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Dim 29 Juil 2012, 15:43

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Gusdorf se tenait debout, appuyé contre l'un des murs de l'université de magie, les larmes perlant sur son visage. Peut-être penserez vous que lorsque l'on est un homme on n'a pas le droit de pleurer mais lorsque l'on découvre ce qu'on est condamné à devenir, le plus horrible des monstres, alors je pense qu'il est préférable de pleurer. Comment résister de toute façon? Tout ceci c'était passé vite, le jeune homme faisant partie d'une troupe de quelques hommes qui s'étaient donnés comme but d'assainir l'université de magie. Cependant, le fait de passer trop de temps dans celle-ci les avait presque tous rendus fous et le combat contre les morts-vivants était devenu impossible. Ils s'étaient tous fait dévorer et Gusdorf était le seul ayant survécu, récoltant tout de même une morsure au mollet droit. Contre la folie, il était immunisé grâce à l'un de ses pouvoirs mais contre le mal qui le rongeait, certainement pas. Des sueurs froides coulaient de chaque côté de ses tempes et même s'il venait juste d'être mordu, il savait que le processus ne serait pas long à être finaliser et que dans quelques heures, il serait l'un des sans âme peuplant ces terres. Il avait du mal à l'imaginer, à imaginer comment son esprit le quitterait, comment il ne penserait plus qu'à une seule chose : manger, encore et encore, déchiqueter la chair qu'il trouverait sur sa route. Pourtant, il devrait se faire une raison.

« Ca va aller... »

Il était obligé de se parler à lui seul à présent que ses camarades n'étaient plus de ce monde. Il devait s'encourager, essayer de se raisonner. Rien n'était perdu, peut-être que quelqu'un trouverait un antidote d'ici peu et qu'il pourrait vivre sain et sauf. Seulement, il devait être réaliste, arrêter de se convaincre que quelqu'un viendrait ici. Il se doutait que le continent du matin calme serait le premier à être décontaminé si un antidote était trouvé. L'université de magie était abandonnée depuis longtemps alors les chances qu'on le retrouve étaient vraiment minimes. Il pensa un instant à sa famille, sa femme, ses enfants, leurs yeux admiratifs quand il leur avait dit qu'il partait se battre contre les morts-vivants, les yeux inquiets de son épouse. Elle avait essayé de le convaincre de rester mais il lui avait fait comprendre que si personne ne faisait rien, la situation n'allait pas changer, tout le monde finirait pas périr. Et curieusement, maintenant qu'il savait son destin scellé, Gusdorf ne regrettait pas son choix. Ses convictions devaient le porter, le pousser à aller plus loin, rien n'était perdu et il lui restait du temps avant d'être contaminé.

Soudain, il vit quelque chose bouger, un zombie. Sur ses gardes, le jeune homme fut étonné lorsqu'il s'aperçut que son ennemi n'avait pas l'air de se soucier de lui, passant à seulement quelques mètres sans le repérer. Peut-être que puisqu'il était contaminé, les sans âme ne le voyaient pas, se désintéressaient de lui? C'était une chance, une véritable opportunité. Il devait vérifier cela. Commençant à marcher, suivant le mort-vivant, il essaye de se faire repérer par lui de plusieurs manières, l'approchant, lui parlant, le touchant...rien, aucune réaction de ce dernier qui ne semblait pas le voir. Dégainant alors son épée, il coupa la tête de son ennemi, celle-ci roulant par terre dans un bruit moue.

« Très bien... »

Gusdorf se fit alors une promesse : s'il devait devenir l'une de ces choses, ce ne serait pas avant d'en avoir tué un maximum. Il devait se venger, venger toutes les personnes qui comme lui s'étaient vues devenir des monstres. Ses yeux étaient ceux de quelqu'un de déterminer, il ne laisserait personne se mettre sur son chemin. Et alors qu'il allait se remettre en route, il entendit un bruit sur sa droite, un bruit qui ne semblait pas être celui d'un mort-vivant, mais on n'est jamais trop prudent. Il demanda alors :

« Il y a quelqu'un? »

Sur ses gardes, son épée prête à trancher une nouvelle tête, il se dirigea vers la source du bruit...

Spoiler:
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Aaliah Z'Odra
~ Ombre ~ Niveau I ~

~ Ombre ~ Niveau I ~
◈ Parchemins usagés : 2211
◈ YinYanisé(e) le : 22/02/2011
◈ Âme(s) Soeur(s) : On ne peut conquérir un coeur qui abrite l'amour d'un défunt...
◈ Activité : Bâtisseuse d'empire
Aaliah Z'Odra
Dim 29 Juil 2012, 23:27

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Une dalle en marbre du grand hall vibra un instant puis glissa sur le côté. Elle grinça légèrement, éraflant le sol déjà usé par le temps et l'abandon des lieux. Des débris de voûte et des cadavres jonchaient le sol tandis que du sang et de la poussière ancestrale ternissaient le marbre blanc des dalles. Cependant, les êtres qui sortaient de la galerie en cet instant n’avaient que faire de l'état des lieux... L'Ombre devenue zombie se hissa hors de la galerie la première, suivit rapidement par sa louve qu'un autre zombie aida à monter. Ils avaient découvert cette galerie totalement par hasard et ignoraient tout du lieu où elle menait, mais l'Ombre l'avait suivi jusqu'au bout emmenant dans son sillage trois autres zombies. Ils avaient attaqué un village et un homme avait tenté de fuir à travers un passage secret. Cependant, il n'avait pas réussi à échapper au flair de la louve qui avait révélé l’existence de ce passage à sa maîtresse. L'Ombre avait donc plongé à son tour pour suivre le survivant de l'attaque, emmenant les zombies qui n'avaient pas été décapités.

Elle avait fini par rattraper le fuyard qui, dans sa hâte, avait chuté sur un caillou. Cependant, un homme pour quatre zombies et une louve affamés, cela faisait un maigre repas... L'Ombre avait alors continué droit devant, persuadée de sortir de là à un moment ou à un autre. Où cela menait? Peu importe... Tant qu'il y avait de la chair humaine fraîche au bout, cela lui conviendrait... Elle n'était pas difficile! La marche jusqu'à ce gigantesque hall avait été longue, mais l'Ombre avait l'habitude de l'errance et sa condition de zombie lui faisait oublier la douleur et la fatigue. Le petit groupe avait marché jour et nuit jusqu'à atteindre un étrange escalier métallique rouillé par le temps et l'humidité. L'Ombre libéra le passage en soulevant la dalle et désormais, elle regardait le lieu avec attention. Ou plus exactement, elle reniflait l'air ambiant pour rechercher la présence de sang et de chair fraîche. Derrière elle, les zombies grognèrent, eux aussi avaient perçu la même odeur...

Ils n’étaient pas les seuls ici. Il y avait d’autres zombies... Et ils avaient déjà fait des ravages parmi les vivants encore présent dans ce lieu maudit. Cela n'inquiéta pas l'Ombre. Il y avait encore de quoi manger, il suffisait de partir à la chasse... Aaliah sourit un instant, ses dents pointues étincelantes sous la lumière magique du lieu.

«Silence!» articula-t-elle dans un grognement avant de se mettre en route.

