Le Deal du moment : -20%
Ecran PC GIGABYTE 28″ LED M28U 4K ( IPS, 1 ms, ...
Voir le deal
399 €

Partagez
 

 Bienvenue chez eux ! | Les couillons-bouffons

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Adriæn Kælaria
~ Sirène ~ Niveau I ~

~ Sirène ~ Niveau I ~
◈ Parchemins usagés : 414
◈ YinYanisé(e) le : 20/01/2021
Adriæn Kælaria
Mer 17 Avr 2024, 13:34

Bienvenue chez eux ! | Les couillons-bouffons  5l2x
Image par Minhua Fang
Bienvenue chez eux !



Sympan avait demandé à Boraür de lui confier un carnet et de quoi écrire. Depuis cet instant, il prenait des notes sur les orateurs et traçait les liens qui existaient – ou existaient probablement – entre eux. Il émettait des hypothèses qu’il consignait scrupuleusement. Chaque garçon – ou fille – avait sa propre page. Il trouvait cependant que l’île ne se prêtait pas à la révélation du véritable caractère de chacun. L’idée d’Alcide de les inviter ici était bonne pour la cohésion – et, bien entendu, personne ne doutait que Sympan voulût une parfaite cohésion – mais pour qu’elle se fît véritablement, il fallait aussi que les tensions éclatassent. Avec le retour de Dastan et Érasme, l’idée de l’Ygdraë ne fit que se renforcer. Il ne douta pas du fait qu’ils eussent conclu. Cependant, sans l’aide d’Ësse’Aellun, ils auraient probablement mis plus de temps, ou n’auraient jamais rien fait. Les conséquences risquaient d’être désastreuses. Il sourit, conscient que Boraür les plaçait dans une fiction, tout en appréciant profiter de cette dernière. En dehors, les choses se corseraient fatalement. « Oh… Euh… Oui. » répondit Sympan au regard de Lazare. « Je pensais qu’on pourrait changer d’endroit. » avoua-t-il. « On va faire ça. » Il sourit. « Boraür, téléporte-nous ensemble chez l’un d’entre nous. » Il valait mieux laisser l’île décider, surtout parce qu’il n’avait aucune idée d’où vivait la plupart des garçons qu’il côtoyait. Il avait bien précisé « chez l’un » et pas « chez les parents de ». Il savait que certains étaient déjà propriétaires – c’était d’ailleurs son cas. Les chances de tomber à Juvaniel étaient grandes. À Juvaniel, ils seraient tous en sécurité, pensa-t-il vaguement.

Quand ils atterrirent ailleurs, sa pensée se modifia. Ils n’étaient pas à Juvaniel et cette information le ravit. La sécurité n’était pas une notion très intéressante. De plus, c’était dans l’adversité que la pérennité d’un groupe se testait. « On est où là ? » questionna Johannês. Le sourire de l’Ygdraë s’élargit. Pieris avait révélé une hypothèse intéressante à voix haute. Il la partageait et ils en avaient d’ailleurs déjà discuté ensemble. Il ne pensait pas que le bleu fût un Magicien. Il ne rappela néanmoins pas l’épisode et se contenta de hausser les épaules. « Je dirais… dans une cabane de pêcheur. Et vu l’odeur… » Il était déjà venu ici, avec ses parents. L’odeur de la ville était spéciale. Elle avait changé au fil des années pour adopter celle du danger. « … Sceptelinôst, non ? » demanda-t-il, en se tournant vers Dastan. Autrement dit, personne n’était réellement à l’abri ici, surtout pas le Salvatore. Adriæn et Ikar avaient de la chance de ne pas posséder une magie distincte. Cependant, il suffirait que quelqu’un les poussât à l’eau pour que leur peuple fût révélé. Sympan émit une sorte de ricanement discret.

