[Quête] Transmutaion d'essence [PV Lysis]

Mar 28 Aoû 2012, 02:28

« Non, mais c’est incroyable comme cet endroit est répugnant.»

La voix d’Auriel se répercuta sur les murs dans un écho si assourdissant, que de la poussière commença à tomber, par endroit, du plafond. L’université de magie ne ressemblait pas du tout à ce quoi elle avait pu imaginer. Le plancher dans le grand hall était bel et bien fait de marbre, mais une répugnante couche de poussière noir foncé, aggloméré avec du sang séché, le recouvrait en entier. L’odeur qui se dégageait de ce lieu était pestilentiel et donnait lui donnait la nausée. En faisant quelques pas, prenant soins d’éviter le sang moisi, elle put apercevoir deux corps en décomposition, laisser à l’abandon entre deux colonnes qui soutenaient plus ou moins le plafond à moitié détruit. Un au le cœur l’assaillit et elle dût placer sa main devant sa bouche pour ne pas régurgité son déjeuner. Elle essaya de s’imaginer la splendeur qu’avait eu ce lieux il y a fort longtemps, mais son dégoût était trop fort pour que de son imagination fasse effet.

Elle avait marché des heures et des heures dans des galeries souterraines, menaçant de s’écrouler à tout moment, et pour quoi? Pour arriver dans un lieu à moitié détruit ou l’air y était presque toxique. Tout de même, elle n’était pas du genre à baisser les bras et elle voulait vraiment, mais vraiment parvenir à son but. C’est sa discussion avec Oëna et sa remise en question qui l’avait poussé à explorer les profondeurs de l’université de magie. Jusqu’alors sa vie angélique n’avait eu aucun sens et le besoin d’y remédier s’était bien vite fait sentir. Avec ardeur et passion, elle s’était donnée à ses pouvoirs et avait commencé à s’entrainer, mais bien vite elle réalisa qu’ils ne lui convenaient pas du tout. Elle ignorait quoi faire avec son pouvoir de créer des illusions et arrivait à peine à comprendre comment empêcher les sorts mentaux de lui détruire le cerveau.

Après ses derniers entrainements, elle avait errée sans but précis, retournant ainsi à la case départ, dépitée par son manque flagrant de conviction. Puis, le destin frappa à sa porte, comme si on le lui servait sur un plateau d’argent : elle surprit une discussion provenant d’un groupe de paysan. Ils affirmaient qu’un certain Ekrapam, vivant dans l’université de magie, reclus de la société, pouvait échanger certain pouvoirs contre des nouveaux. Les fils du cerveau d’Auriel se connectèrent entre eux, provoquant un vague choc électrique dans sa tête. Sans vraiment réfléchir à ce qu’elle allait faire, elle s’était dirigée au pas de charge, après avoir demandée plusieurs fois son chemin à de bons samaritains, vers le lieux qui ferait d’elle un être plus utile pour les gens dans le besoin. Maintenant, elle était là, marchant tranquillement dans les vastes couloirs déserts de cette université.

Elle passa rapidement la cantine, évitant ainsi les monstres qui se bagarraient pour des morceaux de viande putride, inspecta ce qui semblait être l’infirmerie, ramassant aux hasards quelques fioles qui trainaient par-ci par-là. Elle ignorait ce qu’elles pouvaient bien renfermer, mais elle se dit qu’elle les ferait inspecter plus tard, sait-on jamais, elle en aurait peut-être de besoin. Elle dut s’empêcher de lires les nombreux parchemins qui reposaient sagement dans l’immense bibliothèque, n’oubliant pas les raisons initiales qui l’avait conduite ici. À chaque nouvelles pièce, chaque nouveaux couloirs, elle criait désespérément le nom de celui qui ferait de ses désirs une réalité, mais seul le son de sa propre voix lui revenait, suivit d’un long silence macabre. Plus elle s’enfonçait profondément dans l’université et plus l’angoisse s’emparait d’elle, commençant à se retourner à chacun de ses pas, de peur d’être suivie. En plus, elle commençait sérieusement à douter que quelqu’un de censé puisse vivre en ces lieux sinistres. Des bruits de pas retentirent soudain au loin, se rapprochant de plus en plus d’elle. Bien que la peur montait graduellement en elle, tel un serpent venimeux, elle resta sur place, espérant trouver la personne qu’elle cherchait depuis bientôt des heures.

« Il y a quelqu’un?»

Question qu’elle trouva vraiment stupide, mais que sur le coup, fut la seule à vouloir sortir. Après tout, les clac-clacs des souliers de l’inconnu, prouvaient bel et bien la présence de quelqu’un. Elle regarda des deux côtés que le couloir lui offrait cherchant la provenance de l’arrivée de l’étranger, attendant une réponse qui n’arriva jamais.

« Ekrapam, est-ce vous? »

Dans tous les cas, elle l’espérait, elle ignorait quelle serait sa réaction face à l’un des monstres de la cantine. Peut-être que son cœur lâcherait, puisque déjà, il battait tellement vite qu’elle crut qu’il allait exploser dans sa minuscule poitrine. Les pas se rapprochèrent encore, Auriel les entendait que trop bien, elle fut même surprise de ne pas déjà apercevoir la cause de cet écho terrifiant. Enfin elle la vit, une femme aux cheveux bleus à l’air soyeux, l’ange du plisser les yeux pour réaliser que ses yeux était de la même couleur que sa chevelure, ainsi que ses propres yeux. Bien que les paysans avaient mentionnés qu’Ekrapam était un homme, peut-être qu’au fond, il était ici question d’une femme. Après tout, aucun d’entre ne l’avait aperçus.

« Ekrapam?»

Elle fixait l’inconnue, attendant une réponse de sa part. La situation la rendait mal à l’aise et l’angoissait au plus haut point. Bien qu’elle ne craignait en aucun cas l’étrangère, elle resta à distance respectueuse de celle-ci, ignorant après tous ses véritables origines. Elle espérait avoir devant-elle la source de ses recherches, s’acquittant ainsi rapidement de sa mission personnelle.

Mar 11 Sep 2012, 02:33

Lysis marchait depuis des heures. Elle se sentait épuisée. Elle avait combattu chaque élément de ce monde en une journée. Elle se devait de se reposer. Cependant, l'élémental avait marcher vers la mauvaise direction. Lysis se retrouva en face d'un chemin sous-terrain. Elle ne savait nullement où cela menait, mais elle sentait une force magique qui provenait tout simplement du fond du tunnel. Lysis regarda et vit la noirceur. Heureusement pour elle, elle avait appris à voir dans le noir. Lysis décida de descendre en gardant que Phoebus sur ses épaules. Son oiseau vert et noir ne semblait aps trop aimer le lieu. En effet, les oiseaux n'ont pas trop l'habitude de se faire enterre sous terre. Lysis n'avait pas vraiment peur de la noirceur, mais juste l'aspect d'être restreint dans ce lieu la rendait mal à l'aise. Lysis était claustrophobe d'un point assez grave. Pour ce réconforter, elle fit tourner une bourrasque de vent autour d'elle. Ainsi, elle avait moins l'impression d'être dans un lieu restreint. Lysis marcha longtemps et sentait son ami Phoebus avoir peur. Elle le caressa tendrement sur la tête en continuant de marcher. Elle fit un beau sourire réconfortant pour lui et lui dit d'une voix douce:

- N'est pas peur. Je suis avec toi. Par ailleurs, on se rapproche de la sortie.

En disant cela, elle voyait une lueur au bout du tunnel. Cependant, l'odeur qui provenait de ce lieu n'était pas très agréable. Lysis n'avait pas un odorat très développé, mais l'odeur était assez forte qu'elle le sente à une très longue distance. Lysis avançait avec son capuchon à la tête. Elle avait l'habitude de toujours le porter. Cependant, après un long moment dans le tunnel, elle le retira, car elle avait trop chaud avec ce dernier. Lorsque Lysis fut sortit du tunnel, une sensation d'apaisement se fit ressentir dans Lysis. Le lieu était beaucoup plus vaste à l'autre bout du tunnel. Elle se retrouva dans un corridor immense. Il y avait des portes de chaque côté d'elle. Elle se demandait vraiment où elle était. Jamais elle avait entendu parler de ce lieu. Cependant, elle profiterait bien de quelque chose pour se reposer. Elle était exténué. Son énergie magique était bien faible. Par contre, sa curiosité était toujours bien vive. Elle alla à une porte et celle-ci était verrouillée. L'élémental prit une seconde porte. Il s'agissait d'une chambre vide. Elle trouvait cela très étrange, mais ne dit rien. Lysis changea de côté et ouvrit une troisième porte. Il y avait plusieurs livres et une forte magie dans ce lieu. Lysis ne comprenait pas ce qui pouvait provoquer cela dans ce lieu. Il n'y avait que des livres, non? Lysis entra et Phoebus ne semblait pas trop d'accord. Elle regarda les livres rapidement. Il y en avait avec des écritures étranges. Elle ne comprenait pas trop ce qui était écrit, donc elle n'osa pas les toucher. Il y en avait un plutôt voyant parmi tous les livres. Il avait une couverture toute blanche avec un coeur sur le dessus. Lysis le prit et l'ouvrit lentement. Il y avait une page blanche, puis une autre et une autre. À la quatrième page, il y avait un autre coeur dur la page. Lysis leva sa main droite et toucha le coeur. Il était légèrement enfoncé et soudainement, une lumière blanche sortit du livre. Quand la lumière disparut, Lysis était surprise. Elle se sentait en pleine forme et son corps ne lui faisait plus souffrir pour le moment. Lysis se sentait tellement bien. Elle remarqua aussi que son linge était rendu plus propre et sans aucune déchirure. Elle aimait bien ce livre au final. Elle regarda à nouveau le livre, mais le coeur avait disparu. Elle changea de page et il n'y avait plus rien. Lysis referma le livre et remarqua que le coeur avait disparu sur la couverture aussi. L'élémental avait profité au moins d'une fois de ce livre. Elle le reposa à sa place initial. Elle regarqua que le lieu avait l'air d'être sans fin. Elle n'osa pas aller plus loin. L'élémental et son oiseau sortit de se lieu en forme.

