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 ¤ Event partie III : Groupe I ¤

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Jeu 30 Aoû 2012, 16:06

~ GROUPE I : Magnolia, Neth, Maak, Lynn, Calliope, Sol, Noa ~


¤ Event partie III : Groupe I ¤ 956516pNJ1

Aléanna venait de passer le tunnel qui reliait la presqu'île de Sceptelinôst au reste du monde. L'ombre avait eu vent de ce qu'il s'était passé ici et son peuple avait réellement beaucoup de choses à faire par les temps qui couraient. Car beaucoup d'âmes erraient sur le monde à la recherche de leur corps, corps bien souvent décapité et donc inutilisable. Son travail consistait donc à récupérer ces âmes perdues afin de les ramener au royaume des abîmes. Un marché avait été fait entre tous les chefs de races et un objet avait été créé pour permettre d'insérer l'esprit des morts dans une nouvelle âme, un esprit qui cohabiterait avec celui du futur nouveau né. Ainsi, à l'âge de raison, les deux esprits fusionneraient, permettant de donner une seconde chance à l'individu transformé en zombie qui avait vu son corps réduit en charpie. C'était un processus complexe puisque pratiquement tous les nourrissons qui naîtraient à partir de maintenant auraient deux esprits au lieu d'un, un esprit ancien, connaissant une infinité de choses sur le monde, maîtrisant des pouvoirs et un esprit nouveau qui avait tout à apprendre. Aléanna ne savait pas ce que donnerait la fusion des deux esprits quand l'enfant aurait atteint la maturité mais elle se doutait que cela ferait du futur adulte un individu très puissant. Mais peu importait, le temps lui donnerait la réponse et, pour le moment, il y avait plus urgent.

L'ombre regardait la cité de Sceptelinôst, plusieurs bâtiments détruits par la montée de l'océan déchaîné par la déesse de ce dernier afin d'engloutir et de détruire les mort-vivants tombant dedans. Le soucis c'est qu'il n'avait pas fait qu'annihiler les zombies. En effet, la plupart des arbres de la cité des pirates étaient tombés, certains morceaux rejetés par les vagues sur le bord de la plage. Les bâtiments s'étaient effondrés et il faudrait sans nul doute des heures de travail pour tout reconstruire. Bientôt, des volontaires arriveraient pour cela et Aléanna était sûre qu'ils parviendraient à un résultat satisfaisant. Le soucis c'est qu'il n'y avait pas qu'une histoire d'infrastructure mais bien une question sociale aussi car plusieurs blessés s'étaient réunis sous l'un des bâtiments de la cité. Il s'agissait pour la plupart de pirates qui avaient réussis à s'en sortir parce qu'ils étaient ailleurs au moment de l'attaque de Sceptelinôst, revenant vers leur terre que plus tard. Certains d'entre eux étaient blessés car ils avaient combattu vaillamment, d'autres parce qu'ils venaient de redevenir humains, l'antidote ayant ramené leur âme, âme qui avait battu la maladie. Seulement, Aléanna savait qu'il restait encore des zombies sur les terres du Yin et du Yang, et pas n'importe lesquels, les plus puissants d'entre eux, ceux qui possédaient des pouvoirs magiques. Et si elle n'en voyait pas ici, elle savait qu'il était préoccupant de leur fournir l'antidote. Elle avait d'ailleurs plusieurs flacons de la mixture qu'il fallait leur insérer dans la bouche, donnant la force à l'âme qui était à l'intérieur de leur corps de combattre le sortilège. Oui, l'âme des zombies les plus puissants étaient toujours à sa place, demeurant dans leur corps grâce à leur magie, mais bien infectées par l'épidémie qu'avait créé Orion.

« Bonjour, je viens ici pour soigner les blessés, où dois-je aller? »

Aléanna tourna la tête vers une elfe au regard doux. Elle était la première à arriver et elle ne serait pas la seule. Si la mission de l'ombre consistait à récupérer les âmes perdues, elle en avait une toute autre : guider chacun des volontaires qui souhaitaient aider à remettre la presqu'île sur pieds. Bien entendu, des groupes avaient été envoyés un peu partout par les chefs de race ou par les dirigeants de certaines organisations afin de reconstruire les terres et d'aider les personnes en difficulté. Certains individus partaient même de leur plein grès afin d'aider mais peu importe pourquoi, l'important résidait dans le fait que grâce à tous ces volontaires, le monde se remettrait du chaos dans lequel il avait été plongé. L'ombre sourit donc à la personne :

« Oui, c'est par là bas, ces gens ont besoin de vous. »

Elle indiqua la direction des blessés qui s'étaient réunis à l'elfe, remarquant que l'un d'eux n'avait même plus de bras. C'était réellement horrible et même si Aléanna n'était pas bénéfique, elle ne comprenait pas comment un individu avait pu si mal finir. Les jours à venir seraient vraiment longs pour tout le monde, longs et pleins de souffrance.

Spoiler:

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Lun 03 Sep 2012, 08:16

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La presqu'île de Sceptelinôst. Il s'était retrouvé ici sur ordre du cheffe des Orine afin de cherché les zombies restant et de leur administrer l'antidote qui devait leur permettre de retrouvé leur état normal ainsi que de soigner les blessés. D'après ce qu'il voyait, plusieurs autres personnes avaient aussi été affecté ici et vu la taille de la presqu'île, cela n'allait pas être une mince à faire. Il n'avait pas de temps à perdre, Sol se dirigea vers l'est, on lui avait signalé plusieurs blessés dans cette zone, il se mit donc alors à courir, le temps pressait et ces personnes exigeait des soins au plus vite, durant sa course, les rues reprenaient peut à peut la vie qui les avais abandonnée, les personnes commençaient à repeuplés les rues et mettait un peu de vie dans ce lieux ou régnait la désolation s'était installés, mais il n'avait pas le temps de se réjouir, pour l'instant soigné un maximum de gens était sa priorité et ceux qu'il voyait n'en n'avait pas besoin en priorité jusqu'à ce qu'il aperçu cette ruelle tout au bout de la rue, juste a gauche d'un immeuble qui semblait abandonné. Une fille ainsi que deux autre garçon un peu moins âgé étaient blessé, la fille avait de légère contusion au niveau du crane mais elle présentait une plaie assez profonde au niveau la cuisse, les deux autres garçon présentait eut aussi des blessures, plus particulièrement à ceux qui ressemblait à des morsures aux bras.

Messieurs, s'il vous plait, aidez-les. Mes frères on été mordu...par des zombie..aaah, z'en faite pas pour moi...raaah..ça ira..aah...aah.

Sol:Purée, ils vous ont pas loupés, ces saloperies. Vous en faites pas, je vais m'occuper de vous. Pour commencer je vais m'occuper de ta blessure,ma grande, bouge pas.

A la vue de la blessure la plus grave, Sol se demandait comment allait-il soigner une blessure aussi profonde, même avec son matériel de soins, il n'arriverait pas à soigné entièrement cette blessure qui risquait de gangréner faute de soin, la seule façon restait la plus sure mais la plus douloureuses: la cautérisation. Mais supportera t-elle le choc?

Sol: Ma grande, même avec des soins ta blessure à la cuisse est beaucoup trop grave et la seule solution risque de te faire vraiment pleurer mais d'abord...

Il alla inoculer le vaccin au deux frère afin qu'il ne deviennent pas des zombis, il leur fit boire l'antidote. Les deux enfants se couchèrent sur le sol, surement un effet secondaire de l'antidote puisque ils s'abandonnaient tout deux dans les bras de Morphée.

Sol:Ok, pour t'es frangin, il n'ont plus de soucis à se faire. Mais toi il faut que tu tienne bon. Accroche toi aussi fort à mon bras, je te laisserai même le mordre si tu veux.

Pourquoi? Qu'est-ce qui va se passer, hein...aaah..dites le moi.

Sol pris la douloureuse cuisse de cette petite fille et il la posa délicatement sur son genoux puis il enflamma son bras gauche, mais entièrement cette fois. La petite poussa un petit cri de frayeur mêlé à de la surprise, Sol vit ce visage apeuré et la rassuré n'allait pas être facile mais il le devait. Sa réaction n'était pas très différente de celle qui l'avait eut quand il était petit lorsqu'il se confronta au loup. Apeuré. Mais au vu de la gravité de sa blessure, elle allait souffrir et il n'avait pas le choix sinon autant l'amputé d'une jambe, ce qu'il refusait catégoriquement. Il passa la main dans les cheveux de la petite afin de la rassuré un peu

Sol:Écoute, la seule façon de sauver ta jambe, c'est de bruler la blessure, on appelle ça la cautérisation mais le seule hic, c’est qu'on souffre vraiment mais vraiment beaucoup. Encore désolé pour tout ça, vraiment.