Les zombies obéirent, suivant l'Ombre sans émettre le moindre bruit. Depuis qu’elle les avait rejoints, leur chasse était meilleure car ils parvenaient à se déterrer dans la noirceur des ombres pour surprendre leurs victimes. D'ailleurs, la jeune femme opta pour la même stratégie. Elle marcha vers les lieux les moins lumineux pour user des ombres comme protection. C'était une technique simple, mais redoutable pour de faibles proies qui ne parvenaient pas à sentir leur présence à temps... Aaliah marcha de son habituel pas léger, suivit de sa louve tout aussi silencieuse que l'ordinaire. Sa rapière pendait encore à sa taille, bien que l’Ombre ne s’en fût plus servie depuis sa transformation. Et Aaliah ne devait probablement pas se rappeler qu’elle possédait cette arme... De tout façon, cela ne lui servait pas vraiment à grand-chose, elle possédait d’autres armes en tant que zombie. Sa longue robe noire virevolta autour d’elle au rythme de ses pas lents, sa louve marchant calmement à ses côté, truffe au sol. Vu ainsi, nul n'aurait pu deviner qu'elles étaient toutes les deux devenues des zombies... Seule sa peau plus terne et ses dents pointues pouvaient trahir sa nouvelle nature. Cependant, l'Ombre souriait rarement, dévoilant ses dents qu'au moment d'attaquer. Quant à sa peau ternie, l'on pouvait aisément mettre cela sur le dos de la poussière. Et de la poussière, ce n'était pas ce qu'il manquait en ce lieu! C'était également pour cette raison qu'Aaliah marchait en tête. Si elle venait à croiser une victime, celle-ci ne l'identifierait pas tout de suite. Elle l'avait déjà remarqué... Aaliah n'était pas comme les autres zombies... Elle n'avait pas la peau déchirée, ni en lambeau, ni pourrie par le temps. Elle ne sautait pas aveuglément sur ses victimes, comme un zombie affamé. Le peu d'intelligence qui lui restait, elle l'utilisait pour élaborer des stratégies d'attaque. Se cacher en silence dans l'ombre. Entourer ses proies à la manière des loups afin de s'assurer qu'aucune ne puissent fuir. Bien sûr, certaines proies leur échappaient parfois. Certaines étaient fortes, mais cela n'effrayait pas l'Ombre qui était dépourvue de la moindre émotion, du moindre souvenir. Ce qu'elle était avant, sa famille, son amour, sa nature, elle avait tout oublié pour ne laisser place qu'à une seule envie: manger. Aucun visage ne lui était connu. Tous ce qui était encore vivant était une proie à ses yeux, et rien d'autre!

Aaliah s'arrêta soudainement d'avancer et tendis le bras pour forcer les zombies à faire de même. Elle avait entendu du bruit. Il y avait du mouvement et peut être même de la chair fraîche à proximité. Usant de sa capacité à manipuler les zombies, elle envoya ses trois congénères en éclaireur. Si ceux-ci venaient à se faire tuer, cela n'était pas grave. L'Ombre sentait déjà la présence d'autres zombies et si cela était nécessaire, elle saurait les manipuler à leur tour pour son propre compte... Elle resta dans l'ombre du couloir, tapis dans un coin, l'oreille et le nez aux aguets. S'il se passait quelque chose, elle serait bien vite au courant... Quant à savoir si elle interviendrait elle-même ou enverrait d'autres zombies lui ramener de la chair fraîche, c'était une autre histoire. Même l'Ombre ne savait pas encore ce qu'elle allait faire. Attendre pour le moment et puis manger par après... Très certainement! Elle avait toujours faim et l'odeur de la chair humaine l'excitait...



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Mar 31 Juil 2012, 13:34

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Les flammes commencent doucement à les consumer. Il y en a beaucoup, mais le feu les réduit lentement en cendre. La salle faiblit sous la chaleur que j'ai causé. Épuisé, je tiens mes armes fermement. Ma respiration est rapide, sûrement dû à la peur ou à autre chose. J'ai beau avoir carboniser l'endroit où je me trouve, ils viennent encore. Jamais je n'ai vu pareil enfer qu'ici. Qui viendrait ici à part des fous à présent ? Le suis-je devenu ? Aucune idée. Mon long manteau noir suis les flammes, essayant d'échapper à mon corps. Mon regard est vide, vide de tout illusion, de tout espoir. Après ce qu'on vient de vivre ici, on ne peut pas dire que les choses vont revenir à la "normal". Il faudrait une armée, voir plus pour en venir à bout. Je voulais les éliminer moi même, mais au final c'est moi qui est en train de mourir. Je ne suis pas encore contaminé, mais ça ne serait tarder. Pourquoi se faire des idées ? Je suis dans un endroit rempli de zombies, je peux vraiment les avoir seul ? Non, ça m'étonnerait. Pour le moment, je dois survivre le plus longtemps. Mais comment ? La salle brûle, elle se consume lentement et la première poutre tombe sur le sol, entraînant avec elle une levée de poussière. Et à travers celle-ci, un de ces monstres essaye de me prendre par surprise. Mes Chakrams passent au milieu de son corps, le coupant en deux. Tss, il n'est pas encore mort. Alors je m'avance vers lui, tendant mon bras sur sa tête. Une boule de feu vient lui exploser. Un petit soupire sort de ma bouche. Il va falloir que je reste en vie...Le plus longtemps possible.

Mais plus j'attends, plus il y a de ces monstres qui m'entourent. Je vais me dépêcher de sortir d'ici sinon je vais me faire attaquer de tous les côtés. Et le seul moyen qui peut me sauver c'est de passer à travers le mur. Maintenant que les flammes les consumes, ils ne devraient pas être très dur. Je pourrais facilement le dégommer et poursuivre ma route vers la survie. C'est donc ce que que je fais. D'un coup d'épaule, je fais tomber le mur. Mais je ne peux pas aller très loin. J'arrive dans un couloir, à ma droite, une ordre de zombie se dirige lentement vers moi en poussant leur plaintes horribles. Je ne peux que partir de l'autre côté, continuant de courir en espérant sortir vivant d'ici. On me connait pour être très souriant, faire des blagues débiles, sourire beaucoup, et bien en ce moment on ne pourrait pas me reconnaître. Mon visage est marqué, comme au fer rouge, par l'horreur que cette endroit fait monter jusqu'à mon pauvre coeur. Coeur qui brûle comme un brasier au rythme des battements frénétique qu'il fait entendre dans ma tête. On dit que la peur donne des ailes ? Si ça pouvait être vrai, je m'envolerais vite fait d'ici. Mais je ne peux pas. Donc je cours dans les couloirs, cherchant un endroit où il pourrait ne pas avoir de ces saletés de zombies. Heureusement qu'ils sont vraiment débile, sinon j'aurais eu du mal à les esquiver. Stupides créatures...Seul leur nombre fait leur force. Si on s'y était préparé, ils auraient ne pas pu exister. Mais c'est la première fois que des choses aussi monstrueuses, sorties tous droit des enfers remontent ici, sur notre terre, on ne pouvait pas y être préparé. Qui est le plus stupide au final ? La personne qui ne sait rien, qui ne ne fait attention à rien, qui ne ressent rien ou celui qui doute, qui ressent la peur ou même la tristesse ? Ils sont fort, parce qu'ils sont stupide. Et je vais être témoin de cette hypothèse.

A la sortie d'un virage, je m'arrête immédiatement. Non ! Il y en a là aussi ! Je suis coincé, et le seul moyen de passer c'est de forcer un passage. Une brèche dans laquelle je pourrais me faufiler. Dans ma tête, je dois garder que s'ils me touchent, je suis mort. Garder mes distances, c'est la seule solution possible pour ne pas leur ressembler. Alors mes deux Chakrams roulent dans les airs, prêts à faire ds ravages. Que ma bonne étoile me protège, parce qu'il n'y en a pas qu'un peu. Même si le moment est mal choisi, un long sourire arrogant se dessine sur mon visage. Et si finalement j'y prends un peu de plaisir à les détruire ? Ça ferait passer le temps plus vite. Alors, lançant mes armes enflammées sur mes ennemis, je fonce dans le tas. Si je ne tue pas ces choses, qui le fera hein ? Alors je prends du plaisir à les détruire. Oui, pour une fois dans cet enfer, ça m'amuse de les voir. En a peine quelques jours, le monde est tombé dans la décadence, et tous ceux qui veulent l'en empêcher font pareil. Voyant ces monstres aussi faibles, la peau mole, pâle, le sang dégoulinant sur leur visage. De si facile proie, rien de mieux pour devenir fou. On dirait que mes armes passent à travers du beurre, et leur tête tombe. Je fais du bruit, je m'en rends compte, mais tant que ces saloperies ne seront pas toutes tombées, j'en ferais encore. Les flammes passent, elle coupent, brûlent et reviennent. Je l'ai vu celui de derrière, la bouche grande ouverte. Et je lui plante mon Chakram dans la bouche, lâchant un "Tiens, mange" ironique. Mais y'en a un que je n'ai pas vu, et il en profite. Enfin il essaye. Je saute en arrière, juste à temps pour éviter ses dents. Celles-ci se plantent dans la capuche de mon manteau. Rien que pour cela, je le pulvérise. Il faut que je continue.

Je marche, je cours, j'avance comme je peux. Mais une voix retentit à mes oreilles et me force l'arrêt. Est-ce qu'il y a quelqu'un ? Allez, comme je suis un fou, je réponds.

