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 Il y a ce rêve. Ce rêve qui brûle encore … [pv Mitsuko]

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Sam 22 Déc 2012, 00:10

Il n’avait pas bu. Il aurait peut-être dû. Après tout il avait énormément perdu ce soir, ou plutôt cette nuit. Quelle heure était-il ? Combien de temps était-il encore resté au Circus ? Lors ce qu’il avait lu le mot d’Edelwyn que Mitsuko lui avait glissé, il avait senti la rage reprendre le contrôle et avait fini par fumer plus que de raison histoire de s’occuper les mains et l’esprit assez longtemps pour ce calmer. Zéleph aurait peut-être dû rester jusqu’à la fin, mais en fin de compte il n’avait pas tenu. Une fois la boite des gains récolter durant son jeu, ouverte il avait pris le papier concernant Mitsuko et était partit. Le chemin du Circus au manoir n’était toujours pas plu cour, sur tout en compagnie de Seth. Monsieur avait était charger de récupéré les gains de Madame et forcement c’était lui le lot en question. Arriver à destination le majordome l’amena directement dans les bains le priant de ce laver un minimum avant qu’il ne face venir sa maitresse. Etrangement nt Zéleph lui en fut reconnaissant. Il puer, recouvert de dessins et de mots que certaines c’étaient amuser à écrire. Il se sentait sale, c’était une sensation désagréable, toute ces lèvres, ces mains sans saveur. Une fois dans la salle d’eau le réprouvé retira l’unique pauvre tissu qui le recouvré jusque-là et il ce plongea dans les eaux chaudes étonnamment déjà prête à l’emploie.

Zéleph se mit à frotter son torse. Etonnamment le sang coaguler étaient plus facile a retiré que cette encre bleu qui s’accrocher désespérément a sa peau. Adam lui payerait tout ça, oui il aller le faire souffrir jusqu’à ce qu’il le supplie a genoux et en publique d’abréger ses souffrances. Tout ça c’était de sa faute. Le droguer, lui, le foutu patron de cette endroit, prit son propre jeu. Ragent Zéleph frotta sa peau jusqu’à ce qu’elle rougisse. C’était le seul moyen pour retirer ces marques. Il eut le temps de réfléchir, encore et encore. Mitsuko étaient en colère, déçu, il avait même crue voir beaucoup plus que cela dans ses yeux. L’idée qu’il est touché à sa jumelle l’avait blessé et il le comprenait, mais il n’avait rien fait. Edelwyn étaient aussi méprisable que Adam. Le roi avait fait beaucoup d’effort et avait pris son mal en patience pour en arriver au final à ce que les base de son château de cartes soit soufflé sans qu’il ne puise rien y faire. Oui il avait était un simple spectateur dans tous cela. Ca le rendait dingue.

Plongea sa tête en arrière dans le bain Zéleph ce détendit un peu. Il se souvenait mot pour mot de ce que lui avait dit la déesse. Jamais il ne l’avait vue ainsi, jamais elle n’avait parlait aussi crument. S’en était surprenant. Un aveu peut être de la blessure infligé. Elle c’était laisser déborder et lui idiot comme il était, il n’avait pas réagi ne comprenant pas ce qui se passait. Mensonge, trahison, manipulation, que des choses qu’il haïssait plus que tout. Il n’avait rien fait pour que cela arrive, au contraire, il était l’instrument de jeu préférait des autres et lui incapable d’être comme eux se laisser manipuler aveuglément, pour finir par être la victime. C’était peut-être de la mauvaise foi, mais vue les accumulations d’acharnement qu’il avait dû endurer ce soir, il avait bien le droit de râler.

Le réprouvé sortit enfin la tête de l’eau, avant de se laisser mourir. Il prit une grande bouffer d’air, regonflant ses poumons et son orgueil par la même occasion. Propre, il se sentait mieux ici, dans la chaleur de l’eau, l’odeur du savon l’encerclant. Zéleph soupira, ce passant une main dans sa crinière ébène, plaquant ses cheveux en arrière. Il ne comprendrait jamais la logique féminine. Mitsuko était furieuse contre lui pour une chose qu’il aurait faite, était-ce de la jalousie ? A chaque fois qu’elle le repousser c’était comme pour le serrer un peu plus fort la fois d’après. C’était extrêmement déstabilisant, mais ce qui était sur c’était que quoi qu’il se passait il n’arrêterait jamais de ce battre. Ils avaient fait une sorte de paris, un défi qu’il avait relevé. Seulement vue le point où il en était, c’était au point mort. Zéleph grogna a cette penser et ce glissa à nouveau dans l’eau. Bien sûr il pensait que le faite que ce soit son parfait clone devait la déranger plus que de raison, mais si elle savait que c’était Edelwyn qui c’était jouer de lui, qui c’étaient pendu à son cou et que lui avait tout fait pour la repousser, peut être comprendrait-elle ? Zéleph ne voulait qu’une seule femme, et c’était Mitsuko. Qu’Edelwyn lui ressemble ne suffisait pas, c’était même dégoutant pour lui de faire une tel chose, car quoi qu’il se passait il se rendrait toujours compte de la différence. Aussi idiote soit cette pensée ce fut la dernière qu’il eut en sortant de la baignoire. Il devait avoir déjà trop fait attendre la jeune femme.

Sortant du bain il se sécha. Il n’avait pas vue Seth venir lui apporté des vêtements, surement pour éviter a sa maitresse de voir le roi encore nue. Zéleph sourit, comme si une quelconque parcelle de peau n’avait pas étaient vue par la Déesse. Quoi qu’il en reste une, et malheureusement il savait qu’il que le temps avant qu’elle ne le voie c’était considérablement rallonger. Sortant de la pièce vêtu correctement pour une fois et pourtant toujours aussi débraillé, à croire qu’il ne pouvait faire autrement. Zéleph se dirigea vers ce qui lui semblé être devenu sa chambre. Seth était devant l’invitant simplement à entrer. Elle était là. La porte ce fermant derrière le roi, il chercha à garder tout son sang-froid. C’était comme rentré dans l’arène, et jamais un dragon ne lui avait paru si intimidant. Elle avait déjà accepté de le voir, c’était énorme alors il fallait qu’il soit honnête et qu’elle le croit.
« Je n’ai jamais couché avec Edelwyn, et jamais ça n’arrivera. »
C’était bien la raison pour la quel elle c’était amuser à ce petit jeu et si pour un esprit aussi étroit que le sien c’était évidant alors pour Mitsuko cela ne devrait être qu’un détaille que de réaliser cette réalité.
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Mitsu
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Mitsu
Sam 22 Déc 2012, 01:16

Pourquoi avait-elle déposé ce maudit papier dans la boîte? C'était ce qu'elle se demandait depuis qu'elle était rentrée au manoir, enlevant sa robe rouge de soirée pour se vêtir d'une robe un peu moins voyante mais tout aussi belle. Noire, nouée par un lacet interminable dans le dos, un lacet parcourant sa peau en croisé. Elle savait qu'elle devrait voir Zéleph ce soir et c'était aussi pour cette raison qu'elle avait choisis cette robe, impossible à retirer. D'ailleurs, elle avait passé une bonne vingtaine de minutes immobile alors qu'une servante la lui nouait, son esprit se rappelant des mots qu'avait posé la vampire sur le bout de papier qu'elle lui avait donné. Jamais Edelwyn n'aurait menti sur le sang, elle en était persuadée...mais le reste? Ils s'étaient rencontrés, c'était certain, mais quand? Elle ferma les yeux un instant, agacée par la tournure que prenaient les évènements. Elle savait qu'il devait passer de nombreuses soirées en charmante compagnie, bien que depuis qu'il vivait ici, ses fréquentations avaient dû cesser énormément, mais pourquoi elle? Sur toutes les femmes qui existaient dans ce monde, pourquoi était-il tombé sur Edelwyn? Et pourquoi l'avait-elle séduit? L'attirance de son reflet pour lui ne fit que confirmer sa propre attirance et elle se sentit encore plus agacée par la situation. Jamais il ne la toucherait.

« Bien, merci. »

Congédiant la jeune femme qui s'était acharnée sur le lacet avant de le nouer une dernière fois dans son bas dos, Mitsuko se déplaça vers la chambre de son fidèle où un feu de cheminée était déjà allumé. Finalement, l'ambiance de la pièce ne convenait pas avec son état d'esprit mais elle ferait avec. Pour le coup, elle aurait préféré qu'aucun meuble de la chambre n'ait été réparé depuis que le roi les avait détruit. La traine de sa robe ondulait légèrement sur le sol jusqu'à ce qu'elle se stoppe devant le feu. Elle n'avait aucune idée de ce qu'elle allait lui dire. Elle l'avait gagné pour la nuit, elle en était sûre parce que, contrairement aux femmes qui n'avaient eu de cesse de toucher le jeune homme, elle savait comment obtenir ce qu'elle voulait en usant de sa tête plus que de son corps. Et ce qu'elle avait voulu en réalité, ce n'était pas vraiment lui, c'était plutôt qu'il puisse se reposer, qu'il n'ait pas à subir l'une de ces femmes, qu'il ne puisse être tenté par l'alcool. Mais, finalement, à ce moment très précis, elle aurait préféré qu'il soit jeté en pâture à l'une de ces sangsues. Attachant ses cheveux sur le haut de sa tête à l'aide d'une pince qu'elle avait apporté avec elle, elle plongea son regard dans les flammes, attendant le moment fatidique où il entrerait dans la pièce. Et elle ne fut pas déçue. Elle ne se retourna même pas pour lui faire face, restant de dos.

En réalité, ce qu'il lui dit ne fit que confirmer ce qu'elle savait déjà mais, visiblement, elle préférait croire que tout ceci était vrai. Ça réglait le problème, ça réglait son problème à elle. S'il était persuadé qu'elle pensait qu'ils l'avaient fait, alors peut-être qu'il la prendrait pour une femme stupide et partirait. Pourtant, même si elle savait qu'ils n'avaient pas été jusqu'au stade final, le doute dans son esprit planait toujours sur ce qu'ils avaient réellement fait. Edelwyn prenait peut-être un malin plaisir à lui faire comprendre ô combien elle goûtait bien plus qu'elle aux plaisirs de la vie, mais elle doutait qu'elle soit une menteuse accomplie. Elle se servait de la vérité pour y noyer le mensonge, rendant ce mensonge bien plus crédible. La voix de la déesse raisonna dans la pièce, sèche, presque trop pour la silhouette de celle qui parlait.

« Entre toi et elle, le choix est aisé. Je préfère la croire elle sur une chose que tu ne peux faire que nier sans apporter la preuve de ton innocence. Et puis, peu importe en réalité. Je sais très bien comment tu dois occuper tes soirées quand l'alcool que tu avales te rend irresponsable de tes actes, je sais très bien combien de femmes ont dû prendre du plaisir dans tes bras. Seulement, que tu puisses l'avoir fait avec elle me dégoute. Oui, c'est ça, que tu puisses l'avoir fait avec elle et ensuite venir me faire une sorte de cour en espérant pouvoir obtenir la même chose de moi m’écœure. Que crois-tu? Que puisque tu peux l'avoir elle, tu peux m'avoir moi? Cherches-tu à relever un quelconque défi? Tu sais parfaitement que jamais tes mains ne resteront longtemps sur moi, alors puisque tu l'as convaincu elle, pourquoi ne pas t'en satisfaire? Après tout, nous sommes identiques à quelques détails près, peut-être même avons nous le même parfum. De plus, je suis sûre que tu seras bien mieux servi avec elle qu'avec moi puisqu'elle a décidé que mon abstinence n'était pas un exemple à suivre et entend bien croquer la luxure à pleines dents. Grand bien lui en fasse, jouissez des plaisirs de la chair ensembles mais moi je ne veux plus en entendre parler. Tu es répugnant. »

Un moyen comme un autre de se débarrasser de lui. Pourtant, elle mentait quelque part. Néanmoins, la situation l'arrangeait, elle avait enfin son prétexte pour lui opposer une résistance éternelle. Elle ne l'avait même pas regarder, ses yeux toujours rivés sur les flammes de la cheminée. Allait-il partir? S'énerver? Plaider encore son innocence?

