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 La fée de l'Edelweiss... - Niveau VI (Pv Kotsuke) | Reprise par Vanille

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Dim 05 Mai 2013, 22:53

Après un échange de regard plutôt amoureux, Myria détourna les yeux pour regarder une autre fée qui s'approchait. Kotsuke la fixa à son tour, elle aussi prenait une forme humaine et se dirigeait vers eux. Aubépine reprit une taille féerique avant de s'éloigner non sans un sourire au couple. La fée qui s'était approchée semblait plus... Douce, délicate, ses gestes étaient plus souples et féminin que la première. Comme la précédente, elle leur adressa un sourire que Kotsuke rendit même s'il n'était pas spécialement à l'aise. Tout de suite la fée se présenta.

- Je suis Lys, la gardienne qui représente la pureté. La pureté a plusieurs sens. Il y a la pureté de l'âme, du cœur, des pensées. Pour vous, Myrialuna, je crois que toutes ses parties vous êtes destinées et que vous êtes pures dans chacune d'entre elles. Et vous, Kotsuke... je dirais que grâce à la femme qui se tient à vos côté, votre cœur s'est converti à la pureté et votre âme est sur la bonne voie. Celle des pensées, ce sera certainement au fil du temps qu'un nouvel homme se forgera en vous. L'ancienne reine était pure comme la neige. Malgré votre nature maléfique, je suis certaine que vous n'avez point menti et que vous serez un homme bon pour cette femme qui fait partie des nôtres. 

Son âme? Sur la bonne voie? Cette pensée le faisait sourire même s'il y avait une part de vrai dans ce qu'elle disait... Il ne pensait pas que son âme pouvait réellement être sauvée. Après tout il restait sorcier et noir dans l'âme. Oui Myria l’apaisait mais quand était il quand elle n'était pas à ses cotés? Quand sa part sombre reprenait le dessus? Oui un nouvel homme allait se forger au fil du temps mais lequel, c'était la question. A n'en point douté, Kotsuke serait un homme toujours tendre et juste envers Myria ça c'était certain mais c'était plutôt les autres qui devaient se méfier de lui.

Sans qu'il n'eut le temps de répliquer ou que Myria n'eut le temps de dire un mot, une troisième fée s'approchait. Lys, partit tranquillement de nouveau au corps de la reine déchue alors que la troisième arrivait à leur hauteur. Cette fée dégageait quelque chose de plus que les autres, une sorte d'aura qui semblait réchauffer le cœur. Une fois tout à fait à leur hauteur et ayant prit totalement une taille humaine la fée prit la parole doucement. Kotsuke resserra tendrement sa main autour de celle de Myria.

-Je suis Rose, la fée de l'amour véritable...

La fée de l'amour véritable. Si Kotsuke avait bien suivit leur petit manège, chacune suivant sa «spécialisation» allait les juger. Aubépine est arrivée en premier car c'était la fée de la prudence d'où sa méfiance. Ensuite s'en est venue Lys pour la pureté qui à juger leur cœur et maintenant Rose, la fée de l'amour véritable... Elle allait sûrement juger leur couple, savoir s'il allait tenir dans le futur, s'ils s'aimaient vraiment. C'était presque la fée la plus importante finalement car leur relation étant ce qu'elle est, nul ne saurait dire si l'un allait craquer.

En y repensant, c'est vrai que c'est étrange un sorcier avec une fée. Mais Myria est tellement différente des autres femmes. Ce n'était pas une fée, c'était sa femme. Oui sa femme. Et à personne d'autre. Il l'aimait comme personne ne l'aimera jamais quoi qu'ils en disent et même la mère nature elle même ne pourrait le séparer d'elle. C'était tellement étrange les sensations qu'il éprouvait à son égard. Cette attirance, ce bien être. Il espérait que jamais ça ne change. Il leur restait tant d’épreuves à passer ensemble, tant de choses à vivre et tout autant à accomplir.

Brusquement il revint à la réalité quand la fée prit la parole.

-Il n'est à n'en point douter que votre relation, votre couple est hors du commun. Vous, vous aimer cela se voit. Mais vous aimez vous vraiment? Ces sentiments sont-ils véritables? Pensez vous que votre amour soit véritable? Quelles preuves pouvez vous me donner quand à votre amour l'un envers l'autre?

Quelle question! Bien entendu que Kotsuke l'aimait vraiment! Il n'en aurait pu être autrement! Une question lui vint en tête, qu'allait-il se passer si une des fées estimait qu'ils avaient échouer au «test»? Toute cette situation était fort étrange aux yeux du sorcier qui, même s'il faisait bonne figure, était un peut dépasser par les événements. Il tourna les yeux vers Myria en se demandant s'il devait répondre ou si elle le ferait en premier. Et puis quel genre de preuves voulait elle?
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Dim 05 Mai 2013, 23:22

Myrialuna craignait Rose dans un sens car c'était elle qui allait juger le couple sur leur relation. C'était pour cela qu'elle était venue ici mais ce qui inquiétait Luna, c'était qu'elle ne la connaissait pas. La gardienne aura-t-elle un bon jugement ou jugera-t-elle d'une facon inadéquate? Les yeux azurés de la fée s'étaient légèrement détournés de la fée de l'amour afin de retourner vers les gardiennes plus loin. Elle voyait toujours une chevelure argentée sur le sol. Caelina avait périt, ce qui était fort malheureux. Mais dans sa tête, elle retenait qu'il s'agissait d'une femme qui avait causé un tel carnage. Une femme aux cheveux aussi rouges que le sang et des yeux verts comme des émeraudes. Qui serait donc assez cruel pour abattre ainsi des êtres aussi magnifiques et fragiles que des fées? Myrialuna n'est pas comme la plupart de ceux de sa race mais toutefois elle reste enfantine par moment mais elle sait se montrer sérieuse et surtout de parler diplomatie. Elle n'a pas peur de montrer ses dents et de lever une arme si telle en sera le besoin.

La jeune femme est inquiète pour l'avenir des tiens car elle sait que le mal devient de plus en plus présent sur les terres du Yin et du Yang et elle essaie du mieux qu'elle peut de repousser ce mal de sa propre façon. Toutefois, une femme seule ne pourrait pas faire un tel effet autour d'elle sans aide. Toutefois, l'effort et la constance vaut mieux qu'un homme avec beaucoup d'ambitions dans la vie. La jeune femme baissait légèrement les yeux face à ses pensées. Elle ressentit un léger mal de coeur qui l'a fit vaciller quelques instants et elle redressait brusquement les yeux vers Rose. Elle ignorait pourquoi son corps réagissait d'une telle manière depuis quelques jours. Elle avait vomit quelques fois, en l'absence de son amoureux et elle était contente qu'il n'avait pas vu un tel spectacle. Elle avait des bouffées de chaleur et elle avait souvent des nausées sans toutefois vomir. Que lui arrivait-il exactement? Elle ignorait en fait qu'elle ne comptait plus pour une personne mais pour deux. Ce fut la voix de Rose qui fit revenir la fée à la réalité.


-Il n'est à n'en point douter que votre relation, votre couple est hors du commun. Vous, vous aimer cela se voit. Mais vous aimez vous vraiment? Ces sentiments sont-ils véritables? Pensez vous que votre amour soit véritable? Quelles preuves pouvez vous me donner quand à votre amour l'un envers l'autre?

Les sourcils de la fée se froncèrent soudainement et la jeune femme se permit de lâcher la main de Kotsuke et elle s'approcha calmement de la gardienne afin de la regarder dans les yeux. Elles étaient proches sans toutefois se toucher. Elles étaient à une distance raisonnable pour deux femmes de la même race. Si Kotsuke se serait tenue à cette distance, Rose l'aurait sûrement repoussée ou elle se serait elle-même reculée. Toutefois, la présence Myrialuna était différente. La jeune femme plantait ainsi ses yeux bleus dans les tiens et sa voix se fit ferme, même voir un peu autoritaire.

- Qui est assez bon pour juger lui-même de l'amour véritable? Si nous ne nous abandonnons pas une fois à cet amour, jamais nous ne le connaîtrons. Je ne l'ai jamais rencontré auparavant, parce que je n'avais pas trouvé l'homme qui me donnait envie de m'abandonner corps et âme à sa personne. J'ai tatoué cet homme pour qu'un lien nous unisse pour toujours, pour que nous soyons toujours en contact même si nous nous retrouvons séparés l'un de l'un. J'ai tenté une fois à mettre fin à mes jours afin de lui faire réaliser au plus profond de lui quels étaient ses sentiments pour moi. Et par la suite... Je n'aurais pas offert mon corps à un homme que je n'aime pas.

Myrialuna sentit une larme couler soudainement sur sa joue mais Kotsuke était derrière alors il ne pouvait pas la voir. Elle la laissa donc couler silencieusement sur sa joue et elle revint vers Rose. La conversation n'était pas terminée.

- Je l'ai laissé aménager chez moi. Lui et la petite qui l'accompagne, même elle n'est pas d'une race que les fées apprécieraient mais je la considère comme si elle serait ma propre fille. Ils font partis de moi maintenant, ce sont ma famille. J'ai perdus la mienne, je suis née sans parents et mes tuteurs m'ont fait la vie dure. Une fois, j'ai été enlevée. Il m'a sauvé la vie. Deux fois, pour êtres plus précise. Et je lui ai sauvé la tienne. Sans lui, je ne suis rien et vice versa. Nous sommes maintenant plus un duo mais une unique et même personne. Dans le même coeur, non pas dans le même corps. Nous nous aimons vraiment. Croyez-vous sincèrement que je ferais tout cela si je n'aimais pas cet homme alors que pour mon meilleur ami j'en ai fais moins que cela? Même si celui-ci m'a déjà sauvé la vie auparavant?

La jeune femme se recula tout doucement pour revenir vers Kotsuke et glissa sa douce et frêle main dans la tienne et déposa un baiser sur son épaule. Elle retournait ensuite les yeux vers la fée de l'amour.

- Croyez-vous vraiment que juger l'amour soit une bonne chose? Pourtant, l'amour est propre à chaque personne. Celle-ci la vie comme il l'entend. Certains aiment l'amour brute, l'autre l'amour à l'eau de rose. Et pourtant, nous sommes différents les uns les autres mais nous nous aimons. Et c'est ce qui se passe entre moi et Kotsuke. Il est un sorcier et moi une fée mais je l'aime et je serais même prête à offrir ma vie pour lui. Et c'est pareil pour lui. Nous marchons ensembles. Nous nous aimons et donc... Vivons ensembles.

