! Je me suis occupé de tout, seul ! J'ai emmené les hommes, j'ai conçu les plans, je me suis occupé des bateaux, je... », « Oui, on a comprit, tu es le meilleur. Bon, on évite la pluie de feu, ça nous désavantagera plus qu'autre chose ! », « NON ! » Le Baron fit un bond en arrière et jeta un sort sur ses collègues. Si le plus calme su éviter la volée, l'autre moins et se retrouva à terre « Est-ce ça que tu veux ? Nous diviser alors que nous sommes si proches du but ? », « NOUS ? NOUS ? JE suis proche du but ! VOUS, vous n'avez fait que me suivre ! Je n'ai que faire de parasites comme vous ! Je vais régner SEUL sur Sceptelinôst et je vous ferai redescendre rapidement de votre piédestal ! » Le type courut près des mages, les obligeant à lancer la pluie de feu, menaçant leur vie, leur famille.
Le plus sage des trois vint relever son compatriote « Quel... con, j'y crois pas... », « Nous devons l'éliminer. Il est une menace pour nous. », « Je... Je sais... argh... » Le type se remit debout avec difficulté « Déjà la dernière fois... Je trouvais qu'il filait du mauvais coton. Nous n'aurions dû jamais fuir la capitale... Elle était presque à nous déjà. », « La question ne se pose plus dorénavant et... » Le ciel se noircit. Il devint gris, passant sur des teintes violettes, comme si l'orage allait tonner. Et puis des nuages s'éclaircirent légèrement de rouge, d'autres de orange et certains de jaune. Des sortes de larmes tombèrent du ciel, totalement embrasées. Les premières, tombant sur les soldats, les brûlèrent par endroit. Pour le moment, l'endroit des Barons était hors de porté de ces flammes, mais le champ de bataille devint plus un grand lieu de fuite qu'une vraie guerre. Tout le monde se retrouvait sous cette pluie de feu ardente « Mais... Il faut que l'on fasse cesser cela ! Nous perdons de plus en plus de terrain ! », « Je crois qu'il va faire justice lui même. » D'un geste du menton, il montra à son collègue le Baron, seul, dans la foule. Il s'acharnait contre le responsable de leur fuite. Un type au physique ingrat et digne représentant de cette race difforme et peu à même à vivre. Le baron laissait éclaté toute sa rage, toute sa colère, ne désirant même pas essayer de se protéger « J'espère qu'il arrivera à le tuer. », « Je ne sais pas qui je préfère garder... », « Le faisant évidemment référence à notre collègue. », « Je vais arrêter l'incendie... ! »

Le Baron rejoignit les mages pendant que le sage gardait un oeil sur les deux autres « Arrêtez ça immédiatement, c'est un ordre ! Aucun mal ne sera fait à vos familles alors cessez cela de suite ! Soignez nos alliés et concentrez vous sur nos ennemis ! Les machines continuent de pulvériser la ville comme il se doit, essayons de garder les lignes en place ! » Si les mercenaires écoutèrent le Baron, c'était déjà trop tard. Les armées étaient en déroute. La Révolte avait du mal à garder les soldats sur le champ de bataille, ceux-ci essayant de se soigner du mieux qu'ils pouvaient, offrant à l'ennemi valide une faille dans leur défense. Beaucoup moururent à ce moment là hélas. « SOLDATS ! RECULEZ ! » Il fallait conserver l'avantage à tout prix et plus ils perdraient d'hommes, moins ils seront efficaces. Surtout que derrière, le bruit incessant des pierres et des maisons détruites n'arrêtait pas d'imiter le grondement du tonnerre.

Wrath était mal en point. L'énervé se débrouillait parfaitement bien alliant lame et magie, mais le Réprouvé avait plus d'un tour dans son sac. Le sang s'écoulait de ses plaies, il ne prenait pas le temps de se soigner, essayant de submerger le vilain par des coups dévastateurs. Certains passaient, d'autres moins, mais il arrivait à accabler le Baron. Le combattant arrivant à en venir à bout fut Jyl. Dès qu'elle s'immisça dans le duel, soignant son ami, il pu alors reprendre assez d'énergie pour harceler le bonhomme et lui transpercer la couenne. La Sirène l'aida à lui porter le coup fatal, le laissant expirer son dernier souffle là « Il nous en reste deux. », « Je ne sais pas si ce sera nécessaire... », « Pourquoi ? », « Je les ai entendu, leur groupe s'est disloqué. Les deux autres savent pas trop quoi faire... », « Profitons de la déroute pour les tuer, je... », « Jyl, rends moi un dernier service. Il faut que tu les occupe. Ils ne doivent absolument pas quitter le champ de bataille. Je vais prévenir la Révolte... » La Sirène le regarda sans mot, acquiesçant. Wrath décolla, rejoignant rapidement le cul des troupes pour prévenir son supérieur.


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