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 Le second maître chaman [Pv Naram]

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Mar 09 Avr 2013, 15:54

« Violette!? ». La jeune femme leva les yeux vers Serah qui venait vers elle en courant, une missive à la main. Elle s'était interrompue dans le brossage de son dromadaire mais le reprit, répondant simplement : « Oui? ». « Un homme correspondant aux traits du Mârid a été aperçu près de la pyramide il y a euh... ». Elle chercha combien de temps avait pu mettre le petit dragon qui livrait le courrier pour faire tout le chemin. « ...environ cinq minutes. ». Le Mârid. Elle leva les yeux au ciel ayant préféré voir quelqu'un d'autre. Que venait-il faire sur les terres des humains? La provoquer? Boire du thé? Remarque, elle en avait toute une cargaison avec elle alors ça ne pouvait pas mieux tomber. Et si c'était pour la provoquer, alors le moment était vraiment mal choisi. Enfin, elle n'allait pas le laisser se perdre, ce ne serait pas très accueillant. Mais s'il pouvait se faire manger par l'un des monstres du désert, ce ne serait pas plus mal, ça réduirait la population des orgueilleux de ces terres, du moins, c'est ce qu'elle pensait. Serah lui demanda alors : « Tu vas y aller? ». « Bien sûr, il doit se sentir seul le pauvre... et puis, j'ai déjà dit que j'accueillerai ceux qui entrent sur mes terres comme il se doit. ». Elle était sarcastique, ricanant un instant. Plus ça allait, plus elle trouvait qu'elle ressemblait à sa tante Yuna. Dommage qu'elle avait encore disparu sans laisser de traces... à moins qu'elle soit morte et que ses parents lui aient caché pour ne pas l'attrister? Enfin, à présent qu'eux aussi n'étaient plus, elle n'avait plus grand chose à perdre du côté familial. « Fais attention à toi... » « Oui je sais, le Mârid est puissant, le Mârid sait parler, le Mârid est séduisant, bla bla bla. Seulement, moi, il me fait ni chaud ni froid et je le trouve chiant et mal élevé. ». Bon, elle était beaucoup moins bien élevé que lui mais peu importait au final. « Tu crois qu'il est là pour quoi? ». Puis, Serah continua plus bas « Et puis on a pas les mêmes goûts apparemment... », rougissant légèrement quand l'humaine tourna son visage vers elle, les sourcils froncés. « Tu ferais mieux de sortir avec Louis au lieu de fantasmer sur des hommes qui ne sont pas à ta portée. En plus il a autant de sex appeal qu'un vieux cailloux millénaire tout effrité. Et je ne sais pas ce qu'il vient faire là et c'est pour ça que je vais voir. ». Aussi, la jeune femme siffla, ses deux doigts dans la bouche afin d'attirer son dragon légendaire. Bien sûr, elle avait pensé à amener ses compagnons de route avec elle mais, finalement, elle n'en avait pas besoin. Et puis, elle n'avait pas envi de passer pour une petite fille se cachant derrière ses démons de deux mètres de haut chacun. William se serait endormi, Kyo aurait voulu tuer le Mârid à la moindre parole de travers et Lyu... Lyu... il aurait voulu parler de Mitsuko avec lui. Elle hésitait d'ailleurs à lui offrir un portrait de la déesse en cadeau d'anniversaire... Elle finit par rire, sautant sur le dos de son dragon pour se diriger vers la pyramide.