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Sam 22 Déc 2012, 02:08

« Tu es répugnant. » Cela résonna en lui comme un echo. Alors c’était ainsi ? Peut-être bien qu’il le mériter au fond. Il savait qu’il n’était pas un exemple de sainteté et qu’il était un homme de petite vertu. Passer sa vie à passer de femme en femme. Elle ne savait pas ce que c’était que d’être rejeter dès la naissance, que d’être jeté dans la boue et torturé à en devenir fou. Alors oui il avait passé sa vie à aimer que pour un instant quelqu’un veuille bien de lui dans son lit, pour fuir le rejet, pour fuir la souffrance de n’être qu’un hybride parmi les hybride. Seulement elle ne pouvait pas lui reprocher quelque chose qu’il n’avait pas fait. Il n’avait pas touché à sa perverse de jumelle. Il avait dû donner son sang pour cela ! La chose qui le dégouter le plus au monde, ce faire mordre par une sensu.
« Ouais… On me là déjà dit. »
Un monstre, ça il savait ce qu’il était. Dépiter, peut être blessé, le roi soupira. Elle ne voulait pas le croire et c’était son droit, mais penser ce genre de chose. Il avait imaginé qu’elle au moins ne le jugerait pas. Après tout ce temps, après lui avoir mis sa vie entre ses mains, lui avoir accordé sa confiance et sa fidélité c’était tout ce qu’il récolter. Du mépris. Zéleph n’était pas en colère, il en avait fini. Mitsuko voulait qu’il dise ses quatre vérités et bien soit, il le ferait sans détour et avec une franchise pure et lisse.
« C’est vrais j’ai bue comme un trou et j’ai couché avec beaucoup de femmes. Je ne m’en souviens même plu en réalité. Je suis une misérable loque. Bravo, tu es vraiment douer pour lire l’âme des gens. »
Du cynisme, il ne pouvait s’en empêcher. Elle ne faisait rien pour comprendre et il savait qu’il n’aurait aucun effort de sa part. Il devrait ce débrouillé seul, mais en fin de compte il avait l’habitude. Zéleph étaient emplit de rancœur et sa voix n’en était que plus perçante.
« Tu ne veux pas entendre la vérité, mais tu vas l’avoir. Edelwyn à débarquer au Circus un beau matin. Elle voulait un gigolo pour lui « apprendre les choses de la vie ». On est venu me chercher pensant que c’était toi qui faisait encore une blague, seulement il ne m’a pas fallu longtemps pour comprendre. Elle s’est alors mise à me séduire avec je ne sais quel sort qui manipuler mes sens. Non, vous n’avez pas le même parfum, mais à ce moment-là il embaumer la pièce et … il y avait ce foutu rêve que j’avais fait. »
Tant cas faire des aveux il le faisait jusqu’au bout. Le roi avait décidé de foncer, sans réfléchir, de jouer toute ses cartes. Il ne se justifier pas, il plaisait simplement sa cause, et elle en ferait ce qu’elle voudrait, mais après tout ce n’était pas a lui de payer alors que les deux manipulatrice dans l’histoire c’était elles.
« Edelwyn a compris que je te désirais bien avant que moi je ne le comprenne. Je l’ai embrassé, c’est vrai, mais elle était loin d’avoir cette saveur … » Il rit, c’était idiot de dire ça. « Ce qu’elle voulait par-dessous tout c’était mon sang, sauf que je hais ce genre de pratique dégelasse. Les vampires toujours incapable de vivre par eux même, il faut qu’ils volent ce qui appartient aux autre. Sensu. »
Mitsuko avaient était reine des vampires, mais il se ficher pas mal de les insultes face à elle. Elle savait quel haute estime il avait pour les buveurs de sang et là vue la colère qu’il avait contre Edelwyn, ça n’allait pas en s‘arrangent.
« On a fait un marcher. Elle m’offrait des informations sur toi et je lui donnais mon sang. »
C’était là que venait le plus important. Il avait fait ce qui le rebuter le plus pour connaitre plus la déesse. Cela paraissait insensé, pour lui c’était la seul solution. Puise qu’elle était si mystérieuse, qu’elle c’était forger un mur de glace qu’il n’arrivé à faire fondre alors il devait se débrouiller avec ce qu’il avait, quitte a donné son sang de la même façon dont sa mère était morte.
« Je sais que si j’avance tu reculera. Je sais que tu n’as jamais eu qu’un amant. Je sais que … tes enfants n’ont pas était adopté. »
Il pensa à Neros. Il n’était pas fou. Ce gamin lui ressembler énormément. II y avait beaucoup pensé et c’était devenu évidant, mais il ne lui en voulait pas, il s’en foutait car elle lui avait amené. De toute façon tout ça n’avait rien à voir. Il s’approcha d’elle. Sa main ce glissa sous son menton pour l’attraper et la forcer à lever la tête. Il encra alors son regard sombre dans ses yeux.
« Dit moi ce qui es répugnant Mitsuko ? Que je n’ai couché avec personne de puis ce foutu rêve ? Que j’ai fait la chose qui me dégoute le plus pour me rapprocher de toi ? Ou que je ne toucherais jamais Edelwyn par ce que ça me ferait vomir ? »
Il là lâcha brusquement, la rancœur prenant de plus en plus de place en lui.
« Non, ce qui te répugne c’est que tu as envie de moi, mais que tu es trop faible pour te l’avouer. Ce qui te répugne c’est que je m’accroche et que je ne te lâcherais jamais. Tu t’obstine à résister, et ta frustration te rend aigris, mais ne m’accuse pas de choses que je n’ai pas faites pour justifier ta colère ! »
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Mitsu
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Mitsu
Sam 22 Déc 2012, 03:20

La main de Mitsuko rencontra la joue de Zéleph dans un claquement qui vint rompre le silence qui venait de s'installer. Elle n'avait pas réfléchi, c'était venu tout seul, ce geste. Elle lui en voulait et il n'était pas le seul dans ce cas. Comment Edelwyn avait pu lui faire un coup bas pareil? Et comment avait-il pu être au courant de tout ça sans même chercher à lui en parler avant? En réalité, elle s'en voulait aussi de lui avoir parlé de la sorte et ce dès le moment où elle avait dit la dernière phrase parce que la vérité était qu'il ne la dégoutait pas, elle ne le trouvait en rien répugnant, bien au contraire. Ils étaient dans une impasse, une véritable impasse. Elle aurait dû partir et tout ce serait arrêté là. Seulement, elle ne dormait presque plus depuis ce rêve et tous les agissements du roi la mettaient mal à l'aise autant qu'ils éveillaient sa curiosité et plus encore. Elle aurait dû lui dire qu'il n'avait jamais été obligé de donner son sang à la vampire, qu'il n'avait en rien été obligé de s'abstenir des plaisirs de la chair, qu'il se trompait sur elle, qu'il... Non, finalement elle l'avait giflé, se plaisant dans ce silence assassin, assassin surtout pour elle qui regrettait ce geste. Si elle ne disait rien, si elle ne faisait rien, les choses risquaient d'empirer. Elle l'avait blessé et il avait raison, elle l'accusait de choses sans fondement. Mais n'importe qui serait parti depuis longtemps, alors pourquoi restait-il? Aimait-il souffrir plus que de raison? Pourquoi restait-il avec elle? Oui, pourquoi, après tout ce qu'elle lui avait fait endurer, encore et encore. Mais elle ne pouvait s'en empêcher, et il ne pouvait s'en prendre qu'à lui-même finalement car elle n'était qu'une femme parmi tant d'autre, il pouvait passer à autre chose, elle lui avait déjà dit...

« Pourquoi? »

Ses yeux remplis d'amertume se fermèrent un instant, quittant ceux du réprouvé. Elle sentait une étrange sensation l'envahir, un mélange de sentiments qu'elle ne voulait pas avoir à subir. Elle lui en voulait, elle s'en voulait, mais elle le désirait encore, sans doute bien plus, comme si elle devait noyer cette rage sur ses lèvres. Oui, c'était comme si son esprit en avait marre de jouer à ignorer ce que ses sens lui dictaient, c'était comme si les mains de cet homme sur elle la libéreraient. Elle finit par soupirer, préférant ne pas laisser cette question trop générale en suspend, une question à laquelle elle préférait ne jamais avoir de réponses. Elle en posa une autre, mais, encore une fois, elle n'attendait pas de réponse. « Alors pourquoi, malgré les indications d'Edelwyn, tu ne cesses d'avancer vers moi? Cherches-tu à me faire fuir pour de bon, à me faire reculer vers un endroit où jamais tu ne pourras venir me chercher? ». Elle ouvrit les yeux, fixant ceux de Zéleph avec une telle intensité qu'il semblait impossible de ne pas s'y perdre. Elle avança doucement, reprenant la parole : « Et si je suis ce raisonnement, le fait que tu recules devrait me faire rester immobile. A moins que...ça ne me fasse avancer. Sauf que je sais que tu ne joues pas, et si j'avance, tu en feras de même, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de point de non retour... est ce ça que tu souhaites? »

Venant se coller contre lui, ils disparurent, réapparaissant sur le lit du roi, elle sur lui, le fixant toujours avec le même regard. Chacune de ses mains maintenait celles du réprouvé sur le matelas et elle approcha son visage du sien, posant délicatement ses lèvres sur les siennes, les yeux clos. Elle ne faisait que les caresser, rien à voir avec les baisers passionnés qu'ils avaient déjà échangé. Pourtant, elle appréciait ce moment de calme, un calme qui peut-être succédait et précéderait une tempête. Quittant sa bouche, elle finit par chuchoter : « L'homme avec qui je l'ai fait m'avait juré une servitude éternelle, ce fut d'ailleurs le prix de ma transformation en vampire. Il ne pouvait me quitter, il ne pouvait vivre sans moi, j'étais seule à décider de la possibilité pour lui d'user de ses pouvoirs. Nous avons échangé tellement de choses avant 'ça', tellement de regards, tellement de quêtes, tellement de temps. Pourtant, la nuit où 'ça' s'est produit, je l'avais décidé, c'était un cadeau d'adieu, un cadeau en plus du trône des vampires. Après ça, j'ai décidé de l'oublier et ce fut le cas, du moins, jusqu'à ce que je devienne aether. ». Doucement, les lèvres de Mitsuko vinrent de nouveau caresser celles du roi, ses mains lâchant les siennes pour se poser sur ses joues. Elle s'écarta. « Je suis incapable d'accepter tes volontés. Tu es imprévisible et tu aimes tellement les femmes... Je n'ai aucun contrôle sur toi et, c'est vrai, ça m'effraie. Je ne sais ce que tu feras après, combien de temps il te faudra pour te lasser de moi parce que tu auras eu ce que tu voulais. J'ai observé trop d'hommes dans ma vie pour pouvoir accorder ma confiance à quiconque, je ne veux pas me donner à toi. Peut-être suis-je possessive finalement? Je sais que tu incapables de répondre à mes attentes, ce qui est normal après tout. Alors, s'il te plait, renonces. Tu m'attires, je te désire, tu as gagné. Et puisque je l'ai dit, quittes le manoir. »

La jeune femme reposa ses lèvres sur celles du réprouvé, comme si ce qu'elle venait de dire n'avait pas d'importance. Pourtant, ça en avait. Elle détestait être aussi franche mais le marché était simple : il ne la quitterait pas tant qu'elle n'avouerait pas. Et maintenant que les mots qu'elle refusait auparavant de dire avaient franchi ses lèvres, il était libre.
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Sam 22 Déc 2012, 04:38

Douche froide, joue brulante, lèvre chaude, Zéleph ne savait plu réellement où il en était. Tout aller trop vite. Il supposer avoir mérité la gifle, après tout il était toujours un peu fautif. C’était un homme, et pour les femmes c’était de toute façon de leurs fautes. Pourtant il était là sur le lit, emprisonner sous elle, et quelle prison. Mitsuko avait fini par comprendre. Oui il ne jouer plu, il ne jouer plu depuis bien longtemps déjà. Elle était donc si naïve pour avoir crue qu’il n’était pas sérieux. Pourtant il n’avait pas besoin de mots, son corps parlait pour lui. Il la voulait tout entière et ça n’avait rien d’une plaisanterie. A ce moment il en était même un peu troubler. Elle l’embrasser avec une telle douceur, dans une position si intime. Dire ce qu’on pense peut parfois être une mauvaise chose, mais Zéleph ne regretter jamais de le faire car quand ça finissait par marcher, quand les gens étaient près à comprendre la vérité alors tout aller mieux. Bien sur ce n’était pas fini, non, cela ne faisait que commencer et il en avait conscience, mais elle paraissait s’être réveiller et pour lui ça changer tout.