Puis, elle entendit une voix au loin. Elle appelait quelqu'un. Cependant, elle entendait mal le nom. Lysis marcha en la direction de la voix. Ses souliers fins faisaient un fracas dans ce lieu assez silencieux de son côté. Soudainement, la voix reprit un nom. Elle ne connaissait personne à ce nom, mais peut-être que l'individu était perdue. Lysis était pas la mieux placé pour lui indiquer le chemin, mais deux perdus valent mieux qu'un perdu. Lysis marcha et vit une demoiselle avec les cheveux blonds bouclés et magnifique. Elle avait aussi de magnifiques yeux d'un bleu resplendissant. Rendu assez proche d'elle, Lysis lui fit un beau sourire. La demoiselle répéta le nom de l'individu. Lysis cru qu'elle parlait à quelqu'un derrière elle. L'élémental se retourna la tête et vit personne. Puis, elle compris que c'était à elle qu'elle posait la question. Lysis se retourna vers elle et dit d'une voix douce comme la brise:

- Je ne suis pas cette fameuse personne que vous appelez Ekrapam. Je peux peut-être vous aider à le trouver par contre. Je me présente je me nomme Lysis Ventus et vous, quel est votre nom?

Lysis garda son sourire tendre et délicat. Quand à Phoebus, il était curieux. Il s'approcha le plus qu'il peut d'elle en restant sur l'épaule de Lysis. Lysis lui caressa la tête et il se mit à chanter. L'élémental avait oublié de le présenter.

- Ah oui! Je vous présente Phoebus. C'est un oiseau très curieux, mais il semble bien vous apprécier.

Il se mit à battre des ailes et refit une autre mélodie. Cela confirmait à Lysis qu'elle n'était pas un danger pour elle.

Mar 11 Sep 2012, 03:24

La jeune inconnue s’approcha doucement de l’ange, au nom d’Ekrapam, celle-ci se retourna, cherchant une présence derrière elle qui n’existait pas. Une moue de déception se forma sur le doux visage d’Auriel, elle devait encore chercher dans se cet endroit lugubre l’homme, ou la femme, qui sait, qui lui permettrait de changer ses pouvoirs. Cela était vitale pour elle, tellement, qu’elle aurait pu mettre l’université s’en dessus dessous. Elle se ressaisit, regardant dans l’ensemble Lysis, car c’était ainsi qu’elle s’était présentée. Elle fut automatiquement intriguée par l’oiseau qui se tenait sur l’épaule de la jeune femme, il sifflotait doucement, l’air joyeux. Il était tout simplement magnifique avec toutes ses couleurs.

« Enchanté de faire votre connaissance Lysis, Phoebus. »

Elle inclina la tête dans la direction de l’oiseau, qui la regardait avec des yeux curieux, le saluant comme si il avait été lui aussi humain. Tous êtres vivants méritaient du respect, qu’il soit un animal ou non. L’oiseau sifflota de plus bel, probablement ravi de cette attention particulière.

« Quant à moi, je suis Auriel, tout simplement Auriel. »

Elle s’approcha davantage de Lysis, lui souriant gentiment. Cette femme n’avait pas l’aire bien méchante, même au contraire, elle avait l’air des plus aimables. Le fait que cette demoiselle lui propose de l’aide, en disait long, une boule de joie se forma alors dans le cœur de l’ange qui était soulagée de ne plus être seule dans cette école assez effrayante.

« Je serais complètement folle de refuser votre aide, j’ignore totalement où cet homme pourrait avoir pris refuge. Je doute même qu’il soit encore ici, avec toute cette crasse et ces murs détruit. On voit tout de suite que les lieux sont abandonnés depuis bien longtemps. »

Elle commença à avancer dans la même direction qu’elle avait prise avant sa rencontre avec la jeune femme, après tout, cela ne lui servait à rien de revenir sur ses pas, elle avait tout vérifiée. Elle se retourna, regardant dans la direction des deux nouveaux arrivant, elle leur fit signe de la tête, les invitants à avancer avec elle. Même si elles auraient pu se séparer pour augmenter l’efficacité des recherches, cela n’aurait pas servi à grand-chose, vu qu’elle n’avait aucun moyen de communiquer entre elles. Elle se contenta d’avancer, regardant dans chaque pièces et dans chaque recoins, comme elle l’avait fait dès le départ. Déjà quelques minutes s’étaient écouler en silence, et bien que ce silence ne la gênait guère, elle se força à faire la conversation avec Lysis. Après tout, ce n’est pas toutes les personnes qui aiment être entourés de calme comme elle.

« Merci beaucoup pour votre aide, cela est fort appréciée... »

Elle s’arrêta un instant, cherchant un sujet de conversation rapide. Elle passa en revue leur brève conversation, essayant de trouver un mot ou une idée qui aurait pu la partir sur sa lancée. Elle trouva si rapidement, que la pause qu’elle prit fut toute minime, ne laissant presque pas l’impression qu’elle s’était arrêtée.

« Qu’est-ce qui vous amène ici? Vous n’êtes visiblement pas là pour parler avec Ekrapam, puisque vous ne connaissez pas son existence. Donc il y a forcément une raison pour vous retrouver en de tel lieux. »

Question tout à fait légitime, personne de réellement sensée, ne se serait présenté ici sans raison valable. L’image de la bibliothèque se rappela à elle, un immense lieuxde culture, où même la plus grande soif de connaissance ne pourrait retenir toutes les informations que contenaient ces parchemins précieux. Même elle avait dut faire de gros effort pour ne pas se laisser entrainer dans de passionnantes lectures.

« Peut-être est-ce pour les parchemins? »

Elle posa son regard sur la jeune femme, car même si elle s’adressait à elle, elle n’avait toujours pas regardée en sa direction, au cas où elle aurait aperçu la source de toute cette aventure. Elle les désirait vraiment ses pouvoirs, là il n’y en avait aucun doute.

Mar 11 Sep 2012, 04:19

Lysis avait l'air d'avoir décevoir la jeune personne devant elle. Jeune était un terme qu'elle avait appris à bien se maîtriser. Bien des personnes étaient plus vieille qu'elle en ce monde et semblait plus jeune qu'elle. Lysis s'inclina aussi après avoir entendu le nom d'Auriel. Son nom disait quand même long sur ces possible origine. Elle avait appris que les noms qui finissait en el avait souvent un lien avec ange ou ange déchu. Elle était peut-être de cette race. Cela expliquerait pourquoi Phoebus est aussi joyeux de la rencontrer. Puis, elle eu une confirmation d'explorer les lieux avec la jeune femme et elle entama le pas. Lysis ne savait même pas à quoi ressemblait cette personne, ni ce qu'elle faisait. À la première vue, il s'agissait d'un homme. Puis, Lysis se questionna. Est-ce qu'elle ressemblait à un homme? Elle avait bien cru qu'elle lui avait adresser le nom d'Ekrapam plus tôt. Lysis pensait à cela pendant un temps réalisant qu'il y avait un temps où elles ne s'avaient pas dit un mot. Puis, Auriel sortit Lysis de ses penser en lui posant une question. Elle voulait savoir les intentions de Lysis dans ce lieu. La réponse était plutôt compliqué à dire. Lysis avait toujours errée dans ce monde pour apprendre tout simple. Elle n'avait jamais vraiment eu de but précis à date. Puis, elle parla de parchemin. Il y avait des parchemins ici? Cela rendait l'endroit plus intéressant que prévu. Lysis regarda la jeune femme et lui dit:

- Je suis ici pour aucun but précis. Je viens de vivre une expérience assez épuisante et je cherchais refuge. Quand j'ai trouvé ce lieu, j'ai découvert une bibliothèque et un livre magique. J'ai repris des forces et je vais beaucoup mieux.