Elle ne tarda d'ailleurs pas à repérer l'homme en question en espérant qu'elle ne tomberait pas sur Jun... quoi que, ça aurait pu être amusant. Enfin, on le disait à l'article de la mort alors il était clair qu'il s'agissait de Naram ou de quelqu'un souhaitant se faire passer pour lui. Sautant du dragon sans attendre qu'il se pose sur le sol, elle atterrit avec beaucoup d'agilité, son regard fixant celui du Mârid alors qu'elle se redressait, un petit sourire étrange sur les lèvres. Elle ne payait sans doute pas de mine vêtue entièrement de blanc, un turban sur le crâne pour se protéger du soleil, mais l'habit ne faisait pas le moine aussi souvent qu'on le disait et s'il essayait quoi que ce soit contre elle, elle le lui prouverait. Aussi, elle détacha son médaillon, le faisant grandir dans sa main, celui-ci devenant un sceptre. Elle le regardait, semblant imperturbable, reine de ses terres. Peut-être qu'elle était folle mais elle ne ressentait pas la peur souvent, convaincue qu'elle ne faisait que freiner les individus, convaincue qu'elle engendrait l'hésitation, hésitation cause de la perte d'un certain nombre de personnes. Le vent brûlant vint caresser son visage et elle s'approcha un peu plus près, lentement mais surement. « Tu cherches quelque chose peut-être? ». Elle plissa les yeux. « Ou quelqu'un? ». Elle ne savait pas pourquoi il était ici mais quelque chose lui disait qu'elle n'allait pas tarder à le savoir. Peut-être était-il là pour l'attaquer ou... non, elle ne devait pas penser qu'il ait pu retrouver Mimi. Cela la ferait espérer pour quelque chose qu'elle savait impossible. De toute façon, les autres chefs de race se fichaient de ses petits soucis et, à présent, elle se fichait de ceux qu'ils pouvaient bien avoir. Puisque chacun était égoïste, elle le serait aussi. Son dragon venait de marcher pour s'arrêter à ses côtés, la dominant largement, les yeux fixés dans ceux de Naram. Un dragon légendaire, les dragons des rois. « Ah moins que tu ne sois venu ici pour récupérer ton eau? ». En réalité, elle possédait une gourde sans fin, capable de déverser autant d'eau qu'elle le souhaitait alors elle pouvait se débrouiller si c'était ça. De toute façon, elle était consciente que pour sa cité, elle devrait se débrouiller seule, faire un pacte avec un démon ou récupérer l'habitacle d'un génie. « Tiens d'ailleurs, le Mârid a-t-il un habitacle? ». Elle ne le vouvoyait pas et ne vouvoyait personne de toute façon, sauf Mitsuko. Elle s'y était tenue à la réunion histoire de ne pas passer pour une campagnarde mais ce genre de choses était le cadet de ses soucis. S'il était pas content, il le lui dirait, et ce n'était même pas sûr qu'elle rectifie la donne pour ses beaux yeux.
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Mar 16 Avr 2013, 13:43

    Un jour sombre s’étendait à perte de vue sur Somnium. Au bord des falaises de l’île en constante lévitation, le génie était assis sur une cavité qui se faisait le berceau d’une cascade de lave qui s’écoulait dans l’océan. Des étincelles de flammes s’élevaient autour de lui, formant de petits êtres qu’il dessinait de la pensée, pour divertir son esprit trop occupé à songer à des enjeux qui le dépassaient. Klyan à ses côtés, restait silencieux, le regard vide, il réfléchissait. Le Mârid venait de lui annoncer la mort de Lilith. Klyan cherchait le pardon pour sa folie démentielle passée, il s’était juré qu’un jour il trouverait le pardon auprès de celle qu’il avait testé à la prison. Il n’avait jamais eu le courage de franchir le pas et aujourd’hui, il ne le pourrait plus. Trop tard, ces choses qu’on se promettait tous un jour de dire et surpris par le temps qui passe, nous restons dans cette frustration indélébile. Il vivrait avec cela l’éternité durant et le Mârid en était désolé mais il ne pouvait lui cacher la vérité, ce ne serait pas une solution. Il lui avait également détaillé la réunion des chefs et Klyan se désola d’autant plus. Il savait que le Mârid était torturé par toutes ces conspirations, par la mort de Mitsuko, il aurait voulu pour son roi un soutien et fut déçu au moins autant que le Mârid qui demeurait étrangement discret depuis la réunion, ne se montrant que très peu, très affairé ailleurs qu’à Somnium. « Je m’en vais au désert. Désires-tu m’accompagner ? » Décida-il tout de même de dire à son Iblis. Celui-ci s’y refusa, ne laissant qu’un silence conforter sa peine, il tourna la tête vers les sommets rocheux de l’île. Le Mârid se releva, arrivé près de Klyan, il posa une main sur son épaule un instant avant de laisser seul. Il était parfois si difficile d’être un génie, une condition peu comparable au reste. Naram avait appris à composer avec les Iblis depuis sa prise de pouvoir, à comprendre les frustrations de chacun mais il était parfois si difficile de rejoindre ses idées lorsque l’on était génie, des faussés les séparaient souvent, des histoires et des fardeaux propres à chacun. Une indépendance que le Mârid laissait aux Iblis, il savait que chacun avait eu un passé aussi difficile que le sien, il n’était personne pour juger de la pertinence ou de la teneur des histoires, il se contentait d’écouter, de comprendre, d’aider, aussi vains étaient parfois les actions visant à cela.