Attendez... non faite..pas ça...je veux plus avoir mal...NOOON...AAAAAAAAAAAAAAAAAaaaaaaaah!!!!

A la manière d'une épée, il abattit son bras sur la blessure, le hurlement de la petite fille lui brisa le coeur bien plus que les tympans, la douleur se diffusait dans tout le corps de la fillette. 10 secondes. C'est le temps qu'il à fallut à cautériser cette blessure et mettre cette petite en état de choc, cela lui déchirait le cœur mais avec ça, elle pouvait être sure que sa jambe était sauver. 10 Secondes de pure douleur. Après cela, il transporta les trois enfants, les deux sur ses épaules à la manière d'un sac et la fille sur son dos. Il y avait un camp qui ne se trouvait pas très loin d'ici, à 300 mètre environ mais peut lui importait la distance. Mais qui avait dit que ce serait des mètres sans embuches? Alors qu'il commençait sa traversé avec les enfants, des zombies sortait des ruelles, apparaissaient devant sa route, bref il était un peu pris en tenaille avec les enfants, ce qui n'arrangeait pas sa situation qui commençait à être critique. Environs 15 à 24 zombies lui faisait face de tous les cotés, il créa alors une dôme de flamme qui recouvrait lui et les enfants, il les déposa le plus délicatement possible et sortit du dôme. Le vrai combat allait enfin commencer, sauf que là, il ne devait tuer personne. Il enfonça son épée dans le sol et s'élança à l'encontre des zombies, il devait trouver le moyen de leur inoculer se vaccin, d'une manière ou d'une autre. Il attrapa par le cou le premier zombie à sa porté, le souleva,le plaqua violemment au sol tout en prenant une fiole et inocula l'antidote dans la bouche du zombie.

Sol: C'est pas vrai!!! Et ils fallait qu'ils soit nombreux, ceux là!!!

Toujours dans la même dynamique, il faucha les jambes d'un autre zombie pour lui inoculé l'antidote puis se remit promptement sur ses deux appuis, esquiva le poing d'un zombie afin de s'en servir pourle déséquilibré et le soigné lui aussi, un autre essaya de lui agrippé le bras afin de le mordre, mais Sol envoya son coude au centre du plexus solaire, profitant du souffle qu'il avait coupé pour lui administrer l'antidote via sa bouche. Les un après les autres, ils tombèrent,Mais sur les 15 ou 24 environs qu'il avait dénombrés, seul 11 d'entre eux était à terre, il ne lui restait que 6 fiole et il y avait toujours autant de zombies. Mais tiendrait-il assez longtemps pour le leur administré? Car il avait beaux être fort la fatigue commençait a peser et il fallait qu'il se dépêche. Sol virevolta au dessus du zombie qui faisait face à sa gauche, mais un zombie plus vif que les autres lui infligea une blessure à l'épaule, il réagit instantanément en envoya son poing dans la mâchoire du zombie et le plaqua au sol et lui inocula l'antidote, puis il lança son poing gauche sur le zombis à sa droite, le déséquilibra et l'envoya au sol et lui donna pour la treizième l'antidote. Il enflamma à contre cœur ses paumes et créa une grande barrière de feu qui les séparait lui et les enfants de cette menace. Il abaissa le dôme de flamme qu protégeait les enfants, qui s'était déjà réveillés depuis belle lurette, ils avaient assisté éveillés à tout le combat de Sol.

Sol: Allez on y va, faut pas trainé ici car je sais pas combien temps ça va les retenir. Allez GROUILLEZ-VOUS!!!

Il prit la fille sur son dos et se mit à courir en emboitant le pas au enfants. En courant, il n'allait pas tardé à arriver camp, une les enfants en sécurité, sa blessure soigné et après avoir fais le plein d'antidote il retournerait au charbon. Car si il avait laissé son épée sur le champ de bataille, c'était justement pour faire en sorte que la barrière reste active jusqu'à son retour. Le repos n'allait décidément pas être pour tout de suite.



67 lignes
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Lun 03 Sep 2012, 12:26

Noa se trouvait parmi les volontaires chargés de secourir les blessés. Elle avait contribué à la confection de l’antidote, mais n’avait malheureusement pas pu rester jusqu’à la fin. Ce travail inachevé l’avait poussée à s’investir à la reconstruction, aux cotés des autres volontaires. Elle s’était donc rendue sur le continent dévasté afin de rejoindre la presque île de Sceptelinôst, par le biais de la grotte. Fallait il qu’elle donne de sa personne pour cela. La fée ne se sentait pas en sécurité sur ces terres. Il n’y avait pas assez de vie, pas assez d’arbre, tout était trop sinistre à son goût. Mais Noa était une jeune fée courageuse, en dépit du reste. Elle prit donc suffisamment sur elle pour aller aux devants de cette épreuve.

Une fois arrivée sur les lieux, elle ne pu retenir une expression d’horreur à la vue de tous ces blessés et ces morts. Un campement de fortune avait été aménagé afin que soigneurs et blessés puissent se rencontrer. Hésitante, perdue, Noa se laissa guider en suivant les autres volontaires. Elle fini par arriver près d’un groupe de blessé entassé autour d’une tente. Plusieurs médecins étaient déjà au travail : certain usaient de magie, d’autres non.
Noa se présenta timidement à l’un d’eux, mais n’osa pas l’aborder. Il était trop occupé à suturer une plaie. La fée se dirigea donc vers quelqu’un d’autre, même constat. Elle commença à se sentir de trop dans cette affaire. Que pouvait elle faire ? Elle était trop petite, trop impuissante… Finalement, Noa se plaça un peu à l’écart de tout ce monde, les larmes lui montaient aux yeux. Elle ne savait pas ou se mettre.
C’est alors qu’une jeune femme vint vers elle. Elle était vêtue d’une blouse, dont on remarquait une abondance de traces de sang.

-Que fais tu ici ? Tu n’es pas blessée ? Si ?


Noa fit timidement « non » de la tête.

-Tu es une volontaire ?
La jeune femme constata que la fée n’osait pas trop parler. Répond ! De quoi as-tu peur ? Entendant ses propres paroles, elle s’adoucie. Aah… oui... Écoute, c’est normal de se sentir un peu impressionné. Tu dois te remonter... Comment dire... Te blinder de tout ça... Bon, tu vas venir avec moi... d’accord ? Allé, dépêche toi, on a beaucoup de boulot.

La fée s’envola immédiatement à la suite de la jeune femme. Elle la conduisit dans une tente où se succédaient un bon nombre de lits de camps, chacun occupé par un blessé.

-Nous devons nous occuper de tout le secteur.
Commenta t’elle. Alors, pour t’expliquer, en gros, les choses, moi je soigne les blessures par la magie. Dis moi un peu ce que tu sais faire, comme ça je te donnerais une tâche adaptée.

-Je…
Commença Noa, avant de se stopper. Son regard avait dévié sur les blessés, le sang. Elle ferma les yeux et finalement, parvint à rassembler son courage. J’ai le pouvoir de soigner les blessures, mais il n’est pas au point… Elle ouvrit doucement les yeux et continua. Par contre je peux aussi augmenter l’intensité du pouvoir de ceux que je touche. Je pourrais le faire sur vous.

-C’est une excellente idée.
Répliqua la jeune femme dont le visage s’était illuminé. Allé, viens te poser sur mon épaule, on a du travail.

Noa obéit avec un petit sourire. Elle avait trouvé sa place, finalement. Sur l’épaule de la soigneuse, elle concentra tout son pouvoir de catalyse afin de rendre le don de soin plus rapide et plus efficace. A elle deux, elles formaient une belle équipe.
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Mar 04 Sep 2012, 15:39

-Humpf ! Donne-moi ton bras, toi! Ordonna d'un air grognon un vieil homme en robe blanche.

Le blessé le regarda avec crainte et n'osa pas tout de suite obéir à l'inconnu. Une grosse plaie mal soignée zébrait son avant-bras. Infectée et purulente, la gangrène menaçait d'emporter le membre en deux ou trois jours, puis la fièvre finirait de s'en mêler et emporterait le blessé . Sachant cela, il finit par tendre son bras, une moue inquiète dessinée sur son visage livide. Le vieil homme l'attrapa avec mauvaise humeur et se concentra. En quelques minutes, le pue et la chair morte avait disparu, laissait une grosse rougeur sur la peau craquelée.

