Le parfait petit copain sera...
Secret Esse'Aellun de César pour Philomena

Everyday - Ariana Grande

« Avec qui tu penses qu’elle irait ? » demanda Amælli en se tournant vers César. Le garçon était occupé à regarder son reflet dans le miroir. Il était en train d’essayer un ensemble, mais cela ne sembla pas lui convenir car il fit la moue. La coupe ne flattait pas sa silhouette. Et puis le motif était joli mais à bien y regarder, ça ne lui allait pas au teint non plus. Il soupira avant de pencher la tête sur le côté. Il se tourna de trois quart pour mieux observer le résultat de dos : il ne sembla pas davantage convaincu et fini par abdiquer, retirant les vêtements sans se soucier de pudeur – il n’y en avait plus aucune depuis qu’il avait compris que sa camarade était intéressée par les femmes plus que par les hommes. « Qui ça ? » demanda-t-il. « Kiara. » Le brun se figea un instant. Il braqua son regard vers le plafond, le temps de fouiller dans sa mémoire. « Alors attends, que je me rappelle… Kiara, c’est la fille qui a couché avec un gars qu’elle connaissait à peine, au Fessetival, alors que tout le monde pouvait deviner ce qu’elle s’apprêtait à faire ? » La membre de l’AAAP acquiesça. « Mmh, je t’aurais bien dis de t’en occuper. Avec toutes ces histoires, et les vilains noms qu’on lui donne derrière son dos après une aventure avec un mec, j’imagine qu’elle préfèrerait avoir la paix avec les garçons. Mais bon, ce genre de choses, ça ne se décide pas. » fit-il en haussa les épaules. Le garçon s’empara d’un autre haut qu’il essaya avec le pantalon qu’il avait précédemment enfilé. « Je ne perds pas tout espoir, elle est peut-être attirée par les deux sexes, qui sait ! Il faudra lui poser la question. » L’Orisha se tourna vers son camarade et papillonna exagérément des yeux. « Tu dois souvent la voir, toi qui t’entraînes avec les puffs puffs boïses ! Vous faites des entrainements communs avec les puffs puffs gueules non ? Tu pourras essayer de te renseigner ? Mais discrètement, hein ! » César esquissa un sourire. « D’accord, mais uniquement parce que c’est toi qui me le demande. » fit-il, l’air de lui accorder une énorme faveur. En réalité, il était curieux de la réponse – il adorait les potins, et puis il imaginait bien les deux filles ensembles. Elles formeraient un joli couple.

« Bon, passons à la prochaine fille : Philoména. » La queue du garçon cessa tout à coup de frétiller, se redressant en même temps que ses oreilles. « Philo ? » répéta-t-il en se retournant vers sa camarade de club, les yeux légèrement écarquillés. « Mmhm. Tu as une idée ? Je m’étais dis qu’elle irait bien avec Zachary, leurs enfants seraient absolument a-do-rables. Ou alors j’avais pensé à Gustavo. » L’Eversha toisa avec un mélange d’incrédulité et de dégoût la coupable d’une telle faute de goût. Il croisa les bras sur sa poitrine avant de lâcher un ricanement dénué d’humour. « Ma Philo, avec un coureur de jupon ou un mec qui a plus d’amour pour sa propre trogne que n’importe qui d’autre ? Non non, c’est hors de question. » Abandonnant définitivement son miroir, il fit signe à son amie de se décaler pour qu’il puisse prendre place à ses côtés. Il s’empara de la liste des garçons qui s’étaient inscrits à la prochaine activité. « Philo, il lui faut un gars sûr, quelqu’un sur qui elle peut compter pour la rendre heureuse. Comme… » Il parcouru le parchemin des yeux. « Comme Zeryel ! Alcide est mignon aussi mais il est un peu jeune et un peu trop naïf aussi, peut-être. Il lui faut quelqu’un avec les pieds sur terre… Qu’est ce que tu penses d’Ikar Pendragon ? Ouai, Ikar irait bien avec Philo ! » conclut-il sans attendre la réponse de sa collaboratrice.

La sonnerie fit sursauter le duo. « Par Sympan, il est quelle heure ? » fit César avant de pousser un cri affolé en constatant qu’il était en retard pour son entraînement. Il se changea en toute vitesse, puis s’empara du cadeau qu’il voulait offrir à la Dobermann. Il s’apprêta à déposer le cadeau qu’il avait préparé pour sa meilleure amie sur son oreiller mais se ravisa. Avec une moue, il lorgna sur le lit de Lou. A la réflexion, la sauvageonne risquait d’aller mâchouiller la boite et de saboter tout son travail : elle avait la fâcheuse tendance de se faire les crocs sur tout ce qui traînait trop près de ses babines. Il soupira puis s’empara de la petite note qu’il avait préparé : Pour ne plus jamais rien oublier, et surtout que tu n'ai plus à te promener avec ce col-roulé couleur sable qui ne te réussit pas au teint ; avec tendresse, César. Il plaça le tout sous l’un de ses bras puis passa l’autre sous celui d’Amælli. « Vite, je voudrais la voir à la sortie des cours pour lui donner ses cadeaux ! Et puis comme ça on pourra lui demander ce qu’elle pense d’Ikar ! »

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