    Le désert. Il n’y était pas retourné depuis quelques temps, en réalité depuis qu’il était venu rechercher l’artefact en camp nomade. Aeleus était au camp qui avançait à grands pas, doucement mais sûrement. Il vit le génie arriver de loin, il ne passait jamais inaperçu pensait-il. A peine le génie fut-il entré dans le camp que l’humain accueillit ce qu’il considérait être quelque part un ami malgré qu’ils se connaissaient depuis peu au final. « Naram-Sin. Te revoilà. » Dit-il d’emblée au génie qui lui serra vivement la main pour le saluer. « Dis-moi. Tu es venu dans un but précis ? » Il était interrogé, il avait eu écho comme pas mal de monde ici de la réunion des chefs. « Oui et non. Comme toujours. » Le génie regardait partout autour de lui, il était clairement constaté qu’il cherchait quelqu’un de précis. « Attends-la à la pyramide, je vais colporter lu rumeur de ton arrivée. » l’humain était loin d’être idiot. Le génie sourit à cette proposition qui évitait des dialogues inutiles « Bien. Je ne lui ferai aucun mal, tu n’en doutes pas j’espère. » L’humain acquiesça sans trop chercher à en débattre. Aeleus était un fervent défenseur de sa reine, quiconque s’en prendrait à elle en payerait de sa vie, il l’avait juré et Naram le savait plus que quiconque en raison de leur précédentes péripéties au désert. Il y avait alors comme une tension tacite entre le génie et lui que la courtoisie, la politesse et leur expérience commune empêchait de faire éclater. « Je ne sais pas si tu as reçu ma lettre concernant les aqueducs, nous serons prêts à la fin de ce mois. » Le génie commençait déjà à partir, lui répondant alors d’une voix des plus calmes : « Je serai au rendez-vous, pile à l’heure. Je tiendrai mes engagements vis-à-vis des humains. C’est chose acquise. » Aeleus fit signe de la tête pour le remercier puis partit de son côté.

    La pyramide. Il n’attendit pas très longtemps. Il la regardait de face sans s’incliner malgré la monstruosité du lieu, un titanesque colosse de pierre. La magie était omniprésente ici, il la ressentait au plus profond de lui, inexplicable, intangible mais présente, étrange sentiment qu’il apprenait à dompter dans le silence. La reine des humains fit alors son entrée à dos de dragon, créature que le génie appréciait peu. « Ne pouvais-je décemment venir pour la beauté du paysage ? » lui confia-t-il avec un léger brin d’ironie. Par ces temps, on ne se déplaçait plus que par nécessité, le voyage n’était plus synonyme de découverte mais seulement de quête, de conquête, d’obligations. Le génie le regrettait, il était un homme qu’on ne pourrait jamais museler ni attacher, comme cette magie, intangible, qu’on pense sentir un instant près de soi et qui l’instant suivant n’est déjà plus là. « Pourquoi pensez-vous tous que je vais rompre tous mes engagements pour des mots plus hauts que l’autre. Je vaux mieux que ça chère reine. Je vais finir par croire que les génies sont les moins trompeurs à ce rythme. » Répondit le génie lorsqu’elle s’avança à dire qu’il n’était venu que pour détruire ce qu’il avait bien plus tôt aidé à construire. « J’en ai un en effet. Mais je crains fort que personne n’en découvre un jour sa nature. Je n’ai jamais trop apprécié d’avoir des maîtres pour être tout à fait honnête. » Lui disait-il sur un ton bas, comme une confidence qu’il ne faudrait pas répéter. Les mains derrière le dos, penché vers elle, il se redressa ensuite, s’éloignant quelque peu. « Vous êtes jeune ma reine. Ravissante mais si naïve, si têtue. Un caractère borné qui m’exaspère. » Il le disait avec légèreté et la suite de ses propos allait rejoindre son ton : « De ma bouche, c’est un compliment. » Il n’était attiré que par les sales caractères. Les personnes aussi plates que toujours d’accord avec tout étaient d’un ennui à ses yeux. Pour preuve, il cherchait la reine dans son royaume, c’est que soit il aimait les ennuis, soit il l’aimait bien. Ou peut-être était-ce autre chose. « Il n’y a que vous pour penser que je m’en tiens aux propos tenus à la mascarade de la dernière fois. Pour moi rien n’a changé. Chacun a joué le rôle qu’il devait jouer, l’office a été tenu comme il se devait. » Il s’arrêta un instant tournant brusquement sa tête vers elle pour la dévisager : « Mais en toute intimité à présent, il n’est plus question de jeu. Vous voulez jouer dans la cour des grands ? Bien, je vous accepte comme tel. Alors commençons dès aujourd’hui à construire plutôt qu’à détruire. Je veux perpétuer l’héritage de votre mère et de votre père. Les chamans. Je dois bien ça à cette femme que j’ai trop peu connu. J’ai peu correspondu avec elle, nous étions trop différents, trop occupés. Aujourd’hui je le regrette. Je pourrai sans doute ramener les morts, je n’ai à vrai dire encore jamais essayé, peut-être en serai-je incapable. Mais si je ne sais regretter les disparus et pleurer les trépas, je sais par contre leur rendre hommage. M’aiderez-vous ? » Son ton était à la fois joyeux et neutre, un subtile dosage entre une objectivité démontrée et une bienveillance transparente, le tour formant le mystère.
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Mar 16 Avr 2013, 23:33