C'était donc. Elle tourna quelques secondes les yeux vers Kotsuke, pour voir s'il était d'accord avec ce qu'elle venait de dire.
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Mar 07 Mai 2013, 23:40

Myria s'était semble t-il crisper d'un coup et il sentit le contact de sa main se rompre. D'un œil aussi bien curieux qu'observateur il regarda la fée s'éloigner de lui pour se rapprocher fortement de la fée gardienne. Celle ci ne s'était pas pour autant éloigner, elle ne fuyait pas le rapprochement de Myria. C'était rare de voir la jeune femme aussi ferme bien que ça ne déplaisait pas à Kotsuke. Il l'avait déjà vue énervée mais là, c'était différent. Elle avait le ton d'une souveraine, un ton qui ne laissait place à aucune discutions.

- Qui est assez bon pour juger lui-même de l'amour véritable? Si nous ne nous abandonnons pas une fois à cet amour, jamais nous ne le connaîtrons. Je ne l'ai jamais rencontré auparavant, parce que je n'avais pas trouvé l'homme qui me donnait envie de m'abandonner corps et âme à sa personne. J'ai tatoué cet homme pour qu'un lien nous unisse pour toujours, pour que nous soyons toujours en contact même si nous nous retrouvons séparés l'un de l'un. J'ai tenté une fois à mettre fin à mes jours afin de lui faire réaliser au plus profond de lui quels étaient ses sentiments pour moi. Et par la suite... Je n'aurais pas offert mon corps à un homme que je n'aime pas. 

Encore un discourt plein de sagesse et de bon sens de la part de sa bien aimée. Il n'y avait rien à redire, c'était clair, net et précis. Il se souvenait du moment où il avait empêcher Myria de se suicider, enfin empêcher, il l'avait forcée à se soigner. C'était très certainement ce geste qui les avait lier la première fois. Curieux pour un «aide au suicide» d'empêcher quelqu'un de mettre fin à ses jours. Mais elle était différente, il l'avait tout de suite vu, tout de suite ressentit, c'était comme un électrochoc qui avait parcouru tout son corps. C'était elle et aucune autre.

Et ce tatouage, symbole de leur lien unique. A jamais graver sur sa peau, signe que l'un et l'autre allait bien, qu'ils s'aimaient, qu'ils vivaient. Deux cœurs unis, réunit en un seul. Myria s'était arrêtée de parler un instant, en avait elle fini? Sûrement pas.

- Je l'ai laissé aménager chez moi. Lui et la petite qui l'accompagne, même elle n'est pas d'une race que les fées apprécieraient mais je la considère comme si elle serait ma propre fille. Ils font partis de moi maintenant, ce sont ma famille. J'ai perdus la mienne, je suis née sans parents et mes tuteurs m'ont fait la vie dure. Une fois, j'ai été enlevée. Il m'a sauvé la vie. Deux fois, pour êtres plus précise. Et je lui ai sauvé la tienne. Sans lui, je ne suis rien et vice versa. Nous sommes maintenant plus un duo mais une unique et même personne. Dans le même coeur, non pas dans le même corps. Nous nous aimons vraiment. Croyez-vous sincèrement que je ferais tout cela si je n'aimais pas cet homme alors que pour mon meilleur ami j'en ai fais moins que cela? Même si celui-ci m'a déjà sauvé la vie auparavant? 

Je la considère comme ma propre fille... Son cœur manqua un battement, c'était sûrement la première fois que quelqu'un d'autre que lui tenait ce genre de discourt sur Kitsune. C'était une gosse difficile, pourtant c'était vrai que Myria s'était toujours montrée gentille envers elle faisant abstraction de ce qu'elle était. Il avait sauver Myria, elle le sauvait à son tour, une complémentarité presque parfaite. Et encore une fois elle avait raison, sans elle il n'était rien. Rien de plus qu'un pauvre rebut de l'humanité, un sorcier sans vraiment de cœur.

Son discourt était inspirant, beau, émouvant et ne laissait encore une fois aucune place à la discutions. Elle aurait pu sur ces simples mots soulever une armée, faire la paix en pleine guerre, c'était une grande femme... Sa femme. Kotsuke écoutait attentivement n'ayant pas le cœur à la couper. Puis il la vit revenir auprès de lui, sentit sa main se glisser de nouveau dans la sienne pour y reprendre sa place. C'était une drôle de sensation, son contact délicat, doux, alors qu'il avait en principe une poigne de fer. Un baiser sur son épaule, un frisson rapide parcourut son échine. Entre plaisir et affection.

- Croyez-vous vraiment que juger l'amour soit une bonne chose? Pourtant, l'amour est propre à chaque personne. Celle-ci la vie comme il l'entend. Certains aiment l'amour brute, l'autre l'amour à l'eau de rose. Et pourtant, nous sommes différents les uns les autres mais nous nous aimons. Et c'est ce qui se passe entre moi et Kotsuke. Il est un sorcier et moi une fée mais je l'aime et je serais même prête à offrir ma vie pour lui. Et c'est pareil pour lui. Nous marchons ensembles. Nous nous aimons et donc... Vivons ensembles. 

Juger, une chose qu'il n'aimait pas vraiment faire. Non ce n'était pas une bonne chose, surtout pour les choses subjectives comme l'amour. Et elle abonda en son sens en continuant sur le faite que chacun concevait l'amour différemment. Leur relation bien qu'étrange était pourtant vraie, ses sentiments pour elle étaient vrais, et il savait que les siens pour lui l'étaient tout autant. L'idée qu'elle soit capable d'offrir sa vie pour lui, lui réchauffa le cœur, même s'il ne survivrait pas à sa disparition. Mais encore une fois elle avait raison, lui aussi donnerait sa vie pour elle sans la moindre hésitation.

Ils marcheraient ensemble sur le même chemin jusqu'à ce que la mort les sépares définitivement. Ils s'aimaient, s'aiment et s'aimerait jusqu'au dernier soupire. Et encore, ce dernier soupire serait sûrement pour l'autre. Il regardait toujours Myria aussi bien impressionner que terrifier de voir à quel point elle pouvait être ferme et décidée. Le temps de quelques secondes, les yeux azurés de la jeune fée croisaient ceux or-orangé du sorcier. Comme une demande, comme une demande de confirmation. Ce dernier porta le regard sur la fée de l'amour véritable. D'un ton posé, il prit la parole.

-Ce qui Myria vient de dire est totalement vrai. Aussi bien pour elle que pour moi. Je l'aime, du plus profond de mon âme. Elle m'a sauver, sauver de l'obscurité ,m'a soutenu alors qu'elle aurait pu fuir, qu'elle aurait du fuir. Oui je lui ai déjà fait du mal, pas physiquement mais mentalement, je le regrette du plus profond de mon être. Mais malheureusement, l'amour rime souvent avec souffrance. Chacun souffre pour l'autre et fait souffrir l'autre même involontairement. Mais jamais cela n'affectera mon amour pour elle. Non ça jamais. Je l'ai déjà dis et je le redis, j'irais au bout du monde avec elle sur sa simple demande. Je la protégerais, lui serait fidèle et ce jusqu'à ce que ma vie soit fauchée. Oui je suis un sorcier et je ne suis sûrement pas d'une race fort apprécier par les fées. Mais au delà des apparences, Myria à su trouver mon cœur, lire en mon âme et m'aimer comme je suis et pas comme elle voudrait que je sois. N'est-ce pas ça l'amour? Accepter l'autre avec ses défauts comme ses qualités? Vous souhaitez, mademoiselle Rose une preuve de mon amour envers elle? Très bien, je suis prêt à me sacrifier pour elle sur le champs, ici et maintenant.

Il était sur de lui, non seulement parce qu'il pensait ce qu'il venait de dire mais aussi parce qu'il en était tout à fait capable. Il se doutait bien que la fée de l'amour véritable ne lui demanderait pas de donner sa vie ici et maintenant. Mais cela n'était-il pas l'ultime preuve de leur amour? Si on lui avait dit qu'il tiendrait ce genre de discourt avant de rencontrer Myria, sûrement aurait-il rit, pourtant maintenant tout cela était devenu sa réalité. Rose esquissa un sourire doux en regardant les deux jeunes gens. Visiblement, elle était satisfaite de ce qu'avaient dit les deux protagonistes.

Il porta le temps d'un battement de cœur son regard sur Myria puis de nouveau sur la fée de l'amour véritable. Serait-elle satisfaite?

[Désolé pour ma lenteur mais concilier mes partiels qui arrivent avec le rp c'est pas simple ^^' Si ça ne va pas assez vite (ou que mon post ne convient pas) dis le moi surtout, j’essaierais d'aller plus vite ou j'éditerais :)]
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Mer 08 Mai 2013, 19:08

Myrialuna avait parlé avec conviction durant tout le long de son discourt. Elle s'était ensuite retournée pour revenir vers Kotsuke et sa joue s'était déposée contre son bras alors qu'elle regardait sa consœur de ses yeux azurés. La fée était contente de ses paroles. Elle se montrait rarement aussi sûre d'elle et surtout avec un ton aussi autoritaire mais elle n'avait pas eu le choix. Rose doutait de leur amour et Luna ne l'acceptait pas. Toutefois, étant une bonne personne, la jeune femme ne s'était pas emportée et elle avait parlé doucement. Elle avait lu sur le visage de son compagnon qu'il semblait satisfait de la façon dont elle avait parlé. Et elle était contente de cela. Après tout, ce n'était pas uniquement Rose qui devait être convaincue des choses. Kotsuke devait aussi être convaincue de ses paroles. C'était quand même l'homme avec qui elle partage sa vie aujourd'hui. Puis, elle le sentit un peu bouger et elle redressait les yeux vers lui. Elle savait que le sorcier allait parler à son tour.

-Ce qui Myria vient de dire est totalement vrai. Aussi bien pour elle que pour moi. Je l'aime, du plus profond de mon âme. Elle m'a sauver, sauver de l'obscurité ,m'a soutenu alors qu'elle aurait pu fuir, qu'elle aurait du fuir. Oui je lui ai déjà fait du mal, pas physiquement mais mentalement, je le regrette du plus profond de mon être. Mais malheureusement, l'amour rime souvent avec souffrance. Chacun souffre pour l'autre et fait souffrir l'autre même involontairement. Mais jamais cela n'affectera mon amour pour elle. Non ça jamais.