457 mots



Bienvenue chez eux ! | Les couillons-bouffons  4p2e
Revenir en haut Aller en bas
http://yinandyangpower.forumactif.com/t38724-adriaen-kaelaria
Priam et Laëth
~ Ange ~ Niveau III ~

~ Ange ~ Niveau III ~
◈ Parchemins usagés : 3853
◈ YinYanisé(e) le : 02/02/2018
◈ Âme(s) Soeur(s) : La bière et le saucisson | L'adrénaline et les problèmes
◈ Activité : Berger [III], traducteur [II], diplomate [I] | Soldat [III], violoncelliste [I]
Priam et Laëth
Mer 17 Avr 2024, 20:08




Bienvenue chez eux !

En groupe | Dastan


RP précédent : Bienvenue chez vous !


Les effets de l’île persistèrent durant quelques secondes, si bien qu’en reconnaissant les lieux, le Réprouvé se mit d’abord à rire. Ils se trouvaient dans la maison dont il avait hérité suite à l’Odon do Dur. La décoration en était spartiate, l’ameublement aussi : il y avait tout juste de quoi y vivre. Freyja y avait récemment séjourné – elle le lui avait dit, à Lumnaar’Yuvon. Certaines de ses affaires étaient restées : quelques armes traînaient sur la table, un manteau couvrait l’une des chaises et un pantalon était jeté sur l’accoudoir d’un fauteuil. De Boraür à Sceptelinôst… L’île avait un drôle d’humour. Cette pensée le frappa, et toutes ses implications suivirent : ils étaient à Gein’Drakul, une cité de pègre et de dangers, personne n’était en sécurité ici, si on le voyait avec eux, c’en était fini de lui. L’insouciance et le bonheur distillés par l’île s’évanouirent aussitôt : tous les problèmes de ces derniers mois lui rejaillirent à la figure, aspergés par les récents événements, par des visions du corps d’Érasme contre le sien, de son bassin entre ses cuisses. Chacun de ses muscles se raidit. Il jeta un regard furibond au Sorcier et s’éloigna immédiatement du groupe. Il fallait qu’ils partissent, tous. Ils n’avaient pas le droit d’être là. Pas avec lui. Surtout pas Érasme.

La peur tambourinait à ses tempes, et elle attaqua son cœur avec la violence de la colère. « Toi. » Il fixa son regard sur Sympan. « Pourquoi tu m’as amené là-bas ? » Il s’avança jusqu’à l’Ygdraë et le saisit par le col. « Pourquoi tu nous as amené ici ? » Son odeur l’étrangla. Il la sentit courir en lui comme le faisait celle d’Érasme, celle de Lucius, celle de Tekoa. Il grogna. « À quoi tu joues ? Tu veux crever ? Tu veux qu’ils me butent ? » Il le lâcha et le repoussa vers l’arrière. Il aperçut Alcide du coin de l’œil. « Ou c’était toi ? » Le Manichéen pivota vivement vers le blond. « Le fils de Jun Taiji… » Le bronze de ses yeux flambait. « Ou toi. » Il se tourna vers Érasme et planta son regard dans le sien. « Qu’est-ce que tu m’as fait ? » Sa respiration soulevait sa poitrine. Elle bougeait à l’image des vagues sous le coup d’une tempête, avec profondeur et puissance. « Qu’est-ce que tu m’as fait ? » cria-t-il. Le poing de l’ire déforma son visage juste avant que le sien ne frappât en direction du Sorcier. « Je vais te tuer ! »



Message I – 428 mots

Ambiaaaance ! Même si imaginer Dastan énervé en kigurumi bestiole mignonne a quelque chose de très rigolo nastae




Bienvenue chez eux ! | Les couillons-bouffons  1628 :


Bienvenue chez eux ! | Les couillons-bouffons  2289842337 :
Revenir en haut Aller en bas
http://yinandyangpower.forumactif.com/t34615-priam-belegad-aux-i
Kaahl Paiberym
~ Sorcier ~ Niveau VI ~

~ Sorcier ~ Niveau VI ~
◈ Parchemins usagés : 4031
◈ YinYanisé(e) le : 25/06/2015
◈ Activité : Professeur
Kaahl Paiberym
Ven 19 Avr 2024, 22:33



Bienvenue chez eux !



