Je marchais vers l'arène en question. J'avais eu vent par un vendeur pervers qu'il y avait un homme qui pouvait contrôler le feu qui allait se battre bientôt dans ce lieu. Je ne savais malheureusement pas quand exactement. Il était possible que l'information n'était plus à jour non plus. Je souhaitais que oui. Par contre, je ne me sentais pas pressé. La nuit tombait tranquillement sur moi et je me doutais bien que les combats doivent être plus attrayants le soir venu. Malgré que j'avais une hâte immense de retrouver mon vieil ami, je prenais le temps de marcher. J'avais bien l'impression que l'information n'était qu'un simple mensonge pour avoir des faveurs. Par contre, je n'avais pas d'autre idée pour le trouver pour le moment. Alors, je gardai espoir qu'il disait la vérité. Je commençais drôlement à m'endormir, mais j'allais tenir le coup s'il le fallait. Après une longue marche qui me parue une éternité, je me trouvai devant une magnifique aréna avec plein de lumière qui émergeait des portes. Il y avait effectivement des combats en ce moment. J'étais chanceuse d'être arrivé le jour même du combat. Il s'agit peut-être d'un signe du destin! À vrai dire, j'ai jamais cru en cela et je ne pourrais expliquer. Je ne peux imaginer que mon destin fut de devenir un élémental depuis ma naissance. Je ne détestais pas le fait d'être élémental, mais j'aurais pu éviter de faire couler tout le sang de mon village en restant humaine.

Je rentrai et j'entendis un capharnaüm sonore intense. On dirait bien que le dernier combat fut très violent et que le spectacle en a valu la chandelle. J'avançai dans le corridor sous les escaliers en recherchant un endroit pour m'assoir. Je détestais d'être dans la foule, mais je n'avais guère le choix en ce moment. Je devais voir l'individu qui correspondait à la description du vendeur. Je remarquai un endroit de libre qui semblait avoir un peu moins de monde. Je m'assis sur un banc relativement vide pour regarder le combat. Il y avait un ange contre un ange déchu. Je trouvais le combat assez intéressant. Voir les deux côtés de la médaille sur le même terrain est impressionnant. Le combat fut relativement long. Les deux hommes se battaient comme si leur vie en dépendait. On pouvait voir de nombreuses plumes s'envoler dans l'arène. Malgré l'action, je restai calme en voyant le spectacle, mais cela ne fut pas le cas pour les reste des spectateurs. Parfois, ils se levèrent tous d'un bon lorsque l'un d'eux était à terre et en position de vulnérabilité. Je ne voyais plus grand chose, mais je pu connaître le vainqueur grâce à une voix qui résonnait dans le ciel. L'ange déchu avait gagné le concours et les spectateurs étaient plutôt heureux de cela on dirait bien. Puis, un homme au cheveux blanc s'approchait dans l'arène. Je ne pouvais pas voir son visage. J'espérais tellement que se soit Asiphel qui avait prit plaisir au combat. L'homme se mit fasse à la foule et fit sortir du feu de ses mains. Je l'avais trouvé! Puis, en l'observant davantage, je remarquai qu'il n'avait pas du tout la même apparence. Je m'avais tromper ou plutôt, je me suis faite tromper par les apparence ainsi que par le vendeur. Il ne s'agissait qu'un foutu sorcier de pacotille qui utilisait des pierres magiques pour faire du feu abondamment. Je soupirai et j'allai partir, mais je fus un peu emprisonner. Il y avait maintenant beaucoup trop de monde autour de moi pour sortir. J'allais devoir rester jusqu'à la fin des combats on dirait bien. Je me rassis en essayant de ne pas penser à ma situation présente. Un autre homme s'approcha, mais je voyais bien qu'il y avait quelque chose qui clochait. Le magicien semblait avoir peur. Il n'avait pas du tout l'air de vouloir se battre. Je le vis faire demi-tour et essayer de sortir de l'arène, mais les portes étaient désormais fermé. Il tremblait le pauvre. Il avait dû être forcé à se battre de la sorte. Le monde semblait même huer le magicien, car il semblait être médiocre. Le magicien regarda le sorcier qui s'approchait à grand pas avec du feu qui sortait de ses mains. Je ne pouvais supporter laisser cet homme mourir brûlé vif. Je décidai de me transformer en vent et m'élançai dans la foule pour protéger le magicien et me battre à sa place. La foule sentir un vent passer sans voir ce qu'il passait au travers d'eux. Le sorcier préparait une boule de feu qu'il projeta sans pitié vers le magicien forcé d'être présent. Heureusement pour lui, pendant qu'il avait les yeux fermés, je le protégeai avec une barrière magique. La boule heurta de plein fouet, mais il était de faible niveau alors il éclata sans difficulté. Le sorcier semblait désemparé et frustré de la situation. Il comptait vraiment lui faire du mal gratuitement. Je ne suis pas de nature particulièrement bonne, mais je savais mettre mon camp dans celui le plus sage. Pendant que j'étais encore venteuse, je lui demandai calmement:

- Est-ce que ça va, monsieur? Ne vous inquiétez pas, je vais m'occuper de se sorcier de pacotille.

