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 Le mauvais Oncle (P.V : Takias)

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Ven 02 Sep 2011, 16:48

Le colosse répondit alors:



« Et bien premièrement oui, je crois que ceci est une nouvelle épreuve, la quelle je l’ignore. Pour ce qui est des gardiens un peut plus tôt, je ne connaissais pas l’épreuve elle-même, mais bien les gardiens. J’ai lut plusieurs contes et légende traitant d’eux ainsi qu’un ou deux traité qui parlait de leur fonctionnement et des signes à chercher pour en reconnaître un. D’ailleurs je suis sure que vous connaissez au moins un type de gardien, les sphinx, oui car ce ne sont pas tout les gardiens qui utilise la même méthode pour tester ceux qui veulent passer. »



Oui, bien sûr que je conaissais les gardiens, les sphynx, les dragons, mais aussi les mandicores ou bien encore le Cerbère, mais j'ignorais que la Tour Inconnu avait des gardiens. Quoi qu'il en soit, il n'en savait pas plus que moi sur cette salle. Un rire suivit d'une voix enfantile me fit sursauter:



« Si vous voulez passer il faudra d’abords me trouver ! »



Ainsi il fallait le trouver. Je souris à cette épreuve, c'était simple, je possédais un pouvoir qui me permettait de le retrouver en quelques secondes. Sûre de moi, je me tournai vers mon compagnon de route et lui dit:



"Je vais te le trouver tout de suite"



Puis j'activai mes yeux de félins. Mon regard perçant s'activa, ma pupille ronde habituellement, s'affina afin de devenir un simple trait noir, mon regard se teinta d'un rouge plus fonçé que d'ordinaire. Je fermai les yeux me concentra, et les rouvrit, ce que je vis me laissa sans voix et bouche bée. Des centaines, des centaines de serpents ondulait dans les arbres, mais aucune présence humaine. Je grimaçai. C'est alors que quelquechose s'éclaira dans ma tête, oui j'avais compris. Il fallait ramener chaque serpent sur l'autel pour qu'il n'en forme plus qu'un seul. J'avais lu un livre sur cette légende. Plus notre voyage avançai, plus je pensais que cette tour donnait comme épreuve des mythologie et anciennes épreuves, certe, un peu changée mais dans le même principe. Dans le livres que j'avais lu, il était question d'insectes qu'il fallait mettre dans un pot de pierre au fond d'un désert pour qu'il ne forme qu'un seul corps, il leurs suffisait ensuite de battre la créature pour pouvoir passer la barrière magique. Je pense que c'est dans le même style.



Je traduit le fil de mes pensée à mon compagnon et lui expliquant qu'il fallait les attacher par la tête sur l'autel, je ne sais pas pourquoi, les idées me venaient comme ça, mais j'étais sûre que c'était ça, mon instinct ne me trompait jamais. Je commençai donc à me saisir d'un serpent en sortant une longue corde de ma besace. Je pris soin de lui serrer le noeud juste sous la gorge de façon à ce qu'il ne puisse pas s'échapper. Il y avait des reptiles ondulent partout, aussi bien sur le sol que dans les arbres, de toutes les couleurs mais surtout des verts et fauves, camouflés et difficle à repérer dans la "jungle". J me demandai alors qu'une fois tous réuni, quel créature apparaîtrait devant nous...une espèce de vouivre, ou bien une Hydre peut être...Je n'en savais rien et préférais ne pas y penser pour l'instant.



Je me tournai alors vers mon compagnon afin de voir si il avait compris et approuver mon idée ou si il avait un autre point de vue, ce qui était tout à fait possible.
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Sam 03 Sep 2011, 01:22

Takias se tourna vers le colosse et lui dit d’une voie pleine d’assurance qu’elle les trouverait immédiatement, lui faisant confiance il la laissa faire, se demandant comment elle ferait, elle passa ensuite quelques secondes tournés vers la salle puis eut un mouvement de recul comme si elle était surprise, se demandant ce qu’elle avait vu Isarno regarda la salle en redoublant d’attention, il aperçu alors lui aussi le mouvement ondulatoire de dizaine de serpent, mais que devait-il en faire, c’est la jeune femme qui vin la première avec une idée, n’ayant rien à perdre d’au moins tenter le coup il commença à chercher le moyen le plus rapide de capturer tout les serpents.

La jeune femme en avait capturé un qu’il n’avait pas encore bougé, elle se retourna ensuite vers lui cherchant son approbation, il hocha simplement la tête pour lui faire comprendre qu’il était d’accord. Puis lorsqu’elle se retourna pour aller en chasser un second il eut une idée. Il sortit donc la barre de fer qu’il avait utilisé un peu plus tôt pour écrire le mot rien et lui rendit sa forme original, soit une barre de fer, puis il créa grâce à ses pouvoirs de petits colliers métallique qui convenait parfaitement au serpent, il commença alors à envoyer les anneaux pourchasser les serpents qu’il voyait, avant de les ramener sur l’autel, il réussit à capturer une ou deux centaine de reptiles ainsi, mais maintenant qu’ils était moins nombreux, il n’arrivait plus à les voir, si seulement il n’y avait pas cette jungle épaisse de tout bord tout côté ils seraient bien plus facile à repérer.

Il prit donc une autre pose pour réfléchir à comment faire sortir les serpents de la jungle, la bruler ne semblait pas réellement une option, l’enfumer non plus, il se rappela alors un sort qui faisait flétrir la végétation, voilà une solution, il se mit donc à chanter son sort, sa voie déjà grave descendit encore plus bas, faisant presque trembler le sol, le langage impie qu’il utilisait rendait ses mots intelligibles et menaçant, quiconque l’entendait savait immédiatement ce qu’il faisait, il faisait appelle à la magie noire.

Une fois son incantation terminée, l’effet fut immédiat, les plantes moururent et se desséchèrent rapidement pour ne plus que former un amoncellement brun en début de décomposition, le sort avait un autre avantage, toute l’énergie volé revenait directement à la personne qui avait lancé le sort, réduisant la fatigue du colosse à un niveau insignifiant. Le plan avait toutefois marché, les serpents au paravent invisible dans le vert luxuriant apparaissait maintenant facilement à l’œil moindrement attentif, aussi le mercenaire recommença à travailler. Il ne restait plus que quelques serpent à attraper, aussi se tourna-t-il vers la jeune femme avant de continuer, voulant être sure qu’elle serait prête :


« Bon d’après ce que je vois il n’en reste pas plus d’une dizaine, s’il y en a d’autre dit le moi ils subiront le même sort que leurs frères. »

Le colosse recommençait par contre à se fatiguer, maintenir autant de serpents immobile n’était pas une mince tâche aussi avait-il hâte qu’ils aient terminé. En plus il ne restait que quelques centimètres à sa barre de fer, il serait bientôt à court.
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Sam 03 Sep 2011, 12:27

Le colosse usa d'un sort de magie noire, je frissonai, il avait la même voix que ce sorcier, je secouai la tête por ne pas y penser, je remarquai qu'en quelques secondes seulement la végétation luxiriante se flétrit pour ne laisser que ces anoncellement de végétation ici et là. Je grimaçai, ce sort ne me plaisait pas mais aprés tout, cela faisait parti de l'épreuve, les serpents étaient maintenant à découvert. Lorsquil n'en restai plus qu'une dizaine, Isarno se tourna vers moi et dit:



Je répondis:



"Non, tu as raison, il n'en reste qu'une dizaine."



