Le Deal du moment : -50%
-50% Baskets Nike Air Huarache Runner
Voir le deal
69.99 €
anipassion.com

Partagez
 

 Master Papatissier presque parfait. [pv Mitsuko] (-18)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : 1, 2  Suivant
AuteurMessage
Invité
Invité

avatar
Jeu 27 Déc 2012, 01:36

Il n’était que le début de l’après-midi, Zéleph n’avait pas mangé trop énerver pour avaler quoi que ce soit. Il y a quelque temps un abrutie c’était fait passer pour lui et avait tué des génies en son nom, ce qui forcement n’avaient pas étaient bien vue. Alors il avait dû se justifier plusieurs fois sur ses actes, mais comme disait Adam, personne ne donnait exactement la même version et de toute façon à ce moment-là il était au Circus, ça ne pouvait pas être lui. Bien sûr il n’y avait pas que ça. Depuis un moment le Circus étaient submerger de problème, de plus en plus de personne venait ce plaindre, et bien que la politique de la maison étaient de tous les mettre dehors, leurs réputation en prenait un certain coup. S’ajouter à cela tous les problèmes habituels de la souveraineté, plus toutes les lettres de félicitation, les cadeaux qu’il avait reçus de gens heureux qu’il ait trouvé chaussure à son pied. Zéleph avait fini par le plu en pouvoir et i avait tout mâché pour aller se réfugier au manoir. Au moins là-bas personne ne venait l’emmerder avec ce genre de chose. Le réprouvé n’avait jamais voulu être roi, c’était un cadeau empoisonné et il était las de tout cela. A par la gloire et la reconnaissance, il n’avait rien perdu, au contraire, tout ce qu’il aimer tant faire avant, il n’avait à présent plu le temps de s’en occuper, c’est-à-dire principalement dormir et se prélasser entre ses draps, en attendant que ça se passe. Alors bien sur entendre tous ses gens lui demander de rendre des compte, parfois même seulement pour le prix trop élevé des truites au marché de Stenfek, ça commencer à l’énerver et avant qu’il n’en tue un il avait préférait fuir. Vivement que ce gamin d’Aiichiro soi grand et qu’il vienne lui réclamer le trône, car en attendant personne d’autre n’avaient l’air d’être assez courageux pour l’affronter et c’était bien dommage.

Entrant dans le manoir, il marcha droit vers ce qui semblait être sa chambre attitré de puis un moment et il s’affala sur le canapé en face de la cheminer. Il était si bien là qu’il aurait très bien pu s’endormir. Seulement son ventre lui rappela qu’il devait se levait. Grognant contre les coussins moelleux il ce redressa, laissant échapper un soupire agacer. A croire que tout aujourd’hui avaient décidé de lui rendre la vie impossible. Retirant son manteau il quitta la chambre. Une fois qu’il aurait avalé un bon steak, il ce coucherait et passerait le reste de la journée dans les bras de Morphée. Entrant dans la cuisine, il vit qu’on avait préparé un vrai bataillon. Des saladiers, des sacs de farine, du chocolat, des fruits, des œufs, du sucre, de la levure, des fouets, bref il y avait tous les instruments possible et imaginable bien rangé sur les plans de travail. Un peu surprit de cette nouvelle décoration, Zéleph interpela une des servantes qu’il commencer à bien connaitre.
« Citra, vous fêter quelque chose ? »
La grosse dame qui remuer dans son plat une sorte de mélasse ce redressa pour regarder le roi et lui sourit avant de hausser les épaules.
« Madame veux cuisiner. »
Puis elle leva les yeux au ciel, comme pour dire que c’était encore un de ces caprices de dame, qu’on ne pouvait lui refuser. Donc, bien sur tout le monde c’était mis en quatre pour tout lui préparer au mieux, ainsi elle n’aurait cas faire son tralala. Zéleph retins un rire.
« Je ne raterait ça pour rien au monde. »
« Ah je me douter que vous diriez ça. Tenez, votre plat préférer. Je l’ai gardé pour vous hier soir, car vous n’êtes pas rentré et je vous trouve de plus en plus maigre. »
Citra lui donna une assiette remplit de pomme sauté et de gigot. Le réprouvé lui sourit. Elle tenter de gaver tout le monde, le plus possible, trouvant que personne n’était assez en forme pour elle. Lui par exemple était beau, grand et fort, mais il avait l’air d’être malade, sous prétexte d’une prétendue maigreur. Zéleph se sentait bien ici, il se sentait presque chez lui, au grand dam peut être de Seth qui ne lui parlait jamais mais lui lancer des regards froid, plein de méprit. Il ne savait pas ce qu’il avait fait à l’ombre, mais ça n’avait vraiment pas dû lui plaire.

Assit sur un tabouret, Zéleph commença à manger amuser par la façon dont les quelques employé de Mitsuko ce préparé a son arriver. Elle était réellement traiter comme une reine, une grande dame, c’était impressionnant. Lui ses employés ne le prenaient pas au sérieux, ils le craignaient, et le trouver impressionnant, mais vue son pédigrée, ce n’était pas un respect a la même échelle. Mangent une pomme de terre, la porte s’ouvrit sur la diva attendu depuis un moment déjà. Le roi fit semblant de rien, continuant de manger, un coude sur la table, la fourchette au bout des doigts. On ne pouvait pas dire qu’il savait manger correctement, mais il savait manger et c’était le principal, non ? Le roi croisa le regard de Citra qui ne comprenait pas pourquoi la Déesse avait décidé d’entreprendre de faire un gâteau alors qu’elle n’y connaissait rien et qu’elle était là pour ça. Le roi lui sourit simplement, amuser de cette situation plutôt comique en vérité. Le réprouvé fini par poser ses yeux sur Mitsuko.
« Tu es bien jolie aujourd’hui. »
Il devait jouer le jeu non ? Alors autant ne pas l’ignorait jusqu’au bout, cela n’aurait pas était convenable pour un homme amoureux, si ?
Revenir en haut Aller en bas
Mitsu
♚ Fondatrice ♔

◈ Parchemins usagés : 36409
◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005
Mitsu
Jeu 27 Déc 2012, 02:44

Mitsuko avait été plutôt floue sur ses intentions de cuisiner. Elle avait juste dit qu'elle souhaitait faire un gâteau, ni à quoi, ni pour qui, juste un gâteau. Cela sonnait certes comme un caprice mais elle voulait essayer de faire quelque chose pour Neros et elle ne voyait que ça. Les domestiques étaient donc aller lui préparer tout ce qu'il fallait, la jeune femme restant avec Seth qui lui annonçait les nouvelles de ce monde comme chaque jour de la semaine, du moins, chaque jour qu'elle passait au manoir. « Et il semblerait que votre compagnon ait décidé de faire parler de lui en tuant des génies. Amusant n'est ce pas? Alors j'ai fait des recherches plus poussées et il semblerait que cela se soit passé dans une taverne, le roi totalement ivre. ». Il allait continuer mais à peine eut-il commencer le bout d'une nouvelle phrase qu'elle le coupa sèchement : « Assez! ». C'était absurde, tout simplement parce que Zéleph ne buvait plus et puis, elle doutait sérieusement qu'il sache comment tuer un génie. S'il avait voulu se battre, il aurait frapper ces individus avec ses poings sans jamais chercher à détruire leur habitacle. La déesse réfléchit un instant avant de demander : « Cela s'est passé où au juste? » « Dans une taverne proche de Sceptelinôst. ». Mitsuko percuta alors qu'elle avait croisé Jun il n'y avait pas si longtemps là bas, le jeune homme lui ayant d'ailleurs voler un baiser des plus sauvages alors qu'elle était certaine de réussir à le frapper. Il avait dû remonter le temps, tout simplement, la déesse n'étant pas assez puissante pour se défaire de son emprise pour le moment. Était-ce lui qui s'amusait à semer la zizanie? Dans quel but? Elle soupira, lasse de tout ceci, espérant au moins que ce n'était pas le reflet de sa jalousie envers le roi.

Elle quitta Seth, s'avançant dans le manoir en direction des cuisines vêtue d'une simple robe noire qui dévoilait son dos, scindé en deux par le tissu attaché derrière son cou qui retombait gracieusement le long de sa colonne vertébral. Ses cheveux étaient maintenus en un gros chignon, ses lèvres aussi rouge que la pomme empoisonnée d'un certain conte. Elle sourit : faire un gâteau ne devait pas être si compliqué. Oui, c'est ce qu'elle se disait, essayant d'oublier l'aventure récente qu'elle avait eu dans les cuisines. Au moins, à présent, elle savait couper les fruits. Mais, en réalité, quelque chose la perturbait plus que de faire un simple dessert. En effet, depuis quelques temps, elle rêvait d'une vie simple, quelque part, dans une petite maison, seule, sans domestique, sans ce monde qui la forçait à chaque instant à lui faire face. Elle avait besoin d'un endroit rien qu'à elle et elle espérait gravir rapidement la hiérarchie afin de pouvoir faire le choix de redevenir une simple humaine, une simple humaine sur les terres du Yin et du Yang. Oui car, une fois qu'elle aurait assez de puissance, elle pourrait créer son propre univers, quelque part, un univers qu'elle façonnerait comme elle l'entendrait et dans lequel elle resterait à jamais une déesse. Cependant, son rêve d'humanité s'effritait doucement sous le poids de la raison : elle ne pouvait pas vivre seule pour la bonne et simple raison qu'elle ne savait rien faire. Elle finirait par mourir de faim ou pire encore.

Entrant dans la cuisine, elle fut accueillie par le compliment du seigneur des deux rives. Elle remarqua tout de suite sa manière de tenir sa fourchette et en rit avant de lui répondre : « Eh bien, mon cher, il se trouve que je m'applique afin de vous plaire. ». Elle s'avança vers lui avant de préciser, le tutoyant tout bas : « de te plaire... ». Posant ses lèvres sur les siennes elle lui sourit. Ils devaient jouer la comédie depuis qu'elle avait annoncé à tout son personnel qu'il devrait être considéré comme l'un des propriétaires des lieux du fait de l'évolution de leur relation. Oui, elle avait dit cela. Et depuis ce jour, et sans doute aussi à cause du fait que Seth s'était rendu à Bouton d'Or pour payer le bicorne, le majordome avait du mal à s'en remettre. Il est vrai que dans cette région, chaque individu était persuadé qu'ils allaient se marier. Mais, au moins, elle était sûre qu'aucune femme ne le toucherait, même si, du coup, ils devaient se comporter comme de futurs mariés. Seulement, rien que le fait d'imaginer la cérémonie suffisait à la faire rire. Jamais ils ne se marieraient et, si on leur demandait, ils trouveraient bien le moyen de se faufiler, de trouver une excuse.