Un petit sourire s'était lentement formé sur les lèvres de la fée alors qu'elle le regardait. Mais Kotsuke ne la regardait pas elle, mais il regardait la gardienne. Son visage était sérieux. Elle serra délicatement la main comme pour le soutenir et l'encourager à poursuivre son discourt. Il était tout aussi beau que le tiens. Du moins, elle espérait que ses paroles aient touchés le coeur de cette femme qui se tenait devant eux. Car sinon... comment pourraient-ils vraiment la convaincre de leur amour?

- Je l'ai déjà dis et je le redis, j'irais au bout du monde avec elle sur sa simple demande. Je la protégerais, lui serait fidèle et ce jusqu'à ce que ma vie soit fauchée. Oui je suis un sorcier et je ne suis sûrement pas d'une race fort apprécier par les fées. Mais au delà des apparences, Myria à su trouver mon cœur, lire en mon âme et m'aimer comme je suis et pas comme elle voudrait que je sois. N'est-ce pas ça l'amour? Accepter l'autre avec ses défauts comme ses qualités? Vous souhaitez, mademoiselle Rose une preuve de mon amour envers elle?

Myrialuna ne semblait pas importunuée par ses paroles. Elle en était totalement fière mais soudainement, elle entendit la fin ''Très bien, je suis prêt à me sacrifier pour elle sur le champs, ici et maintenant.'' Quoi? Non! La fée mit un pas en avant et serra soudainement plus fort la main de son compagnon. La jeune femme regardait la fée devant elle. Ses yeux exprimaient maintenant un avertissement. Si la fée osait demander une telle chose, Myrialuna n'en donnerait pas cher à ce qui allait survenir par la suite. Toutefois, la fée semblait satisfaite.

- Cela ne sera point nécessaire, Kotsuke. Que vous soyez sorcier, démon, alfar ou autre... vous avez fait vos preuves et c'est tout ce qui compte pour moi. Je vois que vous la rendez heureuse et qu'au fond, elle déteint sur vous elle aussi. Vous vous complétez très bien. Pour moi, malgré vos races antagonistes, j'accepte votre relation.

Rose leur sourit tout doucement avant de se reculer et de partir. Myrialuna serra davantage la main de son compagnon et s'avanca vers les autres gardiennes en compagnie de Kotsuke. Elle ne lâchait plus sa main et soudainement, gardant sa petite taille, l'une d'entre elles se retournait vers eux. Toutefois, elle avait une voix forte et ils purent l'entendre aisément.

- Je suis Mimosa, la fée de la sécurité. Je crois que je ne dois plus craindre cet homme qui vous accompagne, dame Myrialuna. Toutefois... j'aimerai discuter de ce qui s'est passé. Plusieurs fées ont péries mais plusieurs ont subis d'affreux dommages psychologiques. J'ignore comment les apaiser. J'ignore même comment cette femme a pu nous trouver et ainsi mettre à feux et à sang notre peuple. Nous n'avons aucun endroit qui plus est pour nous cacher... Caelina n'a point eu le temps d'annexer un territoire.

Quoi de surprenant là-dedans? Caelina ne se mêlait de rien... Luna tourna les yeux vers Kotsuke et ensuite vers la fée.

- Notre ancienne reine restait dans l'ombre. Une méthode que je n'ai pas. Si elle se serait dressée, les fées auraient certainement un territoire à eux.


HRP:
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Sam 18 Mai 2013, 00:11

A peine eut il prononcer ses mots qu'il sentit l'étreinte de la main de Myria se resserrer autour de la sienne. Étrange comme une fée pouvait dégager autant de force en une poignée de main. Son regard se posa automatiquement sur elle alors qu'elle effectuait un pas en avant comme signe de protection. La jeune femme avait le regard fixer sur la gardienne, comme pour lui dire de ne pas avancer. Mais rien n'en fut demander, ce n'était pas l'heure de Kotsuke, pas aujourd'hui, pas maintenant. En signe de satisfaction, la gardienne esquissa un sourire à l'attention des deux jeunes gens.

Kotsuke se demandait si elles allaient ainsi toutes défilées pour les tester chacun testant sa «spécialité»? Et puis finalement dans quel but? Était-ce une sorte de rituel de bienvenue ou tout simplement pour savoir si le sorcier n'était pas une menace? Kotsuke ne pensait pas poser la question, cela aurait été déplacer surtout avec son tact habituel... Il aurait été capable de déclencher une guerre à lui tout seul. Rose reprit une nouvelle fois la parole. Cette fois ci son ton était plus doux, plus calme, moins septique.

- Cela ne sera point nécessaire, Kotsuke. Que vous soyez sorcier, démon, alfar ou autre... vous avez fait vos preuves et c'est tout ce qui compte pour moi. Je vois que vous la rendez heureuse et qu'au fond, elle déteint sur vous elle aussi. Vous vous complétez très bien. Pour moi, malgré vos races antagonistes, j'accepte votre relation. 

Il avait donc fait ses preuves, tant mieux d'un coté. Dans un autre, lui n'aurait pas été satisfait à la place de la fée et aurait sûrement déclencher un combat pour le vérifier. Enfin cela reste à la base un peuple paisible, il ne fallait pas qu'il l'oublie. Sans un mot de plus il regarda la fée reculer, et partir. Aucune autre ne semblait approcher, tant mieux. Alors que Myria n'avait pas desserrer son étreinte, elle serra un peu plus fort la main de Kotsuke afin de l’entraîner vers le petit cercle de fée qui gardait le corps sans vie de la reine.

La voici donc, l'ancienne reine des fées. Elle semblait petite, certes cela n'avait rien d'étonnant mais elle avait quelque chose qui la rendait encore plus petite. Elle était enfantine, oui c'était le mot, comme si la femme qui était en elle ne s'était jamais épanouie. Du sang maculait la pâleur de la petite fée, son sang qui avait jaillit de ses plaies. Comment une seule femme avait-elle put faire un tel carnage? Le sorcier supposait que toutes les fées qui étaient présentes s'étaient liguées pour protéger la reine ou du moins leur propre vie. Pourtant, c'était un massacre sans nom...

Il fallait que ce soit quelqu'un de sacrément puissant pour terrasser autant de fée. Et qui donc pouvait avoir intérêt à déclencher un massacre pareil, surtout qui visiblement l'acte n'avait pas été revendiquer. Qui donc pourrait y voir un quelconque intérêt? Les fées, n'ont à la connaissance de Kotsuke aucun territoire donc inutile de les affaiblir pour mieux conquérir... De plus déclencher une guerre avec un peuple plutôt discret et pacifique là aussi il n'y voyait aucun intérêt... Tout cela n'avait aucun sens, vraiment aucun, acte gratuit?

D'une telle violence ce serait étonnant. Là ça semblait tout à fait préméditer et calculer, comme une embuscade parfaitement orchestrée. Rien qu'en observant la scène Kotsuke pouvait deviner comment elle s'y était prise pour attaquer... Il fut rapidement sortit de ses pensées par une des gardiennes qui se retourna vers eux pour leur parler. Malgré sa petite taille elle était tout à fait audible.

- Je suis Mimosa, la fée de la sécurité. Je crois que je ne dois plus craindre cet homme qui vous accompagne, dame Myrialuna. Toutefois... j'aimerai discuter de ce qui s'est passé. Plusieurs fées ont péries mais plusieurs ont subis d'affreux dommages psychologiques. J'ignore comment les apaiser. J'ignore même comment cette femme a pu nous trouver et ainsi mettre à feux et à sang notre peuple. Nous n'avons aucun endroit qui plus est pour nous cacher... Caelina n'a point eu le temps d'annexer un territoire.

L'idée d'un territoire était judicieux mais l'idée de s'y cacher beaucoup moins. C'est cette phrase qui fit tiquer le sorcier. On ne se cache pas, encore moins quand quelqu'un nous en veux voyons... Se cacher et pleurer après ça, c'était simplement montrer que oui on était faible et plutôt que de s'en remettre on restait dans cette position de victime. Kotsuke n'aimait pas ça, il n'aimait pas l'idée de victime, il ne supportait plus ça. Il sentit le regard de Myria sur lui et lui offrit un joli sourire en retour. Myria porta de nouveau son regard sur la fée et il en fit de même.

- Notre ancienne reine restait dans l'ombre. Une méthode que je n'ai pas. Si elle se serait dressée, les fées auraient certainement un territoire à eux.

Biiiiien dit! Il laissa échapper un soupire de soulagement, enfin quelqu'un qui partageait son avis. Il aurait sûrement bien fait de se taire mais ne réfléchissant pas -ou peu- il n'en fit rien et trancha le silence à peine installer.

-Je crois que Myria à raison. Rester à se cacher, dans l'ombre et à trembler à l'idée d'une attaque n'est pas une bonne idée la preuve. Il faut maintenant veiller ses morts, mais il faut surtout s'en relever. Vous êtes petites et paraissez fragiles mais je le sais et vous le savez vous êtes fortes! Il faut le montrer, se cacher c'est prendre le risque de s'exposer. Il faut montrer que vous en ressortirez plus forte et plus soudées. Il faut maintenant prendre les choses en main, montrer que vous n'êtes pas un petit peuple fragile, annexer un territoire et clamer au monde entier que vous exister, et que quiconque se dressera sur votre chemin sera écraser. Ceci est un événement tragique dont il faut en tirer une leçon. Votre reine est certes morte mais qu'advient-il de vous? Maintenant il vous faut une nouvelle reine, une reine qui peut-être, à une vision différente des choses, un regard neuf et extérieure. Je ne suis peut-être pas le meilleur placer pour dire ça mais c'est ma vision des choses.

Il se tu et préféra en rester là. Mais il pensait chaque mot qui étaient sortit de sa bouche. Pour lui, c'était vrai que les fées paraissaient être des cibles de choix pour tuer gratuitement. Elles paraissaient faibles et fragiles, bien que ce n'en soit pas le cas. Il était persuader qu'avec une reine plus ferme et qui faisait plus entendre son peuple, cette attaque aurait pu être évitée. Au yeux de l'homme, ce n'était qu'un immense gâchis, un gâchis qu'on aurait trop facilement pu éviter... elles auraient pu l'éviter... Cette idée elle seule suffisait à serrer son cœur bien qu'il ne soit pas une fée.

S'il avait été roi de ce peuple, ne serait-ce que quelques temps il aurait annexer un territoire, former des alliances avec d'autres races et se serait montrer en publique ne serait ce que pour rappeler au monde qu'ils existent. Il était certain qui Myria partageait son avis et si elle devenait reine comme certains l'avaient prédis... Elle mènerait ce peuple bien mieux que n'importe qui. Mais son discourt était il vraiment approprier? Il posa les yeux sur Myria en quête d'un signe d'approbation ou de désapprobation.

Il fallait dire que comparer à ce peuple plutôt pacifique, lui était très combatif voire même trop.
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Lun 20 Mai 2013, 05:23

Myrialuna avait parlé avec conviction et elle avait été ferme. Rares étaient les fois où elle osait s'affirmer devant une autorité de la sorte. Les gardiennes étaient plus puissantes qu'elle. Si elles le voulaient, elles pouvaient bannir la fée de cet endroit et même avoir sa tête collée à une étiquette disant clairement pour toutes les autres fées qu'il ne fallait pas lui parler, qu'elle était en quelque sorte bannie de la communauté. Mais Luna n'avait pas peur. Elle avait confiance que les gardiennes sauraient rester indulgentes et surtout vu la situation. Le bouclier dans son dos et sa dague à sa hanche, la fée restait silencieuse devant elles. Les yeux azurés de la fée s'étaient abaissés de nouveau sur le corps de l'ancienne reine. Caelina n'avait visiblement pas eu de chance et son corps mutilé faisait mal à la jeune femme. Le cœur serré, elle gardait toutefois un calme impressionnant, même si son visage avait prit une teinte plus rouge vu la pression qui avait légèrement augmenté dans son corps puisqu'elle se contenait d'exploser. Elle n'était pas comme cela mais un acte d'une telle violence, et gratuit qui plus est, la rendait malade et surtout folle.

- Je crois que Myria à raison. Rester à se cacher, dans l'ombre et à trembler à l'idée d'une attaque n'est pas une bonne idée la preuve. Il faut maintenant veiller ses morts, mais il faut surtout s'en relever. Vous êtes petites et paraissez fragiles mais je le sais et vous le savez vous êtes fortes! Il faut le montrer, se cacher c'est prendre le risque de s'exposer. Il faut montrer que vous en ressortirez plus forte et plus soudées. Il faut maintenant prendre les choses en main, montrer que vous n'êtes pas un petit peuple fragile, annexer un territoire et clamer au monde entier que vous exister, et que quiconque se dressera sur votre chemin sera écraser. Ceci est un événement tragique dont il faut en tirer une leçon.

Le silence de la jeune femme se faisait lourd pour elle-même. Calmement, elle réfléchissait aux paroles que venait de lancer son compagnon. Mais Kotsuke avait raison. Il fallait agir. Les fées ne peuvent rester dans l'ombre. Pas plus longtemps aujourd'hui qu'elles ne le sont maintenant. Et quoi qu'il advienne, pour elle, une de ses missions dans le futur est de savoir qui est cette femme qui a assassiné la reine et qui a osé commettre un tel massacre. Savoir qui elle est mettre un terme à ses jours. Myrialuna n'était pas une meurtrière mais il ne fallait pas pousser au bout les limites d'un être vivant. Elle était pacifique mais il y avait des limites. Elle était capable d'horreurs elle aussi mais il fallait vraiment y pousser à bout et tout au fond des abysses pour qu'elle y accède. Mais cette femme mériterait que quelqu'un, un jour, lui tranche la tête. Et qu'elle s'assure qu'elle ne deviendra pas une ombre.

- Votre reine est certes morte mais qu'advient-il de vous? Maintenant il vous faut une nouvelle reine, une reine qui peut-être, à une vision différente des choses, un regard neuf et extérieure. Je ne suis peut-être pas le meilleur placer pour dire ça mais c'est ma vision des choses.

Elle était d'accord mais au fond d'elle, Luna se sentait visée par les paroles du sorcier. Kotsuke avait parlé avec conviction mais elle sûre et certaine qu'il parlait d'elle d'une certaine façon. La jeune femme avait donc tourné ses yeux bleus vers lui pour plonger son regard azuré dans celui orangé de son compagnon. Elle lui sourit tendrement, comme pour essayer de le réconforter, et elle retournait ensuite ses yeux vers les gardiennes.

- Il a raison. Il vous faut quelqu'un qui saura vous apprendre plus que l'ancienne reine. Vous apprendre comment protéger vos semblables, ou plutôt nos semblables et surtout de savoir conquérir plus que se tapir dans l'ombre. Que l'on se cache ou que l'on se bat, nos ennemis ou ceux qui veulent nous attaquer, nous trouverons, quoi qu'il arrive. Il faut se préparer. La violence n'est pas la meilleure solution mais si c'est la seule option qui reste, que ferez-vous si vous ne savez pas vous battre ni vous défendre pour protéger les vôtres? Vous courez directement à la mort en restant dans l'ombre sans avoir de moyens pour vous défendre!

La dernière phrase de la fée avait eu une intonation particulièrement forte et ses yeux azurés s'étaient posés sur chacune des gardiennes. Mimosa se retournait de nouveau vers eux et sa voix s'éleva de nouveau.

- Laissez-nous quelques instants, nous discuterons et reviendrons vers vous.

Myrialuna hocha doucement la tête et elle serra la main du sorcier afin de l'amener avec elle plus loin. Rendu dans un endroit pour êtres seuls, elle se blottit dans ses bras, comme si elle essayait simplement de ne faire plus qu'un et sa joue se déposait contre son torse.

- J'ai la crainte de ne pas faire ce qu'il faut en ce moment... de ne pas avoir les bons mots... Mais j'ai peur que si elles ne font rien, elles périront toutes... Merci d'être avec moi en ce moment. Je t'aime tellement tu sais...


Luna le serrait un peu plus fort contre elle.

- Mais une chose... les gardiennes doivent trouver la fée qui est née dans une Edelweiss. Une reine ne naît que dans une Edelweiss. Et ainsi l'une après l'autre c'est ainsi que les reines sont choisit. Quand? Je l'ignore...
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Jeu 08 Aoû 2013, 00:28


Myrialuna serrait tout doucement son amoureux contre elle. Fermant les yeux, elle laissa les battements de son cœur l'envahir. Le rythme cardiaque du sorcier était plutôt calme pour un homme maléfique qui se tenait devant les gardiennes qui devaient trouver quelqu'un pour succéder à la reine des fées. Celle-ci avait subit un massacre des plus horribles. La jeune femme prit alors une grande inspiration et se décolla de son compagnon. Elle décida alors qu'il était temps pour elle de retourner vers les gardiennes. Peut-être avaient-elles un peu réfléchit à ce qu'elle avait dit? Kotsuke ne représente pas une menace envers les fées et elle avait essayé de le prouver du mieux qu'elle le pouvait. Mais ce n'était pas à elle que revenait la décision finale. La jeune femme se retournait donc vers le massacre. Certaines fées jonchaient le sol de leur corps ensanglantés. Pincement au cœur, la jeune femme s'approcha d'un des corps et s'accroupit. Une des femmes était particulièrement belle. L'une des fées qui avait osé prendre une forme plus humaine en taille. Elles étaient rares mais présentes. Luna détestait un peu prendre la forme d'un petit être de quelques centimètres. Elle préfère restée de la grandeur d'un être humain.

Caressant les cheveux de la décédée, la fée se demandait qui pouvait avoir fait un tel acte de cruauté envers un peuple aussi pacifique. La jeune femme retira calmement sa main. La peau de la fée était totalement froide. Les lèvres bleues. La mort semblait avoir été rapide pour elle, très peu de douleur. Redressant calmement son dos, la jeune femme se redressait et se retournait alors vers le sorcier. Se rapprochant de celui qu'elle aimait et chérirait toute sa vie, la fée déposa tranquillement un tendre baiser contre sa joue. Elle devait prendre une décision pour Kotsuke. Celui-ci lui avait été d'une grande aide mais le sorcier devait quitter les lieux. Luna reviendrait le chercher une fois que ce sera fait. La jeune femme lui sourit et déposa un dernier baiser tendre contre ses lèvres.


- Rentre à la maison, s'il te plaît... Je me débrouillerais fort bien toute seule. Ne t'en fait pas pour moi. Les choses iront bien.

Et il partit. La regardant tristement au début, même un peu méfiant de sa décision mais il pouvait lui faire confiance. Prenant alors une grande inspiration, la fée se retournait maintenant vers le dépôt de cadavres. Elle devait nettoyer la place le plus rapidement possible. Qui sait, le danger rôde peut-être encore dans les parages? La jeune femme ne peut se permettre que les fées restantes soient encore en danger. Alors, elle prit la ferme décision de se battre auprès des gardiennes pour qu'une décision soit prise. Bien sûr. Myrialuna fera cela dans le calme et la paix. Cependant, la fée devait se préparer à de mauvaises nouvelles. La jeune femme marcha donc d'un pied ferme vers le premier cadavre au sol. Elle était un peu forte mais pas trop. La jeune femme avait encore beaucoup à apprendre de ce monde mais Luna a déjà parcourut beaucoup d'endroit et elle a déjà beaucoup apprit de cet environnement qui l'entoure.
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Jeu 08 Aoû 2013, 03:44


Myrialuna s'était retournée vers les gardiennes une fois de plus. Son regard azuré semblait figé sur ces petites formes qui flottaient dans l'air comme si plus rien ne pouvait les atteindre. Les gardiennes semblent flotter dans les airs. Luna les laissa donc encore discuter en paix et elle se pencha tranquillement vers un corps. Lentement, elle le traîna avec respect du moins vers un autre corps. Elle prît même la peine de prendre un torchon ainsi que de l'eau dans un sceau afin de pouvoir laver le plus possible le corps de ces pauvres fées qui ont perdus la vie. Prenant une grande inspiration, ne cachant certainement pas sa peine de la mort de ses consœurs, la fée lave tranquillement le visage de l'une d'entre elle et remarque les doux traits qu'elle possède. Sa chevelure rosée, ses lèvres si pâles à cause de la mort qui l'a emporté. Luna s'arrête quelques secondes pour contempler son visage pourtant si serein, comme si elle avait attendu que la félicité l'emporte. Fermant alors les yeux, elle prit une profonde inspiration avant d'ouvrir de nouveau les paupières et termina le plus possible de la nettoyer en surface. Elle ignorait ce que les gardiennes feraient des corps. Si elles les installeraient quelques part, les embaumeraient... ou les incinéraient. Qui sait exactement? N'étant pas très haute dans la hiérarchie encore à ce jour, Luna était toujours en recherche de réponses à toute sorte de questionnement.