Mes prunelles naviguèrent à l’intérieur de la cabane. L’odeur de Sceptelinôst emplit mes poumons. Sans Sympan, je n’aurais pas deviné notre position. Je n’eus cependant pas le temps de m’y habituer, à l’endroit mais également à la vague émotive qui me transperça. J’étais bien mieux à Boraür. Mes problèmes s’y étaient envolés. À présent, ils me revenaient comme une déferlante. Pourtant, un élément brisa le relatif silence. Toujours le même : Dastan. Je l’observai s’en prendre à Sympan sans intervenir. D’après moi, il méritait d’éprouver la peur. Il était bien trop inconséquent et chaotique. À chaque fois que je le voyais, il me rappelait les bruits qui couraient sur l’Empereur Noir : sur ses instruments plus étranges les uns que les autres, sur ses concerts macabres, sur sa façon de se comporter avec autrui, comme si aucune morale ne venait chatouiller sa conscience. Ma réaction fut cependant différente lorsque l’ire du Réprouvé effleura Alcide. « Laisse-le, il n’a rien fait. » dis-je, sèchement. C’était même la dernière personne ici qui aurait cherché à nuire à autrui mais le Bipolaire était aveuglé par la rage qui l’embrasait tout entier. Je pouvais comprendre en partie, bien qu’il fût chez lui. Notre présence n’était pas la bienvenue à Sceptelinôst. Pour autant, s’il fermait sa gueule, personne ne se douterait de rien. Ce n’était pas comme à Lumnaar’Yuvon. Il y avait des étrangers ici. Le seul élément vraiment problématique s’illustrait dans la personne d’Érasme. Je levai les yeux vers lui une seconde après le rouquin. Ses maxillaires étaient serrés. La silhouette de l’ancien Prince Noir était droite et semblait faite de marbre, statufiée dans une expression presque glacée. « Rien. » répondit-il. À la seconde question du Feu Follet je sentis que les choses allaient dégénérer. Mes mâchoires se serrèrent à leur tour et, tandis que le corps d’Érasme se changeait en arabesques de fumée, je fis apparaître un bouclier dans ma main que je confiai à Tekoa. « S’il me casse la gueule, lance-lui ça dessus. » précisai-je, avant de m’avancer pour faire face à mon ami. « Dastan, personne ne saura qu’on est là si t’arrêtes de beugler comme un cochon qu’on égorge, alors calme-toi avant de faire quelque chose que tu regretteras ! » Je jetai un coup d’œil à Érasme dont le corps venait de redevenir tangible, plus loin. La même expression était posée sur son visage. Il y avait quelque chose de nouveau entre eux, quelque chose que le Sorcier n’avait visiblement pas envie de formuler. « Ça me fait chier de le dire mais laisse-le sinon on va encore se retrouver avec sa nounou sur le dos. Ne lui donne pas de prétexte, Val'Aimé n’attend que ça. » J’inspirai. « On va partir. Laisse-nous juste le temps de nous organiser. »  

464 mots
nastae

Revenir en haut Aller en bas
http://yinandyangpower.forumactif.com/t38028-kaahl-paiberym-elia
Priam et Laëth
~ Ange ~ Niveau III ~

~ Ange ~ Niveau III ~
◈ Parchemins usagés : 3853
◈ YinYanisé(e) le : 02/02/2018
◈ Âme(s) Soeur(s) : La bière et le saucisson | L'adrénaline et les problèmes
◈ Activité : Berger [III], traducteur [II], diplomate [I] | Soldat [III], violoncelliste [I]
Priam et Laëth
Dim 21 Avr 2024, 22:05



Unknown

Bienvenue chez eux !