Les domestiques sortirent de la cuisine, les regardant d'un œil curieux. Elle avait demandé à être seule pour préparer son gâteau, ne se doutant pas qu'elle aurait en fait besoin d'aide. Attendant quelques instants, elle se tourna vers le roi, lui faisant une petite remarque : « Je ne pensais pas que tu rentrerais si tôt. Tu as réussi à régler tes affaires? ». Son ton était sérieux mais c'était justement pour éviter de penser à ce qui s'était produit la dernière fois. Ils ne s'étaient pas revus depuis et elle n'avait pas l'intention d'aborder le sujet, le regardant à peine. Se dirigeant vers un placard, elle en sortit un tablier qu'elle plaça sur elle avant de marcher jusqu'au plan de travail où tout avait été préparé à son attention. Mitsuko fixa les ustensiles, les ingrédients, les ustensiles, les ingrédients... « Hum... ». Comment une femme aussi intelligente qu'elle pouvait sentir son cerveau se déconnecter face à de simples objets? Elle soupira, embêtée de devoir rappeler quelqu'un qui lui expliquerait comment faire. A moins que... Zéleph. Il savait cuisiner, ou au moins, couper des fruits, donc peut-être qu'il savait aussi faire des gâteaux. Elle tourna son regard vers lui, le contemplant réellement pour la première fois depuis ce qui s'était passé dans la salle de bain de leur fils. Douce torture que ces souvenirs, réveillant le désir sans qu'elle ne puisse rien y faire. « Mon amour, aurais-tu l'obligeance de venir m'aider à faire un gâteau pour notre fils avant que je détruise la cuisine comme tu as détruit ces génies? ». Finalement, jouer la comédie était un exercice parfait pour elle car elle pouvait se cacher dans ce rôle, cacher son désir, cacher ses envies. Parfait. Et puis, la petite note à propos des génies était simplement un moyen d'obtenir la confirmation de ce qu'elle savait déjà.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Jeu 27 Déc 2012, 04:00

Zéleph la regarda avec un petit sourire en coin, faire son numéro. Elle prenait son rôle très à cœur et après tout ce n’était pas pour lui déplaire, si il avait le droit à ses baisers, il n’était pas près de refuser. Mitsuko congédia tous les employés se trouvant dans la cuisine. Il les regarda partir ce demandant si c’était par ce qu’elle avait honte, ou par ce qu’au contrait elle voulait garder es talents pour elle seule. Quoi qu’il arrive, lui n’était pas près de quitter les lieux. Vue comme elle couper les fruits, il n’était pas dit qu’elle sache faire quoi que ce soit d’autre.
« Je ne pensais pas que tu rentrerais si tôt. Tu as réussi à régler tes affaires? »
Ne disant rien, il haussa les épaules, l’observant du coin de l’œil, faignant de manger tranquillement son plat, délicieux au passage. Il manger toujours très bien ici, c’était peut-être une des raisons qui l’avait aussi poussé à rester. Ca et sur tout la délicieuse créature qui paraissait dévisager chaque instrument de la table comme si ils venaient d’un autre monde. Pour Zéleph, une femme avait toujours était une bonne ménagère. Etre douer en cuisine était indispensable, savoir tenir une maison, le genre de chose qui représentait le pouvoir féminin, le contrôle de la famille. Mitsuko avait beaucoup de qualité appréciable, mais elle ne faisait pas partit de ces femmes parfaites qu’il respecter tant.
« Mon amour, aurais-tu l'obligeance de venir m'aider à faire un gâteau pour notre fils avant que je détruise la cuisine comme tu as détruit ces génies ? »
Zéleph leva les yeux vers elle, d’abord surprit qu’elle continue leur numéro alors qu’il n’y avait ni oreille, ni regard sur eux, mais aussi par ce qu’elle savait pour cette histoire de génies, et puis il y avait cette demande peut commune. Il commença par prendre une boucher de viande ce demandant si cette histoire avait fait le tour de ces terres ou si elle le savait par ce que c’était lui.
« Un imbécile ce fait passer pour moi et tue des génies. » Il bue un peu d’eau. « Qu’il tue qui il veux en mon nom, avec tous les cadavres que j’ai empilé dans ma vie, génies ou autre, qui ça peut bien intéresser ? » Posant son verre il haussa les épaules. « Bah, je suppose que c’est excitant de passer quelque heurs dans ma peau. Ce pauvre type doit avoir une vie si pathétique que je ne lui en veux pas. A chacun ses fantasmes. »
Ce levant il lui sourit cette fois en contournant la table pour la rejoindre. Il se demander même pourquoi ça intéressait tant les gens que ce soit des génies. C’était une forme de discrimination inverser ça. Toucher aux génies c’était un scandale, mais les anges que pende les déchus ça n’avait aucun importance. Quand bien même l’aurait-il fait, il avait tué des démons, des vampires, des fées, des dragons, et toute sorte de race et d’être dans sa vie et c’était bien la première fois qu’on l’agacer autant pour si peu, un détaille. Si on était venu lui reprocher d’avoir tué trois hommes, il ne l’aurait peut-être pas mal prit, mais là, ça devenait soulant. Enfin, il devait se détendre, c’était pour ça qu’il était de retour si vite au manoir. Remontant les manches de sa chemise, le réprouvé regarda Mitsuko. Avec son tablier et sa belle robe, elle avait un certain style. Regardant ce qu’il y avait devant eu, le réprouvé sourit.
« On a cas faire quelque chose de simple, quelque chose qui tu es capable de faire. »
Bien sûr, il se moquer, mais lui, contrairement à elle était très douer en cuisine. Vivre comme ermite pendant des décennies apprend rapidement à faire à manger, et puis avec le temps il c’était pris une certaine passion pour la cuisine, travaillant ici et là pour gagner un peu d’argent, avant de décider que la cuisine c’était bon pour les femmes. Apparemment, pas toute. Prenant un saladier en verre il le posa devant eux, prit une boite d’œuf d’où il retira quatre de ses habitants, un paquet de farine, du beurre et la carafe de l’ait.
« Une tarte, ça devrait t’allait, puise que tu sais couper les fruits. »
Comme si il n’avait jamais souscrit de sous-entendu à cette phrase, il attrapa un couteau et le tendit à la déesse. Lui posant le beurre devant elle, il commença à lui faire couper une lamelle, puis coupa la tranche en cube.
« Tu vas y arriver toute seule ? Des que tu as fini, tu mets les cube dans le saladier. »
Pendant ce temps monsieur versa de la farine dans le récipient. Il rajouta de sel et mélangea. Dès qu’elle eut fini de couper le beurre il rajouta les cubes et sans ménagement il plongea les mains dans le saladier pour pétrir et bien mélanger. Malaxent le beurre avec la farine, la patte commençait à ce formé grossièrement sous ses doigts.
« Tu peux rajouter un peu de lait s’il te plait ? »
Cela fait, le mélange fut beaucoup plus facile et la pâte prenait réellement forme. Une fois que la pâte eux bue tout le lait, il sortit ses mains et prit de la farine qu’il dispersa sur le plan de travail pour éviter que cela colle, avant de prendre la pâte et de la poser dessus. Il la malaxa encore un peu avant de lever les yeux sur Mitsuko. Zéleph sourit, une idée lui traversant l’esprit. Ce glissant derrière elle, il la positionna à sa place, puis il lui prit les mains et les lui fit poser sur la pâte.
« Il faut que tes mains sois fermes et garde un mouvement ample et similaire. » Il lui donner le ton avec ses propre main, recouvrant les sienne. Ce glissant dans son cou il huma son parfum, vil traitre. « Comme si tu massait quelqu’un. » Un exemple de ce qu’elle savait faire était parfait, bien que cela donner l’impression que la cuisine avait quelque chose d’érotique. A voir, le réprouvé pouvait bien en être client, car il ne s’intéresser plu du tout à ce que faisait Mitsuko, déposant de léger baisser dans la basse de sa nuque, remontant à son cou.
« Sur tout, ne t’arrête pas. Il faut le faire pendant deux à trois minutes, pour que la pâte soi… onctueuse. » lui susurrât-il.
Revenir en haut Aller en bas
Mitsu
♚ Fondatrice ♔

◈ Parchemins usagés : 36409
◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005
Mitsu
Jeu 27 Déc 2012, 15:56

Mitsuko regardait Zéleph cuisiner, respectant scrupuleusement ce qu'il lui disait de faire. Elle pensa qu'elle était une élève disciplinée et cela la fit sourire. Enfin, de toute manière, elle souhaitait que Neros trouve le gâteau délicieux et non qu'il s'empoisonne avec. Elle n'avait donc pas vraiment le choix. Mais plus que de suivre ses instructions, elle le contemplait d'une manière quelque peu différente qu'en temps normal. Elle avait déjà été agréablement surprise la première fois, mais là, c'était beaucoup plus que ça. Et puis, voir l'expression de son visage lorsqu'il cuisinait était semblable à admirer un musicien. C'est ça, elle l'admirait à cet instant, silencieuse. Cela semblait totalement disproportionné car, en temps normal, l'attention des femmes se portait plus sur les actes de puissance, le charisme d'un homme, sa beauté, mais elle, elle avait tellement côtoyer ce genre d'individus qu'elle y était devenue insensible. Elle finit par baisser les yeux pour verser le lait, le contemplant malaxer la pâte, un petit air songeur sur le visage. Seulement, le roi ne restait pas en place bien longtemps quand il se trouvait avec la déesse et, lorsqu'il prit place derrière elle, elle n'avait plus rien à regarder. Elle frissonna. Plus rien à regarder mais des choses à ressentir, comme ses lèvres, son souffle. Elle ferma un instant les yeux afin de rester concentrer sur la pâte qu'elle commença à pétrir, décidant qu'il valait mieux continuer sur des sujets sérieux.

« En réalité, il est très dur de tuer un génie. Ils ne peuvent pas mourir physiquement, il faut briser leur habitacle, chose que tu ne dois pas savoir. ». Elle lui avait envoyé la boutade avec la voix la plus douce du monde. « Et puis, le Mârid a changé, cela peut très bien être vu comme un acte politique contre son règne. Je sais que ce n'est pas toi, je crains même d'en savoir trop. Mais je ne comprend pas pourquoi, je ne comprend pas l'intérêt de la chose. ». Oui, si c'était Jun, elle ne voyait pas pourquoi il ne s'en serait pas pris à Zéleph directement, même s'il ne faisait aucun doute que le roi était plus fort que le sorcier. Pourquoi les génies? Et puis, ce n'était pas le seul acte gênant du moment. Elle fixa ses yeux sur la pâte qui, pour le coup, ne se faisait pas malaxer en douceur. La jeune femme avait besoin de respirer, de faire une pause dans ce jeu d'échec géant qu'elle avait toujours suivi depuis des siècles. Laissant là sa pâte, elle se retourna vers le réprouvé avec un air étrange, délivrant son corps des lèvres du réprouvé.

« J'ai envi de... ». Non, c'était idiot, il ne voudrait jamais. Enfin, peut-être qu'en y mettant les formes, il serait partant? Elle lui sourit, entrant de nouveau dans son personnage, même si elle ne l'avait pas réellement quitté depuis qu'elle était entrée dans la cuisine. Plantant son regard dans le sien, elle lui murmura : « Mon coeur, mon ancêtre possédait un chalet perdu au beau milieu de la forêt des murmures, et j'aimerai y aller avec toi. Il n'est pas très grand mais il y a de quoi se chauffer, se laver, une chambre et il est entretenu depuis des siècles par une ombre, donc il est loin d'être insalubre. Nous pourrions nous y rendre quelques jours, rien que tous les deux, en congédiant le domestique, en préparant des plats à l'avance même si tu es le seul ici à avoir besoin de manger. ». C'était aussi l'une des raisons pour lesquelles elle ne savait pas faire la cuisine. En tant que vampire, elle buvait du sang, en tant qu'ombre, elle n'en ressentait pas le besoin et, aujourd'hui, elle n'avait même plus d'utilité à respirer, continuant par habitude. Et puis, il y avait ses domestiques. Se rapprochant de lui, elle plaça l'une de ses mains sur son torse, sa voix prenant tout à coup une sonorité beaucoup plus sensuelle, limite coquine. Jouer un rôle, elle l'avait fait toute sa vie, elle excellait simplement et ça lui permettait d'oublier son désir brûlant pour lui, son vrai désir, pas celui qu'elle feintait de ressentir comme la femme aimante qu'elle était.

