Je regardai un dernière fois derrière moi. Je savais que mettre Raphael dans un tel endroit ne pouvait pas toujours être sécuritaire. Il y avait plusieurs types d'individu qui traînait dans le coin, mais je ne savais pas où j'allais. Je ne savais pas où trouver Asiphel dans ce vaste monde. Je suis venu ici par la voie des eaux pour mettre à l'abris le petit. J'avais l'impression qu'il n'allais pas rester sage pendant mon absence, mais je savais qu'il était intelligent. Il allait pouvoir se débrouiller dans ce lieu assez calme. Je ne voulais pas l'amener avec moi puisque je n'ai de pouvoir que pour une personne. Malgré que je me suis pratiquer depuis fort longtemps maintenant, je n'étais pas encore assez forte. Je risquais le pire en le laissant là et en partant tout seul, mais je voulais lui rendre la pareille. Il m'a permis de voir la vie d'un autre oeil depuis ma rencontre. Pour lui, son bonheur est sa famille. Je savais très bien que je ne pourrais jamais remplacer sa famille alors je me devais de les retrouver... Plus précisément, je devais retrouver lui: Asiphel. Il est l'un de mes amis les plus cher que j'ai. Le petit avait décrit son père comme un élémental de feu. Il s'agissait de la seul personne que je connaissais qui le correspondait. J'aurais bien été chercher sa mère, mais une femme blonde est assez populaire dans ce monde. Par ailleurs, j'en connaissait aucune dans ce monde avec se trait... Je devais commencer à chercher dans ce lieu. Il y avait beaucoup de commerce donc beaucoup de personne au alentour. Par contre, j'étais dans une place relativement calme en ce moment. Je devais trouver l'endroit le plus populaire. Je déposai mes deux pieds au sol pour me donner un élan. Je sautai pour me rendre sur un toit. Je pouvais voir plusieurs établissements et un certain calme. Je n'étais vraiment pas dans le bon coin. Je sautai à nouveau d'un établissement à un autre, encore et encore. Je me suis rendu à six établissements plus loin pour apercevoir des commerces ambulants. Je devais descendre dans la foule, mais je devais me faire discrète. Déjà avec ma grande cape d'un mauve foncé, j'étais trop voyante. Par contre, je n'étais toujours pas capable de présenter mon corps à tous. Cela démontrait ma perte de mon humanité en quelque sorte. Bref, je ne pouvais pas rester là à ne rien faire. Je descendis dans une ruelle tranquillement avec l'air. Je n'avais pas attiré trop l'attention... À vrai dire, il n'y avait qu'un orphelin dans la rue. Je trouvais sa situation bien dommage pour lui, mais je ne pouvais avoir une autre personne à mes côtés. Il me regardait avec ses grand yeux bruns. Il semblait émerveillé et effrayé à la fois. Je m'approchai de lui et lui, il se reculait dans le coin d'une porte avec sa peluche déchirée et un vieux bout de drap. J'en déduisis qu'il s'agissait de ses doudous. Je fis un beau sourire au jeune homme et je lui ai dis calmement:

- N'est pas peur! Je ne te veux pas te faire de mal. Je suis une gentille fille. Regarde, je veux te faire se présent cadeau...

Je déposai ma main dans ma poche pour sortir une pomme et deux pièces d'or. Il ne s'agissait pas de grand chose, mais je lui remis ce qu'il me restait en gros. J'avais remis la majore parti de mon argent à Raphael en espérant qu'il fasse bon usage de cet or. Le petit garçon regardait cela avec admiration. Il semblait ne pas croire ce qu'il voyait. Il s'approcha tranquillement de moi et me regarda surpris:

- C'est pour moi? Je... Je n'ai jamais eu un tel présent dans toute mon existence... Merci!

- De rien. Si cela peut te rendre un peu ton joli sourire...

Je le regardai prendre les pièces et l'or. Il déposa l'or dans sa petite besace et regarda sa pomme. Il avait l'air à saliver. Il se dépêcha à en prendre une bonne boucher et un autre. Il la trouva délicieuse au son qu'il faisait ou bien, il avait juste faim. Je le laissai faire. Mangez sa pomme comme s'il s'agissait de la plus merveilleuse des choses. Par contre, je ne pouvais pas rester ici. Je devais conquérir le coeur d'un jeune homme qui deviendra plus grand à chaque jour. Je lui dis d'un ton bas:

- Dis, petit, qu'elle est ton nom?

- Je m'appelle... Wayne.

- Mon cher Wayne, j'ai besoin un peu de ton aide. Je dois trouver un homme avec des cheveux blanc et les yeux rouge. Il est grand et mince. Il est aussi capable de manier le feu comme un grand magicien. Tu l'aurais vu dans le coin?

Le petit Wayne fit non de la tête. Je m'en doutais, mais je voulais tenter ma chance. Je n'allais pas pouvoir rester là plus longtemps. J'allais faire mes salutations lorsqu'il me prit le bras.

- Je sais qui pourrait vous aider. Celui qui connait tout le monde dans le coin. Il est marchand non loin d'ici, mais je dois vous avertir. Il ne fait rien gratuitement, mais je ne vois personne d'autre qui pourrait savoir où est votre ami... Dis, madame, est-ce qu'il s'agit de votre petit ami?