Sa tête légèrement baissée, elle sentit quelque chose de froid couler lentement le long de sa joue. La fée recueillit doucement la larme qui coulait. Elle ferma les yeux pendant plusieurs secondes, comme si elle faisait un deuxième recueillement pour ce qui était arrivé aux fées. La jeune femme posa alors une main contre son cœur. Le sort des siens lui tenait beaucoup à cœur. Un tel massacre ne pouvait que la mettre en désarrois. Les fées ne sont pas sensées éprouver la colère, ou que très peu. Cependant, Myrialuna a été élevée différemment des autres. La fée se révèle être différente. Et elle l'est vraiment. Parfois, elle est en colère mais elle n'est pas féroce. Mais cette fois, la colère qu'elle ressent est indescriptible. La personne qui avait posé ce geste devait payé. Prenant une nouvelle inspiration, la jeune femme se redressait. La fée aux yeux bleus rassemblait alors un nouveau corps. Celle-ci était très jeune, même pas majeure. Le cœur de la jeune femme se serra alors de nouveau. Lorsqu'elle eut terminée de laver le visage de la petite fée, Myrialuna laissa quelques minutes son ouvrage de côté. Elle s'éloigna de quelques pas, voulant prendre un peu d'air. Les choses sont très difficile. Aucun souverain ou aucune personne ayant sa race à cœur ne voudrait voir un tel spectacle d'horreur.

Les gardiennes mettaient du temps à discuter mais Myrialuna ne pouvait point leur en vouloir. La fée comprend parfaitement que les choses se sont beaucoup bousculées chez elles. Et elle qui était soudainement arrivée. Luna ne pouvait se dire que tout cela était malheureux. Passant calmement une main dans ses longs cheveux d'un blond pâle, la demoiselle aux ailes de papillon réfléchissait. Elle réfléchissait surtout à la manière qu'ils pourraient rendre hommage à toutes les fées qui ont perdues la vie. Elles ont dus défendre les autres de leur propre vie même si certaines n'avaient certainement aucune chance de s'en tirer face à leur assaillant. Lentement, elle déposa un genou au sol, puis l'autre aussi. Luna levait alors le visage vers le ciel et tomba dans une sorte de phase pensive, comme si elle essayait de faire un vide total de son esprit. Elle essayait d'être la plus sereine possible afin de pouvoir aider de son mieux son peuple. Il lui tenait véritablement à cœur.
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Dim 11 Aoû 2013, 19:38

Myria avait quitté les côtés de Kotsuke pour s’approcher d’une fée ayant perdu la vie. Elle était de taille humaine, son visage inexpressif, ses lèvres bleutées, sa peau d’un pâle neige… Myria avait posé sa main sur la défunte la caressant quelque peu. Elle était bouleversée, cela pouvait se comprendre et malheureusement Kotsuke était totalement impuissant face à cela. Il n’était capable que de détruire, et surement pas de ramener quelqu’un à la vie. Triste constat pour un sorcier dont le cœur s’est adoucit.

Avant cela lui allait très bien de n’être voué qu’au mal et à la destruction. Il en jouait pour s’enrichir, pour s’amuser, pour passer le temps. Maintenant, à ce moment précis il aurait voulu pouvoir faire quelque chose pour ces défuntes, pour aider les vivantes, pour aider leur peuple à se reconstruire mais non, il était impuissant. Par la suite il fut tiré de ses pensées par Myria qui avait déposé sur lui son regard azuré. Elle s’approcha, sema un baiser sur sa joue puis après un sourire sur ses lèvres.

- Rentre à la maison, s'il te plaît... Je me débrouillerais fort bien toute seule. Ne t'en fait pas pour moi. Les choses iront bien.

Kotsuke esquissa un regard triste envers la fée, sa requête était une preuve de l’impuissance du sorcier. Il ne voulait pas la laisser seule, si jamais une nouvelle attaque survenait ou même qu’une créature venait troubler leur deuil. Après un cruel dilemme il finit par se dire qu’il pouvait faire confiance en la jeune femme. Sur cette pensée il tourna les talons alors que la fée en faisait de même. Tranquillement il entama le chemin du retour ressassant tout ce qui venait de se passer sans cesse dans son esprit.

Attaquer un peuple pacifique comme les fées ne voulait dire qu’une chose, quelqu’un voulait les affaiblir pour qui sait, déclencher peut-être une guerre et les anéantir. C’était la seule chose que Kotsuke pouvait envisager comme raison à tout ce carnage. Perdu dans ses réflexions ses pas le menait de plus en plus loin du groupe de fées. Un bruit, Kotsuke s’arrête. Des pas furtifs dans la végétation, il dégaine sa dague se concentrant sur ses sens prêt à bondir. Plus rien, le silence absolu.

1…2…3…4…5… Les secondes passaient, le sorcier était toujours totalement immobile. Ses yeux orangés balayant frénétiquement les alentours, quelle créature allait lui tomber dessus? Deux petites billes l’observaient d’un fourrer puis la bête fit son apparition. Kotsuke se contracta prêt à frapper mais s’arrêta net en reconnaissant Milena, sa louve. Elle tenait dans sa gueule un petit être inerte, d’où il était, il ne pouvait pas distinguer ce que c’était mais en s’approchant il reconnut le corps d’une fée.

Milena la tenait délicatement et tout aussi délicatement la déposa dans les mains de Kotsuke. Il y avait des marques de crocs dans la petite fée, mais pas ceux de Milena. D’autres bruissements se firent entendre. Le sang du sorcier ne fit qu’un tour. C’était des pas léger, rapides, nombreux, une meute de créature se dirigeait quelque part et à grand pas. Kotsuke craignait qu’ils ne soient attirés par l’odeur du sang des fées. Prenant une impulsion il repartit en courant cette fois rejoindre Myria.

Il ne mit pas longtemps à arrive non sans être essouffler. Le sorcier vit Myria à genoux sur le sol le visage tourner vers le ciel, une prière? Il s’approcha doucement d’elle et de sa main libre effleura l’épaule de la jeune fée. Le corps de la petite victime était toujours dans son autre main, elle n’était pas morte, pas encore mais elle était faible. Malgré l’urgence de la situation Kotsuke prit la parole le plus calmement possible.

-Myria, j’ai besoin de tes pouvoirs pour elle. De plus je n’en suis pas certain mais je crains qu’un groupe d’animaux ne se dirige par ici.

Il ouvrit la main où était le corps de la petite fée. Elle tenait dans le creux de sa main, elle semblait si fragile. Mais elle était encore en vie contrairement à certaines de ses compères. Peut-être avait elle fuit le massacre… La vérité ne sortirait que de la bouche de la fée elle-même. Il espérait réellement que Myria pourrait la sauver. Finalement il était revenu au point de départ, ici, et impuissant.
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Jeu 22 Aoû 2013, 00:54


Myrialuna regardait les corps avec tristesse. Toujours à genoux, la fée réfléchissait, beaucoup. La jeune femme se disait que les choses ne pouvaient pas rester comme ca. Il fallait qu'elle fasse quelque chose et vite. La jeune femme ferma alors les yeux et sa tête se pencha légèrement vers l'avant alors que des prières remplirent ses pensées. La fée adorait son peuple mais elle n'était pas d'accord pour ce qui se passait en ce moment. Malgré qu'elles soient pacifistes, les fées doivent sortir de leur trou et faire autre chose que s'occuper des fleurs, rirent et s'amuser. Leur vie en dépend. L'avenir des fées en dépend aussi. La jeune femme ouvrit alors les paupières et elle redressait de nouveau les yeux vers le ciel. La tatoueuse attendit quelques minutes avant qu'elle n'entende du bruissement à ses côtés. Tournant soudainement les yeux en direction du bruissement, la jeune femme vit Kotsuke qui revenait. Le sorcier était de nouveau là. Le coeur de Luna ne fit qu'un seul tour dans sa poitrine alors qu'elle se redressait. Son amoureux tenait quelque chose dans ses mains. Et elle devina immédiatement ce dont il s'agissait. C'était une fée. Mais celle-ci était gravement blessée. Des crocs semblaient s'être incrustés dans sa peau. Pourquoi avait-elle de telles marques? La jeune femme s'était donc davantage rapprochée du sorcier et l'observa d'un peu plus prêt.

-Myria, j’ai besoin de tes pouvoirs pour elle. De plus je n’en suis pas certain mais je crains qu’un groupe d’animaux ne se dirige par ici.

Était-ce la raison des crocs qui ont percés sa peau? Les yeux azurés de la jeune femme perdirent soudainement leur éclat. La fée se dépêcha donc de prendre la fée que tenait Kotsuke dans ses mains. La fée a un très grand pouvoir de guérison mais elle ne peut pas ramener à la vie et surtout pas de guérir des blessures mortelles. Néanmoins, la traiter tout de suite et convenablement pourrait sûrement sauver la vie à la petite. La jeune femme la déposa sur le sol et devint aussi petite qu'elle afin qu'elle puisse lui apporter les soins nécessaires. Sa différence de taille l'aurait énormément gênée durant ses actions. Luna vérifia le poul de la fée blessée et constata que celui-ci était plutôt fort mais très lent. Le coeur ne devait absolument pas lâché. Pour le moment, la tatoueuse ne faisait plus du tout attention aux gardiennes qui étaient toujours rassemblées en rond plus loin, entrain de discuter. Il y a eu un moment où elles s'étaient retournées pour voir ce qui se passait. Mais elles ne semblaient pas avoir aperçu le petit être en difficulté.

Les yeux bleus de la fée se tenaient uniquement sur le corps de la petite fée. La jeune femme déposa alors ses doigts contre le corps de celle-ci. Une douce lumière blanche apparue. La guérison fut plus longue que la plupart des blessures que la fée avaient autrefois réussit à guérir. Fermant alors les yeux, Myrialuna essayait de guérir de l'intérieur à l'extérieur. La blonde essayait de réparer le plus de dommages possibles. Son exécution à la magie de la guérison était plutôt bonne, même voir très bonne. Néanmoins, l'application cette fois-ci de cette magie l'épuisa considérablement. La tatoueuse finit finalement par éteindre sa lumière. Elle posa la main contre le cou de la fée blessée et vérifia son pouls. Malgré qu'elle ait été gravement blessée, grâce à son intervention, son pouls était déjà nettement meilleur. Myrialuna se redressa alors. Mais la fée avait gardé sa petite taille. Elle s'envola tranquillement et se déposa contre l'épaule de Kotsuke.


- Son état semble meilleur mais il lui faut des soins supplémentaires. Je vais parler aux gardiennes. Mais que c'est-il passé exactement pour qu'elle soit dans cet état? Si tu le sais, bien sûr... Un animal l'a attaqué?

Il fallait avoir avec le plus de détails possibles ce qui s'était passé. La jeune femme ne pouvait pas faire de miracles. Mais la fée semblait hors de danger, pour le moment. Mais est-ce que cet état restera? La jeune femme allait devoir parler aux gardiennes pour que celles-ci l'amène dans un lieu plus sûr et que quelqu'un puisse la garder sous surveillance durant un moment.
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Jeu 05 Sep 2013, 14:49

La fée de l'Edelweiss... - Niveau VI (Pv Kotsuke) | Reprise par Vanille - Page 2 Vanill10La fée de l'Edelweiss... - Niveau VI (Pv Kotsuke) | Reprise par Vanille - Page 2 Fee_my10


L'heure n'était guère aux rires et aux danses. Le temps de l'insouciance pouvait-il perdurer en de telles conditions ? Les Fées avaient toujours eu un don pour gommer de leur esprit les détails, aussi importants soient-ils, inutiles et douloureux. Le pourraient-elles cette fois-ci ? Parviendraient-elles à effacer de leur mémoire les images de cette journée qui avait pourtant si bien débuter ? Enfin … Disons simplement que par rapport à ces quelques derniers jours, ce n'était pas si mal. Tout s'était calmé. Plus ou moins. Mais là ... Le spectacle était atroce, et sa vue, des plus insupportables. Comment pouvait-on en arriver à là ? Une frêle demoiselle aux longs cheveux d'un blond clair et bouclés marchait silencieusement. Muette, elle se contentait de longer les petites maisons en plus ou moins bon état en contemplant les dégâts. L'âme en peine, elle errait, plus ou moins consciente, et déambulait à travers le petit bout de terre qui ne pouvait que pleurer le sang versé. Doucement, elle fit glisser ses doigts sur la pierre calcinée d'une maison à présent abandonnée. Une main, comme une plume, se posa sur son épaule. « Tout va bien, ma jolie Coquelicot. Tout va s'arranger. Ne t'en fais pas. Suis-moi.» La voix était claire et douce. Mélodieuse, elle ne brisa pas le calme morbide des environs. Elle aurait presque pu apaiser les esprits. Pourtant, la jeune femme était tendue. La main glissa le long de son bras pour saisir doucement sa paume et la serrer, comme pour la rassurer. La Gardienne que l'on nommait Coquelicot se retourna légèrement, crispée, pour admirer le visage angélique de son interlocutrice. C'était une belle jeune femme. Adorable, son visage prêtait à la confiance et on se noyait dans ses grands yeux verts à l'éclat énigmatique. Elle dégageait une aura purement féerique, d'une candeur inégalable. De longues boucles noires encadraient le tout. « Tu es ...» commença Coquelicot, sceptique mais prudente puisqu'elle ne souhaitait pas faire de regrettables erreurs qui lui coûteraient bien trop chères. « Bleuet.» Malgré les intonations sucrées et le sourire sincère et touchant qui ornait les lèvres roses de la demoiselle, le regard était sans appel.

D'un pas vif, les deux jeunes femmes se dirigèrent vers la petite foule, là où les Fées étaient le plus massivement regroupées. Elles ne mirent pas plus d'une seconde à repérer les Gardiennes, en cercle, qui préféraient discuter plutôt qu'agir dans pareille situation. Elles étaient en taille humaine. C'est donc avec une petite moue agacée aux lèvres que Coquelicot prit la parole en s'approchant d'elles. « Où en sommes-nous ici ?» - « La Reine ...» - « Oui je sais. Qui est l'élue ?» - « La question n'est pas encore là.» lui répondit-on d'un ton pincé. « Je crois pourtant que si. Est-ce qu'au moins vous savez?» - « Bien entendu.» - « Et vous désapprouvez ce choix? » intervient délicatement Bleuet. On ne lui répondit pas. Haussant les épaules, la demoiselle aux cheveux sombres se contenta de tourner les talons pour balayer les environs de ses mires d'émeraude. Elle aperçut une petite fée posée sur l'épaule d'un étranger à l'allure hostile. Sans trop se préoccuper de l'apparence du jeune homme, elle s'approcha de Myrialuna sans pour autant la regarder. Son regard était vrillé sur la petite inconsciente qui gisait au sol. « Bonjour, si l'on peut dire cela en ce … jour. » Les mots n'étaient certainement pas suffisant. « Je suis Bleuet. Mais si l'on peut se passer de présentations, j'oserais ajouter qu'il faudrait rassembler tout le monde en un lieu sûr. Là où de terribles images ne les assailliront pas.» - « Nous serons plus en paix pour discuter que sur ce sol gelé.» ajouta doucement Coquelicot en s'approchant. « Mais ... » Bleuet soupira en passant ses longs doigts pâles dans sa chevelure sombre, gênée. « Nous ne trouvons plus Arum. Elle a disparu.» Le silence s'installa, pesant. « Nous ...» - « Nous avons une ...» - « Théorie ?» - « Hypothèse. Nous avons une hypothèse sur son … absence remarquée. Mais je crains qu'elle ne soit guère agréable à entendre.» - « Mais j'ai vu ...» murmura avec lassitude Coquelicot, paupières closes. « J'ai vu.» Bleuet s'essaya à un sourire compatissant tout en esquissant un geste qu'elle n'acheva pas. Ce n'était pas la peine de s’embarrasser d'embrassade. Rien n'y changerait.

Tant de questions, si peu de réponses. Beaucoup brûlait de savoir ce qui était arrivé à leur Reine. La surprise promettait d'être grande. Coquelicot mena le plus calmement possible toutes les fées présentes dans une grande salle tandis que Bleuet leur offrait une boisson chaude. Elle déambulait avec agilité parmi les petites demoiselles, à leur petit soin. Elles en avaient tant besoin. Implorantes, elles guettaient du regard les Gardiennes, dans l'attente de quelques mots, en soupirant sur la défunte Reine, la tête bouillonnant de questions sur l'avenir.

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Jeu 05 Sep 2013, 18:40


Myrialuna était triste de la situation mais aussi très inquiète. Que se passerait-il exactement pour les fées dans le futur? La jeune femme ne pouvait laisser les choses telles qu'elles sont présentement. Elle doit faire en sorte que les choses changent. Kotsuke semblait bien silencieux. La belle sait parfaitement qu'il se sent impuissant. Elle comprend cette sensation. Luna pose sont tout petit front contre le début de la joue de son amoureux tout en fermant les paupières. Elle avait fait beaucoup pour les fées en ce moment et elle avait épuisée beaucoup de sa magie. La jeune femme attendait patiemment que quelque chose se produise mais que quelqu'un amène la fée inconsciente vers un endroit où elle pourrait être mieux soignée. La fée émit un léger soupir. Soudain, du mouvement plus loin attira son attention. Deux femmes, ou plutôt, deux fées, venaient de pointer leur nez. De nouvelles gardiennes? La jeune femme n'en était même pas sûre elle-même. Elles semblaient discuter entre eux. Khôr était parti depuis un moment et la fée commençait même à s'inquiéter pour lui. Lui était-il arrivé quelque chose en cours de route? Un peu inquiète que son dragon ne revienne pas, la jeune femme ne vit même pas les deux gardiennes se rapprocher d'eux. Ce fut lorsque des voix inconnues s'élevèrent qu'elle redressait enfin le visage pour les regarder. Malgré sa petite taille, la jeune femme pouvait les voir. Elle ne peut se douter que l'une des deux gardiennes n'est pas la vraie. Tout simplement parce que Myrialuna n'est ni la reine actuelle, ni assez puissante, et encore elle ne connaissait pas autrefois tous les visages des gardiennes ni même leur nom. Alors pourquoi douterait-elle un instant de l'identité de l'une d'entre elle? L'une d'entre elle semblait si fragile qu'un simple choc pourrait la briser en deux. Luna se décolla donc doucement de son tendre amoureux et lui envoya télépathiquement:

* Je reviendrais bientôt. Ne t'inquiète surtout pas pour moi. Nous pourrons bientôt retourner chez nous. *

La jeune femme aux longs cheveux blonds allait se diriger vers les nouvelles venues quand celles-ci se dirigèrent en premier vers elle. La femme ne bougea donc pas d'un centime en les voyant se diriger vers eux. Elle se demandait surtout qui étaient ces nouvelles gardiennes qui venaient de pointer leur nez dans cet endroit. Affichant un doux sourire, la fée attendait qu'elles parlent en premier. La fée aux cheveux noirs parla en premier. Bleuet? Les fées avaient-elles toutes des noms rappelant des fruits ou des fleurs? Enfin, Myrialuna n'en a rien à faire mais il était vrai tout de même que son peuple était très proche de la nature et surtout des fleurs. Lorsqu'elle proclama qu'il vaudrait mieux amener les fées qui restent dans un endroit rassurant, la jeune femme avait déjà une idée d'un endroit. Elle écouta brièvement la conversation qui s'en suivit envers les deux gardiennes et elle glissa de l'épaule du sorcier pour reprendre une taille normale. Cela avait en quelque sorte presque totalement épuisé sa réserve magique qui lui restait. Luna observa les deux femmes de ses yeux azurés.

- Je connais un endroit où nous pourrons aller. Les fées peuvent se diriger vers les cascades cristallines. Je crois que c'est l'un des meilleurs endroits où elles pourront se sentir en sécurité.

Les cascades cristallines lui paraissent une très bonne idée. Myrialuna changea alors son regard de place pour regarder les autres gardiennes au loin qui formait toujours un cercle. La tatoueuse attira doucement leur attention, sans les brusquer ni même trop les déranger et leur proposa alors son idée. Les gardiennes semblaient plutôt d'accord. La jeune femme se retournait alors vers les fées qui étaient encore vivantes. Calmement elle se rapprocha de quelques pas. Elle se voulait rassurante et douce envers ses consœurs et quelques confrères. Les très très rares Fés. La femme aux longs cheveux blonds leur sourit avec tendresse et douceur.

- Nous partons. Nous allons vous mettre en sécurité. N'ayez crainte. De ma vie je protègerais mes semblables. Nous partons aux cascades cristallines pour vous aider à vous remettre, à vous mettre en sécurité et surtout de repartir sur une autre base... Essayez de ne plus penser à ce qui vient d'arriver. Vous êtes forts et fortes. Je le sais. Les fées ne sont pas les petits êtres fragiles que les gens pensent. Aller, venez! Si vous avez des questions, nous essayeront au mieux d'éclairer votre lanterne.