J'en prit encore quatre ou cinq et les amena sur l'autel, Isarno posa le dernier, un rire sournois éclata mais cette fois il venait de tous les serpents:



"Bravo bravo, vous m'avez trouvé maintenant il va falloir me battre"



Un nouveau rire fit trembler la salle, les serpents se rejoignait pour n'en former qu'un seul, énorme, en fait c'était plus un dragon qu'un serpent, certainement le basilic. Il se dressa faisant sortir sa langue fourchue en sifflant. Je reculai en me demandant quel était le point faible des serpents...bien sûr aucun animal appréciait le feu mais....je n'eu pas le temps de réfléchir, la queue du gigantesque animal fut projeté sur moi et la tête se rua vers Isarno, il fallait combattre ensemble si on voulait avoir une chance de gagner... Mais dans l'immédiat il fallait me défendre, j'encochai trois flèches noires sur mon arc, les flèches mortelles, je lachai. Les trois flèches se plantèrent dans la queue du reptile, il alait mourir mais vu la taille de son corps, le temps que le poison se repartissent dans chacun de ses membres il aurait largement le temps de nous tuer, j'évitais le bout de la queue du reptile qu'il balanç vers moi dans un rugissement de rage. Kolio se jeta sur celle-ci et planta ses larges crocs dans celle ci, un sang noir en dégoulina...Il griffa furieusement l'animal, je prenais une allumette et l'allumai sur ma pierre ponse, puis, je criai à Kolio:



"Le feu!"



Mon compagnon eut juste le temps de se retourner pour avaler la petite flamme sur l'allumette, sa crinière et le bout de sa queue s'enflammèrent aussitôt, Kolio maîtrisait le feu, comme moi ses morsures et ses coups de griffes étaient maintenant brûlant et les flammes se répandirent bientôt dans les plaies du reptile, le sort dont se servait Kolio ne brûlait pas de l'extérieur mais de l'intérieur c'est à dire que le feu doit être insulffée à l'intérieur de la plaie, anisi, les organe brulent intérieurement, en effet, mles ecailles de la tête commencait à brûler sous les cris impuissant de l'immonde serpent. Je me tournai alors pour voir comment s'en sortait mon camarade qui, je n'en doutais point, avait certainement dû faire des ravages de son côté...
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Sam 03 Sep 2011, 16:31

La jeune femme confirma d’abord ce que croyait le colosse, il avait réussit à détruire toute les cachettes des serpents, une bonne chose, puis qu’ils était maintenant tous capturés et attacher sur l’autel, c’est alors qu’une voie s’éleva encore, mais cette fois ci les reptiles avaient parlé à l’unisson, comme s’il ne formait qu’un seul et unique être ce qui était effectivement le cas puis qu’aussitôt qu’ils eurent terminé de parler la transformation s’opéra, ils devinrent un énorme reptile qui lui ressemblait plus à une sorte de dragon sans aille. Devinant immédiatement de quelle bête il s’agissait Isarno commença à envisager un plan de bataille, il n’eut malheureusement pas le loisir d’y réfléchir bien longtemps, puis que l’être surnommé le roi des serpents passa à l’offensive.

La tête s’occupait du mercenaire pendant que sa queue abattrait Takias, une stratégie logique si l’on considérait l’équipement de chacun, après tout l’homme en armure semblait bien plus menaçant que la jeune femme qui n’en portait pas. Le forgeron savait parfaitement à quel point il devait faire attention, le venin que lui injecterait la créature si elle parvenait à le mordre serait à coup sure mortelle, de plus le colosse se souvenait que les basilique avait également un pouvoir qui paralysait leur victime, il ne se souvenait simplement pas du quel, probablement un souffle ou un regard, aussi valait-il mieux évité l’un et l’autre, aussi décida-t-il d’utilisé le meilleur moyen pour ça, soit arrêter de voir et de respirer, il fusionna donc avec son armure se rendant pour ainsi dire aux trois meilleurs armes de la créature qui lui faisait face, bien sure il était un peu pus lent sous cette forme et moins fort aussi, mais les avantages qu’elle lui procurait compensait largement ces petits inconvénients.

Il combattit donc le basilic comme il aurait combattu un lézard géant, avec une stratégie assez complexe, mais qui mènerait directement son ennemi dans les bras froid et squelettique de la faucheuse. La première étape était simple, faire croire à l’adversaire qu’il avait l’avantage, deuxièmement le positionnement et troisièmement l’attaque. Son adversaire tenta d’abord de le mordre, l’élémental de fer évita facilement l’attaque, ce ne devait pas non plus être trop facile sinon l’adversaire se doutait de quelque chose, aussi fit il comme si certain des coups de la créature était plus effectifs qu’en réalité, il était devenu tellement bon dans cette mise en scène qu’il était même arrivé à tromper un homme qui lisait dans ses pensés en le combattant.

L’occasion rêvée se présenta lors que le lion de l’élémentaire de feu avait attaqué le reptile géant avec du feu magique à se moment le colosse défusiona d’avec son armure et usa de sa rapidité surhumaine pour charger son ennemi, prenant ainsi une accélération et une vitesse qui serait transmit à sa lance au moment de l’attaque, alors qu’il arrivait à destination, soit entre les deux pattes avant du monstre il vit un transfère de poids vers l’avant y mettant également la totalité de sa force olympienne, tout en incluent une torsion du poignet pour augmenter la force de pénétration de la lance. Pour un œil non attentif, le géant s’était simplement téléporté devant le basilique et l’avait frappé, mais pour un connaisseur, le mouvement était parfait, une combinaison idéal de technique et de puissance brute. Le coup était mortelle ce fait était indiscutable peu importait ce qui était frapper par cette attaque d’une puissance phénoménal, il fallait éviter l’attaque ou mourir par elle.

La lance s’enfonça profondément dans les chaires du Basilique, trouvant son cœur et s’y figeant, la créature eut un soubresaut et pencha la tête vers le colosse comme si elle n’y croyait pas vraiment, puis sembla se résigner et s’écroula. Le forgeron réalisa alors qu’il avait peut-être fait une erreur, habituellement tuer un gardien vous empêchait de pénétrer dans le lieu qu’il gardait aussi se tourna-t-il anxieusement vers son allier et il dit :


« Je crois que viens de faire une erreur, habituellement le gardien doit survivre à l’épreuve pour indiquer la voie. »

Alors même qu’il fermait la bouche une voie retentit dans la salle et dit :

« Ils vous montrerons la voie. »

Au même moment le corps du basilic redevint les serpents qui le constituaient initialement et ceux-ci se mirent à grimper sur les trois êtres vivants qui se trouvaient dans la salle, avant qu’il n’atteigne sa bouche Isarno dit :

« On se retrouve de l’autre côté. »
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Sam 17 Sep 2011, 09:13