Je fus surprise et je rougis légèrement. J'appréciais beaucoup Asiphel, mais je ne crois pas que notre relation puisse aller dans cette direction. À vrai dire, j'ignore si je suis capable d'aimer quelqu'un sur ce point... J'ai tué mon amour de jeunesse... Je baissai la tête et déplaçai une mèche de cheveu derrière mon oreille.

- Non, il est juste mon ami. Je le cherche pour un petit garçon qui le prend pour son père... Merci Wayne de m'avoir aider. Quand je repasserai dans le coin, je t'apporterai un autre présent.

Je fis un sourire et je me levai en déposant une main sur sa tête pour caresser dans les cheveux. Je commençai à marcher dans la direction du peuple. Je regardai de gauche à droite et je suivis les brèves directions que je reçu par le petit garçon. Je commençai mon périple dans ce monde. Je sentais ma gorge se nouer. J'avais une phobie immense... Le fait d'être dans autant de monde me faisait toujours paniquer. Un jour, je devrai faire face à cette peur qui me ronge depuis trop longtemps, mais pas aujourd'hui. Je baissai mon capuchon sur mes yeux. Je ne voulais pas les voir. Ainsi, j'avais l'impression d'être moins entouré. J'avançai en regardant les pieds du monde. Je comptais le nombre de pas que je faisais. Le petit garçon m'avait dit 32 pas au total. Quand notre éducation est limité comme cela fut mon cas, on s'arrange avec. Après les 32 pas, je levai ma tête et je regardai à gauche. Il y avait un homme barbue et assez grassouillet qui caressait un pot à fleur. Je le regardai un instant avant de décidai de prendre parole d'un ton calme:

- Désolé, chez monsieur! J'ai eu vent que vous êtes le manitou des environs. Je recherche un homme au cheveu blanc et qui manie le feu. Est-ce que vous savez où je pourrais le trouver?

L'homme me regarda d'un air non chaland et me regarda de haut en bas. Il s'approcha de moi en se pliant sur sa table. Il essaya de voir mon décolleter, mais j'en avais pas. Je trouvais se type très malsain. Il me dis d'un ton vicieux et bas:

- Je te le dis si tu me fais une faveur... Tu viens derrière ma boutique et tu me fais une petite... Tu sais...

Je fis un sourire en coin. Il était dégoûtant et il méritait une bonne raclée. Je levai mon regard pour le regarder dans ses yeux ou du moins, moi je le regardai dans les yeux et lui droit sur mes attributs féminin avant de se relever les yeux. Je décidai d'accepter avec un signe de la tête. Je fis un signe de la main pour l'attiser davantage et je me rendis tranquillement derrière sa boutique. Il ferma boutique immédiatement avec l'envie qui pendait là où je le pensais. Il entra dans son établissement qui se situait juste derrière pour ensuite ressortir de cette dernière dans la ruelle juste à côté. La ruelle était sombre et personne était à l'horizon. Il devait bien en profiter avec tous ses passants. Ils devaient leur offrir un pris plus bas pour des articles de sa boutique si des jeunes demoiselles entraient dans son jeu. Cela me donnait un certain haut le coeur, mais je me retenais, car je comptais laisser ma trace. Lorsque je fis caché de tous, je créai de l'air et fit une tornade qui alla droit sur sa personne. La bourrasque de vent était assez puissante pour casser des os à un enfant. Alors, si je continuais dans cette direction, il s'agissait de ses membres qui allait casser. Je ne voulais pas le tuer, mais s'il comptait recommencer à nouveau avec quelqu'un d'autre, je pourrais bien lui faire regretter ses gestes. L'homme avait mal et aurait pousser des hurlement pour se faire aider ou juste en guise de soulagement de sa souffrance. Par contre, l'air avait une pression tellement puissante sur lui qu'il était presque incapable de reprendre son air juste pour respirer. Il cherchait son air comme quelqu'un qui se noyait. Quel ironie du sort! Mourir étouffer dans l'air est pas très commode à mon avis. Je le vis changer de couleur passant d'un teint pâle à foncé. Si je ne voulais pas le mettre inconscient, je devais cesser ma petite plaisanterie. Je le retirai brutalement pour faire en sorte qu'il tomba à genou à mes pieds. L'homme était en panique. Il essaya de s'éloigner de moi, mais il se heurta au mur derrière lui. Il me regarda avec terreur. Pour ma part, j'avais une légère boule de vent dans mes main qui était prête à le pulvériser. Je m'approchai tranquillement de lui quand il décida de tout me cracher sur ce qu'il pouvait savoir sur un certain homme au cheveux blanc.

- J'ignore de qui vous parlez au juste, mais il y a un tournoi dans l'arène... Il semble qu'il y a un pyromane à l'intérieur des combattants... S'il vous plait, ne me faites plus de mal.

Je le regardai avec mon regard blanc comme neige. Je lui dis d'un ton sadique:

- Tu refais ça à une autre femme et je te jure que tu vas le payer de ta vie... J'ai déjà tué auparavant et tu ne risque pas d'être le dernier...

Je le laissai derrière moi. Je descendis à nouveau mon capuchon pour retourner dans la foule. Je me dirigeai vers l'arène en question. Par contre, la nuit tombait et j'allais devoir dormir. Allons se cacher dans endroit sur pour aller voir un bon combat en espérant de trouver Asiphel!

Info: