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 [Q] - L'Absent

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Kaahl Paiberym
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Kaahl Paiberym
Mer 16 Juin 2021, 20:57



L'Absent


Je fixai la chaise en face de moi. Un Chancelier n’a jamais de jour de repos officieusement. Il doit être capable d’agir à chaque instant. Aujourd’hui était l’une de ces fameuses journées où j’aurais pu passer du temps en compagnie de mes chèvres, me promener, rencontrer Judicaël ou bien me rendre à Vervallée pour discuter avec l’Archimage Eliassen de l’avancée de la préparation du bal. C’était la première fois que nous organisions un événement de cette ampleur en coopération avec les Sorciers. Le Merlfide était partout. Sa longue silhouette excentrique était force de propositions. Elles n’étaient pas toujours bonnes et quelques rumeurs étranges avaient commencé à courir. Entre vérité et mensonge, il était difficile de s’y retrouver. Ici, l’on entendait qu’il avait émis l’hypothèse de tuer les invités mal habillés, là, l’on entendait qu’il avait prévu de sacrifier les enfants à la gloire d’Ethelba. Il avait annoncé, et cette information était vraie, être sur le point de finaliser sa symphonie en honneur de la Marquise Leenhardt. Puisqu’elle durait six heures, il était évident qu’il devrait revoir ses prétentions à la baisse. L’Eliassen lui avait proposé de plutôt lui composer une valse ou un tango qui serait intégré aux danses prévues. Il ne s’était pas montré contrariant. Le blond était étrange et faisait des fixations sur tout et n’importe quoi. Kaahl Paiberym en était une. Comme il cherchait quelques musiciens étrangers, notamment Magiciens, pour faire partie de l’orchestre du bal, il ne cessait d’insister sur le Baron, demandant de ses nouvelles à chaque fois qu’il se rendait en terres magiciennes. L’Eliassen avait même fini par lui faire naturellement un rapport sur la question à chaque fois qu’il arrivait, en lui disant que non, le Baron Paiberym n’avait malheureusement toujours pas répondu à son courrier l’invitant à venir discuter de la cérémonie. La déception qu’il ressentait à chaque fois était semblable à la mienne actuellement, puisque l’homme que j’attendais n’était toujours pas là.

Je soupirai, en frappant la table de mon index de temps en temps. Cette chaise était désespérément vide. J’avais pris la peine de voir le Baron sur mon temps libre parce que je voulais discuter à cœur ouvert avec lui des derniers événements, dans un cadre moins formel. Judicaël semblait l’apprécier pour une raison qui m’échappait. J’avais remarqué l’intérêt physique qu’il ressentait pour le père de famille mais je doutais que le diplomate fût à ce point superficiel. Si je prenais tant de gants avec le brun, ce n’était pas en raison du roux. C’était à cause de cette impression persistante de tenir un objet particulièrement dangereux entre les mains. Des choses que je n’avais jamais remarquées s’accumulaient. Il cachait la puissance de sa magie, pouvait se montrer particulièrement désobéissant, cherchait le danger et si les rumeurs comme quoi il aurait été aperçu sur l’épaule d’un Ziihag à Port Dirælla faisaient rire tous les soldats à cause de l’absurdité de l’histoire, ce n’était pas mon cas. Comment ne pas douter ? Il avait tenté de me tuer. Son cas ne cessait de hanter mes pensées, comme s’il y avait quelque chose de plus. Et il n’était pas là.

Ma décision fut prise après deux heures d’attente. Je devais le traiter comme n’importe quel soldat. J’avais été trop laxiste sans me l’avouer jusqu’ici. Peut-être avais-je peur de lui. Ce n’était pas tous les jours qu’un homme sous mes responsabilités réussissait le tour de force de me mettre dans une position si désavantageuse. J’avais réellement cru mourir et je savais que je ne devais ma survie qu’à une cause extérieure. Il s’était arrêté. S’il avait continué, il m’aurait brisé. Je rédigeai donc une lettre sans sceau, une lettre privée, afin de lui exposer les raisons qui me poussaient à l’exclure de l’armée par décision unilatérale. Plus tard, il recevrait une missive officielle, cachetée, annonçant son exclusion de façon administrative, avec possibilité de contester dans un délai de quinze jours, et le convoquant au Temple de Lyre. En cas d’absence à ce rendez-vous, le gouvernement devrait, à son grand regret, se montrer bien plus coercitif.