Heu...Oui.
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Jeu 02 Aoû 2012, 20:29

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Tout était calme dans l'université de magie. Cela faisait quelques jours que j'avais quitté mon groupe, cela faisait quelques jours que j'étais seule. J'avais marché tellement longtemps, sonnée d'avoir découvert qu'en moi résidait une telle puissance. Mais depuis que j'avais contrôlé ces zombies dans la tour inconnue, je n'arrivais plus à rien, comme si j'étais à présent totalement vide de toute magie. Je savais que tout ceci était de ma faute, que j'aurai dû m'entraîner dans mon existence à utiliser mes dons. Mais jamais je n'usais de magie, je m'étais toujours crue faible, très faible. J'étais recroquevillée dans un coin, regrettant amèrement d'avoir parlé à Naram comme je l'avais fait. Qu'est ce qui m'avait pris de lui dire de telles choses? Comme si nos chemins n'étaient faits pour se croiser que dans les moments les plus chaotiques. Cela ne pouvait être vrai, je m'en voulais tellement. Il représentait beaucoup pour moi malgré le fait que nous ne nous soyons vus que deux fois. Je sais que cela pouvait paraître totalement idiot mais nos rencontres avaient changé l'histoire, d'abord contre Delix qui avait voulu anéantir toute trace maléfique du monde et ensuite contre ces choses monstrueuses créées par un être totalement fou. Ensembles, nous avions accomplis de grandes choses et, il avait su me sauver, me motiver. Comment avais-je pu être aussi stupide? Aussi cruelle? Peut-être allait-il oublier mes propos, peut-être ne les avait-il seulement pas retenu, et je l'espérai, j'espérai ne pas l'avoir blessé. J'aurai dû lui dire autre chose.

Je continuais à ne pas bouger. Cela faisait quelques heures que j'étais assise dans un coin sombre, attendant simplement que mon corps veuille bien repartir, qu'il récupère de la fatigue. Je devais trouver à boire et à manger car bientôt je n'aurai plus de forces. Depuis combien de temps n'avais-je pas manger? Je l'ignorai...j'étais tellement sonnée, tellement sous le choc de savoir que le roi des sorciers était celui qui m'avait tendu la main, qui m'avait embauché en tant qu'apprentie dans son atelier. Orion...moi qui le voyait comme un homme bon...tout ceci n'aurait été qu'une façade? Qu'une excuse pour pouvoir manigancer? Je ne pouvais le croire, j'étais tellement abattue de ne pas l'avoir vu plus tôt. Je n'étais décidément pas bonne à grand chose : je venais de blesser Naram, je n'avais pas su venir en aide à Orion...je me demandais ce que serai la prochaine étape. J'avais du mal à penser, comme si mon cerveau était embrouillé, comme si j'essayai d'écrire une lettre à un individu en restant devant une feuille blanche pendant des heures. Mon corps ne voulait plus bouger, mon esprit ressassait sans cesse ce que j'avais vu, ce que j'avais fait, ce que j'avais appris, repassait sans cesse mes mots blessant à Naram, me montrait sans cesse le visage doux et souriant de celui qui avait été mon patron. Qu'allait-il lui arriver maintenant?

Une voix me tira de mes pensées, un « Il y a quelqu'un? », une voix d'homme. Je n'avais envi de parler à personne, je voulais juste qu'on me laisse seule. Mes longs cheveux bleus trainaient par terre et je ressemblai sans doute à une sorte de poupée désarticulée, à un objet de décoration sans aucun souffle de vie. Je devais partir, je devais me ressaisir, quitter cet endroit qui rendait fou. M'aidant avec le mur pour me relever, je fus prise de vertige, voyant la pièce devenir progressivement noire. Je m'immobilisai, essayant de faire le moins de bruit possible jusqu'à ce que ça aille mieux. Je n'avais aucune blessure, j'étais épuisée, tout simplement. Je me rappelais du fait que j'avais contrôler des morts-vivants pour qu'ils se massacrent entre eux, que j'avais modulé la tour inconnue, que j'avais créé un chemin de fleurs pour que l'on me retrouve...jamais je n'avais usé de magie comme cela, jamais à une telle intensité. Je respirai calmement, la pièce revenant petit à petit devant mes yeux, des sueurs froides m'étreignant. Pourquoi avais-je quitté Naram et le groupe alors que j'allais mal? Maintenant j'étais seule. Je savais que je pouvais aller demander de l'aide à la personne qui venait de parler mais je ne savais pas de qui il s'agissait et j'étais comme un animal blessé, préférant la fuite...la fuite ou l'attaque. Mais je savais qu'attaquer ne me mènerait à rien.

Je tentais donc de fuir. Cependant, arrivant dans une pièce sombre, je vis des choses bougées : des morts-vivants. Je les regardai, une impression d'horreur se lisant sur mon visage. Je devais courir dans la direction inverse...c'était soit eux soit la voix...quitte à choisir, la voix paraissait plus tentante. Je fis demi-tour, essayant d'aller le plus vite possible jusqu'à ce que je croise un homme qui venait juste de répondre à l'appel du premier. Je le regardai, sachant très bien que les sans âme s'étaient lancés à ma poursuite, puis lui dis d'une voix affolée mais basse, traduisant ma faiblesse :

« Courez...ou ils vont vous tuer... »

Je continuai un peu plus loin jusqu'à ce que je m'arrête devant le premier homme. Je ne savais pas quoi faire et, quelque part, égoïstement, je me disais qu'ils pourraient tuer ces choses car moi j'en étais incapable.

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Sam 04 Aoû 2012, 00:46



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Nul repenti pour les pécheurs. L’Âme n’était plus, vouée à l’errance d’un Paradis refusé ou d’un Enfer compromis. Les corps jouissaient d’un nouveau privilège, présent maudit qui les condamne à une cruelle immortalité. Dans ses rêves les plus secrets, un Rehla avait un soir prié en faveur de l’Infini. Fixant la lune de ses orbes de citrine, il avait longuement songé à la jeunesse éternelle et au déclin de la Chose sur l’Idée. La Ride au loin s’en irait, laissant place à une Candeur figée. L’Immortel ! Quel artiste n’en a jamais rêvé ? La destiné lui apporta alors son plus doux rêve, au creux d’un drap rongé par l’Erèbe. Elle lui donna la vie et lui repris la mort, une dote empoisonnée qui bannissait le Beau et l’Esthétique. Le Rehla voulut alors crier, refuser le tribut et goûter de nouveau à l’honnête mortalité. Mais nulle bouche pour gémir, nuls yeux pour pleurer. Le maitre du Je ne commandait plus le Navire.



D’un pas hérétique, son corps avait foulé le sable pour répondre à l’Appel. Sa traversée l’avait mené en terre promise, dévoilant sous ses yeux un sanctuaire de Chair et de gibier. Il posa son cadavre au sommet d’un muret, dévorant le spectacle de ses prunelles sanguines. Sa masse décharnée n’était plus que l’ombre de ce qu’il avait été, dévoilant une peau livide marbrée de rainures violacées. Veines accueillant un sang putride. De larges cernes soulignaient son regard teinté de vice, orné de pupilles rouges et luisantes. Elles avaient dit adieu aux reflets de la Lune ! Ni rêves, ni chimères, elles étaient les servantes du Désir. Ses lèvres évoquaient quant à elles un rictus malsain, parcourant son visage d’un vil sourire. Une Envie, un Dessein.



Ses compères se disputaient les dernières proies, mais le Maudit avait envie de bien plus qu’un vulgaire repas. Son regard parcourait les dalles de l’université à la recherche d’un hôte de qualité. D’un excès de folie, son sourire s’épanouie à la vue d’un guerrier égaré. De son arme, il fendait les revenants jusqu’au tant attendu trépas. De ses flammes, il condamnait la chair d’une dangereuse parade. Quel danger ! L’excitation et l’envie ! Neth s’humecta les lèvres avant de se jeter au sol pour le suivre. Ses pas s’en voyaient plus pressés, son ardeur accentuée. Il n’avait cure du jeune homme condamné, à ses yeux n’existaient que l’Elémental et son parfum subtil. La Vie, la Mortalité !



