Je suis fatiguée de courir partout ou plutôt de voler partout. Je suis présentement à la recherche d'Asiphel. Il est un de mes plus grands amis sur cette terre. Il est un élémental tout comme moi, mais il est de feu. Il a les cheveux blanc avec un regard orangé. C'est la meilleure définition que je peux offrir à ceux que je croise. Vous vous demandez sûrement pourquoi je suis à sa recherche et bien vous avez la mémoire courte puisque mon voyage date d'il y a un moment. Bref, je vais faire cela court. Je suis à la recherche d'Asiphel, car je crois qu'il est le père d'un petit garçon au nom de Raphael. Il a des traits très similaire à ce dernier. Comme il ne connais point son père et qu'il est tout seul en ce moment, j'ai promis d'aller le retrouver pour lui rapporter. Par contre, je ne pouvais pas l'amener avec moi. Il était beaucoup trop fragile et il manquait beaucoup d'expérience. Je l'ai déposer sur le continent calme pour être sûr qu'il soit en sécurité. Je pouvais avoir un peu l'esprit tranquille ainsi. Je ne sais pas pourquoi, mais je tiens énormément à ce jeune homme. Il est peut-être un moyen pour atteindre mon salue... Cette histoire est bien encré dans ma mémoire, mais toujours trop douloureuse pour l'accepter. Bon, retournons à nos moutons.

Je suis rendu sur le continent dévasté. Le voyage fut très long puisque j'ai dû voler par dessus l'étang d'eau énorme. Rendu de l'autre côté, j'ai du me reposer lorsque la terre ferme fut présente. Le lendemain fut un chemin éprouvant en arrêtant à chaque endroit qui me semblait habité. Je décrivais Asiphel à ceux qui voulait bien me parler puisque certain craigne les étranger et surtout les élémentals. Je fus même chassé à coup de roches en me traitant d'être inhumain. Je ne comptais pas les manger. Ce village m'atteignit au plus profond de mon être. Je sais bien que je ne suis pas un humain en soit, mais il s'agissait de ma race d'origine. Je n'ai jamais souhaité devenir un élémental après tout. J'ai accepté qui je suis devenue, mais je n'aurais jamais choisi cela. Après ce village, je me retrouvai devant une grande ville fait de pierre. Je la connaissais au nom de Megido. Je rentrai dans cet havre de paix. Normalement, je n'aurais jamais dis cela, mais je venais de pénétré dans une ruelle bien tranquille. Le silence était presque ennuyeux. Je marchai avec mon capuchon toujours sur ma tête. Le monde semblait dormir, mais l'heure du déjeuner allait bientôt sonner. Je n'y comprenais jamais rien de cette ville. Je savais que cette ville était sous la gouverne des Orishas et non des vampires. Alors, pourquoi tant de silence le jour? Je continuai de marcher, mais je suivi plutôt le chemin que me disait mes oreilles. Je n'ai pas de don particulier à ce niveau, mais je pouvais entendre un son de vie au loin. Comme s'il y avait des habitants. Je suivis le chemin du bruit et je tombai dans un petit marché avec une grande statue au centre. Il semblait représenter un être très important pour les habitants. Je m'approchai d'elle et caressai la pierres qui tombaient presque sous la pression de ma main. Je restai un moment à la regarder. Puis, une dame vint me parler:

- Il s'agit d'Antarès, une femme libératrice de notre peuple. Nous l'apprécions toujours même après tout ce temps.

Je me retournai vers elle. Il s'agissait d'une vendeuse de pain à ce que je pouvais voir. Elle avait un panier plein de pain à son bras. Elle faisait peut-être des marches pour tenter de les vendre au passant.

- Merci de l'information, mademoiselle. Dis, est-ce que votre pain est à vendre?

- Oui, oui, ils sont encore tout chaud. Vous en désirez un?

Je confirmai et sortit une pièce en échange de son pain. J'avais faim, mais j'avais fais surtout cela pour pouvoir ouvrir à la conversation. Avant qu'elle ne puisse s'éloigner, je l’interpellai doucement.

- Excusez-moi, comme vous l'avez deviné, je suis une aventurière. Je suis à la recherche d'un homme. Il se nomme Asiphel. Il s'agit d'un homme plus grand que moi avec les cheveux blanc et un regard orangé. Est-ce que vous l'auriez vu?

La femme avoua que non. Cela ne m'étonnait pas. Par contre, je n'étais toujours pas découragée. La ville était grande et peut-être d'autre personne connaissait Asiphel dans le coin. J'allais partir quand la dame m'attrapa par le bras. Si je n'avais pas deviné qu'il s'agissait d'elle, j'aurais pu très mal réagir. Je retournai vers elle. Son visage semblait plus inquiet. Il semblait avoir quelque chose qui n'allait pas. Elle hésitait à me parler, mais j'attendis silencieusement. Je savais qu'elle voulais me témoigner quelque chose, mais elle ne se sentait pas capable. Puis, sa bouche s'ouvrit et me parla de «lui».

- Je ne connais pas d'homme qui correspond à celui que vous nommez Asiphel, mais il y a un homme très puissant qui connais beaucoup de chose sur ce monde... Il est malsain par contre, mais je ne vois que lui pour vous donner l'information que vous recherchez... Si vous vous questionnez sur où qu'il est en ce moment, je ne le sais guère, mais je sais qu'il se trouve au cabaret «l'ombrelle» lorsque la nuit est bien entamée... Prenez garde, il est un être particulier...