Lysis se rendit compte qu'elle parlait d'un truc anodin. Il n'avait aucun rapport avec elle et qui était vraiment inutile. Lysis passa une main derrière la tête et fit un sourire en coin.

- Je dois vous ennuyer. Je suis désolé!

Lysis n'aimait pas trop paraître accaparante. Elle ne l'était aucunement. Puis, une petite question lui vint à l'esprit.

- Si cela n'est pas vous demander, qui est cet homme que vous rechercher? Est-ce qu'il s'agit l'un de vos proche?

Lysis entendit un craquement derrière elle. Lysis se tourna et il y avait rien. Puis, elle se baissa la tête et vit une toute petite porte. Lysis entendait une scène de ménage dans ce lieu. Il y avait de la porcelaine qui éclatait et Lysis se demandait bien qui pouvait vivre dans ce lieu. Lysis s'approcha de la porte et descendit au niveau du sol. il y avait une petite poignée et une petite sonnette. Lysis n'osait pas trop déranger, mais Phoebus, lui, ne connaissait pas le sens d'être gêné. Il descendit de l'épaule de Lysis et sonna à la porte. Lysis l'aurait bien empêcher de faire, mais c'était trop tard. Une petite fée bleu ouvrit la porte. Il avait l'air d'un petit homme, Cependant, il n'avait pas l'air d'être très joyeux.

- Qu'est-ce que vous voulez?

Lysis fut surprise par la question, mais elle se reprit rapidement. Elle racla sa gorge légèrement et lui dit d'une voix douce:

- Bonjour monsieur! Nous cherchons un homme au nom d'Ekrapam. Est-ce que vous le connaissez?

- Oui, je sais où il est..., dit-il en s'ajutant. À cause de lui, je suis en querelle avec ma femme. Il m'a demander de lui passer une cuillère magique et il me l'a jamais redonné...

Lysis ne voyait pas vraiment pourquoi sa femme pouvait se mettre dans une telle circonstance à cause d'une cuillère magique. Il est vrai que Lysis n'a jamais eu de relation de la sorte aussi. Cependant, elle avait une idée pour atteindre chacun leur but.

- Cher monsieur, nous pouvons aller chercher votre cuillère si vous nous donnez son emplacement dans ce lieu. Cela vous convient?

La fée ne semblait pas convaincu et fit demi-tour. Il resta sa porte ouverte. Lysis osa jeter un oeil rapide, mais elle voyait rien de spécial sauf de la porcelaine cassé partout. Puis, une tasse fut fracasser sur le mur et l'homme fée revint.

- Prenez cette carte! Elle est magique comme toute bonne chose dans ce monde. Il peut s'agrandir et il vous indiquera le chemin à prendre. Bonne chance et revenez rapidement! Si cela continue, c'est moi qui va être cassé...

Puis, il claqua la porte. Lysis se leva et regarda la carte. Elle le déplia encore et encore et encore. Il devint immense. Comme Lysis n'a aucun sens de l'orientation, il la donna à Auriel.

- J'ai un très mauvais sens de l'orientation. Je crois que tu es la mieux placé pour l'utiliser.

Lysis fit un beau sourire et souhaitait qu'elle avait le sens de l'orientation.

Mar 11 Sep 2012, 17:45

Elle regardait la femme à la chevelure bleue, elle lui parla doucement, racontant son errance dans ces terres. Elle n’était dans cet endroit que par hasard, sans vraiment de but. Elle lui parla aussi d’un livre magique, qui lui avait rendue toutes ses forces, cela piqua l’intérêt de l’ange, qui aurait bien voulu voir un tel phénomène. Ce serait pour une prochaine fois, là elle était préoccupée par autre chose. Un sourire en coin s’afficha sur les lèvres de Lysis, qui s’excusa pour soit disant l’avoir ennuyée. Il en était rien, même le sujet le plus anodin du monde lui plaisait.

« Mais vous ne m’ennuyez aucunement. Même que j’aurais bien voulu apercevoir un tel livre. »

Elle lui sourit chaleureusement, tachant de la convaincre, mais quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’elle entendit des petits bruits de porcelaines éclatées. Elle chercha autour d’elle, mais rien n’aurait pu produire un tel fracas. Elle reporta son regard sur la jeune femme, qui avait disparue de son champ de vision. Elle se pencha par-dessus la table et baissa ses yeux azure sur le plancher. Elle y vit Lysis, qui se trouvait face à une porte minuscule.

Il fallut un bon moment pour se convaincre que les évènements qui se produisirent devant ses yeux étaient bel et bien réels. Une fée sortit de la porte, alors qu’une autre, supposément, brisait de la vaisselle ou des bibelots à l’intérieur. Une discussion s’engagea entre la demoiselle et l’homme fée. Il n’avait pas du tout l’air d’apprécier l’intrusion de Lysis, mais il lui adressa tout de même la parole, répondant à ses questions.

Il connaissait Ekapram, ce qui fit sourire la jeune ange, elle était ravie de cette révélation. Elle se retenue pour ne pas s’imposer, restant immobile et silencieuse. Elle laissa les laissa parler, alors qu’elle, écoutait les moindres paroles qui parvenait à ses oreilles. Elle devait reprendre une cuillère à Ekapram, cela n’était pas bien compliquer. Lorsque la fée offrit une carte supposément magique Auriel était aux anges. Elle pourrait enfin atteindre son but, sans Lysis, elle n’aurait pas pu voir ce petit bonhomme et chercherait toujours un peu partout sans succès.

Alors que le petit homme rentrait pour de bon dans sa maisonnette, Auriel lança un merci dans sa direction. Il leva la tête, remarquant pour la première fois sa présence. Il hocha simplement la tête sans rien dire, en fait tout avait été dit et il devait avoir hâte de calmer sa femme, pour sauver le vaisselier et sa peau. Lysis se releva, dépliant plusieurs fois la carte qui prenait de plus en plus d’expansion. Arès quelques regards perdus, la jeune femme lui tendit la carte, la regardant complètement embarrassée. L’ange se demanda pourquoi, est-ce que la carte était un fausse, une pure supercherie de la part de la fée.

« J'ai un très mauvais sens de l'orientation. Je crois que tu es la mieux placé pour l'utiliser. »

Ce n’était que ça, elle en fut soulager, elle sourit elle aussi. Elle prit délicatement le fin bout de papier, posant son regard dessus. Elle feuilleta rapidement du regard, mais puisque la carte était magique cela lui prit plus de temps à en comprendre le principe. Elle n’était pas la plus douée en sens de l’orientation, mais elle se débrouillait assez bien. La preuve, elle avait trouvé cette université. Deux points brillait sur la feuille, ce qui représentait, enfin ce qu’elle croyait, sa position et celle de Lysis. Un x rouge bougeait légèrement, restant dans la même pièce. Il devait s’agir d’Ekapram. Elle se concentra, tournant la carte dans plusieurs sens cherchant le bon côté. Une fois cela fait, elle releva ses yeux en direction de la femme à la chevelure bleue.

« Voilà. On doit aller dans cette direction. »

Elle pointait une deuxième porte du doigt, se dirigeant vers celle-ci. Elle avança tranquillement, laissant le temps à Lysis de la suivre.

« Au fait, si cela n’est pas indiscret, quelle est votre race? »

Elle se le demandait depuis un moment, elle n’était vraiment pas douée pour reconnaître les races, même qu’elle se trompait très souvent. Elle continua d’avancer, fixant de temps à autre la carte pour ne pas perdre son chemin.

Mar 11 Sep 2012, 22:16

Lysis regarda la femme essayer de comprendre la carte. Elle avait l'impression que cela allait être plus compliqué que prévu. Elle tourna encore et encore la carte. La seule chose que Lysis voyait était les points lumineux et le x qui bougeaient à cause elle tournait la carte. Quand elle cessa, Auriel lui pointa une porte. Elle avait effectivement plus le sens de l'orientation qu'elle on dirait bien. Lysis se dirigea vers la porte et l'ouvrit. Il s'agissait d'un long corridor assez sombre. Lysis avait heureusement la capacité de voir dans le noir. Elle se concentra et remarqua un escalier en «colimaçon». Il devait être dans une étage supérieur cette fameuse personne. Lysis fit un sourire et elle fut interpelé pour une question. Elle voulait savoir sa race. Lorsqu'on croisait Lysis avec son capuchon sur la tête, la première chose qu'on disait qu'elle était une sorcière. En effet, elle ressemblait drôlement à ça, mais cela la rendait un peu mal à l'aise de se faire traiter de la sorte lorsqu'on connait son passé. Lysis garda un beau sourire et lui dit d'un ton bien simple:

- Je suis une élémental. Plus précisément, je suis une élémental d'air. Je ne fais qu'un avec se dernier. Quand à vous, je soupçonne que vous êtes une ange. Je peux me tromper, mais j'ai pu le déduire avec votre nom qui fini en «el».