L'homme me recherchait des yeux, mais il ne pouvait pas me voir. Il avait presque peur. Je fit en sorte de le soulever du sol et le déposer dans les estrades. Les spectateurs semblaient ne pas aimer mon geste puisque je pouvait entendre huer le monde. Je ne comptais pas gâcher la soirée. J'étais plutôt de mauvais poil en ce moment. En effet, j'avais tout contre les sorciers. J'en avait beaucoup moins contre les magiciens. Cela était sûrement dû au fait que j'avais été transformé par un sorcier et non un magicien. Quand l'homme fut en sécurité, je retournai dans l'arène et reprit ma forme original. Le sorcier fit un sourire en coin. On dirait qu'il avait quelque chose contre moi pour une raison obscure. Il fit un petit son sourd dans le fond de sa gorge et décida de se mettre face à la foule. Il allait attiser la foule...

- Mesdames et monsieur! Je suis heureux de changer mon combattant! Il ne s'agira plus d'un simple et minable magicien, mais bien contre un élémental, un erreur de notre société!!!

Ces paroles me mirent hors de moi-même. il n'avait aucune raison de me traiter de la sorte, mais cela allait me permettre de ne pas me ménager au final. Toujours avec ma tête dans mon capuchon, je pouvais voir l'homme se prendre comme un dieu devant ses fidèles. Cela me donnait presque des maux de coeur.

- Nous allons avoir un combat particulièrement intéressant. Alors, gagez et pariez sur moi si vous désirez gagner. Sur ce, que le combat commence!!!

La foule fit un capharnaüm impressionnant. Il semblait avoir un charisme qui pouvait atteindre le peuple davantage que moi. À vrai dire, je n'ai guère envie d'être le centre du monde non plus. Le sorcier attisait encore la foule, mais moi, je n'avais pas de temps à perdre. Raphael m'attendait et désirait plus que tout au monde retrouver sa famille. Je fis un geste qui projeta une somme énorme de vent. L'homme esquiva comme par magie l'attaque en se téléportant. J'étais légèrement surprise, mais pas désemparée. Je contrattaquais et il esquivait. Il décida de faire plusieurs copies de son corps pour me déjouer. Je tentai de faire plusieurs mouvements d'air pour le blesser, mais je n'ai jamais pu l'atteindre. Je reçu de nombreux coups par le magicien avec ses boules de feu et ses flammes. Je n'avais pas le temps de penser et la foule félicitait chaque coup du sorcier. Je prenais presque panique. Je continuai pendant un certain temps, mais je devais trouver une solution vite, car mes vêtements étaient rendu troués de partout. Je risquais même de prendre feu si mes cheveux était atteint. Je décidai d'arrêter et d'attendre. Je subissais souvent de nombreux coups, mais je devais le faire. Je devais sentir l'air dans l'arène. Les personnes que je voyaient majoritairement ne sont que des illusions créer par cet homme fourbe. Avec la meilleur de mes concentrations, je sentis l'air passer dans nombreux d'entre eux sauf un. L'air esquivait ce dernier prouvant que son corps était bien présent. Je décidai de faire un demi-tour et attraper l'homme qui était désormais juste devant moi. L'homme se sentait étrangler et sous-élever du sol. L'homme prit panique et essaya de me brûler. Il a réussi à ma joue laissant une marque au passage, mais j'étais tellement concentré sur lui que je ne sentais pas la douleur qui martelait mon corps. L'homme tentait de m'attaquer encore et encore, mais il prit panique. Les illusions disparurent et l'homme devenait de plus en plus bleu. Je pouvais bien imaginer ses douces paroles de pitié qu'il voudrait sûrement me dire s'il avait la capacité, mais je me foutais énormément de ce qu'il pensait. Je voulais voir l'homme mourir. Je le vis tourner l'oeil et tomba sans connaissance. Je ne comptais pas vraiment le tuer même si l'air en moi aurait préféré cela. Je le laissai tomber à terre comme une poche de patate. La foule était silencieuse. Il ne savait quoi dire ou quoi faire. Je lançai un regard à ceux qui m'observait. Je devais sûrement paraître un monstre au final et pourtant, je me demande qui était le monstre entre lui et moi... Je décidai de me remettre en air et m'envola dans le ciel. Je ne voulais plus être là. J'étais resté trop longtemps à mon avis. Je me rendis assez loin dans une partie du parc qui était tranquille. Soudainement, je sentis les brûlures qui étaient sur mon corps. Je m'aurais bien tirer dans l'eau froide d'un lac, mais il n'y en avait pas à l'horizon et j'étais trop blessé pour continuer à voyager. J'eu une idée. Je sifflai mon oiseau, Phoebus. Cet petit être vint me voir rapidement et vit aussi rapidement tous les marques sur mon corps. Il prit presque panique. Je lui fis signe de s'approcher et se dernier monta sur mon index. Je sortis de ma poche un petit foulard magique que seul lui pouvait le porter. Il ne fit aucune résistance et compris ce qu'il devait faire. Lorsque le foulard fut correctement installé, il s'envola et fit des rond au-dessus de ma tête. Une douce poussière tomba sur moi et je sentais cette souffrance disparaître tranquillement. Je me sentais de mieux en mieux jusqu'à un soulagement totale après quelques minutes. Phoebus se déposa sur mon épaule et vint se caresser sa tête dans mes cheveux. Je lui fis un petit sourire et je le caressai délicatement.

- Merci mon ami! Tu es vraiment un oiseau unique... Bon, il se fait tard, alors nous devrions nous reposer. Je n'ai pas eu d'information ici, mais je vais peut-être en avoir dans un autre lieu populeux. Allez, d'ici là. Bonne nuit, mon chéri!

Je fis un dernier sourire avant de fermer les yeux et de m'endormir calmement dans les bras de Morphée. La recherche était loin d'être terminé...

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