La voix qui s'éleva semblait venir de tous les serpents réunis. Ils nous montreront la voix...Je commençai à réfléchir à cette énigme lorsque je me rendis compte que tous les serpents venaient vers nous, je posai la main sur un des mes poisons cachés dans ma cape mais je me rappelai, c'est à eux que survenait la tâche de nous montrer le chemin. Je ne bougeai pas d'un pouce, c'est alors que les reptile aux couleurs fantasmes grimpèrent sur nous, j'eu juste le temps d'entendre la voix d'Isarno qui me disait que l'on se retrouvera là bas, j'inclinai légèrement la tête en guise de réponse, jusqu'à ce que les serpents recouvre tout la surface de mon corps. Je fermai les yeux et attendit me demandant encore dans quels autres salles nous allions être envoyé. L'attente ne fut pas longue. Quelque seconde plus tard, je ne sentais plus aucun serpents sur moi. J'entrepris donc d'ouvrir les yeux. Je regardai autour de moi...rien...Le néant. Il était impossible de décrire cette salle, enfin cet endroit, car elle n'était délimité. Aucune surface précise, seulement du vague, le néant...Il y faisait noir mais pas sombre, c'était simplement la couleur du décor. Car ce n'était pas l'obscurité où on ne se voyait même pas nous même...nous c'était un endroit noir, mais sans obscurité, je distinguai chaque partie de mon corps et je voyais aussi Isarno à quelques pas de moi. Il paraissait autant perplexe que je ne l'étais. Kolio se trouvait à ma gauche. Je tentai quand même, bien que je sache que c'était inutile, d'allumer une flamme, je sortit mes allumettes et les frottai contre ma pierre de pons, puis abandonnant le morceau de bois rouge, je fis virvolter le petit feu volant autour de nous. Évidemment, rien ne se produit, pas d'éclairage supplémentaire, rien. Je me saisis alors de mon arc, encocha une flèche et avec toute la force que je possédais, ce qui n'était pas rien, je tendis au maximum la corde. Mon arc n'était pas fait de bois comme les arcs ordinaires, il était fait de métal et uniquement d'acier. Ainsi je ne craignai pas que la corde se cassa. Enfin, tendu au maximum, je la lâchai, la flèche parti à une vitesse ahurissante, même le plus rapide des volatiles n'aurait pas pu l'éviter, elle se ficha une cinquantaine de mètre plus loin sans qu'aucun obstacles n'ait interrompu sa course folle. C'était bien ce que je pensai, nous nous trouvions dans une salle aux dimensions infini. Et sans rien avoir à faire. Pis que ça, nous ne pouvions retourner en arrière.C'est alors qu'un idée saugrenue passa dans l'esprit de Kolio, sauter! En effet, je n'y avait pas penser. Le félin bondit dans les airs et se retrouva un étage au dessus de nous, mais je ne préférais pas le faire alors qu'il y avait un piège surtout que visiblement, il n'y avait aucun moyen de redescendre. Me retournant alors vers le colosse je lui demandai son avis.
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Jeu 02 Fév 2012, 22:45

Isarno - Caractéritsiques :

Sentir des serpents onduler sur le peu de peau atteignable à travers l'armure du colosse parvint à le faire frémir. Cependant, aucun de ces animaux ne daigna le mordre ou tenter de l'étouffer en lui serrant le cou, ce qui lui permit de se détendre un peu.

Takias, elle, se contenta d'acquiescer à la remarque du colosse avant qu'ils ne se perdent de vue sous les masses de serpents sinueux. Il avait pris soin de fermer ses yeux avant que les serpents s'arrivent à hauteur des iris et se trouve des plus surpris quand les frottements sur son visage cessèrent soudain. Après avoir hésité quelques secondes, il ouvrit les yeux mais ne vit rien, absolument rien.

La situation se trouva des plus intrigantes. Il n'y avait pas d'horizon pour délimiter la terre des cieux, d'ailleurs, il n'y avait ni terre ni ciel en ces lieux. Seulement une noirceur déprimante qui semblait attendre avec patience que quelqu'un se perde en ces lieux jusqu'à en devenir fou. En se tournant enfin, il aperçut l'élémental et le lion, ce qui le soulagea. Il décida néanmoins de briser le silence, tant pour savoir si elle possédait des informations que pour vérifier qu'il ne s'agissait pas d'une illusion.

"A ton avis, c'est une illusion ou on risque réellement de marcher sans fin si on s'engage dans une direction ?"


Elle créa alors une flamme à partir d'une étincelle dont l'effet s'avéra moins attendu que prévu. La jeune femme s'arma alors de son arc et le tendis après avoir préparé une flèche. Lorsque la corde se détendit, la flèche partit à pleine vitesse et le colosse la vit disparaître dans le néant. Après plusieurs minutes à tergiverser et tourner en rond, il fut interrompu dans sa réflexion par le lion qui se mit à bondir dans les airs. Les plus surprenant, c'est qu'il n'atterrit point. Il se trouvait dans les airs, au dessus de nous, comme s'il était posé sur un autre plan. Le colosse comprit immédiatement et fit part de ses déductions à l'élémental.

"Mais bien sûr ! Même si l'espace semble infini, nous reposons sur quelque chose, donc la seule sortie est soit au sol, soit en hauteur. Mais je ne crains qu'on ne puisse pas vraiment descendre une fois monté, ce qui implique que la seule voie possible est celle des airs."


Le lion n'avait pas l'air de pouvoir descendre, ce serait donc à eux de monter. Même si l'épreuve paraissait un peu trop facile, il n'y avait guère le choix.

"Je conçois tout à fait que ce n'est guère prudent de s'engager à l'aveuglette, mais cela semble être le seul chemin pour sortir d'ici."

Après quelques instants pour réfléchir et finalement se décider, le colosse fit un bond, bien plus petit que celui du lion. A sa grande surprise, il ne se sentit pas retomber. Il reposait sur une sorte de plan invisible et comprit ce qui lui restait à faire. Il se mit à enjamber le vide tel un escalier et se mit à prendre de la hauteur. Tournant comme s'il s'agissait d'un escalier en colimaçon, le colosse finit par apercevoir une petite source de lumière plusieurs mètres au dessus de lui.

Continuant à grimper, Isarno fut surpris de ne pas atterrir sur un nouveau plan invisible mais de bel et bien chuter dans le vide. La chute était interminable et il aurait du depuis longtemps toucher un supposé sol. Tandis qu'il ne se passait strictement rien et qu'il continuait à chuter, le colosse ferma alors les yeux. Les rouvrant quelques secondes plus tard, il fut surpris de se retrouver dans une pièce éclairée, presque éblouissante.
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Sam 04 Fév 2012, 12:23


    C'est alors que, semblant comprendre quelque chose d’intéressant, Isarno se tourna vers moi et me dit:

    "Mais bien sûr ! Même si l'espace semble infini, nous
    reposons sur quelque chose, donc la seule sortie est soit au sol, soit
    en hauteur. Mais je ne crains qu'on ne puisse pas vraiment descendre une
    fois monté, ce qui implique que la seule voie possible est celle des
    airs."

    Il fit une pose, et réfléchis un court instant avant de reprendre.

    "Je conçois tout à fait que ce n'est guère prudent de
    s'engager à l'aveuglette, mais cela semble être le seul chemin pour
    sortir d'ici."


    Puis, sans attendre ma réponse il fit un bond que je trouvais bien haut pour une personne d'une telle carrure. Il ne retomba pas comme l'apesanteur aurait voulu qu'il retombe. Puis, enjambant le vide, il ne cessait de monter, comme on le ferait pour gravir un escalier. Surprise, mais contente de cette trouvaille, je ne pris pas la peine de sauter, imitant le colosse, je gravis des escaliers imaginaire, mais qui cependant, me faisaient monter! Kolio continua ses bonds. Bientôt un fine lumière apparut au dessus de nous.