Mitsuko lui parla même de son amant, ce Vlad. Il n’avait même pas comprit que cette homme avait était roi. Décidément elle avait un drôle de gout pour la monarchie. Zéleph était amuser car elle lui parlait de son intimité la plus profonde, mais elle paraissait incapable de le dire vraiment, ne désignant ce moment que par un « ça » bien réducteur, plein de pudeur. Tout ça pour lui dire que ça avait était un serviteur, et peut être même bien un ami avant d’être un aman. Le réprouvé avait du mal à comprendre, ou plutôt si, elle voulait tout contrôler. La femme forte par excellence. Dominante, le sexe fort. Forcément, ce faire dompté, il n’apprécier pas. C’était tout son contraire, mais il lui reconnut l’honnêteté de lui avouer. Seulement si il comprit qu’elle voulait un contrôle sur ce qui ce passer il fut forcé de voir que ce n’était pas la seul chose qui l’inquiéter. Si Mitsuko ce donner ce serait pour l’avoir lui, a elle et a personne d’autre. Lentement un sourire ce dessina sur son visage. Possessive, oui c’était ça. Le bienêtre qu’il ressentit était étrange et peut être disproportionné vue la situation, mais quand elle lui avoua son désir pour finir par l’embrasser, alors que paradoxalement elle venait de le mettre dehors.

Zéleph posa ses mains sur les hanches de sa Déesse. Les yeux fermer il répondit à son baiser, insistant légèrement incapable de résister à ses lèvres offerte. Le réprouvé la bascula alors sou lui. C’était innocent, mais c’était à son tour de conduire. Il aurait pu en profiter c’était vrais, après tout il avait gagné, mais ce n’était pas ce qu’il voulait. C’était bien plus que du simple désir, c’était de la passion, de l’obsession. Une de ses mains se posa sur la joue de Mitsuko alors qu’il s’éparait leurs lèvres. Ainsi contre elle, il n’aurait bougé pour rien au monde. Après tout il n’avait plu que ça.
« Je ne peux pas. »
Rouvrant les yeux il les planta dans les siens. Il aurait dû se taire pour juste profiter de l’instant. Peut-être regretterait-il d’avoir encore ouvert la bouche, mais puise qu’ils en étaient aux confidences alors il ne pouvait pas laisser passer sa chance. Pas cette fois.
« Tu ne comprends pas. Je ne veux rien d’autre que toi. Tu te souviens de la folie ? »
Zéleph se pencha effleurant ses lèvres, avant de les faires longer sa mâchoire pour atteindre son oreille.
« C’est refaire. »
Il mordilla son lobe, puis embrassa le creux, juste derrière, là où la peau est si fine, si sensible.
« Encore. »
Sa bouche descendit dans son cou. C’était une caresse. Lente et éphémère.
« Et encore. »
Remontant le long de sa gorge il revint en face d’elle, soupirant toujours.
« La même connerie. »
Sa bouche ce cella à nouveau avec la sienne, ce moulant parfaitement à ses formes. Si elle savait tous les efforts qu’il faisait pour ne pas exploser. En réalité il ne pouvait pas totalement le cacher. Sa main sur sa hanche s’accrocher à elle, vigoureusement. Garder son sang-froid dans la chaleur montante, ce n’était pas facile, sur tout de puis le temps qu’il la voulait.
« En espèrent que le résultat ne soit pas le même. »
C’était subtile, mais pas assez pour elle. Quoi qu’il ne savait pas trop, elle avait beau être plus intelligente que lui d‘ordinaire, elle avait l’air de ce complaire à ne rien comprendre quand il s’agissait de ce genre de chose. C’était pourtant évidant. Zéleph préférait foncer encore et encore quitte à trébucher cent fois avant d’arriver à son but plutôt que d’abandonner maintenant. Il ne disait pas qu’il lui jurait être un bon partie, qu’il serait sage, mais il voulait essayer de lui prouver qu’il n’était pas ce qu’elle penser. Doucement, tendrement il caressa la joue de la blonde. Oui, sa beauté l’agacer, il n’arrivait jamais à ce concentré bien longtemps avec elle.
« Est-ce que tu t’es déjà dit que je pourrais peut être faire bien plus que répondre à tes attentes ? Que je pouvais te surprendre ? »
Ce n’était en rien de la prétention, il disait cela naturellement, comme une évidence, un doux sourire coller sur le visage. Elle n’envisager que ce qui était mauvais et c’était pourtant lui le maudit dans la pièce. Pourquoi était-elle devenue une Déesse si c’était pour résister encore à ce que la vie offrait ? Zéleph ce colla totalement à elle, ne laissant plu aucune chance a l’air de passer entre eux. Elle n’avait cas accepter de se laisser séduire et il le ferait en douceur, ils avaient tous leurs temps après tout, il n’était pas presser.
« Si c’est donnant donnant, alors je suis déjà à toi, mais faut-il encore que tu soit à moi. »
Zéleph n’était pas idiot, si elle voulait le contrôle sur ses conquête et bien il le lui laisser, mais si il n’avait rien en retour il aurait tout perdu. Mitsuko était peut être possessive, mais elle était loin d‘être la seul. Toute les cartes étaient entrés ces mains, c’était à elle de décider. Ne pouvant y résister le roi ce pencha a nouveau et captura ses lèvres. C’était comme une friandise, un bonbon sucré appelant le sucre encore et encore, inlassablement.
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Mitsu
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Mitsu
Sam 22 Déc 2012, 16:12

Les lèvres de Zéleph possédaient un goût qu'elle ne saurait décrire mais, malgré ses dires, elle continuait à les caresser avec les siennes, cherchant à trouver dans ces baisers ce qui lui manquait. Tout ceci n'était qu'une pure farce, elle devait cesser mais son corps ne le souhaitait pas, c'était comme si il voulait s'enchaîner à celui du roi, comme si il lui disait de lâcher prise, d'arrêter de réfléchir, de prendre ce qu'elle désirait sans avoir peur des conséquences. Seulement, ils en étaient arrivés à un point où il semblait difficile pour elle de ne pas avoir peur. Et si elle avait pu remonter le temps comme par le passé, alors elle l'aurait fait, elle ne lui aurait jamais avoué ce qu'elle venait de dire, elle n'aurait jamais accepté de le recevoir ce soir, elle ne serait jamais allée au circus, elle aurait fait en sorte que leurs chemins ne se croisent plus, pas après leur aventure à la montagne. Pourtant, c'était bien elle qui l'embrassait en ce moment, il n'avait rien fait, c'était elle qui était l'auteur de l'assassinat de sa raison et elle comptait sur lui pour freiner les choses, pour la laisser seule. Mais, au lieu de ça, il prit le dessus, lui déclarant d'un ton catégorique qu'il ne pouvait pas quitter le manoir. Ca ne devait pas se passer ainsi, rien de tout ceci ne pouvait continuer. Mitsuko ferma les yeux, le laissant pourtant faire, frissonnant dès qu'elle sentit les lèvres de Zéleph sur son oreille, dès qu'elle sentit son souffle chaud lui parler de nouveau de la folie. Sa respiration s'accéléra légèrement, sans même qu'elle ne s'en rende compte, sa tête se penchant en arrière pour lui laisser le plein accès à son cou, son désir prenant le dessus sur sa raison.

« Justement, je ne souhaite pas de donnant donnant... »

La main du réprouvé sur sa hanche la préoccupait et elle sentait la fièvre la gagner, beaucoup trop. Elle chuchotait, n'ouvrant pas les yeux. « Je veux posséder... ». Doucement, son dos se cambra et ses pieds glissèrent le long des jambes de Zéleph, les frôlant dans un léger bruit qui disparut lorsqu'elle continua sa phrase : « ...mais je ne veux pas être possédée. ». Les jambes de la jeune femme entouraient à présent le bassin du roi et, encore une fois, son corps semblait ne plus répondre à son semblant de résistance psychologique. Ses lèvres se joignirent de nouveau aux siennes, cette fois de manière bien moins délicate, bien plus passionné et c'est en se faisant offense qu'elle le quitta, s'arrachant à lui pour finalement glisser dans le cou du réprouvé en déposant des baisers sur sa peau. Elle le haïssait d'être aussi têtu, elle le haïssait de l'enivrer contre son grès, elle avait envi de le faire disparaître. « Tu ne me surprendras pas. Tu es un homme et, finalement... ». L'une de ses mains glissa dans son dos, le parcourant avec la pointe des ongles. Elle le désirait tellement. « une fois que tu auras eu ce que tu veux, tu... ». Son autre main glissa dans le cou de Zéleph alors qu'elle le serrait contre elle. Elle n'en pouvait plus, elle ne pouvait plus supporter son corps sur le sien, elle avait envi de... « passeras à autre chose. Et j'en souffrirai... ». Oh elle avait envi de le sentir bien plus, elle avait envi de lui appartenir et plus le temps passait, plus elle pensait que tant pis si elle le regrettait, tant pis s'il se jouait d'elle. Son étreinte n'avait plus rien d'innocent, elle le sentait contre elle et son esprit se plaisait à la torturer en lui révélant le futur probable. Elle mordilla son lobe d'oreille, soufflant dans son cou alors que sa main remontait sur sa nuque, se plaçant dans les cheveux de cet homme qui lui rendait la vie impossible « Oui, j'en souffrirai parce que je ne suis plus capable... ». Elle parcourut le chemin inverse, jusqu'à ce que son nez se retrouve sur celui du roi, le fixant droit dans les yeux avant de murmurer la fin : « de me protéger... ». Elle l'embrassa « je ne suis plus capable de résister... », encore, « J'espère que tu... », encore « est fier de toi, fier de signer ton arrêt de mort, de signer ta future haine profonde pour moi... », encore, sa respiration haletante, « et ma haine pour toi... ». A chaque fois qu'elle parlait, c'était une vraie torture, ses lèvres réclamant les siennes avec un désir tel qu'elle n'en avait jamais connu de semblables. Pourtant, elle priait n'importe quel dieu de la sauver de cette situation, la situation dans laquelle elle s'était mise seule, celle où elle n'était qu'une faible femme qui désirait se perdre dans les bras d'un homme totalement fou. Et, cette nuit, ses prières furent entendues, à son plus grande plaisir et aussi à son plus grand regret.

La jeune femme entendit la poignée de la porte reconstruite tourner légèrement et sans réfléchir, elle disparut de sous Zéleph, réapparaissant près de la cheminée juste avant que Faust ne rentre dans la pièce, déclarant de sa voix enfantine, visiblement perturbé : « J'ai fait un cauchemar... ». Mitsuko reprenait son souffle, réalisant vraiment la situation à laquelle elle venait d'échapper. Elle savait que Seth aurait dû consoler son fils, qu'il aurait dû le rassurer, et que s'il ne l'avait pas fait, c'était très certainement pour qu'ils soient dérangés. « Ne t'inquiètes pas. Tu veux que je te raconte une histoire dans ta chambre? ». L'enfant fit signe que oui de la tête et elle disparut avec lui dans le couloir sans regarder le roi. Il était clair qu'à présent, elle ne pouvait nier sa faiblesse, il avait l'avantage et ça la perturbait. Elle s'était comportée comme une adolescente naïve, elle avait laissé ses pulsions la dominer...