Lysis entra dans le corridor et des chandeliers se mirent à s'allumer. Évidemment, cela n'est pas naturel, mais qu'est-ce qui est naturel dans un lieu où la sorcellerie et la magie ne font qu'un? Lysis se plissa les yeux, car elle n'avait pas prévu le coup. Elle s'avait mise en position de voir dans le noir. Avoir une surdose de lumière irrita les yeux de l'élémental. Elle reprit rapidement ses yeux normal pour voir correctement.

- En voilà toute une surprise!

Lysis ricana et commença à marcher dans le corridor. Le corridor semblait bien long et il y avait des cadre de personnes sur les murs. Elle ne les connaissait pas, mais s'il était ici, il doit s'agir de personne bien importante pour ce lieu. Lysis regarda rapidement Auriel et lui dit d'un ton interrogateur.

- Au final, vous m'avez toujours pas dis ce que cet homme faisait ou peut-être je vous indispose avec ma question.

Lysis se doutait bien que si elle n'avait pas répondu la première fois, c'est qu'elle avait une bonne raison. Elle décida de ne plus rien dire par la suite. Elle avait un peu honte de lui avoir posé une seconde fois sa question. Puis, Lysis remarqua une chose étrange. Elle avait passer deux fois devant la même peinture. Elle ne comprenait plus rien. Les deux femmes n'avaient pourtant pas fait demi-tour. Lysis arrêta de marcher et remarqua qu'elles ne se rapprochaient pas de l'escalier.

- Je ne sais pas pour toi, mais j'ai l'impression que nous sommes prises dans ce corridor...

Lysis sentit un brin de panique monter en elle. Lysis était claustrophe et l'idée d'être prise dans ce corridor ne l'enchantait nullement. Elle prit Phoebus dans ses mains et lui dit doucement:

- Vole dans cette direction! Je veux voir si cela n'est que mon imagination...

Phoebus s'envola et commença à voler vers l'escalier. Lysis le regarda faire, puis il disparu pour apparaître dans son dos. Phoebus atterrit sur l'épaule de sa maîtresse. Il était déconcerté lui-même. Lysis commença à respirer un peu de façon saccader. Elle n'allait pas rester coincé ici, car c'est la folie qui l'attendait... Elle avait le moyen de sortir et s'il fallait, elle allait tout détruire...

Mer 12 Sep 2012, 19:25

Ses yeux zieutaient de temps à autre le parchemin magique, s’assurant d’être toujours dans la bonne direction. Elle monta des escaliers, se retrouvant dans un long corridor sombre. Lysis lui avoua qu’elle était un élémental de l’air, ce qui surprit la jeune ange, elle n’avait presque jamais vu d’élémental et encore moins de l’air. Celle-ci supposa sa race, visant dans le mille, peut-être que son nom trahissait vraiment ses origines. Elle sourit, elle n’avait jamais vraiment eu le besoin de cacher sa race, de toute façon elle en était fière, c’est pourquoi elle confirma seulement les propos de la jeune femme.

« Effectivement, je suis un ange. »

Au même moment où elle achevait sa phrase, des flambeaux accrochés sur les murs s’allumèrent d’un bond, illuminant le couloir d’un seul coup. Les deux femmes furent surprises, ne s’attendant pas du tout à voir autant de lumière aussi rapidement. Elles se regardèrent un moment, puis continuèrent d’avancer. Elle ne pouvait rien faire contre ce phénomène et de toute façon, Auriel préférait grandement la clarté que la noirceur. L’élémental répéta une nouvelle question, elle se rappela de l’avoir entendue plus tôt, mais n’avait pas répondu. Une vague de culpabilité l’envahit d’un coup. Elle n’avait pas désirée changer de sujet, elle n’avait juste pas eu l’occasion de répondre et avait fini par oublier de répondre. Elle sourit simplement, gêner par ce manque de réponse.

« Vous ne m’indisposer aucunement. Je viens voir Ekapram, car il pourrait changer mes pouvoirs contre un service quelconque. »

Elle reporta son attention sur la carte, assistant à un mystérieux problème, elles n’avaient pas avancées du tout. Même qu’elles avaient reculées d’un bond. Elle regarda droit devant, l’escalier toujours à la même distance. Elle regarda derrière, elle était toujours au même point, au milieu du couloir, pourtant elles marchaient depuis un bon moment déjà. Lysis avait elle aussi remarquer le phénomène.

Elle envoya Phoebus, qui s’envola vers les marches qui étaient colimaçon. Après quelques envolés, il réapparut derrière les deux jeunes femmes, se posant de nouveaux sur l’épaule de sa maitresse. Il fallut un long moment à l’ange pour réagir. Cela lui avait causé un choc, comment se faisait-il qu’elle ne l’avait pas remarquée avant. Elle resta sur place, fixant le parchemin de ses yeux azure. Elle n’en croyait pas ses yeux, s’était le seul chemin, à moins qu’elle ne prenne un autre chemin par le sous-sol. Elle regarda l’élémental quelques instants, puis l’éscalier du fond. Elle se doutait de ce qui allait se passer, mais elle voulait en avoir le cœur net.

« Restez ici, je veux vérifier un truc. »

Elle marcha dans direction opposée, donc leur point de départ. Comme l’oiseau, elle reparue dans le dos de ses compagnons, pour sa plus grande frustration. La boucle était donc active des deux côtés, les deux femmes prisonnières de ce couloir. Elle s’assit sur le sol, regardant la carte dans toutes ses coutures, il y avait probablement un moyen pour elles de continuer d’avancer. Rien, elle ne trouva rien. Elle plia la carte en deux, la délaissant sur le sol. Si elle voulait trouver une solution, elle devait oublier ce bout de feuille magique pour se concentrer sur son environnement, elle se releva peu de temps après.

« Regardez bien autour de vous, il doit y avoir quelque chose qui déclenche ce tour. Un mur secret, une corde ou je ne sais quoi d’autre. Tout ce qui vous parait louche. »

Elle n’aimait pas particulièrement donner des ordres, mais elle voyait bien que Lysis n’aimait pas du tout l’idée de rester coincée entre ses murs. Elle toucha les murs, à la recherche d’une trappe, elle fixa le sol, cherchant une ficelle qui aurait facilement pu déclencher le piège. Elle ne vit rien. Puis un tableau attira son attention, il représentait la pièce avec des voyageurs, qui tout comme elles, étaient prisonniers du couloir sans fin. En regardant de plus près, elle réalisa qu’il s’agissait d’eux. Elle figea, elle ne comprenant pas comment cette toile aurait pu être ainsi, d’un geste de la main elle fit signe à Lysis de s’approcher. Une fois à côté d’elle, elle pointa le tableau pour qu’elle l’observe.

Mer 12 Sep 2012, 22:17

Lysis sentait la panique en elle. L'élémental avait l'impression que le corridor allait l'avaler. Elle allait mourir dans ce lieu pourri sans avoir connu le vrai sens de la vie, sans avoir connu le sens de l'amour. Elle se voyait morte et asphyxiée par le manque d'oxygène. Elle devait se calmer, car elle perdrait le contrôle et le vent en elle allait profiter de son moment de faiblesse. Elle se fit demander d'observer au alentour pour trouver un piège, mais Lysis avait pas vraiment la tête à cela. Lysis regardait mais sa vision était comme troublée. Tout était trop proche d'elle et semblait être légèrement déformé. L'élémental fit son possible pour rester calme, mais cela marchait plus ou moins. Elle chercha désespérément en cherchant sur les chandeliers en premier. À part de remarquer que le feu était réellement du feu, il n'y avait rien de spécial sur ces derniers. Soudainement, Auriel interpela Lysis et celle-ci réagit rapidement. En état de panique, tous ses sens étaient à l'affût. Lysis s'approcha d'elle et vit le tableau étrange. Elle se voyait avec Auriel et Phoebus. Cependant, elles étaient seul dans ce lieu... n'est pas? Il y avait réellement une force magique dans ce corridor qui la rendait presque folle. Lysis le décrocha du mur et commença à observer le cadre. Le piège avait sûrement un lien avec cette peinture. il n'y avait aucun doute là dessus. Cependant, il n'y avait rien de spécial à première vue. Elle regarda en dessous du cadre et par la suite le mur et il n'y avait rien non plus. Il se foutait réellement d'eux. Lysis ne comprenait pas. Elle regarda la scène et il s'agissait bien d'eux. Cependant, il y avait un truc qui clochait dans l'image. Celle-ci était inversée. Il était comme dans un miroir. Cela ne coordonnait pas à la réalité. La boucle serait un moyen que la magie aurait trouver pour essayer de mettre l'image à l'endroit. Est-ce possible? Lysis se questionnait réellement. Puis, elle remarqua qu'un coin de l'image était surélevé. Lysis prit délicatement le coin et tira vers le haut. De l'autre côté de l'image, il y avait encore les deux individus et l'oiseau mais du bon sens. L'élémental retira complètement la feuille et le changea de bord. Ainsi, l'image était dans le bon sens. Lysis espérait avoir compris le petit tour de passe-passe. Elle replaça le cadre à sa place et puis, une vague invisible se fit sentir. Une sensation d'être poussé était la seule chose que les deux femmes ressentis. Il venait de se passer quelque chose. Lysis regarda Phoebus et lui fit un geste de la tête. Celui-ci comprit le message et refit sa parade. Il vola jusqu'au escalier et alla atterrir dessus. La magie avait disparu. Lysis était soulagée. Elle sentit son corps reprendre une vitesse adéquate et elle se sentit beaucoup mieux. Elle fit un beau sourire à l'ange qui était auprès d'elle et lui dit d'une voix douce:

- On dirait que l'endroit semble s'amuser avec les visiteurs qui passe par ici, quand dites-vous?