    C'est alors que Isarno disparut subitement. Bientôt suivit de Kolio. Je tentai désespérément de créer une liaison mentale avec mon compagnon mais rien n'y fit, il devait être dans un autre champ télépathique... Je me demandai si il me fallait les suivre ou attendre un peu ici. Mais voyant que rien ne se passait, je décidais de les suivre. Je gravis encore une marche, puis un autre...soudainement, le "sol" se déroba sous mes pieds et je chutai à une allure vertigineuse, sans pour autant rentrer en contact avec un des "sols" des plusieurs étages que nous venions de gravir. Mon cœur se souleva et cette sensation de tomber éternellement sans ne jamais heurter quelque chose m'obligea à fermer les yeux pour faire un peu de vide dans mes pensées. Celles-ci ne cessaient de tourbillonner en une tornade dans ma pauvre tête.

    Lorsque je rouvris les yeux, je me trouvais aux côtés de Isarno et de Kolio, dans une pièce qui contrastait complètement avec la précédente. Elle était d'une blancheur impressionnante et sa lumière éblouissante m'obligea à battre des paupières plusieurs fois. Lorsque je réussis à reprendre mes esprits, je commençai à inspecter la fameuse salle dans laquelle nous venions d'atterrir.

    A première vue, elle semblait toute blanche et non meublée. Mais en regardant avec plus d’intérêt, on pouvait voir qu'en fin de compte, plusieurs motifs d'un blanc, légèrement plus cassé que celui des murs, étaient inscris sur ces derniers. La salle était rectangulaire. De plus, deux chaises étaient posés face à nous, semblant nous inciter à s'assoir sur elles. Ce qui était vraiment étrange, c'était qu'aucune fenêtre ou autre source de lumière avait été aménagé dans la salle, elle était lumineuse de nature semblait-il, à moins que ce ne soit les fameux motifs trompe l’œil...

    Une voix me fit sursauter, je reconnus celle qui nous avais guidé dans les salles précédentes. Sauf la dernière, la voix n'avait pas intervenue dans la salle noire. Peut-être n'en n'avions pas eu besoin...le son de cette voix m'apaisait et je ne savais dire pourquoi, je lui faisais confiance, et les rumeurs qui circulaient sur cette partie de la tour indiquait bien qu'elle était favorable aux Elémentals. Donc, nous n'avions pas à nous méfier. Elle dit:

    "Bien, votre aventure avance vite, mais cette épreuve est l'une des plus difficile, ne perdez pas courage! Elles arrivent!"

    Ce n'est qu'à ce moment là que je me rendis compte que cette voix n'était ni féminine, ni masculine, elles semblait neutre, ayant quelque fois un penchant pour l'un ou l'autre sexe, sans pour autant en faire partie. Mais je n'eus pas le temps de m'interroger plus longtemps sur l'origine de cette voix. Deux jeunes femmes, tout habillés de blancs se dirigeaient vers nous d'une démarche lente et gracieuse. Elle nous souriait, et je me demandai même si elles n'étaient des Déesses tellement leurs beauté étaient grandes. Mais au moment où elles se trouvèrent à quelques pas de nous, elles se transformèrent en deux aigles royaux aussi blancs qu'une colombe. Le toit de la salle semblait s'élargir pour les laisser voler, et leurs cris perçants me firent l'effet d'un coup de couteau. Dans leurs yeux, on pouvait y lire une tristesse infini et pour une fois, il me semblait que nous ne devions pas les tuer ou même les combattre. Une neige poudreuse descendis doucement sur nous. Mon regard plongé dans ceux des aigles, je me demandais bien ce qu'il nous fallait faire. La voix intervint de nouveau:

    "Leur jeune sœur, elles l'ont perdue, aidez-les à la retrouver, dans le froid de l'hiver ses pleurs vous entendrez..."


    La douce neige pris une allure de tempête, atténuant les bruits et masquant notre vue.
    Je me tournai vers Isarno et demandai:

    "On commence par chercher où?"

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Sam 04 Fév 2012, 16:10

Lorsque ses yeux lui permirent enfin de discerner autre chose qu'une éblouissante lumière. Contrastant complètement avec la "salle" précédente, celle-ci se trouva d'une blancheur extrême. L'autre différence majeure était que celle-ci semblait être limitée dans l'espace, ce qui rassura le colosse, n'appréciant guère les blagues de très mauvais goût telles qu'une chute dans le vide.

La voix refit soudain son apparition, se voulant presque motivante après les avoir laissés se débrouiller seul pour sortir du précédent guêpier. Ne pas perdre courage ? Cela confirmait ce qu'Isarno se disait : la voix cherchait réellement à les aider, ou en tout cas à tout faire pour ne pas les ralentir. Lorsqu'il entendit la voix les prévenir de leur arrivée, l'élémental ne comprit pas immédiatement, jusqu'à ce qu'il aperçoive deux jeunes femmes qui s'avançaient vers le duo. Tandis qu'elles approchaient, le plafond changea et avec lui les deux femmes qui se métamorphosèrent.

Les élémentals purent entendre un cri des plus perçants, ce à quoi le colosse n'était guère préparé mais il ne le fit paraître devant l'élémental. Pourtant, rien ne semblait indiquer que cette fois il faille vaincre un ennemi. Les protagonistes ne semblèrent pas plus enclin à les attaquer, ce qui le rassura.

"Leur jeune sœur, elles l'ont perdue, aidez-les à la retrouver, dans le froid de l'hiver ses pleurs vous entendrez..."

La salle devint alors une paysage hivernal, se révélant aussi froid qu'il y paraissait. Les deux aigles s'envolèrent et le colosse se tournait vers Takias pour savoir si elle avait une quelconque idée de la façon d'atteindre l'objectif.

"On commence par chercher où?"

"J'allais te poser la même question !"


Le colosse se leva enfin de la chaise où il s'était assis précédemment et regarda les aigles qui semblaient maintenant si loin. Un détail lui mit la puce à l'oreille et il proposa :

"Elles tournent en rond au dessus de quelque chose. Faut-il les suivre ou doit on opter pour une autre solution ?"


Pour faire simple, le colosse n'avait aucune idée de ce qu'il se passait et ne savait guère comment s'y prendre cette fois pour trouver une solution à leur problème. Il proposa donc ce qui lui semblait le plus adapté dans cette situation, préférant laisser Takias décider de la meilleure des solutions en son âme et conscience.
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Jeu 09 Fév 2012, 19:26



    "J'allais te poser la même question !"

    Je souris à sa réponse. Bien sûr! Qui ne se serait pas posé cette question après une intrigue comme celle ci. Isarno reprit:

    "Elles tournent en rond au dessus de quelque chose. Faut-il les suivre ou doit on opter pour une autre solution ?"
    Levant les yeux vers le ciel, je vis, comme l'avais fait remarquer le géant, que les oiseaux tournaient en rond. Pour ma part il me semblai que c'était un signe de panique chez les oiseaux. Je me souviens d'un jour...il y a longtemps de cela je me trouvais sur un bateau dans l'océan. Le capitaine avait donner l'alerte d'une tempête alors qu'un large soleil éclairait l'horizon et qu'aucun nuages ne semblaient pointer le bout de son nez. La mer était relativement calme et les passagers se moquèrent du capitaine en lui riant au nez. Celui-ci, de son œil grave avait pointer un doigt vers le ciel. Tous les passagers avaient suivis la ligne imaginaire tracé, s'attendant à voir un énorme nuage, ou bien un siphon qui se ruaient vers le bateau. Mais rien de tous cela n'arriva. Seulement, en regardant bien le ciel azur, on pouvait apercevoir qu'au fur et à mesure, des oiseaux se regroupaient autour de l'embarcation, en criant et en tournant en rond, comme piégés parmi la vaste étendu bleu. Même pas une heure après, une tempête des plus violentes se déclara sur l'océan.