Sa marche effrénée animait sa chevelure de braise, délicat voile qui contrastait avec la pâleur de son teint. Il n’avait rien perdu de son élégance, et le peu d’intelligence qu’il lui restait en avait bien conscience. Qui l’aurait cru possédé ? Le Prince déchu aurait presque parut sincère, presque apeuré. Bel acteur, seul son sourire pouvait trahir ses faux-airs mortels. Il s’avança vers sa proie et s’arrêta à quelques mètres, posant ses mains sur ses hanches. Ses paroles empoisonnées conquirent l’air de miasmes perfides.



- « Besoin d’aide ? »



Quelques mots difficilement articulés, débris d’une conscience déchue. Une jeune femme s’était invité à la Scène, rajoutant à la Toile une note subtile. Neth passa de nouveau sa langue sur ses lèvres, prêt à donner grâce à ses victimes. L’Artiste, le Mime.


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Sam 04 Aoû 2012, 03:00

L'université de magie avait depuis longtemps été évacuée, et ce dans la plus grande précipitation. Nombre de mages avaient oublié là de précieux et puissants artefacts qui attendaient que les plus courageux viennent les chercher. Car en effet, les choses n'étaient pas des plus aisées. Pour y parvenir, ils devraient se mesurer à la horde de morts vivants qui les séparaient des objets tant convoités. Et même si ils arrivaient à leurs fins, ils devraient sans doute désamorcer les pièges magiques et autres dispositifs que leurs anciens propriétaires avaient mis en place pour se débarrasser des voleurs. Enarion était prêt à tenter le coup, mais ils n'était pas venu les mains vides. Il s'était soigneusement préparé, s'équipant de ses cimeterres ainsi que de son arbalète et d'un arc court. Ces armes ne seraient pas de trop pour lui permettre d'arriver à ses fins. D'autant plus qu'il avait apporté avec lui le nécessaire pour désamorcer les pièges qui se dresseraient sur son chemin. Il s'était infiltré dans le bâtiment en usant de l'agilité commune aux drows. Montant jusqu'à une fenêtre, il s'engouffra dans une pièce qui semblait être une chambre quelconque. Ses recherches le poussèrent à inspecter le périmètre et faire le ménage par la même occasion si le besoin s'en faisait sentir. Le dragon ne cherchait pas l'affrontement direct et préférait éviter de se faire repérer et de se retrouver avec toute une horde sur le dos. Dans ce genre de situations, il est parfois difficile de semer ses poursuivants. Et ce même si il avait plus d'un tour dans son sac.

Lors de ses recherches, il entendit quelqu'un appeler. Un autre pillard ? Les choses n'étaient pas telles qu'elles l'étaient avant l'invasion des morts vivants et les gens se mettaient rapidement à s'entretuer. Le dragon redoutait une attaque de ce type et se mit instinctivement à se coller au plafond à l'aide de son pouvoir de lévitation, tout en avançant vers la source du bruit de manière totalement furtive. Quelqu'un répondit à la voix qui s'était faite entendre alors qu'il identifiait celui qui avait appelé le premier, un homme brun qui fut rapidement rejoint par un roux aux cheveux hérissés. Ce duo se compléta avec une troisième personne, une jeune femme qui semblait à la fois terrorisée et intimidée. Ce ne fut qu'à ce moment qu'il décida de se révéler, ces personnes ne semblant pas trop belliqueuses. Il se laissa glisser doucement au sol, utilisant son don de lévitation pour éviter de chuter trop durement de son perchoir. Un rehla vint rapidement se joindre au groupe.


"Bien, nous sommes cinq à présent. Je pense que nous pourrons nous débrouiller pour survivre ensemble."

Note Importante:
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Sam 04 Aoû 2012, 18:50

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Gusdorf était sur ses gardes, s'attendant à voir sa réponse se perdre dans les méandres de l'université de magie. Cependant, après quelques instants, une réponse se fit entendre. Le jeune homme savait que certains zombies, les plus puissants, étaient doués de paroles, mais l'hésitation qui se fit entendre, le « euh... » indiquait qu'il s'agissait d'un homme bien vivant. Un mort-vivant, aussi sournois soit-il n'aurait pas répondu de la sorte, il en était certain. Et puis, vu la morsure qu'il avait au mollet, même s'il s'agissait d'un zombie, ce dernier ne s'intéresserait même pas à lui, sa chair étant déjà contaminée. L'esprit de Gusdorf pourtant résistait, mais pour combien de temps? Il baissa légèrement sa garde, s'apprêtant à répondre lorsqu'il entendit une voix raisonnée, une voix de femme qui indiquait probablement à l'auteur du « euh...oui » qu'il courait un grave danger. Il devait se trouver un peu plus loin, mais elle, se rapprochait. Il la vie alors débouler vers lui. Heureusement que le jeune homme se contrôlait parce que, sinon, il n'aurait fait qu'une bouchée d'elle. D'ailleurs, l'envie commençait à germer dans son esprit, telle un poison contre lequel il ne pourrait bientôt plus résister. C'était une bataille qui se livrait chaque seconde, l'homme essayant de lutter, de se répéter qu'il était humain, qu'il ne devait pas succomber. Il regarda alors la jeune femme avant de lui dire :

« Je suis moi-même contaminé, vous ne devriez pas rester ici...partez... »

Il voulait uniquement la sauver, lui dire de partir pendant qu'il en était encore temps. Et puis, sérieusement, elle n'avait pas l'air d'être faite pour le combat. Sans lui dire un mot de plus, mais sachant qu'elle voudrait sans doute rester avec lui, il fit quelques pas en direction de l'autre homme et lui demanda :

« Etes vous blessé? »

C'est à ce moment là qu'il vit un deuxième protagoniste arriver de nul part, un homme d'une grande beauté, surement tout le contraire d'un guerrier comme lui, plutôt hum...un artiste. Celui-ci demanda au « Euh...oui » puisque Gusdorf ne connaissait pas son nom, s'il avait besoin d'aide. Pourtant, en le regardant bien, le jeune homme eut un mauvais pressentiment, quelque chose n'allait pas. Il est vrai que dans l'obscurité de l'université de magie, éclairée que par de faibles lanternes éternelles, il n'était pas facile de voir les traits de quelqu'un mais il n'était pas clair...quelque chose clochait, Gusdorf le sentait.

Il n'eut cependant pas le temps de développer car un dernier homme surgit du plafond, se posant entre eux et leur proposant son aide. Bien récapitulons : une femme, trois hommes. Celui qui était contaminé voulait être clair avec les autres, il voulait leur dire pourquoi il était là, leur expliquer la situation dans laquelle il était en espérant qu'ils n'essaient pas de lui trancher la tête tout de suite.

« D'accord...vous avez l'air tous sains... »

Il avait dit cela en regardant l'homme élégant qui se trouvait parmi eux, cherchant à voir une quelconque réaction de sa part. Il continua :

« Je m'appelle Gusdorf. J'étais en ce lieu avec des amis afin de le décontaminer. On a cru qu'ensembles on pourrait venir à bout de ces choses mais malheureusement, il y en a beaucoup plus qu'on ne le pensait. Je ne sais pas si vous l'avez remarqué mais je ne suis pas au meilleur de ma forme. »

Montrant son mollet à qui voulait le voir, dévoilant la morsure dont ne s'échappait plus le sang depuis quelques minutes, il continua :

« Je suis condamné mais encore bien conscient et j'ai l'intention de continuer ce que je suis venu faire ici jusqu'à la fin. Survivre, j'en ai rien à faire, ce que je veux, c'est que ces choses disparaissent pour de bon. Nous devrions d'ailleurs bouger d'ici, il n'est pas préférable de rester trop longtemps au même endroit...ils vont nous trouver et nous devons être prêts à les accueillir. »

Il disait ça surtout pour ces compagnons car lui ne risquait plus rien. Il regarda Neth dans les yeux, lui posant des questions qu'il voulait plutôt complexes afin de l'analyser davantage, son épée toujours prête à couper une tête si nécessaire :

« Et vous, quel est votre nom? Qu'êtes vous venu faire ici? Vous n'avez pas l'air d'un combattant, êtes vous un artiste? »

Cela pouvait paraître bizarre comme ça mais il ne le sentait vraiment pas, comme si une aura de mort se dégageait de lui...