Violette l'écouta sans l'interrompre, les bras croisés sur sa poitrine, ses yeux se plissant légèrement de temps en temps comme si elle essayait de percer à jour les mystères du Mârid, ses mensonges et ses vérités. Le petit sourire qui apparut sur son visage n'avait rien d'antipathique ou de sympathique, c'était une expression de façade, un brin impatiente, même si elle ne le faisait pas exprès, en l'attente du moment où elle pourrait répondre. « Tu es amusant Naram-Sin, je te le concède et je suppose que tu n'es pas habitué aux refus. Cependant... ». Elle planta son regard dans le sien. « ...pourquoi maintenant? ». Elle finit par décroiser les bras, faisant signe à son dragon légendaire de repartir au campement avant d'en faire un autre au génie pour l'inviter à la suivre. Marcher un peu lui ferait du bien, même sous cette chaleur. Elle commençait d'ailleurs à y être habituée pour tout avouer et le fait de transpirer ne lui posait aucun problème. « Ensuite, j'ajouterai que les chamans ne sont que le seul héritage de mon père. Mon père et... elle. ». Mitsuko. A vrai dire, elle ne savait pas réellement comment l'appeler en présence du Mârid. Et puis, vu la façon dont ils s'étaient affrontés au conseil des chefs, elle ne savait plus que penser. « D'ailleurs je me demande pourquoi tu n'es pas allé lui demander directement? Pourquoi moi? A moins que tu ne souhaites encore voir mon caractère borné à l’œuvre? ». Elle ricana puis finit par plonger ses yeux dans l'immensité du désert. L'impression qu'elle allait dire quelque chose d'important se fit sentir, sans doute, mais ce qui sortit de sa bouche était tout son contraire. « J'ai une amie, Serah, qui rêve de toi. Alors, je me dis que si j'accepte ta requête, tu pourrais peut-être aller la voir? ». Elle lui fit un immense sourire, un peu moqueuse en sachant très bien qu'elle ne penserait sans doute jamais à lui de la même manière que cette naïve petite voyageuse. « C'est amusant de voir qu'il y a si peu de rois au milieu de tant de reines... ». L'ancêtre de Mitsuko avait fait la remarque, et depuis, Violette s'était amusée à compter. Effectivement, quatre rois dans l'immensité de ces terres, ce n'était guère beaucoup. « Je me demande combien de prétendantes tu peux avoir... ». Elle le dévisageait comme si elle cherchait la réponse sur ses traits. Puis, elle rit. « Les pauvres! ». C'était impossible de parler tout à fait sérieusement avec elle. Oh bien sûr, elle savait l'être quand c'était nécessaire, mais puisqu'ils n'étaient que tous les deux, pourquoi donc se priver de faire quelques observations? « Cela dit, je comprend. Je préférerai me pendre plutôt que de me marier. D'ailleurs, je trouve que les hommes mariés perdent tout de leur charme, et beaucoup de leur virilité. C'est dommage. ». Tous sauf Zéleph, il ne pouvait décidément pas perdre grand chose de ce côté là. Cela dit, même si elle était plutôt rustre et dénuée de tact quand elle s'adressait aux individus qu'elle jugeait assez forts pour encaisser, elle ne se permit pas de le lui indiquer. « Finalement, je retire ce que j'ai dit la dernière fois. Tu es assez fascinant pour te faire aimer, mais... ». Elle soupira. « Peu importe. ». Si elle commençait à essayer de faire de grandes théories sur sa vie de couple, elle risquait de l'énerver encore, surtout qu'elle ne connaissait pas grand chose de lui, hormis ce qu'elle avait entendu ici et là, et dans la bouche de sa déesse qui, apparemment, ne le connaissait pas non plus si bien que cela.

Continuer l'entreprise de son père, il n'y avait qu'un moyen. Elle sourit. « Enfin, toujours est-il que si tu veux devenir maître chaman, il va falloir que tu m'embrasses, cela fait parti du rituel. ». Quelle menteuse. Mais elle ne pouvait absolument pas laisser passer une occasion pareille et elle était sûre que son père adoptif, en bon démon de la luxure qu'il était, aurait largement approuvé cette pratique. Elle était surtout curieuse de savoir ce que cela faisait d'embrasser un génie, un génie doublé d'un roi totalement inaccessible. Et puis, elle pourrait embêter Serah comme ça. « Pour tout avouer, c'est moi qui devrait t'embrasser, tu pourras donc simplement ne pas bouger. Même si, tu dois t'en douter, beaucoup d'hommes rêveraient d'être à ta place! ». Elle jubilait intérieurement en réalité même si ce n'était pas franchement le genre de choses qu'elle révélerait à Mitsuko, tout comme l'histoire concernant son fils. Ce serait gênant au plus haut point. Cela dit, elle partait du principe que le Mârid n'appartenait à personne et qu'il était donc libre de se faire tripoter par qui voudrait. De plus, même si elle ne savait pas exactement ce qu'il y avait eu entre eux deux, un mariage et une grossesse ne semblaient pas être les meilleurs arguments pour garder un homme n'ayant rien à voir avec ces deux données auprès de soi. Enfin, un baiser, ce n'était pas beaucoup.