En groupe | Les couillons-bouffons & Alcide (& Dastan)



Le fils de Jun Taiji. Pour la première fois de sa vie, Alcide mesura l’ampleur de la menace qui pouvait vibrer dans ces mots. Le cœur tremblant de crainte, il se fit violence pour ne pas reculer. Il avait peur, mais pas autant qu’à Seaghdha. Les dents serrées, les jointures blanchies par la force de ses poings recroquevillés, il fixa le Réprouvé sans être capable de verbaliser son innocence. Seule sa tête se secoua de droite à gauche. En elle, la sensation de gaieté permanente de Boraür ne flottait plus. Il regarda Dastan se jeter sur Érasme, aussi démuni que la grande majorité des membres du groupe. Ce ne fut que lorsque Lucius s’interposa que le blondinet sembla retrouver un ersatz de contenance. Il se rapprocha de Tekoa, qui était armé pour le défendre. Il était prêt à intervenir, lui aussi. Il ne savait pas encore trop comment, mais il trouverait. Il ne voulait pas se révéler aussi inutile qu’à Seaghdha ; et il sentait sa magie pulser de la même volonté au bout de ses doigts.

Les deux mains en appui sur la table de la cuisine, Dastan respirait aussi profondément que rapidement. Ses épaules se soulevaient en rythme. Ses iris de feu étaient fixés sur les armes éparpillées devant lui. La voix de Lucius ne lui parvenait qu’en un lointain écho. Ce qu’il disait n’avait pas d’importance, de toute façon. Il ne comprenait pas, il ne comprenait rien. Érasme l’avait poussé à commettre l’irréparable. D’un mouvement vif, il pivota vers les autres. « Qu’il vienne, ce connard ! » clama-t-il par-dessus la requête du Magicien. Il s’avança vers lui. « Je n’ai pas peur de lui. J’ai juré de le tuer et s’il arrivait maintenant, je le ferais. » Sa voix avait mué en quelque chose de plus grondant, aux accents de caverne et d’outre-monde. Au creux de ses iris, des braises semblaient rougeoyer. Le Démon asseyait son empire. « Et je ne vous ai pas dit de partir ! » Sa peau crépitait ; des stries dorées léchaient le pourtour de ses os, gravaient ses veines et soulignaient ses muscles. Si une seule personne apprenait que tant d’étrangers étaient entrés chez lui – qu’Érasme Salvatore était entré chez lui –, il ne pourrait jamais rétablir son honneur. Cette pensée l’obsédait, ravivé par la marque que le Sorcier avait laissée en lui. Il devait mourir. Ils devaient tous mourir.

À la seconde où sa main allait se refermer sur la gorge de Lucius, il sentit une pointe s’insérer entre ses omoplates. Un grognement de douleur racla sa gorge. Il se retourna d’un mouvement agile : d’abord le vide, puis soudain la silhouette d’Alcide, livide, la main tremblante, tachée de sang et de brûlures. Celle du Manichéen se referma sur sa gorge et il le souleva de terre pour le plaquer dos contre la table de la cuisine. Le Magicien eut à peine le temps d’émettre un cri étouffé avant que sa voix ne s’éteignît.



Message I – 495 mots

Dastan adopte partiellement sa forme démoniaque. Comme son surnom c'est le Feu Follet, j'aimerais bien trouver un truc qui y ressemble : pour l'instant rien de concluant, mais pour donner des idées, on est sur quelque chose de cet ordre-là : image, en moins esthétique parce que j'aimerais bien qu'il soit un peu plus monstrueux/moins humain ! sûrement avec des cornes, peut-être une grande gueule, et j'aimerais bien qu'il y ait l'effet "feu follet" (crépitant, coloré, vif...).
Comme ça n'est pas écrit : Alcide a utilisé son pouvoir d'invisibilité pour se déplacer jusqu'à la table, prendre une arme et poignarder Dastan nastae




Bienvenue chez eux ! | Les couillons-bouffons  1628 :


Bienvenue chez eux ! | Les couillons-bouffons  2289842337 :
Revenir en haut Aller en bas
http://yinandyangpower.forumactif.com/t34615-priam-belegad-aux-i
Kaahl Paiberym
~ Sorcier ~ Niveau VI ~

~ Sorcier ~ Niveau VI ~
◈ Parchemins usagés : 4031
◈ YinYanisé(e) le : 25/06/2015
◈ Activité : Professeur
Kaahl Paiberym
Lun 22 Avr 2024, 18:36



Bienvenue chez eux !