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Aaliah Z'Odra
~ Ombre ~ Niveau I ~

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◈ Parchemins usagés : 2211
◈ YinYanisé(e) le : 22/02/2011
◈ Âme(s) Soeur(s) : On ne peut conquérir un coeur qui abrite l'amour d'un défunt...
◈ Activité : Bâtisseuse d'empire
Aaliah Z'Odra
Mar 07 Aoû 2012, 13:12

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      L’Ombre huma l’air, ses narines bougeant aux rythmes de ses respirations. Elle sentait différentes odeurs, différents parfums, signe qu’un groupe se formait un peu plus loin. Une brochette de chair humaine fraîche, cela l’excitait. Son sourire s’élargit, dévoilant ses dents nacrées et son envie de les planter dans la première proie qu’elle croiserait. Cependant, elle préférait attendre encore un peu, laissant ses zombies explorer le terrain et voir si d’autres victimes n’allaient pas se joindre au petit groupe. Et puis, une odeur familière vint se mélanger aux autres, faisant doucement grogner l’Ombre de mécontentement. Elle sentit la présence d’un autre…

      Il n’était pas comme les zombies, mais comme elle. Il ne prit pas la peine de se cacher, mais se mêla à ses futures proies. L’Ombre n’apprécia pas de le savoir aussi près, et l’idée de voir son repas lui passer sous le nez ne lui plut guère. Elle plissa les sourcils, son regard sombre s'illuminant d'une lueur d'envie. Il lui fallait prendre le devant. Attaquer. Maintenant... Sauter sur la première proie pour ne lui laisser aucune chance de fuir et s'assurer d'avoir au moins un morceau de chair à se mettre sous la dent avant l'autre... Elle ferma les yeux un instant, ordonnant aux zombies de changer de tactique. Ils ne partaient plus en éclaireur, mais allaient cerner le petit groupe, telle une meute de créatures sauvages. L'Ombre s'avança à travers la noirceur du couloir, encore invisible aux yeux de tous, mais elle ne tarderait pas à les prévenir de sa présence... La louve leva la tête, hurlant un long cri angoissant qui brisa le silence. Le signal de l'attaque était lancé! Aaliah écarta les bras, prenant le contrôle des ombres de la pièce. Les ombres des victimes, comme les ombres de mur se solidifièrent, quittant leur nature nuageuse pour une consistance moins agréable. C'était comme des ronces sauvages, qui n'attendaient que la moindre chair, le moindre vêtement pour les déchirer sans compassion. Les zombies n'avait que faire de laisser des lambeaux de peaux aux ombres déchirantes, et les traversèrent avec avidité pour servir de diversion.

      Luuna fut la première à se dévoiler aux yeux des victimes, bondissant au-dessus des ombres aux pointes acérées pour atterrir au centre du groupe, les babines retroussées et les crocs en avant. Ses poils se hérissèrent sous ses grognements avides de chair et de sang, son regard bleu hypnotique cherchant à paralyser sa future victime. L'Ombre sortit alors des ténèbres dans lesquelles elle s'était cachée pour se dévoiler au groupe qu'elle observait en silence depuis quelques instant. Son sourire s'élargit, ravie par tant de chair à portée de dent. Son regard sombre et paralysant se posa sur sa première victime, ignorant le reste. Elle n'avait que faire des attaques, tout ce qu'elle souhaitait c’était manger! Goûter au sang chaud de ses victimes. Qu'il coule à nouveau dans sa gorge, régénérant ainsi ses forces. C'était une sensation si plaisante que rien ne pourrait lui entraver l'envie de goûter à ce plaisir divin.

      L'Ombre cibla sa première victime et pour qu'elle ne puisse lui échapper, elle usa d'un étrange pouvoir qu'elle avait découvert depuis peu et qui lui plaisait grandement. Son bras s'étira d'une manière inhumaine, attrapant le cou de sa victime. Lorsque son bras repris sa place d'origine, le drow était face à face à l'Ombre qui conserva son étrange sourire affamé. Elle le regard sans aucune émotion, le voyant comme un simple morceau de chair qui allait lui remplir l'estomac. Il pouvait s'agiter, tenter de s'échapper de son étreinte, l'Ombre n'avait que faire des blessures et de la douleur subit. Il pouvait même lui arracher un bras que cela lui serait égal, elle n'aurait cas le remettre à sa place! La seule chose qui pouvait véritablement la même hors d'état de nuire, c'était de lui trancher la tête, mais encore fallait-il pour cela y parvenir...

      Aaliah enfonça ses ongles dans la chair du drow pour le maintenir à sa portée, le pressant contre son corps sans pudeur. Sa bouche s'élargit, ses dents acérées sorties, prête à mordre la chair. D'un seul coup, elle pencha la tête et referma sa mâchoire sur l'épaule du drow, enfonçant ses dents dans les profondeurs de ses muscles. Le sang s'échappa hors de la plaie subie, s'écoulant le long du bras du drow et dans la bouche de l'Ombre, ravie. La sensation exquise qu'elle éprouva à ce moment là, lui fit légèrement lâcher sa prise. La pression de ses bras se fit moins forte, laissant au drow la possibilité de réagir, de fuir l'appétit insatiable de l'Ombre pour éviter de finir dans son estomac et que ses os rejoignent la poussière du sol. Cependant, même s'il lui échappait, la morsure était là, le condamnant inévitablement au même sort qu'elle... Bientôt il découvrirait à son tour la faim et le ravissement de goûter au sang et à la chair humaine...




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Ven 10 Aoû 2012, 01:12

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Quoi ? Courir ? Mais ça ne sert à rien je viens de tous les..Oh mer..Credi ! En revoilà, ils ne lâcheront donc pas l'affaire. En plus de cela je viens de comprendre que je ne suis pas le seul à être dans ce pétrin, ni le seul à ne pas être réduit en une chose qui ne mérite pour moi même pas le nom de chose. Ce serait plutôt un monstre, une abomination ou je ne sais pas quoi d'autre encore. Je parle bien des zombies hein ! Pas de la jeune demoiselle qui vient de me passer devant. Elle va sûrement chercher refuge auprès de l'homme qui avait demandé une présence. Au final il m'a trouvé moi ! Ça change en faites, parce que...Et pourquoi je parle de ça moi ? Je devrais plutôt me dépêcher de les rejoindre, sinon je vais me faire dévorer. Parce que je n'avais beau ne pas les voir avant, maintenant je peux distinguer leur sombres silhouettes qui me glace le sang. Je sers mes armes entre mes doigts, la peur prenant encore sa place dans mon coeur. Mais cette peur me pousse à un autre sentiment. Ce qui fait que, comme un dernier cadeau, je lance mes Chakrams pour en avoir deux en pleine tête et de partir en courant dans la direction opposer. Je ne sais pas s'ils sont tous deux infectés ou non, mais c'est le cadet de mes soucis pour le moment. Ce que je dois faire, c'est tout d'abord m'assurer de ne plus être en danger et ensuite, bah bien sûr d'éviter qu'une demoiselle aussi "innocente" se fasse mordre. C'est sûr que son physique laissait à désirer, sûrement à cause de son passage dans cette "magnifique" université n'est-ce pas ?

Le guerrier à qui j'avais répondu à l'appel ne tarde pas à nous révéler sa morsure. Je me presse de m'accroupir pour regarder d'un peu plus prêt son mollets. Je ravale ma salive, ne voulant pas avoir la même chose sur mon corps d'élémental de feu ! En plus ça commence peu à peu à s'infecter. Je me redresse, poussant un léger soupire de désespoir. Ça devient du grand n'importe quoi. Bien qu'il soit infecté, je vais rester avec lui. Déjà parce qu'il à l'air d'avoir la rage de vaincre, parce qu'il défonce du zombie et aussi parce que j'ai pas envie de me retrouver à nouveau seul face à ce tas de morts-vivants pas très beau à voir. Je sursaute lorsque sa phrase sort de la bouche du guerrier. Je me calme rapidement et écarte bras et jambes pour qu'il voit par lui même que je suis clean. Pas de drogue, pas de morsures, que dalle ! Je suis un gentil élémental moi ! Faut pas me contrôler. Je crois qu'on va rester tous les trois, je me trompe royalement. Mais au final, nous n'étions pas que trois. Il y eu rapidement un nouveau arrivé, qui a l'air d'un gros psychopathe pas digne de confiance. Mais bon, comme je suis un malade je m'en fiche un peu, cherchant seulement un endroit pour continuer la route. Il suivit rapidement d'un personnage un peu plus sombre. Je m'en rends compte grâce aux dire du dernier venu, mais nous sommes effectivement cinq à présent. Je souris. Un nombre pareil, impossible de se faire dévorer ! Si on travail en équipe, on les écrasera tous ! Par contre, pour le pauvre Gusdorf, on devra trouver une autre solution.

