-20%
Le deal à ne pas rater :
-20% Récupérateur à eau mural 300 litres (Anthracite)
79 € 99 €
Voir le deal

Partagez
 

 A la recherche du fragment de rubis ~ [PV Caleb]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité

avatar
Mer 09 Jan 2013, 21:05

    « La magie est puissance. » C’est une phrase qu’Elena avait très fréquemment entendu et elle était bien consciente de sa véracité. En effet, il est évident que nulle force physique ne peut s’opposer à la puissance de la magie. Oui, c’est elle qui domine par-dessus tout et confère un grand avantage à ceux qui ont la chance de pouvoir en user. En revanche, ces pauvres guerriers humains, aussi forts qu’ils puissent être, ne sont que de vulgaires marionnettes, de simples pions lors des batailles. Ainsi, la jeune femme savait que la magie était la réponse à tout, la chose qui lui permettrait d’avancer, de se pousser au-delà des limites qu’elle avait pu se fixer et qui sait, peut-être un jour découvrir la vérité. Oui, cette vérité dont elle s’était certainement rapprochée juste avant de la laisser à nouveau tomber dans l’oubli, effaçant jusqu’au plus moindre de ses souvenirs dans un acte de désespoir profond. Mais il n’y avait pas que cette quête de son passé qui la motivait à en apprendre plus et plus encore au sujet de toutes formes de magie, quelles qu’elles soient. Non, elle avait toujours eu comme une sorte d’affinité avec elle, comme si elle lui avait appartenu dès sa naissance, comme si elle était liée à elle et portant en son âme, son empreinte bien marquée. Et même si elle ne l’avait pas autant chérie, elle n’aurait jamais pu la laisser, cette dernière parvenant toujours à la retrouver.

    La déchue avait certes, perdu toute sa puissance et une grande partie de ses pouvoirs mais cette étincelle ne l’avait jamais vraiment quittée, et s’était ranimée à la première occasion. Bien entendu, elle n’était plus apte à maîtriser ses pouvoirs comme autrefois mais elle allait se le remémorer peu à peu, elle avait confiance. Ainsi, elle entreprit d’étendre ses connaissances dans le domaine de la magie sous toutes ses formes, essayer de se rappeler tout ce qu’elle savait avant, explorer ses limites. Elle avait fait beaucoup de recherches, notamment sur ce cristal autrefois détenu par un humain qui avait décidé de le briser afin que jamais personne ne puisse reprendre ses pouvoirs et en faire un mauvais usage. Elena décida donc de partir à la recherche de l’un des fragments de ce cristal espérant, si jamais elle parvenait à l’obtenir, de pouvoir poursuivre sa quête et en trouver d’autres. Il y en avait un qui l’intéressait particulièrement, le rubis. Et en premier lieu elle avait décidé de trouver le fragment qui lui donnerait le pouvoir de transmutation. Modifier la nature profonde d’un élément, jouer avec les molécules et les atomes, défier la nature elle-même, cela avait quelque chose de fascinant aux yeux de la jeune femme.

    Une fois de plus, elle laissa Eden à l’écart, ne lui touchant pas mot de ses intentions. Elle n’avait pas envie de le mêler à tout cela, après tout ce n’était pas dépourvu de danger, la magie avait toujours un prix et elle ne souhaitait pas que ce soit à lui de le payer. Non, c’était sa responsabilité, son objectif et elle allait l’atteindre seule, comme elle l’avait toujours fait. Rien ne pouvait la détourner de ce but qu’elle s’était fixé, un but qui allait bien au-delà de la puissance de ce simple fragment de pierre même si celui-ci n’était pas négligeable.
    De ce fait, il lui fallait se rendre dans les terres arides pour entamer ses recherches car d’après les dires, la pierre qu’elle convoitait se trouvait cachée là-bas. A dire vrai, cela ne l’enchantait guère. Même si ces derniers temps elle avait beaucoup à faire sur le continent dévasté, elle n’appréciait que trop peu la plupart des lieux que l’on pouvait y trouver, une chaleur étouffante y étant omniprésente, chose qu’elle avait du mal à supporter.