« Alcide ! » Je m’appuyai contre le mur et observai. Lucius abandonna Dastan pour se diriger vers le Magicien. La Magie Bleue pulsa entre ses doigts et se déversa sur le fils de Jun Taiji. Mon regard rejoignit Tekoa. Il portait toujours le bouclier mais ne l’avait pas encore lancé ce qui ne faisait qu’illustrer l’idée que les Mages Blancs faisaient réellement confiance à n’importe qui. Les autres visages semblaient majoritairement indécis ou apeurés. Un rire s’échappa d’entre mes lèvres, conclusion de mon analyse de la situation. « Parce que tu crois que c’est toi qui commandes ? » interrogeai-je le Réprouvé, en détaillant son corps. Il avait muté. Si j’avais eu plus de respect pour ma propre vie, peut-être aurais-je douté, moi-aussi. Je commençais pourtant à le connaître. Nous étions pareils, à la différence qu’il regrettait de blesser ceux qu’il aimait. Sa partie démoniaque était cruelle. Lorsque l’Ange la remplaçait, il en était ébranlé, brisé. Il n’assumait pas. Ça ne m’étonnait pas. On disait les Sorciers lâches mais les Bipolaires n’étaient pas mieux. Ils étaient même pires, condamnés à refaire toujours les mêmes erreurs sans en tirer la moindre leçon. Les Mages Noirs se savaient pleutres mais n’en éprouvaient aucune culpabilité. Je soufflai par le nez et me mis à le fixer avec insolence. « D’ailleurs je me casse. » Mon regard dévia légèrement sur Lucius, une seconde, le temps qu’il captât… s’il était seulement capable de comprendre quoi que ce fût. « T’assumes jamais rien. T’es qu’une tafiole. » lançai-je ensuite à l’enflammé, avant d’actionner la poignée et de sortir.

Dehors, je fis apparaître la toge d’Ivanhoë et l’enfilai. Ce n’était pas le moment d’être reconnu. Je trouvais d’ailleurs étonnant que Val’Aimé ne fût pas déjà apparu. Il avait peut-être fini par se lasser ou bien mon père lui avait finalement ordonné de me laisser me faire tuer à cause de ma désobéissance. Je soupirai, en espérant que le rouquin me suivrait ou que mon départ le calmerait. Les autres n’auraient pas dû m’importer. J’aurais dû le laisser les tuer un par un. Pourtant, ils étaient ce qu’il y avait de plus plaisant dans mon existence actuellement, avec lui. Toujours lui. À quel point Boraür pouvait-elle garder les secrets enfouis ? En y pensant, je me sentis soudainement mal. Ma respiration se coupa. Ma main chercha appui contre un mur. L’autre se plaqua contre ma poitrine. La douleur était aigüe mais invisible. Je songeai à la lame entre les omoplates de Dastan. Je fermai les yeux et fronçai les sourcils. L’impression de mourir m’enserra. Je sentis l’un de mes genoux céder. Les Sorciers l’avaient peut-être appris et j’en payais le prix. Ma mâchoire se serra. Je sentis la colère poindre. Ils n’avaient qu’à me tuer. Je n’en avais rien à cirer. J’entendis vaguement des mots en Zul’Dov que je ne compris pas. Je ne répondis pas. Je ne pouvais pas. Je les emmerdais tous.

472 mots
- La Malédiction de l'Âme : Erasme sera touché par un mal incurable. De façon totalement imprévisible, il sentira une vive douleur au niveau de sa cage thoracique, comme si son cœur, soudain, était bloqué par un caillot de sang. Serrement, malaise, sueur, impression de mourir, anxiété, tous les symptômes dureront quelques longues secondes.