_

« La Coupe des Huit est sur le point de commencer ! Des participants étrangers sont attendus par les Lyrienns pour représenter les îles ! Tentez votre chance ! La procédure est détaillée dans la gazette matinale ! Gazette matinale, demandez la gazette matinale ! » J’ouvris les yeux. J’étais monté sur la branche d’un arbre centenaire et m’étais assoupi en essayant de décrypter un plan de Vervallée. C’était fou, cette incapacité que j’avais à retrouver mon chemin ces derniers temps. « Laissez-vous conquérir par l'épreuve de Qar ! Du patinage artistique ! Qui de mieux qu'un Magicien ou une Magicienne pour concourir ? » Patinage ? Je me redressai et sautai de mon perchoir, sans remarquer que le Kinshäla avait mangé la moitié de ma carte. L’homme était mauvais vendeur mais le mot « patinage » m’avait attiré. « Excusez-moi… Vous avez dit patinage ? » « Oui ! C’est écrit là ! » « Oh… » « Mais pour lire, il faut payer ! » « Malheureusement, je n’ai pas d’argent sur moi. » Il sembla réfléchir un instant. La foule, déjà, se réunissait autour de nous. Ma présence créait la curiosité. « Bon… Vous avez qu’à prendre mon poste jusqu’à ce que l’ombre du temple atteigne l’autre côté de la rue. Ça vous permettra d’avoir l’information et je pourrai retourner dormir un peu ! » Quelle idée de confier son stock de gazettes à un parfait inconnu. En réalité, outre le sommeil, le vendeur trouvait difficile de vendre la Coupe des Huit aux Mages Blancs. Il y avait toujours eu des tensions, même si celles qui existaient avec les Sorciers étaient bien pires. Les temps changeaient, néanmoins, et si des Magiciens participaient, ce serait l'occasion de discuter sur des ententes futures avec certaines îles. « D’accord. » Il me tendit la main. Je la serrai.

Quand il revint, la bourse était pleine à craquer de pièces d’or et d’argent. « Eh beh… » Je lui souris.

924 mots

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Kaahl Paiberym
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Kaahl Paiberym
Dim 27 Juin 2021, 09:47



L'Absent


Ma très chère Mancinia,

Tu vas rire de moi mais je n’arrive pas à retrouver le chemin de ta magnifique demeure. Je crois que ma magie me joue des tours et c’est à son propos que je t’écris. Néanmoins, commençons par le commencement : comment vas-tu ? Et Neah ? Il faut absolument que ça reste entre nous mais si je viens te voir, j’espère qu’il ne sera pas là. Je crois qu’il ne m’aime pas vraiment à cause de… Bon tu sais bien, on en a déjà discuté et même si tu as essayé de me rassurer, je ne peux m’empêcher de croire qu’il n’appréciait pas mon précédent mariage. En y pensant, je devrais plutôt demander aux passants de m’indiquer où tu vis au lieu de chercher ton adresse dans ma mémoire. J’essaierai de faire comme ça prochainement, même si je dois partir pour les Terres d’Émeraude bientôt. Il parait qu’il y a un spectacle en plein air là-bas. D’ailleurs, excuse-moi de passer d’un sujet à l’autre ainsi, mais je me suis rendu sur l’Archipel d’Aeden il y a quelques temps et ai pu pratiquer le patin à glace lors d’une épreuve. J’espère que tu as fait des progrès parce que, dans mes souvenirs, tu n’étais pas fameuse à essayer d’avancer sur le Lac Bleu. Pour une danseuse telle que toi, c’est étonnant. Peut-être que tu n’avais pas envie de me voler mon titre de maître incontesté des étendues glacées (je ne viens pas du tout de l’inventer). Durant l’épreuve, j’ai pensé à Priam. Je me demande s’il compte se remarier un jour et, si oui, à qui ? Quelque part, ça m’embêterait un peu que je n’aime pas l’heureux élu. L’ambiance deviendrait vite compliquée à vivre. Ne le dis pas à ma compagne mais parfois il m’arrive de penser au passé et à ce qu’il se serait produit si je n’avais pas été si con. C’est vraiment nul d’être attiré par la sœur de son mari. Ne t’inquiète pas, je parlerai des détails graveleux avec Adam. Je ne risque pas de le mettre mal à l’aise en lui exposant les incroyables coups de reins de Priam qu’Esther ne peut pas… Oui bon, j’en parlerai avec Adam, surtout que si l’un de tes domestiques trouve la lettre et l’ouvre « par inadvertance », comme font tous les domestiques qui aiment espionner leur employeur, il risque de défaillir. Je ne voudrais pas être la cause d’un arrêt de travail.