« Et puis, seuls tous les deux, nous pourrions nous amuser...il n'y aurait vraiment personne pour venir nous déranger. » Elle changea légèrement de ton, amusée. « Ce sera une occasion de prouver une nouvelle fois à quel point nous sommes proches, de faire une petite sœur à Neros et peut-être de convaincre Seth qui se trouve juste derrière la porte de la véracité de tes sentiments pour moi... ». Elle le sentait depuis tout à l'heure. L'ombre ne croyait pas en leur mensonge et, c'était aussi une des raisons du pourquoi elle jouait la comédie. Bien sûr, oublier son désir pour Zéleph était l'une de ses préoccupations premières mais, après ce qu'il s'était passé la dernière fois, au fond, elle avait hâte de recommencer. Le majordome apparut : « Veuillez m'excuser ma dame, je souhaitais m'assurer que tout aller pour le mieux. ». Il parlait comme s'il était convaincu que le roi des réprouvés faisait pression sur la maîtresse des lieux d'une quelconque manière, mais il savait très bien que ce n'était pas le cas. Alors, au bord de l'explosion, il finit par lui susurrer tout en fixant l'homme dans les yeux d'une manière glaciale : « Vous n'aimez pas cet homme, vous pensez l'aimer uniquement parce que vous avez oublié celui que vous aimez véritablement. Et même si ce dernier ne viendra sans doute jamais vous chercher, vous regretterez tôt ou tard votre comportement. ». Cela sonnait plus comme un conseil qu'une quelconque menace, il ne se serait pas permis de parler ainsi à Mitsuko. Il se fondit dans les ténèbres, les laissant de nouveau seuls. La jeune femme ne fit aucun commentaire, tournant de nouveau le dos à Zéleph pour se replonger dans le « massage » de sa pâte. Est ce que son majordome avait inventé cette histoire ou était-ce la vérité? Et puis, pourquoi cet homme ne venait pas la chercher si il l'aimait aussi? Elle finit par se retourner vers le roi, l'enlaçant en plongeant son visage contre son torse. Bien sûr qu'elle ne l'aimait pas et que tout ceci n'était qu'un coup monté, mais elle s'apercevait que, peut-être, elle faisait du tord à quelqu'un qui comptait pour elle sans le savoir. Curieusement, elle souffla à l'homme qui se tenait à côté d'elle en ce moment même : « S'il te plait, finissons ce gâteau, préparons à manger et allons nous réfugier dans ce chalet. On pourra y rester des heures, des jours, des semaines, jusqu'à ce que nous ne nous supportions plus... » Mais là j'ai besoin de tes bras. Elle ne l'avait pas dit, mais elle le pensait. Son odeur l'enivrait, l'excitait, mais la rassurait aussi. A force de sentir sa présence à ses côtés, elle commençait à s'habituer à lui, elle le laissait l'approcher, l'embrasser et elle aimait ça. Oh, elle savait que c'était simplement parce qu'il la désirait qu'il se comportait ainsi, qu'ensuite il cesserait de lui tourner autour, de supporter ses caprices, mais, pour l'instant, elle souhaitait en profiter avant qu'il ne la laisse seule. En réalité, si ce que disait son majordome était vrai, alors elle espérait cruellement jamais se rappeler de quoi que ce soit, surtout pas maintenant qu'elle était incapable de cacher ses sentiments, maintenant qu'elle devait apprendre à vivre avec.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Ven 28 Déc 2012, 00:09

Un acte politique ? Pour monter le Mârid contre lui ? Dans quel but au juste ? Il n’avait jamais approché de génies dans sa vie a par deux trois fois, et le réprouvés n’ont jamais eu de conflits particulier avec ce peuple. C’était insensé et Zéleph n’arrivait pas à le comprendre. Haussant les épaules, il se dit que si le Mârid voulait le voir pour ça il ne le refuserait pas, il comprendrait vite qu’il n’y était pour rien, et puis comme disait Mitsuko, jusqu’à présent il ne c’était jamais intéresser à savoir comment tuer un génie, venant tout juste de l’apprendre. Le réprouvé posa son regard sur Mitsuko qui se mit face à lui. La suite le troubla quelque peu. Elle était sérieuse ? Elle l’inviter à partir avec elle et ce perdre en pleine forêt. Ce n’était plu un rôle qu’elle jouait à présent, c’était extrêmement déstabilisant sachant qu’il n’y avait personne dans la pièce a par eux. Zéleph la fixa suspicieux. Mitsuko devait encore ce jouer de lui comme elle adorait le faire, le faire tourner en bourrique, lui créer des fantasmes pour qu’il se laisse emporté, pour mieux le repousser après. Elle ce rapprocha de lui, et il ce tendit cherchant dans ses yeux si elle était en train de le manipuler, de lui jouer un mauvais tour ou bien d’être sincère. Non, c’était impossible. Un tel regard, ce sourire, elle l’aguichait et ce n’était que pour l’énerver il en était sûr, mais si il rentrait dans son jeu elle serait bien embêter non ? Le roi allé poser ses mains sur les hanches de la déesse, trouvant malgré tout ça très tentant, mais il comprit vite comment cette proposition était arrivée quand en effet Seth apparut dans les cuisines. Tout s’expliquer, et Zéleph ce retint de lever les yeux au ciel. Il l’avait vue venir gros comme une maison ça.

Le pauvre majordome en avait gros sur le cœur, et Zéleph le regarda quelque peu surprit. Un homme qu’elle avait oublié ? Son regard se posa sur elle. Quelqu’un était capable d’aimer cette femme ? Elle était charmante et il avait une certaine tendresse pour elle, mais de là à l’aimer, il y avait un monde. Elle était insupportable, et il était impossible de savoir quand elle était vraie et quand elle était fausse, qu’elle homme pourrait supporter ça ? En tout cas pas lui. Etrangement il ressentait une certaine rancœur, mais il feint de ne pas s’en apercevoir. Il s’en fichait si elle aimer un homme, lui il voulait son corps, en aucun cas son cœur. Seth disparut comme il était apparu et le réprouvé ce retrouva face au dos de la déesse, un peu perdu. Décidément il se passait toujours des choses incompréhensibles, bien trop compliquer pour lui, ici. Des enfants créer par magie, un amour oublier qui ne viendra jamais la récupéré, une femme craignant l’acte charnel. Non vraiment Zéleph avait décidé de ce compliquer la vie en vivant ici, mais il pensait que ça en valait la peine, bien que par fois il se poser la question. Il parut sortir de ses penser quand il sentit la jeune femme le serré contre elle, lui demandant à nouveau de la faire quitter les lieux. Zéleph ferma ses bras autour d’elle. En réalité elle ne c’était pas jouer de lui. Voilà pourquoi il disait qu’elle le rendrait totalement fou, il ne savait jamais quand elle disait vrais ou faux. Le réprouvé soupira ce rendant compte que tout ça le dépasser et qu’il se mettait a trop penser. Avant il aurait foncé, prenant la chance de rester avec elle seul dans un chalet comme un miracle offert sur un plateau d’argent, et là c’était comme si il se soucier d’elle. Bien sûr il c’était toujours soucier d’elle, mais là il se demander ce qui la pousser à faire ça, à vouloir passer du temps loin du monde, loin de tous, juste avec lui. Ce n’était pas pour leurs mensonge, c’était pour elle, elle lui demande comme une faveur et il ne lui refuserait pas car si il pouvait se perdre à un endroit et que sa lui permette de respiré un peut, il en serait soulager.
« Alors finissons ce gâteau … ma puce. »
Il ce défi gentiment de son emprise avant de prendre les prochains ingrédients. A présent il fallait couper les fruits et Zéleph regarda ce qu’ils avaient à disposition. Il opta pour des bananes ou des oranges. Si Neros était comme lui, il devrait aimer cette tarte. Une sorte de spécialité qu’il avait souvent faite plus jeune. Donnant les fruits à Mitsuko il lui sourit.
« Tu vas y arriver ou tu veux que je t’aide ? »
Il avait retrouvait son air taquin, c’était le moment après tout, pour une fois qu’il la surpassait en quelque chose, il en profitait. Lui, il prit la pâte et commença à l’étaler, il fallait qu’elle soit plate et arrondit. Prenant un rouleau il se mit au travail. Une fois qu’elle fut assez fine et large, il prit un plat, le beurra et disposa la pâte. Une fois délicatement mise il regarda où en était la déesse. Il prit un agrume et la pressa sur la pâte, éclaboussant tout le plan de travaille au passage, mais il s‘en foutait.
« Maintenant on a plu cas disposer les fruits, mettre sa au four, et c’est à servir avec du chocolat. »
Ce dessert était délicieux, il avait toujours aimé le mélange des fruits avec le chocolat. Il finit de le préparé, mit le gâteau au four, puis il se retourna vers Mitsuko avec un sourire carnassier.
« On a bien une heure devant nous a rien faire tu sais … »
S’approchant d’elle il la prit par la taille et la plaqua sur le plan de travail. Plantant son regard dans le sien, il attrapa derrière elle le bol de chocolat et y trempa le doigt avant de le glisser sur les lèvres de Mitsuko.
« Et j’ai une autre idée pour le chocolat. » et il plongea sur ses lèvres avide de goutter à ce nouveau met qui s’annoncer délicieux.
Revenir en haut Aller en bas
Mitsu
♚ Fondatrice ♔

◈ Parchemins usagés : 36409
◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005
Mitsu
Ven 28 Déc 2012, 01:48

Il avait accepté. Très bien, ça leur permettrait d'arrêter d'être dérangés tout le temps, même si ça en devenait vraiment dangereux. Mitsuko pensa à toutes les choses imprudentes qu'elle avait réalisé dans sa vie juste pour ajouter un peu de piment, comme par exemple d'aller voir le roi des démons, Ludwig à l'époque, qui était réputé pour ses crises de colère. Elle avait failli se faire tuer à ce moment là, n'étant qu'une simple sorcière, mais, à présent, il était mort et elle avait utilisé son adn pour créer l'un de ses fils : Heylel. Finalement, à chaque fois qu'elle s'était mise dans une situation périlleuse, cela lui avait toujours apporté quelque chose. Mais, avec Zéleph, c'était différent. Elle savait ce qu'il allait se passer s'ils partaient seuls dans la forêt. Le chalet n'était alimenté que par une source de chaleur : la cheminée qui se trouvait dans le salon. Et, dans la chambre, par ce temps, il ferait plus froid, prétexte que le jeune homme ne manquerait pas d'utiliser pour se rapprocher d'elle, très près, trop près. Elle opta pour couper des bananes, lançant un regard en coin au réprouvé, un petit sourire trônant sur ses lèvres. Depuis ce qu'il s'était passé chez Neros, elle n'arrêtait pas d'y repenser, les images qui hantaient son esprit suffisant amplement à l'exciter. Elle voulait essayer de reprendre le dessus sur ses pulsions mais, à vrai dire, elle savait déjà qu'elle ne pouvait faire que feinter. Elle avait trop envi de lui pour lui résister encore. Et, curieusement, le goût du risque semblait avoir pris possession de son âme.