Comme si de rien n'était, elle passa à autre chose. « Pour ce qui est de ma mère, je dois avouer l'avoir aussi très peu connu. Enfin, moi en tant qu'adulte, elle s'occupait néanmoins beaucoup de la petite Violette. Cependant, sois sûr que je vais perpétrer le travail de sa vie. Je vais reprendre en main le sanctuaire dès que j'aurai un peu plus de temps. D'ailleurs, si tu veux mon avis, elle semblait plus ange que génie. ». C'est vrai qu'elle avait tendance à imaginer le peuple de Naram comme des charlatans, profitant de la naïveté et des désirs des individus qui avaient le malheur de prendre possession d'un habitacle. Là encore, il aurait sans doute été de mauvais genre de le lui avouer. « Mais je veux surtout retrouver Mimi en réalité. Je ne sais pas pourquoi mais j'ai la certitude qu'elle est toujours vivante, quelque part... ». Ses yeux se portèrent de nouveau sur le désert. « Et puis, concernant la réunion, je trouve ça idiot que l'avenir de tout un peuple ne se joue que dans les mains d'une seule personne. ». C'est d'ailleurs pour cela qu'elle avait l'intention de ne point être la seule à représenter sa race. « Dès qu'un humain sera assez puissant, il montera sur le trône à mes côtés. Mais je ne m'arrêterai pas là, car tous les humains le méritant pourront devenir souverains. Je ne veux pas être la seule à gouverner et la petite Violette a aussi besoin de vivre sa vie sans risquer de se faire tuer. ». Quoi que, c'était plutôt elle la plus effrayante car, la dernière fois qu'elle avait eu peur, elle avait changé un réprouvé en humain... sort qui semblait être définitif à présent. « Mais je te remercie pour l'eau. Tu n'es pas si horrible que je le pensais finalement. ». Elle avait dit ça avec le sourire mais on voyait bien qu'elle disait vrai, elle l'avait détesté. Ne perdant pourtant pas le nord, elle se tourna vers lui. « Alors, prêt à m'embrasser pour fêter nos retrouvailles et sceller ta nouvelle capacité? ». Ça l'amusait en réalité, sachant très bien que toutes ces femmes qui lui tournaient autour pourraient se battre pour goûter ses lèvres. Sauf qu'elle s'en fichait pas mal, elle. Il ne l'attirait toujours pas et elle ne se battrait jamais pour un homme, surtout pas pour le posséder à vie. Quelle idée égoïste que de vouloir attacher un individu!
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Jeu 18 Avr 2013, 14:17

    Sous la chaleur du désert, il semblait que l’ambiance était à la fois pleine de légèreté et de promesses. Un jour sans nuage, un ciel si bleu, le sable rayonnait dans son immensité tant qu’on se demandait si telle terre aurait une fin, comme l’émeraude tapis dans l’ombre, les iris de Violette qui épiait le Mârid avec autant de bonnes que de mauvais intentions. Pouvait-il lui faire confiance ? Il n’en était pas tant question. Il savait que les choses iraient d’elles-mêmes, autant de choses les rapprochaient qu’elles les éloignaient. « Je ne suis en effet pas habitué aux refus. Ceux qui s’y sont tentés s’en souviennent. » Il esquissa un large sourire, on ne disait jamais non au Mârid, il ne l’acceptait pas, refusait même qu’on y pense. « Pourquoi maintenant ? Et bien pourquoi pas. Faut-il nécessairement une raison suffisante ? Je ne peux affirmer avoir connu vos parents. Mais je me pose toujours cette même question. Au sein des génies, lorsque j’ai pris de front le pouvoir en place, lorsque je l’ai détruit de l’intérieur sans qu’il ne puisse réagir, est-ce qu’avec l’aide d’autres alliés… » Il s’arrêta un instant, ce qu’il venait de dire ne devait pas sembler très clair. « J’ai laissé des choses se faire pour pouvoir agir dans l’ombre sans être découvert. Et si par un effet papillon, toutes mes entreprises nécessitaient des sacrifices que j’ignore. Hum. Peu m’importe ce pour quoi votre mère est morte, je m’en sens quelque part responsable, de près ou de loin, j’ai ce sentiment qui m’habite qu’il y a dans cet assassinat une cause si sombre, un acte manqué que j’aurai omis, j’ai ma part de responsabilité que j’ignore, toute mort d’un génie ne doit jamais rester impuni ; obnubilé par les chaos de mon Némésis, je suis devenu incapable de prendre du recul, d’analyser les faits sans y mettre de ma subjectivité qui vient fausser tout le raisonnement. » Epris de remords ? Sûrement pas. Non. Il constatait son état d’esprit infecté par des sentiments qu’il préférait ignorer mais qui étaient là, parasitant sa façon de percevoir la vérité, sous ses yeux, mais incapable de la comprendre.