Elle fut absente une trentaine de minutes, le temps que Faust s'endorme. Cependant, dès qu'elle arriva devant la porte de la chambre de Zéleph avec la ferme intention de régler le problème, de s'excuser ou de dire quoi que soit d'autre qui aurait pu effacer ce qui venait de se produire, elle s'arrêta là, incapable d'entrer. C'était ridicule, elle était ridicule de croire qu'il pourrait faire comme si de rien n'était, elle était ridicule de ne plus vouloir recroiser son regard, elle était ridicule d'avoir peur.

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Dim 23 Déc 2012, 03:05

Vorace frustration qui le dévoré à présent. Quelle sensation de vide, de froid soudain. Zéleph n’arrivait pas à réaliser ce qui venait de ce passait. Il fallait avouer que c’était difficile de reprendre conscience après s’être perdu dans les abysses de la tentation. Le réprouvé avait eu le plus grand mal a ce concentré sur ce qu’elle disait alors qu’elle l’enfermer contre elle, l’enchainer a son corps. Ironiquement les paroles de la blonde étaient en directe opposer a son comportement. Elle avait l’air de se battre contre elle-même, contre son propre corps. Lui avait cessé tout combat depuis longtemps. Il c’était déjà avouer vaincue et ne regretter pas d’avoir plié sous le désir. Il avait était si proche, si proche d’elle à ce moment qu’il en frissonner encore, là, seul, face contre le matelas encore chaud des ébats passer. Ses baisers, ses caresses, tout chez elle l’avait rendu fou et il ne se serait pas retenu si cette enfant n’avait pas débarqué. Si elle ne c’était pas dérober. L’homme qu’il était rager contre cette intervention. Il n’en voulait a personne. Qu’au destin qui avait encore bien calculé son cou. Cette sensation de manque, de vide, il la connaissait bien, mais jamais il ne l’avait eu aussi forte. C’était comme effleuré le soleil de ses doigts pour chuter avant d’avoir eu le temps de l’attraper, et tomber, ne restant alors que le souvenir fade d’un plaisir passer. Elle ne reviendrait pas. Il en était sûr. Zéleph ne la voyait pas ce risquer à succomber à nouveau entre ses bras, où bien ce serrait l’aveu d’un désir bien plus fort que toute ses peurs.

Ce levant du lit Zéleph remit sa chemise correctement. Il fallait qu’il se calme, que son corps refroidisses ses ardeurs. Pour cela il n’avait qu’une solution. Sortant de la chambre il quitta le manoir. Il faisait froid dans le jardin, la neige recouvrant toute la végétation. Cela le glaça et ce n’était pas une mauvaise chose. Sortant une cigarette il l’alluma et ce surprit à ne pas trouver ce réconfort suffisant. Après avoir gouté aux lèvres de Mitsuko tout avait l’air si fade, sans saveur. Entre ses bras les couleurs devenaient plus flamboyantes que jamais, magnifique, chaude, alors cas présent seul et oublier dans le froid tout était passé, délave, sans intérêt, aucun. Cette femme avait peur, peur de ce qui pourrait arriver, mais c’était déjà trop tard. En réalité tout était de sa faute. Elle n’aurait jamais dû jouer à le toucher, à le séduire, à le mordre car même en la détestant de tout son être il avait succombé. Vile créature féminine qu’elle était, elle lui reprocher de la désiré, pourtant sa part de responsabilité n’était plus à prouver. Comment allait-il dormir après cela ? Le froid et la cigarette le détendait peut être, le faisant retrouver une tension normal, mais son esprit lui était totalement soumit a ses désirs, aux souvenirs encore si frais des baisers torride qu’elle lui avait donné.

Zéleph écrasa la cigarette avant de vite rentré dans la bâtisse. Il était résistant, mais il ne fallait pas le prendre pour un sur homme. Remontant lentement, le roi cherché à ce résonné. Ce soir il avait connue tellement de situation différente qu’il ne savait pas comment cela avait était possible. Ce qui était sur c’était que Mitsuko avait craqué, et à présent il savait qu’elle ne pourrait plu lui mentir sur ce que son corps voulait. Marchant dans le couloir le menant à sa chambre il là vit devant sa porte. Hésitante. D’abord il fut choqué, puis soulager. La déesse était revenue, il ne savait par quel miracle. Son fils avait dû se rendormir, il ne lui en aurait pas voulu si elle n’était pas revenue. Elle était là, oui, et pourtant elle n’avait pas l’air décider a entré alors Zéleph s’approcha avec un petit sourire. Belle était un adjectif peut valorisant face à la beauté qu’elle dégager lors ce qu’elle ce montré vulnérable, lors ce qu’elle était-elle, tout simplement.
« Je crois qu’un homme dort dans cette chambre, vous ne devriez pas le déranger, il pourrait bien vous mangez. »
Le roi ricana. C’était une taquinerie comme tant d’autre et pourtant cela cachait la plus grande des vérités. Comme incapable de s’en empêcher il attrapa la Déesse par la taille pour l’approcher doucement de lui. Bien sûr il savait qu’elle ne voulait pas qu’on les voit de cette façon ensemble, dans sa maison, alors il ouvrit la porte de la chambre et la poussa a entré, la gardant toujours contre lui. Une fois la porte fermé il la colla, avec précaution dessus. Etonnamment doux eut être pour elle, mais il était tard et il était fatiguer, pourtant cela ne l’empêcher pas de la vouloir encore, inlassablement.
« J’ai une histoire à raconter moi aussi. »
Le regard ne quittant jamais le sien, il chercher à lire en elle, c’était comme impossible et il le savait, mais il aurait tellement voulu qu’elle puise lire en lui et comprendre toute la sincérité avec la quel il lui parlait de puis peut. « C’est l’histoire d’un homme qui désir une femme plus que nul autre, cette femme le désir également, mais elle ne veut pas succomber. Elle dit que les hommes sont tous pareilles et que lui, bien que charmant … » Il sourit doucement. « est semblable à tous les autres menteur de son espèces. » Une de ses mains ce glissa sur la joue de Mitsuko, effleurant sa peau, pour ce faufiler dans sa chevelure doré. « Elle avait peur de souffrir, vulnérable elle préférait le fuir et le rejeter. » Zéleph paraissait être ailleurs quand il parlait. Murmurant, comme si il lui intimer un secret. « Ce qu’elle ne savait pas c’était que lui aussi était en danger, malgré son courage et son assurance il avait peur lui aussi. Ce mettre à nue devant cette femme, montré son âme, il ressentait comme un coup de poignard à chaque mots et gestes de rejet de sa part. » Le roi ferma les yeux quelques seconde. Il respira le parfum de la Déesse. Elle l’enivrait. C’était comme un spectre qui le hantait jour et nuit sans lui laisser aucune chance de répits. « Il était misérable face à la dame, et en lui bruler un désir qu’il n’avait encore jamais imaginé connaitre un jour. Il avait tous les défauts du monde, elle en jouer pour le refuser, et elle ignorait, aveugler par l’angoisse, qu’il n’était pas comme ces vilains jouant de belles paroles et de mensonges pour voler sa vertu. Il était incapable de jouer à ces jeux, incapable de lui mentir et c’était bien là son malheur car, elle … » Rouvrant les yeux, il les encra dans les siens, incapable de se dérober. « elle ne croirait jamais à la vérité, trop longtemps bercer par la rassurante douceurs du mensonge. »

Zéleph l’embrassa, comme pour ponctuer la fin de son histoire. C’était un moyen comme une autre de ce défendre face à elle, face à ce qu’elle lui avait dit, ce qu’elle craignait. Il était peut être indomptable, mais il ne serait jamais assez idiot pour la faire souffrir. Il avait conscience des choses et puis, elle était inestimable alors si le prix a payait était de rester fidèle le temps qu’elle voudrait encore de lui, il le ferait. Cela ne lui couter rien, car face à elle toutes les autres femmes n’avaient que peu d’intérêt. Il quitta ses lèvres, mais ne put résister à fondre sur son cou et retrouver sa peau, la goutant à nouveau, ce délectant de remplir ce vide qu’elle avait formé en le quittant.
« Tu passes ton temps à manipuler les gens. » Ses mains agrippèrent sa taille. « … les gens qui t’entour ne sont que des pions … » Il la colla a lui, plus brusquement qu’il ne l’aurait souhaité. « … mais moi je ne joue pas … » Il ce redressa pour la regarder à nouveau dans les yeux. « Moi, je suis vrais et ça t’effraie plus que tout. » Zéleph effleura ses lèvres des siennes, mais avant de l’embrasser il ce recula, et fini par lui embrasser le nez. Il là lâcha alors, dans un soupire. « Quand on a connue l’or, on ne s’intéresse plu à l’argent. » Elle était son or alors pourquoi irait-il voir ailleurs ? C’était ça qu’elle finirait par comprendre. L’homme cherchait toujours le meilleur, c’était la quête d’une vie, c’était le pourquoi d’une existence, et quand cette richesse était acquise alors il s’y accrocher, tout autour de lui étant soudainement gris et blanc. Sans couleurs et sans saveurs.

La laissant contre la porte, il en avait fini de ce battre pour ce soir. Adam l’avait fatigué, toutes ces femmes, Edelwyn aussi. Ce soir il n’avait plu la force de se battre contre Mitsuko pour lui faire entendre raison, et puis après tout peut importer le temps que cela prendrait, il continuerait. Ce tournant vers le feu, dos à elle, il défit sa chemise.
« Quitte à ce bruler les ailes, je veux le soleil. Toutes les autres étoiles ne seront jamais aussi belles. »
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Dim 23 Déc 2012, 16:27

Mitsuko fixait le dos de ce roi, se rendant compte sans doute pour la première fois qu'il représentait parfaitement son peuple. Un ange. Un démon. Il était les deux à la fois et ce qu'il venait de faire, ce qu'il venait de dire, aurait pu sortir de la bouche de n'importe quel être angélique sachant parfaitement qu'il courait droit à la déchéance. La douceur, la brutalité, il était capable des deux et, finalement, peut-être était-ce cela qui la troublait chez lui. Quand il se comportait comme le plus talentueux des maîtres des pêchers, cela faisait ressortir son côté démoniaque à elle. Oui, dans ces moments là, elle avait envi de le tuer, elle le désirait ardemment, elle en devenait possessive et elle le haïssait pour ça. Mais son esprit ne pouvait continuer ainsi quand il se prenait tout à coup pour un archange véritable et son château de cruauté s'effondrait comme un château de carte exposé au vent. Dans ces moments là, elle avait envi de s'approcher de lui, de l'embrasser en douceur, de lui murmurer ô combien, finalement, elle le tolérait bien plus qu'elle ne l'aurait pensé. Mais tout ceci n'était fait que d'instabilité, elle le savait, et c'était justement ça qui l'effrayait. Toute sa vie elle avait calculé minutieusement chacun de ses actes, chacune de ses décisions, elle s'était hissée vers les sommets parce qu'elle avait fait appel à sa seule raison. Mais, à ses côtés, sa raison s'en retrouvait détruite, tout simplement parce que cet homme agissait par pulsion, parce qu'il ne savait sans doute pas lui même ô combien il était capable du pire comme du meilleur.

« Finalement, peut-être aurait-il mieux valu que ce soit toi qui raconte une histoire à Faust... ». Un petit sourire apparut sur ses lèvres. S'il n'était pas sorti prendre l'air, jamais elle ne serait entrée, elle le savait car, au moment où il l'avait trouvé devant sa porte, elle allait partir. Pourtant, même s'il l'avait surprise et qu'elle s'était sentie sotte sur le coup, il avait fait en sorte de la faire rire, il avait fait en sorte de lui faire oublier et, à présent, elle ne se rappelait que de ses paroles, de ses mains sur sa taille, sur sa joue, de ses lèvres. Elle s'avança vers lui, vers le feu qui brûlait, doucement, sa robe frôlant le sol. En réalité, plus elle s'approchait, plus elle sentait le désir augmenter mais elle voulut l'oublier, elle en avait déjà assez fait ce soir et puis, elle se doutait que Seth n'hésiterait pas à contrôler les rêves de Faust pour créer un nouveau cauchemar s'il le pouvait. Elle s'arrêta dans son dos, se collant à lui avec cette même douceur, la chaleur du corps du roi l'enveloppant immédiatement. Elle finit par chuchoter : « Peut-être. Mais lorsque tu auras trouvé un diamant, l'or te paraîtra alors fade. Et quand le soleil t'aura détruit, tu trouveras les étoiles beaucoup plus rassurantes. Je ne veux pas que tu me parles ainsi, je ne veux pas que tu me dises ce genre de choses, car le jour où tes mots sonneront pour moi comme la preuve d'un tout autre attachement que celui du désir, je ne sais pas de quoi je serai capable pour t'écarter à jamais... ». Elle laissa un petit silence s'installer avant de lui dire d'un ton joueur : « Et ne crois pas que le fait que j'ai avoué ô combien tu étais attirant assurera ta victoire. Ce qui vient de se passer n'est pas prêt de se reproduire... ».