Toi aussi tu trouves que je parle beaucoup de moi ? Je ne vais pas m’arrêter pourtant parce que je dois te parler de ma magie. J’ai l’impression qu’elle grandit et n’en fait qu’à sa tête. Ça ne me dérange pas mais c’est curieux. En plus, tout le monde me remarque maintenant. Je ne me souvenais pas d’être aussi populaire il y a quelques jours. Dans la rue, les passants veulent se rapprocher de moi et me parlent comme si j’étais un étranger, alors que j’ai toujours vécu à Vervallé. Je soupçonne ma magie de me jouer des tours pour une raison inconnue. Peut-être que je fais de mauvais choix de vie et qu’elle veut me guider dans un autre chemin ? Oh et puis, je ne t’en ai pas parlé encore mais je suis suivi ! Ne t’inquiète pas, ce n’est pas comme la fois où un vieux pervers voulait me faire aller chez lui quand j’étais adolescent. Tu te rappelles ? C’était vraiment un tordu. Heureusement qu’il a été arrêté. Rien que de repenser à lui et à son odeur, ça me fait frissonner. Ce n’est pas très viril mais si je l’étais, ça se saurait. D’ailleurs, je n’arrive pas non plus à retrouver le chemin de chez moi. Je rêve pourtant d'entrer dans ma cuisine et de me faire des concombres au fromage frais … Oui tu dois te dire qu’il ne faut surtout pas que je dise ça à Adam … Maintenant j’ai envie de le faire, juste pour l’embêter. Parfois, j’imagine qu’Adam et Priam pourraient bien s’entendre mais je ne sais pas comment je réagirais s’ils commençaient à se fréquenter. Adam ne serait jamais sérieux et je crois que j’aurais envie de lui casser les dents. Heureusement qu’il n’a jamais essayé de faire quoi que ce soit avec mon mari, ou avec Neah, même si je paierais cher pour voir ça. Tu paierais, toi aussi ? Donc, je disais (mais quand même, la tête que ferait Neah…) … Oui, je suis suivie par des animaux ! Je ne me rappelais pas non plus en posséder. Je crois que le divorce et ma nouvelle vie ne me font pas que du bien. Ou alors… Peut-être qu’Esther est en fait une Sorcière qui essaye de m’empoisonner en mettant des produits étranges dans mes plats ? C’est fort probable. Je vais devoir l’attacher pour la faire parler. Interrogatoire surprise, elle ne pourra pas résister. Mais je parlerai de cet interrogatoire avec Adam, je sais, je sais.

Pour revenir à pourquoi je t’écris, tu ne connaîtrais pas quelques Humains qui voudraient travailler pour moi ? Pour calmer ma magie ? Le travail consisterait à rester à côté de moi, pas très compliqué, même si tu sais que je bouge beaucoup. Là, je t’imagine penser que le plus dur serait de me supporter et je ne suis pas vraiment d’accord avec cette pensée, sache-le. Tout le monde sait que je suis adorable.

Donne-moi de tes nouvelles !

PS : Tu as encore ta robe rouge ? Elle te va bien.

PS bis : J’ai entendu parler d’un bal chez les Sorciers. Tu devrais y mettre ta robe rouge.

PS ter : J’ai déjà dit que j’aimais ta robe rouge ?

Encore une chose : j'espère que le service postal arrivera à te trouver.

La lettre n’était pas signée.

922 mots

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Kaahl Paiberym
Mar 29 Juin 2021, 18:05



L'Absent



Chère Oriane,

Je pensais à toi dernièrement pour deux raisons.

La première concerne la peinture que je t’ai faite la dernière fois. Je sais que c’était osé mais Adam a bien voulu se prêter au jeu et puisque lui et moi sommes amis depuis que nous sommes petits, j’étais sûr que tu ne le prendrais pas mal si je m'en servais comme modèle. Vu le nombre de ses conquêtes et le nombre des tiennes, j’imagine que tu es habituée mais c’est vrai que parfois je me dis que tu pourrais être jalouse. Le sexe est une chose, l’amour en est une autre. À y réfléchir, je pense qu’il est beaucoup plus aisé d’accepter plusieurs partenaires sexuels que plusieurs partenaires amoureux. Mais sois rassurée : il faudrait me payer cher avant que je ne tombe amoureux d’Adam. Je le connais trop et, entre nous, je ne pourrais pas sortir avec un type qui a déjà envisagé de le faire avec Madame Pourim, notre professeure de biologie lorsque nous étions à Basphel. Elle semblait faire un élevage de champignons sur son propre corps. Donc : pas d’inquiétude.

