Le deal à ne pas rater :
Réassort du coffret Pokémon 151 Électhor-ex : où l’acheter ?
Voir le deal

Partagez
 

 SOS mari battu et séquestré? [pv Mitsu ;3 ]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : 1, 2  Suivant
AuteurMessage
Invité
Invité

avatar
Ven 19 Avr 2013, 02:42

Les yeux fermés, submerger, immobile, il se serait bien noyé dans son bain. Il attendait que le temps passe, car il était lent ici, interminable pour être exacte. Il ne pouvait être que dans l’attente, et il ne le supporte pas. Peut-être n’avait-il jamais fumé autant qu’en étant enfermer ici. Comme pour le contenté ont lui donner assez de tabac pour qu’un mortel en succombe déjà de trois cancers. Il n’avait bien que cela à faire, fumer, qu’Edelwyn lui tienne compagnie ou non d’ailleurs, mais voilas sa sangsue partie. Cela annoncer la vue d’une autre sangsue, différente, particulière, mais au fond elle l’avait était et le serrait toujours d’une certaine manière. Il y a des choses qui ne s’oublient pas. Qu’importe, il se sentait si seul qu’il commencer même à s’ennuyait du violon du vampire. Il n’avait jamais était particulièrement sensible à l’art, quel qu’il soit, pourtant il savait reconnaitre quand quelque chose était beau, et la résonnance de cette instrument avait au moins eut le don de le calmer. Si peut. Il était à nouveau là, belle et bien seul, au fond de sa grande baignoire. Il n’aimait pas les meubles, une fois sa compagne partie il les avait fait partir, ce retrouvant avec une simple baignoire. Adepte de la plus grande simplicité. Zéleph n’avait jamais rien eut dans sa vie, vivant avec peu de choses, il ce suffisait a lui-même et même quand il eut assez d’argent pour ce construire trois palais, son meilleurs achat fut pour lui un vieux fauteuil de cuirs et un manteau d’amiral troué au coude qu’il avait fallu rapiécer. La seule chose de luxe qu’il avait était une femme, incompréhensible, inaccessible, détestable, mais belle, c’était au moins ça. Oh il aurait pu en dire bien plus, mais il n’avait pas le moral à établir tout ce qui faisait de Mitsuko une créature unique et remarquable. Son cœur et sa tête était lasse de ces choses, déjà qu’il n’était pas très bien bâtit pour, elle faisait tout pour écraser le peu de sentiments qu’il pouvait avoir. Pourquoi ne pas te contenté de ce que tu avais avant ? Il se le disait souvent. Ne rien avoir, ne rien savoir, cela évité le mal. Du plaisir et rien d’autre. A l’époque où il l’avait revu il était en deuil d’un amour qui était aujourd’hui délavé et sans saveurs. A son contacte il avait oublié. Oublier la promesse d’un cœur briser qui ne pensait ne plus jamais pouvoir aimer, ou même le désiré. A présent il était pris au piège, avait creusé sa propre tombe. Bien sûr qu’il ne pouvait s’en prendre qu’à lui-même, trop confiant, il tomber de haut quand il regardé derrière lui. Quelque part il aurait souhaité aller botter les fesses du type qu’il était avant et lui dire de fuir plutôt que ce prendre pour un as. C’était désolant, et il s’en rendait compte. Il n’en voulait même pas à sa femme, il pouvait lui reprocher beaucoup de choses, et pas des moindres, mais pas sa propre bêtise. A vivre au jour le jour, il n’aurait jamais crue à nouveau avoir besoin de plus que le minimum. Il avait était loin d’imaginer que ses blessures finiraient par ce résorbé, et que se besoin si naturel en somme d’existé dans les yeux d’un autre lui revienne. Seulement il avait choisi cette autre avant même que son cœur batte à nouveau. Cette autre pour qui il n’était pas grand-chose. Il n’était pas idiot, il le voyait bien, et en était plus désoler que vexer. Malgré ça, il l’aimer malgré son indifférence, par ce que ce genre de sentiment ne connaissait pas de limite. C’était inéluctable. Quoi qu’on en dise, elle ne l’aimerait jamais autant, et il resterait seul dans ce mariage à désirer que leur promesse n’est pas était faite au vent. Elle ne te mérite pas. Il en sourie gentiment quand on lui dit cela, et ne répond rien, il ne peut même pas la défendre. Elle n’était pas faite pour lui, voilà la vérité. Lui a compris depuis longtemps. A cette instant si il avait pu il aurait tout arrêté, lui aurait rendu cette liberté qu’elle semble plus aimer que quoi que ce soit d‘autre, mais lui, du haut de son siècle il l’avait vue la liberté, l’indépendance d’une âme, d’un cœur gorger de solitude. C’était triste une existence vide, froide et dure comme la pierre. Mitsuko était ainsi, une statue de sel, magnifique, mais sans vie malgré ses articulations semblant la faire bouger. Il avait gouté une fois à l’amour, véritable, profond, cela avait était comme ouragan, dévastant l’homme qu’il était, le changent a jamais. Lui qui avait crue être heureux avant cela, il savait qu’en réalité il n’avait fait que ce bordé d’illusion. Alors qu’en était-il aujourd’hui ? Il aimer, il aimer sans attendre en retour et en demandé bien peut en réalité, mais même cela semblait être trop. Il était douloureux de ce battre quand on connaissait l’issus du combat. Pourtant, alors même qu’il avait déjà perdu, il était toujours là debout à combattre, mais personne ne semblait le voir.

Doucement il sortit la tête de l’eau et reprit de l’air, gonflant ses poumons d’un oxygène qui lui brula les tissus interne. Ses muscles étaient endoloris. Il avait travaillé aujourd’hui, n’ayant plus que cela pour s’occuper l’esprit et ne pas sombré dans la folie. Mettre un lion en cage était un crime à son sens. Il ne supporté pas d’être là, cela le forcer a pensé et si il l’évité d’ordinaire ce n’était pas par ce qu’il en était incapable ou que cela le fatigué réellement, non, c’était simplement pour éviter de souffrir et de se rendre compte comme il était inutile de continuer à avancer quand on est face au mur. Zéleph était loin d’être idiot. Il cédé simplement à la facilité. Il préférait recevoir un coup mortel à la poitrine plutôt que de réaliser qu’on se jouer de lui. Le faisaient-ils seulement exprès ? Il n’avait pas envie de le croire. Cette souffrance était innocente, et pourtant il en était bien victime. Qu’arriverait-il maintenant qu’il était là ? Il était à la disposition de madame, tout en étant hors cours, impuissant et juste bon qu’aux visites conjugales. Elle pourrait s’occuper de ses affaires sans même se soucier de lui puise qu’il était à sa merci. Pendant ce temps son peuple faisait la guerre, Bouton d’or devait ce reconstruire, Adam perdre la tête, sa mère s’inquiéter. Heureusement pour toutes ces choses il avait fini par ce résonné. Adam était bon, il savait ce qu’il faisait et le Circus étaient une machine bien rodé qui tiendrait sans lui, de plus il y avait des personne de confiance pour prendre les rennes, comme Maak par exemple, bien que sa sentinelle serrait bien affairé par la guerre, mais là encore il avait confiance en ses hommes. Pour sa mère, il regretter de ne pas avoir eu plus de temps, mais elle était avec Neros et il la savait heureuse. Il n’aurait pas dû s’embêter de plus. Et pourtant, captif, tout ce qu’il pouvait faire c’était les cent pas et a tourné en rond il ne pouvait faire autrement que ne pas le supporté. La prison aurait était plus juste. Il aurait au moins su et comprit sa peine. Là il avouer trouver cela injuste et incompréhensible. On voulait le protéger, de quoi ? De qui ? Jun ? Les sorciers ? Si Edelwyn savait que l’empereur noir en avait fini avec lui, Mitsuko le savait aussi, cela ne justifier rien, et puis si il devait mourir en s’étant battue contre l’homme qui déshonoré sa femme, qui voulait la tuer, alors ça ne serait que le destin. Elle avait peur pour lui et il avait tant de peine à le croire. Tant de ses promesses paraissait fausse, pleine de bonne volonté, ça il voulait bien l’admettre, mais elle paraissait ne pas en comprendre la moitié. Elle ne voulait pas l’aimer, refuser même, tout en lui jurant de resté avec lui, de le choisir lui plutôt que n’importe quel autre. Ce n’était que mensonge. Il aurait bien voulu la croire, mais le croyait-elle elle-même ? Mitsuko écouté sa raison plutôt que ses sentiments, et pire que tout elle désirait raisonner ce qui n’était pas raisonnable. Analysé le cœur et ses mystères était bien impossible, et elle ne faisait que fauté, que ce trompé, et le blesser plus encore. Maladroite. Voilà ce qu’elle était. Il s’en était si souvent amuser, voir moquer, la trouvant adorable a patauger et prendre un mot pour un autre. Seulement à présent il se rendait compte que cet attrait mignon, était un réel problème de communication. Trop rationnel, pas assez spontané. Elle était frigide d’un cœur qui semblait figer par sa pensé. Il battait, Ô ça oui, et c’était bien cela encore un autre problème. Quand elle cherchait à l’écouté cela finissait par des pleurs ou des moments étrange qu’il ne saurait expliquer. Elle était perdu, et le perdait avec lui, lui qui malgré l’animal qu’il était savait plus encore écouter son cœur que sa raison. Non, a bien y réfléchir ils n’étaient pas fait pour être ensemble.

Pour être tout à fait honnête il commencé à s’en sentir coupable. Tout ça était sa faute. Après tout, si il n’avait pas commencé à pousser leur jeux puéril de séduction jusqu’au-delà de l’innocent petit flirt, il serait toujours seul et bien heureux, et elle aurait son génie, tout le monde serrait satisfait. Seulement plus il y pensait et plus il réalisé qu’il n’y avait pas moyen pour qu’il regrette quoi que ce soit. Il était certain que si il n’était pas marier, condamné par cette marque a être lier à elle, il ce serrait détacher d’elle depuis longtemps, épuiser par cette fausse relation qui devenait lourde et insupportable. Cela ferait longtemps qu’il lui aurait laissé son indépendance, sans lui donner le choix. Seulement il était lié jusqu’à la mort et bien plus encore. Sa main le bruler, et il ressentait ce manque en lui. Il paraissait le seul a le sentir, et en y faisant plus attention il remarquer que le tatouage n’avait pas besoin de faire son travail pour qu’il ressente ce besoin de l’avoir près de lui. Il aurait pu avoir n’importe quel femmes, toutes plus belles les unes que elles autres, intelligente, raffiner, insupportable, qu’importe, il avait choisi la pire qu’il puisse avoir. Qu’est-ce qui lui avait pris de vouloir l’épousé ? Il fallait être masochiste pour s’infliger ça, et il semblait l‘être plus que de raison. Fumant de puis quelque minute, restant dans le confort de la chaleur de son bain, il finit par écraser son mégot alors même qu’une nouvelle présence ce fit sentir dans la salle. C’était elle, il le ressentit aussi simplement que cela. Pourtant il ne bougea pas, ne prenant pas la peine de ce tourné pour la regardé, l’accueillir. Ce n’était déjà pas son genre d’ordinaire alors vue le traitement au quel il avait droit il ne lui déroulerait pas tapis rouge dans sa cage. Il ne l’ignorait pas non plus, il n’avait pas envie de la voir ou de lui parlait, c’était aussi simple que cela. « Tes Dieux me soigne bien, ne t’inquiète pas, tu peux faire ta vie tranquille maintenant. » Son ton était dénué d’émotion. Il était monotone pour être exacte, un peu lasse. Il c’était fatiguer au bout du compte à attendre, a y penser. Vaincu, que pouvait-il y faire ? Elle avait gagné, le savait, point. Sortant du bain, une serviette apparut et il se sécha sans se soucié de son visiteur. Quand bien même cela aurait pu être assimilé à de l’ignorance, il s’en ficha, jetant sa serviette sur son épaule de ses gestes nonchalants qui étaient les siens, il s’approcha d’une commode qui apparut aussi tôt devant lui, d’où il sortit des vêtements. Il ne voulait pas lui parler. Elle n’avait pas à se justifier, tout serrait ainsi puise qu’elle en avait décidé de cette façon. Il vivait sa vie, elle la sienne au dépend de celle-ci sans lui en parler ? Bien, il arrêterait de discuter et de l’entendre, il n’en avait pas besoin si cela était encore pour savoir comme il ne servait à rien de faire ce qu’il faisait comme il le faisait. D’une certaine façon il ne servait à rien d’être lui. Cinquième roue d’un carrosses de luxe alors qu’il n’était d’une roue faite pour une vulgaire carriole. Il y pensa alors, Edelwyn lui avait demandé de jouer les amoureux, eh bien d’une certaine façon Mitsuko penserait ce qu’elle voudrait, il ne voulait pas la voir et préférait encore la sangsue, c’était pour dire au point où il en était arrivé. Enfilant un caleçon il finit par ce tourné vers la déesse, presque surprit qu’elle soit encore là. « Qui a-t-il ? Je ne remue pas assez la queue pour toi ? Tu sais, certain chien finissent par resté avec leurs maitre par dépits et non par fidélité, tu devrais te faire à cette idée, c’est toi qui l’as créé. » Finit-il enfilant sa chemise, puis en attrapant son pantalon pour en faire de même. Qu’elle parte, il n’en serait que plus soulager. Mieux valait être seul que mal accompagner, n’est-ce pas ? A cet instant il imagina que ce n’était pas juste de penser cela, et pourtant il aurait voulu le croire. Il avait était plein de bonne volonté autre fois, mais cela c’était avant, avant qu’il ne voit la réalité des choses. A présent cela suffisait, ce faire du mal pour si peu, était-ce réellement la peine ? Elle aimait un souvenir, lui un mirage. Tout était vouer à l’échec, il n’y avait plu besoin de s’en cacher.
Revenir en haut Aller en bas
Mitsu
♚ Fondatrice ♔

◈ Parchemins usagés : 36410
◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005
Mitsu
Dim 21 Avr 2013, 02:42

« Les chiens ne parlent pas alors tais-toi, sinon je te met une muselière. ». Elle l'avait fixé étrangement en disant ça, se déplaçant par la suite dans la pièce sans ajouter un mot de plus. Faisant apparaître un divan dont le dossier faisait face à Zéleph, elle s'allongea sur ce dernier, son époux ne pouvant plus l'apercevoir, et elle non plus. Elle soupira, rendant à son ventre sa taille réelle, une sorte de ballon tout en avant. Elle n'avait pas grossi, c'était étrange, juste que, de profil, elle était très large. Posant ses mains dessus, elle appuya sa tête contre l'accoudoir, pensant qu'elle aimerait manger un fondant au chocolat, gâteau qui apparut aussitôt à ses côtés, dans une assiette, sur une petite table. Attrapant la cuillère, elle coupa un petit morceau qu'elle amena à ses lèvres en silence. C'était exquis, tout simplement. Elle allait accoucher d'ici peu, c'était certain, William le lui avait soufflé, mais quand? Et puis, elle n'était pas prête pour ce genre de chose, cela la terrorisait totalement. Quant au père du bébé, il était bien trop occupé à lui jeter sa haine au visage et à tomber amoureux d'une autre pour s'en soucier le moins du monde. Elle soupira de nouveau, ne sachant quoi dire à cet homme. Oh elle aurait pu partir, c'est vrai, mais elle n'en avait pas envi. Pourtant, elle ne ressentait pas non plus le désir de rester en sa compagnie après ce qu'il venait de prononcer. Néanmoins, elle ne se souvenait que trop bien de leur plus importante dispute, la fois où elle avait voulu le tester avec Tara et, cette fois là, heureusement que le temps avait été remonté. Elle ne voulait plus revivre ça et, pourtant elle ne voulait pas s'excuser pour l'avoir enfermé ici. S'il ne comprenait pas ses motivations, tant pis pour lui. Elle se redressa, rapprochant la petite table, y faisant apparaître le nécessaire pour écrire. Mitsuko n'avait pas répondu à la vampire mais elle allait le faire à présent. « Edelwyn, approche toi encore de mon mari de la sorte et je t'assure que tu erreras très vite sur ce monde en tant qu'esprit. Quant à Naram, je n'ai pas l'intention de céder à tes caprices. Si tu as envi qu'il soit tien, c'est à toi seule de t'en donner les moyens. De toute façon, cet homme est si irritable que je ne chercherai certainement pas à le revoir de mon propre chef. Et si le hasard le place sur mon chemin, il est fort possible que je souhaite l'éviter. Néanmoins, je te remercie d'avoir tenu compagnie à Zéleph, il est juste fort regrettable que tu profites de ma confiance pour essayer de faire pencher la situation à ton avantage. Mitsuko. ». Elle posa la plume, plia la lettre et le tout disparut sans plus de cérémonie, ce nouveau vide sur la table la laissant pensive. Elle n'arriverait pas à exprimer ce qu'elle ressentait à haute voix, elle ne le devait pas car elle s'énerverait bien plus que de raison, elle le frapperait, s'acharnerait sur lui pour faire entrer dans son crâne quelques notions fondamentales qu'il semblait incapable de comprendre. Était-ce si difficile de lire en elle? Était-ce si facile de tomber sous le charme de la première femme venue avec un philtre d'amour? Elle savait à quel point il était fort et, finalement, si les effets étaient toujours actifs à ce moment précis, c'est qu'il le voulait bien. Elle ne le savait pas, n'avait pas envi de savoir. Quelque part, elle aurait voulu qu'il soit sous le charme d'Edelwyn pour pouvoir lui parler ainsi, mais, d'un autre côté, cette pensée lui était insupportable. Possessive à outrance, elle se demandait pourquoi Naram était toujours aussi libre que l'air si elle l'avait réellement aimé. Cela n'avait aucune logique et, vu les récents évènements, elle pensait plutôt que le fait qu'on lui dise qu'elle l'ait un jour aimé n'était qu'une farce minable. Mais commet en être sûre? Et pourquoi continuer à douter? N'avait-elle pas un homme à ses côtés, aussi énervant soit-il? Elle soupira une troisième fois, à croire que cela était devenu une coutume depuis que le conseil des chefs avait eu lieu. Puis, caressant son ventre d'une main tout en prenant une nouvelle part de gâteau, elle se décida à faire apparaître de nouveau une feuille devant elle et la plume munie de son encre afin d'écrire une deuxième fois. C'était absolument gênant avec son gros ventre mais elle n'avait pas envi de le cacher, elle aimait bien sentir son enfant bouger parfois sous ses doigts, avoir l'impression d'être une sorte de tonneau ambulant. C'était amusant et, hormis l'attrait pour les sucreries et les sautes d'humeurs, elle n'était sujette à aucun autre symptôme que l'on prête normalement aux femmes enceintes. Tant mieux, c'était déjà ça de pris quand on devait affronter un Mârid donneur de leçons et un mari fou enragé. Peut-être ferait-elle mieux de les enfermer tous les deux dans une pièce pour qu'ils s'entre-tuent ou règlent leurs petits soucis d'hommes virils et qu'ils décident entre mâles de ce qu'il convenait de faire dans cette situation? Pourquoi devraient-ils se tourner vers elle pour savoir ce qu'elle déciderait de faire? En attendant, à l'heure actuelle, son choix était tout fait, et si ce n'était pas celui de les laisser tous les deux dans leur misère, ce n'était pas loin non plus. Parfois, elle avait vraiment envi d'être seule, loin de toutes ces histoires de sentiments, d'attachement. C'était compliqué, trop pour elle et elle ne savait comment réagir dans ce genre de situations. Jouer la comédie, elle savait le faire, tellement bien que lorsqu'elle avait l'impression de pouvoir trouver quelque chose pour arranger les choses, elle se disait que c'était trop gros, qu'il penserait qu'elle se moquait de lui. Alors comment pouvait-il savoir si elle était sincère ou non si elle ne le savait même pas? Comment savoir si elle agissait de la sorte parce qu'elle savait que ça arrangerait les choses ou simplement parce qu'elle en avait envi au fond d'elle-même? Faisant la moue, elle se dit que le mieux était de ne pas réfléchir. Aussi, elle posa simplement la plume sur le parchemin et commença à écrire dans le silence.