Le gâteau était prêt à être enfourné. Elle l'avait observé faire, sentant monter des envies loin d'être innocentes en elle, curieusement. Cela dit, faire la cuisine avec Zéleph ne ressemblait plus vraiment à une corvée, non, ça en devenait un moment érotique à souhait et, même s'il ne faisait rien pour, elle était sûre qu'il ne tarderait pas à prendre les choses en main. Et à peine l'avait-elle pensé qu'il la prit par la taille, la hissant sur le plan de travail. Le chocolat sur ses lèvres, il la rejoint. La jeune femme fit passer ses doigts dans les cheveux du roi, comme si elle ne voulait plus le quitter. Ce baiser était délicieux, sa langue rejoignant la sienne une fois qu'il eut goûté à son petit plaisir chocolaté. Elle le sépara d'elle, plongeant son regard dans le sien avant de lui chuchoter : « Je suis fixée maintenant : les hommes qui font la cuisine m'excitent. ». Elle n'avait jamais été aussi crue avec lui mais, pour le coup, elle disait la vérité. Le voir malaxer la pâte, l'avoir senti dans son dos, son air sérieux, concentré, ses ordres, ses petites réflexions. Elle sourit, un air joueur illuminant son visage : « Et puis, faire la cuisine me donne faim aussi... ». Elle n'avait pas besoin de manger, elle avait juste envie de s'amuser à tenter le roi, voir comment il réagirait, voir ce qui brillerait dans ses yeux. Mitsuko attrapa une banane, l'épluchant doucement, le fixant avec un délice non dissimulé. Elle lui soumettait clairement le jeu, elle lui montrait sans équivoque ce qu'elle essayait de faire. Trempant le bout du fruit dans le chocolat elle l'amena devant elle, cette fois bien plus intéressée par ce dernier que par le roi. Ouvrant doucement la bouche, elle avança sa langue, lapant le chocolat avec sensualité. Puis, elle lança un petit coup d’œil à Zéleph avant de sourire, recommençant en se délectant bruyamment. Marquant une petite pause, elle lui fit remarquer comme si de rien n'était : « Oui...je pense que notre tarte sera une véritable œuvre d'art. ». Puis, elle ouvrit la bouche, faisant entrer la banane dans celle-ci doucement, observant le jeune homme. Elle finit par la croquer avec volupté, les yeux à demi clos. Elle avait vraiment l'air d'aimer ça, enfin, elle aimait surtout faire ça devant le roi.

En réalité, même si Seth venait de lui révéler, qu'apparemment, elle aimait un homme, elle n'en avait rien à faire. Oh bien sûr elle essaierait de savoir qui mais, pour elle, l'amour était bien plus dangereux que le désir et puis, elle se connaissait, cet homme devait être extraordinaire, assez pour pouvoir la surveiller, assez pour savoir ce qu'il se passait. Son majordome le connaissait, peut-être qu'il lui en avait même soufflé un mot, mais s'il savait qu'elle l'avait oublié, s'il savait qu'elle se rapprochait du seigneur des deux rives plus qu'il ne pouvait le tolérer, alors il serait venu la chercher, il serait venu s'imposer. Oui, Mitsuko supposait que c'était ce que tout homme normalement constitué ferait. Elle posa le fruit sur le plan de travail, s'approchant de Zéleph pour l'embrasser une nouvelle fois, pour lui faire goûter les deux saveurs mélangées : banane et chocolat. Puis, elle se retira, ses mains descendant sur le torse du réprouvé avant qu'elle ne lui demande : « Si tu apprenais que je me comporte ainsi avec un autre homme, que ferais-tu? ». Elle lui sourit, trempant son doigt dans le chocolat, continuant : « Oui, si tu apprenais que j'attirais vers moi un autre... ». Elle enroula ses jambes autour du bassin du roi. « ...que je regardais avec envie un autre... ». Son regard se planta au plus profond de ses yeux, comme si elle cherchait à pervertir encore plus le réprouvé luxurieux. « ...que j'étalais volontairement du chocolat entre mes seins pour qu'un autre vienne y poser sa langue... ». Son doigt descendit doucement dans son décolleté où elle laissa du chocolat. « Et, qu'enfin, j'avais prévu de partir me perdre au beau milieu d'une forêt avec la ferme intention de laisser cet autre homme disposer de mon corps? Que ferais-tu? ». Elle le fixait, se mordant la lèvre inférieure, son petit air joueur toujours présent sur son visage.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Ven 28 Déc 2012, 03:03

Zéleph devait surement avoir la bouche légèrement ouverte car elle était sèche et il devait régulièrement humidifier ses lèvres, ou peut être que cela était dû à l’envie qui le submerger. Un vrai tempête dévastant tout sur son passage. Mitsuko l’aguichait sans détour, le laissant paralyser pour commencer. Il fallait avouer que c’était la première fois qu’elle le séduisait d’une façon aussi érotique, aussi sensuelle et explicite tout en sachant exactement quelle réaction il allait avoir. C’était étonnant. Etonnant mais sur tout grisent. Oubliant vite le trouble qu’il ressentait, son regard s’assombrit dangereusement, l’ombre du désir emplissant peu à peu ses prunelles. Alors comme ça la cuisine lui faisait cet effet ? C’était bon à savoir et puis cela expliquer certaines choses, car au fond pour lui la cuisine, c’était un passetemps, mais battre des œufs n’avaient rien de très excitant, quoi que faire monter les œufs en neiges pouvait être interpréter comme on le désirait. Cette banane, ce regard, ce chocolat, cette expression sur le visage. Zéleph frissonna, les images de la dernière fois dans chez Neros lui revenant si clairement qu’il eut du mal à ne pas grogner. Cette femme avait un pouvoir sur sa libido qui était impressionnant. En quelque seconde, il suffisait d’un regard, d’une caresse, d’un mot et un l’incendie ce déclaré. Pire d’une étincèle sur du gaz. Elle l’attira pour l’embrasser, il s’en délecta et cette fois il laissa échapper un léger grognement, ses mains ce serrant plus fort autour d’elle.

Le baiser achever elle continua de jouer, un jeu qu’il ne comprenait pas vraiment, beaucoup plus intéresser par ses actions que par ses paroles. Zéleph était captiver, ensorceler par les parfums qu’elle lui faisait gouter, les souvenirs, le rapprochement. Tout, il voulait tout. Mitsuko parlait pour le rendre jaloux, et elle avait réussi. Quand l’idée d’en voir un autre a sa place lui traversa l’esprit il ressentit une féroce envie de lui faire l’amour-là sur le moment pour la faire sienne, et déposer sa marque. Elle était à lui et a personne d’autre, il ne pourrait pas le supporté si un autre que lui la toucher, si elle en regardait un autre comme lui à présent, si elle jouer à ce genre de jeu. Le regard de Zéleph ce perdit dans le décolleter de la déesse, suivant la trace du chocolat et il vibra. A partir de ce moment il n’exister plu rien d’autre que cette endroit du monde : la poitrine de Mitsuko.
« Et, qu'enfin, j'avais prévu de partir me perdre au beau milieu d'une forêt avec la ferme intention de laisser cet autre homme disposer de mon corps? Que ferais-tu? »
Il leva brusquement le regard et d’une voix grave, enrouer par le désir, et une certaine pointe de colère ce reflétant dans le noir de ses yeux, il lui déclara une simple vérité.
« Je le tuerait ».
Et sans se soucier de qui c’était et pourquoi. Plongent sans attendre sur le cou de la déesse, comme un prédateur le ferait sur une proie, il se mit à la dévoré. Sans tendresse, ni douceur, il ne tenait plu. Zéleph en pouvait pas rester sage trop longtemps, il finissait inévitablement pas exploser. Ses mains ce perdant au creux de ses reins il la rapprocha avec force de lui, ne laissant aucune chance à leurs bassins de ne pas se frotter sous les mouvements du roi qui se pencher toujours plus. Brutalement il poussa Mitsuko sur le plan de travail, poussant tous les ustensiles et autres objets restant, il s’allongea sur elle sa bouche ce perdant dans son décolleter suivant le chemin de chocolat. Ses mains vinrent alors arracher le tablier, puis défaire la robe. Il la déchira peut être, ne faisant pas attention au milieu du nuage de farine qu’il avait créé. Léchant tout le chocolat pour qu’il n’en reste pas une goutte, trouvant que la douceur soyeuse de la peau de la déesse s’accordait parfaitement au gout amer du chocolat, il remonta a sa bouche pour lui mordre la lèvre inférieur.
« Et je te ferait mienne, pour te punir. »
Pour prouver ses dire, il frotta son bassin contre le sien, son désir n’étant déjà plu à prouver. Attrapent ses mains, il les bloqua violement contre la table alors que sa bouche prenait en hottage la sienne avec tout autant de passion. Une passion dévorante qui le faisait se consumé un peu plus à chaque seconde. Sa langue, ses lèvres, tout reprenait de force ce qui était pour lui, sa propriété. Quoi qu’elle en dise, elle serait à lui et pour lui elle l’était déjà. Le premier qui l’approchait il finirait la tête trancher, et si elle en séduisait un autre, il ne s’en remettrait pas tellement la colère serrait immense et incontrôlable. Il serait même bien capable de tout détruire si la fureur le prenait à la gorge. Seulement il ne la laisserait pas aller voir ailleurs, elle était déjà incapable de le laisser l’approcher lui, alors un autre il ne le pensait pas possible, mais même, il la rendrait tellement heureuse que jamais elle ne retrouverait pareille plaisir, moments, avec un autre. Zéleph aurait vendu son âme pour faire de Mitsuko une femme comblé, épanouit comme peut des femmes pouvaient ce ventait de l’être. A cour de souffle il dut ce retiré de sa bouche à grand regret. Essoufflait par ce baiser dévastateur, y ayant déversé toute sa rage, tout son désir Il planta son regard embraser dans celui de la déesse. Elle jouait avec ses nerfs, elle savait qu’il partait au quart de tour, elle ne l’avait jamais oublié. La poitrine mise à nue sous lui, au milieu de cette cuisine, recouverte de farine, elle était magnifique et il la détesta pour ça.
« Je ne te laisserait jamais à un autre. Tu es à moi. »
Le terme « possessif » était bien trop faible pour caractériser le besoin de possession, de Zéleph. Ce ‘était même plu de la jalousie ou de la colère, oui c’était de la fureur pure et simple, comme un fauve exciter depuis des années, lâcher en plein troupeau de mouton. Il ne pensa même pas à ce que cela aurait pu signifier dans une autre circonstance, pour une autre femme. Seulement avec Mitsuko ce n’était qu’une question de fierté. Après tout il se priver pour elle, il se plier à toute ses exigence, alors le premier qui l’approcher il lui referait la façade, tellement qu’il ne pourrait plus jamais trouver de femmes.
Revenir en haut Aller en bas
Mitsu
♚ Fondatrice ♔

