Si Asilah avait pu sourire, elle ne s'en serait pas priver. Mais c'est assez difficile de sourire quand on n'a qu'un crâne à la place de la tête. Malgré tout une sorte de grondement guttural sorti de sa gorge, qui en tout était de cause était chez elle ce qui se rapprochait le plus d'un rire. Ainsi, une fille qui avait besoin de cacher ses désirs pour les voir se réaliser pensait un jour devenir plus puissante qu'elle ? Cette pauvre sorcière devait être bien ignorante si elle ne savait pas qu'ils avaient une puissance qui avait été jusqu'à vaincre le temps. Mais soit, si elle voulait le croire, c'était son choix, et Asilah ne tenait pas à faire pleurer l'angélique blondinette. Elle prit de nouveau la parole d'une voix profonde, et voici ce qu'elle dit :

" Crois tu que tes menaces ont la moindre valeur... si tu veux, tu peux revenir dans quelque unes de tes fameuses années... pour nous, ce n'est que quelque seconde de notre vie... et tu restera un cloporte, que nous écraserons contre le mur quand nous en auront envie... ici, on ne devient pas disciple parce qu'on nous l'impose... on devient disciple parce qu'on vous en estime digne... "

Elle eut à nouveau un grondement guttural, et après s'être ménagé une pause, continua :

" Et à vrai dire... nous apprécions assez... quand nous posons une question à deux personnes... avoir deux réponses... "

Car peut être Mitsuko sous estimait elle Asilah au point de croire que celle ci ne savait pas qu'il y avait deux personnalité, et que la deuxième avait peut être ses choses à dire... et pour vérifier que les deux personnalité soient bien digne de porter l'arme elle allait faire passer deux tests bien distincte pour chaque partie... car il n'était pas question de laisser une personnalité qui ne le méritait pas se balader avec un artefact aussi puissant...

Quel fureur bouillonnait dans la jeune femme à qui la passeuse faisait face. Elle ne pensait que tromperie, destruction et mort. Et pouvoir, également. Cela ne déplaisait pas à Asilah, mais bon, elle aurait au moins pu faire un effort pour se retenir, dans ce lieu où elle n'était rien. Asilah hoquetta dans un début de rire, mais ne le finit pas, laissant sa voix résonner dans le temple sans rien faire de plus. Elle préférait écouter les pensées. Car les pensées de la jeune femme était simple, par contre celles de l'esprit dans sa tête était plus compliqué à lire, et plus développé. Là il pensait à tout les choses qu'avait fait Mitsuko, et la passeuse réussit à attraper une image par ci par là, remarquant que celle ci n'avait pas toujours jouer les gentilles blondes.

Puis, Mitsuko reprit la parole, disant que l'avis de Jun était important aussi. Et ses pensées disait exactement le contraire, les pensées de Jun ne l'intéressait pas le moins du monde, c'était juste une gène qu'elle éliminer sans ciller si elle avait pu.

Quand elle entendit la réponse de Jun, Asilah aurait encore voulu sourire. Mais n'étant qu'un crâne, elle ne put toujours pas. Le pauvre esprit qui s'était retrouvé la dedans était du genre gentil. Vraiment, c'était pas de bol. Un peu comme si Gandhi c'était retrouver sous une bombe nucléaire. Enfin, soit. Mais il lui fallait tout de même des éclaircissements :

" En fait... Mitsuko détruira... et Jun passera derrière pour réparer... n'avez vous pas peur... de tourner en rond ? De réduire... vous même... vos propres efforts... à néant ? "

Puis elle se pencha vers la jeune femme, observant avec ses orbites semblant d'un noir sans fond les yeux de la jeune femme, guettant la pensée, guettant la faiblesse... guettant le petit point, qui lui permettra de tester les deux...

Halala, quel orgueil. Mais cela avait au moins eu l'intérêt de renseigner la passeuse sur les origines de la jeune blonde. Ainsi, sont ancêtre était Mitsuko, connu de tous. Enfin, des esprits en tout cas. Une femme tout aussi orgueilleuse que sa filleule, malgré le fait que son ancêtre n'ai au final rien fait qui mérite de rester dans les arcanes. Oh oui, une femme bien orgueilleuse. Qui d'ailleurs ne comprenait pas certaines questions. Elle ne lui demandait pas si ils se détruisaient, mais si ils risquaient pas de faire chacun l'inverse de l'autre, ne faisant au final rien. Quel intérêt d'avoir des disciples si ceux ci se ridiculisait à réparé eux même ce qu'ils brisaient ? Enfin, soit. Si la jeune femme n'était pas capable de voir au delà de son orgueil, ce n'était pas un problème. La passeuse avait trouvé une réponse dans son esprit qui la satisfaisait. Bien, elle avait un bon tests pour eux.