    Je souris, bien sûr! Nous devions certainement avoir un temps imparti, comme une limite pour retrouver leur sœur. Comme la tempête en mer qui s'était déclaré, un blizzard se préparait certainement, et dans ce cas, il nous fallait faire vite. J'expliquai brièvement ma trouvaille à Isarno:

    "Les oiseaux tournent en rond lorsqu'un tempête ou un blizzard se prépare, ce qui nous laisse moins de temps pour agir. Je pense que c'est la principale difficulté de cette épreuve..."


    Me souvenant de sa précédente question, je repris:

    "Je pense qu'il serait plus sage de ne pas se séparer, la séparation n'a fait que retarder notre avancée dans la première salle. Je propose que l'on aille par là, les aigles ne cessent de regarder dans cette direction..."


    Et sans attendre de réponse je me dirigeais d'un pas rapide vers un point inconnu du brouillard blanc. Un cri attira mon attention. Sans même savoir si le géant élémental me suivait je courais vers l'endroit d'où provenait le cri. Un cri enfantin et implorant. Je secouai la tête en tout sens n'arrivant pas à déterminer la position exacte de l'enfant. Un nouveau cri, puis une forte secousse, le blizzard commençait. Me retournant, je m'aperçus que Isarno n'était plus derrière moi. Et voilà au lieu de faire attention à ne pas nous séparer, j'étais parti en courant sans même attendre sa réponse...Quelle idiote je faisait! Inspirant un grand coup je criai de toute mes forces pour couvrir le son du blizzard:

    "Isarno!!!"


    J'espérais que le géant me retrouverais vite. Finalement, le blizzard n'était pas la principale difficulté, il me semblait qu'on essayait de nous séparer et j'avais certainement faciliter la chose avec mon impatience accablante...
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Ven 10 Fév 2012, 18:28

Spoiler:
Une tempête ? Le colosse réfléchit un instant puis compris où Takias voulait en venir. S'il y avait réellement un délai pour cette épreuve, il valait mieux retrouver ladite sœur avant la fin de temps imparti car personne ne savait vraiment ce qui allait les attendre dans le cas contraire. Lorsque l'élémental proposa de rester groupés, Isarno ne put qu'acquiescer. En plus de retarder leur avancée, la séparation risquait de s'avérer dangereuse si l'un deux venait à se perdre ou se blesser.

L'élémental suivit alors Takias, un peu difficilement certes, car l'armure était devenue très froide en peu de temps, ce qui gelait sa peau et ralentissait ses mouvements. Soudain, un cri se fit entendre et tout bascula. Takias se rua vers la source du son et il la perdit très rapidement de vue dans ce brouillard qui s'était levé très, en fait, bien trop vite. Il se mit à courir lui aussi mais cessa au bout d'une dizaine de mètres. Un fort vent s'était levé, rendant la course intenable.


"TAKIAS !!!"

Il avait hurlé dans l'espoir qu'il puisse se faire entendre, mais ne parvint pas à retrouver sa coéquipière. Le colosse ne lâcha cependant pas le morceau et repris sa marche de plus belle, le vent dans le dos. Complètement gelée, l'armure le dérangeait plus qu'autre chose dans cet état, mais il n'était pas question de la ranger ! Il repensa à Takias et eut soudain une idée. Récitant quelques formules, ses mains devinrent assez chaudes. Il les posa alors sur l'armure qui conduisit la chaleur sur toute la surface métallique, facilitant ses mouvements maintenant que la source de la gêne était - temporairement - enrayée.

Le second problème fut de la retrouver dans cette étendue neigeuse, dont la visibilité n'excédait guère les quelques pas. Considérant qu'elle ne pouvait faire grand chose pour signaler sa position, le colosse eut une nouvelle idée. Son armure et ses armes étaient en métal, et rien à sa connaissance ne pouvait faire autant de bruit que cette matière, si on savait comment s'y prendre bien entendu.

Utilisant son contrôle sur le métal, il adapta son armure pour la transformer en une seule surface lisse, ne contenant que très peu de surface en contact avec son corps. Se saisissant de son arme, il commença à frapper assez fort sur le métal qui l'entourait. Aussitôt, un bruit sourd s'en dégagea, et le colosse continua de frapper. Sa tête commençait à lui faire mal, car étant au centre de cette source sonore infernale, il subissait le contre coup d'une telle exposition.

Quelques minutes plus tard, il aperçut enfin une sorte de tache d'approcher dans le brouillard. Il cessa alors de générer du bruit et redonna la forme initiale à son armure. Ne sachant pas réellement qui il avait pu attirer, Isarno se mit en garde, près à frapper la chose qui était de plus en plus proche de l'élémental.
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Ven 10 Fév 2012, 19:59


    Aucune, réponse...Génial, franchement, plus douée que moi, c'est pas possible. Je maugréai des paroles quasi-incompréhensible, même pour moi, en avançant au hasard dans le brouillard. On voyait difficilement le bout de son nez et seul la lente respiration de Kolio derrière moi suffisait à me calmer un peu. Bon. Il fallait trouver une solution à ce problème. Non seulement le cri s'était arrêté, mais en plus, le brouillard s'était épaissi, rendant l'avancée encore plus difficile que ce qu'elle n'était déjà... Il faisait d'ailleurs de plus en plus froid. J'usai de mon feu intérieur pour augmenter la température de mon corps. Une fois satisfaite de cette douce chaleur, je repris ma marche hasardeuses dans les labyrinthes confus de cette salle. Si l'on peut appeler cela une salle. C'est alors que je sentis Kolio s'arrêter la tête redressé et le buste bien droit. Je me retournai.

    *Tu as entendu?* me demanda-t-il mentalement.

    *Heu...non...*

    Il retourna la tête vers l'endroit où il lui semblait avoir visiblement entendu quelque chose et repris:

    *Écoutes bien!*

    Je me re-concentrai de nouveau sur le fameux bruit...oui...un léger bruissement. Comme si on frottait des armes métalliques entres elles. Mais tout doucement. Si les oreilles félines de Kolio n'étaient pas aussi performantes j'aurais très bien pu continuer ma marche éternellement sans ne jamais entendre ce petit bruit si fin pour une oreille humaine. Nous nous dirigeâmes donc vers la source de ce frottement. Ou tout su moins nous essayions, car nous étions obligés de nous rediriger, gênés par les bruissements du vent et de nos pas. Le bruit se faisait de plus en plus net. En fin de compte, c'était loin d'être un bruissement ou un frottement, quelqu'un-et je ne doutai plus que ce fusse Isarno- tapait avec une force incroyable sur un ensemble métallique, je n'avais maintenant plus aucun doute là dessus.