Myrialuna vit que quelques fées étaient plus rassurées. D'autres étaient toujours inquiètent. Le miracle n'arrivait pas d'une seconde à l'autre après tout. Luna n'était pas assez puissante pour cela non plus. La jeune femme commença donc tranquillement à quitter les fées vers leur vraie destination en compagnie des gardiennes. Kotsuke les suivait, très discrètement, en arrière et de plusieurs mètres. Il se faisait tout simplement discret même si son cas était déjà passé.
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Jeu 05 Sep 2013, 20:12

La fée de l'Edelweiss... - Niveau VI (Pv Kotsuke) | Reprise par Vanille - Page 2 Vanill10


Les Fées n'eurent qu'un bref instant de répit. Bien vite, elles durent reprendre la route. Les Montagnes n'étaient guère accueillantes pour les créatures de ce peuple. Il était grand temps qu'elles quittent ces lieux maudits pour retourner chez elles. Cependant, la situation n'était guère meilleure là-bas. Alors que la petite troupe avançait dans un silence de mort, les Gardiennes, qui fermaient la marche, se mirent à discuter des événements récents. C'est Aubépine, celle qui représentait la prudence, qui prit la parole. Son regard était vide et ses traits tirés. Des yeux innocents avaient vu bien trop d'horreur en si peu de temps. « Cela faisait quelques temps que rien n'allait, chez nous.» expliqua-t-elle, lasse, sans se préoccuper de qui entendrait ses paroles. « L’inactivité de Feu notre Reine semblait en agacer plus d'une. Son règne était contesté. Une première pour notre race. Mais en des temps si lourds, où règne la peur, j'imagine que c'est compréhensible.» Elle ferma les yeux, comme prise d'une vive douleur que nulle médicament et pas le moindre enchantement ne sauraient soulager. « Les petites rebellions devinrent au fil du temps de véritables révoltes. Les cascades cristallines perdirent leur calme et la si grande tranquillité qu'on leur prêtent habituellement. Et ce n'était guère sûr pour notre Reine. Elle ne pouvait faire un pas chez nous sans être brutalisé. Elle aspirait à une vie paisible. Nous avons donc décider d'aller dans notre village des Montagnes. Sa Majesté était accompagnée de Lys, Mimosa, Rose et de moi-même. Nous espérions que la situation serait plus douce ici. Il n'en fut cependant rien. Bien au contraire, comme vous pouvez le constater … » Sa gorge se serra à cette pensée. « Face à la situation, nous avons fait parvenir une missive des plus urgentes à Coquelicot et Bleuet pour qu'elles viennent nous prêter main forte.» Elle se retourna d'ailleurs près de ses deux demoiselles. « Merci d'être venues, les filles. Navrée que vous n'ayez fait que contempler l'étendu des … dégâts.» Les intéressées hochèrent doucement la tête mais demeuraient muettes. Il n'y avait rien à dire. Et Aubépine ne pouvait pas employer d'autres mots que ceux-ci, bien trop tendres pour exprimer les pertes subies. Ils ne pouvaient franchir ses lèvres. « Géranium, Neibulla, Arum et Chardon étaient chargés de veiller sur les cascades en l'absence de la Reine. Mais très vite, les pauvres nous firent savoir qu'ils étaient complètement dépasser par ce qu'il se passait. Il était nécessaire que tous, nous rentrions. Nul ne sait ce qui s'est réellement passé dans la tête de nos Fées. Mais le fait est là … » Elle prit une grande inspiration, tremblante, elle articula lentement : « Nous avons connu une guerre civile.»

Un silence pesant accueillit cette sombre nouvelle. Aubépine avala sa salive avec difficulté avant d'enchaîner. Comme ses amies, elle voulait rester prostrée dans sa peine. Mais elle se devait de faire un contre-rendu précis des dernières journées pendant que tout était encore clair dans son esprit. Alors elle continuait. « Une Guerre civile … » répéta-t-elle comme ahurie. « Qui l'aurait cru. » Elle soupira. « Nous avons donc plié bagages avec la ferme intention de nous en retourner chez nous. Mais à peine avions-nous franchis les portes de la maison où toutes nous vivions que l'on nous attaqua. C'était les Fées. Elles étaient en furie. Nous avons tâcher de les résonner, mais rien n'y fit. Et des affrontements se déclenchèrent.» Elle passa rapidement ses doigts sur ses yeux rouges. « Cela a duré des heures. Je ne saurais dire combien. Je crois même … qu'une … voir deux journées se sont écoulées. Les cascades aussi étaient assaillies d'après le rapport de Chardon. Je ne saurais dire cependant si … si ...» Qu'il était dure de dire cela. « Si ces combats ...» Elle finit par abandonner, se contentant de murmurer. « Des … disparues. » Un joli terme pour signifier qu'elle ne voulait dire si oui ou non les Fées s'étaient entre-tuées. « Et on nous a attaqué.» Pour ne rien arranger. « Je ne saurais dis par quoi. Mais on nous a attaqué. Et là ...» Elle n'ajouta rien. Sa démarche ralentit peu à peu et elle finit par s'arrêter, légèrement courbée en avant. Doucement, Bleuet se rapprocha d'elle pour poser une main sur son épaule. Elle ne dit rien. Il n'y avait toujours rien à dire. « Mais ...» commença Aubépine, le regard paniqué. « Qu'en est-il d'Arum ?»

Coquelicot et Bleuet échangèrent un regard gêné. « Je ne suis pas sûre que ce genre de choses se révèlent ainsi.» dit la jolie brune en replaçant quelques mèches folles derrières son oreille. « Nous devons savoir.» implora Lys, inquiète. « Aubépine, tu as bien précisé qu'Arum devait être aux Cascades ?» - « Oui.» - « Quels étaient les ordres ?» - « De ne quitter sa position sous aucun prétexte. Si les figures fortes quittaient les Cascades, c'était la porte ouverte à toutes les intrusions.» - « J'ai vu Arum.» lâcha Coquelicot, abrupte. « Je l'ai vu ici-même. Elle n'avait pas l'air angoissé ou bouleversé. Elle souriait. Elle était heureuse. Elle tenait dans ses mains une petite clef et restait près d'une grille. C'est elle qui a lâché je ne sais quoi sur nous. Arum nous a trahis.» La colère se faufilait dans ses mots. Comment ne pas l'être ? Cette trahison était des plus horribles. « Mais pourquoi ?» s'écria Rose. « Moins fort.» chuchota Bleuet. « Je ne suis pas sûre que les Fées doivent savoir. Inutile de les alerter pour l'heure, elles ont vu assez de choses.» - « Quoiqu'il en soit, je l'ignore. Arum a fui dès qu'elle m'a vu.» - « Elle est déchue de son titre.» cracha Mimosa. « Alors ne l'appelons plus ainsi. C'est Eria. Eria a fui, Eria nous a trahis, et Eria sera poursuivis pour ces actes. Chardon coordonnera les recherches.» Toutes semblèrent d'accord. « Et Aru … Eria est rousse, non ?» renchérit Mimosa en faisant allusion aux commérages qui circulaient sur une demoiselle à la chevelure de feu qui serait à l'origine de bien des maux. Des regards entendus furent échangés. C'était la fin de tous les mystères pour elles. Parfait.

Rose fit quelques petits pas vers Bleuet. Après l'avoir gratifier d'un petit sourire, elle lui glissa à l'oreille. « Bleuet, toi est qui l'incarnation de la délicatesse, pourrais-tu signifier à la petite blonde qui nous suis et nous écoute qu'elle n'est pas la bienvenue ? Ce sont des conversations confidentielles pardi !» Son ton paraissait bien trop dur, en décalage avec les événements. « Mais, ce n'est donc pas elle … ?» Elle laissa sa phrase en suspend, suggestive. « Elle est une possibilité !» - « Pardon ?» - « Bleuet … Tu es trop jeune pour comprendre ! Tu es gardienne depuis bien trop peu de temps. Depuis combien de temps, ma toute belle déjà ?» Rose se permit de glisser ses doigts dans la douce chevelure noire de son interlocutrice. « Trois jours.» - « Tu comprendras plus tard.» - « Non.» - « Comment ça, non ?» - « Je ferais ce que je dois faire. Et elle a le droit de savoir. Plus que le droit d'ailleurs.»

« Cascades en vue !» Coquelicot se retourna vers Bleuet, inquiète. « Peux-tu aller voir que tout est dégagé ?» La jeune femme acquiesça. Doucement une grande pair d'ailes de papillons s'étendirent. Elles étaient d'un vert translucide, qui n'était pas s'en rappeler ses yeux d'émeraude. Et en quelques battements, elle s'envola pour observer l'horizon. « De la fumée.» souffla Bleuet à ses congénères. « Mais la voie est libre. Prudence, tout de même.»

Bleuet laissa passer les demoiselles devant elle. Seule Coquelicot pouvait la voir. Et Vanille, car bien évidemment, c'était le véritable nom de celle qui se prétendait Bleuet, lui sourit. Ce n'était pas Arum la traîtresse. C'était Coquelicot. Plus ou moins malgré elle, la jeune fée avait aidé la jolie et persuasive Sirène qui se révélait être un membre de sa famille. Vanille était une bien étrange créature. Elle était une sang-mêlé. Plus qu'une fille des eaux, dans ses veines coulaient le sang de Génie et d'Elfe, mais surtout de Fée. Et ceci à tel point qu'on lui avait accordé la double-nationalité, fait extrêmement rare. Elle était une hybride reconnue. Mais personne ne le savait. Ainsi, la flamboyante demoiselle était pourvues d'une pair d'elle, comme ses semblables, et son aura pure et innocente prodiguait les mêmes effets qu'une fée banale. Son doux visage angélique prêtait à la confiance. Bonne comédienne, qui pourrait douter d'elle ? Après avoir usé et abusé de magie, son épaisse chevelure bouclée s'assombrissait pour devenir d'un noir de jais. Quant à la véritable Bleuet qui n'avait pris ses fonctions que depuis troisjours, elle était morte il y a un peu plus de deux jours, quand elle quitta la Reine, seule à connaître son visage. Arum aussi avait rejoint l'autre monde. Les fées courraient après des fantômes.