Se détachant de lui, elle passa à ses côtés, le fixant de ses yeux malicieux, un petit sourire sur le visage. S'arrêtant devant Zéleph, lui dévoilant son dos, elle passa sa main sur ses reins, tirant lentement sur le lacet de sa robe afin d'en défaire le nœud. Bien entendu, le lacet était bien trop serré pour que ce simple geste suffisse à faire tomber le vêtement. Mitsuko tourna légèrement son visage vers le roi et elle finit par lui susurrer : « J'ai bien peur d'avoir besoin d'aide... ». Lui faisant face, elle contempla son torse, semblant ne jamais pouvoir se lasser des tatouages qu'il possédait. Elle finit par rire doucement, dressant son regard pour le faire remonter, d'abord sur la gorge du réprouvé, puis sur ses lèvres, puis enfin, dans ses yeux. L'idée qu'elle avait lui paraissait folle mais, essayant d'oublier le danger, elle devait avouer attendre avec délectation le moment où il comprendrait où elle venait en venir. La déesse se mordilla la lèvre inférieur pour arrêter son rire, un petit sourire trônant alors sur son visage. Elle posa sa main à plat sur le torse du pauvre jeune homme avant de lui avouer, amusée : « Cette nuit, mon cher, je vais vous demander de devenir le plus vertueux des anges puisque je vais dormir avec vous... ». Se hissant sur la pointe des pieds, elle s'approcha de son oreille pour y murmurer : « nue. ».

Elle se retourna de nouveau, reprenant son sérieux avec toute la difficulté du monde. A vrai dire, si la nudité ne lui posait pas le moindre problème, elle comptait sur la fatigue et la volonté du roi pour le reste. Elle précisa donc : « C'est l'histoire d'un homme qui n'était pas comme les autres, du moins c'est ce qu'il conta à la femme qui avait peur de souffrir. Celle-ci, loin d'être sotte, imagina un plan diabolique afin de dévoiler le fond véritable de cet homme au grand jour qui le jugerait volontiers. Ainsi, elle lui proposa de retirer ses vêtements sans jamais lui bander les yeux. Non, car ce serait à lui de savoir lorsqu'il devrait renoncer à sa vue afin de préserver cette femme. Mais ce n'était pas tout, non, car il devrait se coucher à ses côtés sans jamais poser ses mains sur elle, sans jamais la toucher. S'il réussissait, alors, peut-être lui ferait-elle un peu plus confiance. Mais s'il échouait, alors aucune de ses paroles futures ne pourraient convaincre cette femme qu'il était différent des autres. ». Elle se tourna de nouveau vers lui, rejoignant ses lèvres dans un baiser bien innocent avant de lui murmurer : « Tu vois, tu n'es pas le seul à savoir raconter des histoires. Maintenant hum...déshabille moi. ». Puis, elle se replaça, attendant que les mains de Zéleph délient le lacet de sa robe, attendant qu'il détache ses cheveux, attendant qu'il enlève le tissu si fin qui entourait son bassin.
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Lun 24 Déc 2012, 00:03

« Déshabille moi. » Zéleph frissonna. Venant d’une autre femme il n’aurait peut-être même pas bougé, mais venant d’elle, il reçut cette demande comme une décharge électrique. Le pire dans tout cela était le sérieux avec lequel elle lui avait déclaré son petit jeu. Mitsuko voulait le tuer, cette fois il en était sur et si ce n’était pas par la force, ce serait par la folie. Le roi posa ses mains sur les hanches de la Déesse. Elle avait bien calculé son plan. Le faire mourir de frustration, et dans quel but ? Etait-ce réellement pour lui attribuer sa confiance, ou simplement s’amuser a le torturé. Ce qui était sur c’est qu’une fois qu’il aurait vu ce corps, une fois que ses yeux aurait brulé sa peau, le désir de la toucher en serrait bien plus fort, voir insoutenable. Ses doigtes glissèrent sur les lacets, prenant bien soin dans ce geste, d’effleuré son flan. Après tout elle s’amuser à le tester mais elle savait très bien qui elle défier. Il n’était qu’un adolescent au plus profond de son âme et il lui était impossible de ne pas enfreindre les règles, juste pour flirté avec la limite. Juste pour profiter innocemment de la situation sans qu’elle ne puise le juger incapable de ce contrôlé, juste pour la faire frissonner sous ses doigts. Il tira sur le lacet, sous la pression le nœud céda sans condition. Zéleph se pencha alors doucement sur son épaule, et il laissa son nez caresser son cou.
« Cruelle. »
Relâchant le lacet, la robe ce mit à glisser n’aillant plu rien pour la stopper. Au brut du tissu dans sa chute Zéleph ferma les yeux en soupirant. Avait-elle idée de ce qu’elle lui faisait vivre ? Oui, bien sûr, et c’était bien le but. Mitsuko voulait le pousser à bout, le faire céder à la tentation pour ce prouver qu’il n’était pas bon pour elle, qu’il n’était qu’une machine, une bête sans cervelle. Seulement que cela la surprenne, il avait un bout de cerveau qui marcher encre malgré tous les coups qu’il avait accusé tout au long de sa vie. Un roi impatient et gourment, qui voulait tout, tout de suite, mais qui quand il désirait quelque chose plus que tout, était prés à ce raisonner et se surpasser. Quand il ce recula et que ses yeux ce rouvrir, il comprit soudain que toute ses bonnes intentions n’était que de beaux souvenirs.

Que la foudre s’abatte sur lui, ou qu’une tornade l’emporte, il devenait défaillant devant ce tableau. Il n’avait cas baissé les yeux pour en perdre la raison. Le pire dans tout cela, c’était qu’elle avait dit nu, et quand il réalisa ce qui l‘attendait il sentit son corps surchauffer. C’était trop. Trop lui demander. Zéleph fixer ce corps incapable de ne pas penser au feu brulant en lui. La fatigue c’était comme enfuit, le laissant seul avec son désespoir. Il décida de défaire sa coiffure pour ce changer les esprits, laissant librement sa chevelure doré reprendre sa place naturel. Tableau de ses fantasmes, le roi s’imagina la serré contre lui et la couvrir de baisser, oui il désirait ardemment la dévoré mais il savait que c’était impossible. Si il cédait ne serait-ce qu’un instant à ses faiblesses, elle le lui ferait payer le prix chère. Ses doigts frôlèrent le dessous en dentelle, scandaleusement maigre en tissu. Ses yeux longèrent les courbe de son dos pour finir par ce perdre sur les fesses de son bourreau. Zéleph dû puiser dans tout le sang-froid qu’il posséder, ce mordant la joue, pour le pas grogné comme l’animal en rut qu’il était. Des doigts tirèrent sur le fin tissu. Il prenait son temps, un peu trop peut-être, mais tant cas souffrir autant que ce soit pour en garder un souvenir le plus pure possible. Le vêtement glissa doucement avant de se laisser tomber de lui-même, ne laissant plu rien pour cacher la nudité de Mitsuko.

Le silence peser sur les penser tourmenter du réprouvé. Du bout des doigts il allait pour caresser sa peau offerte, mais il ferma les poings répriment violement cette envie. Il fallait qu’il ce réveille avant que ce ne soit trop tard. Reprenant ses esprits, il soupira, ses mains agrippant soudain les hanches de la déesse. Son geste fut un peu plus brutal qu’il ne l’aurait voulu, mais après tout il ne pouvait lui cachait l’effet qu’elle produisait en lui. Zéleph la tourna face à lui. Tant cas jouer, autant le faire jusqu’au bout. Fut-il soulager, ou plus troubler encore, de croiser son regard, il ne sut trop son cerveau mit en pose de puis déjà assez longtemps pour l’empêcher de revenir à la réalité. Le roi n’était pas idiot, les yeux plonger dans les sien il s’interdisa de les baisser, ce serait comme jeter un bout de viande à un tigre et lui interdire de s’en délecter. En réalité c’était ce qu’elle faisait, elle l’affamer, lui un pauvre fauve, seulement il aurait eu beau rugir sa douleurs jamais elle ne l’aurait écouté.

Il fallait être aveugle pour ne pas voir dans quelle tension elle l’avait plongé. Sa respiration était devenue lourde de puis quelques minutes. Mituko lui aurait infligé mile autre sorte de torture, elle n’aurait jamais mieux réussit à le déstabiliser cas ce moment. Son corps tout entier réagissait à l’atmosphère pesante qui les entourait. Seulement il n’y avait pas de raison qu’elle soit la seul à souffrir, non, c’était facile pour elle de le mettre à l’épreuve, mais il était injuste qu’il soit le seul à jouer à ce petit jeu. Ce redressant pour reprendre autant qu’il put contenance, il lui sourit, presque d’un air coquin.
« A ton tour. »
Le ton rauque dans lequel il avait prononcé ces trois mots était la preuve finale du désir qu’elle avait déclenché en lui. Chaque parcelle de son corps brulé pour elle, et plus encore. A force de prendre son temps, de l’effleuré et de la regarder, la feu en lui n’avait pas fait monter qu’une envie innocente. Les yeux assombri par le désir, il ce mordit la lèvre pour s’empêcher de sourire. En réalité il était plutôt fier de lui. Si elle devait être nue, lui aussi non ?
« Ne t’inquiète pas, ce n’est pas aussi … imposant, que ça en a l’air. »
Zéleph avait besoin de décompresser, de crever la bulle pour ce libéré et il ne trouvait rien d’autre que s’amuser de cette situation. Il se détendit un peu, mais quand il réalisa ce qu’il lui avait demandé il ce paralysa, imaginant Mitsuko lui retrait ses vêtement. Le regret le gagna, mais c’était déjà trop tard. Il était fier et ne pouvait reculer.
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Mitsu
Lun 24 Déc 2012, 01:36

Un petit sourire apparut sur les lèvres de Mitsuko et la cause était tout simplement le fait de se savoir en sécurité jusqu'au lendemain. C'était comme si elle était devenue maîtresse de la situation et elle retrouvait ce semblant de pouvoir qu'elle aimait tant. Et puisqu'il l'avait torturé il y avait peu de temps, elle avait bien l'intention d'en profiter pour toutes les prochaines fois, ces fois où il la rendrait folle, où elle le désirerait tellement qu'elle en perdrait toute contenance. Pourtant, elle se battait aussi contre elle-même, sa raison contre sa passion, et elle se rappelait bien trop la sensation des mains de Zéleph sur elle pour être insensible à ce qui allait se passer. Néanmoins, il disait vrai, elle était cruelle mais lui l'était tout autant car, jusqu'à preuve du contraire, il n'avait jamais voulu répondre à ses demandes. Il s'était entêté à vouloir la séduire, il s'était entêté à vouloir la toucher, et à présent qu'il avait l'occasion de la déshabiller, il ne pouvait plus s'en plaindre. Sa robe glissa sur le sol et elle prit réellement conscience de la situation dans laquelle elle se trouvait, frissonnant. Elle savait qu'il pouvait à tout moment l'attraper par le bras pour la ramener à lui, il l'avait déjà fait et elle ne se rappelait que trop bien de la sensation qu'elle avait ressenti ces fois là. Le désir pur et simple. Et si le roi avait l'idée de procéder ainsi à présent, elle se retrouverait collée contre lui, sa poitrine directement sur son torse et au final, il y aurait terriblement peu de tissu pour les séparer, trop peu. Elle expira, lentement, fermant un instant les yeux, sachant très bien que si cela se produisait, elle ne pourrait plus résister, tout simplement parce que rien que le fait d'imaginer suffisait à la mettre dans un état fiévreux, à aiguiser ses sens. La déesse finit par se rassurer : il ne la toucherait pas parce qu'il la voulait.