Lysis allait reprendre la route après la réponse d'Auriel, mais elle remarqua la carte qui était à terre. Lysis se pencha et le prit avec sa main droite. Elle le rendit à Auriel.

- Je crois que cela vous appartient ma chère.

Lysis se sentait comme un gentlemen soudainement ce qui la fit ricaner. Auriel pouvait ne pas comprendre, mais Lysis trouvait la situation bien cocasse. Lysis reprit la route en la direction des marche. Lorsqu'elle fut assez proche des marches, Phoebus s'envola pour revenir sur l'épaule de sa maîtresse.

Jeu 13 Sep 2012, 00:42

Auriel regarda l’élémental observer à son tour la toile. Elle était inversée et représentait les deux femmes, ainsi Phoebus, qui marchait dans un couloir sans fin. L’ange se demandait si elle devait simplement la détruire ou si elle n’avait absolument pas rapport avec la sorcellerie des lieux. Elle hésita à s’emparer du cadre pour le fracasser sur le sol, si cela scellait la magie, elle se prise pour l’éternité dans cette boucle qui ne leur laissait pas grand espace. Un frisson d’horreur lui parcourut le dos à cette pensée, n’espérant pour rien au monde de mourir de cette façon. L’ange ne remarqua le coin surélevé qu’au moment où Lysis s’en empara délicatement, tirant dessus pour révéler une nouvelle toile. C’était exactement la même, à l’exception près où cette fois, elle était positionné dans le bon sens. Au même moment, une vague d’énergie se fit sentir, poussant l’ange vers l’avant. Phoebus s’envola, testant de nouveau le chemin qu’elles devaient emprunter. Un soupir de soulagement s’échappa des lèvres de la blondinette, qui put effacer les images de sa mort imminente. Le sort c’était estompé et elle était ravie d’avoir découvert ce cadre, sans cela, elle tournerait encore en rond.

« On dirait que l'endroit semble s'amuser avec les visiteurs qui passe par ici, quand dites-vous? »

Elle fixa un instant Lysis, lui souriant pour détendre l’atmosphère de panique qui avait régné plus tôt. Elle se le demanda un instant, était-ce vraiment le lieu en lui-même qui piégeait ainsi les gens ou plutôt une personne qui ne désirait pas être retrouvé? Elle croisa les doigts, dans sa tête, espérant que ce ne fusse pas Ekapram qui essayait de les distancer ainsi.

« On dirais bien. Espérons qu’il ne nous réserve pas d’autre surprise dans le genre, sinon nous allons être ici pour un long moment. »

Elles firent quelques pas en direction de l’escalier tant convoité, l’oiseau qui était jusqu’à présent sur l’une des rampes, se redirigea vers sa maitresse, retournant sagement sur son épaule. Ces deux-là devaient se connaître depuis bien longtemps pour avoir une telle relation. Lysis ce penchant ramassant la carte qu’elle avait laissé sur le sol. Auriel se retenu pour ne pas se frapper le front. Si l’élémental ne l’avait pas remarquée, elle l’aurait laissé sur le sol, l’ayant complètement oubliée. Elle la prit délicatement, alors que la jeune femme se mit à rire. L’ange ne comprit pas sur le coup, mais son rire était si sincère, qu’elle ne put que ce joindre à elle, diminuant d’un seul coup son anxiété.

« Merci. »

Elle reporta son attention sur le parchemin, cherchant la croix rouge des yeux, elle la repéra dans une nouvelle pièce, il se déplaçait, ce qui ne réjouit pas la blondinette. Elles devaient se dépêcher pour ne pas perdre la trace d’Ekapram. Elle monta les marches, se retrouvant de nouveau dans un couloir, il était légèrement différent du premier, ce qui confirma qu’il ne s’agissait pas d’un nouveau sort en boucle. Elles avancèrent prudemment, à l’affut des pièges qui auraient pu se trouver à proximité. Elle tourna à droite au bout du couloir, qui lui offrait deux choix, puis vira dans une pièce remplis de parchemins. Cette aile de l’université de magie ressemblait à si méprendre à la bibliothèque, mais elle se doutait qu’elle ne l’était pas, puisqu’elle l’avait visité plus tôt.

Une énergie malveillante se promenait dans la pièce, sur la carte, cet endroit était beaucoup plus grisâtre que le reste des autres ailes. Elles n’étaient pas la seules à êtres ainsi, mais jusqu’à présent, elle n’avait pas eu à mettre les pieds dans ces pièces. Elle releva la tête, regardant autour d’elle. Elle remarqua rapidement les tas de poussières sur les chaises, positionnée devant des livres déjà ouvert. Bien qu’il y avait une fine couche de poussière dans toute la salle, ces tas ne laissait présager rien de bon. Elle se retourna vers Lysis pour lui lancer un avertissement.

« Faites attention, ne lisez surtout pas ces parchemins, il y a quelques choses ici et c’est très dangereux. »

Elle s’assura que le message était bel et bien passé, ne désirant pas risquer la vie de l’élémental, puis continua d’avancer. La carte montrait un chemin qui n’existait pas dans la réalité. Il devait y avoir un passage secret devant elle, mais aucun levier ou étagères ne se trouvait devant le mur qui lui faisait face. Elle regarda une nouvelle fois aux alentours, à la recherche de l’endroit idéal pour dissimuler le levier qui activerait la porte. La tâche n’allait vraiment pas être facile puisque tout dans la pièce constituait une cachette véritable.

Elle se positionna aux côtés de Lysis, lui plaçant le parchemin sous le nez, oubliant les mauvaises vibrations qui émanaient de la salle. Elle plaça son doigt sur la carte, à l’endroit exacte de leur emplacement.

« Vous voyez nous sommes ici et nous voulons allez là-bas. Sauf que pour y arriver il faut passer par cette pièce ici, qui se trouve de l’autre côté de ce mur. »

Son doigt glissa lentement sur les lignes fines du plan que lui avait donné la fée, regardant en coins l’élémental pour voir si elle comprenait bien ce qu’elle lui expliquait. Elle continua son examen de la carte.

« Vous voyez, il n’y a pas d’autre accès à cet endroit, il ne l’est qu’à partir de cette pièce. On doit donc chercher un levier dissimulé à quelque part dans ce fouillis. »

Elle pointa la salle, montrant l’étendu de la tâche à accomplir, n’importe qui aurait été découragé de ce travail embêtant, mais l’ange était si déterminée, qu’elle aurait fait n’importe quoi, hors de question de baisser les bras. Elle espérait seulement que Lysis ne se lacerait pas de tout cela, décidant de partir, laissant la blondinette complétement seule.

Jeu 13 Sep 2012, 02:46

Lysis suivit l'ange s'en dire un mot. Elle était en quelque sorte en pleine admiration pour ce lieu. À vrai dire, cela aurait été sa réponse si on lui aurait posé la question, mais elle était tout simplement dans la Lune comme à son habitude. Il suivit l'ange sans prétention et ne se questionnait même pas sur sa destination. Elle aurait été un enfant à rêvé lors de grand voyage. Puis, elle remarqua ce lieu immense et remplis de parchemins. Lysis n'aimait pas particulièrement lire. Si elle pouvait, elle évitait la situation. Phoebus se mit à trembler sur son épaule. Lysis se tourna la tête et allait lui poser la question «Comment il allait?» quand Auriel lui parla. Elle avisait d'un danger. Après sa rêvasserie, elle se rendit compte qu'il y avait vraiment beaucoup de magie dans le coin, mais une magie qui ne semblait pas être bien vaillante. Lysis fit un signe de la tête avec un beau sourire. Lysis regarda le lieu et évita de regarder tout ce qui était ouvert présentement. Elle aurait bien aimé apprendre quelques pouvoir de magie, mais elle allait s'abstenir pour le moment. Puis, Lysis vit une carte devant ses yeux. Elle eu une explication de la carte. D'après le seul moyen de se rendre à cette endroit tant convoité était de trouver le mécanisme qui ouvrait le mur. Lysis regarda les environs et la salle avait des centaines de mètre de murs. Lysis retourna un instant sur la carte et remarqua qu'il commençait à s'éloigner d'eux. Il n'avait pas de temps à perdre à chercher un mécanisme qui risquait d'être bien caché. Lysis allait prendre les grands moyens. Elle allait peut-être étonnée l'ange, mais elle devait le faire.

