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 | Une journée, presque comme les autres [Solo]

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Ven 13 Déc 2019, 19:12



Distribution de cadeaux

Elle frissonna très légèrement, avant de se pelotonner contre son son amant. Cole tira immédiatement les draps pour couvrir le corps de sa femme, sans arrêter de caresser la peau nue de son ventre et de ses hanches, du bout des doigts. Il finit par déposer un baiser sur son front, tout en la serrant contre lui. « Pourquoi ? » murmura-t-elle tout bas, après quelques minutes de silence. Ils parvenaient tout juste à se côtoyer, depuis plusieurs jours. Chaque conversation dégénérait, presque fatalement. « Il vaut mieux que tu ignores certaines choses, Eve. » répondit-il, dans un souffle. Ils s’étaient quasiment hurlé dessus, un peu plus tôt dans la soirée. Vanille avait coupé court à la dispute en claquant la porte, non sans avoir proféré une menace en bonne et due forme à l’encontre de son mari s’il avait le malheur d’oser franchir le seuil de la chambre. Il avait simplement attendu qu’elle s’endorme pour la rejoindre. Comme d’habitude. « Pourquoi ? » insista-t-elle. « Je te connais bien, ma furie. Toi et tes réactions démesurées. » Il essayait d'insuffler une touche de légèreté et d’humour dans le ton de sa voix, mais le résultat n’était pas très convaincant. « Tu ne pourras pas me cacher la vérité éternellement. » Elle était entêtée, et frôlait l’obsession avec cette histoire. « Ne cherche pas à savoir. » Elle tourna la tête, pour le dévisager. Elle distinguait à peine ses traits, dans la pénombre de la nuit et de la chambre à coucher. « S’il te plait. » Vanille fit claquer sa langue, prête à dédaigner une remarque cinglante. Cole attrapa son petit minois entre ses mains. « S’il te plait, Vanille. » - « Je ... » - « Je ne veux pas te perdre. » Elle écarquilla les yeux, puis fit mine de se recoucher. Ils n’ajoutèrent plus rien, comme si la discussion était close et qu’il était temps de dormir. Mais la petite voix de Vanille brisa une nouvelle fois le silence, pour chuchoter : « Moi non plus. » Cela n’empêchait pas sa curiosité d’être plus forte que tout. Elle ne pouvait pas se résoudre à abandonner. Il fallait qu’elle sache l’identité de cette femme, qu’il avait aimé autrefois. Cette femme dont elle ignorait jusqu’au nom, mais qui risquait de la faire sortir de ses gonds. Elles étaient très peu nombreuses à être susceptibles de déclencher une colère impressionnante, que semblait pourtant redouter Cole. Mais rien ne lui paraissait réellement plausible, parmi ses hypothèses. C’était si frustrant, d’être maintenue dans l’ignorance. Vanille ferma doucement les yeux, avec une résolution au fond du coeur.