-Voila ! Pour le reste, ton corps s'en chargera tout seul, lâcha-t-il en s'éloignant de son patient avec désinvolture.

L'homme lui lança un timide remerciement mais son sauveur était déjà loin, parti rejoindre une jeune femme dont la robe était aussi immaculée que la sienne. Elle aussi s'occupait de blessés, mais avec une douceur et une patience qui contrastaient fortement avec ses méthodes. La jeune fille inoculait consciencieusement sa magie curative tandis qu'elle occupait son patient en lui faisant la conversation. Du moins, jusqu'à ce que le vieux grognon vienne se camper devant elle, faisait peu cas de la présence du blessé.

-Je suis un Archimage, pas un fichu brancardier, rouspéta-t-il, en gonflant les narines de son nez aquilin avec air passablement féroce. Votre majesté et moi-même serions beaucoup mieux employés à remettre ce monde ruiné sur pied. Moi, en faisant de la politique, et vous... hé bien... en battant des cils comme d'habitude !

Lynn ne répondit pas tout de suite, se laissant visiblement un ultime répit avant de faire face à l'Archimage le plus hautain et le plus grincheux que la terre ait jamais portée. Elle ne semblait pas particulièrement offensé par la façon dont son subordonné s'adressait à elle – elle avait l'habitude – et conserva son habituelle douceur, tant sur ses traits que dans ses propos.

-Venir en aide aux populations sur le terrain n'a rien d'avilissant, Archimage Nylmord. Bien que vous soyez ici pour assurer ma protection, je me dois de faire appel à vous, vu le nombre de volontaires qui ne possèdent pas de pouvoirs de guérison.

L'Archimage l'observait avec de petits yeux plissés, le menton haut et un maintient altier pour bien fait comprendre à son Ultimage qu'il n'appréciait pas du tout d'être réquisitionné comme un vulgaire urgentiste. Il ouvrit alors la bouche pour lui administrer une de ses remarques cinglantes mais s'interrompit en entendant des cris paniqués se dirigeant vers le campement. Un homme s'enfuyait avec des enfants tandis qu'un large mur de flamme les séparait d'une horde de zombie plutôt remontée.

Lynn s'y précipitait aussi rapidement que sa longue robe le lui permettait, un pan dans une main et l'autre tendue de l'autre côté pour lui donner un semblant d'équilibre. Elle avait l'air d'une princesse effarouchée, avec ses longs cheveux cendreux qui lui battaient les épaules et son air ingénu qui ne la quittait presque jamais. Arrivée au mur de flamme, elle invoqua un bouclier autour d'elle et entreprit de franchir lentement l'obstacle. Un sifflement aiguë se fit entendre lorsque les pans aqueux du bouclier entra en contact avec le feu, ouvrant une voie à la magicienne qui se retrouva nez à nez avec les zombies. Ils commencèrent alors à gratter sa protection magique, arrachant de grandes gerbes de lumière bleutée, mais Lynn sortit aussitôt une douzaine de fiole contenant de l'antidote et les envoya d'un geste vif s'écraser sur les visages des mort-vivants. La télékinésie était décidément très approprié pour ce genre d'exercice.

Lynn retraverse le mur de flamme, plus vraiment émue des multiples rencontres avec les zombies. Elle était si peu préoccupée qu'elle s'intéressa plutôt à l'épée plantée dans le sol, bien décidée à la rapporter à son propriétaire, comme la gentille et serviable jeune fille qu'elle était. Avec un gémissement d'effort elle tenta d'arracher la lame du sol mais ne fit que le faire basculer sur sa tranche, l'arme étant bien trop lourde pour sa physionomie si frêle. Elle n'essaya pas de la ramasser, sachant que c'était peine perdu et n'osa pas non plus la trainer, de peur de la railler.

Lynn tenta donc de chercher son propriétaire du regard, faisant peu cas de ce qui se passait derrière elle.

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Jeu 06 Sep 2012, 12:43

    Musique

    J'étais restée tapie pendant un temps indéfini dans mon jardin, celui que j'avais recréé de toute pièce. A vrai dire, mon comportement était sans doute égoïste mais je n'avais que faire du sort des créatures de ce monde si ce n'était le sort des plantes et des animaux. Je pensais que toutes ces races : les démons, les orishas, les humains etc n'étaient bons qu'à détruire la vie et à ne point respecter la nature. Je ne faisais confiance qu'aux anges, aux fées et aux elfes, les seuls individus que je jugeais digne de confiance. Peut-être n'avais-je qu'une vision réduite par rapport à ce sujet mais cela était sans doute la faute de la personne à qui je devais la perte de mon magnifique jardin, cette personne qui avait eu la cruauté de brûler les plantes qui s'y trouvaient. J'avais décidé de m'exiler dans mon jardin reconstruit de ses cendre lorsque j'avais entendu la nouvelle de l'invasion du monde par des créatures hideuses et dangereuses. Cela ne faisait que me cantonner dans mes principes, ceux qui me faisaient dire que l'homme était mauvais et se détruirait lui-même. C'était un sorcier cette fois-ci et je souriais d'avance en essayant de deviner de quelle race serait le prochain. Pour une fée, j'étais très peu agréable ou disons que je l'étais mais avec les personnes qui le méritaient.

    Seulement, la nouvelle d'un événement avait bousculé mon traintrain quotidien : l'annonce de la mort de la reine des anges. Je l'avais tellement apprécié lorsque l'on s'était rencontrée. Elle m'avait soutenu pour la continuation de mon jardin, m'avait remonté le moral. Je ne pouvais concevoir que cette femme ait péri. Cette annonce me sortit de mon exile et je décidai de me renseigner davantage. J'appris alors que Shiroi n'avait pas été la seule à périr, ma propre souveraine était morte à cause de cet individu. J'en avais même pleuré de tristesse, moi qui l'avais rencontré à la fête du printemps. Je ne pouvais rester là, car même si je n'avais pas l'intention de soigner les blessés, je pouvais soigner la nature qui avait été détruite à cause des combats. Je décidai donc de partir, partir pour une destination prise au hasard et j'arrivai alors à Sceptelinôst, la cité des pirates. Passant un long tunnel obscure, j'arrivai dans une plaine de désolation, des cris de souffrance résonnant ici et là. J'avais bien sûr laissé Lyssa dans le jardin, préférant que ma lapine ne voit pas les désastres occasionnés par la guerre. Mes petites ailes me portaient sans difficulté et je fis un peu l'état des lieux, voyant les habitations détruites, observant l'océan qui inondait une partie de la presqu'île. Je ne pouvais pas reconstruire les maisons et je n'en avais pas envi, mais j'allais donner à cet endroit une beauté incomparable. J'espérai cependant qu'une autre personne s'occupe du reste. Je sentais la présence d'une de mes semblables ici et peut-être viendrait-elle me voir plus tard lorsqu'elle sentirait les plantes renaître?

    « C'est partie... »

    Je commençais donc par user de mon contrôle de la musique afin de faire apparaître une mélodie entrainante qui encouragerait les volontaires. Je ne les aimais pas beaucoup mais je pouvais au moins faire cela pour eux. Puis, doucement, écartant les bras, j'usai de l'environnement printanier, un pouvoir qui me permettait de faire pousser des plantes. Cela me demandait de l'énergie car je n'étais pas très puissante mais je voulais faire de l'île aux pirates un endroit magique. Des arbres commencèrent à sortir de terre doucement, ainsi que des roseaux qui pomperaient l'eau qui s'était infiltrée. Un petit garçon s'approcha de moi puis me dit d'un air abruti :

    « Pourquoi tu fais pousser des plantes madame? »

    « Parce que sans elles, la vie ne pourrait pas exister. Nous sommes dépendants de la nature et à force de la détruire, l'on se détruira nous même. »

    « Moi je veux me battre avec une épée. »

    Je ne répondis pas, trouvant cet enfant stupide au possible. L'on pouvait gagner une guerre autrement que par la violence, j'en étais convaincue. De plus, ce qu'il disait n'avait rien à voir avec ce que je lui avais répondu. Créant des plantes ayant un fort besoin d'eau, j'usai de mon contrôle de la nature sur des lianes afin de faire un barrage naturel à l'océan qui ne viendrait plus envahir la presqu'île. Au lieu de cela, un joli petit lac venait de naître. Je n'avais pas fini mais c'était déjà un bon commencement.
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Jeu 06 Sep 2012, 19:23



¤ Event partie III : Groupe I ¤ 506294AvatarNethevent1





L’obscurité, hôte de plusieurs jours de marche pénibles et languissants. Le tunnel de Sceptelinôst accueille en son artère les restes d’un corps se mouvant de ténèbres, dont les pupilles seules ne discernent plus rien. Juste le sang dont elles sont imbibées, la haine et le désir ardent d’accomplir son odieuse destinée. Il suit le serment des Etoiles sans le comprendre, cette lumière qui lui hurle cet unique et même nom. Magnolia. Neth pleure ce corps qui malgré lui avance, mais il le sait au fond de lui : il n’y peut rien. Ni maintenant, ni jamais. Il pleure la douce Fatalité.