J'écoute avec attention ce qui l'a à dire et, d'un mouvement de bras, je fais comprendre en groupe que c'est une bonne idée et qu'on ferait bien d'y aller maintenant ! Mais malheureusement on m'écoute pas et Gusdorf adresse la parole à un membre du groupe. Celui qu'il soupçonne d'être un "artiste". Je soupire et me met entre eux deux, souriant.

Bon, comme tu l'as dis on va pas s'éterniser ! Moi c'est Axel lui c'est machin truc muche voilà maintenant on peut y aller ? C'est pas que j'ai peur mais j'ai peur.

Je soupire et m'écarte ensuite, rassemblant mes affaires. C'est l'heure d'y Aaaaah ! Un loup vient de se jeter sur le groupe qu'on avait formé tous les cinq. Et moi je sursaute, sautant en arrière pour éviter tous contact avec ce machin. Non, je ne m'approcherais pas de ça. Mais la propriétaire de cet animal apparaît rapidement, à mon grand regret. Je ne sais pas par quel miracle elle fait ça mais je veux pas le savoir ! Maintenant qu'elle a attrapé et mordu l'un d'entre nous, il est condamné, alors j'ai plus qu'à partir en courant. Mais en passant, je prends la jeune demoiselle par la main avant de partir en courant. Bon, au départ j'avais l'intention de fuir, poussé par la peur, mais rapidement, je me rappelle difficilement ce que je faisais avant. Tous ce que j'ai fais pour sauver un petit lézard. Je suis pas un trouillard. Alors je dépose la femme dans un coin et je me retourne. Faisant apparaître dans un tourbillon de flamme mes Chakrams, je les lancent en direction du zombie qui vient de faire sa victime du jour. Puis, innocent comme tous, je montre le bout du couloir.

On se taille, dépêchez !
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Ven 10 Aoû 2012, 01:55

A cinq contre des centaines de morts vivants, ils avaient peut-être une chance. Mais il n'oubliait pourtant pas les raisons qui l'avaient poussé à venir se mettre ainsi dans le pétrin. Il comptait bien récupérer un ou deux artefacts dans leur fuite de cet endroit. Peut être même serait-il assez courageux pour les laisser passer devant. Les interrogations de l'homme aux cheveux bruns vis à vis du rehla roux semblaient montrer qu'il se méfiait de lui. Le dragon reporta donc discrètement son attention sur cet individu. En effet, il n'avait pas la carrure d'un combattant. La façon dont-il se déplaçait le prouvait d'ailleurs bien. Un bretteur ou un épéiste aurait eu des mouvements bien plus fluides. Il n'avait manifestement pas été initié à l'art de la guerre. Toutefois, c'était son charisme qui rattrapait le tableau. Ainsi que, peut être, des capacités magiques prononcées. Comment aurait-il bien pu faire pour arriver jusqu'ici sinon ? Il cachait peut-être quelque chose. Le dragon ne savait pas quoi mais il comptait le découvrir. A moins qu'il ne se fasse des illusions.

Ce fut à ce moment là que tout bascula... Les ombres de la pièce se mirent à prendre consistance, celle de ronces ténébreuses qui les empêchaient de bouger convenablement sur un terrain qui dorénavant était à leur désavantage. Un loup noir se mit à bondir entre eux, ce qui instinctivement fit reculer les personnes du groupe, les séparant ainsi les unes des autres. A ce moment là, une horde de zombies se jeta sur le petit groupe, faisant fi des ronces ombreuses qui les écorchaient au passage. Le doute ne pouvait être permis... Les morts vivants utilisaient bel et bien la magie désormais et faisaient preuve de stratégie. La menace à laquelle ils faisaient face était bien plus dangereuse qu'ils ne l'auraient cru et ils étaient en train de payer à la fois le prix de leur inconscience. Ils n'auraient jamais du se dire qu'ils ne pouvaient pas évoluer. C'était une erreur monumentale. Le drow déjà pris au dépourvu, le fut plus encore quand un zombie se jeta sur lui en allongeant l'un de ses bras pour le saisir comme s'il s'agissait d'un grappin et venir à lui à une vitesse folle. Il ne pris pas la peine d'essayer de savoir qui était ce zombie avant, il ne s'intéressa pas du tout à quoi il pouvait ressembler. C'était à présent le cadet de ses soucis... Surtout quand il sentit la douleur de la morsure empoisonnée du cadavre ambulant. Le mort vivant relâcha son emprise, assez pour que le drow lui mette un coup de coude en pleine face et qu'il se téléporte hors de portée. Le dragon ne se fit pas prier deux fois quand-il entendit l'un des rouquins hurler de prendre la poudre d'escampette. A vrai dire, le drow était déjà devant, étant hors du champ d'action des ronciers ombreux.
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Sam 11 Aoû 2012, 00:56



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Entre la peur et la panique, chacun devenait un peu plus craintif envers ses compagnons d’infortune. Voire lucide. Le peintre maudit le comprit très vite. Il tentait d’écouter avec attention les paroles de l’homme condamné, serrant les poings pour mieux se concentrer. Un flux d’idées s’échappait de son souffle, paroles dangereuses qu’il n’arrivait ni à relier, ni à saisir. Un nom, un seul réussit cependant à ranimer l’étrange sourire qui éventrait ses lèvres, dilatant ses pupilles d’une joie non contrôlée.



- « Ar…tiste. Oui, oui… je le suis. Un… un artiste… »



Sa voix tremblait sous l’effort, rauque et suintante. Peintre apeuré, mort vivant ou enfant perdu ? La réponse pouvait attendre, une de ses sœurs avait commencé la chasse sans le concerter. D’une étreinte sordide, elle saisit sa victime entre ses bras et l’honora de ses canines souillées. Et cela n’était pas du goût de l’artiste. Le drow était certes une belle proie – l’un des seuls à se méfier de son identité – mais quel effort, quelle subtilité ? Lui avait joué, parié, risqué, et voilà qu’une femme décharnée venait menacer son merveilleux repas. Saisit d’une haine glacée son visage se crispa, mais il profita de la diversion pour fuir toute discussion.



Toute l’attention était dorénavant centrée sur l’invitée, permettant au Rehla de mettre ses plans à exécution. D’un pas félin – quoique maladroit – il s’approcha de celui qui l’avait initialement attiré. Le jeune élémental parlait d’une voix teintée de peur et d’ironie, qu’importe la signification le revenant ne prenait pas soin d’écouter. Un seul sens le mettait en émois, un Projet, une Odeur ! Chaque minute passée parmi les mortels alimentait cette envie, et son hôte était à présent à portée de bras. Dos à Axel, il laissa fuir de ses lèvres diaphanes un pernicieux rire.



- « Peur… Fuite ? Pau…vre… pauvre… pauvre imbécile. »



Dernière bribe de pouvoir, l’illusioniste engendra une nouvelle œuvre d’art. Du vide ne naquit cependant pas un rêve mais un odieux cauchemar. Après avoir susurré quelques paroles perfides, une arachnée naquit à ses côtés. Simple illusion, ses pattes puissantes vinrent effleurer sa proie. Le revenant savourait quant à lui sa victoire déjà tracée, encerclant l’élémental d’une nuée de vers et d’insectes putrides. Quel manque d’Esthétisme, de Beauté ! Il n’avait cependant pas fini de jouer. Il fixa sa victime de ses prunelles sanguines, étendant son sourire d’un ricanement forcé.



- « Commençons à jouer...»



Neth immobilisa l’homme de son nouveau pouvoir. Il s’approcha de lui, entouré de ses sbires, et saisit sa nuque entre ses mains. Il passa sa langue sur sa trachée, prêt à saisi sa gorge de ses molaires. La récréation avait sonné, plaisir ludique.