    Bientôt, ce fut un vacarme assourdissant qui remplissait mes oreilles, et je plaignais Kolio qui, lui, avait une ouïe sur-développée, de subir ce que moi je subissais multiplier par dix, si ce n'est plus. Mais un détail attira de nouveau mon attention, m'obligeant à m'arrêter...Des pleurs. Oui, je ne rêvais pas, c'était bien des pleurs d'enfant...Je m'avançai d'un pas décidé vers ces sanglots, avant de me stopper net. C'était ainsi que je m'étais perdu la première fois...que faire. Aller vers les pleurs pour récupérer l'enfant mais risquer ainsi de ne pas retrouver Isarno? Ou au contraire retourner vers le géant pour ensuite chercher la petit fille avec lui? Le choix n'était pas des moindres et je doutai sur les conséquences mais il me fallait choisir...

    Un violent coup de vent me rappela que le temps était compté...mon sang ne fit qu'un tour et-me dirigeant vers les pleurs- je dis mentalement à Kolio:

    *Va rejoindre Isarno, toi qui a un flair de chasseur, tu sauras reconnaître mon odeur, surtout qu'il n'est pas très loin...je le sens.*


    A ces mots, Kolio bondis vers la source du vacarme, tandis que je me dirigeai les pleurs. Ils se firent bientôt moins saccadés et plus drus. Bientôt, j'aperçus une petite fille qui ne devait pas avoir plus de cinq ans, pleurante par terre. Elles avaient des chevaux d'un blancs immaculé en dépit de son jeune âge. Sa ressemblance était frappante avec les deux jeune femmes que nous avions vus tout à l'heure. Lorsqu'elle entendis mes pas, elle cria, affolée, entre deux sanglots:

    "Cathia? Cilia?"

    "Non, je ne suis pas l'une de tes sœurs mais je suis là pour te reconduire jusqu'à elle" dis-je doucement.

    "J'ai mal..."

    J'étais maintenant assez proche d'elle. Elle portait une robe blanche simple, sans coutures ni broderies. La petit fille ouvra ses grands yeux bleus et encore emplis de larmes sur moi en m'indiquant son pieds. Je m'approchai. Une liane verdâtre enroulait ce dernier avec force, au point que la peau blanche et enfantine de l'enfant était irritée et cernée de traces rougeâtres. Mais lorsque je mis ma main sur la liane pour la trancher, celle ci bougea. Bientôt des centaines de lianes semblables sortirent de terre m’attrapant les pieds à mon tour. Et mince! Cela compliquait les choses. Je sortis mes griffes de métal et commençai à les trancher mais elles étaient trop nombreuses! Cette épreuve avait été conçu pour deux personnes, or j'étais seule pour le moment! J'espérais secrètement que Kolio avait retrouvé Isarno et qu'il venait vers nous, car là, j'avais vraiment besoin d'aide! Bientôt la multitude de plantes aura fini de me lié au sol pour l'éternité, et cette phase ne m'enchantait guère si puis-je dire...

    De son côté, Kolio courait de sa démarche impériale. Il eut tôt fait de retrouver la source de ce vacarme qui résonnait dans sa tête inlassablement. Lorsque ses yeux virent enfin le géant. Celui-ci cessa le bruit au plus grand bonheur de lion qui n'en pouvait plus. Il se planta devant lui sans ne savoir que faire...Il avait oublié ce détail: Isarno ne parlait pas le langage félin comme Takias et il ne pouvait communiquer avec lui dans ses pensées. Il ouvrit alors sa large gueule et attrapa le pantalon écru de géant en l'incitant à le suivre. Il espérait que Isarno serait assez intelligent pour le suivre et ne pas croire que le fauve l'attaquait. De plus, il ressentait la peur de Takias dans son cœur. Signe que celle-ci était en danger, et le lion détestais ne pas être présent lorsque sa maîtresse était en danger. Il tira de plus belle sur le pantalon de l'élémental au risque de lui faire un beau trou...mais en ce moment, on n'en était pas à ces détails là!
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Ven 10 Fév 2012, 20:31

La chose approchait lentement, mais le colosse pouvait maintenant voir que c'était trop petit pour être un humain. Il put enfin distinguer Kolio qui semblait avancer à tâtons. Quand celui-ci repéra le colosse, l'animal se jeta à ses pieds. Il commença à le tirer par le pantalon, c'était tout sauf normal de sa part. Soudain, Isaro comprit, le lion voulait l'emmener. Il s’accroupit un peu avant de caresser le lion pour le détendre.

"C'est bon, j'ai compris, je te suis ! Mène nous à Takias !"


Aussitôt, il commença à courir dans le sens inverse et l'élémental du utiliser sa vitesse accrue pour le suivre dans l'armure, qui était heureusement encore bien dégelée et qui le gênait bien moins qu'auparavant. La distance à parcourir semblait interminable mais le lion avait l'air décidé et plus que tout obstiné dans son désir de retrouver Takias.

L'élémental de métal put soudain entendre des hurlements, ceux d'une petite fille. Il pressa le pas et couru le plus vite possible, s'épuisant à force s'être retenu par la neige. Il découvrit soudain une scène tout sauf calme. Takias et un enfant étaient aux prises avec des lianes qui s'agitaient autour d'elles. Il y en avait des dizaines, plus nerveuses les unes que les autres. Certaines, tranchées, étaient moins vigoureuses mais avaient encore de la ressource. Le colosse se rua alors vers le duo, tranchant tout ce qui se trouvait sur son passage. Arrivé près de Takias, Isaro trancha le plus de lianes pour éviter de se faire prendre au piège par les plantes qui les encerclaient. Il s'agenouilla, au chevet de l'enfant, celle-ci sembla prendre peur en le voyant mais il se décida à la rassurer.


"Ne t'inquiètes pas, je vais t'aider !"

"Takias, tu peux couvrir mes arrières ? Il va me falloir un eu de temps pour délivrer l'enfant ..."


Faisant fi des dangers extérieurs et ayant par dessus tout une confiance accrue en la jeune femme, le colosse murmura les mêmes formules que dans la salle remplie de serpents. Posant sa main sur les liens qui retenaient l'enfant, ceux-ci se mirent à flétrir. Il profita de son autre main libre pour trancher ces liens affaiblis et délivrer l'enfant. Maintenant qu'il n'y avait plus de contact entre la plante et la fillette, le colosse pouvait utiliser la magie noire à fond, ce qu'il fit d'ailleurs.

Concentrant toutes ses capacités dans sa main, il força le bout de liane à absorber une sorte de poison généré par la magie. Celui-ci commença à se répandre dans la plante qui se mit à flétrir. Le poison se propagea dans la partie enterrée de la plante, affaiblissant maintenant les autres lianes qui devaient faire partie d'un seul réseau de racines. Le colosse vit que cela avait vraiment de l'effet quand il pu se dégager d'une seule main d'une liane qui avait tenté d'enserrer sa jambe. Après avoir retiré sa main de la plante, il se rua vers l'enfant et serra la fillette contre lui. Puisant dans ses réserves, il créa un bouclier avant de hurler à la jeune femme :


"Je protège l'enfant ! Brûles tout !!!"

Se préparant à faire face à une vague de chaleur, le colosse mobilisa tout ce qu'il lui restait pour protéger la fillette. Il restait à espérer que Takias réussisse et qu'elle ne fasse pas durer l'incendie trop longtemps.