    Le voyage ne fut pas très long, elle se retrouva très vite à marcher sur cette lave qui avait séché depuis bien longtemps, faisant en sorte que ces terres ne soient plus qu’un immense désert noir et sinistre. Malgré les différentes variations de terrain, certaines plus inattendues que d’autres, la déchue conservait toujours cette élégance qui lui était propre, sa robe noire et légère frôlant quasiment le sol à chacun de ses pas gracieux. Elle passa sa main aux doigts fins et délicats, derrière sa nuque, la dégageant de sa longue et soyeuse chevelure si sombre qu’elle ne contrastait que trop bien avec la pâleur effrayante et glaciale de sa peau. La chaleur était insoutenable et Elena se sentit faiblir un instant, ce qui la fit s’arrêter. Bien qu’elle ne parvenait pas encore à maîtriser son contrôle de l’air, elle réussit à créer une zone autour d’elle dans laquelle elle abaissa progressivement la température jusqu’à ce qu’elle devienne même négative. Soulagée, elle regarda à l’horizon, se rendant compte que ce désert était vraiment immense, tellement qu’elle n’en voyait pas le bout, chose à laquelle elle n’avait pas vraiment fait attention avant cela. Comment allait-elle trouver ce minuscule fragment de cristal dans une étendue si vaste et sauvage, vide de toute vie quelle qu’elle soit ?

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Jeu 07 Mar 2013, 15:24

    Je percevais enfin l'once de clarté que j’espérais tant entrevoir dans les ténèbres de mon esprit malade. C'était un véritable soulagement que de pouvoir me réfugier auprès de cette magnifique lueur d'une infinie douceur. Elle apaisait mes pensées sombres et soulageait ma conscience troublée, sans même le savoir, la plupart du temps car sa seule présence était pour moi des plus bénéfiques. Plus que mon Amour, elle était ma Bienfaitrice. Je ne pouvais me considérer autrement que comme chanceux, et je vivais heureux auprès de mon bel Ange. Ses grandes responsabilités et son emploi du temps bien remplis ne me dérangeaient pas le moins du monde, au contraire, j'aimais la contempler, assise à son bureau, rédigeant quelques lettres importantes, concentrée, son visage raffiné sérieux au possible, jusqu'au moment où elle relèverait légèrement ses immenses yeux envoûtants d'un noir profond pour les poser sur moi et me gratifier de ce sourire que j'aimais tant. J'adorais la voir revenir le soir et l'entendre me raconter sa journée tandis que je défaisais sa coiffure pour libérer sa longue chevelure de jais. Tout ces instants si précieux que je passais avec elle était un cadeau, et je les chérissais tous. Depuis que je vivais avec elle à Maëlith, mon existence me semblait bien plus douce, et si dans les premiers temps j'appréhendais tout ces chamboulements, je ne regrettais plus depuis longtemps de m'être laissé aller aux sentiments trop longtemps refoulés. Qu'il était bon de goûter aux douceurs de la vie et aux effluves de quelques baisers volés. Ces plaisirs interdits dont je m'étais privé, je tâchais de les provoquer et de m'y noyer. J'en étais avide, et elle était mon délice empoisonné, la seule qui pouvait me relever et l'unique personne à pouvoir me tuer d'un seul mot. Peut-être était-ce un mal que de laisser quelqu'un avoir autant d'emprise sur moi, mais je préférais cent fois ses plaisirs fugaces au feu qui brûlait en moi et qui me consumait jusqu'alors. Bien entendu, les flammes me dévoraient toujours, cependant, avec moins de fougue depuis que je la connaissais, elle, ma douce Lily-Lune.

    Mais je n'étais plus avec ma belle à Maëlith, ses obligations l'avaient rappelé et elle dût partir quatre ou cinq jours rencontrer quelques membres de la royauté. Le temps sans elle me paraissait bien plus long et l'existence soudainement si fade, si terne. Ces heures à vivre sans elle, pourtant, ne devaient pas s'écouler en vain et je décidais naturellement d'aller me balader un peu. Durant un bref instant, je songeais à inviter Ren ou Alice pour cette promenade. Mais je voyais suffisamment ma petite Orine qui était plus qu'heureuse de pouvoir revivre dans son village, et quant à Alice, bien qu'elle semble s'être faite à l'idée que j'aimais une autre, elle n'en s'en montrait pas plus douce et bavarde à mon égard et s'évertuait à m'ignorer. Au fond, peu m'importait, la solitude avait toujours été ma première compagne, et la plus fidèle d'entre toutes. Toujours, je revenais à elle. Peut-être que c'était ce que je voulais. Dans le silence morbide des territoires dévastés que constituait les Terres Arides, j'avançais, simplement, sans but, dans une étrange errance. Un drôle de sentiment avait guidé mes pas jusqu'ici, lieu plutôt incongru pour s'y balader, ce n'était guère dans ce genre de coin qu'on se rendait habituellement pour une petite marche de santé. Mais j'avais pour habitude de me laisser aller à mon intuition, alors si les Astres avaient décidé que je devais me rendre sur ces terres, j'exécutais sans broncher.