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Ven 17 Aoû 2012, 20:21

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Mes yeux s'écarquillèrent, mes pupilles se rétractant devant l'horreur de la scène à laquelle j'assistais, impuissante. Cette femme avait surgi de nulle part, désarticulant son bras sans en éprouver la moindre douleur, saisissant le guerrier qui s'était joint à nous un peu plus tôt. Aucun son ne pouvait s'échapper de mes lèvres, aucune pensée ne traversait mon esprit, j'étais paralysée, oubliant les dires que Gusdorf avait prononcé auparavant. J'oubliai tout, comme si tout ceci n'était qu'un affreux cauchemar duquel j'allais bientôt être sortie par un réveil matinal enjoué, empli de rires. Pourtant, je savais que c'était la réalité et l'étreinte d'un des hommes me le fit comprendre d'autant plus, ma main serrée dans la sienne, mon corps entraîné grâce à son énergie. Je courais à ses côtés avant qu'il ne me lâche, me laissant là pour affronter les morts-vivants. J'en étais moi-même incapable, comme si quelque chose me retenait, comme mon inconscient m'ordonnait de m'éloigner le plus vite possible de ces individus abjectes. La situation me paraissait néanmoins totalement désespérée, Gusdorf et le guerrier avaient été mordus ce qui faisait que nous n'étions plus que trois individus sains...non, rectification, deux, l'homme qui m'avait sauvé et moi. Quant au rouquin, le prétendu artiste, les mots qui sortaient avec difficulté de sa bouche le trahissaient, trahissaient son état. Et ce n'était pas fini car il s'attaqua à mon sauveur.

Je m'apprêtais à courir mais j'avais un choix à faire : m'enfuir comme une lâche ou affronter le sans âme afin de sauver celui qui avait eu la délicatesse de me prendre la main plus tôt? Ce choix était capital, bien plus que quiconque ne l'aurait pensé. Qui étais-je? Nikita, la dernière descendante d'un camp de sorciers ou Edwina, celle que j'avais été toute ma vie, la magicienne élevée par des ondins qui essayait de faire le bien autour d'elle. Ma vie se partageait entre ces deux composantes, entre ces deux destins, et la réponse à la question que je me posais était comme une sorte de choix, ou de début de choix. Mais comment choisir entre deux identités complètement distinctes, l'une qui me promettait pouvoirs et richesse et l'autre qui me promettait bonheur et amour? Je ne voulais pas choisir, je voulais être une créature entre sorcier et magicien, ne respectant que mes propres convictions, que ce que je croyais être bien. Et à présent, ce que je croyais être bien devait guider mes gestes, au delà de la peur.

Je me jetais alors sur le zombie roux, m'agrippant de toutes mes forces à son cou pour le tirer en arrière, pour le faire lâcher sa proie. Je ne pouvais plus vraiment utiliser mes pouvoirs dans l'état où j'étais, mais j'étais déterminée à essayer de le sauver, à essayer en y mettant toute ma volonté.

« Lâche le!! »

Cette courte phrase, je l'avais prononcé à la fois comme un ordre et comme une supplication. Je fermais les yeux afin de ne pas me retrouver en face des insectes affreux qui étaient les créations de cet être sans âme. Si seulement j'avais pu me battre mieux que ça. Essayant de me hisser encore plus sur le corps du mort, j'attrapais ses cheveux afin de les tirer en arrière. Je ne le laisserai pas mordre Axel! Je savais que c'était de la pure folie, je savais qu'il y avait sans doute qu'un pour cent de chance que je réussisse, mais ce n'était plus l'heure de réfléchir. Je me demandais tout de même où était partie la deuxième créature infernale, essayant d'oublier les zombies de bas niveau ainsi que les insectes. Rien n'avait d'importance à part le fait de retenir cet artiste déchu.

* Que quelqu'un vienne m'aider...s'il vous plait *

J'espérai, oui, j'avais la folie de croire que peut-être quelqu'un attaquerait les morts-vivants m'entourant, j'avais la folie de croire que dans ces conditions chaotiques, d'autres individus trouvaient le courage dans les peu de forces qui leur restaient, trouvaient le courage de vaincre la peur omniprésente. Mais si personne n'agissait, rien n'empêcherait le monde de sombrer pour de bon, sans plus aucune chance de retour possible...une dernière ligne droite menant droit à la destruction totale.
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Dim 19 Aoû 2012, 23:43

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Gusdorf ne s'était pas attendu à une attaque pareil et on pouvait voir dans ses yeux qu'il regrettait de ne pas avoir pu protéger le dernier guerrier venu à eux. Mais, à présent, ce dernier était condamné, pour toujours si personne ne trouvait l'antidote. Il n'avait pas à fuir les morts-vivants puisqu'il était contaminé, mais il allait essayer de les tuer, tous. Se tournant vers Aaliah, l'épée en main, il s'apprêta à l'attaquer lorsque autre chose se passa, quelque chose qui demandait toute son attention : le jeune homme de qui il se méfiait auparavant avait révélé sa véritable identité. Il le savait, il l'avait senti, sa façon de parler, sa démarche, tout indiquait qu'il n'était plus un être humain à part entière, que sa conscience s'était envolée. L'ange déchu ne savait quoi faire, choisir d'aider Axel ou essayer d'en finir avec la première zombie à les avoir attaquer. Il fallait garder son sang froid, réfléchir à la meilleure stratégie possible. Cependant, un second événement l'aida à choisir puisque la jeune fille aux cheveux bleues essaya d'aider l'élémental d'une manière bien dangereuse. N'avait-elle donc aucun pouvoir, aucune arme? Elle paraissait bien chétive par rapport au zombie qu'elle essayait de tirer en arrière l'un de ses bras comme seule arme.

Gusdorf décida qu'il était donc plus logique d'aider la jeune fille à se débarrasser du zombie mais un retournement de situation arriva bien vite car, alors qu'il allait abattre son arme vers l'homme aux cheveux roux, il sentit des sueurs froides le parcourir, son corps se mettant à trembler étrangement, par petits spasmes fréquents. L'ange déchu changea soudainement de regard par rapport à la scène, ses yeux fixés sur Axel et Edwina, semblant envoûté par l'odeur qui se dégageait de leurs corps. Ils avaient l'air si bons...si appétissants. Et il n'avait qu'à les saisir, les cueillir tels des fruits mûres pour les fourrer dans sa bouche. Ils devaient avoir une chair délicieuse...une chair respirant la vitalité pour l'homme et une chair au goût tendre pour la femme. C'était un désir si fort, un désir si profond...il n'avait qu'à tendre le bras...

* Mais qu'est ce que...? *

Un pic de lucidité s'empara de Gusdorf qui lâcha son arme sur le coup de la surprise. Il y avait plusieurs zombies dans la pièce, tous dénués de réelles conscience, tous dénués de tous les besoins d'une personne normalement constituée hormis celui de manger. Et le jeune homme comprenait que d'ici peu il serait comme tous ces derniers, il devait faire vite. D'un mouvement puissant de la main, il envoya valser Neth et les zombies qui lui obéissaient un peu plus loin, libérant ainsi aussi bien Axel qu'Edwina. Il leur hurla alors :

« Courez! Vite! Votre seule chance de survie est de sortir d'ici!! »

Gusdorf savait que ce qu'il venait de leur dire était contre les résolutions qu'ils avaient pris au début, mais la situation semblait désespérée, sans issue. S'ils sortaient de l'université, peut-être pourraient-ils trouver des renforts? En tout cas, s'ils restaient sur place, il était sûr qu'il n'y aurait bientôt plus un seul être vivant dans l'édifice enterré sous terre. Le jeune homme se demandait ce qu'allait annoncer le futur...tout semblait tellement sombre, il était impossible que la fin soit baignée de lumière au point où ils étaient. Même si un antidote était trouvé, tous les zombies décapités ne pourraient jamais plus redevenir des personnes normales.

Les sueurs froides recommencèrent, la peau de Gusdorf virant progressivement au gris clair, un gris maladif, ses yeux devenant vides de la moindre émotion, ses peurs disparaissant avec sa conscience, faisant place à cette expression primaire, celle de quelqu'un prêt à tout pour manger, pour dévorer. Regardant Neth d'un drôle d'air, puis Aaliah, de la bave coula sur son menton. Il ne les laisserait pas lui piquer ses proies, elles étaient à lui...à lui tout seul. Il ramassa son épée avant de se mettre à courir vers Axel et Edwina d'une drôle de manière, ses muscles détendues au maximum, moues, mais son corps prenant tout de même de la vitesse. Il allait les mâcher jusqu'à ce qu'il n'y ait plus un seul morceau de chair sur leurs carcasses...

Sa respiration se fit lourde, des râles s'élevant de son corps. Le premier qui lui tomberait sous la main mourrait dans d'atroces souffrances...