« Zéleph. Je comprend que tu m'en veuilles de ne pas avoir répondu à tes appels et de t'avoir enfermé ici. Seulement, cette guerre est d'une stupidité affligeante car au lieu d'attaquer un roi, tu attaques un peuple qui n'y est pour rien. Jun se fiche des siens et les sorciers qu'il a envoyé à Bouton d'Or était tous des individus qu'il considérait comme des traîtres. Laisser d'autres réprouvés se faire massacrer juste parce que Jun t'a provoqué ne résoudra pas les choses. Il y aura plus de morts, plus de dégâts et, au final, pas grand chose de bon à en tirer. Celui que tu veux affronter ne subira en aucun cas tes décisions. On le dit à la prison, à l'article de la mort, mais il est déjà entièrement guéri et cherche les cristaux. Et les chefs de races s'amusent à se faire la guerre et à s'envoyer des piques pendant ce temps. Tout ce qu'il a voulu provoquer est arrivé et je ne veux en aucun cas que son désir de te voir périr se produise. Tu es mon mari, le père de l'enfant qui naîtra bientôt et je ne tolérerai pas que tu meurs sur un vulgaire champs de bataille en me laissant seule. Je préfère nettement que tu sois près de moi lorsque notre fille naîtra et, au cas où tu ne le saurais pas, c'est pour bientôt. Mais, après tout, puisque tu sembles rester avec moi par dépit, je me demande pourquoi je te ferai une place dans notre existence. Je peux très bien demander à quelqu'un d'autre de me tenir la main pendant mon accouchement et à quelqu'un d'autre d'élever notre fille à ta place. Je n'ai pas envi de t'y obliger et si tu ne comprends pas que j'ai fait ça pour ton bien et parce que je t'aime ». … Misère. Tant pis. « laisse moi te dire que tu es franchement le dernier des crétins et je ne suis même pas sûre que cette qualification soit assez forte pour te désigner. Quoi qu'il en soit, si tu souhaites sortir de ma vie alors très bien, je demanderai à William ou un autre dieu de défaire le lien qui nous unit et tu pourras retourner à ta petite vie tranquillement ou mourir sur un champ de bataille si l'envie t'en prend. Si tu ne veux pas m'être fidèle, soit, très bien, fais ce que tu veux, vas courir les jupons de femmes sans importance ou perds toi dans les bras de ma jumelle qui saura sans doute bien mieux t'aimer que moi. Parce que, si c'est pour t'entendre me dire ce genre de choses, je préfère rester seule. Je n'ai pas l'intention de te laisser me faire souffrir à cause de tes sautes d'humeur et je préfère que nous nous séparions maintenant plutôt qu'après la naissance de notre enfant, chose qui la ferait sans doute bien plus souffrir. Je me fiche de ce que je ressens en réalité, l'important c'est toi et si tu n'es pas bien avec moi alors brisons ce mariage et vas-t-en, je m'en remettrai. ». Ou peut-être pas. Mais tout était une question de choix pour elle : ressentir la douleur ou l'ignorer, oublier ou se souvenir. Il ne serait pas le premier à la laisser, préférant se noyer dans la folie ou embrasser la mort plutôt que de l'affronter. Alors, puisqu'elle devait choisir, elle préférait qu'il reste loin d'elle et en vie, qu'il trouve le bonheur ailleurs. Elle ne savait pas trop, sa lettre ne devant pas se dérouler comme ceci au début, seulement, elle avait laissé filer les lignes et le résultat était désastreux. « Un tigre est autant fait pour être enfermé dans une cage que toi pour le mariage et moi, je suis totalement incapable de prendre soin de ce qui m'est cher. Alors, ce n'est pas grave. Pourquoi chercherions-nous tout le temps à sauver les décombres de ce que nous avons déjà brisé? Tant pis. J'élèverai notre fille ou tu le feras en lui contant ô combien sa mère est incapable. D'ailleurs, j'ai pensé à un prénom et je me suis dit qu'Erza lui irait bien mais là n'est pas la question. Je ne te laisserai pas vivre à mes côtés par dépit et si c'est le cas, alors je préfère que tu partes. Mais si tu pars, je ne veux plus jamais te revoir. ». Parce que ce serait trop dur. Elle posa la plume, sa main tremblant légèrement. Elle préférait que tout s'arrête, elle ne souhaitait pas continuer ainsi, à se déchirer pour un oui pour un non, à aimer un homme qui ne comprenais rien et s'attachait à elle pour des raisons qu'elle jugeait idiotes. Il ne l'aimait pas, il devait simplement voir en elle autre chose, quelque chose qu'elle ne trouvait pas. Il avait accepté de se marier à cause de l'enfant et leur relation ne semblait être qu'un tissu de mensonges, qu'une longue liste de haut et de bas. Pourtant, elle ne voulait pas que tout s'arrête, elle voulait encore sentir ses lèvres contre les siennes, sentir son corps dans le sien, le voir sourire. Elle se rallongea, fermant les yeux avant de faire léviter la lettre dans la pièce pour qu'elle rejoigne le seigneur des deux rives. De toute manière, la décision ne lui appartenait plus et, pour tout avouer, elle détestait choisir, prenant toujours de mauvaises décisions. Caressant son ventre, elle attendit la fin, espérant qu'elle serait brève, qu'elle pourrait fuir tout de suite après. Parce que c'était ça dont il était question finalement : elle fuyait. Mais à force de rester, elle savait qu'il allait finir par avoir une telle emprise sur elle que n'importe lequel de ses mots la blesserait. Elle l'était déjà et même si elle avait ses fautes, elle le trouvait cruellement injuste de la traiter de la sorte.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Dim 21 Avr 2013, 10:31

« Et j’en mourrait. » murmura-t-il. Elle l’avait surement entendu, elle devait l’entendre. Cela ne changeait rien à sa colère, sa fureur, mais une chose était certaine elle retourné la situation contre lui et ça c’était encore plus insupportable. Des excuses, il n’en demander pas plus, et voilà qu’elle voulait le faire culpabiliser ? Sur ce mariage, sur cette fille qu’elle cacher pratiquement tout le temps ? Zéleph fini par en grogner aussi furieux que blesser, préfèrent céder à la colère qu’à la douleur. La lettre si joliment manuscrite fut froissée dans sa main. Elle était réellement insupportable. Il jeta la cigarette qu’il c’était faite en la voyant très affairé, ne pensant pas que c’était pour lui, puis s’approcha. A cette instant il lui en voulu de lui montrer son ventre, comme une arme contre lui, il ne l’avait pratiquement jamais vue et maintenant il se sentait démunie face à lui. Face à elle. Mitsuko faisait-elle exprès ? Il voulait le croire. « Stupidité affligeante, hein ? Qui est stupide ici ? Certainement pas moi. Ce que je te reproche Mitsuko, ce n’est pas ce que tu as fait, c’est la façon dont tu la fait. Enfaite, c’est la façon dont tu fais tout. Je sais que je ne suis pas facile à vivre, mais est-ce que cela t’empêche de me parler avant de m’envoyait dans ma niche et me dire « cou couche panier » devant tous les souverains ?! » Bien sûr qu’il était piquer dans son orgueil, vexer, blesser au possible. Il avait était traité comme un moins que rien. Il ne ce venté ni d’être un roi, ni d’être un homme riche a qui l’ont devait respect, il se disait juste son mari et attendait un peu de considération de sa part. « N’accuse pas les autres lors ce que c’est toi qui provoque le mal. Que t’ai-je jamais demandé ? » Il s’adouci, presque forcer. « De m’aimer ? Non, tu a était clair a ce sujet et je me suis contenté du peut que tu me donner en échange de tous mes effortq. Je me suis plier en quatre pour toi, j’ai changé m’as vie, et j’ai surement plus souffert que j’en ai était heureux. Je te les reprocher par fois, mais je sais que tu as essayait. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, tu as fait des progrès. » Il était presque amuser de son « je t’aime » un peu violant, mais il lui suffisait. Venant d’elle, c’était un miracle. « Tout ce que je voulais c’était toi, comme tu es, je m’en mord les doigts, mais ça passe encore. Ce qui me rend furieux c’est que j’ai l’impression d’avoir épousé un fantôme gelé. Tu disparais, je ne te vois plu jamais, et quand je te vois c’est pour que cela finisse en « nous devrions mieux tout arrêter avant que l’un de nous ne le regrette. », ça me fatigue. »

Zéleph s’assit sur la petite table en face d’elle. Il était toujours très énerver, la rancœur ne voulait pas quitter son être, mais ça encore c’était un autre sujet. Il attrapa sa main droite et constata que même si proche, vue leur sentiments chaotique, la marque refuser de s’assemblé à nouveau chez lui comme chez elle. Il la lâcha, même si il l’aurait bien gardé, mais il ne voulait pas l’incommodé, sachant comme les contacte l’insupportait, plu avec lui, il l’espéré, mais la situation ne l’aider pas à savoir. Et voilà, il pensait toujours à son confort, bafouant le sien. Il en soupira, avant de se passer une main lasse dans sa crinière blanche. « Quel désastre. » Elle. Lui. Tout, et le pire c’est qu’ils avaient fait un enfant. Le premier n’était pas si mal réussit, mais il c’était étonnamment élever tout seul. Il secoua la tête dépité, posant son regard sur le gros ventre de sa femme. Il ne pouvait s‘empêcher d’en sourire. Seulement avant cela il devait lui faire comprendre les raisons de sa colère. Remontant à nouveau les yeux sur son visage, il redevint dur, presque automatiquement en croisant son regard. « Ne soit pas en colère contre Edelwyn, elle ne m’a pas donné le filtre, je l’ai bue. » C’était au moins ça de rétablie, dans cette vérité mensongère lui leur tourné autour comme des vautours affamer. Il avait fauté, il avait désiré s'évader et reconnaissait son erreur, ça c'était de sa faute et il l'admettait. « Elle a était réellement correcte avec moi. Si je l’ai bue, c’est pour oublier la douleur de mon peuple, ma propre douleur. » Le savait-elle ? Qu’importe, il serait de toute façon en colère contre elle, il l’était pour avoir était si seul dans un moment où il aurait réellement besoin d’elle. « J’ai eu tant besoin de toi… et tu n’étais pas là. Je ne tes jamais demandé d’être toujours là, mais là j’avais réellement besoin de ma femme et elle n’était pas là. L’orphelinat a brulé. Jun à bruler l’orphelinat. » Rectifiât-il, la haine et le chagrin faisant tremblé sa voix. « Une mort atroce pour des âmes innocente. Et tout est de ma faute… » Il ce blâmer, et comment ne pas le faire ? Mais là n’était pas la question. « Ne me fait pas la moral sur la guerre, ne me dit pas comment je dois gouverner un peuple qui a vu les corps calciner des sien parsemer les terres de Bouton d’or, comme j’ai vue ceux de mes enfants. Comment réagirais-tu si tu voyais Faust, brulé, laissé pour mort comme un vulgaire rat. » C’était exactement la même chose, un mal qu’il prendrait un temps considérable à soigner, et encore personne ne l’aider pour ce faire. « Tu n’as pas entendu mes cris de détresse, ou peut-être les a tu simplement ignoré. Cette idée me révulse. Je suis puissant, mais pas invulnérable. Il y a des moments où j’ai besoin de ma femme, j’en suis navré, réellement, si cela t’agace, te prend de ton temps, c’est pourtant tout ce que je te demande. Je ne me mêle pas de tes affaires, je te laisse vivre, bien que crois-moi, cela m’a coûté beaucoup, mais je ne veux pas pour autant vivre à côté de toi. Nous somme deux êtres ignorant, nous ne vivons pas ensemble, nous vivons le dos tourné à l’autre et je ne trouve pas ça supportable. »

Rien n’était jamais acquit, il le savait, et il était toujours près à conquérir ce qui était déjà coquerie. C’était ce qui avait fait son succès dans les affaires, ne jamais croire qu’il pouvait se reposer, alors ce n’était pas ce battre qui lui faisait faire, même si il avait déjà perdu il préférait mourir au combat que d’abandonner lâchement, même si il y avait souvent songé. S’agenouillant sur le sol, pour être plus à sa hauteur, bien que cela semblait impossible, il s’approcha un peu plus, irrémédiablement, ne pouvant rien y faire contre ce besoin d’entré dans son espace vital qui devenait le sien. « Je t’en veux pour la façon dont tu me fais sentir, dont tu me traite. Je t’aime, ça ne me fait pas peur, je le sais depuis longtemps. Je sais comment tu es, tu peux être charmante, comme détestable, et certaine chose me rende fous. Seulement tout ça n’a rien à voir, je te demande juste de me traiter comme un égale et non comme un chien que tu enferme quand tu en a envie pour mon bien ou non. Peut-être oui, que nous nous serions disputé, mais je préfère une dispute franche plutôt qu’être enfermer ici à entretenir une haine que je ne désire pas avoir pour toi. » Il croisa ses bras sur le divan, pour y poser sa tête. Il était très près d’elle, mais là n’était pas la question. Ce qu’il voulait c’était être comprit. « Si je pouvais t’enfermer, je le ferait aussi. » Lui la comprenait. Il y avait déjà pensé. Ce n’était réellement pas ses actions qui le gêné, ni ses désirs, mais bien la manière. Laissant sa main reposer dans une de ses paumes, il glissa l’autre vers elle, caressant du bout des doigts son bras. Il détester sa beauté dans ces moment-là, il était un homme faible qui l’aimer trop, en voilà une vérité. Il avait tant pensé à tout ce qu’il pourrait lui jeté à la figure, lui crie, ce dérouler, mais une fois arriver, il ne pouvait plu, et même en colère les choses ne sortait pas comme il l’avait désiré au début. « Si je pouvais je te garderait. Mais il y a un « si » » fit-il tristement. On aller lui enlever, comme tout ce qu’il avait aimé dans cette vie, on lui enlèverait. Croyait-elle que c’était simple d’être à sa place. ? « Je regrette de ne pas être assez fort pour tout comprendre, pour être à ta hauteur. J’aurais simplement voulu passer le plus de temps possible avec ma femme avant qu’elle ne parte, quand elle préfère disparaitre et me fuir. Je veux être avec toi quand… Erza ? naitra. » Il lui attrapa la main comme pour illustrée ses propos. « Tu pourras me dire, ou m’écrire, ce que tu voudras tout ce reconstruit, et si nous avons détruit ce que nous avions alors nous ne pourrons construire que quelque chose de meilleurs quitte à le faire sauter plus tard, pour recommencer inlassablement. » Zéleph en sourit, ces images l’amuser, elle avait réellement l’art de dire les choses, choses dont lui était totalement dépourvue. « Ça ne me fait pas peur, je suis un grand bricoleur. Pour le reste … je suis là. Tu ne comprends pas ? Je suis toujours là. Je l’ai promis, et pas par obligation, par ce que j’en avais envie, j’en et eut envie dès le début… enfin pas le tout début, je te l’accorde. Je n’irais nulle part s’en toi, je n’abandonnerais pas, ni toi, ni elle. Vous êtes les choses les plus précieuses que j’ai. » La vérité était dur à dire, et lui faire arracher ses mots n’était pas aisé. Il était loin d’être à l’aise dans cette situation, mais il y avait un moment où être un homme c’était être honnête et dire les choses. C’était à lui de le faire, car elle semblait incapable de suivre son instinct, son cœur, sans vouloir l’expliquer, affreuse bêtises qu’elle finirait bien un jour par abandonner. « Et si tu n’es pas capable de prendre soin de ceux que tu aimes, je le serrait pour deux. Pourquoi ne t’appui-tu pas sur moi ? Pourquoi ne me laisse tu pas t’aider, te soutenir ? Je suis peut être instable, mais je connais tes peurs, je les respecte… » Il lui baisa la main avec douceur. Que les dieux l’en soit témoin il aimer cette femme à s’en flageller tout seul. « je suis ton époux, mes bras aussi solides soit-il ne servent à rien si ma femme n’y viens pas si reposer. C’est ici pourtant bien mon seul désire. Que ma jolie dame vienne si recueillir. » Elle pouvait le frapper si elle en avait envie, car il se moquer d’elle et s’amuser bien dans ses jeux, mais il était franc et ne disait que la vérité. Plus sérieux il la fixa de son regard carmin, oubliant ses jeux puéril. « Nous ne sommes pas fait l’un pour l’autre, mais si c’était le cas jamais nous ne pourrions le supporté. » Ils étaient fait ainsi. D’une certaine façon, il n’y avait pas de logique, et c’était cela qui était rassurant, car rien n’était fait pour eux, pour qu’il s’en trouve une.
Revenir en haut Aller en bas
Mitsu
♚ Fondatrice ♔