    Négligemment, je laissais mes yeux ocres vagabonder sur ces étendues mortes, recouvertes de lave séchée depuis bien longtemps, ce petit morceau de chaos d'une destruction passée. Tout était terne ici, malgré le soleil de plomb. La chaleur ne me dérangeait pas plus que cela. La température extérieur n'était pas une priorité, et je me fichais qu'il grêle, qu'il neige, qu'il vente ou que les rayons de l'astre cruel agresse ma peau aussi pâle que l'était la lune. D'un geste las, je dégageais quelques mèches sombres de mes yeux, tâchant de dompter rapidement ma tignasse artistiquement désordonné. Perdu depuis de longues minutes dans mes pensées et dans la contemplation du sol désertique, je finis par relever les yeux pour mieux contempler les environs qui semblaient vide d'âme qui vive. Dans un soupire, tout en détournant le regard, j'entrepris de relever quelque peu les manches de ma chemise blanche avant de glisser mes mains dans les poches de mon pantalon de toile claire. Et je m'assis sans bruit sur un tronc d'arbre mort depuis très certainement longtemps à en juger par la couche de lave pour réfléchir un peu.

    Paupières closes, je me concentrais sur ma respiration. Je devais avoir vu quelque chose d'important dans les étoiles hier, mais je ne parvenais pas à m'en souvenir. Qu'avais-bien apercevoir qui m'aurait incité à me rendre en ces lieux maudits ? Un visage se dessina lentement dans mes pensées. Celui d'une femme. Je rouvris les yeux. Elle était là, je le savais. Je me relevais d'un bond et repris ma route avec plus de vigueur pour finir par apercevoir la silhouette longiligne et sombre d'une demoiselle.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Jeu 01 Aoû 2013, 23:24


    La chaleur se faisait de plus en plus étouffante et malgré la protection dont Elena s’était assurée, elle ne pouvait s’empêcher de ressentir un certain mal être quant à cette atmosphère. De plus l’endroit était des plus sinistres, ces terres désolées donnaient le sentiment de renfermer le souvenir d’effroyables évènements passés. Bien qu’elle avait un penchant prononcé pour la solitude et appréciait se retrouver en des lieux isolés où personne ne viendrait l’importuner dans ses affaires ou ne serait-ce que perturber ses pensées lointaines, elle se surprit à admettre qu’une certaine compagnie ne lui aurait pas été si déplaisante à cet instant. Elle regretta alors de ne pas avoir touché un mot de tout cela à Eden mais cela ne dura qu’une fraction de seconde, après quoi, elle se souvint que cela avait été la meilleure chose à faire. Elle poursuivait ainsi sa marche, sans réellement savoir où elle se rendait et les distances étaient fallacieuses, le temps qu’elle mettait à atteindre un de ces rares arbres aux allures fantomatiques qui ne lui avait pourtant pas semblé si éloigné, lui paraissait démesuré. Elle espérait peut être ressentir une forte magie quelque part, au milieu de ces terres arides, qui lui indiquerait qu’elle était sur la bonne voie. A dire vrai, rien que le fait de concevoir la chaleur qui régnait en dehors de sa bulle de protection était sur le point de lui faire perdre la tête. Elle se sentit quelque peu fébrile, même si ni son allure, ni l’expression de son visage ne le laissa paraître.