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Lun 20 Aoû 2012, 03:15




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L’envie imprégnait insidieusement les membres de l’artiste, ce dernier prêt à révéler son art morbide. Donner la mort et créer de ses mains un piètre semblant de vie, triste réconfort mais qui s’avérerait plus efficace que le façonnement inerte de l’argile. Ses griffes tremblaient au contact de la chair, la signant de griffures rouges et profondes. Il savourait le Moment d’une patience infinie, laissant parcourir ses canines sur le tissu vivant. Une caresse, un précieux dénouement. Inattendue privation ! Du bout des lèvres, sa proie lui fut reprise. L’Indigne sentit une main fragile s’agripper à sa chevelure rouquine, emprise assez forte cependant pour lui faire quitter sa victime. Prêt à bondir, il se retourna sauvagement pour apprécier sa nouvelle ennemie.



Maigre réconfort, honteux repas. Ses prunelles en furie explorèrent la jeune femme, ses bras, sa taille, ses cuisses. Le gibier semblait moins gouteux mais l’appétit était toujours là. Et quelle erreur, ma Dame, d'avoir profané sa chevelure de feu ! Neth a quitté son âme, mais son corps en garde ses points sensibles. Un râle pénible sorti de ses lèvres livides, alors qu’il s’apprêtait à saisir à terre la mage intrépide. Avait-elle seulement fait preuve de courage ? A ses yeux sanguinolents, "Témérité" lui seyait à ravir. Imprudence, Volonté ou simple Désespoir, les mots n’incarnaient plus aucune importance. Seul l’acte compte, sur cette scène de délire. Neth s’approcha un peu plus du corps, prêt à passer de nouveau à l’action. Trop tard encore. Une frappe puissante le projeta au loin, brisant ses côtes contre la surface dallée du sol. Nul gémissement, nulle douleur, voilà encore l’un des atouts de la non-vie.



Le corps lancinant, le Rehla déchu se releva. Il observait son assaillant, ne pouvant s’empêcher de sourire. Cette chair pourrissante ne lui fera pas ce soir office de repas, elle deviendra comme lui. Petit à petit, la déchéance se faisait sentir et allait lui offrir un nouveau compagnon. Ou un concurrent ; sa chasse en serait alors comprise. Sans attendre, il laissa échoir son arachnide et ses charmants serviteurs vers l’élue future de ses canines. Quelques pas lourds et trainants, et il put enfin saisir la chevelure bleutée de sa Promise. Il palpa leur douceur, approchant son visage pour humer leur parfum fleuri. Il adressa un clin d’œil à Gusdorf avant d’étouffer ses derniers dires.



- « P… Pay…ez… v… votre…. »



L’envie étreint sa gorge, ne le laissant finir. Neth fit déchoir l’espoir naïf qu’il tenait alors captif. Sa morsure se fit sèche et violente à l’épaule de sa victime. Il lécha lentement la plaie avant de s’écarter de la femme. Son sourire s’étendit un peu plus, ses orbes de sang admirant sa nouvelle Œuvre d’Art. Saisissant son avant bras avec violence, il s’empressa d’en goûter de nouveau quelques douceurs.



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Jeu 23 Aoû 2012, 14:44

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Je ne comprends pas ce qui se passe ! I...Il n'était pas humain ? Il a réussi à me rouler. Mais j'ai beau me débattre violemment, sa poigne est si forte que je ne peux plus bouger. Aucune chance que je l'emporte, je ne peux plus fuir. Au finale, même si j'ai eu peur, ça ne m'a pas plus sauvé que si j'y prenais du plaisir. Non, j'ai été faible. Je ne me soucie plus de ce qui m'entoure, non. Je ne fais que soutenir le regard de cet artiste morbide. Je fronce mes sourcils, essayant de ne pas sentir la douleur alors que ses ongles parcoure ma peau en laissant de grande trace de griffure. Je le regarde préparer son festin en ayant perdu de la tout espoir de ressortir d'ici normal. Les insectes, les autres zombies et même l'infection de Gusdorf qui a l'air de le tuer à petit feu m'est complètement égale. La seule chose qui est à mon attention pour le moment c'est le monstre assoiffé de chair qui va bientôt se faire un plaisir de goût un morceau d'Axel grillé à point. J'en ai plus rien à faire maintenant d'être ici ou ailleurs, tout ce que je veux à présent c'est survivre. Je ne veux pas qu'il morde. Mais je ne cri pas. Je ne demande pas de l'aide, parce que je sais que c'est inutile. Personne ne peut venir. Il n'y a que des zombies dans cette université, et ils se rapprochent lentement en petit tas. Comme s'ils cherchent à nous faire perdre espoir. A montrer que même si j’échappais aux crocs de ce zombie, les autres ne me laisseraient pas partir. Et cela m'énerve. Pourquoi je ne peux pas me défendre ? Pourquoi mes armes ne veulent pas apparaître. J'essaye tant bien que mal à me libérer, pousser par le désespoir. Il faut que je sorte d'ici, je ne peux pas laisser toute ma vie derrière moi comme ça !

Alors que je sens les dents de ce monstre parcourir ma chair, mon coeur enflammé faisant des bons comme s'il voulait sortir de ma poitrine, je le vois reculer. Je n'en crois pas mes yeux au départ, mais une chevelure bleu qui ne m'est pas inconnu apparaît sur le dos de l'artiste. Je n'ose pas sourire, bien que je suis heureux de la voir encore saine. Mais elle se met en danger pour moi, et ça je ne veux pas. Elle aurait du fuir, partir pour sauver sa peau. Maintenant je me rends compte que j'ai été trop égoïste. La peur m'a fait faire des choses impardonnable. J'aurais dû aider le guerrier au lieu de le laisser se faire mordre, j'aurais du faire fuir la jeune femme avant qu'elle soit prise pour cible. A la place, j'ai fuis. Mais pas cette fois. Je ne dois pas laisser ce monstre la mordre seulement parce qu'elle s'est interposé. Il y a beaucoup de monde, et tant pis si je me fais mordre. Je ne me doute bien qu'il a a du monde autour de nous. Beaucoup de monde attendant seulement un morceau de viande. Il ne reste plus grande monde de normal. Le Drow a prit la poudre d'escampette, et dois être maintenant loin. Mais mordu comme il l'avait été, il ne restera pas longtemps humain. Je le sais, on le sait tous qu'une fois mordu on ne peut plus reculer. Alors que mon agresseur va se jeter sur celle qui m'a sauvé, Gusdorf dans un reste de lucidité l'envoie valser. Je profite de ce temps de répit pour faire réapparaître mes armes. Je ne vais tout de même pas tomber sans me battre. Mais alors que je m'apprête à demander à la femme aux cheveux bleus si elle n'a rien de casser, une vision presque d'horreur m'interpelle du coin de mon oeil.

C...Comment est-ce possible ? Comment peut-il se relever ? Le coup que Gusdorf lui a infligé aurait du le mettre K.O pendant un moment. Je n'ai pas le temps de l'attaquer cependant. Oui, je lui aurais coupé la tête si je le pouvais ! Mais j'en ai deux autres sur le dos. Et comme je veux tenir le plus longtemps possible, je les envoie valser. Je ne prends pas la peine de les tuer, j'ai autre chose à faire. Mais dès que je me retourne vers l'Artiste mort vivant, j'en reste mort de peur. N...Non. Il a réussi...J'y crois pas. Pourquoi je n'ai pas été plus rapide ? J'ai eu à peine le temps de me retourner qu'il lui avait déjà sauté au coup. Je ne connais même pas le nom de cette fille, mais je n'arrive pas à la protéger ! C'est pas possible ! Le zombie goûte à la chair de son bras, alors qu'il a déjà mordu autre part. Je n'arrive pas à y croire, mais je me rends compte un peu tardivement que je suis le dernier qui n'est pas infecté. fronçant les sourcils, je lui saute dessus. Je m'en fiche que je me fasse mordre, maintenant ça n'a plus d'importance puisque je sais que je ne pourrais jamais m'en sortir indemne. Alors j'essaye de le faire lâcher, quitte à lui montrer mon bras pour qu'il change d'avis. J'eu une envie incroyable de lui écraser mon poing sur la figure pour lui casser les dents, mais une affreuse douleur m'en empêche. Cette douleur, j'aurais préféré ne jamais la connaître, mais je me suis jeté dans le tas sans réfléchir. Cette douleur...Cette affreuse morsure.
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