    « Je serai incapable de reprendre le sanctuaire, ce n’est pas mon domaine de compétence d’aider les autres. » il arrivait alors à sa conclusion « Cependant, l’œuvre de votre père doit bien trouver des repreneurs pour arriver à bon terme. Et puis votre déesse en est aussi à l’origine et comme d’habitude, je dois être là pour rattraper les conneries qu’elle ne veut plus assumer. » Elle était occupée à autre chose semblait-il, cela ne le regardait plus, mais en attendant les chamans était sous la seule garde de Violette qui avait aussi les humains et la cité à gérer. En ces temps de crise où les ennemis profitaient de chaque faille pour détruire les choses établies, les humains seraient une cible facile si la reine s’absentait trop, Jun n’aurait aucun mal à attaquer et accuser les vampires. Annabelle avait dû largement conseiller son roi sur les tensions entre vampires et humains constatées au conseil des chefs. Il ne pouvait que saisir cette chance si tout le monde attendait sagement. Ce n’était quelque part qu’une question de calcul politique. Amener à soi une charge de travail d’un autre pour que cet autre puisse surveiller de près ce que le génie ne pourrait contrôler. Un accord tacite qu’il tairait pour le moment. « Si je ne lui ai jamais demandé de son vivant, c’est parce que je ne pensai pas que cela deviendrait un jour une nécessité. Les génies ont souvent tendance à penser que le temps est loin d’être un ennemi. Trop souvent même. Alors ils attendent si besoin est, pour eux un jour, un mois, un an, un siècle, c’est du pareil au même. Et soudainement, les années se transforment en secondes et tout vous file entre les doigts. C’est alors le jour où il faut reprendre le monde en main. C’est mon objectif et cela passe par l’apprentissage des chamans. »

    Le génie écouta la suite du discours de Violette, il était venu pour ça alors il n’allait pas témoigner d’impolitesses. Elle lui parla d’une Serah, des effectifs entre rois et reines, puis des prétendantes du génie. Celui-ci ne savait quoi y répondre. « Quel intérêt ? J’ai eu beaucoup de femmes, des femmes fascinantes, d’autres capricieuses, d’autres intelligentes, cultivées, certaines aussi bêtes que leurs pieds. Certaines m’ont désespéré, d’autres m’ont fasciné. Ce monde est vaste ma reine. Et je recherche au fond celle qui me fascinera plus que toutes les autres, celle qui fera ma fascination sans jamais m’ennuyer. » il tourna le regard vers le ciel « Quelqu’un qui me ressemble, qui n’est pas attaché à ce monde mais qui serait prête à mourir pour ses valeurs, quelqu’un qui n’a aucune logique, qui change tout le temps d’avis, qui ne désire pas mourir dans ses croyances, ce miasme d’innocence, qui veut savoir, toujours savoir, quitte à en payer le prix. Votre Serah est-elle ainsi ? » Il reposa son regard sur elle, légèrement plissé, c’était à son tour d’épier la demoiselle, de la dévisager. Finalement Violette sembla lui faire ce qui pouvait être jugé comme un compliment. Le génie acquiesça, remerciant la demoiselle de ne pas s’arrêter au paraître de l’homme. « Vous n’êtes pas mal non plus. Enfin, j’ai vu pire. » Il souriait de son euphémisme, cette petite terreur était plutôt plaisante à voir. « En des temps plus reculés, les chevaliers embrassaient leur roi sur les lèvres lorsqu’ils leur prêtaient fidélité. C’était un serment qu’ils ne pouvaient rompre. A qui dois-je rendre fidélité, aux préceptes de la race, à vous-même ? » Un homme qui trahissait comme son ombre, l’image aurait le mérite d’être marquée sur le calendrier. « Beaucoup de femmes rêveraient d’être à la vôtre également, croyez-moi. Nous ferons donc tous deux de nombreux envieux. » Mais la demoiselle repartait déjà sur autre chose, on voyait là son jeune âge, toujours à devoir avoir quelque chose de précis en tête, incapable de rester sur un sujet plus de quelques instants. Une belle jeunesse pensa le génie.