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Dim 12 Fév 2012, 13:06

    Isarno avait visiblement compris, il s'accroupit et caressa Kolio afin de le détendre. Cela ne marcha que peu de temps car le lion ne pouvait être détendue sans sa maîtresse. D'un bon, Kolio courra vers sa maîtresse avec une force décharnée. Il savait Isarno capable de le suivre aussi ne faisait-il pas attention au géant. Bientôt Kolio arriva à l'endroit où se trouvait sa maîtresse.

    Je faisait tout mon possible pour trancher les lianes qui semblait sortir de terre par centaines. J'aurais pu es brûler mais j'avais peur de blesser l'enfant, la dernière plante semblable que j'avais combattu était simple. Si je brûlais l'une de ses lianes les autres se consumaient aussi, pratique me direz-vous, sauf lorsque ces fameuses lianes entourent le pied d'une enfant, et que si elles se consument, l'enfant aussi! Comment sortir de là? Je n'en avais aucune idée. Lorsqu'un rugissement intervint dans mes pensées.

    Kolio était là avec Isarno. Un fin sourire se dessina sur mes lèvres, je n'avais plus à m'inquiéter. En effet le géant se rua immédiatement vers l'enfant. Kolio trancha le plus gros des lianes qui m'enserraient de ses coups de griffe acérées. Parfait, c'était tout ce dont j'avais besoin. J'entendis la voix de Isarno au loin.

    "Takias, tu peux couvrir mes arrières ? Il va me falloir un eu de temps pour délivrer l'enfant ..."

    Couvrir ses arrières, mais avec joie. Maintenant que je savais le géant protégeant la petit fille je pouvais m'amuser un peu. Tranchant la dernière liane qui m'enserrait et qui, sans ses congénères, n'était que peu puissante, je sortis mon arc et encochai deux flèches noires. Je visais rapidement et lâchai la corde d'acier. Les deux flèches se fichèrent sur les deux plus grosses lianes qui menaçaient Isarno et l'enfant. Kolio en trancha quelques unes lui aussi en protégeant le géant. Isarno avait l'air d'avoir fini de détacher l'enfant. J'encochai encore deux flèches et lâchai la corde, tuant encore deux lianes. Mais celles-ci, contrairement au deux autres, tombèrent sans se relever. Le poison contenus dans mes flèches n'agissaient pas aussi vite, je le savais, et cela ne m'étonnerait pas que Isarno fusse derrière cela. Le géant avait donc bien des ressources, ce qui eut pour cause de me faire sourire. C'est alors que l'élémental saisit l'enfant et monta une protection magique autour d'eux. Je l'entendis me crier:

    "Je protège l'enfant ! Brûles tout !!!"

    Fort bien, cela faisait longtemps que je n'avais pu laisser libres cours à mes flammes et cela ma faisait plaisir d'en avoir l'occasion, restait à savoir s'il me restait assez d'énergie pour carboniser les dernières plantes. J'étendis mes mains devant moi et récitai à haute voix l'incantation:


    " Une force effrontée
    Contre-nous est tournée
    Formant le cône de pouvoir
    Combattons l'énergie noire
    Chassons cette créature par le feu
    Que les flammes l'engloutissent, je le veux!"


    Mon corps tout entier s'enflamma dans un râle de puissance. De chaque pores de mes membres des flammes sortaient, libérant une énergie monstrueuse. J'écartai alors violemment mes mains, libérant ainsi toute ma puissance autour de moi. Kolio rugis et envoya aussi des langues de flammes avec les miennes. La puissance de ce sort était telle que je m'effondrais par terre. J'espérais surtout que Isarno avait pu tenir son bouclier assez longtemps devant mes flammes. La neige autour de nous fondait et les plantes étaient carbonisée jusqu'à la racine. J'ouvris ma cape et ma saisit d'une fiole verdâtre que je vidait dans ma gorge. Cela faisait la deuxième fois en moins de deux heures. Les effets se feraient ressentir bientôt, et j'espérais que nous aurions finis cette quête...Je retrouvai de la vigueur grâce à ma potion mais pour combien de temps? Je me relevai, époussetai ma cape. Et me tournai vers Isarno et l'enfant. Avec les flammes le brouillard s'était levé. Bientôt, toutes trace de neige disparut et les deux aigles vinrent se poser devant nous se transformant, les deux oiseaux redevinrent des femmes. La petite fille qui était encore dans les bras du géant sauta agilement au sol et se rua vers ses deux sœurs:

    "Cathia, Cilia!"

    Elle se jeta au coup de ses sœurs avec une joie apaisante. Je regardais ce tableau attendrissant. Nous avions réussi. Les deux jeunes femmes nous firent un signe de tête qui n'avait pas besoin de traduction elles, nous remerciaient. Puis, elles se transformèrent toutes les trois en aigles et s'envolèrent. La salle sembla s'ouvrir un moment sur le ciel pour laisser partir les trois aigles. Était-ce seulement une image, ou bien la réalité? Je ne le savais pas, mais je penchai pour la dernière hypothèse. Me tournant alors vers Isarno, je lui dis:

    "Et bien, voilà encore une épreuve d'achever!"

    Un claquement me fit tourner la tête. Une porte était apparu à l'autre bout de la salle. Caressant la somptueuse crinière de Kolio, nous avançâmes jusqu'à cette porte, sans savoir ce qui nous attendait derrière.

    Spoiler:

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Dim 12 Fév 2012, 16:39

Takias et Kolio ne se firent pas prier et se chargèrent d'occuper les plantes tandis que le colosse libérait l'enfant. A bien y repenser, ils formaient une plutôt bonne équipe et l'homme sourit à cette pensée tandis qu'il rompait les liens retenant la fillette. Quand l'heure fut venue de mettre fin à cette mascarade, Isarno protégea l'enfant tandis que Takias se chargeait de tout brûler. La chaleur dégagée s'avéra être infernale et l'élémental remercia son bouclier qui les protégeait plutôt bien de la chaleur à dire vrai. Plus le temps passait, plus les flammes devenaient agressives, sûrement parce qu'elles devaient suivre l'humeur de l'élémental qui était sûrement des plus tendues. Même s'il cru que la protection n'allait jamais tenir, Isarno puisa dans ses toutes dernières réserves. L'incendie prit fin quelques dizaines de secondes avant que le bouclier ne rende l'âme et que le colosse reste là, épuisé, tandis que la fillette se jetait sur ses proches, heureuse de les retrouver.

Essayant de reprendre tant bien que mal des forces en se reposant un peu, l'élémental eut l'occasion d'admirer une scène des plus belles, la réunion d'une famille heureuse. Un second spectacle, tout aussi beau se dévoila sous ses yeux : le ciel sembla s'ouvrir, laissant les trois aigles repartir librement. Il fut interrompu en pleine admiration par Takias, mais ça ne le gênait finalement en rien.

"Et bien, voilà encore une épreuve d'achever!"

"Il était temps qu'elle se termine, je commençais sérieusement à douter d'être capable de tenir plus longtemps !"

Se relevant enfin, mais doucement pour ne pas perdre l'équilibre, il vit une porte apparaître, comme par magie, enfin c'en était sûrement d'ailleurs. Le duo avançait déjà, suivi par le colosse qui tentait de rattraper son retard comme il le pouvait. Un peu avant d'arriver, il se décida à interrompre sa marche pour demander à l'élémental

"Dis moi, aurais-tu une de ces potions que tu as bu, en réserve ? Je ne sais guère ce qui nous attend mais j'aimerais êtres des plus aptes à réagir, au cas où ..."