« Excusez-moi Myrialuna.» La voix douce de Bleuet était quelque peu hésitante. « Je suppose que vous avez entendu la plupart de nos échanges ? Est-ce que vous comprenez, mademoiselle ?» Elle soupira en passant une main dans ses cheveux. « Les Gardiennes ont a vous parlé. Vous êtes priée de vous rendre dans le Palais au plus vite.»
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Jeu 05 Sep 2013, 20:57


Les raisons pour laquelle Myrialuna ne reconnaît pas Vanille sous la fausse forme physique de Bluet est claire. La fée n'a jamais jouée la comédie envers qui que ce soit et elle ne connaît pas la fée en question. Qui plus est, elle ne connaît pas non plus la nouvelle souveraine des océans. Alors pourquoi douterait-elle un instant d'elle? Il faudrait quelque chose, ou quelqu'un, pour qu'on lui mette la puce à l'oreille que quelque chose cloche avec cette femme. Néanmoins, Luna était faible pour le moment. Sa magie l'avait épuisé. Seul son mental restait pour le moment intact. Quelques cernes étaient apparues sous ses magnifiques yeux d'un bleu azuré. Malgré sa faiblesse, la jeune femme aux longs cheveux d'un blond si pâle continuait de rester forte et de garder un magnifique visage. Son regard s'était éteint de leur éclat à cause de la situation et de son énergie qui descendait mais son corps restait debout, tout comme son mental. La jeune femme continuait lentement d'avancer avec les autres fées. Elle les surveillait discrètement du coin de l'œil afin de vérifier qu'aucune ne s'écroule en cours de route. La jeune femme remarqua qu'une fée traînait alors un peu derrière et elle ralentit la cadence afin de pouvoir venir à ses côtés. Elles discutèrent ensembles. La fée était très inquiète mais elle était contente de pouvoir enfin quitter cet endroit remplit de sang. Leur reine avait été laissée dans une fleur magnifique, celle de l'Edelweiss dans laquelle elle était née afin qu'elle puisse y reposer pour toute l'éternité et que la fleur la protège de son âme. Lorsque la nouvelle reine sera proclammée, la fleur se refermera pour l'éternité. Ce n'est qu'à la proclamation de la nouvelle reine des fées qu'on saura alors qu'une nouvelle Edelweiss était née. La fée se retournait alors vers la blonde aux yeux bleus et lui sourit. Myria vit, en quelque sorte, une lueur d'espoir dans ses yeux et elle se rapprocha d'elle afin de murmurer dans son oreille pour qu'elle seule puisse l'entendre:

- Merci de nous avoir aidé... juste en vous voyant et en vous entendant... j'aimerai que ce soit vous qui soyez notre prochaine reine...

La révélation stupéfia tout d'abord la fée. Elle allait lui répondre lorsque soudainement Aubépine commença à parler avec les gardiennes. N'étant pas très loin cette fois du cercle, elle les entendit parler. Luna entendit alors les tons virevolter de haut en bas. Certaines d'entre elles montaient de ton. C'était si rare d'entendre une fée parler de la sorte que la jeune femme en fut très surprise. Elle ne se rapprocha pas pour les entendre puisqu'elle était suffisamment rapprochée pour pouvoir tout entendre de leur conversation, discrètement. La vérité glaça soudainement le sang de la fée. Arum, la gardienne des âmes les avait trahit? Impossible! Elle entendit alors son véritable nom. Alors les gardiennes n'avaient que des surnoms... Cela rassurait un peu la jeune femme. Toutefois, Myrialuna fut profondément choquée de la situation et elle entendit alors dire que la soi-disant Arum avait les cheveux roux. Replongeant quelque peu en arrière, la demoiselle se rappela soudainement les paroles qu'elle avait entendu: une femme aux cheveux rougeoyants et des yeux d'émeraudes. Était-ce donc une fée qui avait saccagé son propre peuple en tuant aussi sa reine? Elle-même était indignée des non-actions de Caelina mais jamais Myrialuna n'en serait venue à lui enlever la vie. Les choses étaient maintenant différentes. Bien différentes. Même si ,au fond, elle était encore loin de la vérité... Mais ce qu'elle entendait semblait si vrai qu'elle y croyait.

Elle entendit alors ''la petite blonde au fond''. Enfin bon... elle sait déjà son nom elle aurait quand même pu le dire! Myrialuna garda tout de même le sourire. Les fées discutaient encore entre elles. Les jeunes femmes se rendirent donc aux cascades cristallines ensembles. Lorsqu'elles entendirent l'eau, plusieurs fées se précipitèrent en courant. On pouvait déjà sentir un mal retombé. Les fées semblaient se sentir déjà mieux. La fée se dirigeait alors vers un coin plus reculé. Ses longs cheveux si pâles partirent au gré du vent. Lentement, elle se laissa bercer par le vent qui caressait sa peau. Ce fut la voix de Bleuet qui attira son attention. Oui, elle avait entendu  leur conversation. Ce qui surpris la tatoueuse fut lorsque la gardienne lui dit qu'elle était convoquée au niveau du Palais avec les Gardiennes. Hochant la tête, elle remercia Bleuet et se dirigea promptement vers le Palais. Myrialuna s'engagea alors dans celui-ci pour aboutir dans une autre pièce et se retrouva alors face aux gardiennes.

- Vous m'avez fait demandé?

Sa voix était assez forte pour que tout le monde l'entende mais aussi elle était douce. Les Gardiennes avaient réussit à éviter la mort de la guerre. Sauf une. La vraie bleuet était morte mais personne ne le savait. Tout le monde ignorait bien de qui se cachait sous le doux visage de celle-ci. Celle qui, en réalité, avait tué toutes ses consoeurs et surtout la souveraine du peuple féerique. Prenant une profonde inspiration, Myrialuna attendait que les Gardiennes parlent ou qu'une seule prenne la parole au nom de toutes.  
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Ven 06 Sep 2013, 19:12


Aubépine avait le regard droit et sévère. Elle tâchait tant bien que mal de dissimuler sa peine sous un masque d'autorité. Elle le devait. Il fallait bien qu'une figure comme la sienne rassure le peuple par sa présence. Les autres Gardiennes, de toute évidence plus fragiles, préféraient lui laisser l'honneur d'annoncer la nouvelle à la race des fées. « Bien. Merci d'être venue Myrialuna.» dit-elle simplement. Quelques brefs instants de silence emplirent la salle du Palais, sans que personne ne bouge ou ne parle. Et peu à peu, une vague de murmure s'éleva. Des fées, curieuses et intriguées quoique légèrement inquiètes et encore sous le choc, remplissaient doucement la salle, laissant Myrialuna seule, un peu plus loin devant elles. « Je ne ferais pas de grands discours ni de belles cérémonies. Pas aujourd'hui. Pas en cette journée de deuil où nos pensées rejoignent les mémoires de nos chères disparues. Mais il est de notre devoir, à nous les Gardiennes, de vous tenir informées de la suite des événements. Il y a très certainement une question qui vous brûle les lèvres. Qui succédera à feu notre Reine ? » Elle fit une brève pause. Mains jointes derrière le dos, elle fit quelques pas sur le côté, pensive. « Je n'irais donc pas par quatre chemins. Le suspense n'est pas grand. La réponse est, je dirais même, assez évidente.» Ses yeux se posèrent sur la jeune fée qui restait debout, en avant par rapport aux autres. « Après quelques rapides recherches, nous avons trouvé la femme née dans la fleur si rare. Myrialuna Aiyena, vous êtes la nouvelle Edelweiss éternelle.» Les applaudissements fusèrent. Aubépine contemplait sa nouvelle souveraine avec un petit sourire, un éclat fière ou compatissant au fond de ses prunelles claires. « Félicitations !» dit-elle d'une voix forte pour qu'on puisse l'entendre parmi les exclamations. Elle fit quelques pas en avant pour serrer doucement la main de la jeune femme aux cheveux blonds. Et les autres Gardiennes firent de même, plus ou moins avec dédain.

« Félicitations. Je vous souhaite un long règne.» Souriante, Bleuet se contenta de poser sa main sur l'épaule de la nouvelle Reine. Mais son regard se fit soudainement plus sombre et elle jeta furtivement un coup d’œil sur le côté. Dans un souffle, elle chuchota à Myrialuna en se penchant vers elle pour que personne mise à part l'intéressée ne l'entende : « Je ne devrais certainement pas vous dire cela, mais sachez que plusieurs Gardiennes étaient contre votre montée sur le trône. Certaines devaient simplement être jalouses de la fleur de votre naissance. D'autres ne doivent simplement pas vous apprécier, vous considérant comme ...» Elle soupira. « Je cite : une opportuniste bien née arrivée au bon moment pour faire mouche. Prenez garde à bien vous entourer. Le monde politique reste ce qu'il est, même dans nos peuplades.» Ce genre de révélation sous-entendait clairement que Bleuet avait soutenu la jeune femme aux yeux bleus. « Prenez garde.» répéta-t-elle, insistante. « Vous n'êtes pas la seule fée en vie à être née dans une edelweiss ...» Elle se recula lentement, un pauvre sourire sur ses lèvres roses. Et doucement, elle posa son index sur sa bouche, comme pour sceller ses paroles. Et elle fit comme si de rien n'était. « Quant à moi … Ne m'en veuillez pas, mais je me retire. Je n'ai vécu que deux jours en tant que Bleuet, mais cela m'a suffit. En quelques heures, j'ai vu le vrai visage de certaines. En trop peu de temps, j'ai contempler trop d'horreur, je préfère m'en retourner à mon existence paisible, loin d'ici.» Elle pencha doucement la tête. « Alors au revoir. Et bon courage. Et d'ailleurs, je m'appelle Léna.» Dans un ultime sourire, Bleuet tourna les talons et s'en alla sans s'en retourner.

Les yeux rouges d'avoir trop pleuré, Coquelicot s'approcha. Les félicitations passées, elle tint plus ou moins le même discours que Bleuet. « Je ne … veux pas … Je ne peux pas rester ici. Arum … Eria … était ma meilleure amie, je crois … et je n'ai rien vu venir. Cela fait cinq ans que je suis l'Edelweiss. J'espère qu'on ne m'en voudra pas de cet abandon soudain. Mais j'ai … affreusement besoin de mettre au point certaines choses de ma vie.» Et elle partit en courant. La jeune femme se sentait trop mal à l'aise. Elle courut sans s'arrêter une heure durant, avant de se laisser tomber près d'un arbre quant elle fut sûre qu'aucune fée ne pouvait la voir. « Pitoyable.» La voix était douce et sucrée. Relevant très légèrement les yeux, la Fée put voir une belle jeune femme à la chevelure de feu patienter, assise sur une branche dans les hauteurs d'un arbre. « Tu as fais le bon choix. On s'est bien amusé, non ?» Et elles partirent ensemble, dans le silence.
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