La femme s'enfuit comme si elle venait de dire des paroles maudites et que personne ne devrait dire de tel parole. Heureusement pour moi, je savais où le retrouver la nuit tomber. Je pris une boucher du pain qui était délicieux et encore tout chaud. J'allais me régaler de cela avec quelques fraises comme pour faire une confiture dessus. Je fis un saut sur un toit bien haut pour manger mon pain en paix. La paix est relatif quand tes compagnons volent eu aussi. Callypso, mon dragon, et Phoebus, un oiseau exotique, me rejoignirent sur le toit. Il semblait avoir faim eux aussi. Je donnai quelque miettes de pain pour Phoebus et la moitié de mon pain à mon dragon. Il aimait mieux la chaire fraiche, mais bon, il se contentait de cela qui était simplement un échantillon de nourriture pour son estomac. Je fit signe à mes compagnons de repartir et surtout à Callypso. Un dragon dans une ville est jamais bien vu. Ils partirent ensemble. Cela me faisait quelque chose de les repousser de la sorte, mais je n'avais pas le choix pour ma quête. Par la suite, je me couchai pour faire un somme. J'avais bien l'impression que la nuit allait être longue...

Lorsque la nuit s'installa, je fus réveillé par un vacarme de fête. On dirait bien que la ville se réveilla. Je me levai et regardai en bas. Il y avait plein de lanternes lumineuses. Je devais trouver ce cabaret en question désormais. Je m'envolai par dessus les toits et regardai en dessous de moi. Il devais avoir une pancarte quelconque qui indiquait le lieu. Je le trouvais à quelques lieux de moi. Je descendis et entrai dans l'endroit qui me paraissait possédé par des esprits malsains. Il y avait beaucoup de vacarme et de fumer. L'endroit était d'un magnifique rouge avec des personnes qui dansait pour le plaisir des yeux de ceux présent. Dans mon cas, je trouvais la situation plutôt dégoûtante. Je ne pouvais pas croire que du monde pouvait faire cela avec leur corps. Il se vendait pour les plus infâmes de la société. Je décidai de me rendre au bar à breuvage. Un homme à moitié vêtu vint me voir.

- Je recherche un homme au nom de Tamadien.

L'homme me regarda et son regard semblait douté de mes paroles. Il me pointa vers un coin un peu retiré. Il semblait ne plus me porter d'intérêt par la suite. Il partit sans dire un mot. Je me retournai et je marchai vers l'endroit indiqué. L'autre côté d'un rideau presque transparent, se trouvais un homme ou plutôt, un démon. Je connaissais bien la réputation des démons et je devaient effectivement me méfier de lui. Je descendis mon capuchon et l'homme m'observa de haut en bas. Je n'avais pas l'apparence qui l'attirait on dirait bien.

- Que voulez-vous?

Son ton me disait bien que je n'étais pas la bienvenue. Je devais être claire et précise ainsi que déterminée.

- Je recherche un homme au nom d'Asiphel. Il s'agit d'un élémental de feu avec une chevelure blanche et des yeux oranges. Je me suis fait dire que vous êtes celui qui sait tout dans les environs. Alors, donnez moi cette information et je vais partir et vous ne me reverrai plus jamais.

L'homme s'inclina de son trône avec ses deux femmes dénudées à ses côtés. Il semblait réfléchir à quelque chose. Il prit quelque chose sous sa chaise et me le tira. Il s'agissait d'un sac qui semblait être remplis de farine. Je ne savais vraiment pas pourquoi il m'offrit cela.

- Je veux que tu apportes cela à un homme au nom de Rin. Il doit se trouver dans le pub. Si tu lui donne cela et que tu me rapportes l'or, je te donnerai l'information que tu désires. Alors, vas!

Il me fit signe de partir. Il était fou ou il avait confiance en moi? Je ne sais pas pourquoi il n'est pas juste aller porter son sac de farine par lui même... Bref, je sortis du cabaret comme si de rien n'était. J'ai déposé le sac de farine dans ma poche et je me dirigeai vers le pub. Cette endroit était encore pire que le cabaret. Il y avait plein de danseurs qui se collaient et s'embrassaient en pleine bouche. Cela me donnait presque mal au cœur. J'étais loin d'être ouverte à ce niveau. Je me rendis au bar à nouveau et il m'indiqua l'homme en question qui semblait être effectivement hors sujet dans le décor. Il était là à chercher quelqu'un on dirait bien. Avant de me diriger vers Rin, le barman m'offrit une danse avec lui, mais je refusai. Il était bien beau garçon, mais je ne tolère pas de faire cela avec n'importe qui déjà que je suis encore vierge... Bref, je me rendis à l'homme et lui montra le sac. L'homme fut surpris que je le montre aussi visiblement. L'homme le cacha rapidement dans son manteau comme s'il s'agissait un bijou rare et m'offrit l'or en question. Je me demandais vraiment pourquoi le monde protégeait autant cette farine. Il devait provenir d'un bon blé au final. Je retournai au cabaret et l'homme fut satisfait en voyant le sac remplis d'or.

- Voilà du travail rapide! Pour votre homme, j'ai cru apercevoir un homme comme vous l'avez indiqué à Sceptelinost. C'est un peu loin d'ici, mais j'ai des hommes qui m'informent de bien des choses à cet endroit. Sur ce, je ne veux plus vous voir. Adieu!

Je fus poussé de la cabine de l'homme. J'ignorais si c'était Asiphel encore, mais je devais aller voir par moi-même. Je sortis du cabaret et le jour se levait. Je décidai de me coucher à nouveau sur le toit d'une maison et partir un peu plus tard vers cette fameuse ville.

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