◈ Parchemins usagés : 36410
◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005
Mitsu
Mar 30 Avr 2013, 00:36

« Ce que tu peux être agaçant! ». Elle avait dit cela en se retournant, changeant totalement de position de façon à ce que Zéleph ne puisse voir que son dos et sa chevelure se répandre sur le tissu du canapé. En réalité, elle n'avait eu aucune idée de comment réagir face à ses paroles et s'était simplement braquée, préférant ne plus le regarder pour éviter de se laisser submerger par ses émotions. « Et puis, je n'allais pas t'expliquer la situation devant tous ces chefs de race, plus agaçants les uns que les autres, le Mârid en tête. ». Pour le coup, Naram en prenait pour son grade mais, en réalité, elle ne l'aimait réellement pas. Il l'incommodait avec ses grands airs et les connaissances qu'il pensait avoir sur la situation, se permettant de formuler des accusations qui n'étaient en rien justifiées. Elle était ressortie outrée de leur dernier entretien et, même si cela était totalement contradictoire, elle voulait tout de même le revoir pour lui rendre la monnaie de sa pièce. Il ne perdait rien pour attendre, même si ce ne serait certainement pas elle qui provoquerait leur prochaine rencontre. Néanmoins, elle avait remarqué, tout au long de sa vie, que plus un individu détestait une personne, plus le hasard la mettait sur son chemin. Quoi qu'il en soit, elle se rappelait encore très bien des paroles de Zéleph, des paroles qui avaient soutenu la théorie de Naram quant à son incompétence. Il ne pouvait s'en prendre qu'à lui-même finalement. C'était lui qui était en tord. Elle ne l'avait pas soutenu, mais lui non plus face au roi des génies. Peut-être que la situation était légèrement différente mais le principe était identique et, au final, ceci était un cercle vicieux. Ne comprenait-il donc pas? Elle se redressa alors, s'asseyant en tailleur sur une partie du canapé où son mari n'était pas, le fixant un instant d'un air interdit. Détournant les yeux vers son ventre, elle positionna ses deux mains autour, ayant l'impression de tenir un oreiller contre elle. C'était amusant dans le fond, bien qu'assez encombrant. Et puis, ce qu'elle trouvait plaisant, c'est qu'elle sentait bouger son enfant, chose qui, parfois, ne lui faisait pas que du bien. Mais, finalement, elle aimait quand même cet état étrange dans lequel elle se trouvait. « Tu me reproches mon absence et lorsque le Mârid s'octroie le loisir de soulever mon incompétence, tu ne trouves rien de mieux à faire que de le soutenir. ». Elle avait dit cela en fixant son ventre, relevant les yeux vers l'homme à la fin de sa tirade, des yeux accusateurs. « Seulement, si je n'avais pas passé une grande partie de mon temps à tes côtés, peut-être que j'aurai pu m'octroyer d'autres fidèles, peut-être que ma puissance ne serait pas aussi lamentable qu'elle ne l'est aujourd'hui et, peut-être, aurais-je pu t'aider dans cette guerre. ». Elle soupira. « Que crois-tu? Que si j'apparaissais devant toi pour te soutenir, cela allait changer les choses? Quoi? Tu veux que je tue chaque sorcier de ce monde à coup de poings à cause d'un seul homme? Beau tableau. ». Elle devait lui avouer autre chose également. « Je ne peux pas tuer Jun, William en a décidé ainsi. Il est intouchable et aucun Aether n'osera se rebeller contre lui. De plus, je ne veux pas le tuer non plus. ». Il y avait plusieurs raisons à cela, la première étant qu'elle songeait à un autre châtiment, la seconde étant qu'elle était liée à lui et savait qui il avait été par le passé et, la troisième... « Il se fait manipuler et il le sait. Il n'est pas idiot, je pense qu'il sait très bien que le jour où il me tuera, il s'en verra affaibli à un point inimaginable. Il a été créé pour moi, c'est logique. Il recherche les fragments du cristal maître mais qui lui a soufflé la légende les concernant? Mon ascendante. Elle compte attendre le bon moment et faire un retour fulgurant en s'emparant du cristal. Je le sais, je sais ô combien elle est manipulatrice, ô combien elle essaye de se faire passer pour une reine déchue qui a voulu tromper la mort mais qui a atterri dans un monde où elle n'a en aucun cas sa place. Au contraire, elle connait parfaitement notre monde et ça l'arrange qu'on la pense faible. ». Elle fit une pause. « Alors non, je ne tuerai pas des sorciers qui ne sont en rien responsables des actes stupides et puériles de Jun. Surtout que votre petit combat l'a bien arrangé. Maintenant que tout le monde le croit dans un lit à l'article de la mort, il peut récupérer les cristaux tranquillement comme je te l'ai écrit. Néanmoins, plus le temps passe et plus les probabilités d'avenir se précisent. Il est presque certain à présent qu'il sera stoppé dans son entreprise, que jamais aucun Aether ne mourra et qu'il paiera pour les crimes qu'il a déjà perpétré. ». Bien sûr qu'elle savait pour l'orphelinat, comment ne pas être au courant? Cela l'avait blessé, attristé, surtout que ce n'était pas de la faute de Zéleph comme il le pensait si bien. « Tu devrais cesser de reporter la faute sur toi. Ce n'est pas de ton fait. Bien sûr, il a voulu profiter de ta faiblesse mais tu ne peux pas décemment cesser de t'attacher à des individus uniquement parce qu'on essaye de t'atteindre. ». Elle était si mal placée pour dire ça mais il lui paraissait si humain par rapport à elle que ce qu'elle disait lui paraissait d'une logique déconcertante.

Doucement, elle bougea ses jambes pour les positionner correctement, ses pieds touchant à présent le sol. Elle se décala légèrement pour être plus proche de lui. Ils étaient si différents, et le tableau de leur couple semblait bien étrange : le roi Zéleph, grand et fort, qui se fait museler par sa femme, une déesse totalement faible qui a besoin de s'appuyer sur son mari pour ne pas détruire tous ceux qui prétendent l'apprécier. Elle avança l'une de ses mains vers celle du jeune homme qui se trouvait être la plus proche d'elle, l'attrapant avec délicatesse. Le décor changea, le canapé faisant place à un grand tronc d'arbre, la pièce se transformant en un petit coin boisé, le chant des oiseaux résonnant en se mêlant au bruit de la petite rivière qui coulait à quelques mètres d'eux. Elle en avait eu marre de cette pièce ne comportant que deux ou trois meubles, ressemblant fortement à une prison. Elle fit disparaître ses chaussures, ses pieds reposant à présent dans l'herbe tiède. « J'aimerai tellement pouvoir me reposer sur toi mais ça m'effraie. ». Il allait sans doute encore lui dire qu'elle devait lui faire confiance, qu'il resterait pour toujours à ses côtés, mais sa peur ne relevait plus de la même matière. Oh bien sûr qu'elle trouverait toujours le moyen de se dire qu'il se lasserait d'elle, que l'amour ne leur allait pas, ni à l'un, ni à l'autre, qu'un jour, ils ne pourraient plus se supporter, mais il y avait autre chose. « Je suis une Aether et si j'ai perdu le contrôle que j'avais sur mes sentiments, plus je serai puissante, plus je le retrouverai. William dit que je ne dois pas être semblable aux mortels, que cela risque de fausser mon jugement et de m'affaiblir. ». Et, quelque part, elle pensait qu'il avait raison. Elle n'avait jamais été aussi puissante que lorsqu'elle n'avait aucune attache, aucun sentiment qu'elle ne pouvait ignorer à sa guise. Pourtant, elle finit par sourire, attrapant le visage de son mari entre ses mains, le forçant à la regarder. « Une fois qu'un dieu atteint le titre de Sympan, sa puissance devient telle qu'il peut faire un choix. Tu sais, bientôt je pourrai façonner un monde à mon image dans lequel je serai extrêmement puissante, plus puissante que quiconque. Ce choix consiste à ne rien changer, rester un Sympan et continuer à dépendre de ses fidèles ou à devenir humain à l'exception du monde que le dieu à créer où celui-ci reste tout puissant. ». Elle s'approcha jusqu'à ce que ses lèvres atteignent son oreille. « Je veux devenir humaine, me détacher de toutes ces obligations, prendre du temps pour moi, pour nous, sans qu'un Mârid enragé ne puisse me faire la morale sur mes agissements ou sur mon manque d'agissements. ». C'était sans doute un choix égoïste, surtout que le chemin était encore long, mais pourquoi se mentir à elle-même? Elle s'éloigna un peu. « Le problème, Zéleph, c'est que, quand je suis avec toi, j'oublie tout ça, mon statut, ce qui me maintient en vie, le temps qui passe. Alors oui, parfois je ne veux pas revenir vers toi, mais ce n'est pas parce que je ne le veux pas, juste que j'ai peur de ne plus me montrer digne de mon rang, de rester à tes côtés et de perdre la confiance de mes fidèles. Être un dieu est bien pire qu'être roi, car c'est aussi sa vie que l'on met en jeu, c'est s'exposer aux critiques des mortels qui ne comprennent pas que sans eux, nous sommes faibles, ou qui ne comprennent pas que notre silence ne veut pas forcément dire que nous nous fichons de leur situation. ». Remontant ses mains, elle passa ses doigts dans les cheveux de son époux. Elle aurait volontiers passer des journées auprès de lui, totalement nue dans ses bras. Seulement, la réalité ne pouvait être ainsi. « Enfin, peu importe. Tu pourras sortir du temple si la solution que nous observons devient réalité. ». Elle le contemplait, finissant par lui dire doucement : « Tu es bien plus beau ainsi. ». Elle parlait de son apparence, se rendant compte que si elle avait eu tendance à être irritée au début, elle s'était radoucie progressivement, plongeant dans son regard rougeoyant petit à petit, trouvant près de lui une certaine paix, un certain calme. « Je ne sais pas comment faire tu sais. Des fois, tu me sembles êtres bien plus fort que moi, toujours vaillant, ne lâchant jamais l'affaire alors que je préfère en finir. Je ne sais pas si j'aurai la force de reconstruire à chaque fois que l'un de nous détruira ce que nous avons construit. ». Lorsqu'elle faisait des expériences scientifiques, ce qui était acquis le restait, il ne pouvait en aucun cas y avoir de brusques retournements. Et c'était ça aussi qui la perdait, le fait qu'un mot, un acte, pouvait remettre en question toute une relation. Elle préféra changer de sujet, ne désirant pas s'aventurer sur un terrain glissant. « Bien, que veux-tu faire? Après tout, nous sommes enfermés dans le temple mais nous pouvons créer tout ce qui nous passe par la tête. Et puis, il faut bien s'occuper le temps que... Erza, vienne au monde. ». Pauvre enfant qui naîtrait dans un univers fait de chaos mais, au moins, elle semblait avoir acquis un prénom en ce jour. Mitsuko ne voulait pas penser à Edelwyn et à l'acte de Zéleph, sachant pertinemment qu'elle en sortirait encore plus irritée contre son mari.

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mar 30 Avr 2013, 16:15

Il finit par baisser la tête, fermer les yeux et reprendre un peu d’oxygène. « Alors, tu ne vas pas… » disparaitre ? Il réalisa a cette instant qu’il c’était échapper de la réalité. Il avait refusé d’y songer, et pourtant quand il eut compris, il sentit ce poids s’estompé. Il avait eu peur. Avait refusé de l’entendre. Elle avait dit tant de chose, trop en vérité, et il avait écouté gentiment irrité, prenant son mal en patience pour ne pas grincer des dents. Seulement comme une évidence, tout le reste devint dérisoire lors ce qu’il comprit. Il y avait un futur possible. Peu de chose comptée plus que la perspective d’un avenir où elle serait là. Zéleph fini par esquisser un infime sourire, légèrement chambouler. Lui qui si longtemps c’était crue condamné à perdre une nouvelle fois tout ce qu’il avait, retrouvé une étincelle de lumière qui l’éblouit. Laissant ses genoux se poser à terre, il lâcha prise. C’était une sensation de soulagement, quelque chose qu’il avait ressenti peut de fois au court de sa vie qui lui paraissait misérable. C’était lui le misérable. Il n’y pouvait pas grand-chose, malgré tous ces efforts, et cette fois encore il était l’esseulé. Pourtant voilà que Mitsuko le soulager de son angoisse, du moins, pour une partie. Doucement, il posa sa tête sur les jambes de sa femme, malgré le peu de place que lui laisser son ventre. Il y posa tendrement sa main. Au fond de lui résonner un air nouveau, un apaisement qu’il semblait n’avoir jamais connue, ou avoir oublié. Une sensation à la fois familière et nouvelle. Peut-être était-ce la quiétude nouvelle des lieux, ou l’impression étrange d’avoir retrouvé quelque chose qu’il n’avait jamais perdue. Cela n’avait pas une grande importance, il désirait simplement apprécier cet instant de calme, d’apaisement. « J’aimerais juste, rester comme ça. » murmura-t-il, gardant toujours les yeux fermer. Après tout il était inutile de s’encombré de mots ou d’autre chose pour le moment. Il voulait simplement savouré l’instant présent. Sentir son cœur battre plus fort, gorger d’un poison contre lequel il ne pouvait plus rien. Sous sa main abîmé par le temps, il voulait sentir le fruit d’une folie qui ne connaissait encore aujourd’hui aucune limite, malgré toutes la ferveur qu’ils y mettaient. Sa fille, sa femme. En cet instant il était en paix, oublier tout, car tout lui était égal. La peur, les angoisses, et jusqu’à la colère et la rancœur, tout c’était envoler pour laisser place à ce bien être simple et reposant.

Il y pensa. Pourtant il ne dirait rien. Marîd, guerre, Jun, culpabilité, divinité, et tout le reste, c’était loin, très loin. Pour être honnête il lui en voulait autant qu’il était désolé, mais ne l’avouerait jamais. Il ne pouvait pas s’excuser de ses doutes et ses souffrances. Il ne rejeté pas non plus la fautes, il était responsable et ronger par les remords. Cela suffisait à absoudre ses fautes. Il se détruisait lui-même, il voulait la sauver elle. Tout ça ne ferait qu’accéléré le processus, mais si au final il arriver à voir le bonheur dans ses yeux, le reste n’était qu’un sacrifice nécessaire. Au bout d’un long moment, de longue minutes qui auront paru bien courte au roi, il ce redressa doucement. Croisant le regard de la déesse, il lui sourit, puis se leva pour finir par s’assoir à coter d’elle, position beaucoup plus confortable. Il la prit simplement dans ses bras, l’attirant tendrement contre son torse. Il enfouit son nez dans ses cheveux, voulant y recueillir la caresse de ce parfum qui aura toujours eu un pouvoir particulier sur sa personne. Puis soudain, sans aucune raison apparente, il fut secoué de rire, prit d’une hilarité franche contre la quel il ne put rien. En ce redressant il fut bien forcer de ce calmer pour s’expliquer devant ce qui semblait être un coup de folie, ou peut-être des nerfs qui lâche. « Ton ancêtre ! C’est cette femme rousse ? » Il n’arriver pas à le croire. C’était d’elle dont Naram était amoureux. Elle était si… sulfureuse. Il y avait un profond contraste entre elle et Mitsuko. Quoi qu’il ne juger personne, il était mal placer pour ce faire, mais tout de même. Et cette chose avait possédé sa femme ? Il fallait avouer que c’était drôle. « Dire que je lui ai cassé le nez. » Il ricana comme un enfant, heureux de sa bêtise et comme souvent il n’avait pas fait exprès, il ne ce rappelait même pas comment il avait fini sur les genoux de cette femme, bien qu’il suspecter fortement sa petite femme surement agacer qu’il pique du nez sur elle. Là encore ce n’était pas sa faute, bien qu’elle en est décidé ainsi, mais il ne s’en plaindrait pas, cette première rencontre aura était … intéressante. Il finit par sourire. Quel fiasco encore que ce conseil des chefs. Il n’en avait pas suivi la moitié, trop fatigué et n’avait même pas pu assister à la fin. Encore une chose pour la quel il ne pouvait s’empêcher d’en vouloir à Mitsuko, tout en sachant qu’elle ne savait vraiment pas si prendre dans la communication.

Finissant par ce calmé, Zéleph redevint plus sérieux. Ne lui avait-elle pas dit qu’elle était plus puissante, ou une chose de ce genre ? Peut-être était-ce cela la sensation soudaine de bien-être, il préférait penser à ça qu’au faite que cela soit autre chose. Pourtant il ne pouvait pas y échapper et ça l’effrayait un peu. Il n’avait pas tout comprit, ne chercher jamais à le faire, mais elle avait bien dit désiré devenir humaine, pour lui, pour leur fille. Il ne savait pas très bien quoi en penser. Etre rassuré ou au contraire terrifier. Et ses aveux l’avait troublé, il ne c’était pas attendu à ça. Ce pencha vers son fin visage, il lui vola ses lèvres dans un baiser qu’il voulut tendre, mais il était toujours un peu maladroit. On ne peut pas être une grosse brute une seconde et d’une douceur absolu la suivante. C’était impossible a moins d’être l’être parfait, et il était encore loin de ne serrai-ce que désiré l’être. Ce redressant, il lui sourit, resserrant sa prise autour de sa taille. D’une certaine façon il aurait voulu qu’elle ne soit pas toujours aussi surprenante, il était toujours perd et jamais sûr de rien au près d’elle. La sensation d’être constamment suspendu dans le vide. A la fois terrifiant, et excitant. Pendant quelque seconde, son regard parcourra son visage. Elle était d’une remarquable beauté dont il n’arrivait jamais à ce lassé. Il était fasciné par chacun de ses traits, absorbé par son regard, soulevé par son sourire. Il aurait pu rester à la contemplé en silence pendant des heures sans s’en ennuyait, comme une œuvre rayonnant dans son regard. Cela ne dater pas d’hier, la première fois, la toute première fois, alors même qu’elle avait était la pire des garce avec lui, il était resté sans souffle devant elle. Alors même qu’elle était une de ces sangsues méprisables, il était tombé sous le charme d’une beauté qui plus encore aujourd’hui, lui faisait perdre pied. Pour être tout à fait honnête, il ne l’avait jamais trouvé plus belle que dans ses bras, mais cela resté son petit secret. Qui pourrait le blâmer pour ça ? Un homme qui dévoré sa femme des yeux, c’était un homme qui avait conscience de ce qu’il avait. Une Dame à l’éducation et la tenue parfaite, d’une aisance et d’une élégance rare, raffiné et délicate. Il n’était pas à sa hauteur, ayant plutôt passé sa vie dans les rues, à trouver de quoi survivre là où il le pouvait. Il en souriait plutôt qu’autre chose. Il l’avait réalisé un peu tard, lui l’homme qui avait passé son temps à insulté ces nobles riches, les trouvant répugnant de bonne manières, avait épousé la plus parfaite des damoiselles. Zéleph fini par se redresser, plutôt satisfait, fière d’avoir tâché sa jolie robe de parfaite gracieuse en la roulant dans la boue avec lui, quoi qu’il arrive, elle ne l’était plu tout à fait maintenant. « Mais tu sais comment le cacher. » sourit-il. Il y avait peu de chance pour qu’elle comprenne, mais ça n’avait pas d’importance, il captura à nouveau ses lèvres pour l’empêcher d’y penser, la collant du plus qu’il put a lui. Il la voulait, encore et encore à lui, et à lui tout seul. Pourtant ils étaient trois dans cette pièce, et il ne pouvait ignorer cette impressionnante masse qu’il adoré. Dérivant de ses lèvres, il longea sa mâchoire pour se perdre dans son cou. Il désiré la dévoré, c’est vrais, mais la main toujours sur son ventre, il sur sauta soudain. Les yeux écarquiller, il ce redressa vivement et posa un regard incertain sur sa femme. « Elle… » Mais il n’eut pas le temps de finir sa question, qu’il sentit à nouveau un coup sous ses doigts. C’était incroyable, jamais avant il n’avait eu l’occasion de la sentir. Sentir sa fille, juste là, sous sa main, comme pour lui signifier qu’elle était là elle aussi. Pour le coup elle taper fort et un large sourire ce dessina sur le visage d’un futur papa émerveiller par la vie. Ce tournant totalement vers le ventre de Mitsuko, il ressentit une si grande émotion qu’il en resta presque démunie. Un roi aux allures de colosse terrasser pas les coups de pieds d’un fœtus. « C’est bien ma fille pour taper si fort. » raillait-il, fixant sa main tel un enfant attendant un cadeau, comme il attendait le sien.