Finalement, elle donnait l'impression de vouloir le tester mais c'était plus pour se préserver elle. Elle comptait sur lui pour être sage là où elle ne pourrait l'être. Ses mains sur elle la rendait fébrile, ses mains qui faisaient lentement glisser son seul sous-vêtement. Et, comme si ce n'était pas assez dur de le laisser faire, il la tourna vers lui, la déesse le fixant, cet homme qui avait eu la délicatesse de fermer les yeux malgré la situation. Elle sourit. Il ne lui ferait rien car s'il l'avait voulu, il aurait enfreint la règle depuis un certain temps. Pourtant, le cœur de Mitsuko battait à tout rompre dans sa poitrine, il l'avait surprise et elle ne savait pas de quoi il était capable maintenant. Et quand elle croisa son regard, elle aurait sans doute préféré que jamais cela n'arrive. Ce qu'elle lisait dans ses yeux n'était que le reflet de son propre désir et elle avait tellement envi de lui que voir que le sentiment était partagé ne faisait qu'attiser ses faiblesses.

Retournement de situation. Elle déglutit. Oh, il avait l'air fier de lui et elle ne trouva rien d'autre à faire que de se mordiller la lèvre. De toute façon, elle aurait été incapable de dire quoi que ce soit, cette possibilité ne lui ayant jamais traversé l'esprit. Elle ferma les yeux, se demandant si elle n'allait pas simplement partir, maintenant, tout de suite, avant qu'il ne soit trop tard. Non, elle avait eu la situation en main jusqu'ici et elle devait garder le contrôle. Elle finit par sourire. Très bien, il voulait jouer, alors elle allait le torturer bien plus encore. S'avançant vers lui, elle plongea son regard dans le sien intensément avant de lui susurrer : « Bien sûr, contrairement à toi, rien ne m'interdit de toucher... ». Tout dans son visage lui indiquait clairement quelle douce vengeance il lui avait donné l'occasion de prendre. Alors, doucement, l'un de ses doigts caressa les lèvres de Zéleph, descendant dans son cou, sur son torse, sur son bas ventre. Jamais elle ne le quitta des yeux, jamais son petit sourire qui en disait bien long ne disparut. Ses deux mains se joignirent sur le bouton de son pantalon et elle l'attira légèrement à elle, collant son bassin contre le sien en veillant bien à ce que les zones nues de tissu ne se touchent jamais. « Voyons ça alors... ». D'une simple pression, elle détacha le pantalon du roi, ses doigts attrapant la fermeture éclaire, la descendant doucement. Elle le quitta enfin des yeux, ses doigts parcourant son bas ventre pour se rendre de chaque côté de son bassin. Mitsuko attrapa le vêtement et dans une caresse voluptueuse, elle le descendit doucement, se baissant en même temps, échouant le tissu aux pieds du réprouvé avant de remonter, ses mains parcourant ses jambes au passage, son regard retrouvant le sien. L'une de ses mains passa sur son sous-vêtement, au niveau de la cuisse. « Si tu savais comme je regrette de t'avoir lancé ce défi... ». Sa voix était terriblement sensuelle, sans qu'elle ne la contrôle vraiment et son regard était celui de quelqu'un au bord du gouffre. Mais elle savait ce qu'elle devait faire, elle savait la marche à suivre. Elle posa ses mains sur ses seins, s'approchant de lui, leur peau se touchant dans un frôlement délicieux. Elle l'embrassa avant de lui chuchoter :

« J'aurai bien continuer mais je viens de me rappeler que je n'ai jamais dit que tu devais être nu. ». Elle s'écarta. « Sur ce, bonne nuit mon cher, fais de beaux rêves... »

Le sourire qui trônait toujours sur son visage prenait tout son sens et, lentement, elle se dirigea vers le lit de Zéleph, se couchant dans les draps, le laissant là, lui tournant le dos. Là, tout sourire disparut et elle respira plusieurs fois profondément, doucement. Ses mains tremblaient légèrement, ses lèvres entrouvertes suffisant à deviner l'état dans lequel elle se trouvait. Mais elle devait maintenir les apparences, elle devait faire en sorte qu'il pense qu'elle avait gagné, qu'il ne se rende pas compte que la victoire lui revenait. Elle avait tellement aimé le toucher, elle avait tellement aimé voir combien il la désirait dans son regard. La situation avait pris une tournure bien plus érotique que jamais elle n'avait été... elle le voulait et son esprit continuait à imaginer des actes qui la faisait vibrer, des actes qu'elle espérait ne faire que fantasmer. Et au final, elle se sentait battu, à son propre jeu.
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Lun 24 Déc 2012, 02:37

Ses mains, ses lèvres. Zéleph perdait contenance. Elle ne pouvait pas le pousser à bout de cette façon, il ne pourrait bientôt plus rien faire pour retenir l’envie. Il n’allait pas tarder à imploser. « rien ne m'interdit de toucher... » Sorcière. Elle aimait lui torturé l’esprit. Le rendre fou. Mitsuko le titiller, mais s’en était trop. Sa main qui parcourait son torse le faisait frissonner tant qu’il ne pouvait rien contrôler. Lors ce qu’elle défit son pantalon il crue bien que son heure était venu. Vil tentatrice. Le vêtement tomba et il ce crispa alors qu’elle se redresser, longeant son corps. Pendant quelques secondes il resta en apnée, sans même s’en rendre compte. Elle avait sa main si près. Il aurait tout donné pour n’avoir jamais accepté ce stupide défi. C’était quoi le but au juste de toute façon ? Jouer à un jeu pervers. Rester chaste, tout en aguichant l’autre. Il n’y avait vraiment qu’avec Mitsuko que ce genre de situation pouvait ce réalisé.
« Si tu savais comme je regrette de t'avoir lancé ce défi... »
Et elle osait lui dire ça en le regardant dans les yeux en plus. A lui, qui était littéralement en train de ce consumé devant elle. De la lave en fusion n’aurait pas fait la moitié des dégâts que produisait la déesse chez le réprouvé. Elle l’approcha, l’embrassa et il se laissa porter, gardant pourtant fermement ses bas le long du corps ne voulant jamais oublier qu’il en devait pas les décoller, sinon tout serrait perdu.
« J'aurai bien continué mais je viens de me rappeler que je n'ai jamais dit que tu devais être nu. »
Zéleph rouvrit les yeux subitement. Comment ? Il cligna des yeux plusieurs fois, n’arrivant pas à réaliser s’il était soulagé ou encore plus frustré par cette annonce.
« Sur ce, bonne nuit mon cher, fais de beaux rêves... »
Mitsuko le quitta sans plus de cérémonie, le laissant seul, victime du froid et de la solitude. Le réprouvé souffla plusieurs fois, il devait retrouver un souffle normal et sur tout ce réapprovisionner en oxygène avant de tourner de l’œil, car à force de ce retenir il allait finir par se rendre malade. C’était insupportable pour son corps, il en avait mal tellement il la voulait, là maintenant. Il ne suffisait d’un rien pour qu’il oublie ses promesse et ce jette sur elle, comme un lion sur une antilope. Le roi posa son regard sur le feu avant de se redresser. Elle allait le rendre fou. C’était certain. Il finirait par ne plus pouvoir, c’était tout bonnement impossible pour lui de ce contrôler plus. Il fallait qu’il évacue. Jamais il n’avait autant désiré une femme, et ça le tourmenter. Soudain, sans que lui-même ne s’en rende compte, il finit le poing enfoncer dans l’arche de la cheminer, la pierre briser sous son poing érafler. Zéleph regarda sa main encastré dans le mur, donnant l’impression de se rendre à peine compte de ce qu’il venait de faire. Ce tournant vers Mitsuko, il respiré fort, son souffle était saccader, il mourait de chaud, chaque parcelle de sa peau frémissante d’envie, de besoin. Il était comme un taureau, dont la rage avait été cultivée jusqu’à atteindre un point de non-retour. Son regard était toujours noir de désir, mais bruler au fond un feu de colère.
« Tu n’as pas le droit. Non, tu n’as pas le droit de me demander de me retenir alors que tu es nue dans mon lit. Tu me pousse à la faute. Tu ne me laisse même pas de chance. »
Son poing frappa à nouveau la pauvre cheminé qui ne s’en sortirait pas vivante, c’était certain. Seulement il fallait le voir, il fallait le comprendre. Il était au bord de l’explosion. Trop de sentiments refoulés, trop de passions frustrées. Zéleph avait tellement envie d’elle, que de ce retenir, ce désir ce transformer en réelle haine.
« Tu joues avec quelque chose que tu ne contrôle pas Mitsuko. »
Il s’avança vers le lit, dangereux, il émaner quelque chose de lui d’étrangement violent, dominant. Cette fois les chaines avait étaient briser. Montant sur le matelas, il ce plaça sur elle, le drap les séparent, et pourtant. Comme de la drogue, comme son alcool, il fallait qu’il ait sa dose, où cela deviendrait catastrophique. Pas pour elle puise qu’elle ne risquât rien, mais lui pouvait facilement ce faire du mal, juste pour soulager, oublier cette torture. Lui attrapent les bras il les plaqua au-dessus de sa tête, et plongea sans aucun ménagement sur ses lèvres. Inquisiteur, il les fit sienne sans lui laisser une seul chance de s’en sortir. Le plaisir qui le submergea quand sa langue percuta la sienne fut libérateur. Comme un animal affamer de puis plusieurs jour il la dévora, avide de tout prendre. Il avait oublié son tact, il s’en fichait, ne compté que ses lèvres et cette langue qu’il chérissait plus que tout a cette instant. Mordant sa lèvres violement, caressant sa langue comme une brute, il commença à ralentir la cadence, perdant de l’énergie et sur tout, sa colère ce dissipent à mesure que le plaisir l’enivrait. Lui qui était si dépendant, d’un quelconque calment, reconnaissait ici cette sensation de bienêtre, de soulagement. Le roi ce redressa, posant un regard perdu sur Mitsuko. Il était essoufflé. Fatiguer, mais sur tout troubler par ce qu’il venait de vivre. Quelques secondes avaient suffi pour qu’il perde le contrôle, pour qu’il ne sache plu ce qu’il faisait, pour qu’il ressente cette libération. Ce laissant tomber sur elle, il ce ficha bien de ce qu’elle avait à lui dit, il enfouit son nez dans son cou, comme pour se réfugier.
« Tu as dit de ne pas toucher, rien en m’interdit de t’embrasser. »
Le réprouvé ne perdait jamais la tête bien longtemps. C’était varis après tout, elle lui avait dit de ne pas poser ses mains su elle, mais elle n’avait jamais mentionné les lèvres. Zéleph la lâcha doucement en ferment les yeux. Il devait oublier. Calmer, adouci, il resta sur le drap, à moitié allonger sur elle, le visage perdu dans son cou. Il était étonnamment bien en cet instant et comme si son coup de caprice l’avait achevé, il paraissait au bord du sommeil. Ce fut d’ailleurs rapide. A peine soupirât-il un incompréhensible « ‘sent bon. » qu’il l’avait déjà quitté, exténuer par cette nuit trop riche en émotion pour lui.
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Lun 24 Déc 2012, 04:21

« Ah... ». Mitsuko avait émis un petit cri de surprise lorsque le réprouvé avait surgi comme une bête affamée, se collant à elle, lui attrapant les bras pour les plaquer plus haut et se dirigeant vers ses lèvres avec la ferme intention d'en découdre. Elle l'avait bien sûr entendu s'énerver contre sa cheminée, elle savait ô combien il devait être frustré, mais elle l'était aussi au final, dépendante de ses désirs, victime de son propre comportement. Et bien plus encore, elle était fière et cette fierté l'avait empêché de sortir du lit pour se diriger vers lui, pour l'empêcher de se blesser. Mais à présent, elle était faible, subissant la frustration de Zéleph sans pouvoir rien faire. Oh elle aurait pu se téléporter mais non, elle était bien trop troublée, ne pouvant plus bouger, son corps coincé sous cet homme qui la dominait de toute sa fougue, qui s'appropriait ses lèvres sans la moindre gêne, qui la forçait à le suivre. Et le pire c'est qu'elle aimait ça, elle aimait se sentir prise au piège et c'était tellement paradoxal qu'elle en aurait rit si elle ne luttait pas contre ses propres pulsions. Où voulait-il en venir? Allait-il prendre ce qu'il désirait depuis si longtemps? Là? Maintenant? Elle eut envi de le repousser à cette idée mais elle devait se rendre à l'évidence : elle en était incapable. Son dos cambré, sa respiration torturée, elle avait tellement envi de lui qu'elle était prête à s'offrir, à lui appartenir une bonne fois pour toute. Elle divaguait mais elle aimait tellement cette sensation, celle de ne plus rien contrôler, de ne plus rien maîtriser, celle de le laisser prendre la relève, elle soumise, lui dominant. Jamais elle ne s'était laissée affaiblir à ce point et elle prenait conscience que le roi régnait maintenant sur sa raison, la forçant à s'agenouiller devant cette passion dévorante, alors qu'elle l'avait toujours maintenu à flot d'une main de fer.