- S'il est derrière présentement, c'est qu'il doit être capable de l'ouvrir de l'autre côté. Donc, il serait plus facile de l'ouvrir si nous étions dans l'autre sens.

Les paroles de Lysis pouvaient paraître ne pas avoir de sens à la première vue, mais elle allait vite comprendre. Lysis se rapprocha du mur et commença à l'inspecter. Elle cherchait le début de la porte. L'avantage de bien des endroits vieux et détruit s'est que leurs mécanismes ne sont pas parfait. Lysis chercha vers la gauche et sentit de l'air sortit d'une fente. Elle avait trouvé le début de la porte. Elle n'était pas hermétique et cela allait être un atout. Lysis mit une main devant Phoebus qui monta instantanément. L'élémental approcha sa main de l'épaule d'Auriel et Phoebus alla sur l'épaule de l'ange.

- Je te le laisse pour quelques secondes. Je dois revenir.

Lysis fit un beau sourire et retourna devant la fente. Lysis devait se concentrer. Elle avait souvent passé dans des fentes, mais pas aussi mince. Elle devait avoir toute sa concentration. Lysis ferma les yeux et devint transparente et en molécules. L'élémental avait fait qu'un avec son élément. Étant l'air, elle n'avait pas une forme solide. Lysis glissa lentement à l'intérieur de la fente. Son corps disparaissait tranquillement de la vision d'Auriel pour complètement disparaître. Rendu de l'autre côté du mur, Lysis reprit sa forme Humaine. Elle sentit une vive douleur dans son corps. Cela fit en sorte qu'elle dû prendre un petit repos de quelques secondes. L'attente aurait pu paraitre un éternité pour l'ange qui ne voyait rien. À chaque fois qu'elle faisait sa fusion, elle sentait sa peau brûler à chacun de ses cicatrices. Elle ne comprenait pas le phénomène et ne savait pas trop quoi faire contre cela. Cependant, la douleur ne durait jamais longtemps. Quand Lysis se sentit mieux, elle tira la corde qui pendait du plafond. Le mur se mit à pivoter pour faire un 90 degré. Auriel pouvait désormais voir Lysis avec un beau sourire au visage avec la main toujours sur la corde. Elle le lâcha par la suite et présenta sa main à son oiseau. Il détourna son regard de sa maîtresse. Cela la fit ricaner et dit à Auriel:

- Je crois que mon oiseau vous aime plus que moi désormais.

Lysis ne croyait aucunement ses paroles, mais elle aimait bien taquiner son oiseau. Lysis se retourna et regarda enfin la fameuse salle. Il s'agissait d'une salle qui sentait un peu mauvais. Cependant, on pouvait voir qu'il y avait eu de la vie auparavant dans ce lieu, car un feu était en train de se consumer tout seul. Il ne devait pas être loin. Lysis était là pour sa collègue de voyage donc elle brandit sa main vers la salle en lui disant:

- Voilà notre destination! On dirait qu'il est parti chercher quelque chose. Est-ce que tu veux qu'on cour après ou on l'attend?

Jeu 13 Sep 2012, 18:48

L’ange fixait l’élémental, elle avait un plan derrière la tête et elle ne le cachait pas. Elle hocha la tête étant du même avis que celle-ci, l’homme, pour sortir, devait pouvoir ouvrir le mur de l’intérieur. Elle regarda Lysis inspecter la porte invisible, elle ne savait pas trop ce qu’elle cherchait, mais elle la laissa faire sans broncher. De toute façon, elle n’avait pas de meilleures idées. La jeune femme se retourna dans sa direction un sourire aux lèvres, elle fit un signe à son oiseau, qui s’envola pour se poser sur l’épaule de l’ange. Auriel ne put s’empêcher de sourire, flattant du bout de ses doigts le bec du volatile. Au contact chaud des doigts, l’oiseau ferma ses petits yeux ronds, se frottant lui-même sur la main de la blondinette.

Elle reporta son attention sur l’élémental qui ne bougeait plus, restant figée sans rien dire. Elle fixait la pierre des yeux, cherchant à se concentrer. L’ange vit Lysis se transformer en courent d’air, au début, elle devenait graduellement transparente, mais elle finit par disparaitre complètement de sa vue. Elle resta sur place, ignorant comment réagir à pareille phénomène, elle se contenta de lancer un regard incrédule à l’oiseau qui sifflota doucement en voyant sa maitresse achever sa magie.

Un long moment s’écoula sans que rien ne se produise. Auriel commençait à s’inquiéter, elle espérait qu’elle n’avait pas pris la fuite, la laissant seule avec Phoebus. Elle secoua la tête, l’élémental n’aurait pas abandonnée ainsi son compagnon, elle en était certaine. Et si elle avait des problèmes? Peut-être qu’Ekapram l’avait prise en otage, n’appréciant pas sa petite visite. L’oiseau l’observait, tournant la tête de tous les côtés. Il ressentait probablement son inquiétude, mais il resta sagement sur son épaule, attendant le retour de Lysis. La porte s’ouvrit alors dans un grincement sourd, de la poussière tombait des volutes, dut à la friction des pierres qui s’entrechoquaient. Dans l’embrasure, Auriel aperçut l’élémental, une corde à la main, affichant un sourire triomphant. La corde était reliée au plafond, actionnant un mécanisme assez évolué. Elle n’avait jamais vu quelque chose de semblable et l’inspecta un court moment. La jeune femme lâcha la cordelette, tendant sa main dans la direction de la blondinette. L’oiseau, comprenant qu’elle l’appelait, détourna la tête et resta fixer sur l’épaule de l’ange, boudeur. Cette attitude agrandit le sourire d’Auriel, qui essaya de ne pas rire.

« Je crois que mon oiseau vous aime plus que moi désormais. »

« Ça en a bien l’air. »

Elle fut prise d’un léger fou rire, trouvant la situation assez cocasse. Elle ne pensait pas du tout que l’oiseau reniait sa maitresse, cela avait plutôt l’air d’un jeu entre les deux personnages. Elle s’avança enfin dans la pièce secrète, un feu brûlait lâchement dans l’âtre de la cheminé, réchauffant vaguement la pièce. Une odeur d’humidité hantait la pièce, la rendant inconfortable. Lysis affirma qu’il s’agissait de leur destination et elle avait raison, mais un truc clochait. Même si l’élémental affirmait qu’il devait être partit à la recherche de quelque chose, elle ne voyait pas comment. Il ne pouvait pas être partit par une autre issus puisqu’il n’y en avait pas, la carte, quelques instant plus tôt, n’avait rien révélée à ce sujet. Le passage secret qui s’était refermé lorsque la jeune femme à la chevelure océan avait relâchée la corde, était la seule issue de cette pièce peu invitante.

Elle déplia la carte, la fixant dans son ensemble. Elle fut surprise par ce qu’elle y découvrit. Le X rougeoyant qui se trouvait à être l’emplacement de l’homme qu’elle recherchait, était toujours à la même place, juste à côté d’elle. Elle releva son visage, observant chaque recoin, personne. Elle crut sur le coup que le parchemin magique était défectueux, mais elle comprit rapidement la situation. Elle posa ses yeux bleus sur l’élémental de l’air, lui souriant doucement.

« Pas besoin de le poursuivre, puisqu’il est toujours ici. »

Le regard incrédule que Lysis démontrait à ce moment précis la fit rire un peu. Elle continua son explication, alors que Phoebus retourna délicatement sur l’épaule de sa maitresse, lui aussi attendait des explications, car il ne voyait personne.

« Cet homme a le pouvoir de changer les pouvoir des gens et il doit en posséder d’autres. »

Elle se retourna promptement vers la seule et unique sortie, suivant le X sur la carte, il essayait de partir sans attirer l’attention.

« Ce n’est pas la peine d’essayer de vous cacher monsieur Ekapram, je sais que vous êtes là depuis le début. Ce n’est pas la peine de rester invisible. Grâce à cette carte, je peux vous retrouvez, peu importe votre emplacement. »

Elle brandit le parchemin comme preuve de ses propos. Un soupir de découragement ce fit entendre dans la petit pièce humide. Tranquillement, un vieil homme apparut, il avait une longue barbe blanche qui touchait presque au sol et ses cheveux étaient quasiment de la même longueur. Il avait des yeux marrons sans éclats, il n’avait pas l’air des plus heureux.

« Qui vous à donner cela? »

Sa voix était roque ainsi que menaçante, il restait immobile, à quelques pas seulement du mur pivotant. Il attendait une réponse claire et précise. Il n’était pas du genre patient, car il claquait du pied, montrant son impatience grandissante.

« D’un homme fée qui essaye de survivre à la furie de sa femme. Il attend toujours le retour de sa cuillère. »

Elle lui sourit, montrant qu’elle était sympathique et qu’elle ne désirait pas lui faire du tort. L’homme sembla se gratter la tête, à la recherche d’un souvenir similaire.