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Mitsu
♚ Fondatrice ♔

◈ Parchemins usagés : 36410
◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005
Mitsu
Mer 01 Mai 2013, 22:46

Mitsuko fixa Zéleph un instant d'un air neutre, un fin sourire finissant tout de même par se dessiner sur son visage au bout de quelques secondes. Puis, celui-ci s'agrandit, doucement, et elle finit par rire de la réaction de son mari. Pourtant, elle se demanda aussi si elle pouvait être ce genre de femmes? Oui, pouvait-elle se contenter de presque rien, vivre heureuse avec lui dans la simplicité? Peut-être voulait-elle le croire mais qu'en était-il en réalité? Elle qui avait passé sa vie à courir après la puissance, qui continuait à vouloir acquérir la puissance absolue, pourrait-elle vivre comme une simple humaine aux côtés d'un homme et de son enfant? Surtout que d'ici à ce que cela se produise, de nombreuses années se seraient écoulées et sa fille ne serait peut-être plus une enfant. Et elle ne se voyait pas en parfaite ménagère à s'occuper de préparer le déjeuner pendant que monsieur irait chasser l'animal qui ferait le dîner du soir. Vivre d'amour et d'eau fraîche, ça lui semblait tellement stupide. Néanmoins, elle savait qu'elle aurait bien à faire un choix au bout d'un moment. Elle ne savait pas réellement composer avec son besoin d'être auprès de son mari et son besoin de s'évader. Elle préférait de loin croire qu'ils étaient deux imbéciles qui s'étaient mariés sans vraiment réfléchir aux conséquences. Seulement, Zéleph était loin d'être un mauvais mari, peut-être était-il d'ailleurs trop bon? Alors que devait-elle faire? Se lever et hausser le ton en lui disant qu'il était trop doué dans son rôle et que ça l'indisposait au final? C'était ridicule, totalement ridicule. « J'espère qu'elle réfléchira un minimum avant de frapper, par contre, si elle est comme toi. ». Elle avait regardé le roi dans les yeux, sa mine signifiant clairement qu'elle jugeait qu'il était impulsif et irréfléchi. Mais ça, il devait le savoir. Elle finit par se lever, faisant disparaître les rondeurs de sa grossesse en même temps. Elle se pencha vers le réprouvé, lui souriant étrangement. S'il croyait qu'elle ne pouvait pas lire dans ses pensées, éplucher celles-ci d'une façon aussi facile que de manger un délicieux gâteau au chocolat, il se trompait. Aussi, plaçant un main sur chacune de ses épaules, elle lui murmura doucement : « Alors comme ça on se plait à rouler sa femme dans la boue avec soi? ». Elle sourit, sa voix beaucoup plus sensuelle. « Oui, je le cache bien et, heureusement pour toi, je ne bois pas les philtres d'amour que l'on me propose. Je ne suis dévergondée qu'avec toi mon lapin. ». Moyen détourné de lui faire comprendre qu'elle n'avait pas apprécié qu'il se condamne lui-même à aimer une autre femme qu'elle, en l'affublant en plus d'un petit surnom légèrement ridicule. L'avait-il désiré également? Rien que d'y penser, elle avait envi de le tuer. Ça l'étonnait d'ailleurs que la vampire n'ait pas essayé de tenter quelque chose, bien que cela lui semble quelque peu dangereux pour la santé même du roi, à cause de la marque. Qu'avaient-ils bien pu faire tous les deux pendant tout ce temps? D'ailleurs, elle se demandait combien de temps les effets du philtre avaient duré? En plus de cela, elle se questionnait également sur les effets secondaires qu'il avait pu provoquer. Créer l'amour était chose presque impossible et lorsque ça fonctionnait, il y avait toujours des répercussions non voulues. Enfin, mieux valait-il qu'elle cesse de penser à ce genre de choses, sinon elle allait finir par le frapper ou se montrer bien plus qu'entreprenante pour lui faire passer ne serait-ce que l'idée de vouloir boire de nouveau un philtre. Quoi que... la deuxième solution était très tentante. « C'est dommage que les autres Aetheri nous surveillent... ». Elle sourit, se mordant la lèvre inférieure en le dévorant des yeux. Puis, comme si l'idée de mêler son corps au sien lui était passée, elle s'éloigna de lui, faisant quelques pas vers la rivière qu'elle avait créé, s'asseyant dans l'herbe pour tremper ses pieds dans l'eau tiède, s'amusant à regarder les petits poissons qui passaient parfois.

« Oui, mon ascendante effectivement. ». Elle avait repensé à Aria lorsqu'elle avait pensé aux femmes dévergondées quelque soit le lieu et quelque soit le moment. « Mitsuko Taiji, première du nom. Une vraie garce. ». Manipulatrice et dominatrice. Un vrai fléaux pour les hommes, quels qu'ils soient, peu importe leurs engagements, peu importe la souffrance qu'ils devraient endurer pour l'avoir elle. « Par le passé, lorsqu'elle recevait la visite de ses sujets, quand ceci était possible, elle se trouvait toujours sur son trône, des hommes et des femmes l'entourant, la caressant, la servant corps et âme. ». Elle marqua une pause. « Et pour te prouver son emprise, sache que Seth, avant d'être une ombre, était un ange chaste. Il l'a croisé, elle l'a déchu. Elle lui a arraché un oeil sous l'excès de la colère et il lui a pardonné. Et quand elle est morte, il s'est suicidé, comme la plupart de ses domestiques et des hommes de son harem... ». Elle trempa doucement l'une de ses mains dans l'eau, jouant avec le courant. « Une vraie vipère. A croire qu'il n'y ait que Naram pour s'entendre avec elle. ». Un petit sourire se dessina sur son visage. Elle ne savait rien de cette histoire mais Jun avait été clair à Drosera sur la relation que les deux avaient entretenu. Après ça, elle pensait davantage que l'on s'était foutu d'elle en lui annonçant à quel point ils étaient proches, elle et lui. Être proche d'un homme qui avait baptisé chaque pièce du manoir avec cette insupportable femme à la chevelure flamboyante? Qu'on ne vienne pas se moquer d'elle. Elle l'aurait su par le passé, elle ne l'aurait jamais accepté. Elle finit par conclure : « Le mieux est que tu ne revois jamais cette femme. Sa puissance actuelle ressemble à celle d'un enfant mais je la connais, je sais qu'elle retrouvera bien vite ses marques. Elle me déteste et fera tout pour me nuire, en employant les mêmes techniques que Jun a usité pour toi : chercher mes faiblesses pour m'atteindre. Et elle te considérera comme l'une de mes faiblesses et, qui plus est, un homme, beau, qui serait parfait dans son harem. Parce que, il n'est point à douter qu'elle risque de s'en reconstituer un. ». Et si elle pouvait y enfermer Jun et Naram, ce serait parfait.

Mitsuko soupira, se rendant compte que sa grossesse la rendait irritable, bien trop agitée, un peu haineuse et trop bavarde. Elle imaginait déjà les gros titres dans le journal local « Une Aether enceinte, victime de ses hormones, a assassiné les habitants de toute une région sous le coup d'une colère insatiable et injustifiée. ». Elle en rit légèrement, laissant son regard voguer vers le petit bois. Changeant de sujet, elle finit par lui dire : « J'ai hâte d'accoucher d'un côté pour tout t'avouer, d'en finir avec cette irritabilité et ce désir pour les gâteaux. D'ailleurs je ne pense qu'à ça : la pâtisserie. Si avec tout ce que je mange notre fille ne nait pas énorme, on aura de la chance. ». Elle sourit. « Mais, d'un autre côté, je ne sais pas ce que je ferai une fois qu'elle sera hum... là. Je devrais m'en occuper tout en continuant à acquérir des fidèles, à régler des histoires de justice. Et puis, elle sera toute petite, fragile... humaine. ». C'était surtout ça qui était effrayant. « Et toi tu es si fort, si maladroit... ». Elle se tourna vers son mari avec un air faussement grave sur le visage. Certes, elle se moquait un peu de lui mais, quelque part, elle s'inquiétait vraiment. Zéleph devait être l'homme le plus fort de ces terres si on écartait les dieux et, parfois, il ne contrôlait pas réellement toutes cette force. S'il serrait leur fille un peu trop fort... Enfin, il ne valait mieux pas y penser. Elle finit donc par contempler son torse, ses muscles se devinant aisément. Le choix était difficile entre un gâteau au chocolat et lui, ayant envi de croquer les deux. Elle fit pourtant apparaître le fondant qu'elle n'avait pas fini tout à l'heure, un petit sourire aux lèvres, continuant : « Je crois qu'engager une nourrice serait une bonne solution... ». Loin d'elle l'idée d'abandonner son enfant mais... hum... comment dire? Avec un père puissant et roi, et une mère sans expérience et Aether, tous deux ayant à régler des affaires parfois sanglantes et dangereuses, Erza serait vite traumatisé si elle assistait à tout. Elle avait beau « frapper » fort les parois de son ventre, elle n'en resterait pas moins fragile au début.

La déesse se sentait dépassée. Il y avait tellement de choses auxquelles elle n'avait pas pensé, des choses idiotes auxquelles une mère normale aurait songé bien plus tôt comme par exemple : Où dormirait l'enfant? Où se procurer des vêtements pour les bébés? Où se procurer des jouets, un ours en peluche ou quelque chose comme ça? Combien de temps un bébé dormait? Est-ce qu'il fallait beaucoup lui parler? Comment on faisait pour le changer? « Enfin, pour l'instant, je suis aussi coincée dans le temple alors je suppose que j'aurai beaucoup de temps... ». C'était l'arrangement qu'elle avait passé avec William : accroître sa puissance en devenant un esprit du temple mais avoir comme désavantage de ne pouvoir en sortir sans en subir les conséquences. C'était rageant quelque part mais peut-être mieux à l'heure actuelle. Ça leur permettrait aussi de passer plus de temps ensembles, rattraper celui qu'ils avaient perdu, même si elle n'était pas réellement optimiste à l'idée d'échanger charnellement avec son mari alors que les dieux se trouvaient ici et là et pouvaient les observer à leur bon vouloir.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Jeu 02 Mai 2013, 01:57

Zéleph écarquilla les yeux lors ce qu’il comprit que Mitsuko avait vue dans son esprits. Il n’avait pas imaginé qu’elle oserait le faire, plus qu’elle en soit capable. Il se renfrogna ce sentant soudain humilier. Violé son intimité, son intimité la plus profonde. Il détesté ça, ce sentir nue jusqu’as la moelle, maintenant il aller devoir cacher même ses propres pensés. D’une certaine façon cela l’arranger, il n’avait pas à dire ce qu’il penser, toute ces choses ennuyeuse qu’un homme ne devrait pas dire, mais il préférait encore ce coupé un bras que l’avouer. Non il préféré soupiré en la trouvant exaspérante. Sur tout avec ces façons de changer de sujets comme le vent chance de sens. Une légèreté telle qu’il était difficile de le comprendre. Zéleph fini par se lever et la rejoindre près d’elle, du moins pas tout à fait. Il s’allongea dans l’herbe la tête vers les eaux et les jambes à l’opposé. Nonchalant, le bras callant sa tête, il fixa le ciel. Il avait peine à croire qu’il était enfermer, le ciel parfaitement bleu au-dessus de lui donner une telle impression de liberté. L’herbe verte et humide faisant lui offrant une délicieuse couche. Voilà pourquoi il préférait les pièces en pierre brute sans rien dedans, de cette façon il se sentait assez coupable pour ne pas profiter du silence et ce haïr. Par ce qu’il ne pouvait pas s’empêcher d’y penser. Comment ne pas penser à son peuple qui souffrait par sa faute ? Il soupira détournant le regard de ce ciel clair, dégouté par sa cage soudainement doré. « Je préfère encore me tranché la gorge. » Son ton était étonnamment neutre pour un aveu si sanglant. Il n’avait même pas à y penser. S’il devait avoir à faire à cette femme, il préférait en finir quitte à lui faire plaisir que de subir encore ça dans sa vie. De toute façon il n’était pas une faiblesse, alors la question ne se posé pas, et il fallait être sacrément plus stupide que lui pour penser le contraire.

Il tourna la tête vers elle, levant son regard carmin pour le poser sur son visage. Elle était inquiète. C’était bien la première fois qu’elle lui parler de ça. Elle passer tellement son temps à se cacher, et lui n’était pas capable de lire en elle, il faisait simplement son possible pour deviner et n’y arrivé pas souvent. Et puis, elle sera toute petite, fragile... humaine. Le réprouvé reposa sa tête sur sa main comme pour signifier qu’il s’en foutait. De ça comme du reste. Ils s’en sortiraient Ils apprendraient et y arriveraient. S’occuper d’un bébé ne devait pas être bien plus compliqué que tuer un dragon. Il n’était pas serein mais désirait le croire. En vérité il était terrasser par l’idée de tenir cette petite chose dans ses bras quand elle verrait le jour, terrifier de ne pas savoir la consoler quand elle en aurait besoin, de ne pas vois quand elle irait mal et de ne pas être là pour ouvrir ses bras quand il le fallait. Il avait manqué de parents, et avaient toujours vécu avec cette part de lui, ce vide qu’il essayait en vains de comblé, recherchant constamment la chaleur des autres, en manque flagrante d’attention et d’affection, tout en fuyant la réalité des sentiments. Comment en étant si instable, toujours entre une tendresse mal orchestré et une violence sanglante, pouvait-il être capable d’être père d’une chose si dépendante ? Il entendit le mot nourrisse et grimaça. Hors de question qu’une autre femme touche à son enfant ! Personne ne toucherait sa fille sans qu’il ne soit là pour l’étrangler si elle se mettait a pleuré. Cela ferait malheureusement beaucoup de nourrisse sacrifier, pour pas grands chose.

« Le temps d’apprendre à être parant. » Certain ne le devenait jamais, comme son père. Il en frissonna, ne voulant pas imaginer qu’il soit capable d’être comme lui, de faire subir sa a sa fille. Soudain la nausée le prit. Il en était malade a peine l’idée lui effleuré l’esprit. D’autres ce révéler, devenez de bon parents, et même si Zéleph ne penser pas devenir un père parfait, il pensait pouvoir se défendre dans la catégorie pas trop mauvais. Il était sûr que Mitsuko pourrait le faire aussi, il ferait tout pour que cela arrive, quitte à prendre sur lui plus encore que jusqu’à aujourd’hui. Prenant appuis sur ses mains, il s’assit a coter de sa femme, elle face au ruisseau, lui de dos. Du bout des doigts il attrapa un pissenlit et se mit à l’effrité, déchirant doucement ses pétale, le regard perdu ailleurs. « J’ai retrouvé ma mère. » En parlant de parant, il ne savait pas si elle le savait déjà ou non, il n’avait plu aucune idée de où ils en étaient, mais c’était tout de même la chose la plus incroyable qui lui soit arrivé. Certainement la femme qu’il avait le plus aimer dans sa vie, qu’il avait pleuré plus d’un siècle était réapparut dans sa vie. Il sourit tristement, il en était heureux et à la fois égoïstement déçu. « Toute ma vie est un put*i* de mensonge. » Il jeta la fleur mise en charpie se sentant terriblement perdu. Tout c’était effondré autour de lui si vite sans qu’il ne puisse rien y comprendre, rien sauvé. Sa propre vie était basé sur un mensonge, sur une existence vide de sens aujourd’hui, des croyances en les quel il avait mis toute sa foie, pour les voir bruler, réduite en cendre. « Zéleph… Un dieu, un démon, peu importe, il n’existe pas. Il n’est que le masque d’un enfant qui ce croyait orphelin et ne là jamais était. Isolé du reste du monde. » Il se retourna vers le ruisseau et si pencha pour y voir son reflet, fuit depuis de nombreuses années. Un regard qu’il détesté. Il avait tant souffert. Souffrait encore. Cela paraissait inévitable. « Je ne sais pas comment vous arrivez à trouver ça beau. » Il lui était impossible de le croire, et pourtant depuis que sa mère était revenu il n’osé plu reprendre cette apparence avec la quel il se cacher. Il la craignait. Son regard était si important pour lui, même après tout ce temps, elle resté sa plus belle histoire d’amour. Ce tournant vers Mitsuko il ce força à sourire. Il valait mieux ne pas y pensé. Il avait retrouvé sa mère, c’était tout ce qui compté, n’était-ce pas son vœux le plus chère après tout ? Il avait même bien failli tuer la déesse pour ça, et il comprenait maintenant pourquoi il aurait était possible pour lui de la retrouvé, puise qu’elle n’avait jamais disparut. « Je crois qu’elle aime beaucoup Neros et que c’est réciproque. Elle est restée avec lui dans le désert. Tu penses bien, un ange au Circus ! Ma mère en plus, je n’aurais pas pu le supporté. » Zéleph en ria un peu jaune, par ce qu’il n’avait pas réellement le cœur à ça. Tout ce temps perdu. Rien n’effacer le néant que cela avait formé en lui. La douleur était plus intense encore quand il la voyait. Ô il ne lui en voulait pas et savait qu’elle en soufrait bien autant, qu’il n’était qu’un pleurnichard et loin d’être un homme quand il se mettait dans cette état, mais qu’est-ce qu’il y pouvait ? Lui à qui on avait tout prit sans raison et qu’on avait laissé vivre dans le mensonge et l’agonie. « Je déteste les Aethers, Mitsuko. Je les déteste pour ce qu’ils m’ont fait. Les esprits de ce temples qui mon fait croire que tout était vrais lors ce que je chercher la vérité. » Pourquoi au juste ? Comment leurs faire confiance ? Le faire monter au sommet, et maintenant ? A quoi lui servait toute cette puissance qu’on lui avait fait acquérir ? Les épaules basses, la tête retranché, il était abattue. Un grain de sable dans l’univers. « Parfois j’ai envie d’abandonner. Tout combat parait si inutile. » Elle, le pouvoir, ses responsabilités, sa famille, ses amis, ses promesses, ou simplement cette vie, pour fuir la douleur. Chaque jour, et il préférait jouer les abrutie, ce vidé l’esprit plutôt qu’encore y pensé. Par ce qu’il n’était pas comme ça, par ce qu’il avait promis, juré un espoir en lequel il n’était lui-même pas capable de croire. Tout l’accablé et il était toujours belle et bien debout. Une force de la nature, ou un fou, qu’importe ce que l’on en pense la vérité était là. Il aurait pourtant simplement désiré s’allonger, fermer les yeux et pour une fois que tout soit calme dans son esprit, que son cœurs arrête de battre car chacun de ses battement resté un supplice qui lui faisait plier genoux. Zéleph se laissa tomber sur les jambes de Mitsuko, peut être bien la place qu’il semblait préféré. La sensation qu’il pouvait si reposer. Ses yeux fixant les siens aux dessus de lui. « Je ne devrais pas te dire tout ça. Mais tu es la seule qui devrait tout savoir de moi. » Savoir qu’il n’était ni courageux, ni bras, qu’en vérité il était terrifier comme un enfant, et n’était plus que de vague lambeaux de lui-même tenant debout par l’aide du saint esprit. Pathétique. Qui pouvait l’admiré, comment faisaient-ils tous pour ne pas voir cette écorché vif ? Il était l’espoir de temps de gens alors que lui en avait si peut. Ce redressant, il captura les lèvres de Mitsuko. Il avait si besoin d’elle qu’il se demander comment il arriver encore à tenir debout tellement elle lui manquer par fois. Peut-être était-ce peut être ça justement. Le simple espoir de sentir à nouveau son parfum, d’effleuré le fantasme de son corps enfermer contre le sien. Quittant sa bouche, il s’assit alors en l’attrapant contre le, la forcent presque à venir sur ses genoux pour la serré dans ses bras. Il ce foutée des esprits du temple, ils ‘étaient amuser avec lui, comme un enfant avec une fourmi.

Il finit par soupiré, ça n’avait pas d’importance. Ici et maintenant, avec elle, sous les yeux de ces Dieux qui jouaient à leurs jeux d’échec insupportable. Sa vie n’était plus que des miettes, et il n’en rester plu que des poussières d’étoiles, des comètes s’écrasant sur la surface de sa planète. Se morfondre, y pensé, cela ne résoudrait rien. « Oublie… Je pense que ma mère serra ravie de te rencontrer. Elle t’aime déjà pour avoir créé Neros, mais je crois qu’elle ne se rend pas vraiment compte de la … chose. » Il grimaça un sourire narquois, retrouvant ses vieilles manies et préfèrent se cacher derrière ses bêtises puérils. « Mais comme tu es si bien élevé je suis certain que tu lui fera forte impression. » C’était important pour lui, mais très sincèrement, vue comme étais sa mère, il ce demandé vraiment comment elle ne pourrait pas aimer sa femme. Lucy aurait pu aimer le pire des monstres, ce qui avaient étaient clairement le cas avec son père, même si à cette époque elle avait ignoré de quel horreur il serait capable. « Entre naine vous devriez vous entendre. » cette fois il sourit franchement. Sa mère était probablement plus petite que Mitsuko, ce qui était franchement très drôle par ce que lui a côté avait l’air d’un géant.

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Mitsu
♚ Fondatrice ♔

◈ Parchemins usagés : 36410
◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005
Mitsu
Jeu 09 Mai 2013, 01:06

Mitsuko se mordit la lèvre inférieure, fronçant les sourcils alors que ses yeux trahissaient le manque certain de colère qu'elle ressentait. Non, elle s'amusait simplement, poussant son époux en arrière, prenant tout à coup un air supérieur. Elle lui intima alors : « Deux naines ayant le pouvoir de faire tomber les géants dans ton genre. ». Elle fit une légère pause. « Il est clair que je suis impatiente de la rencontrer et de voir la façon dont mon cher époux se comporte en présence de sa maman chérie. ». Elle le narguait légèrement, le défiait mais, dans le fond, cette rencontre la rendait légèrement nerveuse. Elle devait être plus âgée que la mère de Zéleph et, en plus de ce léger petit détail, elle avait pu déjà la croiser par le passé, un passé où elle avait fait bien plus de mal que de bien. Enfin, peu importait au final, le présent était différent et il était le seul qui comptait vraiment bien que, lorsqu'elle atteindrait le rang de Sympan, le temps serait pour elle aussi contrôlable que le reste. Les mortels ne se rendaient pas compte qu'un dieu pouvait remonter le temps quand cela l'arrangeait et que ce que certains appelaient des erreurs ou des faiblesses de la part des Aetheri était en réalité purement la volonté de ces derniers. Mais à quoi bon les aviser de cela? A quoi bon y penser maintenant? Elle sourit : « J'aimerai tellement voir Neros aussi. ». Elle ne l'avait peut-être pas côtoyé beaucoup mais il était l'un de ses fils dont elle se sentait le plus proche et, même si elle ne le dirait pas, il lui manquait. La morale disait de ne pas faire de différenciations entre ses enfants mais elle n'y pouvait rien et puis, ce n'était pas comme si elle les avait porté. Fixant un instant le roi, elle se dit qu'il valait mieux ne pas lui avouer que Jun avait veillé sur ses enfants pendant le temps du processus de création de ces derniers, il en serait malade. Il y avait des secrets qu'il valait mieux garder. Elle approcha ses mains de son visage, les posant sur ses joues, le regardant fixement. « 'Ça' comme tu dis, c'est toi, et crois bien que je désire rarement les choses moches, je ne veux que le meilleur. ». C'était sans doute déconcertant la faculté qu'elle avait récupéré depuis qu'elle avait accepté le marché de William de changer d'expression comme elle le souhaitait. Pourtant, si elle prenait l'air d'une femme exigeante, elle lui faisait un compliment de façon quelque peu détournée. La déesse avait toujours préféré les hommes aux cheveux foncés mais son mari était une sorte d'exception. « C'est d'ailleurs pour cela que je t'interdis d'abandonner quoi que ce soit, surtout pas moi. ». Elle sourit. « Et tu as raison, je veux tout savoir de toi, tes peurs, tes doutes, tes joies, tes peines. Je devrais être celle à qui tu peux te confier, la seule personne à qui tu puisses tout révéler. ». Pour dire la vérité, elle n'avait jamais été intéressée par les sautes d'humeur des individus, sauf quand cela pouvait lui servir à atteindre ses objectifs. Seulement, avec lui, c'était sans doute différent. Pourtant, elle n'était peut-être pas prête à se confier à lui pleinement. Alors peut-être était-ce à double tranchant, peut-être ne valait-il mieux pas qu'ils commencent à tout se révéler? C'était étrange parce qu'en tant qu'épouse, elle préférait qu'il garde une part de mystère et, en tant que déesse, elle voulait qu'il se confie, qu'il lui révèle tout. Et, dans ce temple, elle pouvait savoir ce qu'elle voulait, chose qu'elle essayait de ne pas mettre en œuvre, ne pas essayer de savoir ce qu'il s'était exactement passé avec Edelwyn, ne pas essayer de savoir ce qu'il avait pensé d'elle pendant tout le temps où elle n'était pas à ses côtés. La connaissance était une chose tellement dangereuse quand on y mêlait les sentiments. Sans sensations, ce n'était que des données sans aucune valeur mais elle était incapable de mettre ces sensations de côté avec lui, alors elle préférait rester ignorante.

Doucement, elle fit glisser ses mains vers son col de chemise, les descendant encore un peu pour trouver le premier bouton qu'elle défit. A califourchon sur lui, elle finit par lui dire : « Je devrais être celle-là, mais c'est tellement dangereux pour quelqu'un de se confier à moi... surtout pour toi. Après tout, je pourrais te faire chanter pour que tu me cuisines pleins de gâteaux au chocolat. ». L'art et la manière de faire passer une information importante tout en plaisantant. Cependant, dans le cas de son mari, c'était différent. Il s'était déjà tellement confié, et elle lui avait également dit des choses qu'elle n'avait jamais avoué par le passé, du moins, de souvenir. Et puis, sincèrement, elle ne se voyait pas dire quoi que ce soit au Mârid. Elle fit sauter le second bouton de la chemise du roi avant de perdre patience, faisant disparaître le pauvre vêtement. Satisfaite, elle contempla le torse de Zéleph. « Tu m'en veux de t'avoir enfermé mais j'hésite vraiment à te rendre ta liberté en sachant que je ne peux pas sortir de ce temple. ». Elle avait rarement été attirée par quelqu'un de la sorte, même jamais sans aucun doute. C'était tellement puissant cette envie qu'elle ressentait de le sentir encore et encore la serrer contre lui. Mitsuko soupira, ayant l'impression de se comporter comme une pauvre adolescente totalement fanatique du corps musclé des hommes, rêveuse rien qu'à l'idée de toucher. Néanmoins, ce n'était guère comme si il était n'importe qui. Non, il était son mari et, bien que l'idée la répugne encore, elle devait bien avouer qu'il était normal, et rassurant, qu'elle le désire ardemment. Enfin, cela avait été le cas également alors qu'ils n'étaient pas mariés et, pour le coup, elle n'avait aucune excuse pour ne pas avoir respecté les us et coutumes qu'on lui avait enseigné. Elle se mordit la lèvre, ses yeux parcourant les traits de ses muscles. Elle le dévorait littéralement du regard, ne l'informant absolument pas sur ses intentions, plongée dans un silence qui en disait pourtant long sur ses pensées. Pourtant, elle ne vint aucunement cueillir ses lèvres, elle ne se jeta pas sur lui sauvagement. Non, elle commença à le caresser avec la paume de ses mains, le massant tout en lui indiquant. « Beaucoup d'individus vivent dans le mensonge tu sais. Certains pensent des choses qui ne sont pas véridiques et, bien souvent, ils sont les seuls coupables de ce mensonge constant. S'en rendre compte est toujours terrible mais tout ce que tu as vécu, les sentiments que tu as éprouvé étaient vrais et même s'il est malheureux que certains évènements ne soient la conséquence que du mensonge, c'est ainsi et cela ne s'arrêtera pas. ». Elle se pencha doucement sur lui, embrassant son cou alors que ses mains massaient ses bras. « Alors, à ce stade là, tout le monde vit dans le mensonge. Mensonge ou vérité, la limite est tellement infime et importe peu. Tu es ce que tu es, Zéleph et sans ce tissu de mensonges, tu serais peut-être mort depuis longtemps. Qui sait? ». Elle se redressa doucement, ses cheveux caressant la peau de l'homme par la même occasion. Ses mains continuaient de le parcourir, ses mouvements à la fois lents et intenses. Le contact de sa peau était tellement grisant, son corps si chaud semblant parfait pour épouser le sien. « A quoi bon continuer d'y penser? Hum? Détends toi, simplement... ». Mitsuko n'avait jamais été le genre de personne à ruminer le passé pendant des semaines et des semaines. Oh depuis qu'elle s'était élevée, les choses étaient légèrement différentes, surtout quand sa grossesse était survenue, mais, avant cela, elle partait du principe que ce qui était fait était fait et qu'il n'était que torture de ruminer ce que l'on avait raté ou subi. Certes, elle contrôlait ses sentiments mais chacun avait ses méthodes. Quand à la demande qu'elle lui faisait de se détendre, peut-être était-ce un peu trop, elle légèrement tendue, essayant de lutter contre son désir, contre la volonté d'unir ses lèvres aux siennes. Elle ne savait plus vraiment ce qu'elle voulait, parfois ne désirant que se perdre dans ses bras, ne pas penser aux sentiments qui en découlaient, et, d'autres fois, elle estimait qu'ils n'étaient peut-être pas que des animaux en ruts ne pouvant faire autrement que de se jeter sauvagement sur l'autre. Néanmoins, la dernière théorie était difficilement concevable, surtout lorsqu'elle sentait sa peau contre la sienne, lorsqu'elle sentait son parfum. « Ferme les yeux... ». Elle ferma les siens, ne regardant pas s'il lui obéissait ou non. C'était amusant cette sensation décuplé lorsqu'elle ne voyait pas, ses doigts cherchant des repères sur son corps, ses mains épousant les muscles du souverain, Mitsuko admirative d'un tel corps. « Peu importe ce que l'on dira... ». Elle ne finit pas sa phrase, l'ayant échappé sans s'en rendre compte. Naram avait beau lui reprocher de passer son temps avec Zéleph, d'avoir une petite vertu et de ne pas assumer son rôle de déesse de la justice, au final, elle s'en fichait parce que, elle, au moins, passait du bon temps et n'était pas un génie millénaire totalement aigri. Elle se mordit la lèvre inférieure, ses mains glissant toujours avec délice sur le corps de son époux. Quel mal y avait-il à cela? Oh ils pouvaient parler les jaloux, les envieux et les rabats joies, elle ne les écouterait pas parce que, même si elle cherchait à se raisonner, dès qu'elle était avec lui, elle perdait toutes bonnes résolutions.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Jeu 09 Mai 2013, 17:46

Fermer les yeux. Non. Il voulait la regardé encore et encore. Au moins qu’en elle ne le regardait pas il pouvait se laisser à la dévoré des yeux, à s’attendrir. C’était criminel d’être aussi belle, il l’avait toujours pensé. Elle l’était plus encore quand elle était seule avec lui. Juste ainsi. Naturelle, détendu. Elle ne paraissait plu craindre ce qui pourrait arriver si elle s’abandonner, elle ne semblait plu aussi distante. Il se rendait compte à quel point il était injuste avec elle. Lui reprocher toutes ses fautes, rejeté ses efforts. Etre avec lui en était un, il en connaissait le prix et la valeur. Zéleph souri légèrement. Mitsuko n’était vraiment pas la meilleure quand il s’agissait des sentiments humains. De ses propres sentiments en particuliers, car au fond jouer avec ceux des autres pour leur faire du mal, ça c’était une spécialité, mais quand il s’agissait d’amour, d’attachement, elle perdait pied. Il trouver ça mignon autant qu’agacent, mais il ne pouvait pas lui en vouloir pour ça. Non, il ne confierait pas ses secrets, elle en savait déjà bien assez et certaines choses devait rester enfermer. Des choses qui ne la concerner pas, des souvenirs qu’il tenait à garder intacte. Elle en avait également, il ne lui ne lui en voulait pas pour ses mystères. Parfois, il valait mieux ne pas dire certaine chose. Lors ce qu’elle retrouverait les souvenirs du Marid il en souffrirait, mais ne poserait pas de question. C’était inutile. Il avait confiance en elle. Cela suffisait. « Mitsuko. » Il murmura, comme pour ne pas ébrécher ce moment, si calme et apaisant. Ses mains le parcourrait, le caresser et il se laisser prendre à ce jeux de tendresse, appréciant les caresses. Il était à elle. Tout à elle. Ce n’était ni une faiblesse, ni une soumission. C’était sa force, la raison pour la quel il voulait continuer à vivre alors même que son monde s’écroulé. Par ce qu’elle était toujours là, debout devant lui, lui tendant la main. Elle était sa raison d’être, bien avant qu’il ne finisse par comprendre que ses sentiments allaient bien au-delà qu’il n’avait pu le penser, il c’était enchainer à elle sans hésité. Peut-être avait-elle raison, peut-être était-ce le mensonge qui l’avait poussé à trouver sa propre force et l’avait rendu si puissant. Pourtant il ne pourrait jamais pardonner cela. Il ne demander pas toute les vérités, si il ne poser pas de question alors cela voulait dire qu’il accepté qu’on ne lui dise pas les choses tel qu’elles étaient, mais plus il avancer, plus il désirait retrouver une identité. La sienne. Sans mensonge, sans ce caché, il devait affronter ce qu’il était. Après tout n’était-il pas roi ? Quel exemple donnait-il en se trompant lui-même ? Lui qui ce venté de ne jamais mentir, d’être toujours honnête, ne l’était pas avec lui-même et les autres depuis des années. Comment reprocher un mensonge quand les siens sont tout aussi grands.

Appuyé sur ses coudes, il regarder toujours sa femme, ce laissant docilement faire. Il ne désirait plu y penser. Sa vie, ce qui lui était arrivé faisait ce qu’il était, mais la vérité c’est qu’il n’y avait que son corps et sa force qui avait changé. Lui était toujours le même. Il le savait grâce à sa mère. Son regard était le même après près d’un siècle de séparation. Trouvant que Mitsuko c’était bien assez extasier de ses muscles il la prit par les hanches, puis la fit rouler sous lui, l’emprisonnant sous son corps. Après tout ça servait sur tout à ça d’être aussi grand, pouvoir enfermer sa femme dans ses bras, pour se l’approprier. Il était aussi possessif avec elle, qu’un enfant. Son regard se posa sur ses lèvres. Il se lécha les siennes, près à mordre. « Dois-je demander grâce aux Dieux pour que cesse tes tortures ? » Question rhétorique. Il se pencha sur elle pour prendre possession de ce qu’il juger être à lui. Zéleph gouta les lèvres de sa femme avec délice. Il prenait son temps, était minutieux, comme si c’était à nouveau la première fois. Caressant, à la fois tendre et impatient. Un adolescent dans le corps d’un titan. Elle faisait monter en lui des flots de désirs qui étaient indomptable. Avec cette maladresse un peu brutal qui était la sienne, il quémanda l’entré de sa bouche, sa langue voulant fougueusement si aventuré. Peut-être était-il plus comme le tigre qu’il ne le pensait, violente et terrifiante bête, majestueuse, impressionnante, mais câline comme un chaton abandonner, cherchant sans cesse un peu de tendresse pour oublier sa solitude. On pourrait toujours le traité de brute ou d’animal, il savait très bien comment si prendre pour avoir l’attention dont il avait besoin. Sa langue, ne perdit pas une seconde venant caressé sa concubine, avec une intense affection qui lui donnait terriblement chaud. La bouche de Mitsuko, ses lèvres, sa bouche, resterait surement a jamais son fantasme le plus grand. Ses jambes, sa poitrine, ses mains, il y avait beaucoup de chose qu’il aimer chez elle, pour ne pas dire tout, mais la sensualité la plus profonde de sa femme résidait là et ça façon de répondre à ses baisers ardent le faisait chaviré. Langoureux, brulant, plus cela le consumer, plus il devenait passionnait l’entrainant dans un cercle qui n’avait pas de fin et contre lequel il perdait pied. Zéleph fini par ce retiré, capitulant face au souffle qui lui manquer. Il était légèrement chambouler, il ne l’avait pas embrassé ainsi depuis longtemps, trop longtemps. Plongent ses yeux dans les sien, a cette instant il avait envie d’elle plus que tout. Lui faire l’amour, là, à même le sol, sur l’herbe et sous les yeux des esprits du temple, tant pis, mais il si refusait. Ses yeux étaient deux braises qui ne pouvaient mentir sur ses désirs de la prendre, succombé à la tentation et la faire sombré avec lui.

Il s’éloigna pourtant, s’asseyant a coter d’elle, interdit. Son regard détourné pour s’empêcher de cédé. Zéleph réalisé qu’il pouvait la blesser. Quitter si brusquement le champ de bataille, sans raison apparente, c’était un geste froid et détacher qui était loin d’être de son genre d’habitude. Seulement voilà, en ce moment il ne pouvait pas faire ça, même si il en crevait d’envie, il avait un minimum de respects pour lui-même et il était intègre malgré les apparences. « Je ne peux pas. » Il refusait en réalité, mais lui dire serrait idiot, elle ne comprendrait pas. Cela n’avancer pas plus la situation. Après tout, il devait assumer. Levant son regard, il était près a affronté le sien. « Je te ferais l’amour avec tout mon être quand je t’aurais pardonné de m’avoir enfermé ici. Pour le moment c'est impossible. » Peut-être était-il trop correcte, trop respectueux des autres. Paradoxale quand on voyait quel monstre il pouvait être, et pourtant il ne manquer jamais de sincérité. « Ca ne serait pas honnête. » Il ce préservait, elle aussi. « Ce n’est pas une punition. Ce serait idiot, car de nous deux, c’est moi qui suis le plus faible à ce jeu-là. » Que l’on soit honnête, même sans sa capacité à oublier ses sentiments, ou désirs humains, Mitsuko avait beaucoup plus de contrôle sur sa personne que lui déjà en général, alors pour les désirs charnels il devait être plus simple pour elle de lui résisté, que lui de résisté a sa femme. Oh oui, il pouvait résister aux charmes des autres, mais pas à ceux de sa femme, pas indéfiniment du moins. Qu’importe, cela n’était pas la question. Il se leva, il devait ce rafraichir, son corps ne demandant encore que le sien. « Je pensais pouvoir, simplement profité de ta présence, mais tu vois. J’en suis incapable. » Sourit-il amèrement. Le pouvoir qu’elle avait sur lui était trop grand pour qu’il y résiste, et il en sortait toujours plus vaincu que vainqueur. A pèsent il était sur tout frustré. Il retira son pantalon avant de plonger dans la rivière. De l’eau, froide. Il fallait qu’il calme ses ardeurs. Il plongea longuement son visage, espèrent faire redescendre sa température et calmer sa tension.

Quand il sortit la tête de l’eau, il n’osa plu encore regarder Mitsuko. Ce rincent les bras, le torse. Il suffisait de ne plus y penser. Il lui en voulait, elle devait pouvoir le comprendre. Le pardon n’était pas si facile a accordé. Il l’a comprenait, mais cela n’arranger pas tout, le mal était fait. « Tu peux me laisser là si cela te chante, si tu te sent mieux. Seulement, même si je ne me mettrais plu en colère, je ne le prendrais pas pour autant mieux. » L’eau n’était pas très profonde, elle lui arriver à peine à la taille, mains au moins il avait la sensation que son désir avait chuté. Peut-être que les reproches y était également pour quelque chose. « Je ne peux pas me détendre alors que je sais que l’on m’appelle, que l’on m’attend, qu’on a besoin de moi. » Il avait reçu du courrier, de Maak, vu qu’il était le seul à savoir où avait disparu. Il n’avait pas eu besoin de lire ces mots pour savoir. Zéleph soupira. « Je ne peux pas non plus te pardonner de ne pas avoir était là quand j’en avais besoin. Qu’importe que Jun soit intouchable, que tu ne puisses faire justice. Je me suis sentit abandonner et trahit, et cette sensation ne se volatilisera pas. » Il s’approcha du bord, y posa ses bras, pour y mettre la tête et enfin la regardé. « Tu sais, tu as dit qu'apparaitre devant moi pour me soutenir, ça ne changerait rien. » C’était ses propres mots. « Et tu as tort. Même si tu ne peux rien faire, tout aurait était mieux que d’être seul à faire des cauchemars et te maudire autant que Jun. » Ce retournant il croisa les bras en s’adossant a la berge. Il était contrarier et blesser. Des gentillesses et des caresses ni changerait rien. « L’abandon, la solitude, la souffrance, ce vide. » Il baissa la tête, touchant son cœur, les enfants étaient tous mort par sa faute, il ne se le pardonnerait jamais. « A quoi bon te le répéter… Tu ne sembles pas le comprendre. » Mariage ou lien de fidélité, qu’importe les deux semblait avoir était oublier au même moment, et ses seuls explications ne le rendait pas plus tendre sur ses jugements. Elle l’avait laissé, point. Il n’y avait rien d’autre à en dire. Ils avaient parlaient de mensonge, et bien il refuser de lui mentir et de passer outre ses sentiments et tombé si bas. Jun n’avait pas mentit, il savait que William avait surement remonté le temps pour réparer leurs erreur. Pour lui en parlait, serait idiot car cela n’était jamais arrivé, mais si il savait quelque chose c’était que à cette époque il c’était voiler de mensonge et de tromperie, il était hors de question que cela recommence. Il avait bien trop de respect pour Mitsuko, et tenait beaucoup trop à la sincérité de leur intimité pour que cela aussi soit noirci par le mensonge. Il lui avait donné son âme et son cœur pour ça, tout son être et il ne violerait pas cette promesse, quoi qu’il lui en coute. « Je préserve au mieux ce que nous avons, je ne salirait pas ça une seconde fois.» Même si il ne ce souvenait pas de la première.
Revenir en haut Aller en bas
Mitsu
♚ Fondatrice ♔

◈ Parchemins usagés : 36410
◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005
Mitsu
Ven 10 Mai 2013, 00:57

Mitsuko croisa les bras, regardant son époux faire disparaître son propre désir. Tout ceci devenait compliqué et elle n'arrivait pas à savoir s'ils étaient en froid ou non. Soupirant, elle finit par le regarder, comprenant ce qu'il disait mais ne faisant absolument pas le lien. Il était en colère ou non? Il fallait savoir à la fin. Et puis, il n'aurait pas pu le dire avant de se jeter sur elle et de l'embrasser avec cette passion dévorante qui n'avait fait qu'augmenter le désir qu'elle ressentait déjà pour lui? Elle finit par soupirer, ne sachant quoi lui dire. Ce respect soudain l'agaçait. Il n'avait jamais répondu à sa volonté d'éloignement par le passé, il avait insisté alors qu'elle lui disait qu'il ne fallait pas, et, à présent, monsieur ne voulait pas tout simplement parce qu'il était rancunier. Et ça allait durer combien de temps? Une semaine, deux semaines, un mois? Qu'il ne vienne pas se plaindre ensuite du fait qu'elle ne soit jamais auprès de lui et qu'ils n'aient pas assez de contacts! Soupirant une nouvelle fois, elle préféra partir, le laissant là. Elle ne savait pas s'il allait parler encore longtemps, dos à elle de la sorte, mais peu importait au final si c'était pour encore lui dire ô combien il lui en voulait de ses actions.

Réapparaissant dans une salle entièrement vide, elle fit apparaître un jeu d'échec, commençant à y jouer seule, déplaçant les pièces adverses par la pensée. Seulement, cela ne dura pas longtemps, William prenant la place de son rival, un petit sourire narquois sur les lèvres. « Les joies du mariage comme on dit. Au début c'est amusant et puis, plus ça va, plus les problèmes s'accumulent et, à la fin, il semble que la charmante épouse passe après les problèmes de monsieur. ». La déesse préféra ne rien dire, déplaçant l'un de ses pions. Elle n'avait jamais gagné contre lui à ce jeu, le dieu trichant en lisant en elle comme dans un livre ouvert. Malgré la puissance qu'il lui avait donné, il restait l'Aether le plus puissant du temple, ayant l'ascendance sur les autres, une sorte de contrôle qu'il n'avait en aucun cas la volonté de partager. « Je sais que tu l'as aimé ce baiser. ». Il parlait de celui qu'ils avaient échangé il y avait de cela longtemps maintenant. « N'est ce pas? ». « Peu importe, mon époux embrasse bien mieux que toi. ». Il ne sembla pas contrarié, au contraire, son sourire s'agrandissant. « Tu sais, mon offre tient toujours. Quand tu en auras marre de te faire balader par un mortel qui commence à se refuser à toi, tu n'auras cas venir me voir. Faire l'amour avec un dieu est hum... divin. Beaucoup plus qu'avec n'importe quel individu, Zéleph compris. Et, l'avantage, ma chère, c'est que la trace du mariage n'y verra que du feu. ». Elle soupira, fixant alors son regard dans le sien d'u air tout de suite plus joueur : « C'est très très tentant tu sais. Sans mentir, notre baiser était magique mais, comme je t'ai dit, mon époux embrasse mieux que toi et c'est avec lui que j'ai envi de m'adonner à ce genre de choses, pas avec toi. ». « Pauvre de toi. Si l'on dit que l'amour rend aveugle, ce n'est pas pour rien. Enfin, tu devrais tomber de ton petit nuage plutôt rapidement. ». Elle plissa les yeux, tout en avançant sa main pour déplacer une pièce. « Que veux-tu dire? ». Il posa alors sa main sur la sienne, la prenant délicatement pour l'amener à ses lèvres. « Tu verras bien ma chère. ». Il la baisa doucement, ses yeux ne quittant pas le visage de la déesse, énigmatiques. « En attendant, tu devrais retourner auprès de ton mari, il risque de bouder plus longtemps si tu t'absentes encore. ». « Et si tu te mêlais de ce qui te regarde pour une fois? » finit-elle par lui proposer. Décidément, tous les hommes avaient décidé de se montrer énervants en cette journée. « Tu sais, à partir du moment où vous risquez de vous accoupler dans l'enceinte du temple, je pense que ça regarde tous les dieux présents... ». « Tu as cas fermer les yeux. » « Non, je ne raterai ça pour rien au monde, au contraire. ». Il sourit, approchant de nouveau ses lèvres de la main de la déesse, la marque de son mariage la brûlant soudainement, sans raison apparente, comme si William s'amusait à la provoquer. « Lâche moi. ». « Je me demande ce qu'il se passerait si le signe que tu as sur la main se mettait soudainement à indiquer que tu as trahi ta promesse en refusant de s'unir à celui de ton époux? Hum? ». Son expression prouvait à quel point il pouvait être sadique. Mitsuko prit alors un ton bien plus sec, son regard fusillant l'homme comme si elle s'apprêtait à le tuer. « Fais ça et je t'assure que tu le regretteras. ». « J'ai tellement peur... ». Il passa doucement sa main sur le tatouage de la déesse, une petite lueur s'en dégageant. Il ricana. « Au moins, tu pourras juger de la confiance que place en toi ton époux. ». Puis, avançant sa dernière pièce, il disparut en murmurant : « Échec et mat. ». La jeune femme se leva, renversant le jeu qui disparut après avoir touché le sol. Il n'était pas sérieux? La situation ne paraissait pas assez tendue comme ça pour qu'il vienne y mettre son grain de sel? Il allait le lui payer.

Le temps passa, quelques heures, sans doute quelques jours également. Elle ne savait pas vraiment, n'ayant plus la notion du temps depuis qu'elle était au temple. Cette puissance qu'elle avait acquise rendait toutes les choses totalement relatives. Elle redoutait de retrouver son mari si sa marque ne s'unissait plus à la sienne. Elle n'était en rien coupable de quoi que ce fut mais que croirait-il? Elle le savait, mais lui? Pourtant, laisser les jours défiler n'arrangerait sans doute rien. William s'ennuyait tellement qu'il cherchait par tout moyen un peu de distraction, s'en était navrant. Enfin, c'était ce qu'elle préférait penser plutôt qu'une toute autre version qui lui faisait songer qu'il avait orchestré ça dans un but bien précis qu'elle n'arrivait pas à saisir.

Elle finit donc par apparaître dans la pièce où se trouvait son mari, lui indiquant alors. « Bien, tu es libre de sortir à présent. Mais, la condition est, bien entendu, que tu ne révèles pas ce que tu sais sur le futur et sur les maîtres du temps. Cela doit rester secret jusqu'à ce qu'ils se révèlent d'eux-mêmes. ». Même pas un bonjour. Seulement, elle était encore énervée contre lui et, après tout, c'était aussi de sa faute si William prenait plaisir à se jouer d'elle et de lui. En plus de cela, elle ressentait ce manque, ayant envi de lui un peu plus chaque jour. La marque y était sans doute aussi pour quelque chose mais elle doutait qu'elle y soit sujette si elle n'en avait nullement envie. Soit il lui manquait tout court, soit elle était masochiste et son inconscient lui dictait d'être esclave du signe de leur union. Elle n'en savait rien mais sa frustration n'avait en rien diminuée durant le temps où elle l'avait laissé seul et la tournure que prenaient les évènements commençait à l'agacer sérieusement. « Quant à la guerre, fais la si tu veux, je m'en fiche, mais le résultat ne sera pas bon quoi qu'il advienne. ». Elle croisa les bras sur sa poitrine, bien résolue à le laisser faire ce que bon lui semblait. De toute manière, elle ne pouvait pas sortir du temple alors il serait livré à lui-même et elle ne pourrait pas l'empêcher de faire quelque chose, ni même le sauver s'il se mettait en danger de mort. « Tu auras cas revenir quand tu cesseras de m'en vouloir. ». Elle avait dit ça si sèchement, toujours plus irritable. Elle ne comprenait elle-même pas cette agacement et, même si elle essayait d'éviter de le penser, elle ne pouvait s'empêcher de croire que son état de grossesse était à l'origine de tout ceci. Et la seule chose qu'elle souhaitait à ce moment précis, c'était un gâteau au chocolat avec de la crème vanillée, à étaler sur son époux. « Bon, pars maintenant. ». Voilà, elle recommençait à parler sèchement alors qu'elle ne le voulait pas forcément. C'était de plus en plus agaçant. Et puis, elle n'allait pas se risquer à lui dire pour sa marque parce qu'elle articulerait sans doute des mots blessants. C'était comme si elle était prise de pulsions dévastatrices qui la mettaient hors d'elle sans raison. Soupirant, elle attendit, tout simplement, les bras croisés, l'un de ses doigts frappant à rythme régulier sa peau. Elle pensa que, de toute façon, vu la façon dont elle lui parlait, sa marque n'aurait sans doute pas voulu s'unir à la sienne quoi qu'il en soit. Une porte apparut dans la pièce, passage vers la liberté du roi. Qu'il sorte.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Ven 10 Mai 2013, 03:33

Allonger sur le sol dure et froid, il avait retrouvé sa cellule et fixer le plafond dans l’attente. Toujours cette attente. Etait-il désoler pour son rejet ? Non, pas le moins du monde, il protéger ce qu’il avait forgé et ne désirait qu’être honnête. Elle ne le comprenait pas. Qu’est-ce qu’il y pouvait ? Il ne pardonnerait probablement jamais son abandon, peut être que la douleur s’estomperait simplement d’elle-même. En attendant le temps s’écoulait ici sa souffrance ne trouvait pas de fin. Finalement elle lui apparut, dans l’ombre de la pièce mal éclairé pour accentuer la sensation de solitude. Pas qu’il ce blâmer, simplement qu’il pouvait rester calme et vidé son esprit. Oublier. Seulement quand elle fut là, il ce redressa. Enfin, elle ce montré après l’avoir boudé comme une gamine. Les mots n’était pourtant pas ce qu’il aurait pu espérer, mais il si était attendu. Il acquiesça simplement, ne prêtant pas attention à son ton. Qu’elle soit en colère, ce n’était pas de sa faute. Il se leva. Attrapa sa chemise posé sur l’unique chaise de la pièce puis l’enfila sans un mot l’écoutant déverser sa rancœur. La lumière ce fit petit à petit plus présente alors qu’il levait les yeux vers elle. « Bon, pars maintenant. » tranchant. Si tel était son désir après tant de temps à réfléchir, le laissant là seul, perdu. Peut-être avait-elle cherché à le faire culpabilisé, mais ce n’était pas lui qui devait avoir des regrets. Il s’approcha d’elle, passa a coter sans un signe, un geste ou un autre regard. A quoi bon se fatiguer, elle avait fait son choix. Elle lui en voulait pour ses propres erreurs par ce qu’elle n’était pas capable de les reconnaitre et s’excuser. Ce n’était plu son problème. Zéleph était prêt à partir, lui tournant déjà le dos. Sa main droite se posa sur la poigner de la porte. Il soupira, poussant presque déjà le lourd bois, mais son regard ce figea. « Impossible. » murmurât-il. Sa marque était seul, abandonner. Etait-ce ça se sentiment de trahison ? Des heures, des jours, des nuits… Il ne voulait à psy croire, et puis, il se retourna. Son regard se posa sur elle. Soudain le doute l’envahi. Elle l’avait déjà fait une fois, même dans une autre dimension, soudain cela compté. Il s’approcha vivement d’elle, et plus brutalement qu’il ne l’aurait voulu il la tourna vers lui, attrapent son bras. Si près, leurs corps ce touchant, il n’était pas assez en colère pour que ce soit à cause de leurs sentiment. Non, sa marque refusé de s’allier à la sienne. « Jun avait raison… » il n’en revenait pas. Incrédule, il ne voulait pas y croire, et pourtant la marque ne pouvait pas mentir, elle était le reflet de l’âme une chose que personne ne pouvait changer, quelque chose qu’elle ne pouvait pas contrôler.

Brusquement, cela le frappa, comme une lame en pleine poitrine, comme si son cœur avait était pris dans la glace. C’était froid, c’était brulant, sa lui faisait affreusement mal. Trahit, salit, humilier. Ca n’était qu’une unique fois, elle lui avait fait bien pire. Toute ces fois où il avait était frustré plus que de raison, où il avait approché la folie, jamais il n’avait cédé et elle… elle prouvait a nouveau qu’elle n’était pas capable, qu’elle était faible. La douleur lui arracher les entrailles. « Comment ? » Il ce recula, ne voulant plu l’approcher. Elle n’aurait pas pu lui faire plus de mal qu’en le trompent. Avec qui ? Pourquoi ? Un dieu ? Pour l’humilier un peu plus et lui prouvé oh combien il n’était qu’un misérable insecte ? Dire qu’il lui avait dit qu’il l’aimer, qu’il c’était confier, donner à elle. De la profonde douleur qui le terrasser naquit le dégout, dégout de lui, d’elle sur tout, puis la colère. Fermant les yeux, il resta quelque secondes, son corps ce tendant sous la haine qui remplit son cœur. Relevant la tête, son regard n’était plus qu’un torrent de rage, un rouge sang meurtrier. Le désir de tuer naquit en lui, mais la seule personne à qui il pouvait briser la nuque ici, c’était lui. Cette fois elle avait choisis son chemin, un chemin sans lui. Serrant les poings, il resta là à lui jeté des éclaire, lors ce que le tonnerre ce mit à frapper. « Tu me dégoute. » crachat-il avait une froideur et une amertume non dissimulé. Il ne criait pas, il ne ce rependait pas dans sa rage, elle ne valait même pas la peine qu’il cède a sa fureur, elle serait certainement trop rassuré de le voir crier. Elle voulait lui faire mal, elle avait réussi, il était détruit, mais il ne s’effondrerait pas devant elle. « Puisque tu t’amuses tellement, je te l’aise te faire sauter, puise que tu n’as pas besoin de moi pour ça. » Il ne la regardé déjà plu, tourné vers la porte. Il ne pouvait pas la regardé en face, ça le rendait malade. Qu’elle face ce qu’elle veule, qu’elle baise avec les Aethers. Il comprenait pourquoi elle se foutait qu’il parte, si il mourrait pendant la guerre qu’est-ce qu’elle en aurait à faire ? Apparemment elle en avait oublié cette peur qu’elle avait de ce donné à quelqu’un. Il était simplement con d’avoir crue a ça, d’avoir était si sensible. « Tu as ma bénédiction ! » lâchât-il en ouvrant la porte, mais avant de la claquer derrière lui, il s’arrêta quelque seconde, puis la voix encore tremblante d’une douleur trop profonde pour arriver à la dissimuler convenablement derrière ses paroles sanglante de violence. « Tu expliqueras à ma fille pourquoi son père n’était pas là le jour de sa naissance et comme sa mère c’est bien foutu de lui. » Puis la porte claque et lui marcha droit devant lui, pour sortir le plus vite possible du temple. Il étouffer ici, il agonisé.

Une fois dehors, il arracha sa chemise, ce mit à crier sa rage, sa douleur, comme une bête blesser a mort. Il tomba à genoux dans la fontaine, désespéré. Sa poitrine, sa tête, ses entrailles, tout lui faisait mal comme jamais il n’avait soufferts. Pourtant, il avait perdu tant de choses dans sa vie, tant de gens, avait subi beaucoup de blessures, mais cette douleurs-là paraissait marquer au fer dans sa chair. Le colosse au pied d’argile, c’était lui. Ce levant il avança doucement vers les escaliers pour les descendre. Sa raison de vivre c’était donner à un autre. Par vengeance ? Par colère ? Par envie ? Cette idée était la pire de toute. Plus il s’éloigner du temple et plu la douleur ce transformer en colère, il crier sur le moindre animal, détruisait le moindre ridicule arbre et perdait la raison. Seulement il ne voulait plu souffrir comme ça, il voulait oublier cette douleur, si la solution était de cédé au démon alors il se laisserait envahir par les ténèbres, et mourrait dans les bras de le lit des enfers. Tout autour de lui il détruisait ce qu’il voyait, même les innocentes âmes. A cette instant ce qu’il désirait le plus c’était de ne plus être son fidèle, ne peut être son mari, ne plus rien être. Il chercha planta soudain l’épée du tigre dans sa main droite, espèrent naïvement briser le lien, mais sur tout le croire et soulager la douleur, mais tout ce qu’il en résulta ce fut une douleur atroce, plus encore que sa main ouverte de part en part. Il ne pouvait même pas ce soigner, le désirait-il seulement ? La marque le punissait pour ses désir et il ce tordait de douleur, suppliant juste qu’on le laisse, qu’elle le laisse. Il refuser de croire encore en elle. Trop de mal. Il avait beau faire preuve de patiente, de compréhension, cette fois c’était terminer. Pour lui aussi. Il resta a genoux au milieux de nul part, pis confondra ne pouvant plu résisté. Il fini allonger, cherchant son souffle qui lui échapper, son cœur s’emballant. Il ferma les yeux. Avec un peut de chance la mort venait le cherchait, et il se sentait étrangement paisible a cette idée. plu rien ne le retenait, le repos serrait bien éternel cette fois.
Revenir en haut Aller en bas
Mitsu
♚ Fondatrice ♔

◈ Parchemins usagés : 36410
◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005
Mitsu
Ven 10 Mai 2013, 15:49

Une main se posa sur celle que Zéleph avait blessé, la soignant avec délicatesse. Fuzâil était assise là, son autre main soutenant son menton, son coude prenant appui sur l'un de ses genoux. Elle sourit doucement, un sourire sans doute désolé avant d'articuler. « Les plaisirs de certains hommes en détruisent souvent d'autres. ». Elle ne dit plus rien avant un moment, finissant par rompre le silence pour rétablir ce qui avait été déséquilibré. « Ta femme t'a parlé de mensonges, de certains êtres qui croient dur comme fer en un mensonge qu'ils s'injectent eux-mêmes. Et toi Zéleph, t'es-tu injecté ce mensonge parce que tu préfères périr et que, sans elle, tu auras enfin une raison valable de quitter ce monde? Ou est-ce parce que la douleur a fait en sorte que tes propres sentiments et croyances troublent ton esprit? ». Elle fit apparaître une sphère qui, au début fut d'un blanc opaque avant de montrer la pièce dans laquelle se trouvait Mitsuko. « Si tu ne veux pas regarder, tu devras au moins entendre. Tu le dois. ».

Le silence, un silence qui ne dura pourtant pas si longtemps, quelques secondes, peut-être quelques minutes où la déesse resta de marbre, debout, dans la salle de laquelle son époux venait de s'échapper. Son regard fixait la porte qui avait pourtant disparu dès qu'il l'avait passé. Un léger bruit se fit entendre, William apparaissant juste derrière elle, se penchant pour lui murmurer. « Tu vois, un Aether et un mortel ne sont pas faits pour être ensembles. C'est que, ils ne comprennent tellement rien. Leur ignorance est une véritable plaie pour nous et, parfois, ils nous reprochent des choses dont nous ne sommes en aucun cas responsables. ». Il se tut, s'éloignant un peu d'elle. Il murmura alors. « Ils sont les seuls responsables de leurs faiblesses. Et tant que tu ne te détacheras pas de ce brin d'humanité, tu seras comme eux. Incapable. ». Elle ne disait rien, impassible, comme si elle ne l'entendait pas, comme si elle ne l'écoutait pas. Ainsi ils en étaient arrivés là? Le véritable visage de William se dessinait, lui toujours plus sadique, à la recherche d'une âme à torturer. « Que crois-tu? Que le Mârid s'excusera pour t'avoir si ouvertement critiqué alors qu'il n'y avait pas de quoi? Que Zéleph reviendra après s'être énervé tout seul sur un faux semblant, une simple apparence, une illusion? Et quoi? Un jour, il se rendra compte de son erreur mais il en sera trop blessé pour te pardonner sa fausse croyance. ». Il lui attrapa la main, passant ses doigts entre les siens, doucement. « Laisse-le partir, je délierai votre mariage et le boulet qu'il représente pour toi n'existera plus. Et puis, il sera nettement plus heureux sans toi. Tu le ronges, comme de l'acide, un poison qui finira par le tuer, peu importe sa force. Tu te dois de le laisser partir. ». S'approchant un peu d'elle, la déesse releva alors son visage vers lui, attrapant sa nuque pour amener ses lèvres près des siennes. Elle murmura alors : « Merci, je m'aperçois de choses que je n'avais pas envisagé auparavant... ». Il semblait soudain légèrement heureux, la garde de ce dieu si puissant s'affaissant devant les paroles de Mitsuko. « De rien. C'est la meilleure chose à faire. Et, à présent, j'aimerai que tu me cèdes, tu verras, tu ne le regretteras pas. ». S'apprêtant à franchir la distance qui les séparait, William ne vit pas arriver le coup de boule magistral que lui envoya la déesse, ses yeux le fusillant littéralement du regard, un petit sourire meurtrier illustrant sa colère. « TOI! Comment oses-tu? ». Il essaya de dire quelque chose mais elle le coupa, sa voix portant étonnement bien plus que celle de l'homme. « Tais-toi! Tu penses sérieusement que je vais pouvoir en vouloir à mon mari pour quelque chose qui est de ton fait? Tu te prends pour qui? Tu crois qu'une fois que tu auras fait en sorte de Zéleph me quitte je viendrais vers toi? Tout chez toi me répugne! C'est pour ça que tu as voulu que j'oublie Naram? Tu es franchement pathétique! ». Elle ne dit plus rien, William s'approchant d'elle, visiblement énervé. Sa main s'abattit sur la joue de Mitsuko avant qu'il ne lui articule très lentement : « Tu es trop faible pour comprendre que je n'éprouve pas les mêmes besoin que ces foutus mortels. Je fais ça pour t'aider, insolente! ». Personne n'avait jamais parlé ainsi à la jeune femme, même des individus beaucoup plus âgés qu'elle. Sa main s'abattit à son tour sur le visage de l'homme, sa rage faisant trembler les murs du temple. Ils étaient en train d'enfreindre les règles fixées. Deux Aetheri ne devaient en aucun cas se battre, surtout pas lorsqu'ils étaient liés par les mêmes fidèles, ce qui était à présent le cas vu que Mitsuko faisait parti des esprits du temple. « Manque moi encore de respect, Mitsuko, et je t'assure que tu le regretteras. ». Elle sourit, reprenant les propres termes de William : « J'ai tellement peur... ». Elle lui cracha dessus, sans plus de cérémonie, les traits de l'homme se crispant alors qu'il s'apprêtait à répliquer, du feu se mettant à brûler autour de lui, ses yeux menaçants. La déesse rajouta. « Tu es tellement ridicule. ». Elle avait peur, elle ne pouvait le cacher. Si ils en venaient à se battre, s'il venait à lâcher sa puissance sur elle, il était certain qu'elle passerait un mauvais quart d'heure. Seulement, avec qu'il ne puisse faire quoi que ce soit, Hans apparut. « Assez! ». « Oh ne me donne pas d'ordres Hans! ». La tension était à son comble et un mortel en aurait sans doute eu la respiration totalement coupée. Seulement, Mitsuko ne semblait pas non plus avoir l'intention de s'arrêter en s'y bon chemin, peu importe la peur qu'elle ressentait. Asîlah apparut alors, attrapant l'un des bras de William. « Ton comportement laisse à désirer alors fais ce que nous te disons. Laisse la. ». L'Aether soupira, puis finit par lâcher « Bien. » avant de disparaître, Asîlah le suivant pour s'assurer qu'il ne sorte pas du temple. Hans sourit à Mitsuko. « Désolé, en ce moment, il est... ». « La prochaine fois, il ne s'en sortira pas si facilement! ». Elle tourna son visage vers l'homme. « Il est de votre devoir à tous de bannir cet esprit mais il vous fait tellement peur que personne n'ose rien dire. Vous nous avez arrêté uniquement pour préserver le temple, parce qu'il est votre monde et que si ses créateurs s'opposent les uns aux autres, la magie se brisera. Mais il ne mérite pas son rang. ». Hans ne fit aucune remarque sur le sujet, lui disant simplement avant de disparaître. « William a condamné l'entrée du temple pour ton époux, tout comme il l'a fait pour Naram. Cela dit, si tu te rends dans la pièce principale et que tu lèves les yeux, tu pourras voir et entendre quiconque se penche sur la fontaine. Peut-être essaiera-t-il de revenir? ». Elle s'y rendit, attendant. Elle ne pensait pas qu'il reviendrait mais elle voulait le croire.

Fuzâil fit disparaître la sphère, regardant Zéleph. « Tu vois, les dieux sont parfois cruels mais si William a fait cela, ce n'est pas parce qu'il veut ta femme. ». Elle fit une pause. « Enfin, ce n'est pas la raison principale. Il a voulu t'éloigner, t'éjecter du temple pour un objectif qui m'échappe totalement. Il est bien plus puissant que moi et je ne peux lire en lui aussi bien que je le voudrais mais il est clair qu'il a quelque chose en tête. ». Le problème était qu'elle ne pouvait savoir quoi, chose qu'elle ne supportait pas. L'Aether agissait pour son propre compte et ce comportement n'était en aucun cas conforme à ce que ses fidèles attendaient de lui. « Peut-être devrais-tu retourner à la fontaine pour parler un peu avec ta femme? ». Ce n'était qu'une simple suggestion. « Et puis, ensuite, je pense que le mieux est de te rendre auprès de ton peuple. Si William refuse de te laisser entrer, il n'y a rien à faire et je ne chercherai pas à aller à son encontre, le monde est assez chaotique comme cela. ». Elle posa l'une de ses mains sur l'épaule du roi. « Je pense que les semaines à venir seront sombres mais tu arriveras à surmonter les obstacles, tu es fort. Je souhaite qu'après tu connaisses enfin le bonheur complet que tu mérites. ». Puis, après un dernier sourire, elle disparut, le laissant là.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Ven 10 Mai 2013, 18:26

« Allez-vous faire VOIRE ! » Un crie qui déchira le ciel et son propre corps. On lui souhaité le bonheur ? Le bonheur c’était encore la mort. Qu’est-ce que cela changer ? Il ne pouvait rien dans ce combat. Un être normal serrait déjà devenu fou de puis longtemps, lui était toujours là, mais il n’était plus capable de tenir debout. Les Aetheri, il les détestés tous. Son cœur était en lambeaux. Qui pourrait réparer ça ? Il y avait certaine blessures, certaine chose qui ne pouvait pas être reconstruite par magie. Il avait écouté, bien malgré lui. Maintenant à genoux, il souffrait, le souffle coupé par la douleur. Elle n’était pas physique, et pourtant jamais dans ses souvenirs il pensait avoir eu si mal. Pouvait-il avoir était vaincu ? Lui qui avait si souvent frôlé la mort et c’était toujours relever n’avait plu la force de tenir sur ses jambes. Tout lui échapper, il ne pouvait rien sauver. Il sombrait, avait plongé et laisser l’eau envahir ses poumons comme le désespoir avait empoisonné son cœur. Soulager que sa femme ne l’ai pas réellement trompé, que tout cela n’est était qu’un jeu de pions pour qu’on lui prenne sa reine. Non. Il n’arriver pas à ressentir le moindre sentiment positif. Cela ou autre chose, il y avait toujours quelque chose pour le détruire. Seulement à force d’être ébrécher il avait fini par ce briser. Ses mains ce posèrent sur le sol, ses doigts grattent la terre. Recroqueviller il était perdu et fermer les yeux pour s’empêché de perdre le peu de dignité qui lui resté en pleurant. Il c’était battu toute sa vie pour protéger ce qu’il avait, il n’avait survécu que pour garder ceux qu’il aimer. Embrasser la puissance pour les autres. Pour finalement ressembler à un enfant sans défenses. Il avait juste l’impression que sa chair était à vif, tout son être tremblé de rage, une rage vide par ce qu’il n’avait plu la force de haire personne. Tout ce qu’il avait demandé c’était de ne plus être seul, et au final la solitude était douce à côté de son cœur écorcher et sanglant. Sa vie, un mensonge. Son mariage, un massacre. Son règne, une mascarade. Tout s’effondrait. A chaque fois qu’il se relevait, qu’il se battait à nouveau c’était pour tout perdre à nouveau. Il était fatigué.