◈ Parchemins usagés : 36409
◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005
Mitsu
Ven 28 Déc 2012, 04:34

Mitsuko jouissait dans son for intérieur. Déjà parce qu'elle avait réussi à tenter le roi, ensuite parce qu'il avait dit ce qu'elle attendait. Ça ne l'étonnait pas mais ça confirmait ce qu'elle pensait sur ce mystérieux homme qu'elle avait oublié : s'il la voulait, il viendrait la chercher, point. Et puis, il lui semblait difficile pour l'instant de renoncer à Zéleph, tout simplement parce que le plaisir qu'elle prenait était incommensurable. Il n'avait aucune manière mais il avait l'art de la faire vibrer. Sa violence réveillait ses plus viles pulsions et elle ne pouvait s'empêcher de frisonner sous les frottements du bassin de l'homme contre le sien. Il la mettait dans tous ses états en si peu de temps à présent. Pauvre raison, jetée à la poubelle sans aucun regret, voilà qu'elle devenait aussi avide que lui de goûter un peu plus à la peau de l'autre. Il la rendait folle, ses lèvres la dévorant, sa force au service de son désir de possession. Et elle voulait être à lui, elle voulait qu'il la possède, encore et encore, tout comme son emprise sur lui grandirait. Elle savait qu'elle était déjà grande mais elle voulait le rendre encore plus instable, le rendre encore plus violent à la simple idée qu'elle puisse ne serait-ce qu'en embrasser un autre. La cuisine était dans un sale état, sa respiration haletante à cause du baiser du roi, à cause de son bassin au creux de son entre jambe. Elle finit par lui sourire, essayant de reprendre contenance, plongeant son regard dans le sien pour lui faire comprendre que c'était aussi à double tranchant : « Si une seule femme te touche, je vous tuerai tous les deux. »

Elle était moins tolérante que lui. Oui, s'il se laissait faire par une autre femme, elle le vivrait comme une trahison de sa part et elle ne lui pardonnerait jamais. Oh bien sûr il y avait ce lien de divinité entre eux, qui les unissait qu'ils le veuillent ou non, mais ça ne l'empêcherait pas de le tuer, très lentement, même si elle devait perdre une bonne partie de sa puissance. Elle usa de sa force pour libérer ses poignets, le plaquant à son tour contre le plan de travail. Il y avait de la farine partout, du jus d'orange et quelques ustensiles tombèrent même au sol dans un bruit sourd. Elle s'en fichait, et même si ses domestiques arrivaient avec l'intention de leur venir en aide, ils n'oseraient pas entrer, et s'ils entraient, ils ressortiraient vite. Et puis, Seth avait la maîtrise totale sur le manoir, il ne permettrait jamais pareil spectacle. Mitsuko dominait le roi, se glissant contre lui avant de lui chuchoter à l'oreille : « J'espère quand même que tu me feras tienne avant que j'ai à aller quémander les faveurs d'un autre homme... ». En fait, elle lui disait d'une manière subtile qu'elle avait envi qu'ils fassent l'amour, rajoutant une petite pique à son attention : « Et aussi avant que ce mystérieux inconnu dont parlait Seth ne vienne réclamer sa place à mes côtés... ». Elle était cruelle mais il commençait à la connaître depuis qu'ils se tournaient autour. La déesse n'avait pas l'intention de le laisser se reposer sur ses lauriers et elle se donnait pour mission ultime de toujours alimenter son désir, toujours. Elle frotta son bassin contre celui de l'homme, le dévorant des yeux, cherchant les marques de son désir.

« Il faut que je te montre quelque chose... ». Elle semblait fière d'elle, comme si sa trouvaille avait une valeur inestimable, ce qui n'était pas tout à fait faux. Arrachant la chemise de Zéleph, elle fit glissée sa main sur son torse, se redressant sans la moindre pudeur. Le terrain était glissant mais ça la stimulait, elle en avait marre des conventions, elle voulait prendre du plaisir, elle voulait le voir entièrement nu, elle voulait le soumettre complètement, lui montrer qu'il n'était pas le seul à pouvoir la dominer. Posant l'un de ses doigts sur le pantalon du réprouvé, elle ferma un très court instant les yeux, quelques secondes. Le vêtement disparut, laissant la jeune femme en contact direct avec le sous-vêtement du roi. Elle sourit, se mordant la lèvre inférieure avant de le rejoindre, embrassant son torse en remontant lentement vers ses lèvres. Son dos cambré maintenait son bassin contre le sien et ce qu'elle sentait était très loin de lui déplaire. Elle lui susurra, les yeux dans les yeux : « Bien sûr, je peux le faire avec absolument tous les vêtements... ». La jeune femme fit une courte pause, prenant un petit air contrarié : « Mais c'est vrai que je t'ai dit que je ne te laisserai disposer de mon corps qu'une fois au milieu des bois... c'est dommage... ». Elle lui refaisait le coup, enfin, pour être exacte, elle feintait. Mitsuko voulait qu'il sente un début de frustration l'envahir, un début de rage, elle voulait voir la colère dans ses yeux, puis le désir, encore plus grand. Son expression changea et elle prit un air amusé, sa voix féline retentissant dans un soupir : « Néanmoins...je vais disposer du tien, et tu n'as pas le choix... ». Sa main se posa sur le sous-vêtement de Zéleph qui disparut sans plus de cérémonie. Elle triomphait de son idée, de la tournure que prenaient les évènements, mais elle aurait besoin de lui cette fois. La jeune femme bougea son bassin, ils étaient séparés par tellement peu que ça en devenait intenable. Elle s'approcha de son oreille, lui chuchotant comme une confidence : « Il va falloir que tu me dises quoi faire de ma bouche parce que je n'ai jamais fait ça avant. Mais, comme tu as pu le voir en cuisine, je suis une élève très consciencieuse... alors guide moi, ordonne moi, et j'exécuterai. ». Elle rejoignit ses lèvres, l'embrassant lentement comme pour laisser le temps au roi de tout comprendre, le temps de réaliser ce qu'elle allait faire. Puis, glissant doucement sur lui, elle le caressa avec volupté, ses lèvres accentuant les caresses ici et là, dans son cou, sur ses épaules, sur son torse. Elle ne se pressait pas, non, elle savait que ce serait meilleur si elle prenait son temps. La jeune femme prit place entre ses jambes, fixant ce qu'elle n'avait jamais vu auparavant avec un sourire désireux. Elle ne pouvait plus y aller par quatre chemins : elle le voulait, tout entier, et elle n'avait pas peur, plus maintenant. Passant doucement sa main sur ce qui lui apporterait un plaisir immense d'ici quelques temps, elle regarda le réprouvé, attendant ses ordres. Le jeu lui paraissait amusant, et terriblement excitant...
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Ven 28 Déc 2012, 05:45

Allonger sur la table de travail, complétement, nu, fixant le plafond en pierre, Zéleph se demanda comment ils en étaient arrivé là. Cela n’avait pas grande importance et pourtant, il avait du mal à réaliser ce qui lui arriver. Il y avait souvent pensé, l’avait rêvé, fantasmer, mais là c’était belle et bien réel et tout son corps en tremblé d’impatience. Mitsuko était déterminer et il n’aurait refusé pour rien au monde ce qui semblait être la suite fatale de ce leurs « explorations » physiques. Rien que les lèvres de la déesse sur lui était une vrais source de jouissance, et plus elle descendait et plus son plaisir était instable et son cerveau perdait en oxygène. Le roi sentit les doigts fin de Mitsuko le toucher et il ce redressa, il ne supporterait pas de rester pacifie, sur tout si elle voulait « apprendre ». La regardant, là entre ses jambes il perdit pied, mais il devait garder les idées clair, du moins si il voulait en profiter.

Oops:
Il était sur un nuage, encore plonger dans l’intense décharge qu’il venait de recevoir, comme un violant coup de tonner et il ne savait pas si il pouvait s’en remettre. La bouche de Mitsuko resterait a jamais son plus grand fantasme, aujourd’hui comme pour demain. Elle l’avait renversé.
« Mitsuko… »
Les yeux fermé il était encore dans un autre monde, soupirant d'aise, et même si les étoiles s’évanouissait doucement, son corps tout entier était soumis au manque d’oxygène et au douloureux plaisir survenu sournoisement.
Revenir en haut Aller en bas
Mitsu
♚ Fondatrice ♔

◈ Parchemins usagés : 36409
◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005
Mitsu
Ven 28 Déc 2012, 14:42

Mitsuko passa sa langue sur ses lèvres, effaçant ainsi toute preuve de son forfait. En réalité, la chute l'avait quelque peu surprise, elle avait connaissance de la pression, oui, mais c'était différent de le vivre ainsi, de si près. Seulement, ce n'était qu'un détail, car sa réelle surprise se trouvait dans le contrôle qu'elle avait eu sur le roi. Bien sûr, c'était lui qui l'avait guidé, mais elle était seule maîtresse de l'exécution et le fait de voir l'homme perdre peu à peu pieds sous l'effet qu'elle pouvait lui faire rien qu'avec ses mains, ses lèvres, sa langue, sa bouche, oui, rien que de voir ça, suffisait à son contentement. C'était ça le véritable pouvoir, l'entendre gémir au fur et à mesure de ses mouvements, le sentir se gonfler de désir encore un peu plus, observer chacune de ses réactions, en jouer, lui lancer des petits regards de temps en temps. Oui, elle prenait un plaisir fou à faire ce qu'il lui demandait, elle prenait plaisir à lui donner le spectacle qu'il attendait de voir et, pour tout avouer, elle n'aurait jamais cru. La jeune femme pensa que le soumis dans l'histoire c'était lui, soumis au plaisir dont elle était la seule détentrice. L'entendre lui donner des ordres dans des soupirs, le sentir frissonner, le sentir contre sa langue, dans sa bouche, tout ceci l'excitait. Elle aimait ça et peut-être n'était-ce qu'un plaisir malsain que celui d'aimer le voir sombrer peu à peu, ses ordres sonnant alors comme des supplications, mais elle s'en fichait. La déesse savait que si elle décidait d'arrêter, il ne s'en remettrait pas, et c'est sans doute ce qui la fit continuer jusqu'au bout. Car, finalement, l'un dans l'autre, elle le torturait. Oh, peut-être pas aujourd'hui puisqu'elle se pliait à ses désirs, mais il n'était pas sûr qu'un autre jour elle décide de faire de même. Non, elle pouvait très bien avoir envi d'aller encore plus lentement, de l'amener presque à l'apogée du plaisir pour s'arrêter, pour le torturer un moment avant de reprendre, encore et encore, jusqu'à ce qu'il la supplie vraiment, jusqu'à ce qu'il soit prêt à vendre son âme, à faire n'importe quoi.