« C’est un présent plutôt généreux. » remarqua Cole, en haussant un sourcil. « Plus ou moins. » C’était presque dérisoire, comparé à ses moyens. Presque mesquin, à lire entre les petites lignes. Mais le cadeau restait important, et n’allait sans doute pas déplaire à la femme qui allait le recevoir. « J’en conclus que tu es de bonne humeur, chaton. C’est donc le moment pour les doléances ! » Elle esquissa un sourire. « Tu aimes vivre dangereusement. » - « Toujours ! » Elle n’écouta pas les revendications farfelus de son époux, qui trouvait soudainement à redire sur la décoration de leur chambre. Elle préféra distribuer quelques ordres, pour que le dirigeable soit livré en temps et en heure à Avalon. C’était un bel ouvrage, majestueux et titanesque. Une pièce de collection, que Vanille avait acheté par caprice mais qui ne lui servait pas. Alors … Elle avait choisi de l’aménager pour quelqu’un d’autre, sans lésiner sur les dépenses. Le dirigeable avait eu droit au meilleur de la part des Enfants de Yanna comme des Rehlas. Un moyen de transport efficace et sûr, rapide et esthétique, plus grand à l’intérieur qu’à l’extérieur. Vanille avait même choisi de conserver la même sorcellerie que celle qui oeuvrait à l’intérieur de ses domaines. La Déchue n’aurait qu’à demander, pour que sa clef fonctionne dans les lieux qui lui convenaient. C’était aussi une petite volonté de la Princesse des Monstres … Qui pourrait être utile, en temps et en heure. Peut-être. « Galaad ? » Il venait d’entrer discrètement dans le salon. « Il faut que je vous fasse part de quelque chose. » - « A quel propos ? » - « Cassidie. » Vanille se crispa légèrement. Elle n’appréciait toujours pas la compagnie de cette petite dinde à dentelles, qu’elle avait fini par expédier dans la famille, sur un autre domaine, pour quelques jours. « Je t’écoute. » soupira-t-elle, en se demandant si sa pauvre soeur avait déjà préféré la mort plutôt que de supporter cette créature. « Hum ... » Galaad semblait chercher ses mots. C’était plutôt rare. « Galaad ? » Vanille manquait cruellement de patience, lorsqu’il s’agissait de ce clone. « Votre présence est sollicitée par les chercheurs et les agriculteurs de Port Dirælla. » Vanille arqua un sourcil. Elle ne voyait par le rapport avec son encombrante réplique. A moins qu'ils veuillent la dissiquer au nom de la science. Ils avaient son approbation, auquel cas. « Cassidie a découvert une nouvelle espèce animale qui, après vérification, n’a jamais été vu sur les Terres du Yin et du Yang. » - « Pardon ? Comment cette pintade aurait pu trouver quoi que ce soit d’autre que son vernis à ongles ? » Galaad ricana, avant de reprendre son sérieux. « Par mégarde, évidemment. Mais le résultat est le même. » Il pouffa encore. « Qu’est-ce qui est tellement amusant ? » Galaad plaqua ses doigts sur ses lèvres pour s’empêcher de rire.

« Je vois. » murmura Vanille, face à la petite créature à plumes dont l’existence avait été révélée par Cassidie. Un volatile, qui ressemblait un peu à un poulet. Ou une grosse pintade. « Vaniiiiiiiiille ! » Cassidie, qui débarqua comme un boulet de canon pour tomber dans les bras de la Dame des Abysses. Elle esquissa une grimace. « N’est-il pas troooooop mignon ? » - « Adorable. Je crois qu’ils t’ont demandé de baptiser l’espèce, non ? » - « Oui mais je trouve paaaaaaas, c’est trop duuuuuur ! » pleurnicha-t-elle en tapant du pied. La Sirène tâcha de respirer doucement, pour éviter tout geste malencontreux à l’égard de la jeune femme. Comme un coup de poignard en plein coeur. « Tu n’as qu’à lui donner ton prénom. » - « Tu croiiiiis ? » - « Oui, cela me paraît très à propos. » - « Huuuuum … Peut-être ! » Elle se mit à glousser. « Lui … C’est celui que j’ai trouvé. Il est trop chouuuuuu ! » Elle caressa la bestiole, qui devait avoir envie de mourir. « Mais il pue ! » ajouta-t-elle avec une petite mine dégoutée. « Du coup je vais le donner à quelqu’un ! » dit-elle en secouant ses longs cheveux. « Qui donc ? » - « Priaaaaaaaaaaam ! » Une fois n’est pas coutume, Vanille haussa un sourcil. « C’est cette espèce d’autruche, qui vient de parler ? » Cassidie eut un petit rire très agaçant. « Je crois qu’il a appris à parler avec moi ! » Quelle horreur.

Cadeau pour Priam, de la part de Cassidie :

Cadeau pour Jeanne, de la part de Vanille :

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