Jeu 13 Sep 2012, 19:19

Lysis ne comprit pas immédiatement les dires de son amie. Elle cherchait dans la pièce l'individu, mais elle ne voyait pas. Cela démontrait à quel point les yeux paraient être essentiel à la vie. Lysis aurait très bien pu sentir l'air bouger, mais elle se fiait plus à sa vision qu'à ces pouvoirs. Quand l'homme se montra finalement, Lysis ne fut pas surprise de son apparence. Il avait l'air d'un vieux magicien qui n'avait plus rien de la vie. Effectivement, quand on vit comme un ermite, cela doit déteindre sur la personnalité. Auriel évoqua la cuilère en question, mais l'homme avait l'air de chercher quelque chose au plus profond de sa mémoire. Il soupira et marcha lentement jusqu'à sa chaise qui grinça sous son poids. La chaise allait rendre l'âme un de ses jours. Il commença à ouvrir les tiroirs. Il sortit nombreux papiers qui semblaient être jaunis par le temps. Lysis ne dit rien. Il avait bien trop l'air occuper à chercher ce qu'il désirait. Après avoir ouvert trois tiroir et avoir foutu le bordel partout dans sa salle, il sortit une cuillère, mais une cuillière qui laissait froid dans le dos. Il sortit un ustensile aussi long qu'une table. Lysis fut surprise de la voir. Une fée pouvait réellement avoir un objet aussi énorme? Il la déposa avec misère sur son bureau. On pouvait juste voir le visage de l'homme qui chuchotait des insultes dans sa barbe.

- Voilà la cuilière en question! Cependant, je ne vais pas lui redonner cela sans qu'il me redonne ma tasse magique. Si vous me ramené la tasse en question, je vous laisse la cuillère. Par contre, je ne crois pas que vous soyez venu que pour rendre un service à une petite fée de malheur.

En effet, leur venu dans ce lieu était certes pas pour récupérer une cuillère et surtout de cette grosseurs là. Lysis décida de prendre parole pour révéler leur intention.

- Chez monsieur! Nous sommes venu ici pour deux raisons en particulier. D'un part, nous étions venu de vous demander une faveur. Mon amie aurait besoin qu'on lui change un pouvoir et seul vous, au grand magicien, vous êtes capable de réaliser cela. D'autre part, pour vous retrouver, nous avons dû accepter un marché, c'est-à-dire amener cette cuillère à son propriétaire. Si vous accepter que nous prenons la cuillère et que l'on revient avec la tasse, est-ce que vous nous rendriez service en offrant un peu de pouvoir à mon ami?

Le vieux Ekrapam ne semblait pas être d'accord avec Lysis. Il joua dans sa barbe en se balançant dans ce dernier. Il grognait tout simplement et puis, il prit parole.

- Je ne peux pas accepter, car je risque de tout perdre au final.

Lysis réfléchissa deux secondes et pensa à quelque chose:

- Si je vous passe une chose qui mes importants comme gage de garanti, est-ce que cela allait vous convaincre?

Le vieux magicien regarda Lysis de haut en bas et puis, il regarda Auriel. Il fit signe de oui avec la tête. Cela réjouissait Lysis et en même temps, non. Elle souhaitait vraiment revoir son bien à son retour. Lysis enleva sa grand cape qui cache tout son corps. Elle ne l'enlevait que rarement, c'est-à-dire lorsqu'elle se lave ou lave sa cape. Elle dévoila une grand robe longue et montrait que Lysis avait bien un corps svelte et bien sculpté. Lysis plia sa cape pour qu'elle ne soit pas froissé et le déposa sur la chaise qui se trouvait non loin d'eux. Lysis fit un beau sourire et lui dit:

- Maintenant, c'est à vous de me rendre service.

L'homme se leva avec un grand soupire et semblait pas trop aimer le jeu. Il ramassa la cuillère et le donna à Lysis. Elle était assez lourde merci. Lysis avait presque perdu l'équilibre. Elle se demandait bien ce qu'elle avait de spécial cette cuillère. Elle allait le demander à la fée, pensa-t-elle. Lysis fit un sourire et regarda sa compagne.

- Je crois que nous serions mieux de reprendre la route, mais il faudrait pas que la porte se referme. Qu'est-ce que tu en penses?

L'élémental fit un sourire et commença à traverser la porte pivotante. Elle n'avait pas vraiment les bras disponible pour trouver un moyen que le mécanisme ne fonctionne pas. Elle espérait qu'Auriel avait une idée en tête.

Jeu 13 Sep 2012, 20:19

L’homme se dirigea vers une vieille chaise chancelante, craquant sous le poids du vieillard. Elle se balança quelque peu, avant de fouiller les nombreux tiroirs de son bureau. Il éparpilla plusieurs feuilles dans tous les coins de la pièce, sans se soucier des deux jeunes femmes. Il en sortit une immense cuillère, trop grosse pour appartenir à une si petite fée. Auriel allait protester, convaincu qu’il ne pouvait pas s’agir du même objet, mais elle se retenue, pourquoi aurait-il essayé de duper les demoiselles. Elle regarda Ekapram maugréer dans sa barbe, mécontent de la situation. Il fit une remarque quant à une tasse qu’il aurait prêtée à l’homme fée. Est-ce que ce jeu allait durer encore longtemps, elle espérait que non, elles avaient cherchés depuis un bon moment déjà la cachette de cet homme et elle ne désirait pas être la messagère des deux hommes. En fait cela ne lui dérangeait pas, mais elle avait un peu peur de faire de nombreux va et vient entre la salle secrète et la minuscule demeure des fées.

Lysis prit la parole, essayant de convaincre le vieux personnage d’accorder de nouveaux pouvoirs à l’ange qu’elle était. Il ne voulait pas, ne trouvant pas son compte dans la situation, mais après une brève discussion, il accepta. Auriel n’aimait pas l’idée que l’élémental laisse un gage de sa bonne foi. C’était à elle de le faire, après tout son amie n’avait pas demandée d’être dans une telle situation. Lysis donna sa cape, dévoilant une longue robe splendide. L’homme lui rendit la cuillère avec son visage sévère, décidément, il était vraiment de mauvais poil. Elles se regardèrent pendant un court moment, l’élémental lui rappela le problème de la prote, qui se refermera aussitôt qu’elle quitterait la pièce. Elle chercha une solution à ce problème. Sur le coup elle ne trouva rien, mais avec du recul s’était extrêmement simpliste. Elle fit face à l’homme, lui offrant son plus beau sourire.

« Pouvez-vous nous dire comment ouvrir cette porte une fois à l’extérieur. Je ne voudrais pas épuiser mon amie et si vous voulez revoir votre tasse et elle sa cape, je crois qu’il serait préférable de nous le dire maintenant. »

Sa voix était douce et remplit de bon sens, il était évident que s’il voulait tenir parole, il devait révéler l’emplacement du déclencheur. Il maugréa de nouveau, toujours de mauvaise humeur, mais il obtempéra quand même, réalisant que s’il gardait le silence, il serait perdant.

« Tirez le quatrième chandelier à partir de votre droite, à l’entrée. »

Il n’en dit pas plus, se détournant des deux femmes, contemplant le feu qui vibrait dans l’âtre. Les deux demoiselles firent le chemin inverse, s’assurant un passage de la révélation d’Ekapram. Elle tira sur le chandelier allumé et la porte se rouvrit, comme promis. L’homme beugla qu’il n’était pas un menteur. Auriel le savait bel et bien, mais elle voulait s’assurer que le mécanisme soi encore opérationnel. Elles continuèrent leur route en silence, l’ange se posait des questions quant à l’origine de cet ustensile, mais elle ne parvenait pas à se convaincre que cela puisse appartenir à une fée.

Le trajet fut plus rapide que la première fois, les pièges ayant tous été désactivé après leur rencontre avec le vieillard. Une fois rendu face à la porte, elle se pencha cognant doucement pour ne pas effrayer les habitants. Cette fois, ce ne fut pas le mâle qui répondit, mais bien sa femme, qui déposa fermement ses points sur ses hanches, visiblement toujours en colère. Elle leva le menton, en direction des jeunes femmes.

« Que voulez-vous toutes les deux? »

Elle ne laissa même pas le temps à Auriel de répliquer, apercevant du coin de l’œil l’objet de sa colère. Elle sourit, ses yeux pétillants de bonheur. Elle s’envola en direction de Lysis, tournant autour d’elle comme une folle. Elle cria à son mari de sortir de sa chaumière, ce qu’il fit aussitôt, se frottant la main sur ce qui avait l’air d’être une grosse bosse.

« On vous rapporte votre cuillère comme promis, mais en échange Ekapram désire avoir sa tasse. »

« Quelle tasse chéri? »

La femme avait l’air de nouveau enragée. L’homme avala de travers, rentrant en vitesse dans la maison. Un vacarme phénoménale se fit entendre et puis, plus rien. La fée ressortit avec une grande petite tasse en porcelaine, la tendant dans les mains de l’ange. Celle-ci reprit une forme normale, alors que la cuillère, elle, devint minuscule au contact des doigts de la femme corpulente. Les yeux d’Auriel s’agrandirent, étonnés d’une telle magie.