Elle se glissa aux côtés de Zéleph lorsqu'il murmura son nom, doucement, son visage contre son épaule, elle y déposa un baiser après avoir tiré un peu sur sa chemise. Un petit sourire trônait sur ses lèvres et elle finit par lui murmurer : « Finalement, je ne suis pas sûre de vouloir me donner à toi prochainement... ». Elle se mordit la lèvre, sa main se posant lentement sur le torse du roi alors qu'elle s'expliquait : « J'aimerai que lorsque ce jour arrivera, tu me désires bien plus que n'importe laquelle de tes amantes passées, je veux que tu les oublies toutes... Je veux que tu sois hanté par les souvenirs de ce moment, de tous les moments que nous avons pu partager jusqu'ici. Je veux que tu deviennes fou, que tu ne puisses plus te contenir... ». Elle était terriblement égoïste et possessive, elle le savait mais, à présent, elle ne pouvait plus tromper qui que ce soit, elle ne pouvait même plus se tromper elle-même. Elle finit par rire, amusée : « Et si, c'est impressionnant. ». Ce n'était pas de la flatterie mal placée, juste que faire l'amour à un homme était différent que le fait de se retrouver si proche de « la chose ». Mais, après tout, il pouvait le prendre de la façon qu'il souhaitait. Doucement, Mitsuko caressa le cou du réprouvé, ne se lassant pas de le regarder. Seulement, comme d'habitude, ils ne pouvaient jamais rester seuls longtemps.

Derrière la porte se fit entendre une voix : « Non mais je ne vais pas prendre du retard sur le dîner juste parce qu'il y a une souris dans la cuis... ». La porte s'ouvrit sur deux jeunes femmes qui semblaient contrariées de la nouvelle que leur avait annoncé Seth. La déesse positionna sa jambe sur celle du roi, cachant en même temps la preuve de leur pêcher. Et puis, elle était une dame, se comporter ainsi était plutôt mal vu. Elle sourit, collée contre lui. Ces deux femmes ne pouvaient rien voir de compromettant, enfin, sauf deux corps, l'un totalement nu excepté une chemise grande ouverte, l'autre vêtu d'un simple sous-vêtement. Mitsuko leur sourit tout en les fusillant du regard juste pour la forme. Les cuisinières devinrent alors livide, l'une d'elle manquant même de faire tomber ce qu'elle tenait dans les mains. Elles restaient là, incapables de faire quoi que ce soit jusqu'à ce que la maîtresse des lieux leur dise doucement : « Eh bien, sortez. ». Le ton n'était pas sec, loin de là, presque trop mielleux pour que ce soit bon signe. Néanmoins, une fois qu'elles se pressèrent vers la sortie, manquant de se marcher dessus, la jeune femme se mit à rire, se demandant combien de personnes allaient finir par être témoins de leur passion. Ils étaient maudits, peut-être, mais la malédiction était bien facile à supporter.

Elle finit par avouer à Zéleph un petit détail : « Tu sais...je sais faire disparaître les vêtements mais je ne sais absolument pas où ils atterrissent. Te voilà condamné à circuler à moitié nu. ». Ca l'amusait et puis, au moins, elle, elle ne déchirait pas ses habits, elle les perdait, voilà tout, chacun son truc. Et puis, c'était simplement distrayant d'imaginer la tête de la personne à qui les vêtements du roi seraient apparus, comme ça, soudainement. Elle se redressa après avoir déposé un baiser sur ses lèvres, attrapant le reste de la banane qu'elle avait utilisé pour le tenter un peu plus tôt, croquant dedans. Puis, elle se dirigea vers le placard des tabliers, fouillant dans celui-ci pour en retirer deux. Certes, c'était peu pour les couvrir mais, finalement, c'était mieux que rien et si une personne entrait de nouveau, bien qu'elle en doute, ils n'avaient cas lui faire face. Elle enfila le sien, déposant l'autre près du roi avant de se diriger vers les fourneaux où cuisait la tarte. Au moins, ils l'avaient fait avec passion, même s'il ne fallait certainement jamais raconter à leur fils l'histoire accrochée à cette tarte.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Ven 28 Déc 2012, 16:21

Qu’il la désire plus qu’il n’ait jamais désiré une autre. En y pensant il n’y était pas loin. Il ne se souvenait pas avoir était aussi sensible à la présence d’une femme près de lui. Mitsuko avait pris une emprise certaine sur lui, son corps succombant en un seul regard. Le roi devenait faible, il en avait conscience et après ce qui venait d’arriver plu rien ne pourrait changer ça. Elle était son fantasme le plus brulant, la puissance du désir qu’il avait pour elle était tailler dans sa chair. A chaque caresse, à chaque baiser, c’était comme si elle le marquer au fer rouge. Douleurs à la fois insupportable et délicieuse. Peut-être avait-il un coter sadomasochiste, mais en même temps il ne supportait pas cette forme de soumission. Ce mélangé à ce désir, la colère, la rage. Besoin de prendre le contrôle, refus de s’asservir à cette femme. Passion tendrement violente, c’était inexplicable et troublant. Il la détester plus que personne d’autre, mais la voulait pour lui tout entière. Contradiction, supplice, elle lui faisait tout vivre et c’était peut-être cette intensité de connaitre tant de sentiment si fort le submerger à la fois qui lui plaisait tant. Nue, sous le tablier qu’elle lui avait donné, il sourit. Les pauvres servants de ce manoir ne devaient pas être habitués de voir ça. Lui il passait ses journée à croiser dans gens à moitié nue faisant des choses particulièrement intime en pleine lumière devant un publique, donc ça lui était égale, mais l’expressions de ces deux femmes avait eu quelque chose de magique. Quel scandale, leur maitresse se dévergondant avec le plus instable des souverains. Après ils faisant bien ce qu’ils voulaient, ils étaient fiancer. D’ailleurs il se demanda ce qu’elle avait prévu après ça. On ne lui avait encore jamais posé de question sur un éventuel mariage et moins on lui parler d’elle mieux il se sentait, mais si ça lui tomber dessus il ne saurait pas comment réagir.

Soupirant, évitant de penser à ce genre de chose, assimilant ça à de mauvaises idées, il retira sa chemise. Au point où il en était, un tissu et plus ou de moins, ça ne changer pas grand-chose. Zéleph se sentait étrangement bien, enfin, cela n’avait rien d’étrange. Il avait vu les étoiles et ne voulait pas redescendre, planant toujours un peu. Après tout il valait mieux en profiter maintenant, n ne savait jamais comment cela aller finir avec Mitsuko. En vérité c’était à double tranchant, elle avait gagné, mais il se sentait bien plus confiant qu’avant. Plus rien ne pouvait le faire douter sur l’attirance qu’elle avait pour lui et la maitrise qu’il exercer sur ses désirs. C’était idiot. Chacun penser dominer l’autre, mais en réalité ils étaient tous les deux dompter par leurs sentiments, leurs corps, leurs essences. Il n’y avait jamais de vainqueur dans ce genre de combat, mais ils étaient assez naïf pour y croire, du moins lui le penser, mais au bout du compte il serrait autant piéger qu’elle. S’approchant il la prit dans ses bras. Enchainer. Cela devenait naturel, surprenant quand on connaissait les rapports qu’ils avaient il y a quelque temps à peine. Posant son menton sur son épaule il regarda le four ou la tarte gonflait sous la chaleur. C’était une belle métaphore du moment passé.
« Je pense que tu devrais arrêter les fruits… » Les yeux plonger dans le vague il sourit un peu. « Tu ne tiens pas la vitamine. »
Ricanant doucement de sa moquerie et il là lâcha pour ouvrir le four. La tarte était très bien cuite, plus longtemps et ce serait trop. Il sortit le plat avant de le poser sur le plan de travail, ou le champ de bataille, cela dépendait de la vision des choses de chacun. Attrapent le bol de chocolat, il fit couler le liquide épais sur la tarte. L’odeur des fruits mélanger avec le chocolat le faisait salivait. Après tout il n’avait pas fini de manger et ce dessert avait l’air succulent. Seulement il fallait attendre qu’il refroidisse, ça ne se manger pas chaud et puis c’était pour l’un de ses fils. D’ailleurs pourquoi avoir soudainement envie de cuisiner. Vue la réaction des servantes quand elles avaient tout installé, c’était la première fois qu’elle faisait cela. Trempant son doigts dans le chocolat il le suça avide, ne pouvant s’empêcher, gourmant comme un gamin de six ans.
« Au faite, tu as décidé de devenir une épouse parfaite, et tu apprends à cuisiné, ou c’est simplement un caprice pour me piéger et me forcer à portée un tablier d’une couleur douteuse ? »
Zéleph se tourna le regard plein de malice. Après tout, la manipulation c’était comme une seconde nature pour la déesse, ça ne l’aurait pas étonné qu’il y est quelque chose du genre caché là-dessous. Ou sinon elle avait eu juste envie de faire plaisir à Neros, mais vue comme elle était douée et qu’elle n’avait pas voulu de l’aide de ses cuisinières, il trouvait un très bon alibi pour son crime. En même temps il avait bien le droit de poser la question vue qu’il l’avait fait presque seul et que maintenant il portait un tablier de femme, ce qui rendait accentuer le ridicule de la situation. Il aurait encore préférait être simplement nue, mais si quelqu’un entré encore ici il ne voulait pas que les employé de Madame finisse toutes par n’avoir d’yeux que pour son corps, un peu comme leur maitresse en somme …
Revenir en haut Aller en bas
Mitsu
♚ Fondatrice ♔

◈ Parchemins usagés : 36409
◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005
Mitsu
Ven 28 Déc 2012, 17:52

Mitsuko fixa son regard sur le roi, avant de lui déclarer doucement : « Ne crois pas être le centre de mes préoccupations. Je ne savais même pas que tu engloutissais ton repas dans la cuisine. ». Oui parce que lorsque l'on observait Zéleph manger, c'était tout un spectacle. Elle finit par sourire en le revoyant en train de tenir sa fourchette, trempant à son tour l'un de ses doigts dans le chocolat avant de le lécher. Tournant autour de lui, elle admira son corps, sa voix raisonnant de nouveau : « Mais si j'avais su que tu porterais un tablier qui mettrait aussi bien tes formes en valeur, il est clair que je serai venue plus tôt... ». Elle lui sourit, moqueuse. Finalement, tous les deux, ils ne cesseraient jamais de s'envoyer des piques, et plus encore, la jeune femme se délectait de lui murmurer des mots assassins. Elle s'arrêta devant lui, se collant à son torse, levant le visage vers lui : « Et puis, mon amour... ». Elle plaça l'une de ses mains sur le haut de sa cuisse avant de lui souffler : « en parlant de vitamines, fais attention, je pourrai te prendre aux mots et ne plus m'aventurer sur cette fameuse zone si sensible et si délicieuse de ton anatomie... ». Si elle avait remporté une terrible bataille, tous ses ennemis morts à ses pieds, son expression aurait sans doute était la même, le petit regard coquin en moins.

Se détournant de lui, elle attrapa la tarte, la regardant avec envie. Elle était sûre que Neros serait content, et puis, la déesse avait bien l'intention de la déguster « en famille », histoire de discuter un peu, et, surtout, de vérifier si l'évènement dans la salle de bain de son fils l'avait autant traumatisé que ce que prétendait son père. Se dirigeant vers une étagère, elle prit un panier, déposant le dessert dedans minutieusement, semblant ne plus se soucier de son fiancé le moins du monde. Elle attrapa le bloc qui servait à noter la liste des courses que les serviteurs devaient aller chercher en ville et écrivit dessus à l'intention des cuisiniers :

« Le seigneur des deux rives et moi-même allons partir quelques jours pour affaire. Je vous serai reconnaissante si vous prépariez un ou deux paniers garnis d'ici ce soir. Je m'excuse pour l'état de la cuisine, il se trouve que le roi est plutôt mal habile avec ses mains. Mitsuko. ».