Une porte apparu derrière elle, et elle l'indiqua à Mitsuko :

" Il semblerait... que j'accepte ta candidature... va par cette porte... et rencontre ton ancêtre, revenue des morts... elle doit avoir... bien des choses à te dire... "


Et elle disparu, ne doutant pas instant que la sorcière irait pousser la porte, pour se retrouver à une dizaine de mètre de la Mitsuko originelle, assise et attendant de toute évidence impatiemment...

Mitsuko regarda les deux arrivants. Elle eu un petit sourire en les voyant, comme si c'était une bonne surprise, mais que c'était le genre de surprise attendu avec impatience et prévu. Elle se leva, et s'approcha tranquillement de Mitsuko, regardant sa jupe avec intérêt et amusement. Puis elle la regarda dans les yeux et lui dit :

" De mon temps, quand quelqu'un avait ton apparence, on lui faisait souffrir tout les martyrs sexuels possible et imaginable, jusqu'à ce que mort s'ensuive. Il fallait avouer que c'était un petit jeu marrant et très excitant. En plus, caché ses formes, si c'est pas honteux. Tu devrais les mettre en valeur, tu aurais une stature... enviée et enviable. "

Puis elle se rapprocha encore, tranquillement de sa démarche alléchante, comme si elle cherchait à profiter du corps de sa prochaine. Elle passa sa main dans les cheveux de Mitsuko, et approcha sa bouche des lèvres de sa descendante, et dis dans un souffle :

" Quand à toi Jun... ton travail n'est pas terminé, et tu ne devrais penser qu'au bien et à la survie de Mitsuko, sinon, tu saurais ce qui peux t'arriver... Ainsi, ne profite pas trop de ce qui va suivre, car je te trouve bien à l'écart, je pense que tu serais mieux assis à mes pieds, à me caresser les jambes... Ou les jambes de ma chair ici présente, comme tu le veux. "

Et d'un geste, elle retira sa main des cheveux de Mitsuko, et ce fut comme si Jun semblait tiré de l'intérieur de la tête de la jeune femme, dans une bouffée de douleur et de joie. Il se retrouva à coté de celle ci, dans le corps qu'il occupait d'habitude la moitié de la semaine, en plus... masculin.

Puis l'ancienne reine se retourna, et alla à nouveau s'assoir, de sa démarche si alléchante, avant de regarder ce qu'allait faire les deux qui étaient liés. Car cela aussi faisait parti du test. Si tout les deux ne devaient pas forcement s'aimer, ils devaient en être indissociable. Et être séparé devrait leur faire bizarre... de plus, l'ancienne reine avait un avantage, elle connaissait leurs pensées, par un moyen détourné utilisé par Asilah...

Bien, tout ce mélange de sentiments étaient très bien. L'ancienne reine, caressant doucement de sa main droite le repose main du fauteuil, regardait tout cela avec délice. Malgré tout, elle aurait préféré qu'ils ne restent pas là immobile à se regarder comme des poissons chacun dans son bocal. Elle les laissa ainsi un moment, le temps que chacun des deux retrouvent leurs pensées. Mais comme se statisme l'ennuyait passablement, elle tapa dans ses mains pour attirer l'attention sur elle. Car au cas où ils l'avaient oublié, c'était tout de même elle qui était la chose la plus incroyable ici. Et ces deux là auraient tout leur temps pour partager sur ce moment pendant bien des temps encore. Enfin, sauf bien sûr si ils décidaient de continuer à se regarder dans les yeux comme des amants frustrés. Elle prit donc la parole, de sa voix sensuelle, continuant le mouvement de va et vient de sa main sur le fauteuil :

" Bien, bien, mes chères enfants ! Je vous rappelle, au cas où vous ne saviez pas déjà, que vous auriez bien rarement la possibilité de me voir. Donc, je pense qu'il serait mieux pour vous de posez des questions si vous avez, ou bien si vous avez des remarques, des choses à me dire, à... m'avouer ! "

Elle se pencha légèrement en avant, pour regarder les deux, espérant qu'ils n'allaient pas rester à rien faire. Elle eut un petit rire presque masqué mais tellement plein de sous entendu en disant le fameux "m'avouer", mais après attendit que les deux qui étaient jadis fusionner viennent à elle, et lui pose ce qu'ils voulaient savoir. Après tout, n'était elle pas venue pour ça, pour répondre aux questions qu'ils pourraient lui poser ? Non, pas franchement en fait. Mais elle se ferait un plaisir de le faire quand même, se réservant les réponses car elle trouvait sa descendante bien effronté, même si elle n'en disait rien...