    « Plus ange que génie. Oui, c’est exact. Elle a vécu le règne de mon père comme je l’ai vécu, celui de la terreur. Celui de ne pouvoir être librement ce que l’on veut être. Mon père aurait sans hésité fait tuer votre mère si elle n’était pas ainsi liée au monarque démoniaque ; constatez comme moi l’ironie. C’est au final ce qui l’a fait renier des génies qui l’a sauvé. Cette particularité qu’elle n’aura pu vivre qu’en épousant pleinement ses idéaux. Peu ont eu cette chance sous le règne du tyran. Je ne l’ai pas eu pour ma part. » Un goût amer, celui de n’avoir jamais pu avoir la vie qu’il aurait rêvé plus jeune. Une vie qu’il ne retrouverait plus jamais. « Si Mimi est un génie, je pourrai la retrouver grâce à mon pouvoir d’ether de Mârid. Mais pas pour l’instant, il faut qu’elle soit liée par un lien du rêve avec un maître. Je repère à travers le monde tous les liens du rêve qui se créaient, je suis l’arbitre de ces jeux de domination. Si, comme vous l’avancez, votre sœur est en vie alors nous la retrouverons, il faudra attendre le bon moment mais je vous la ramènerai. On ne peut décemment kidnapper un génie et l’assouvir sans en payer le prix. » la symbolique de la contrepartie, celle que le Mârid devait toujours faire garder en mémoire. La reine parla ensuite du fait que les peuples ne devaient être sous la coupe de deux, trois illuminés. C’est exactement ce que le Mârid lui avait dit mot pour mot au conseil. Il était clair, que la reine avait retrouvé la raison ou qu’elle l’avait caché, bridée par sa colère lors des événements du temple : « Je ne peux qu’appuyer vos dires. » Un gouvernement participatif, c’était une ambition que le génie menait difficilement avec ses iblis qui avaient des ambitions parfois malsaines. Le génie devait garder l’ordre, il devait toujours y avoir une tête pour contrer les dérives. Et puis, si trop de gens étaient au pouvoir, plus aucune décision ne pourrait être prise, l’unanimité bloquant le système et la majorité frustrant ceux qui pensaient différemment de la majorité, tentant alors de contrer le pouvoir pour être entendu. Le Mârid ne savait si Violette connaissait beaucoup à ces théories politiques, il espérait que si car ses objectifs bien que nobles la dévorerait de l’intérieur. « Faites attention aux loups dans le cœur des brebis. Gouverner ensemble est une entreprise jamais atteinte dans notre monde. Croyez que je connais bien notre histoire et de souvenir, personne n’est arrivé à atteindre la collectivité décisionnelle. Ma foi, s’il y a bien quelqu’un pour rassembler les troupes c’est bien vous, j’ai bien entendu ce que avez dit au rocher au clair de lune à votre couronnement. J’étais là. Je m’intéresse de près aux couronnements. Je trouve toujours que ce sont des cérémonies amusantes. » La vérité n’était pas exactement la même mais les véritables raisons de sa présence ce jour ne la concernait pas en l’état.

    La reine enfin parla des sources d’eau du désert. Il était vrai, les nomades avaient été chassé, certains camps avaient relié le campement humain, les aqueducs avançaient à grande vitesse, le génie avait eu à cœur de faire tout ça. « Vous savez ma reine. J’ai combattu auprès de grands humains, des guerres que je n’oublierai jamais. Ces corps jonchant le sol. Des humains m’ont sauvé la vie dans des batailles sanglantes et. Je me dis qu’ils étaient sûrement des pères qui laissèrent en deuil des familles. Leurs héritiers font sûrement parti de votre peuple et alors, je dois bien ça aux frères d’arme. » Il n’aimait pas beaucoup parler de ce passé, le génie haïssait la guerre, lui qui aimait la beauté, il n’y avait rien de beau ou d’appréciable dans l’art de la guerre. « Bref. Alors soit, je suis votre homme. Dites-moi ce que je dois savoir. Comment forme-t-on un Chaman ? » Mais avant le baisé, il ne l’avait pas oublié. « Bien. Faites donc que le charme s’opère. »
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Mer 22 Mai 2013, 20:33