Elle sourit malicieusement, attrapant le panier contenant la tarte avant de contempler l'homme qu'elle désirait plus qu'elle ne le voulait. S'approchant de lui une nouvelle fois, comme si l'attraction que leurs corps ressentaient ne pourrait jamais être combattue, elle lui déposa un baiser dans le cou. Seulement, désir ne rimait malheureusement pas avec attention et elle finit par déclarer : « Nous allons nous rendre chez Neros avant de partir tous les deux dans cette dangereuse forêt. Cela dit, j'ai déjà la tarte à porter et tu as retrouvé tes ailes, mon ange, donc nous y allons séparément. Ca te fera faire un peu de sport puisque que... ». Elle s'approcha de son oreille, mordillant son lobe avant de chuchoter : « depuis tout à l'heure, c'est moi qui fais tout. ». Oui, il y avait de l'abus dans l'air, mais elle aimait le titiller, lui faisant envisager, outre le petit sous-entendu charnel, qu'elle dirait peut-être à Neros qu'elle avait fait la tarte seule s'il ne se dépêchait pas de la rejoindre. Elle finit : « Et ne te balade pas trop longtemps comme ça, certaines pourraient vraiment avoir envi de te cuisiner sur nos actes et même ressentir l'envie d'y goûter après le récit d'une si délicieuse aventure. Mais je suis la seule à pouvoir y prétendre, ne l'oublie pas. ». Elle avait dit cela si joliment, d'une voix très douce, son expression tendre, amoureuse, à la manière d'une épouse comblée, comme s'il n'y avait aucune menace, aucun sous-entendu. Mitsuko avança ses lèvres vers les siennes, doucement, sa bouche s'entre-ouvrant comme pour saisir la sienne. Sauf qu'elle disparut avant même qu'elle ne le touche dans un petit rire coquin.

Une fois dans sa chambre, elle retira le tablier, optant une nouvelle fois pour une tenue qui irait parfaitement avec Bouton d'Or. Mais, cette fois, elle ne laisserait pas Zéleph arracher ses vêtements. Elle enfila un pantalon noir, celui-ci suivant ses formes, chose plutôt rare, des bottes et essaya d'arranger sa coiffure qui n'avait pas survécu à l'ardeur de l'homme qu'elle avait laissé dans la cuisine. Puis, elle se téléporta dans la chambre du roi pour lui piquer une chemise qu'elle boutonna, remontant les manches pour éviter que ses mains se perdent dans le tissu. Enfin, elle disparut définitivement du manoir, réapparaissant devant le ranch, une folle envie de piquer encore un animal l'envahissant. Mais elle se retiendrait cette fois, elle avait plus important à faire. La déesse se demandait quelle tête ferait son fils quand il verrait la tarte mais elle espérait qu'il en ressente de la joie. Elle redoutait surtout qu'il pose des questions sur son mariage futur, mais elle essaierait de ne pas aborder le sujet. Elle frappa à la porte, regardant le ciel pour essayer d'y voir le réprouvé. Elle rit, s'il venait vraiment en volant il prendrait un peu plus de temps qu'elle. Néanmoins, elle avait envi qu'il arrive vite, rien que pour voir sa tête quand il réaliserait qu'elle portait sa chemise, la chemise qui possédait son odeur, bien trop grande pour elle, mais terriblement enivrante.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Ven 28 Déc 2012, 19:08

Zéleph grogna en rouvrant les yeux. Il c’était attendu à sentir les fine lèvres de Mitsuko sur les sienne, mais elle s’amuser à le priver, encore. Il supposer que sa promesse ne comprenait pas les simple baiser. Soupirant ce retrouvant seul au milieu de la cuisine, complétement retourné par ce qui était arrivé il y a quelques minutes à peine. Le regard du roi ce perdit sur la table de travail. Secouant la tête pour oublier ça il sortit de la pièce. N’avait-il pas tiré la porte que les deux cuisinières qui étaient venu un peu plus tôt, tombèrent à ses pieds. Ce confondant en excuse, Zéleph se contenta de ricaner en partant en direction de sa chambre. Mitsuko lui avait plus ou moins fait comprendre qu’il devait se dépêcher, mais Bouton d’or n’était pas à coter. Marchant dans les couloirs, fièrement, paradoxalement à son accoutrement il entra dans sa chambre. Puise qu’il était forcé de passer par le village des réprouvés, il revêtît ses ancien vêtement, ceux qu’il ne mettait plu depuis qu’il était ici. Son kimono en soi noir, ses sabres, son manteau poser sur ses épaules. Il devait sérieusement faire un effort sur son image, avec tout ce qui était arrivé sa réputation en avait pris un sacré coup, et peut être que si il ce montré aussi distant qu’avant avec les gens ils le respecteraient à nouveau, autant qu’ils continuent à le craindre. De toute façon il se sentait mieux aussi lourdement vêtu, il avait l’impression de ce retrouvé. Les chemises lui donner la sensation d’étouffer, trop centré. Le mieux aurait était de vivre nue, mais encore une fois on l’aurait pris pour un pervers alors il valait mieux en mettre trop que pas assez. Il profita de quelques minutes pour écrire un mot à Adam, comme quoi il serait occupé quelques jours pour de certaine raisons, et si on le chercher ils ne pourraient pas le trouver. Sortant du manoir équiper de son lourd attirails, au moins ainsi personne ne douterait sur ce qu’avait écrit Mitsuko à propos d’affaires a réglé, bien que lui n’en savait rien. Ses ailes apparaissant dans son dos il prit son envole, en direction de ce qui lui sembla être la direction de Bouton d’or. De là à dire qu’il en était sur c’était une autre histoire.

De son coter Neros était en train de soigner une main mordu par un cerfeuil quand il entendit qu’on frappait à sa porte. Il alla ouvrir en rallant un peut, bâclant le bandage qu’il était en train de se faire. Il ouvrit la porte et quand il tomba nez à nez avec sa mère il resta sans bouger. C’était qu’il ne s’attendait pas à la voir. La dernière fois qu’il l’avait vue elle était et avait fait, il savait très bien mais ne voulait pas se l’avouer quoi, avec son père. D’ailleurs de puis tout ce temps ail avait du mal à réaliser que le seigneur des deux rive était son père. Qu’elle et lui s’aimer, etc… de plus il avait appris qu’ils allaient se marier et ça ils ne lui avaient pas dit, c’était d’ailleurs assez vexant. Besant les yeux sur le panier qu’elle portait, pour éviter le plus possible le regard de sa mère il ce racla la gorge.
« Qu’est-ce que c’est ? »
Etait-ce pour ce faire pardonner ? Ce n’était pas grave qu’elle et lui … enfin, disons qu’il n’avait plu le même rapport avec sa salle de bain maintenant, c’était devenu une scène de crime pour lui. Au moins il était heureux que Zéleph soit son père, sinon ça aurait était encore plus gênant. Ouvrant plus grand la porte il invita sa mère à rentré, quand il aperçut à l’entrée du terrain Zéleph, complétement débrailler, de la paille dans les cheveux et l’air passablement énervé arriver vers eux. Neros baissa le regard sur sa mère.
« Qu’est-ce qui c’est passer ? »
Etrangement il imagina bien sa mère lâché le roi dans les airs sur le chemin pour ce vengé de quelque chose, seulement Zéleph savait voler, surement mieux que lui d’ailleurs donc l’explication ne devait pas être cella. Remettant ses vêtements en place pour ce rhabillé correctement, Zéleph souffla en arrivant près d’eux, le visage fermer par l’agacement. Il c’était perdu en chemin, et avait accidentellement était pris par l’aspiration d’un moulin, ce qui l’avait fait s’écraser dans un champ. Il en avait mal au dos d’ailleurs. Posant son regard sur la déesse, le roi ne dit rien, mais son regard noir en disait long. Qu’est-ce qu’elle fichait avec une de ses chemise en plus ? Zéleph, décida de garder ses colères pour lui et d’intérioriser pour regarder son fils qui le dévisager.
« Je suis allé trop vite. »
Et il avait détruit un moulin au passage, mais avait promis de payer les réparations aux pauvres paysans qui s’en servaient. L’explication ne parut pas suffire à Neros qui le fixait toujours comme si il venait d’une autre planète. Cela gâcher énormément la vision du grand roi qu’il avait. Pourtant il n’osa rien dire, il était toujours très impressionnant et puis il avait du mal a vraiment le considéré comme son père. C’était peut-être mieux ainsi.
« Bon tu lui donne son gâteau ? »
Zéleph avait vraiment l’air énerver, et quand il maugréa cela a l’intention de Mitsuko, Neros comprit qu’ils avaient autre chose a faires ce qui expliquer l’empressement du roi. Seulement le jeune réprouvé était sur tout intéresser par le gâteau. C’était donc ça dans le panier.
« Un gâteau ? Pour moi ? »
Décidément, cela devait être vraiment pour ce faire pardonner de la dernière fois, mais il n’en voulait à personne. Après tout par fois … on ne pouvait rien y faire, et si ils s’aimer il pouvait comprendre qu’ils ne puissent pas s’empêcher de faire ça. Seulement c’est vrais qu’il aurait préférait ignorer et ne jamais l’entendre.
Revenir en haut Aller en bas
Mitsu
♚ Fondatrice ♔

◈ Parchemins usagés : 36409
◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005
Mitsu
Ven 28 Déc 2012, 23:16

Le regard de Mitsuko se posa sur Zéleph mais elle se retint de rire de son état, surtout pour l'image du réprouvé devant son fils. Et puis, il était énervé et si elle ne risquait rien, ce n'était pas forcément le cas de tout le monde. La jeune femme reporta son attention sur Neros, lui souriant, contente de le voir. C'est vrai qu'il avait paru un peu surpris de la voir mais il n'avait ni rougi jusqu'aux oreilles, ni ne l'avait jeté dehors donc, pour elle, ça signifiait qu'il s'en était remis, plus ou moins. Elle sourit, s'avançant vers celui qu'ils étaient venus voir après avoir déposé son panier à terre. Là, elle l'enlaça avant de lui chuchoter doucement à l'oreille :

« C'est de ma faute, je lui ai dit que s'il ne se dépêchait pas, je te dirai que j'avais fait cette tarte toute seule. ». Un petit sourire éclairait son visage. Elle était vraiment différente quand elle se retrouvait avec lui, plus douce, plus attentionnée, même si elle avait sans doute encore des progrès à faire. Seulement, même si elle ne l'avait pas porté, elle sentait ce lien entre eux, elle le trouvait magnifique, elle l'aimait, tout simplement, comme il était. A haute voix, elle présenta donc le cadeau, s'écartant de lui tout en sortant la tarte du panier. Amusée, elle lui dit les yeux pétillants : « Voici une véritable œuvre d'art! Et puis, c'est ma deuxième tentative en cuisine, à croire que j'ai besoin d'épater ton père. Mais, pour dire la vérité, c'est lui qui m'a appris comment faire, tu aurais sans doute dû manger quelque chose d'affreux s'il n'était pas venu m'aider. ». Elle en parlait avec un petit sourire et son fils aurait sans doute l'impression qu'elle se rappelait de bons moments passés avec le roi, qu'elle était heureuse de l'avoir auprès d'elle. En réalité, elle pensait à quelque chose d'un peu moins sage mais peu importait à quoi, l'important c'était ce que croirait Neros. « Je l'ai faite pour toi, j'en avais envi. Et... ». Elle ferma les yeux un instant, n'étant pas habituée à dire ce genre de choses. Et puis, en réalité, la présence de Zéleph n'arrangeait rien, mais elle devait lui dire. « Je sais que j'ai des défauts et que je n'ai pas toujours fait ce que tu attendais de moi. Mais je voulais te dire que quoi que tu sois, quoi que tu deviennes, je t'aimerai toujours comme tu es. ». Elle s'approcha doucement, posant l'une de ses mains sur sa joue : « Je ne te laisserai jamais, tu pourras à jamais compter sur moi, tant que je vivrais ». Elle était immortelle, c'était un fait, mais on ne savait jamais ce que réservait l'avenir et les paroles de William lors de leur dernière rencontre l'avaient inquiété.