La deuxième me concerne un peu plus. Est-ce que tu pourrais dire à Adam de répondre à ma lettre, s’il te plaît ? Tu as le droit d’user de tous les stratagèmes pour y parvenir. Je ne sais pas s’il t’a dit que j’étais à la rue mais ce n’est plus le cas. J’ai rencontré une femme. Elle s’appelle Rose-Lune et il semblerait qu’elle soit mon Orine. À mon avis, c’est juste une folle qui me confond avec quelqu’un d’autre mais elle m’amuse et elle a accepté que je dorme dans sa maison secondaire de Vervallée. D’ailleurs, pendant que tu y es, ça me ferait plaisir que tu demandes bien confirmation à Adam sur le fait que ma première fois était avec Benoît. Demande-lui aussi si j’ai déjà pleuré comme un bébé à cause d’un chat parce que cette histoire n’est pas très nette. C’est ce qu’affirme Rose-Lune alors que j’adore les chats. Elle m’amuse mais il va vraiment falloir que je retrouve le chemin de chez moi. Peut-être que je vous la présenterai à l’occasion. Je sais bien que vous faîtes des plans à trois de temps en temps. Je crois qu’elle vous plairait.

Bien sûr, je ne t’ai pas uniquement écrit cette lettre pour que tu la fasses lire à Adam. J’espère que tu vas bien et qu’il n’est pas trop dur à supporter (dur tout court, on sait qu’il l’est. Salut Adam si tu passes par-là. Prends soin d’Oriane, elle le mérite). Je pourrais peut-être te faire un deuxième tableau à l’occasion, de dos cette fois, lorsque j’aurai retrouvé mon matériel. Ce sera chose faite quand je me serai rappelé du chemin de ma maison. Lily-Rose dit que c’est un château et qu’elle sait où il est. Si j’avais un château, je serais au courant. Ce ne serait peut-être pas de trop pour stocker tous mes bibelots mais j’aime bien entasser les choses les unes sur les autres. Lily-Rose est sceptique mais plus elle me parle de moi, plus je songe que peut-être ma mère m’a caché l’existence d’un frère jumeau. Ce serait amusant d’avoir un jumeau, non ? Tu ferais quoi, toi, si tu avais une jumelle ?

N’hésite pas à me donner des nouvelles. Ce serait bien qu’on puisse se refaire des vacances tous ensemble dans un chalet comme la dernière fois. Je pourrais te présenter Esther. Je pense qu’elle te plairait. Elle a aussi une petite sœur, Eibhlin, qu’on pourrait inviter. Elle a de longues oreilles qui la font complexer un peu. Esther dit qu’il y avait des Ygdraë plusieurs générations en arrière dans leur famille. J’imagine que c’est pour éviter d’accuser leur père d’avoir fricoté à côté mais je ne préfère pas entrer dans les débats. Je ferai la cuisine et on essaiera de trouver un endroit avec des murs plus isolés que les précédents, que tout le monde puisse dormir cette fois.

Au sujet de Mancinia, comme tu dois le savoir, Adam fantasme un peu (beaucoup) sur elle. Je lui ai conseillé de s’habiller en rouge pour le bal de Lagherta, pour avoir une approche facile (il t’expliquera). J’espère qu’il ne la gardera pas pour elle et qu’il partagera avec toi. Si jamais elle t’intéresse aussi, tu pourrais essayer d’écarter Neah le temps qu’Adam organise la suite. Je serai là aussi. Si je vois que ça marche, j’aiderai peut-être. C’est ma meilleure amie alors je ne devrais pas essayer d’arranger les affaires d’Adam mais je pense qu’il lui plaît au fond. Elle ne veut pas l’avouer c’est tout. En plus, avec son Lien, c’est compliqué. C’est dommage qu’elle ne soit pas plus ouverte. Les Anges sont vraiment énervants… sauf Priam, même si tu ne l’as jamais vu ronchon (sauf la fois où il vous a surpris en train de coucher dans son lit avec Adam, et celle où il a renversé pour la deuxième fois sa glace, et la fois où il s’est endormi et qu’on lui a dessiné sur le visage et… Bon, je vais m’arrêter là. Tu ne trouves pas qu’il est encore plus mignon lorsque tout le monde sait qu’il boude mais qu’il fait semblant de ne pas être vexé ?)