Il ralentit et elle put de nouveau respirer, sa poitrine s'abaissant et se soulevant à une vitesse folle. Elle profitait de cet instant de répit, convaincue qu'il allait continuer. Mais ce ne fut pas le cas et elle en fut immédiatement affectée, comme si il lui retirait une épine du pied pour la condamnée ensuite à remplir d'eau un tonneau troué. Il la laissait avec la constatation qu'elle aimait cette force qui se dégageait de lui, avec la constatation qu'elle se contredisait elle-même dans sa façon de penser, voulant tout contrôler mais aimant par dessus tout perdre le contrôle. Elle sentait sa respiration dans son cou et ça la faisait frissonner. Oui, elle avait omis de dire qu'il n'avait pas le droit de l'embrasser et il avait plus d'esprit qu'elle ne pensait, du moins, il savait en faire quand ça l'arrangeait. Il s'endormit là, sur elle, son souffle se faisant bien plus profond et lent, chatouillant son cou. Elle ramena l'un de ses bras libéré vers les cheveux de Zéleph, le caressant doucement avant de se rendre compte de ce qu'elle faisait. Cessant, elle se téléporta avec le drap afin d'atterrir aux côtés du roi, le couvrant alors comme il se devait. Elle sourit, le contemplant. Il paraissait si inoffensif comme ça mais elle savait très bien qu'en temps normal, il était un dangereux prédateur. Elle rit, se couchant à ses côtés, fermant les yeux avant de s'endormir de par sa simple volonté.

« Maman, le cauchemar est revenu... ». Elle ne l'entendit pas, endormie, prise dans un rêve qu'elle oublierait sans doute le lendemain. Faust fixait pourtant sa mère, bien décidé à la réveiller. Néanmoins, rien n'y faisait, elle dormait à poings fermés et une moue apparut sur le visage de l'enfant qui disparut par la porte pour mieux revenir, quelques minutes plus tard, accompagné de sa couette qu'il enroula autour de lui avant de se glisser dans le lit aux côtés de ce qui lui semblait être un remède contre les mauvais rêves. Aussi, il ne tarda pas à trouver le sommeil, collé contre le réprouvé, seul sa tête dépassant de sa couverture. Et il n'était visiblement pas le seul à avoir trouvé de quoi échapper aux cauchemars. En effet, l'un des bras de Mitsuko avait pris possession du torse de Zéleph et la déesse avait collé son corps contre celui de l'homme, dormant sur le côté, sa tête reposant à moitié sur un bras qui ne lui appartenait pas. Et elle dormait, comme ça, profondément, se laissant bercer par l'odeur rassurante qu'elle sentait tout près d'elle, l'odeur du roi, se laissant bercer par la chaleur qu'il dégageait sans même avoir conscience de la réalité de la situation. Bougeant légèrement, elle enroula sa jambe supérieure autour de celle du réprouvé et un petit sourire apparut sur son visage, un sourire apaisé.

Et alors que le jour pointait depuis un certain temps, Faust se réveilla, en premier. Il fixa sa mère un instant, souriant, content de ne plus avoir fait de cauchemar. Le jeune garçon porta alors son attention sur Zéleph se posant quelques questions sur son compte. Ici, il n'y avait que des adultes plus grands que lui mais ils avaient tous été adoptés, sauf Seth. Mais qu'en était-il pour cet homme à qui sa mère était accrochée, tous les deux dormant paisiblement sous un simple drap. Bien sûr, il n'avait pas encore l'âge de comprendre la situation, pour lui, c'était normal, ils devaient beaucoup s'aimer. Peut-être qu'il pourrait devenir son père? L'enfant fit la moue, repensant au sien qui l'avait abandonné. Mais, finalement, il ne se laissa pas abattre, son index venant alors tapoter à rythme régulier la joue du réprouvé endormi, lui chuchotant quelques mots : « Monsieur? » « Faut se réveiller » « Moi je m'appelle Faust... » « Vous croyez qu'il faut réveiller maman? » « Monsieur? ». Il avait décidé qu'il continuerait ainsi jusqu'à ce que l'homme ouvre les yeux, l'appelant tout bas par tous les moyens possibles et inimaginables.
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Lun 24 Déc 2012, 13:31

Le calme et l’apaisement. Un sommeil réparateur. Depuis combien de temps le roi n’avait-il pas profité de la nuit pour se reposer ainsi. Depuis trop longtemps. C’était assurément la première fois qu’il dormait de cette façon, presque heureux dans les bras de Morphée, ronflant doucement, comme un ronronnement. Il avait atteint un tel seuil de fatiguer que c’était surement la raison pour la quel il dormit si bien, ça et aussi la présence de la déesse contre lui, mais si Zéleph voulait bien avouer être dépendant de cette femme, jamais il ne pourrait s’avouer qu’elle avait ce pouvoir sur lui. Un pouvoir apaisant, réparateur. Plonger dans un doux rêve, il se sentait bien et ne voulait pas quitter ce monde de l’inconscience, seulement il y avait quelque chose qui le gêner. Forcer à émerger il réintégra la réalité, en douceur. Il y avait une voix, une voix qui n’appartenait pas à Mitsuko.
« Moi je m'appelle Faust... » « Vous croyez qu'il faut réveiller maman ? » « Monsieur ? »
L’information prit du temps à monter jusqu’au cerveau, mais quand ce fut fait Zéleph ouvrit brusquement les yeux, pour les poser sur le gamin. Qu’est-ce qu’il faisait là ? Zéleph eu l’automatisme de regarder de l’autre coter, Mitsuko dormait à point fermer, littéralement coller à lui, accrocher, sous le drap. Le roi du ce faire violence pour ne pas y penser. Il détourna les yeux du visage angélique de la déesse pour les poser sur celui de l’enfant. Il sourit, mal-à-l’aise, absolument pas habituer à faire la conversation à un enfant. C’était le gamin qui était venu les voir, les coupants dans un moment que Zéleph aurait qualifié de parfait, mais il ne lui en voulait pas, un cauchemar, c’était un cauchemar, un peu comme lui à présent.
« Je pense qu’on vas la laisser dormir. »
Il lui sourit gentiment. Peut-être était-il trop gentil ne vue de ce qu’elle lui avait fait subir, et la laisser voir que son fils était dans le même lit qu’elle alors qu’elle était nue aurait était une vengeance suffisante pour lui, mais l’idée de traumatiser un enfant ne l’enchanter pas. Il savait à quel point les souvenirs à cet âge pouvaient être capitaux pour le futur. Lui si il avait vu sa mère nue à son âge, il ne s’en serait jamais remis, ou peut-être était-ce l’idée idiote d’un adulte qui avait oublié d’être un enfant et de voir le monde comme un gosse. En réalité il n’avait presque jamais était un enfant, ce qui expliquer beaucoup de chose. Zéleph était coincer par Mitsuko, mais il prit le risque de libéré son bras. Poussant doucement la femme, il finit par réussir à ce redressé pour regarder Faust.
« Tu as encore fait un cauchemar ? »
C’était idiot comme question, il ne serait jamais venue réclamer la chaleur de sa mère si ça n’avait pas était le cas. Seulement faire la discussion à un enfant si petit, ce n’était pas simple.
« Tu sais, quand j’étais petit et que je faisais de mauvais rêves, ma mère me donnait toujours un grand verre de lait par ce que ça rend les hommes fort, et maintenant les cauchemars n’ose plu revenir. »
C’était un affreux mensonge, il faisait toujours des cauchemars, et le lait n’avait jamais soulagé ses angoisses, il n’y avait eu que l’alcool pour l’aider, mais il supposer que Faust ne faisait pas les même cauchemars que lui, du moins il l’espéré. Lui souriant, il posa une main sur la tête du gosse.
« J’ai très envie d’un verre de lait, pas toi ? Si tu me montre le chemin vers les cuisines, ce serrait super. »
Fallait-il encore qu’il se dégage de la jambe de la déesse. Zéleph glissa ses mains sous les draps, prenant soin de ne pas les pousser plus bas que nécessaire, pour empêcher Faust de voir la nudité de sa mère, mais également pour l’empêcher lui. Les mains sur la cuisse de Mitsuko, il la poussa en douceur, prenant un soin ultime à ne pas la réveiller. Enfin libre de ses mouvements, il sortit du lit avec le garçon entre ses bras pour faire le moins de mouvement possible. Il sortit ainsi de la chambre, ferment la porte derrière eux sans regarder en arrière, pour n’avoir aucun regret. Zéleph en avait même oublié de ce rhabiller, mais tant pis, plus vite Faust sortait de cette chambre, mieux c’était pour tout le monde. Pausant le gamin, il le suivit dans les cuisine, posant un regard étrangement bienveillant sur l’enfant. Il n’aurait jamais pu avoir un enfant, il ne s’en sentait pas capable, ce genre de petite chose lui fichait la trouille. L’image de son père lui revenait souvent quand il y pensait. Non, il aurait était un mauvais père, comme le sien, peut-être pas aussi violant, mais vue avec quel facilité il perdait son calme cela aurait était au-dessus de ses forces. C’était étrange car au contraire les enfants avaient l’air de l’aimer.

Arriver dans les cuisines Zéleph sourit aux quelque servent qui était là, ne se rendant pas compte que le faite qu’il ne soit qu’en sous vêtement choque quelque peu. Une jeune femme s’approcha d’eux, un peut intimider, elle demanda ce qu’il voulait et il demanda deux verres de laits avec des gâteaux. On leurs amena sans problème. Zéleph fit monter Faust sur une sorte de tabouret, s’asseyant lui aussi, pour être en grâce des gâteaux au chocolats. Le problème de cette situation, était que son esprit était ailleurs, pas du tout avec le garçon, mais dans la chambre avec Mitsuko. Il se demandé ce qui serait arrivé si Faust n’avait pas était là a son réveille. Le roi cacha un rire. Il n’avait aucun doute sur ce qu’il aurait fait, mais encore une fois il n’en voulait pas à ce garnement, qui prenait un malin plaisir à se mettre sur sa route quand il avait l’occasion de profiter un peu des situations qui s’offrait à lui. Buvant dans son verre de lait frais, il sourit a Faust, une moustache blanche sur la bouche.
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Lun 24 Déc 2012, 15:12

Mitsuko remua légèrement, attrapant l'oreiller qui se trouvait à côté d'elle, refermant sa main sur la matière qui n'était aucunement ce qu'elle cherchait inconsciemment à toucher. Elle n'avait nullement senti le roi quitter le lit, elle n'avait jamais remarqué que son plus jeune fils était venu dormir à leurs côtés et elle persistait à se sentir étrangement bien. Mais il lui manquait quelque chose. Sa peau était chaude et elle ne souhaitait pas bouger, enveloppée par la douceur du drap, mais l'absence qu'elle ressentait finit par avoir raison de son sommeil, la jeune femme ouvrant les yeux sur le lit vide. Elle bougea doucement chacun de ses membres, s'étirant avec une sensualité féline, les yeux mi-clos, sachant très bien qu'elle était seule. Seule? Se redressant alors, elle chercha Zéleph des yeux. Il n'était pas là. Elle resta un instant assise avant que son buste ne retombe sur le matelas, la jeune femme humant l'odeur du roi qui imprégnait les draps. Même quand il n'était pas là, son parfum suffisait à lui rappeler bien des choses déroutantes. Pourtant, elle aimait le sentir, il l'enivrait et là, dans le lit, elle se sentait si bien que l'idée de le rejoindre lui paraissait bien loin. Avec ce qu'il s'était passé la veille... elle ferma les yeux, soupirant. Si ce genre de choses se reproduisaient, sa résistance serait vaine et inutile. Oui, la déesse pouvait lui échapper tant qu'il restait loin d'elle, mais dès qu'il s'approchait trop, son corps lui rappelait d'une manière bien sévère qu'elle n'était qu'une femme.