Elle lui tendit la tarte avant de se tourner vers Zéleph, avançant tendrement sa main vers les cheveux du roi pour lui retirer la paille qui y trônait fièrement. Puis, elle se colla à lui en souriant, comme s'ils étaient vraiment un couple heureux. Elle annonça donc leur projet à Neros, souriante : « En réalité, ton père et moi allons partir quelques jours, rien que tous les deux, dans un endroit secret. Tu ne pourras donc pas nous joindre pendant ce laps de temps mais si tu as le moindre soucis, tu peux rentrer au manoir et demander l'aide de Seth. ». Près du roi, elle paraissait vraiment petite et, en les voyant ainsi, personne ne se serait jamais douté que le plus puissant des deux n'était autre qu'elle. Seulement, elle aimait alimenter cette illusion et, à ses côtés, elle mettait vraiment le réprouvé en valeur. Il paraissait si grand, si fort, si apte à la protéger ainsi que tous ces sujets. Et puis, elle avait toujours opté pour se faire passer pour plus faible qu'elle était, personne ne se méfiait, ou si peu, et ça finissait toujours par payer au final. Mais, ici, c'était différent car ils jouaient la comédie et elle entendait bien remplir son rôle à la perfection. Elle précisa alors : « La tarte est à la banane, avec un zeste d'orange et beaucoup de chocolat. J'espère que tu aimeras! ».

La jeune femme se décolla de Zéleph, attrapant sa main en essayant d'oublier qu'il était énervé. De toute façon, il ne la repousserait pas devant leur fils, c'était une certitude. Et puis, si elle avait préféré s'habiller simplement, elle devait admettre qu'elle aimait sa tenue à lui, ça lui donnait un petit côté plus traditionnel mais aussi plus imposant, plus charismatique. Elle sourit, s'adressant cette fois au roi : « Je pense que nous pouvons faire un petit tour dans le village pour voir si tout va bien, tous les deux. Après tout, il s'agit de ton peuple et je pense qu'il serait bien qu'ils nous voient ensembles dans une optique différente que la dernière fois. ». Elle avait finis sa phrase un peu plus bas afin que Neros n'entende pas. Il est vrai que la fois précédente, ils étaient vraiment passés pour un couple d'amoureux ne tenant pas plus longtemps devant l'appel du désir. Mais, d'un point de vue diplomatique, c'était un tantinet léger, ils devaient se montrer aussi en tant que couple, et même si Mitsuko détestait cette idée, c'était ce qu'ils ne tarderaient pas à être aux yeux du monde entier, et ils devraient assumer. Elle savait qu'il serait facile de briser leur lien mais il faudrait pour ça que le peuple croit que l'un des deux s'était adonné aux plaisirs de la chair dans les bras d'une toute autre personne. Et elle refuserait d'être la femme trompée, comme elle était sûre et certaine que la fierté du roi ne lui ferait accepter l'idée qu'elle ait le mauvais rôle, tout simplement parce qu'elle était à lui. Leur orgueil les coinçait dans cette situation désespérée. Et puis, il y avait Neros.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Sam 29 Déc 2012, 00:11

La main de Mitsuko était douce et fraiche. Une tendre caresser qui fit sourire Neros, un peut gêner, voir déstabiliser par ses déclarations. Il ne s’attendait pas à ce qu’elle lui parle à cœur ouvert, ainsi. Après tout la franchise c’était plutôt son fort à lui. Le garçon ce demanda quelque seconde si tout allait bien, si sa mère était vraiment heureuse comme elle voulait le faire croire, car de tes aveux montré un certain manque. Peut-être s’en voulait-elle pour l’autre fois, pour lui avoir caché la vérité. C’est vrai qu’il lui en voulait. Cela prendrait du temps pour qu’il lui pardonne complétement cette trahison, cette vie faite de mensonge. Seulement il aimer sa mère, qu’elle lui est menti, qu’elle n’ait pas était là pendant son enfance, que sa vie ne soit que mystère et ombres. C’était sa mère, elle avait toujours était bonne avec lui, avec ses frères. Pour cela il lui en serrait éternellement reconnaissant, que les bases de sa vie soit différente ou non. Sa mère l’aimerait toujours comme il était. Dire qu’il avait passé sa vie à penser que sa mère le haïssait, qu’il n’était qu’un monstre, un déchet qu’on avait laissé au bord de la route car il ne mériter pas d’avoir vue le jour. Le réprouvé qu’il était, fut extrêmement sensible à cette déclaration. Il prit sa mère dans ses bras, la serrant fort contre lui, incapable de lui répondre, de peur de ce laissé aller à ses émotions, et devant son roi, devant son père, il n’osait pas ce montré ainsi. Pourtant à ce moment son cœur était gonflé de reconnaissance et d’amour pour cette femme qu’il respecter plus que sa propre vie. Ce s’éparant d’elle, il attrapa la tarte qu’elle lui tendit. Rien que ce gâteau, les efforts qu’elle faisait pour lui, était la preuve qu’elle l’aimer réellement, et dans ses yeux il se sentait réellement important.

Zéleph se retrouva avec Mitsuko dans les bras et il ne broncha pas. Jusque-là il avait fait comme si il n’était pas là, c’était bien mieux que de rentré dans leurs histoires. Il n’avait jamais vue à quel point Mitsuko tenait à son fils. C’était étrange pour une femme qui redouter les enfants de les aimer de cette façon, comme une vrais mère, comme si elle les avait porté. Enfin il penser au pluriels, mais il ne l’avait jamais vue fonctionner avec d’autre qu’avec Faust, cette adorable chérubin qui venait encore par fois dans sa chambre, pour « l’invité à boire du lait ». Neros regarda sa mère fonctionner avec le seigneur des deux rive et il grand sourire illumina son visage, effacent le trouble. Elle paraissait différente depuis un certain temps et le réprouvé mit cela sur son bonheur avec son paternel. Il observa la déesse retiré la paille des cheveux de Zéleph, qui la regardait d’un air blaser. Apparemment il en avait gros sur le cœur, mais Mitsuko n’avait pas l’air de s’en faire pour ça. C’était amusant, on aurait dit un vieux couple et quelque part vue ce qu’ils lui avaient dit, c’était le cas.
« En réalité, ton père et moi allons partir quelques jours, rien que tous les deux, dans un endroit secret. Tu ne pourras donc pas nous joindre pendant ce laps de temps mais si tu as le moindre soucis, tu peux rentrer au manoir et demander l'aide de Seth. »
Neros entendit un léger rire de Zéleph, et il croisa son regard en souriant. Apparemment els deux hommes pensés la même chose. Tout mais pas Seth. Dans tout els cas il était ravis que sa mère ce plaise avec un homme. Elle avait toujours eux l’air si distante avec les autres, comme enfermer dans une carapace et apparemment Zéleph avait réussi à briser ses murs. C’était une bonne chose qu’ils prennent du bon temps ensemble, elle le méritait. Neros ne comprit pas ce que sa mère sous entendait au roi, par contre il vit bien son l’agacement qu’il cherché à réprimer. Il était peut-être temps de les laisser. Prenants à mère dans ses bras, il la serra tendrement contre lui.
« Merci, maman. »
C’était un remercîment globale, dit avec une infinie douceur. Merci d’être ainsi avec lui, de lui donner autant et sur tout de l’aimer alors qu’il avait toujours pensé ne pas en être digne et encore maintenant il était dur de ne pas ce dire le contraire. Ce défaisant de leur étreinte, il sourit simplement au roi et lui tendit la main. C’était un peu impersonnel d’un fils a son père, mais Zéleph apprécia cela, n’étant pas un grand démonstratif, sur tout en publique. Au moins cela allé le sauver pour cette fausse relation pseudo amoureuse qu’il avait avec Mitsuko.
« Père. »
Serrant sa main, le roi laissa ensuite Neros, donner un dernier baiser a sa mère avant de rentré avec la tarte, les laissant sur le palier de sa maison. Zéleph retira alors vite sa main de celle de Mitsuko, comme si il allait finir par la perdre. A croire qu’elle apprécier jouer à ce jeu stupide. Ce tournant vers elle, il ce retint de déverser sa colère. Elle avait tout fait, tout fait pour l’énervait et elle avait réussi. En réalité il n’était pas en colère contre elle, mais elle était un parfait soufre douleurs sur qui la déverser. Il y avait toujours un moyen pour que ce soit sa faute. Seulement il se contenta de tourner les talons et de ce mettre en marche vers le village. Elle voulait ce montré, et bien soit, qu’est-ce qu’il en avait à faire. Il imaginer déjà tous les gens qui aller venir a lui et lui parlait alors qu’il n’en avait aucune envie, les regards, les murmures, il détestait être au cendre de l’attention et ici c’était particulièrement oppressent car il était un héros régional, plus encore qu’un roi
« Évite d’exhiber ta bague, c’est tout ce que je te demande » lança-t-il en arrière a son intention.
Il ne savait pas quel bague elle portait et ce n’était pas pour la richesse du bijou ou quoi que ce soit d’autre que cela l’inquiéter, non, elle portait toujours des choses aussi raffiner qu’elle et ce n’était pas ainsi qu’il passerait pour un pauvre avare. Son problèmes était toute les discutions qui aller avec cela. Comme avalanche, on commencer par la bague, ensuite c’était la date, la robe, les fleurs, les vœux, la vie futur … rien que d’y penser il sentait ses épaules s’affaisser. Même un trole aurait était plus amusant affronter que son peuple, aussi adorable soit-il de s’intéresser à son bonheur.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas
 

Master Papatissier presque parfait. [pv Mitsuko] (-18)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant

 Sujets similaires

-
» # Le guide parfait de maître # ( SOLO )
» [XXVIII] - Un monde parfait | Solo
» [Secret Essë'Aellun] Le parfait petit copain sera...
» | Une journée, presque comme les autres [Solo]
» Un poison pour mourir… Ou presque [Mission 2 niveau IV]
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le pouvoir du Yin et du Yang :: Zone RP - Océan :: Continent Devasté - Ouest :: Antre des damnés-