J’écris beaucoup, n’est-ce pas ? Promis, je n’essaye pas de te séduire. Je fuis Lily-Rose et tant que j’écris j’ai l’impression qu’elle me laisse tranquille. T’y crois, toi, à la possibilité que ce soit mon Orine ? Tu crois que j’ai un trouble dissociatif de la personnalité ? Je commence à me poser des questions.

Fais un câlin à Adam de ma part et demande-lui de t’embrasser pour moi (et pas sur la bouche, ni dans un endroit douteux)

On se voit au bal.

PS : Je compte sur toi pour être la plus belle, après Esther évidemment.

965 mots

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Zénophas ?

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Kaahl Paiberym
Mar 06 Juil 2021, 17:58



L'Absent


« Chancelier, nous avons l’information que vous avez demandée. » Les deux Mages Noirs suaient à grosses gouttes. Mon donjon était particulièrement connu. C’était une haute tour qui semblait sur le point de s’effondrer mais qui tenait parfaitement depuis que je vivais dedans. La magie n’y était pas pour rien. Un énorme trou dans le mur sud en faisait un lieu terrifiant pour les enfants qui, à moins d’avoir soif de défi, ne s’aventuraient jamais jusqu’ici. Excentré par rapport à Amestris, l’endroit n’avait rien à voir avec mes autres possessions. C’était l’habitation que je préférais, même si mes fonctions m’obligeaient à vivre la plupart du temps soit au palais soit dans la cité elle-même. Un nombre incalculable de légendes couraient sur lui. Il était nommé le Donjon de la Sombre Lune ou le Donjon Symphonique, ou encore le Donjon à la Gueule Béante. Il possédait beaucoup de qualificatifs, dont le plus simple : le Donjon du Duc Windsor. Il était si haut qu’il était facile de le voir depuis le centre d’Amestris, en trouvant le bon angle. Il s’élevait parmi les nuages et, surtout, me plaçait à une distance satisfaisante de la Lune Noire qui apparaissait de façon stratégique derrière les ouvertures. Malgré les trous dans les murs, le froid et le vent n’avaient pas leur place. La décoration était même tout à fait charmante. Les instruments de musique y étaient omniprésents, accompagnés d’étoffes et d’objets marrons, rouges et dorés. Plusieurs bougies étaient éternellement allumées la nuit et les meubles présents, à eux seuls, auraient pu avoir raison de la tour par leur poids. Le parquet grinçait à chaque pas et, surtout, il n’y avait aucun moyen de se téléporter à l’intérieur du Donjon, ce qui obligeait les visiteurs à gravir les marches. Bien sûr, je faisais exception et, d’une façon tout hasardeuse, j’avais installé mes appartements directement sous les toits. Le reste n’était que musique et littérature. Quelque part, il y avait sans doute un portrait de mes parents adoptifs.

« Qu’est-ce donc que tout ceci ? » J’avais demandé une adresse et ils avaient actuellement une pile de feuilles de trente centimètres de haut chacune dans les bras. « Nous n’avons pas trouvé qu’une seule adresse, ni d’adresse où son Altesse vivrait de façon permanente. Nous nous sommes donc permis de vous fournir celles où il aurait été vu récemment. » « Il a été vu récemment à toutes ces adresses ? » Mon regard sombre n’allait pas pour les rassurer. « Nous savons que ça paraît insensé mais… d’après les enquêteurs… » Je soupirai. « Bien, merci. Laissez ça ici. Je n’ai plus besoin de vous. » Je les fis disposer d’un geste de la main et attendis qu’ils partissent pour m’approcher des deux monticules qui couvraient mon plancher. Je m’accroupis et feuilletai les lignes, constatant qu’effectivement, Jun Taiji avait été vu à toutes ces adresses. Les espions avaient noté quelques commentaires. Étend son lingue, bronze au soleil, fais un château de cartes. J’expirai, comprenant que j’allais devoir envoyer des missives à chacun des endroits cités.