Un amas de chair ecchymosé transpercé par les os de ses multiples fractures, ayant pour tous oripeaux quelques lambeaux de soie et de satin. Triste souvenir, voilà le Prince ! Le peintre, l’enfant, le rêveur. Ce petit être de comptine qui chante et peint la Belle dont il s’est fougueusement épris. Cette beauté enfantine, ni homme ni femme juste un astre céleste ! Mais l’étoile file et révèle l’Ephémère. Elle tombe, se casse, lacère sa chair et fait de lui le monstre auquel il ne survivra pas. L’Espoir d’une fin heureuse ? Pensez-vous, il est loin. Le Présent est si sale qu’il en souille le Dessein.



L’artiste déchu progressa jusqu’à une plage jonchée de cadavres et de détritus. Une Apocalypse déclenchée par le Sorcier maudit et ses laquais : lui - le revenant - et les siens. Il observait l’horreur de tous ses sens, humant avec passion cette puissante odeur de sel et de sang séché. Le parfum de la Victoire, certes illusoire mais qui marquera à jamais l’ensemble des Yinois de ce monde. La cicatrice, n’est-ce pas là l’essentiel ? Pour Orion surement, Neth avait quant à lui une toute autre priorité. Les exhalaisons pourrissantes des cadavres laissaient place à une note plus fleurie. Un Eden dans l’Enfer du zombi.



Ses yeux marbrés de rouge scrutaient une silhouette lui faisant dos non loin de lui. Sa marche ridicule s’accéléra sous la pression, prêt à laisser la Fée le rejoindre dans les bras langoureux de la non vie. Son médaillon frappait son cœur sous la vitesse, cet organe vide de tout souffle et de toute passion saine. Il posa hâtivement ses mains blafardes sur ses épaules, soufflant quelques syllabes à son oreille.



- « J… Je te retrouve en… fin… Magnolia ! »



Tel un fou il avait crié son prénom, dans un affreux mélange de détresse et d’envie. Il s’agrippa à sa chevelure rosée, lui faisant énergiquement fléchir la nuque à son encontre. Deux pupilles de néant, regard qu’il connaissait trop bien. Son visage se raidit, prêt à en finir avec les Parques et leur Toile ensanglantée.



- « Il ne restera plus rien… plus rien… rien… rien... rien… »



Le Loup s’était révélé, fin prêt à dévorer la Naïve. Ne l’aviez-vous pas fait, ma mie ? N’avez-vous pas mangé mon corps et laissé en pâture mon esprit ?


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Jeu 06 Sep 2012, 19:42

Rester à Sceptelinôst.

En partie parce que Maak avait été blessé lors de la dernière bataille, mais aussi pour quelques peu aider les pauvres malheureux qui avaient tout perdus sous les assauts des zombis. Oh, il ne parlait pas des pertes humaines car celle-ci étaient inconsolables ; perdre des proches durant une attaque quelconque était dur, mais savoir que ces individus possédaient encore un corps ne devait pas être quelque chose de facile à vivre. Le Réprouvé se doutait que la nouvelle de l’antidote avait dû se rependre comme une traînée de poudre salvatrice à travers les terres du Ying et du Yang, mais celle-ci avait dû être perçue comme porteur de malheur pour beaucoup du monde. Savoir ses proches décapités, le corps emporté par les vagues déchaînées de l’océan devait être une vision atroce, voire insupportable ; l’hybride n’avait pas eu ce problème, ou tout du moins, n’était pas au courant, et espérait ne pas être confronté à ce soucis...

Ce paysage de désolation, le Réprouvé l’avait déjà vu des dizaines de fois, et la plupart de temps, il en était en partie responsable puisqu’il suivait les directives que l’on lui donnait. En tant qu’ancien mercenaire, il n’avait pas cherché une seule fois à épargner des vies, ou bien préserver intact les maisons aux alentours, du moment que la somme convenue dès le départ lui était versée sans poser de question. Mais aujourd’hui, tout était différent, Maak s’était battu pour une cause juste, qui méritait que l’on apporte de l’aide aux quelques survivants, ou tout du moins, tenter de maintenir debout les quelques pierres qu’il restait. Sceptelinôst n’était à présent rien d’autre qu’un amoncellement de gravats, mélangé aux cadavres, et quelques personnes qu’ils restaient encore à sauver.

Tout le monde était affairé à une tâche bien précise ; guérir les survivants grâce à l’antidote donnait par la sorcière, plus qu’ambigüe, soigner les combattants ayant gardé des séquelles du combat, d’autres encore s’activaient à reconstruire les habitations aux trois quarts détruites. L’hybride avait donc le choix entre ces trois responsabilités, mais en jetant un coup d’œil circulaire au chantier qui se présentait devant lui, il en conclut rapidement qu’aider à la rénovation de l’endroit était sans nul doute ce qui lui conviendrait le mieux. Beaucoup de monde s’occupait déjà des individus à sauver de toute sorte, et l’activité qui requérait le physique était sans nul la tâche qu’il savait le mieux exécuter.

Certains étaient penchés sur des plans afin de reconstruire la ville ; des ingénieurs, des architectes débattaient sur la meilleure façon de réhabiliter l’endroit pour qu’il ressemble le plus à l’ancienne ville de Sceptelinôst. D’autres corps de métier au contraire, étaient simplement chargés de suivre les directives que leur indiquaient leurs chefs de chantier. Sans plus attendre, Maak s’élança dans la tâche en aidant à monter les murs que l’on lui indiquait ; il n’était pas un maçon, loin de là, mais avait toutefois quelques notions sur ce métier, que lui avait inculqué Li-hion, son père adoptif. Certes, leur maison était perdue au milieu de la forêt, mais pour pouvoir venir en aide à son sauveur, le Réprouvé avait dû se trouver des petits travails, et les métiers du bâtiment en faisaient partis.

Une musique vint alors envahir les lieux d’une mélodie à la fois reposante, et à la fois motivante. Il fallait du calme pour travailler dans les meilleures conditions possibles, et les cris de souffrance, et de lamentation venant des camps de fortune n’avaient rien de bien calmes, bien au contraire. Beaucoup n’arrivait pas à comprendre que l’heure n’était plus à la souffrance, mais bien à la réjouissance. La réjouissance de voir tous ces horribles évènements prendre fin, la réjouissance de pouvoir de nouveau profiter de la vie sans avoir la peur d’un jour venir grossir les rangs des morts-vivants, et surtout, la réjouissance de profiter de la famille et des proches...

Le Réprouvé, intéressé par la douce symphonie qui se diffusait dans l’air, s’arrêta quelques secondes pour trouver la source de ce son mélodieux. Il fut assez surpris de constater qu’il ne s’agissait que d’une seule et unique personne, bienfaitrice de cet apaisement pour les esprits.


« C’est une jolie musique, déclara Maak en observant la jeune femme. »
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Sam 08 Sep 2012, 00:07



Ce n'était pas le vent qui l'avait porté aux abords de cette ville, non c'était les pensées de Neth Valafar ! Que pouvait-il faire ici, peut-être espérait-il la voir aider les plus démunis ? Il la connaissait, Magnolia n'était prompt à faire ce genre d'acte ... Mais il ne se possédait plus. Elle le savait, il ne voulait que sa chair, exercer une dernière œuvre, un dernier vœu, tuer la beauté, tuer l'infâme. Elle acceptait, elle était prête à subir ses foudres une fois face à lui, lorsqu'il aura retrouvé sa noblesse.