Je crois que Pim Stones est mon artiste le plus écouté en 2023 et va le rester en 2024  Bienvenue chez eux ! | Les couillons-bouffons  943930617

Revenir en haut Aller en bas
http://yinandyangpower.forumactif.com/t38028-kaahl-paiberym-elia
Ikar Pendragon
~ Sirène ~ Niveau I ~

~ Sirène ~ Niveau I ~
◈ Parchemins usagés : 120
◈ YinYanisé(e) le : 04/09/2021
Ikar Pendragon
Mar 23 Avr 2024, 18:29



Bienvenue chez eux ! | Les couillons-bouffons  Heki

Bienvenue chez eux !


Plusieurs fois au cours de ma vie, je m’étais retrouvé seul face à moi-même. Mon comportement avait été désastreux avec les autres. J’avais été en colère et m’étais emporté au-delà de la normalité. Ma bouche avait prononcé des mots qui dépassaient mes pensées et mes actes avaient blessé mon entourage. Les causes de cette rage étaient mes parents. Parce que je n’en avais pas réellement, que ma mère m’avait rejeté et que mon père me négligeait. Ce manque m’avait fait vriller. J’avais cru avoir tous les droits sur les autres à cause de mon propre mal-être, comme si j’étais le seul à souffrir et que ma vie était la plus importante de toute.

Paradoxalement, en grandissant et en observant mon père, j’avais compris que ce n’était pas le cas. Je ne le formulais pas encore et en avais à peine conscience mais mon comportement s’en était modifié. J’étais plus respectueux, plus à l’écoute des autres, plus empathique. Parfois, en réconfortant mes pairs, j’en sortais même heureux et détaché de mes propres questions existentielles. D’autres fois, je restais un sale mioche, incapable de voir plus loin que le bout de son nez, à la recherche d’attention et prêt à tout pour prouver que j’existais.

La partie encore fonctionnelle de mon cerveau (celle qui n’était pas occupée à trembler de peur) transposait ma propre situation à celle de Dastan. Je me souvins de la douleur de ne voir personne me réconforter lorsque j’en avais besoin, de ne trouver en face de moi que des opposants, des gens qui préféraient m’ignorer ou des personnes qui minimisaient mes crises. Dans ces moments, j’avais juste besoin de mots réconfortants et d’un câlin. Je voulais juste que quelqu’un me dise que ça allait aller, que j’étais aimé malgré l’absence de mes parents et que je valais quelque chose.

Peut-être que si ça avait été un autre que lui, je n’aurais pas avancé. Je ne saurais jamais parce que, justement, c’était lui. Lui qui était violent et lui dont les actes dépassaient probablement la volonté. C’est ce que je me dis en regardant Érasme partir. Ils étaient très différents. Chez le Sorcier, le cerveau parlait. Chez le Réprouvé, c’était le cœur. L’un contrôlait son discours, l’autre semblait se trouver au-delà de toute maîtrise et était fatalement bien plus dangereux. Pourtant, j’étais sûr de l’aimer comme j’avais aimé Ludoric dès que j’avais lu les contes, apparence monstrueuse ou non.

J’arrivai sur lui et resserrai mes bras autour de lui. Je sentis la chaleur puis la brûlure. Ma magie s’activa pour créer une particule d’eau entre nous et la renouveler afin de me protéger du Démon.

« Ça va aller. Je serai là pour toi. »

Je ne connaissais pas le fond du problème. Je ne l’avais vu que quelques minutes sur Boraür avant que nous soyons catapultés ici.

« Ça va s’arranger. »  

459 mots

Revenir en haut Aller en bas
http://yinandyangpower.forumactif.com/t39289-ikar-pendragon#7475
Priam et Laëth
~ Ange ~ Niveau III ~

~ Ange ~ Niveau III ~
◈ Parchemins usagés : 3853
◈ YinYanisé(e) le : 02/02/2018
◈ Âme(s) Soeur(s) : La bière et le saucisson | L'adrénaline et les problèmes
◈ Activité : Berger [III], traducteur [II], diplomate [I] | Soldat [III], violoncelliste [I]
Priam et Laëth
Mer 24 Avr 2024, 22:18




Bienvenue chez eux !