    Cependant, tentant d’ignorer, autant qu’il le lui était possible, la situation et laissant libre cours à ses pensées, elle trouva un certain exutoire dans le peu de souvenirs insignifiants qu’elle avait. Elle se demanda un instant s’ils n’étaient pas une illusion de plus, son esprit s’était déjà amusé à lui jouer des tours maintes et maintes fois. Elle trouva néanmoins un certain réconfort en y repensant, en essayant de les analyser car cela lui fit oublier un instant l’environnement dans lequel elle se trouvait. Tout était très confus, certes, mais il lui revenait certaines images qui appartenaient peut être à son passé, à cette époque tout aussi floue qui prenait place bien avant qu’elle n’accomplisse cet acte abominable qui la fit exclure de la communauté des anges à tout jamais. Il lui revenait des images de bals dansants, de décors sublimes et d’une haute société à laquelle elle appartenait et qui lui appartenait aussi. Elle était si vive et souriante, si loin de cet être froid et distant qu’elle était devenue. A cette époque elle se plaisait dans cet environnement de soirées dispendieuses où elle était au centre de toutes les attentions de ces gens qu’elle côtoyait, qui n’étaient pourtant pas sans présomption. En y repensant, tout cela paraissait à présent si futile et inintéressant que la jeune femme se demanda comment elle avait pu un jour apprécier de faire partie de cette société tumultueuse et frénétique – ce qui, en un sens n’était peut-être pas mauvais si ce n’était que s’ajoutait à cela une belle dose d’hypocrisie et de malhonnêteté – qu’elle fuyait aujourd’hui comme la peste. Avait-elle réellement pu être un jour cette personne et en être une si différente aujourd’hui ?

    En fin de compte, ces images paraissaient si brumeuses et lointaines que la jeune femme ne pouvait réellement savoir si elles lui appartenaient vraiment ou si c’était là de nouveau un manège des abîmes de son esprit que quelqu’un avait tenté de manipuler. Et à chaque fois que quelque chose, ne serait-ce qu’un détail, semblait l’approcher quelque peu de la vérité, il l’en éloignait davantage, il lui était impossible de connaître pire frustration face à cette quête désespérée qu’elle se gardait pourtant d’abandonner.

    « -Votre père sera très fier de vos progrès lorsqu’il reviendra de son voyage.»

    Cette phrase raisonna dans l’esprit de la déchue, tel un refrain qu’on avait l’habitude de lui chanter dans un passé lointain. A cela s’ajoutaient des visages aux expressions ineffables, tous semblaient prononcer ces mots à tour de rôle, ou du moins quelque chose de semblable, donnant l’impression de réciter un texte appris auparavant. Leur image finit rapidement par s’oblitérer, ne laissant derrière elle que ce léger brouillard auquel Elena avait fini par s’habituer au fil du temps. Elle repensa alors à celui qu’elle avait toujours cru être son père, se demandant finalement si tout ceci n’était pas une mascarade de plus et se trouva de nouveau aussi désappointée qu’on pouvait l’être. Finalement, ces souvenirs trompeurs se trouvèrent n’être que de maigre réconfort, aussi, elle laissa filer ces pensées qui auraient dû avoir pour but de la distraire de la situation déplaisante dans laquelle elle se trouvait. Elle finit par se convaincre que son voyage en valait largement la peine, après tout, toute source de pouvoir ne pouvait que l’aider à démêler le vrai du faux et à se rapprocher de la vérité. La jeune femme se concentra sur le paysage morne qui se dessinait autour d’elle. C’est alors qu’elle vit au loin comme une silhouette, sans doute celle d’un homme de par sa carrure. Elle ne put le distinguer que par la clarté de ses habits, qui contrastaient avec les couleurs sombres qui habitaient ces lieux.

    La déchue s’arrêta un instant, se demandant s’il ne fallait pas agir avec vigilance et éviter quiconque dans un endroit pareil mais son intuition lui indiqua de faire le contraire, elle ne se sentait pas menacée par un quelconque danger. Elle sourit intérieurement en s’imaginant la réaction d’Eden face à son caractère qui n’avait pas perdu de son imprudence.

    Ainsi, elle se remit en route, d’un pas plus lent cependant, essayant peu à peu de distinguer le visage de cet inconnu qui, lui aussi, s’avançait vers elle.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas
 

A la recherche du fragment de rubis ~ [PV Caleb]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» ¤ Quête du rubis ¤ (pv Donnie)
» Premier pierre de rubis [P.V Cocoon]
» Le Rubis ~ Pierre avec Chao Lan
» Sacrebleu! (Pv Caleb)
» Ce qui doit être (Caleb)
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le pouvoir du Yin et du Yang :: Zone RP - Océan :: Continent Dévasté - Est :: Terres arides-