Magnolia sondait de mieux en mieux ses pensées, elle le sentait plus proche et il avait envie d'une seule et unique chose, en faire son repas ; offrande au repos. Et naturellement elle vint le rejoindre, non pas pour qu'il la dévore, mais pour qu'elle le délivre de ce maléfice. Elle avait retrouvé ses forces au fur et à mesure que les journées s'étaient écoulées, maintenant elle était prête à lui faire inhaler le contenu du flacon, à l'asperger de ce liquide à l'atroce substance. Les morts offraient une seconde vie.

La jeune fée traversa la montagne par ses ailes fluettes. La mer sous son regard, elle aurait pu s'extasier par tant de beauté, son souffle coupé, elle se posa sur le sable mouillé non par la mer mais par le sang qui souilla ses pieds, elle n'eut pas le temps de chercher son bien aimé, un Autre l'avait attrapé. Cette voix, ce son lui glaça le sang, son corps de raidit. Elle aurait pu reconnaître son chant entre mille, mais cette fois-ci c'était différent, son cœur et son esprit étaient désaccordés, l'un criait que c'était l’Étoile qu'elle avait perdu, l'autre que c'était Le...


« - AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !! »


Était-ce son cœur ou son corps qui abandonna le premier sous cette poigne, son échine cassa sous le poids, elle se trouva au sol, tremblante, chancelante. Sa gorge n'avait jamais autant saigné de sons, ses yeux factices autant de visions.

Le Diable était sorti de sa boîte, le ressort était cassé, jamais plus il ne rentrerait. Elle commença à ramper sur le sol, fuyant son destin, fuyant une mort certaine, elle ne pouvait presque pas bouger, cette image restera gravée à jamais dans ses entrailles. Les siennes sont intactes... Elle n'osa pas un regard, mais il la força, l'agrippant de nouveau, la soulevant comme si elle était une poussière, la collant à son visage, prête à la dévorer.

Elle subissait. Sa volonté semblait s'être dissipée, mais il en était tout autre, la peur était si grande, si accaparante, elle ne reconnaissait pas son aimé, pourrait-il redevenir un jour ce qu'il était,. Elle ne pouvait plus le contempler ! Ni l'admirer ! Ce dégoût ! Celui qui la maintient en vie, cette vision d'horreur qui l'empêche de sombrer dans les ténèbres. Alors que la pourriture qui décorait ses lèvres s'approchait au plus près des siennes, Magnolia, dans une once de courage, brandit le saint Graal ; poussière de fée, ou juste parfum à la garniture secrète. Elle avait l'impression de défier le temps, mais il reprit quand son corps s'effondra à côté de celui de Neth...

Rien était fini, tout ne faisait que commencer, Magnolia le remarqua tout de suite, quand le corps de Neth commença à reprendre une teinte... Mais pas celle de la vie, non celle de la mort. Magnolia se mit sur ses genoux, au côté de celui qu'elle voyait peu à peu s'estomper, comme un rêve, comme un rehla.


« - Neth ? Neth ! »


Elle fit abstraction des côtes qui s’évinçaient du corps mortel, elle écouta le cœur de son oreille d'aveugle, elle était trop fatiguée pour maintenir sa vision en place, sa cécité reprit le dessus. Il battait encore, des soins devaient être effectués mais elle n'avait aucun don de guérison. Ses ressources n'étaient pas encore épuisées, elle saisit sa plume et un parchemin pour y griffonner un mot.

J'ai besoin d'aide s'il vous plaît, suivez l'oiseau.

L'animal dont elle avait prit possession se dirigea avec hâte sur le village, Magnolia observait à travers ses yeux, elle vit une jeune femme avec une grande robe au côté d'une épée, l'oiseau déposa la lettre dans ses mains, espérant que celle-ci réponde à son appel, elle avait tout l'air d'être une guérisseuse malgré l'épée à ses côtés.



« - Gardons espoir Neth... »


Elle lui caressa doucement le front.
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Sam 08 Sep 2012, 23:58

¤ Event partie III : Groupe I ¤ 956516pNJ1

Le regard d'Aléanna se posa sur l'un des blessés. Elle avait guidé les personnes à plusieurs reprises pendant toute la journée et, à vrai dire, elle n'avait pas encore pu récupérer la moindre âme, ce qui ne saurait tarder. Mais cette âme là ne faisait pas partie de celles qui erraient à la recherche de leur corps, non, cette âme là était celle du blessé qui allait bientôt mourir. C'était courant, un peu trop même mais le nombre de blessés était bien supérieur à celui des soignants et la magie avait ses limites, l'épuisement en était une. Bien entendu, le temps comptait et malheureusement, certains cas étaient bien trop graves pour que l'on puisse les soigner. Le dernier souffle de vie arriva, le cœur s'arrêta et l'âme s'échappa du corps, recueillis dans l'ombre qu'avait créé la jeune femme. D'un côté la mort était une chose triste, mais de l'autre, si personne ne mourrait, personne ne pouvait naître. C'était un équilibre parfait, comme si le mal devenait un bien et le bien un mal pour l'éternité. Le yin et le yang.

« Repose en paix... »

Une jeune fille arriva, une elfe sans aucun doute, celle qu'Aléanne avait guidé en première vers les blessés. Les traits du visage de celle-ci se figèrent un instant avant que son corps ne se précipite vers le patient, sa main trouvant un chemin jusqu'à son coup pour essayer d'y trouver un pouls, d'y trouver l'espérance.

Musique

« Il est trop tard... »

« NON! »

Le cri déchirant de la jeune fille retentit, peinant l'ombre. Les traits du visage de l'elfe se mirent à trembler, la tristesse la parcourant. Pourquoi n'avait-elle pas réussi à le soigner? Pourquoi n'était-elle pas arrivée à temps. Ce n'était pas juste! Tombant à genoux, elle commença à sangloter, ses nerfs lâchant, son courage s'envolant. Elle était tellement motivée à soigner ces individus, elle ne souhaitait que leur bien et, pourtant, leur vie s'échappait, leur blessure s'infectant, leur souffle vital cessant. Non, ce n'était pas juste qu'un simple homme ait pu plonger le monde entier dans un bain de sang et de douleur! C'était tellement irréel, cette souffrance n'ayant jamais atteint un tel paroxysme.

« Pourquoi...pourquoi? »

Pleurer, voilà ce qu'elle faisait, sans honte, qui pouvait encore en éprouver à présent? Chaque visage avait déjà pleurer, chaque visage avait déjà crier, exprimant sa douleur, sa souffrance, son horreur. La tristesse ne pouvait se cacher, ne pouvait être taboue. Aléanne fit le tour de la table où le mort se trouvait, s'agenouillant devant l'elfe, l'entourant de ses bras :

« Chaque combat ne peut malheureusement pas être gagné, ce n'est pas de votre faute. Vous avez sauvé plus d'une vie jusqu'ici alors, s'il vous plait, ne vous découragez pas, ne lui faites pas ce plaisir. »

Le temps passa, des blessés trouvant la mort, cela était inévitable. De nombreuses personnes venues pour aider se retrouvèrent dans la même situation que l'elfe, chacun affrontant la mort de ceux qu'ils avaient pour mission de sauver à sa façon. Les regrets, les remords, l'impuissance, beaucoup de sentiments parcoururent les habitants des terres du Yin et du Yang. Après quelques jours, le camp fut levé, Sceptelinôst reconstruite mais une chose était sûre : peu importe que les plaies aient été refermées, les cicatrices, elles, resteraient à vie. Et le jugement d'Orion ne serait qu'une maigre consolation pour tous ces individus qui avait souffert.

Spoiler:
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Sam 15 Sep 2012, 06:46

Spoiler:


Son souffle devenait léger, ou bien devenait-il absent ? Absent à toute vie ?
Et dans le ciel, pouvait-on apercevoir une Étoile ? Non... Elle était là, sous ses mains, le cœur chancelant. Une première secousse, puis une seconde, toujours rien, ses mains ne réussissaient pas à le ranimer, à la ramener, à le protéger. Son visage se brouillait, lequel ? Celui de la Magnolia perdue ou celui du Neth qui s'en allait pour un nouvel horizon.

Elle entrouvrit ses lèvres ; froides, glaciales pour y déposer un soupçon de chaleur, répétant avec ses mains la même et infructueuse opération. La femme à ses côté la surpris, elle ne l'avait pas entendu, elle n'avait pas prêté attention à celle qui mettait tout en œuvre pour ressusciter la chaire décomposée. Était-ce un ange venu sauver son Amour, ou bien celle qui lui offrira les ailes de l'éternité ? Elle bredouilla quelques mots que Magnolia ne réussit pas à comprendre, elle était en état de choc. Dans ses mains elle tenait le pendentif de son aimé. Elle le fixa avec sa prunelle d'argent, elle pu y entrevoir son visage, sa chevelure, alors un flot d'émotion la submergea à nouveau.