Violette sourit, se disant que la manière dont le Mârid faisait le naïf, où sa manière d'être naïf tout court, était tout à fait charmante. Elle se questionnait réellement, se demandant s'il savait ou non que cette histoire de baiser n'était qu'un petit mensonge de sa part. Oh et puis, il l'avait dit lui même : il avait connu bien des femmes alors un petit bisou sur la bouche n'allait en aucun cas froisser sa chasteté inexistante. Son sourire s'agrandit légèrement quand elle s'approcha un peu plus de lui, amusée, imaginant déjà la tête de Serah quand elle le lui annoncerait. Elle murmura alors : « Moi, Violette, en ce jour, je fais de toi, Naram-Sin, l'un des détenteurs d'un savoir qu'il te faudra à jamais respecter. Tu acquiers aujourd'hui le don de créer ceux qui deviendront les médiateurs entre le monde des vivants et celui des morts. A cet instant, tu deviens et resteras maître chaman. ». Elle avait délicatement placé ses mains dans cette du génie, une petite lueur les unissant au fur et à mesure qu'elle exécutait son discours. Doucement, elle se rapprocha encore un peu, continuant. « Par ce baiser je deviens ta seule et unique maitresse, celle qui te guidera lorsque ton esprit sera confus. ». Elle trouvait ça poétique au final, même si cette phrase ne faisait, bien évidemment, pas partie de la procédure habituelle. Lâchant l'une de ses mains, elle l'amena sur la nuque du Mârid, approchant ses lèvres des siennes pour lui fournir ce qui, à son sens, était un véritable baiser. Pas le genre de baiser où les lèvres de l'homme frôlent à peine celles de la femme, non, ça c'était pour les pauvresses qui ne savaient en aucun cas profiter de la vie, mais bien le genre de baiser où les lèvres de l'un dansent avec celles de l'autre, un acte passionnant en somme, qui ne s'oublie pas. Enfin, le dernier argument était bien relatif. Elle s'écarta de lui, un petit sourire éclairant son visage, ses yeux émeraudes se plantant dans ceux de Naram. Elle le vouvoya doucement, lui présentant son point de vue. « Je crains que ni Serah ni une autre femme ne puisse correspondre à votre description ou, alors, cette femme ne pourrait être à vous. Après tout, si vous la possédiez, ne perdrez pas toute valeur à vos yeux? ». Son sourire s'agrandit. « Je pense que vous n'êtes pas le genre d'homme à savoir rester auprès d'une femme toute une vie durant. Et je suis certaine que si je vous demandais en mariage, vous seriez capable de refuser mais d'organiser une cérémonie ou d'accepter avant de m'abandonner devant l'hôtel. ». Elle rit. « Mais cela fait aussi votre charme. Néanmoins, dans la réalité, les femmes ont souvent besoin d'une épaule sur laquelle se reposer et si vous ne pouvez pas remplir ce rôle, alors vous ne pourrez posséder qu'un courant d'air qui ne saura que vous donner d'infimes moments, des moments intenses peut-être, mais tout de même infimes. ».

La jeune femme s'écarta un peu plus, regardant autour d'elle comme si elle ne lui avait jamais soufflé ces quelques mots d'une façon des plus polies, des plus respectueuses. « J'aurai bien voulu que tu me jures fidélité mais nous dirons qu'il s'agit d'une fidélité envers la race des chamans. ». Elle recommençait à le tutoyer, ne le regardant même plus. « Tu devrais pouvoir voir les esprits à partir de maintenant et tu ne tarderas pas à ressentir un étrange lien entre le monde des vivants et celui des morts. Lorsqu'un individu sera apte à devenir chaman, alors tu le sentiras, les esprits attirés par ce dernier inéluctablement. Néanmoins, seule la volonté de cet être peut provoquer la transformation. Tu ne dois jamais transformer une personne qui ne le veut pas mais je suppose que tu en es conscient. ». Violette finit par lui dire doucement : « Si tu as des questions, tu pourras toujours venir me rendre visite ou bien m'écrire. ». Elle se tourna enfin vers lui, le contemplant, recommençant à le vouvoyer comme si, finalement, il lui imposait un certain respect. Elle ne savait pas pourquoi, c'était comme lorsqu'elle se trouvait avec Mitsuko, il lui était impossible de la tutoyer, comme si cela ne devait pas être. Et plus elle passait du temps avec lui, plus il lui semblait qu'il était important. « Je ne suis pas des plus intelligentes vous savez mais, parfois, l'ignorance de certains me fait peur. Bien entendu, vous devez vous dire que je suis bien jeune pour penser cela et que ce n'est qu'une phrase qui montre que je suis imbue de moi même, mais peu importe. J'essaye de regrouper les humains, de leur apporter un foyer, quelque chose qui les sauvera de la misère, mais certains ne s'informent pas, ne daignent pas voir que les choses changent. Au final, parfois, je me retrouve découragée de tenter des choses qui ne profitent qu'à certains. Alors, si nous sommes plusieurs sur le trône, je pense que l'information passera mieux, je pense que mon peuple pourra être uni. ». Elle sourit. « Quant à votre présence à mon couronnement, cela ne m'étonne qu'à moitié. Une autre personne de ma connaissance aime beaucoup y assister également. ». Elle lui fit un petit clin d’œil, semblant soudainement amusée. « Enfin, j'arrête à présent de vous vouvoyer et je vous souhaite une très bonne journée. ». Elle le lui avait dit mais ne recommençait pas à le tutoyer pour autant. Elle finit. « Nous aurons sans doute d'autres occasions de discuter. Ce fut un plaisir de vous revoir mais un encore plus grand de vous embrasser. ». Elle rit, son dragon prêt à repartir. Voilà qui était fait et elle n'était dorénavant plus seule à posséder le privilège de former les chamans.
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Le second maître chaman [Pv Naram]

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