Elle resta quelques minutes dans le lit, somnolant, perdue dans ses pensées. Puis, elle se leva, contemplant sa robe noire, échue au sol, avec un regard sceptique avant de tirer doucement le drap et de l'enrouler autour de son corps. Elle ne pouvait pas remettre sa robe seule et elle n'en avait pas envi. Elle préférait garder jalousement l'odeur qu'elle commençait à aimer plus que de raison sur elle. Les cheveux légèrement ébouriffés, elle sourit, maintenant le drap contre elle avant de le coincer de façon à ce qu'il tienne tout seul. Elle sortit de la pièce, tombant nez à nez avec Seth : « Bonjour madame. ». Il ne fallait pas être très intelligent pour savoir qu'il n'allait pas se contenter d'une salutation. Seulement, Mitsuko commençait à réaliser que s'il ne voulait pas lui révéler la nature de ce qu'elle avait oublié, il faisait tout pour qu'elle ne se rapproche pas du roi. Et, outre le fait qu'elle était d'accord avec lui sur ce point précis, elle sentait un brin d'agacement naître en elle, de plus en plus. « Le seigneur des deux rives est en ce moment même dans la cuisine en compagnie de maître Faust. ». Faust? La déesse ne mit pas longtemps à comprendre que l'enfant avant dû refaire des cauchemars et s'attaquer à Zéleph. L'image qu'elle imagina la fit rire, et, finalement, elle dut admettre qu'elle n'imaginait pas du tout le roi s'occuper d'un enfant. Elle croisa le regard désapprobateur de Seth qui se remit à parler : « Vous savez, je sers votre famille depuis bien longtemps et je ne crois pas que... ». Elle lui coupa la parole avec l'air le plus sérieux du monde sur le visage : « Seth, j'aime Zéleph, nous allons nous marier et nous aurons des enfants, que tes pressentiments à son égard soient bons ou non. ». Puis, sans rien ajouter, elle lui tourna le dos et se dirigea vers la cuisine, jouissant sans concessions de l'expression du pauvre majordome lorsqu'il avait entendu ses mots.

Entrant dans la cuisine, elle retrouva le roi et Faust. Elle déposa un baiser sur la joue de ce dernier et lui murmura doucement : « Tu veux bien aller rejoindre l'un de tes frères pendant que je parle au monsieur mon chéri? ». Lui faisant un grand sourire, le gamin sauta du tabouret, tendant le bras pour attraper son verre de lait non encore vide avant de disparaître par la porte. Mitsuko se dirigea alors vers le réprouvé, se retenant tant bien que mal de rire à la vue du lait sur sa lèvre supérieure. Elle attrapa le drap avant de lui murmurer doucement : « Je l'aurai bien essuyé avec ma langue mais tu vas encore m'accuser d'être une vile créature si je le fais... ». Elle amena le tissu sur les lèvres du réprouvé, le passant délicatement sur ces dernières en le regardant d'un air amusé. Puis, elle se dirigea vers l'un des tabourets, s'asseyant en face de Zéleph qui avait encore omis de s'habiller. Elle le dévora des yeux un instant avant de baisser son regard vers le gâteau qu'elle croqua. Un petit sourire trônait toujours sur son visage et elle finit par ancrer ses yeux dans ceux de l'homme, le regardant d'un air intéressé. « Cela t'arrive-t-il souvent de te jeter sauvagement sur une femme pour ensuite t'endormir comme une masse? ». Elle le taquinait et, à vrai dire, elle préférait rire de la situation car c'était plus évident de l'accepter de cette manière. Cependant, elle devait admettre qu'il l'avait surprise, respectant le contrat qu'elle l'avait obligé à signer contre son grès. Elle ne l'aurait pas cru, c'était vrai, oui, elle avait pensé qu'il essaierait de se jeter sur elle, qu'il essaierait de la toucher, qu'il ne tiendrait pas. Comme pour justifier la réussite de Zéleph, elle précisa :

« Néanmoins, tu as eu une rude soirée hier...toutes ces femmes rien que pour toi. Forcément, c'est fatiguant. ». Comme elle était partie du Circus Brothel avant qu'il n'éclate de fureur, elle n'avait aucune idée de ce qu'il s'était passé et Seth s'était bien gardé de lui en parler. Néanmoins, une petite pointe d'agacement était apparue dans sa voix, faible, presque inaudible, mais elle s'en rendit compte. Oui, elle avait trouvé toutes ces femmes terriblement sans gênes de le toucher ainsi, certaines plus que d'autres. Peut-être était-ce aussi parce que c'était lui qui était la cause de leurs fantasmes, mais elle ne voulait pas penser à cette solution et préférait se convaincre que c'était uniquement à cause de leur mauvaise éducation. Elle revit toutes ces mains sur lui, toutes ces lèvres, ces femmes n'ayant pas hésité à coller leur buste contre lui, à lui monter dessus à califourchon, à espérer être la cause du désir de Zéleph. Son regard s'assombrit légèrement et elle finit par conclure, le fixant en croquant presque trop sèchement dans son biscuit : « Je pense que tu as été victime d'une injustice hier et j'entend bien réparer cela... ».
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Lun 24 Déc 2012, 17:05

Zéleph leva les yeux vers Mitsuko. Il en fut pas surprit de la voir, non, c’était plutôt la façon dont elle était habiller qui l’étonna. Ne lui avait-elle pas dit une fois de rester correcte pour n’effrayer personne ? Bien qu’il n’écouté jamais ce qu’elle lui disait, il la trouvait hypocrite, mais c’était loin d‘être nouveau pour lui. Il ne se plaindrait pas de ce changement de style vestimentaire, bien au contraire, elle avait l’air bien plus belle ainsi. C’était surtout de savoir la raison pour la quel elle était couverte du drap et seulement du drap. Mitsuko fit partir le petit garçon, le laissant presque seul avec elle, puise qu’il rester toujours les quelques servantes avec eux. Cela importait peu puise cas la seconde où son regard c’était poser sur elle, il ne voyait plu qu’elle.
« Je l'aurai bien essuyé avec ma langue mais tu vas encore m'accuser d'être une vile créature si je le fais... »
A croire qu’elle ne pouvait pas s’empêcher de l’aguicher en permanence, tout en jouant les parfaite sainte, bien sûr. Zéleph se laissa faire, de toute façon il n’avait pas le courage de lui dire quoi que ce soit. Ses yeux suivaient tous ses mouvements. Il avait un seul regret. Celui de ne pas avoir pu se réveiller tranquillement a ses coter. Ce drap devenait une obsession pour lui.
« Cela t'arrive-t-il souvent de te jeter sauvagement sur une femme pour ensuite t'endormir comme une masse? »
Zéleph sourit. Elle ne perdait pas son flegme habituel. Finissant son verre de lait, il s’essuya la bouche du revers de sa main. Il ne savait pas si elle lui reprocher de s’être effondrait, mais après tout ce n’était que partie remise, elle pouvait être sûr qu’il ne reculerait pas vers un second assaut.
« Néanmoins, tu as eu une rude soirée hier...toutes ces femmes rien que pour toi. Forcément, c'est fatiguant. »
Zéleph réalisa à peine au moment où elle le dit qu’elle parlait de sa nuit entière et non pas seulement du passage dans cette chambre. Etrangement il se demanda si elle était encore jalouse, après tout, vue la réaction qu’elle avait eu avec Edelwyn, ce n’était peut-être pas la seul cause de sa colère. Il ce rappelait très bien des mots qu’elle lui avait jeté à la figure avant de quitter le Circus. Des mots crue et violant qui l’avait rendu furieux. Le réprouvé joua discrètement avec son verre avant de cacher un sourire.
« Je pense que tu as été victime d'une injustice hier et j'entends bien réparer cela... »
« Ça n’a aucune importance. »
Adam avait payé, Edelwyn, il s’en fichait, et pour toute ces femmes, elles étaient déjà victimes de leurs propre bêtise, les accablé encore plus n’aurait fait que leur donner plus d’importance. Le roi avait oublié tout ça. Si à chaque fois qu’on l’avait humilié il avait dû se venger, il serait encore en train de brandir l’épée de la justice.
« Ses sangsues ne mérite même pas que je m’intéresses à elles. Et puis … »
La main du réprouvé ce leva vers le menton de la déesse. Ce penchant il l’embrassa. Doucement, délicatement, il caressa ses lèvres, les gouta. Le léger gout de chocolat lui plaisait énormément. Sa main ce glissa sur sa joue, approfondissant le baiser tendre, pour le rendre plus langoureux, laissant sa langue venir longer sa lèvres inférieur pour passer la barrière et entré retrouver sa délicieuse amie. Zéleph n’avait pas envie de s’encombré de penser et de parole, jamais. Il passait à l’action et profiter pleinement du moment présent. Lentement il se retira de sa bouche. Gardant les yeux fermés il sourit simplement.
« Il y à la seule femme qui m’intéresse ici. »
Il s’éloigna en ce redressant, et reprit son gâteau pour le mettre en entier dans sa bouche, le gobant presque. Mitsuko pouvait le fuir, il reviendrait toujours lui montré qu’il était là et qu’il ne là lâcherait pas. Son regard se posa sur le drap et il ricana en tirant un peu dessus. Il était sûr que si il tiré un peu plus fort il pouvait le lui retiré sans problème.
« Je te pervertie, bientôt tu finiras sans rien, mais c’est pas moi qui m’en plaindrai. »
Laissant ses yeux longer son corps, il s’égara à ses souvenirs de la nuit passé. Les courbes de Mitsuko lui avait fait perdre la raison. Son dessous recouvrant sa volté sans pour autant rien cacher. Son dos nu, sa peau laiteuse. Zéleph ce redressa en ce raclant la gorge pour ce reprendre. Il ne fallait pas qu’il laisse ses fantasmes le surprendre, il devait encore garder le contrôle, il n’était plu un adolescent, quoi qu’avec elle c’était dure de percevoir ce qu’il était. Le roi descendit du tabouret en prenant un dernier gâteau.
« Bon, j’ai besoin d’un bain. »
C’était à double tranchant. Il lui indiquer qu’il ne partirait pas, qu’elle lui est avouer son désir ou qu’elle ce soi montré nu n’avait fait qu’accentuer son désir pour elle. Seulement il lui avouer aussi, sans le vouloir, être trop sensible à sa présence. Il se retourna, et sourit a la servante qui l’avait servi un peu plutôt avant de sortir, engouffrant le gâteau dans sa bouche pour s’enfuir vers la salle de bain. A force de faire l’aller-retour il avait fini par connaitre le chemin par cœur. Devant la pièce il croisa Seth qui lui jeta un regard étrange. A ce niveau-là c’était au-delà du méprit, mais il y avait une forme d’incompréhension et de jugement quand il le regarda de haut en bas. Zéleph décida de ne pas y faire attention et il entra pour ce faire couler l’eau. Retirant son seul vêtement il ce plongea dans l’eau brulante. Les nuages de vapeur, la légère mousse, le parfum, tout était là pour l’apaiser, mais en ferment les yeux il la revoyait, dos, nu, si désirable. Il ce laissa glisser dans l’eau, en jurant.
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Il y a ce rêve. Ce rêve qui brûle encore … [pv Mitsuko]

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