En groupe | Alcide & Dastan



Une quinte de toux secoua Alcide tout entier. Il porta une main à sa gorge, qui semblait n’être plus qu’un fil au travers duquel l’air peinait à passer. Son autre paume sur la table, ses doigts se recroquevillèrent sur eux-mêmes, brûlés et tachés de sang. Rien n’existait d’autre que sa sensation d’étouffement et l’impression atroce que s’il ne parvenait pas à inspirer une bouffée d’oxygène franche, il allait mourir. Il essayait de dire des choses mais ses cordes vocales ne parvenaient à moduler aucun mot. Il fallut que la magie de Lucius le touchât pour que la sienne se manifestât ; les deux céruléennes dansèrent ensemble et la respiration lui fut rendue. Il haleta bruyamment avant de pouvoir se redresser et de se tourner vers le Paiberym. La panique brillait encore dans ses yeux, chevauchant aux côtés de l’horreur. « Je suis désolé, j’ai cru qu’il… » Ses iris bondirent vers Dastan. Il se tenait au centre de la pièce, le corps tendu, le regard farouche ; la peau animée de différents feux, craquelée de chaleur et suintante d’une colère ardente. La dague était encore fichée entre ses omoplates. Il faisait face à Érasme, et pendant une fraction de seconde, le blond crut qu’il allait lui réserver un sort similaire au sien. « Tu restes ici. » Sous sa peau, chacun de ses muscles semblaient tressaillir. Jamais il n’avait vu un Réprouvé en pleine crise, jamais il n’avait vu le Belegad dans un tel état. Il était terrifiant. Terrifiant, mais immobile. Son regard bleu alla de l’un à l’autre. Le Sorcier tournât les talons. Alors, seulement, Alcide sembla réaliser son propre geste, et il devint aussi pâle que la lune blanche. « Érasme ! » La porte claqua. « ÉRASME ! »

Tout le brûlait. La morsure des flammes qui le parcouraient lui était étrangère, mais il se consumait de l’intérieur comme il avait toujours su que cela arriverait, comme il le lui avait dit dans ce lit, sur cette île maudite. Il aurait dû incendier cette maison et lui avec ; mais il était là et il ne bougeait plus. Ses jambes lui semblaient n’être plus que des tas de cendres que la moindre brise pourrait défaire. Il continuait de flamber, pourtant. Il ne s’arrêtait pas. S’il ne pouvait pas anéantir les autres, il pouvait se détruire. Quelle autre perspective lui restait-il, de toute manière ? Tous ses rêves étaient morts à Boraür. Il eût été préférable de mourir avec eux – il avait échoué, mais il pouvait mourir maintenant. Il pouvait tout arrêter. Partir avec honneur, payer sa dette, rejoindre les Zaahin.

Un étau lui coupa le souffle. Ses prunelles quittèrent la porte close pour descendre sur le visage d’Ikar. « Quoi ? » croassa-t-il. La pellicule d’eau qui couvrait la peau de l’Ondin faisait crépiter ses flammes. De la fumée s’enroula progressivement autour de leurs silhouettes. Il lui semblait avoir déjà vécu cette scène. Son écho rebondissait contre son cœur. Il apaisait ses douleurs. « Placide, tu vas te brûler. » L’eau appelait l’eau, et Dastan la sentit monter en lui, il sentit la colère céder au dépit, à la honte et à la tristesse. Peu à peu, le feu se tarit ; d’abord, ses yeux s’éteignirent, baignés de larmes, puis il ne demeura du Démon qu’une vapeur fumante qui s’élevait de l’épiderme du Manichéen. Il recula d’un pas, passa son bras sous son nez, grimaça de douleur en sentant la morsure de la lame entre ses épaules, renifla. « C’est trop tard. Tout est fini. »



Message II – 589 mots

Franchement Dastan c'est Hauru dans Le Château Ambulant quand il fait sa crise de machin vert gluant.
Pim Stones nastae




Bienvenue chez eux ! | Les couillons-bouffons  1628 :


Bienvenue chez eux ! | Les couillons-bouffons  2289842337 :
Revenir en haut Aller en bas
http://yinandyangpower.forumactif.com/t34615-priam-belegad-aux-i
Adriæn Kælaria
~ Sirène ~ Niveau I ~

~ Sirène ~ Niveau I ~
◈ Parchemins usagés : 414
◈ YinYanisé(e) le : 20/01/2021
Adriæn Kælaria
Jeu 25 Avr 2024, 09:31

Bienvenue chez eux ! | Les couillons-bouffons  Zwbn
Image par Kelogsloops
Bienvenue chez eux !