« Je lui avait emprunté, il y a un moment. J’avais complètement oublié de lui rendre. »

Les yeux noirs de sa femme voulaient tout dire et l’homme s’excusa mille fois en une seule seconde, si qui fit sourire Auriel. Elle avait la tasse et rendue l’ustensile des fées. Elle redonna la carte à l’homme, le remerciant de sa gentillesse. Elle se releva, faisant face à son amie.

« Voilà! Prête à y retournée. »

Elle lui sourit attendant son signal pour partir. Les deux fées les regardaient, tournoyant autour d’elles, dans des cercles parfais.

Ven 14 Sep 2012, 00:40

Lysis marcha et ne remarqua pas le mécanisme. La cuillère cachait une parti de sa vision. Par contre, elle avant entendu les hurlements de l'homme qu'il n'était pas un menteur. Lysis ne comprit pas sur le coup, mais espérait qu'il allait toujours obtempérer à son retour. La cuillère était très lourde et Lysis avait presque l'impression de perdre l'équilibre avec un tel objet imposant. Lysis descendit les marches un pas à la fois en essayant de garder la cuillère en place. Rendu à l'antre des fée, une grosse fée vint les accueillir. S'il s'agissait de sa femme, il aimait les femme de chaire. Puis, elle semblait ravi de revoir la cuillère. Lysis la déposa à terre et la fée tourna autour. L'homme fée sortit avec une bosse sur le crâne. Elles avaient trop pris de temps on dirait. Puis, la magie se fit voir et Lysis trouvait cet magie très utile pour des fées. Cependant, elle comptait avoir la réponse à sa question avant de partir vers Ekarpam.

- Si ce n'est pas trop vous indisposer cher madame et cher monsieur, je suis curieuse de savoir ce que votre cuillère est capable de faire. Si vous tenez tant à elle, il doit bien avoir une raison.

L'homme-fée hocha de la tête, découragé, et entra définitivement dans la maison. La femme-fée arriva avec la cuillère en main et commençait à jouer avec.

- Vous pouvez pas savoir comment cette cuillère est importante. Elle a appartenue à ma arrière-arrière-arrière-grand-mère. Elle l'avait fait forgé par une vieille fée. D'après les dires, elle lui avait payé en nature, mais ce n'est que des rumeurs. Elle a réussi à faire des miracle avec cette ustensile. Elle a fait des repas pour toute le village et surtout pour son mari. Il adorait tout ce qu'elle faisait. Je crois que c'est pour cette raison qu'il restait avec aussi. Elle la chérissait et la polissait à tous les jours. Bla bla bla bla bla bla bla bla...

Lysis n'était plus à l'écoute. L'histoire était tellement bidon qu'elle avait perdu le fil pendant un instant. Elle fit semblant d'être intéresser et hocha la tête à quelques moments. La discussion fut presque éternelle. Elle sentait ses ongles pousser tellement la conversation était ennuyante. Puis, elle entendit un mot qui la fit réveiller.

-... Bref, elle fait un miracle lorsqu'on réalise des repas. Mon mari m'avait pas averti quand il lui avait passé. Comme j'allais faire mon ragoût de pissenlit, je la trouvais et cela ma mit en colère. Bon, je dois y aller, aussi non on va rien manger...

La fée fit un signe de tête et entra dans sa demeure. Lysis était presque épuisée après ce long monologue de la fée. Elle regarda Auriel et lui dit:

- Je ne veux pas être mal polie, mais je n'ai rien compris au final autre que cette cuillère est supposé faire des miracles en cuisine. Bon, allons-y aussi non il va mettre ma cape dans le feu.

Lysis ricana et prit le pas. Elles continuèrent le chemin du retour et lorsqu'il arriva enfin devant le magicien, l'élémental fit un petit coup de coude à Auriel et fit signe de prendre le devant. Elle avait à rendre la tasse qu'elle avait toujours en sa possession. Lysis garda le silence. Sa tâche était complété désormais. Auriel devait lui demander sa faveur et ainsi, se libérer d'un fardeau qui lui semblait être dérangeant. Pendant ce temps, l'élémental marcha jusqu'à sa cape et l'installa sur elle. Il ne dit rien contre cela et Phoebus revint sur son épaule. Elle lui fit un sourire et caressa le dessous de la gorge de son oiseau. Lysis resta là et regarda la métamorphose en cours.

Ven 14 Sep 2012, 18:17

Le long monologue de la corpulente femme était comparable à un somnifère, peut-être était-ce l’un de ses pouvoirs, jacassé jusqu’à ce que le sommeil vous saute à la gorge. Néanmoins, elle se concentra, essayant de saisir la majorité des mots de la fée, sans grand succès, hélas. Elle acheva son récit, retournant dans la minuscule chaumière. Ni elle, ni Lysis n’avait compris un traitre mot du discours qui s’était échappés de la bouche de la femme. Auriel hocha la tête en signe d’affirmation, emboitant le pas à sa camarade. Elles repassèrent par le même chemin, ne désirant pas se perdre avant la fin de cette aventure, cela aurait été stupide puisque dans quelques instants Ekapram réaliserait son souhait.

Bien qu’elle avançait en ligne droite, son esprit lui était ailleurs, pensant pour la première fois aux nouveaux pouvoirs qu’elle convoitait. En fait, bien qu’elle savait ce qu’elle ne voulait pas, elle n’avait pas poussées ses réflexions plus loin, s’arrêtant superficiellement à la surface du problème. Pendant plusieurs minutes, elle resta complétement silence, des idées loufoques se baladant dans son cerveau embrumé. Quels pouvoirs pouvaient bien lui être utiles? Elle le savait, oui au fond de son cœur tout était clair, elle venait de comprendre ce qui la motivait, sauver les gens.

Lysis la laissa passer devant, après tout, ce n’était pas elle qui avait désirée rencontrer se vieux grincheux. Elle pénétra dans la fausse bibliothèque, se dirigea au quatrième chandelier et le tira délicatement. La porte s’ouvrit dans le même son désagréable que la première fois, leur donnant ainsi accès à la pièce secret. Elle se dirigea à l’intérieur, fonçant rapidement vers le barbu. Elle lui tendit la tasse au même moment que Lysis reprenait sa cape. L’ange resta sur place attendant patiemment que le vieil homme décide d’agir. Celui-ci porta un regard décourager sur la blondinette, il avait visiblement pas du tout envie de leur rendre ce service, mais une promesse était une promesse, il se leva et se positionna face à la jeune demoiselle.

« Que désires-tu. Être immortelle, invincible, surpuissante, allez dis-moi. Tu vas me demander la même chose que tous les autres, servir tes propres intérêts. »

Il avait vraiment l’air énervé lorsqu’il soupira. Auriel comprit pourquoi l’homme n’aimait pas changer les pouvoirs des étrangers, ceux-ci désiraient la force et servaient que leurs propres envies, mais Ekapram se trompait. L’ange qu’elle était, était trop pur pour penser ainsi, elle ne désirait qu’une chose, sauver les gens, les soigner de tous.

« Non, rien de cela. »

Ses prunelles reflétaient sa gentillesse et sa bonté, son sourire était doux et chaleureux. Comment aurait-elle put accorder un seul de ses désir à des choses aussi grotesque que de devenir surpuissante. Elle s’approcha de l’oreille du vieux magicien, lui expliquant ce qu’elle désirait,

« Ce qui me plairait vraiment, c’est de changer mon pouvoir d’illusion pour celui de ramener les morts à la vie. Ensuite, celui d’immunité aux sorts mentaux par celui de guérir n’importe quel poison, qu’il soit répertorié ou non. »

Elle s’éloigna, faisant de nouveau face à l’homme, celui-ci fut surprit, rare était ceux qui pensait aux autres avant eux même, mais là était la qualité de l’ange. Il hocha la tête, reculant lui aussi. Il leva ses mains ridées au-dessus de la tête d’Auriel. Un vent s’éleva doucement dans la pièce, tourbillonnant de plus en plus violemment. Des feuilles de papier furent emportées dans la bourrasque, frôlant la tête et le corps de la demoiselle.

Elle resta immobile, incapable de bouger, une lumière blanche s’échappa de son corps, illuminant la salle encore plus. Son sang bouillait dans ses veines, elle s’écroula sur le sol, haletante. L’opération dura que quelques minutes, mais pour Auriel ce fut une éternité. Son corps la faisait souffrir, on ne changeait pas ses pouvoir sans en payer le prix. Elle leva son regard vers Ekapram qui se retourna vers Lysis, qui s’était isolée dans un coin.

« Désires-tu toi aussi changer tes pouvoirs? »

Auriel se releva, s’agrippant à un bureau pour faciliter sa remonter. Elle fixa l’élémental, curieuse de voir sa réponse. S’était une chance qui s’offrait à elle, mais peut-être était-elle satisfaite de ses dons particulier. Une fois sur ses deux jambes, l’ange secoua la tête pour remettre ses idées en place, elle était légèrement étourdit, mais elle se força à observer.

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