Il finit par renifler au bout de quelque minute, sa tête enfouit dans ses bras. Son désir le plus chère était encore qu’on le laisse, qu’on l’oublie. Pour finir il envié un peu le Marid. Mais plus qu’on l’oublie, c’était lui qui voulait oublier. Ce serait tellement plus simple, si il disparaissait, si tout disparaissait. Il pourrait refaire sa vie, dans un endroit reculé, loin, très loin. Une vie tranquille et paisible. C’était tout ce qu’il avait toujours voulu, mais cela paraissait lui être interdit. Calmer il ce redressa à l’aide de ses bras et fut bien forcer de regarder sa main encore douloureuse malgré les soins prodiguer par la toute-puissance. Ce lien était comme une entrave. Pour lui rappelait sa lâcheté, la marque était trancher par une cicatrice que la lame de son épée avait formé. Etait-ce un fardeau de plus ? Lui rappeler comme il préférait fuir, comme il avait tourné le dos et abandonner. Il avait des doutes, des hésitations, maladroit et complexer, ce n’était pas la confiance en Mitsuko qui lui manquer, c’était sa propre confiance en lui. Il n’était pas à la hauteur. Il en était certain. Levant les yeux vers le temple il ne sut s’il devait réellement y aller. Pour dire quoi ? Il ne s’excuserait pas, ni pour ses mots, ni pour ses pensées. Zéleph réussit à se lever. Cela lui demanda beaucoup d’effort, particulièrement pour son esprit. Il tourna le dos au bâtiment, et pendant un instant d’hésitation il resta à ce demandé ce qu’il devait faire. Il finit par soupirer, faisant face à nouveau temple il avança. Certaines choses ne pouvaient pas être réparées, mais rien n’empêcher d’essayé. Les escaliers ne furent jamais aussi longs à monter et une fois devant la fontaine, il ne savait pas trop ce qui devait se passer. Parler a de l’eau. C’était ridicule. Il eut envie de partir, et puis il se résigna, s’asseyant contre le marbre de la fontaine. Depuis le temps elle ne devait même pas l’avoir attendu. Elle avait raison. Il aurait fait comme elle. « J’aurai voulu partir, mais j’en suis incapable. » Quitte à être là, autant ce confier, même si c’était au vent. « A cause de ça. » il regarda sa main droite, la marque souiller, elle ne pouvait pas le voir, c'était peut être mieux. Il rit amère. Condamné. Seulement il ne pouvait pas en blâmer un autre, après tout c’était lui qui l’avait demandé en mariage. « Par ce que je me suis engagé. J’ai promis de ne pas m’enfuir. » Ce n’était pas la douleur qui l’effrayait, c’était de la perdre. Il savait qu’elle pouvait partir si elle voulait. Ce n’était pas comme si il n’y pensait pas sans arrête. Si ça ne le rendait pas malade. « J’ai promis de toujours t’aimer. » A cette époque ça n’avait pas eu cette même signification, mais il avait était sincère, alors qu’est-ce que ça changer qu’il ne l’a pas compris avant ? « Même quand je ne te supporte pas. Même quand tu me démolis. Même quand toi tu fuis. » Posant sa tête contre le bord il leva les yeux vers le ciel qui s’étendait devant lui. Savait-elle comme c’était douloureux ? « Je fais ce que je peux. Je fais tout ce que je peux mais tu ne me facilite pas la tâche, Mitsuko. » Il n’était pas invincible. Il avait atteint ses limites, même si il refuser d’arrêté de ce battre, il ne pouvait plus faire autrement. « Comme si ça ne suffisait pas, je ne peux pas te protéger, de Jun, de William. » C’était insupportable. Il était inutile, un boulet. Il l’avait frappé, frapper sa femme, c’était impardonnable et ça faisait naitre en lui une colère qui n’avait pas de limite, mais aussi un profond sentiment de faiblesse. « A quoi me serre toute cette puissance si je suis incapable de protéger ma famille. » Il avait un profond dégout pour lui-même. Il pouvait déplacer des montagnes, mais rien faire pour préservait ce qu’il avait de plus chère.

Ce levant, il arracha la chaine qu’il avait autour du cou. Son pendentif, son arme du temple. Il ne voulait plu de ça, il refuser de continuer à vivre ainsi. « Je refuse de continuer. » A peine la chaine glissa entre ses doigts, que le pendentif rentré dans l’eau qu’il sentait sa force diminuer, sa puissance le quitter. Il ne croyait plu en ces dieux, il ne voulait rien leurs devoirs. Dans les vagues qui se former à la surface de l’eau, il vit le visage de Mitsuko, et la regarda tristement. Il ne reviendrait plu ici, il n’en avait plu le droit, ne le désirait pas. Tout ce qu’il voulait c’était elle, mais il réaliser à quel point elle était mieux sans lui. Ne lui avait-elle pas dit à quel point il était une entrave à sa puissance ? À son devoir ? Des chaines qu’il briserait pour elle. « Je crois que c’est un au revoir, Mitsu... » Son cœur était déjà démolit alors quand sa voix s’éleva, elle ce brisa sans qu’il n’arrive à finir sa phrase. Du bout des doigts il caressa l’eau, mais il ne fit qu’engloutir plus son cœur à voir son visage s’effacer dans l’eau. Il devait partir et qu’il ne revienne plu. Que cela cesse enfin.

Revenir en haut Aller en bas
Mitsu
♚ Fondatrice ♔

◈ Parchemins usagés : 36410
◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005
Mitsu
Ven 10 Mai 2013, 20:41

« … er le lien. ». « Allons, tu ne le penses pas. ». Fuzâil était apparue dans la pièce quelques secondes avant que Zéleph ne parte, dans le plus grand des silences pour ne pas troubler la scène qui se déroulait devant elle, le médaillon du roi venant se poser dans sa main. Ils avaient beau être puissants, elle avait senti cette perte de pouvoir due à l'anéantissement des croyances d'un de leur plus grands esprits, celui du tigre. Mitsuko l'avait également perçu, c'était une certitude. Pourtant, cela ne semblait pas bouleverser la déesse de la justice qui songeait à autre chose. Elle répéta alors plus fort, tournant son visage vers la deuxième Aether. « Tu dois briser le lien. ». Ne cachant nullement les larmes qui avaient coulé le long de ses joues, ses yeux brillaient d'une lueur étrange, résolue, et son ton ressemblait à la fois à celui d'un ordre et à celui d'une prière. « Je refuse de faire ça. Tu le souhaites maintenant sur le coup de la tristesse sans aucun doute mais votre mariage a de la valeur. Tu ne peux pas l'abandonner ainsi, tu le regretteras. ». La jeune femme fixa à nouveau le plafond de la salle principale, sachant pertinemment qu'elle ne pouvait en aucun cas le rattraper, sachant pertinemment que son absence ferait souffrir Zéleph. Rien n'avait été juste dans ce mariage, jamais et il avait toujours bien plus souffert qu'elle. Alors peut-être le prendrait-il mal mais... « Je vais geler votre union. ». « Asîlah! Tu ne dois pas intervenir! ». La femme à la tête de squelette répliqua alors, calmement : « William n'avait pas non plus à le faire. Il est de nouveau sorti du temple et je suis d'avis qu'il se trouve près de Zéleph. Il est celui qui a fait oublier ses souvenirs concernant Naram à Mitsuko et il a profité de l'attirance que cette dernière avait pour le seigneur des deux rives afin de la faire tomber enceinte. S'en est suivi un mariage qu'il prend un malin plaisir à détruire. Je me demande où est ce qu'il s'arrêtera et, surtout, quel est son but. ». Mitsuko ne sourit nullement mais elle savait qu'Asîlah avait raison. De plus, elle devait également comprendre ses raisons, les véritables, non pas simplement l'effet de la tristesse. Oh oui, elle était triste, triste de voir qu'elle ne pourrait sans doute jamais rendre heureux quelqu'un, triste de voir à quel point elle n'aurait pas dû s'écouter, triste de le voir s'en aller, triste de l'aimer. Mais sa demande n'avait rien à voir avec cette tristesse ou une quelconque lâcheté. Elle ne fuyait pas, non, elle affrontait, simplement. « Donne moi ta main. ». Elle s'exécuta, regardant la marque noire de son tatouage. Lui était allé jusqu'à transpercer le sien et elle ne voulait en aucun cas qu'une telle chose se reproduise. Ce mariage était si stupide au final : souffrir de l'absence de l'autre. Il fallait être fou, totalement fou pour accepter un tel deal. Zéleph endurait déjà assez pour avoir à supporter le poids de ses engagements. Levant les yeux vers les orbites vides de l'Aether, elle lui chuchota un merci presque inaudible, le symbole du yin devenant gris au passage de la main de l'esprit. « Le yang de Zéleph prendra exactement la même teinte. Il est à présent entièrement détacher de toi. William a fait de toi l'une des nôtres et ton époux a renoncé à sa fidélité. Les traditions du peuple réprouvé vous ont marié et je vous ai délivré de ce fardeau. Je pourrai bien sûr réactiver le lien qui vous unis quant au mariage si vous me le demandez dans le futur. Mais si cela se fait, saches que je ne vous ferai pas le cadeau de vous désunir une seconde fois. ». Mitsuko resta silencieuse, ressentant malgré elle un étrange vide, quelque chose d'indéfinissable. Elle s'en voulait quelque part d'avoir demander l'anéantissement de ce lien, elle s'en voulait pour lui, pour ce qu'il allait penser. Mais, au fond, elle savait qu'elle avait raison de le faire. Mariage ou non, ce n'était pas ça qui devait conditionner leur affection. « Laissez-moi. ». Les deux esprits disparurent et le décor changea de par la simple volonté de la déesse, celle-ci se retrouvant sur un imposant rocher surplombant l'océan, un magnifique couché de soleil illuminant encore le ciel alors que le vent lui fouettait le visage. Ils ne pourraient être ensembles que lorsque tout ceci aurait cessé : ce chaos, cette rancœur, cette incompréhension qui les séparait même lorsqu'ils étaient unis. Alors oui, s'ils devaient de nouveau se tenir l'un à côté de l'autre, ce serait par un véritable désir, une véritable volonté d'être ensembles, de ressentir la présence de l'autre, indépendamment de toute idée de mariage ou de parenté. Ils avaient fait un enfant, cela ne devait pas les obliger à rester l'un avec l'autre, cela ne devait pas les obliger à se détruire, à se torturer, à souffrir. Ils avaient déjà vécu le pire de leur mariage alors elle espérait qu'ils vivraient le meilleur à partir de maintenant. Oui, elle gardait l'espoir qu'ils réussiraient à se pardonner, à réparer l'irréparable pour bâtir quelque chose qui ne pourrait jamais être détruit, ni par leurs propres actions, ni par les dieux eux-mêmes. Mais avant, chacun devait en trouver la force, la force de se livrer, d'accepter d'avouer, de s'excuser, toutes ces choses qui faisait qu'un couple pouvait perdurer. Et s'ils ne trouvaient pas cette force alors, chacun resterait libre. Elle ferma les yeux, donnant à ses larmes une nouvelle occasion de glisser douloureusement le long de sa peau, emportées un peu plus loin par le vent.

Et, pendant ce temps, William suivait Zéleph, invisible, profitant d'une victoire quasi-complète. A vrai dire, il avait déjà envisagé ce que serait l'union de Naram et Mitsuko, quelque chose de terrifiant, surtout si un enfant en résultait. Alors oui, il avait sauté sur l'occasion pour que rien de la sorte ne puisse jamais arriver, profitant de cette attirance si flagrante, et totalement partagée, entre Zéleph et Mitsuko. Mais comment aurait-il pu prévoir que leur enfant risquerait de le détruire lui? C'était tellement risible au final que son esprit soit si encombré par la connaissance qu'il en oublie de vérifier des choses fondamentales. Mais comment savoir? Comment se douter? Il n'aurait, de même, jamais penser que l'amour naîtrait, et pourtant, c'était le cas, il n'y avait pas à tergiverser. Au final, ce couple était le plus atypique qu'il n'avait jamais vu, un couple qui se déchirait sans cesse pour ensuite se recoller. Néanmoins, il semblait qu'à présent, tout était totalement sous contrôle. Il lui avait dit au revoir, cela ne signifiait en rien un adieu mais William doutait fortement qu'ils puissent un jour se contempler l'un et l'autre avec le même regard qui était le leur au début. Trop de sang avait coulé, trop de prières n'avaient pas été exhaussées, trop de promesses n'avait guère été tenues. Et, Zéleph parti, Mitsuko seule, il serait facile de mener son plan à exécution. Une fois qu'elle aurait perdu sa fille, plus rien ne les unirait, ou sans doute ce drame qui, il l'espérait, les séparerait encore davantage. Il s'en voudrait de ne pas avoir été présent et elle s'en voudrait de ne pas avoir su sauver ce bébé.

Apparaissant alors, lévitant dans les airs, couché sur le côté, il chantonna alors :

« Un, deux, trois, Zéleph ne sera plus roi
Quatre, cinq, six, le temps fera son office,
Sept, huit, neuf, hum... »


Il sembla réfléchir à une rime puis n'en trouva pas de satisfaisantes, reprenant normalement. « Je n'ai rien contre toi, tu sais, et je vais même te faire une révélation. Vois-tu, je peux à ce jour, t'assurer que la première fois que tu verras ta fille, elle sera plus vieille que tu ne l'es à présent. Amusant n'est ce pas? ». Un grand sourire se dessina sur son visage. « Allez, je te laisse méditer, mon seigneur. ». Puis, il s'en alla, tout simplement, à pieds, reprenant sa chanson du début.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Ven 10 Mai 2013, 22:31


Elle a fait son choix. Il s’arrêta en plein vole regardant sa marque changer. Il ne savait pas ce que cela voulait dire, il imaginer que c’était la fin, le mariage était simplement annulé. Zéleph entendit William, mais il ne se retourna pas. Si il savait comme il se fichait de ce qu’il pouvait penser. Tout ça n’avait plus rien à voir avec les astres. Les autres ne compté pas, son étoile venait de s’éteindre. Elle ne ta pas choisie. Effondré. Tous les liens était rompu, tous sauf un mais il ne briserait pas celui-là, il ne voulait pas lui faire du mal. Si l’un deux devait être détruit c’était lui, ça avait toujours était ainsi, c’était dans l’ordre des choses. Zéleph était libre, et pourtant il ne c’était jamais senti aussi mal de sa vie. Le voyage jusqu’au Circus serrait long, trop long, ses pensées lui arrachant le cœur. La souffrance était simplement insupportable. Quand il entra dans le bâtiment, il était en fête, comme d’habitude ça ne s’arrêter jamais ici. On ne l’approcher pas, ça non plu ça ne changer pas. Adam fit un pas, mais ce ravisa. Il avait l’air… malade. Il l’était. Lors ce qu’il l’entendit demander de quoi boire à Heylel, il comprit que cette fois ils l’avaient perdu. Un verre, un liquide. Qui pourrait lui en vouloir maintenant ? Soigner le mal par le mal, l’oublie pour la douleur. Le doigt du roi glissa le long cercle en cristal, laissent entendre un son qui résonna dans le bureau. Demain, il serrait à Stenfek, il se ferait réprimandé par Maak, son propre sentinelle, puis il devrait parler à son peuple, et ce battre. Seulement pour ça il devait encore tenir debout, pouvoir y penser. Il était humain, il avait plus l’air humain que beaucoup de gens qu’il connaissait d’ailleurs. Comment pouvoir ce relever lors ce que la blessure qui nous tiens au sol est mortel ? Il prit le verre dans sa main, puis le monta à sa bouche pour faire glisser le liquide entre ses lèvres. Ses papilles embrassèrent le gout rustique de l’alcool, puis la trace brulante laisser dans sa gorge le soulagea. Pas encore assez. Il se servit à nouveau. Pendant un instant il ce revit, il y a quelque temps, a la même place. A cette époque il n’avait aucun scrupule, avait oublié cette reine blonde, dont la cruauté n’avait d’égale que sa beauté. Du moins c’était ce qu’il avait toujours pensé. Une femme sur ses genoux, deux bouteilles de whisky renversé sur la table. Est-ce qu’il devait reprendre cette vie ? Le désirait-il simplement. Non, est i seulement il avait eu la faiblesse de le vouloir, il ne pourrait jamais.

En pleine nuit, il sortit de son bureau. Il avait la simple impression d’être mort. Seulement le faite qu’il ressente autant de tristesse, autant de douleurs et de solitude prouvait qu’il était belle et bien vivant. Sa principal raison d’existé l’avait abandonné. Il n’avait plus rien à perdre, et pourtant beaucoup de choses dépendaient de lui. Il devait oublier, tout oublier, supprimer ses sentiments et simplement faire ce qu’il avait à faire. Si il avait pu arracher son cœur pour ne plus le sentir ce serré il l’aurait fait, mais il ne pouvait pas abandonner tout ceux qui en attendait tant de lui. Alors, il avait eu une idée. Il connaissait quelqu’un qui pouvait l’aidé, il connaissait quelqu’un qui serrait près à faire ça pour lui. Il n’était pas soul, ou peut être légèrement, mais pas assez pour ne pas savoir ce qu’il faisait. Pour ne pas y avoir longuement réfléchit. Oui, il était conscient de ce qu’il s’apprêtait à faire. Il se libérerait. Zéleph n’avait pas à aller bien loin pour trouver son sauveur. Le génie était là. Le roi l’attrapa sans lui demandé son avis, l’entrainant dans un endroit où personne ne pourrait les déranger, personne ne pourrait savoir. Son regard capta le sien, profondément démunie face à la douleur, mais déterminer « Fait qu'elle disparaisse. » Alec ne pouvait que comprendre de quoi il s’agissait. Elle était le fuit de toute ses souffrances. « Je souhaite oublier Mitsuko. Je souhaite, que tu efface ma marque. » Pour finir il ne voulait pas qu'Alec soit victime de ses propres désirs. La génie n'en avait pas besoin. « Je souhaite que tu oublies l’avoir fait. Cela faisait trois veux. » Trois vœux précisément pour ne plus jamais avoir à ressentir ça. Tenant fermement le bras du génie, Zéleph le supplia. « Libère moi. » Il voulait se détacher et vivre à nouveau. Il savait tous les sacrifices que cela engendrerait. Il ne ce rappellerait de rien, ne ce souviendrait plu de son visage, de son parfum. Il oublierait sa fille, ne serrait plu qui est la mère de Neros, peut-être même oublierait qui il était pour lui. Seulement c’était la seule issue. Ainsi tout serrait plus simple pour elle, et lui pourrait survivre. Demain quand il ce réveillerait, tout ça ressemblerai a un cauchemar brumeux dont il n’aurait aucun souvenir.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas
 

SOS mari battu et séquestré? [pv Mitsu ;3 ]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant

 Sujets similaires

-
» A mari usque ad mare [Event solo - mission VI]
» Une nouvelle vie [PV Mitsu]
» Parrainage [PV Mitsu]
» ¤ Test d'adhésion au temple, Mitsu ¤
» Le Musicien Fantôme [with Mitsu]
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le pouvoir du Yin et du Yang :: Zone RP - Océan :: Continent Mystérieux - Nord :: Plaines sauvages-