Lorsque la crise démoniaque de Dastan passa et qu’il ne fut plus qu’un feu fumant en train de se transformer en cendres, le corps d’Adriæn reprit vie. Maintenant que sa survie n’était plus menacée, il ressentit les frissons avec plus d’intensité. Il songea qu’il n’y avait décidément que les situations extrêmes qui le sortaient de l’état de neutralité dans lequel il flottait tous les jours. Ça lui faisait du bien. Prendre des risques le remplissait d’une adrénaline salutaire. Un sourire léger apparut sur son visage. Ses yeux se tournèrent vers la porte. Maintenant que l’union entre le Sorcier et le Réprouvé avait été consommée et que le divorce semblait inéluctable, il y avait peut-être un coup à jouer. Il glissa quelques mots à l’oreille de Johannês. « Je vais chercher Érasme. » Pas que voir Dastan sangloter ne fût pas un spectacle plaisant mais il avait d’autres chats à fouetter ; à commencer par l’ancien Prince Noir. Il se vengerait du Réprouvé plus tard – ou en même temps, tout dépendrait du sort réservé à Érasme. Après tout, il s’agissait de Sceptelinôst. Si les rapports entre les Bipolaires et les Ondins n’étaient pas au beau fixe, son peuple d’appartenance n’était pas marqué sur sa face, contrairement au Salvatore qui puait Lux in Tenebris à plein nez. Son aura comme son corps en portaient les stigmates. Ses chances de survie n’étaient pas grandes mais Adriæn se disait qu’il pouvait aider le Destin à se réaliser. Le Mage Noir mort, le Réprouvé serait plus facile à terminer. Il savait parfaitement qu’il s’était engagé à ne pas faire du mal aux autres mais il n’avait jamais eu l’intention de respecter sa parole. Dastan s’était parjuré avant lui et il semblait n’en avoir subi aucune conséquence. L’Ondin aurait cru Sympan plus fourbe. Il songeait depuis la signature des papiers qu’une malédiction quelconque s’abattrait sur ceux qui enfreindraient les règles. Il avait donc attendu de voir l’un d’eux franchir la ligne afin d’évaluer le niveau de danger. Maintenant que c’était fait, il savait à quoi s’en tenir : à rien.

Lorsqu’il retrouva Érasme, deux Réprouvés l’entouraient. D’autres regardaient la scène, curieux. Le Mage Noir était déjà au sol mais ne semblait avoir subi aucun coup. Il était livide. La sueur humidifiait ses tempes. Le blanc s’approcha de deux Bipolaires bien plus grands que lui, de façon à ne pas être perçu par le Sorcier, de toute façon occupé avec son propre mal être. Il le désigna du doigt. « Érasme Salvatore. » dit-il simplement. Les deux mots seraient compris. Il n’avait pas besoin de faire la moindre phrase.

422 mots



Bienvenue chez eux ! | Les couillons-bouffons  4p2e
Revenir en haut Aller en bas
http://yinandyangpower.forumactif.com/t38724-adriaen-kaelaria
Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas
 

Bienvenue chez eux ! | Les couillons-bouffons

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Bienvenue chez vous ! | Les couillons-bouffons
» [Quête] - Les Rois du Monde | Les couillons-bouffons
» Bienvenue chez les fous
» | Les Couillons |
» Bienvenue dans mon cauchemar
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le pouvoir du Yin et du Yang :: Zone RP - Océan :: Continent Devasté - Ouest :: Antre des damnés :: Sceptelinôst-