Après des heures passées à rédiger ce que je ne pouvais demander à d’autres de faire pour moi, j’eus la certitude que si l’ancien Empereur Noir trouvait le moyen d’ignorer mon courrier, j’allais devoir lui planter un archer dans le gosier par vengeance. Je n’aimais pas écrire, surtout cinq-cents fois la même chose.

À son Altesse Royale Jun Taiji, Les titres s’étalaient sur vingt lignes

Il m’apparaît aujourd’hui opportun de vous entretenir à propos d’un léger souci concernant le bal qui doit se dérouler à Lagherta, sur demande expresse de l’Empereur Noir lui-même. C’est, en effet, à vous qu’il m’a demandé de m’adresser en cas de complication. Je me vois donc contraint de vous déranger dans vos nombreuses occupations, pour vous demander de bien vouloir vous présenter à Amestris dans l’objectif de prendre rendez-vous avec moi dans les plus brefs délais afin que nous puissions discuter de la solution à apporter à notre difficulté. Je crains de devoir vous imposer une échéance serrée de huitaine.

Dans l'attente de votre réponse.

Cordialement.

Le Duc Cyrius Windsor, Serviteur de la Lune Noire, Chancelier des Ténèbres, Archimage Merlfide.

Une fois le tout écrit, je rangeai minutieusement les feuilles dans les enveloppes prévues à cet effet et contactai le service royal de la poste magique. J’étais trop loin de la capitale pour pouvoir les envoyer directement depuis le sommet de mon donjon, ce qui n’était pas le cas des habitants de la Vorace. Certains recouraient encore au service postal basique mais il s’agissait souvent des plus pauvres ou de ceux qui étaient fermés à tout progrès. Certains nobles y étaient réfractaires, également, trouvant bien plus digne d’eux de faire courir un individu d’un point A à un point B par leur seule volonté. Quant aux lettres qui avaient la magie nécessaire pour trouver leur destinataire où qu’il se situât, il fallait une autorisation préalable du destinataire en question. Elle n’était jamais générale et je n’en possédais pas pour l’Empereur Noir, ce qui m’avait plongé dans un état d’horreur avancé. S’il avait disparu, réellement, comment ferais-je pour le retrouver ?

Une fois que trois nouveaux Sorciers transpirants eurent atteint le sommet du donjon et emportés mon courrier, je tournai les yeux vers la Lune Noire. J’étais inquiet et mon inquiétude me faisait composer des œuvres toutes plus sombres les unes que les autres, ce qui, dans le cadre d’un bal, n’était pas approprié. « Hum. » émis-je, après avoir tourné de nouveau le visage vers l’intérieur. « Je doute que le service postal soit si efficace, voyez-vous. » Je ne pouvais lire aucune musique en lui. Il était imperméable à mon pouvoir. Surtout, il s'était téléporté. Je grimaçai, commençant à penser qu'il avait attendu que j'eusse fini ma besogne pour apparaître devant moi.

933 mots

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Jun Taiji
✞ Æther de la Mort ✞

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Jun Taiji
Mer 07 Juil 2021, 20:33

[Q] - L'Absent Wdjr
Image par inconnu
Le Présent


Jun observait le Duc Windsor dans son haut donjon depuis quelques temps. Il l’observait, entre diverses activités. Il avait d’ailleurs assisté, dans une autre temporalité, à une situation où les Naines s’étaient rebellées contre les Nains. Elles avaient décrété une grève du sexe avant de se changer en champignon, prétextant qu’elles ressentaient bien plus de sensations ainsi – connectées entre elles – que dans le lit des hommes. Cette guerre silencieuse l’avait tellement intéressé qu’il l’avait suivie avec assiduité, oubliant même qu’il avait quelques petites créatures à créer par ci par là. Il avait repassé la scène en boucle des milliers de fois, trouvant que les causes de cette bataille étaient aussi délicieuses qu’étonnantes. Parfois, un événement en entraînait un autre et, à la fin, l’on se retrouvait avec des Naines en colère. Cependant, ce n’était pas la question. La question était toute autre. Dire qu’il n’avait pas pris un certain plaisir à admirer le blond faire et refaire la même lettre en boucle aurait été mentir. Néanmoins, ce qu’il voyait, en le regardant, c’était un amour inconditionnel pour l’Empereur Noir. Bien sûr, Jun comprenait pourquoi. Il savait mais, même en sachant, c’était toujours intéressant à constater. Quant au reste, même si Cyrius Windsor était dangereux, il ne l’était pas pour lui. Alors oui, il avait décidé de lui faire une petite farce, en apparaissant juste après qu’il eût fini sa lourde tâche. Il ne regardait jamais physiquement son courrier, à vrai dire. Ses domestiques – lorsqu’il en avait – s’occupaient de relever les lettres qu’il recevait. Quand aucun personnel de maison n’était affecté, les enveloppes s’entassaient jusqu’à ce qu’il décidât de les faire disparaître dans le néant. Il avait une liste de personnes de qui il souhaitait recevoir des missives. Celles-ci lui revenaient directement ou s’imprimaient dans sa tête au moment de leur écriture. Là, c’était un peu différent. Il savait depuis un moment que les choses allaient se dérouler ainsi. « Si peu de foi dans vos propres entreprises… De mon temps, on vous aurait condamné pour ça. » dit-il, avant qu’un sourire en coin prouvant son trait d’humour n’apparaisse sur son visage. Cela dit, comme il savait que le Chancelier des Ténèbres avait du mal à saisir le second degré, il crut bon de préciser. « Je plaisante, bien sûr. »