« - Tout ce temps, tout ce temps... »


Elle se rendait compte de sa cruauté, de son égoïsme, que sa vie, que sa vengeance la bouffait. Que lui fallait-il de plus pour qu'elle revienne dans ses bras : qu'il vive ! La jeune femme mettait tout en œuvre, et Magnolia restait là, à fixer le beau.


« - Neth... Pouvez-vous teinté votre visage de la vie ? Acceptez la vie que l'on vous rends. »


Des paroles de désespérées, jusqu'à qu'un souffle, un étranglement le soulève de la terre, Magnolia saisit sa main, la chaleur n'était pas encore ancrée, mais il semblait reprendre vie, il semblait... Vivre ? La joie s'anima dans ses pupilles, il respirait, tout semblait reprendre son cours. Tout.

Sauf elle, qui s'éloignait de la scène.
Tu as osé m'abandonner, regarde ce que je suis devenue, regarde ce que tu as fait de moi ! Déchet ! Déchet !
Alors Magnolia, tu voulait être de nouveau utile ? Tu es revenu pour ça ?
Dégage, ne t'approche pas de moi, je t'ai oublié. Le médaillon ? C'est juste pour que je n'oublie jamais ta face, celle qui m'a rendu fou ! Celle que j'ai envie d'étrangler !



Les voix la hantaient, la rendaient confuse, et si... Et si... Il ne voulait pas la voir ? Pas dans cet état... Et si le cauchemar qu'elle avait fait pour créer le parfum n'était qu'une vision du future ? Et si Neth ne voulait plus d'elle, aurait-il la force de lui dire en revenant tout juste à la vie ? Aurait-elle la force d'encaisser la vérité ?

Magnolia se leva, lâcha la main de celui qu'elle aime, celui qui a encore les paupières closes. Il ne faut pas qu'il la voit, pas maintenant, pas après ce qu'il a subit par sa faute. Elle s'accroupit et se glissa vers son oreille.


« - Neth, je reviendrai, quand vous serez prêt à me jeter dignement. »


Elle retint ses sanglots, son amour était une flamme qui ne s'éteindrait jamais, elle ne se sentait pas capable d'entendre ses mots maintenant. Son corps, son âme étaient meurtris par son imagination. Elle salua la guérisseuse brièvement avant de s'enfuir dans la forêt, redevant ce qu'elle était, épuisée de tant d'action sans repos...
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Sam 15 Sep 2012, 13:26

Maak n’avait pas vraiment le temps de discuter avec cette jeune femme ; il avait simplement cherché la source de cette somptueuse mélodie, et maintenant que son désir était accompli, le Réprouvé revint sur ses pas, en affichant un dernier sourire. Il ne pouvait pas se permettre de traîner, la reconstruction de Sceptlinôst allait prendre un temps fou, et tous les coups de main, quel qu’il soit, était bon à prendre. Même les gens les plus gauches du monde trouveraient sans nul un travail qui leur était adapté, encore faudrait-il en avoir la motivation bien entendu.

L’hybride se rendit de nouveau sur le chantier, où poutre en bois, outils, et matériaux de toute sorte attendait quelqu’un pour le transport. Sans que personne ne lui demande quoi que ce soit, Maak se saisit d’un marteau et de quelques clous qui trainaient là, avant de commencer à aider à monter une charpente qui était en pleine construction. Avant même qu’il n’ait le temps de donner un coup de marteau dans le bois, un homme l’arrêta dans son action et lui retira l’outil des mains.

¤ Event partie III : Groupe I ¤ Sanstitre1pik

« Non, non, non ! Lança l’homme d’une voix calme. Une personne comme toi n’a rien à faire ici. Suis-moi, un travail plus adapté t’attend ailleurs ! »

L’individu était plutôt jeune : 30, ou 35 ans peut-être, mais il avait un côté autoritaire non négligeable. Il suivit le chef de chantier, mais non pas parce qu’il avait peur, ou intimidé par son ordre, mais simplement parce qu’il ne pouvait pas refuser de donner son aide à quelqu’un. L’homme n’avait pas l’air d’être un manuel, bien au contraire, il semblait plus taillé pour travailler derrière bureau, plutôt que fréquenter les chantiers comme il le faisait maintenant. Cependant, Maak ne pouvait que le suivre, de tout manière, il ne pourrait rien faire d’autre pour le moment, alors autant suivre le contremaître.

« Ta force nous sera plus utile pour décharger le matériel que l’on nous envoie, précisa l’homme en se tournant vers le Réprouvé. Amuse-toi bien ! »

Au vue de la quantité de matériaux que l’on avait envoyé à Sceptlinôst, la ville entière devait être à reconstruire, il n’était donc pas étonnant de voir autant de personne attelait au travail qui les incombait. L’hybride faisait partie de cette catégorie ; il allait transporter tout le sable, mortier, et autres, jusqu’aux lieux qui leur étaient destinés. À la fin de la journée, le Réprouvé aura mérité quelques heures de repos...

HRP:
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Sam 15 Sep 2012, 23:24

    Je me retournais, voyant un homme près de moi. Je n'aimais pas particulièrement les personnes qui peuplaient nos terres mais le compliment me fit plaisir. Il était rare de trouver des individus sensibles, le genre à s'émouvoir pour quelques notes de musiques ou devant un beau paysage. Pourtant, la sensibilité dont j'étais capable devant la nature n'avait d'égal que la haine que je portais à ceux qui osaient détruire cette nature, massacrer les animaux, souiller un massif de fleurs. Bien entendu, ils pensaient que ce qui ne pouvaient pousser des cris de détresse ne ressentait rien, mais je savais moi, oh oui, je connaissais les cris d'agonie des fleurs, leurs cris de souffrance que personne ne pouvait entendre. Les plantes étaient douées de sentiments, elles ressentaient les choses et même si elles ne pouvaient communiquer avec les hommes, même si elles n'avaient pas de bouche, d'oeil ou toute chose qui aurait pu attirer la sympathie des hommes qui n'aimaient que ce qui leur ressemblait, elles étaient des êtres vivants à part entière. Je souris, regardant l'homme avant de lui dire un simple :

    « Merci. »

    Cela dit, je ne faisais pas confiance aux créatures humanoïdes, m'en méfiant comme la peste, les trouvant répugnants, sales, hypocrites. Peut-être que ce sentiment de haine n'était dû uniquement au fait que l'un d'entre eux avait brûlé mon magnifique jardin mais je ne pouvais m'en empêcher. J'étais uniquement venue ici dans le but de faire revivre ce qui avait été détruit, nullement pour me faire des amis. Mais seuls amis étaient les plantes et les animaux que je croisais. Et puis, il y avait Aya qui m'avait aidé à reconstruire mon jardin mais c'était tout. Je ne cherchais pas à me faire aimer car c'était lorsque l'on s'accrochait aux individus qu'on avait ensuite du mal à leur dire en face que l'on pensait par peur de les perdre. Et puis, je trouvais les mentalités tellement stupides. La morale dictait pourtant de ne pas se fier aux apparences et je voulais bien que l'on m'explique pourquoi beaucoup d'individus écrasaient des araignées inoffensives. N'était-ce pas uniquement parce que leur apparence les repoussait?

    Je continuais à créer des plantes, les graines qui germaient devenant peu à peu des arbres ou des fleurs. Je m'étais d'ailleurs l'accent sur les plantes vivaces, celles qui étaient résistantes. Et comme cette île appartenait aux pirates, pourquoi ne pas rajouter quelques plantes carnivores? Je souriais, laissant libre cours à mon imagination, sachant que, de toute manière, toutes les personnes présentes étaient bien trop occupées pour regarder attentivement ce que je faisais.

    « Dis madame tu viens jouer à l'épée avec moi. »

    Cet enfant m'énervait. Aussi, je le fixais dans les yeux et peu de temps après, il s'écroulait, totalement endormi dans un terrible cauchemar. S'il m'avait pris pour sa babysitteur, il s'était lourdement trompé car si j'étais d'une gentillesse dans borne avec la faune et la flore, je savais au fond de moi que je pouvais me montrer détestable avec les individus humanoïdes. Après ce songe, j'étais certaine qu'il serait beaucoup plus calme.