Cette réflexion faite, Isarno reprit sa marche. Une fois arrivé devant la porte, il prit les devant et l'ouvrit. Une lumière douce et éblouissante s'en dégagea, mais il entra, sans grandes craintes à dire vrai car le groupe avait déjà à peu près tout vu et tout subi. Il n'y avait pas de mot pour décrire la beauté du lieu, sauf peut être un : magnifique. Cela ressemblait à une sorte de grand hall, les murs dorés à l'or, le plafond se révélant être un ciel bleu sous un soleil radieux. Continuant d'avancer, ébahi, Isarno aperçut enfin une sorte de trône, posé là, en plein centre de la pièce. Aussi richement décoré que le reste de la pièce, l'élémental fut surpris d'y voir apparaître une apparition brumeuse, représentant un homme à la carrure impressionnante, même pour le colosse, et d'une prestance à couper le souffle. Aussitôt, Isarno s'agenouilla devant cette autorité, presque par pur réflexe, sans vraiment savoir pourquoi.

Après avoir demandé qu'il se relève, la forme leur expliqua qu'ils avaient réussi à passer toutes les étapes destinées à mettre les candidats à l'épreuve, pour les rendre plus fort. Après avoir débattu du fait que les élémentals devaient montrer leur supériorité face aux races ennemies, il en vint aux faits en proposant au duo de leur permettre d'acquérir le pouvoir de manipuler un nouvel élément de leur choix. Aussitôt, le colosse montra son intérêt pour la manipulation du feu, car après avoir vu Takias se débrouiller aussi bien avec l'élément, il se dit qu'il aurait sûrement l'occasion d'apprendre à le maitriser en sa compagnie si d'aventures ils venaient à se rencontrer une nouvelle fois.

Quand les dernières formalités furent enfin réglées, l'élémental prit le chemin indiqué par le spectre pour sortir du bâtiment, attendant Takias et Kolio pour s'engager dans le couloir. Une fois la dernière porte passée, le colosse retrouva, à son plus grand soulagement, le sable et la chaleur intenable qui habitaient ces lieux. Fort heureusement, Isarno pouvant maintenant maîtriser la chaleur aux alentours, il ne se fit pas prier pour écarte celle-ci de son corps et de son armure.

"Je vous remercie, Takias, Kolio, d'avoir fait ce chemin avec moi. Ce fut un parcours très enrichissant et je vous suis reconnaissant d'avoir été de si bons compagnons de route."

Il fit un salut des plus formels en signe de respect avant d'ajouter

"Puis-je vous accompagner jusqu'à la prochaine ville ?"
Spoiler:
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Mer 22 Fév 2012, 20:11


    Le colosse était fatigué, tout comme moi, mais cela importait peu, cette quête touchait enfin à son but, je le pressentais, et cela me redonnai force e courage, si jamais il restais encore quelques petites anecdotes. Mais rien ne se passa et l'enfant repartis dans les bras de ses sœurs sans plus de cérémonies, aussi rapidement qu'elles étaient apparues, elles disparurent sans laisser de traces. Je me tournai vers Isarno, celui-ci venait de répondre à mon exclamation:

    "Il était temps qu'elle se termine, je commençais sérieusement à douter d'être capable de tenir plus longtemps !"
    Le géant se releva avec précaution, comme si il craignait de se briser en plusieurs morceaux, ce qui était peut-être le cas, ce que j'étais loin d'espérer, j'aurais aimer voir repartir mon compagnon en un seul morceau si possible!
    Il me demanda alors:

    "Dis moi, aurais-tu une de ces potions que tu as bu,
    en réserve ? Je ne sais guère ce qui nous attend mais j'aimerais êtres
    des plus aptes à réagir, au cas où ..."


    D'un geste du bras, j'ouvrais ma large cape noire e parcourait les "rayons" d'une main experte. Arrivée devant une fiole remplie d'un liquide verdâtre, je la tendais au géant avec un sourire.

    "Tiens bien sûr! Par contre évite de repartir directement dans d'autres péripéties car il y aura des effets secondaires d'ici quelques jours!"

    Moi même, je me devais de rester en place au moins pour une semaine, histoire d'être sûre de bien récupérer mes forces avant de m'engager de nouveau quelque part. Nous nous dirigeâmes vers la dernière porte, je savais que c'était la dernière, j'en était sûr et certaine, comme si la même voix qui nous avait guidé jusque là m'avait insufflé cette pensée sans se faire entendre, simplement dans ma tête. Nous franchîmes la porte sans difficultés comme je l'avais prédis. La salle, blanche et lumineuse était totalement splendide, à côté de celle ci, la salle précédente qui me paraissait pourtant étincelante semblait d'une obscurité fracassante, ce qui était tout sauf le cas. Je retins mon souffle. L'oncle...celui que l'on appelait le mauvais oncle se trouvait au fond de la salle sur son trône, un léger sourire flottant sur ses lèvres. Sans me demander le comment du pourquoi, je avais que c'était sa voix qui nous avait guidé, je posais un genou à terre et baissai la tête respectueusement, comment faire autrement et être insolente avec un homme d'une telle augure? Un homme qui imposait le respect et l'autorité d'un simple regard? C'était tout bonnement impossible.

    Il vanta nos mérites et les péripéties que nous avions surmontés. Il précisa que les Elémentals se devaient de ne jamais se laisser soumettre aux ordres des autres races, en particuliers des sorciers et des magiciens. Je me sentais favorable, mes pensées étaient les mêmes que les siennes, je ne supportais ni les sorciers, ni les magiciens, bien que je préfère ces derniers aux précédents. Puis, il nous demanda enfin à chacun le choix de l'élément que nous voulions contrôler, sans aucune hésitation, Isarno répondit le feu et sans savoir pourquoi je m'en sentis flatté. Lorsqu'il se retourna pour me laisser exprimer mon choix à mon tour, je lui glissai doucement avec un petit sourire malicieux:

    "Très bon choix!"

    Puis, m'avançant vers le trône, je dis à mon tour:

    "La nature"

    Oui, j'en étais sûre, les plantes m'avaient toujours attirées et j'aimais cette sereine mère qu'était la nature. Le roi nous indiqua alors le couloir à emprunter pour sortir, toujours avec ce sourire figé aux lèvres, ns voeux avaient manifestement été exaucés. Prenant le chemin indiqué nous nous retrouvâmes dehors, à l'endroit même où nous étions entrés dans la tour. Sauf que celle-ci avait complètement disparut. Elle ne s'appelait pas la Tour Inconnu pour rien...Ce fut la voix d'Isarno qui interrompit le fil de mes pensées:

    "Je vous remercie, Takias, Kolio, d'avoir fait ce
    chemin avec moi. Ce fut un parcours très enrichissant et je vous suis
    reconnaissant d'avoir été de si bons compagnons de route."

    Je lui rendis son sourire et il reprit:

    "Puis-je vous accompagner jusqu'à la prochaine ville ?"

    Ce à quoi je répondis:

    "Mais avec joie, ces épreuves en ta compagnie ont été fort plaisante!"

    Et nous nous en allâmes sans plus de cérémonies vers la prochaine ville qui devait être à quelques kilomètres d'ici.
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Le mauvais Oncle (P.V : Takias)

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