L’Æther plongea son regard dans les yeux du Duc. Ils avaient une musicalité qui reflétait son pouvoir. Il lui donnait envie de jouer du piano ou du violon en sa compagnie. « Hum. » Il ne devait pas se perdre. Il n’était pas là pour s’amuser mais pour répondre à un problème. Ce n’était pas parce que pour lui les choses étaient déjà réglées que c’était le cas pour les autres. Il s’agissait là d’une difficulté qu’il avait toujours eu. Même lorsqu'il était Rehla, il oubliait parfois d’expliquer ce qui devait l’être ; parce que ça lui paraissait évident. Quand il savait à l’avance qu’un volcan exploserait dans telle ou telle région, il était souvent surpris de constater l’étonnement des autres. Parfois, il jouait avec les Mortels mais, souvent, ça le plongeait dans une certaine perplexité. Quelques fois, il se détachait d’eux, parce qu’il les trouvait limités. Ils l’étaient, par rapport à lui. Puis, une fois sa crise passée, il se rappelait à quel point il les aimait malgré tout. « Donc… Oui. L’Empereur Noir va bien. Il est… quelque part. » Jun n’avait pas l’intention de dire où. « Il ne reviendra pas à temps pour le bal, si c’est la question que vous vous posez. » Il serait au bal. Il ne serait simplement pas Elias. « Et puisqu’il me revient de régler ce problème, j’ai décidé que je me ferai passer pour l’Empereur Noir à cette occasion. » Il marqua une pause. « Croyez-moi, vous n’avez pas envie de confier cette tâche à un autre que moi. » Parce que dans la très grande majorité des probabilités, c’était un véritable désastre. Jouer à être Roi, c’était parfois se prendre pour un Roi. Dans la version de l’histoire où Val’Aimé prenait les traits d’Elias, les invités non Sorciers se faisaient massacrer. Sans parler de toutes les versions où le subterfuge était mis à mal par la présence de Mancinia Leenhardt ou d’autres Humains. Il fallait quelqu’un qui ne craignait rien. « Je serai parfait, ne vous inquiétez pas. Juste… Je n’ai pas envie de danser cette chose horrible en introduction. Je me charge de prévenir l’Impératrice Blanche. Elle et moi sommes de vieux amis, elle acceptera sans rechigner. J’irai voir Adam Pendragon également. Ce sera un tango. Bien sûr, personne ne touchera personne. » Jun sourit. « C’est entendu alors ? » demanda-t-il de façon rhétorique. « Bien parfait ! Bonne soirée ! Et… oui, j’aimerais beaucoup jouer avec vous un jour. » Il lui fit un clin d’œil et disparut de la même façon qu’il était apparu : sans bruit.
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Kaahl Paiberym
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Jeu 15 Juil 2021, 12:36