    J'interrompis ma musique, contemplant mon œuvre. C'était parfait et cela serait suffisant. Je savais créer avec modération, choisissant des endroits stratégiques pour planter mes graines afin que ces dernières ne se fassent pas piétiner. Voilà, j'avais moi-aussi contribué au bien être de ces terres et j'espérai que, pendant mon absence, mon jardin était toujours dans le même état que je l'avais laissé. Je ne savais pas ce que me réservais l'avenir mais ce dont j'étais certaine, c'est que s'il arrivait quoi que ce soir à mon lieu de paradis, je deviendrai la plus cruelle fée que l'histoire n'ait jamais connu. Car s'il y avait de gentils démons, je ne voyais pas pourquoi il n'y aurait pas de méchantes fées.

    Déployant mes ailes, je partis donc comme j'étais venue, laissant les individus qui se trouvaient là à leur travail sans même leur dire au revoir. Cela dit, ma mélodie les avait soutenu pendant quelques heures et je jugeais que c'était amplement suffisant.
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Sam 15 Sep 2012, 23:34


Spoiler:

Le rideau était tombé... De flamme, s'entend. La magie qui le maintenait en place s'était effritée lorsque l'épée était tombée. Le mur de feu avait cahoté quelques instants puis s'était ouvert sur une épaisse fumée qui commençait déjà à se faire souffler par la brise. Derrière, les zombies, dont Lynn s'était occupée un peu plus tôt, étaient avachis sur le sol, leur poitrine se soulevant périodiquement ; leur souffle leur était rendu. Les corps meurtris par la pourissure commençait à se reformer pour ressembler à quelque chose de plus humain et surtout... de moins mort.

Toute accaparée par ce spectacle, elle ne vit pas l'oiseau qui tentait vainement d'attirer son attention.

Lynn avait ouïe dire que leur sauveuse était une sorcière. Celle-ci avait découvert un antidote à ce mal. Qui aurait cru qu'un être de nature aussi vil soit à l'origine de la sauvegarde de la vie. C'était une preuve que l'on pouvait toujours espérer le mieux des sorciers. Peut-être qu'un jour, ils se rendront compte que ils sont de la même race que les magiciens et que leurs destins ne devraient pas être différents.

Lynn sortit de sa rêverie optimiste pour retourner à son travail. Elle s'assura que d'autres bénévoles prenaient en charge les zombies qui venaient juste d'être guéris et s'affaira autre part. Les blessés étaient nombreux et le chaos étaient un peu partout. Visiblement, ce qui était censé être le calme après la tempête, était encore très agité. Que ce soit par les combats avec les zombies restants ou avec les agonisants...

Lynn s'approcha de l'un d'eux. Une femme était en train de pleurer sur le corps encore chaud d'un elfe, lui agrippant frénétiquement la main. Elle s’accroupit alors sur le cadavre et posa sa main sur lui. Elle concentra le sort le plus puissant qu’elle connaissait et également le plus dangereux pour elle-même. Les plaies commencèrent à se refermer toutes en même temps, tandis que les paupières de Lynn vacillaient légèrement ; elle partait chercher l’âme qui commençait lentement à s’enfuir et la ramenait de force dans le corps. Lorsque ce fut fait, les yeux morts de l'elfe s’écarquillèrent et la lueur de la vie revint. Il inspira une grande bouffée d’air, comme s’il venait de sortir d’une apnée de plusieurs heures, mais Lynn ne s’en occupait déjà plus. La fatigue la terrassait et elle sentait les ombres qui l’appelaient, car on ne revenait pas du royaume des morts sans y prendre goût. Pourtant, elle trouva la motivation de revenir La mort était douce et la vie était cruelle, mais bizarrement, il y avait toujours une petite voix qui nous imposait le second choix.

-Ca suffit maintenant, clama Nylmord avec autorité. Je ne vais pas vous laisser vous épuiser à la tâche.

Le vieil homme en robe blanche toisa l'Ultimage avec désapprobation et l'obligea à se relever à la prenant par le coude. Cette dernière ne pouvait pas lui opposer de résistance, tant son dernier sort avait été éprouvant. Elle se laissa donc guider, impuissante, hors du charnier. Sans doute, ne pourrait-elle revenir cette fois.

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Dim 16 Sep 2012, 04:12

Spoiler:

Un soupir.
Un souffle.
Inspiration, expiration, salto avant vers la gauche, faucha les jambes d'un zombie et lui inocula l'antidote.
Inspiration, expiration.

Depuis une demie heure, il ne faisait que ça. Alors qu'il suivait le chemin que le pigeon avait emprunté précédemment, des zombis continuait de pulluler sur son chemin, On aurait dit que plus il en soignait, plus il se multipliait, bien qu'il soignait tout les blessés grave qu'il croisait sur sa route, mais pour l'instant, il suivait le chemin du pigeon. Il continuait de courir sans relâche en essayant d'éviter les diverses obstacles possible qui se dressait devant lui, imaginant toujours que quelque chose de pire pouvait surgir des ruelles, comme si les zombis ne suffisait pas assez. Le temps qui était jusqu'à présent d'un bleu naturel, commençait à former divers nuages gris qui commençait à s’amoncelait au dessus de leurs têtes, Sol ainsi que les divers médecin et autre bénévoles qui suivait ses traces tant bien que mal. Et cela depuis le camp. En pleine course, il bifurqua vers une ruelle qui se trouvait vers sa gauche puis il emprunta un long couloir à sa gauche. Tout au bout se trouvait 2 personnes blessé. Avec malchance, gravement. Il arriva rapidement sur les lieux afin de constater l'état des blessés.

Sol: "Aaaah..ahh..aah purée, leurs blessures sont..aah...affreuses. Si je les bouges, ils mourront surement, mais si ont ne fait rien, les zombis s'en chargeront.


Sol sorti de son baluchon de fortune, sa trousse de soin d'urgence et la posa à coté des blessés. Une femme qui avait un regard des plus captivant et un homme étrange, il n'arrivait pas trop à le définir mais en tout cas, ils étaient sacrément blessés et encore, ils avaient tout deux une chance monstrueuse qu'aucun zombis ne soit passés par ici pour les achevés. A défaut de panser leur blessure, la seule chose qu'il pouvait faire, c'était leur transmettre l'antidote, au cas ou. Le plus délicatement possible, il le leur fit boire. il ne savait pas si il l'avait fait ingérer correctement mais priais quand même au fond de lui pour que ce soit le cas. C’est alors que les médecins et bénévoles qui s'étaient mit à le suivre firent leurs apparitions. Mais que fabriquait-ils depuis tout ce temps? Sol leur fit signe de se ramener ici afin d'examiner la situation de nos deux pauvres bougres.

Sol: "Mais qu'est-ce que vous foutiez depuis tout ce temps!? Je croyais que vous étiez morts."

Un médécin, une femme s'adressa à Sol. Et elle ne semblait pas contente du tout.


... :"Écouté moi bien, nous avions d'autres patients en route, cela à été dur et long mais nous avons finalement stabilisé leurs états. Soigné des vies prend du temps et nous ne devons rien négliger."

Sol: "Ok,ok mais vous auriez du quand même vous dépêcher, je suis pas médecin moi!!! J'ai pas le pouvoir d'apaiser leur douleur malheureusement."


Les 3 médecins se mirent alors au travail pour nos deux blessés et les bénévoles se dispersèrent afin de trouver d'éventuel survivant. Sol jeta un dernier coup d’œil à la femme qui se trouvait au sol, *Si seulement je pouvais les soigner* songeât-il, mais il n'avait pas le temps pour les remords, il se remit en route pour effectuer des rondes afin de vérifier qu'aucun zombis ne trainaient dans le secteur. Il arpenta un un étroit corridor qui se trouvait non loin du lieux ou les médecins effectuait leurs soins. Il lui fallait un nid d'aigle d’où il pourrait avoir une meilleur vue et donc une meilleur anticipation sur les évènement à venir. Souplement, il commença à essayer de trouver des prises sur le mur gauches qui constituaient ce corridor, car plus haut, se tenait une corniche qui correspondrait aisément à son nid d'aigle. Une fois trouver, il commença l'escalade.

Les médecins de leurs cotés, continuaient de prodiguer leurs soins. L'état des deux blessés se stabilisaient, les blessures les plus graves avaient nécessité plus de soins. Pour l'instant, aucuns des deux n'avaient repris conscience, ce qui permettait au médecin d'agir avec plus ou moins une certaine liberté.


... :"Aria. Ou est passer cet homme? Celui qui semblait inquiet pour ces deux patients?"

Aria: "Je ne sais pas, Vladur. La dernière fois que je l'ait vu, il faisait une ronde je crois."

Vladur: "Je crois qu'on aura besoin de lui, en cas de danger quelconque, car toute cette tranquillité ne me dis rien qui vaille."

... : "Je suis du même avis que toi."

Aria: "Fermez-la et concentrez vous un peu, des vies sont en jeux, bandes d'imbéciles!!!"




Mais rien ne laissait présager à ce qui allait se passer.
Sol, du haut de son perchoir observait les lieux et ses alentour. Pour l'instant rien, aucun danger ne daignait montrer le bout de son nez. Il appréciait la paix qui régnait en hauteur, se sentant comme un chouette harfang attendant le bon moment pour fondre sur sa proie. Une légère brise caressa son visage, il se mit alors à observer le couloir qui l'avait mener ici, des zombis commençait à arriver par cette entrée, 5 aux total. Il descendit de son perchoir en glissant successivement sur les différent point d'appuis qu'il trouvait en contrebas. Une fois au sol, il se dirigeait en courant vers les médecins, épée et poings enflammée.

Sol:"Emportez les blessés!!!les zombis ne tarderont pas à se montrer." hurla t-il


Aria:"C'est pas vrai!! Si ils arrive, nous aurions alors pas mal de difficulté. Occupez-les tandis que nous transporterons les 2 blessés et les autres."


Sol:"Les autres? Comme si il en fallait d'autre. A croire que les zombis ne connaissent pas la paix, mis a part celle d'outre-tombe."

Sans attendre, il se dirigea vers le couloir, les zombis firent alors leurs apparitions. Sol enfonça son épée dans le sol et créa une étroite barrière de flammes derrière lui. Son genoux droit trouva le plexus du premier son zombis, puis tout en effectuant une rotation dans mouvement, sa jambe gauche atterrit sur l'épaule gauche du second zombis. Tous deux tombèrent au sol et Sol leur fit ingérer ses deux dernières fioles d'antidote.

Sol:"Dépêchez-vous!!!Et quand à vous, mes pauvres bougres, il est hors de questions que je vous laisse passer"

Les médecins contournaient les zombis en passant par le corridor qui se trouvait au nord, par là, ils pouvaient aisément se mettre à l'abri et retourner au camp qui se trouvait à 1km tout au plus. Sol devait juste tenir assez longtemps pour leur permettre cette fuite. Mais les zombis passèrent de 5 à 7, puis de 7 à 11, jusqu'à en perdre le chiffre exact. Mais il était encore loin de constituer une armée.


Aria:"Ça y est, la zone est dégager, venez vite!!!"


Il décrocha son épée, abaissa sa barrière et prit aussi la fuite mais il se dirigea au centre de la place et ne bougea plus. Si il fuyait, ces monstres ne tarderait pas à faire d'autre victimes et sans antidote, les laisser ne lui servait plus à rien. Si il devait faire une dernière chose, c'était leur offrir le repos à ses âmes tourmenté. Il regarda Aria et lui afficha un grand sourire. La pluie commençait alors à tomber.

Sol: Ne vous retournez pas. Partez, mademoiselle Aria

Aria:"Arrêter de délirez, vous allez vous faire tuer. Venez!!!"

Elle regarda Sol dans ses yeux et comprit. Elle ne parviendrait pas à le le faire changer d'avis et à contrecœur, elle courut sans se retourner.

Sol se tenait sous la pluie, face à ces zombis qui ne savait même pas contre quoi il allait devoir faire face.
Les flammes commencèrent à envahir tout son corps en commençant par les jambes puis tout son buste. Derrière son dos, se dressait des ailes de flammes, son regard n'avait désormais plus rien d'un être humain et avec tout ce qu'il lui restait de raison, il adressa une dernière parole.

Sol:"Quel enfer, cette journée!!!"

....
.....

Une explosion retenti. Un dôme de flamme d'un diamètre gigantesque s'éleva dans la ville. Annihilant tout ce qui se trouvait dans la zone qu'il avait choisi.
Tout ce qui restait de la place, c'était un cratère immense et homme étendue au sol et jonché de blessures, tenant fermement son épée


...
....

..... et..je suis vivant..en..plus dit-il dans un murmure.




Sol en mode Folie destructrice:
HRP:
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Dim 16 Sep 2012, 13:58



De ses doigts de fée, elle lui offrit la délivrance. Une larme, un triste soupir, il les sentit sur sa peau avant de sombrer de nouveau dans l’inconscience. D’où venait donc cette chaleureuse mélodie ? Des mots plus doux qu’une poésie, une voix qu’il aurait pu reconnaitre s’il fut même sourd, si elle fut même muette. Son cœur reprenait doucement sa cadence, dans l’espoir de la voir et de s’assurer de sa présence. Eternelle. Aux portes de l’Agonie, il la retiendrait.


- « Neth… Votre visage… … »


Ô présent des Etoiles, sa voix tremble et reste l’honteuse prisonnière du Désespoir. A-t-elle raison de douter ? Aurait-il finalement succombé ? N’est-il pas mort à présent ? Il ne sentait plus la souffrance, juste cette chaleur enivrante. Par pitié réveille-toi ! Magnolia, attendez moi…


- « Neth, je reviendrai… … »


Etait-ce là une promesse, un engagement ? Ou cet espoir futile qui enterrerait à jamais leur Serment ? Sa paume droite le faisait souffrir, l’unique douleur qui lui était permis de sentir. Ses pensées devenaient de plus en plus confuses, mais l’une d’entre elle gardait toute sa cohérence. Le Rehla pensa une dernière fois à sa Fée.


* Magnolia, la clarté de la Lune peut-elle – à elle seule – laisser la fleur s’épanouir ? N’est-elle pas faible, presque illusoire ? Elle te guidera, mais saura-t-elle un jour t’aider à avancer, à vivre, à aimer… *


Il sombra et la laissa partir. Le tunnel noir laissa place à un vaste espace blanc. Toute sensation était partie, il peinait tout juste à voir et à entendre. Neth chercha à examiner son corps, mais en baissant son regard il n’en vit ni trace, ni fumée. L’esprit dénué de chair, de substance, pur et sain sous sa forme Originelle. L’espace d’un innommable temps, Il avait enfin regagné son innocence. Ne sachant quoi faire, il avança. Que faire d’autre à présent ? L’infini lui plaisait dans son manteau blanc. Une présence ne tarda cependant pas à se faire sentir. Cet être qui l’avait fait douter à en mourir. Cet être qui l’avait aidé à vivre. Le Passeur, la Mort, la Vérité. Qu’importe. Son grand capuchon noir s’approcha de lui.


- « Suis-je… mort ? » A ces mots, la voix du Rehla se cassa.
- « La Mort, ici, n’a aucun sens.
- Je suis perdu, je ne suis pas sûr de retrouver mon Chemin…
- Le connais-tu au moins ? Où vont tes pas ? Quelle lumière les éclaire ? Mon enfant, tu penses marcher, mais en réalité tu erres.


Une forme s’esquissa du néant. De plus près, on eut dit une poupée. Sa chevelure bouclée était tout à fait ravissante, d’un rose pur et entêtant. Ses yeux inertes étaient plissés, ses lèvres parcourues d’un malicieux sourire. Sa robe était celle d’une princesse, ses manières celles d’une enfant. Son doux parfum était celui de la Fleur.


- « Elle… elle… c’était bien elle ? Elle était là ? » Le rêveur s’approcha désespérément de la fée.
- « A ton avis, Rehla ?
- Je… j’ai surement rêvé. Des voix… des voix fantasmées, il s’agissait juste de cela…
- Si tu te confortes aux ’’peut être’’ et aux ’’si’’, rien ne te sert de vivre. Si tu souhaites par contre trouver réponses...
- Le… le Chemin se trouverait-il là ? Serait-ce si simple ?
- A toi de voir ! »
Le Passeur ne put s’empêcher sagement de rire « La volonté, l’espoir, le chemin, qu’importe leur nom tant qu’ils te font avancer. Vivre. »


Un éclair pourfendit l’Univers, transperçant l’esprit du peintre. De nouveau le Néant, de nouveau la Douleur. Le Noir. Neth cria, tandis qu’il sentait ses membres un par un le faire souffrir. Lorsque Souffrance est synonyme de Vie, elle en devient chérie. Il se redressa sans attendre, malgré ses cotes meurtries. Ses yeux s’ouvrirent sur sa chambre d’hospice, jusqu’à rencontrer un miroir. Il était bien là, il était en vie.


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