L'Absent


« Et c’est donc pour cette raison que je dois trouver un premier violon pour la danse royale. » dis-je, en direction de l’Archimage Eliassen. Nous marchions dans les rues de Vervallée. Le peuple ne semblait pas enclin à nous aborder mais était tout de même curieux quant à notre duo hétéroclite. Le sérieux de Hugène se heurtait à mon air nonchalant et instable. Je tenais un archet dans la main droite et m’amusais avec au fur et à mesure de la conversation, le faisant apparaître et disparaître. « Dommage que le Baron Kaahl Paiberym ait disparu. » dis-je. Hugène hocha la tête. « Il aurait écrit il y a quelques temps à sa famille. Le Duc Alistair Vaughan n’a pas cherché à entrer en possession de ces lettres mais il aurait précisé qu’il reviendrait lorsqu’il irait mieux. Seulement… » Il soupira. « C’est préoccupant. » Préoccupant, exactement. Si Jun Taiji m’avait assuré que son fils allait bien, je n’aimais pas cette situation. Le temps était l’ennemi de l’Empereur Noir. Il planifiait sa vie avec beaucoup de rigueur et depuis quelques temps, plus rien n’allait. Je pouvais le couvrir chez les Mages Noirs sans difficulté mais j’étais impuissant chez les Magiciens où l’ensemble de ce qu’il avait construit menaçait de s’effondrer. Quant à son double, il était bien trop silencieux pour que ce fût normal. Je l’avais blessé mais je doutais qu’il s’en tînt là. Devoir envisager une coopération avec Laëth Belegad ou Adam Pendragon me donnait déjà de l’urticaire. Surtout, il n’y avait aucune logique à ce que je désirasse sauver un Magicien. Je pouvais néanmoins m’appuyer sur mon amour pour la musique et mon entente publique avec le Baron Paiberym pour ouvrir la discussion. Peut-être.

« Je pense q… » Je sentis quelque chose résonner au fond de moi. Je m’immobilisai soudain. « Vous allez bien, Duc Windsor ? » me demanda Hugène. « C’est… » Mes yeux bougeaient d’une façon presque folle, étudiant minutieusement les visages dans la foule. Je le sentais. « Excusez-moi. » murmurai-je, en me mettant à courir d’une façon maladroite. L’Archimage me suivit, plus inquiet pour moi que pour la ville. Cela faisait des jours que nous nous côtoyons et il avait rapidement compris que je savais me tenir ou, du moins, le croyait-il. Et il avait en partie raison. Il fallait simplement que les causes de ma folie et de mon obsession fussent loin de moi.

Je débouchai dans une ruelle et me stoppai. Les yeux vers les enseignes des magasins, ma cible bougeait tranquillement, un air on ne peut plus épanoui sur le visage. Une aura bleue l’entourait si fortement qu’il était impossible de l’ignorer. De l’air passa entre mes lèvres, avant qu’un petit rire ne m’habitât tout entier. Il avait trouvé la Couronne du Roi Blanc. L’explication était là. Il l’avait trouvée et… Et avait oublié. Je m’approchai sans aucune difficulté. Si ma théorie eût été fausse, il m’aurait déjà reconnu. J’étais dans le vrai. La cause de la disparition d’Ârès était limpide, à présent. Et j’étais le seul, avec Jun Taiji, à la connaître. Un Magicien, avec une aura si bleue… Était-ce là l’exacte symétrie de la noirceur de son cœur en temps normal ? J’aimais le croire. « Vous, là ! » l’interpelai-je, en effaçant la distance entre nous. Je pris ses joues entre mes mains et rapprochai mon visage du sien. Son odeur. C’était elle, presque. La musique à l’intérieur de lui résonnait exactement de la même façon, à quelques détails près. Mais je la reconnaissais, parce que chacun possédait des notes différentes et uniques, des fils sur lesquels il m’était possible de jouer pour les manipuler à volonté. Les cordes sensibles étaient parfois cachées mais elles finissaient toujours par s’éveiller, comme l’attrait de Val’Aimé Taiji pour Lhéasse Taiji. En me laissant les découvrir, je devenais maître de ceux qui me côtoyaient, un maître silencieux. Ma main était comme positionnée à l’intérieur de leur cage thoracique, prête à jouer ce que je désirais entendre. Le Mage Blanc que j’avais en face de moi était vulnérable, parce que je pouvais entrer en lui avec une facilité déconcertante. J’aurais pu le manipuler, le pousser au suicide peut-être même. Mais je n’allais pas faire ça, même si l’acte me propulserait très certainement sur le trône. Je ne voulais pas être Empereur Noir. « Vous ne seriez pas violoniste par hasard ? » lui demandai-je. Ses yeux surpris me fixaient. Ils étaient si bleus… « Je… Oui, pour le plaisir, c’est vrai… » « Bien. Que diriez-vous de faire partie de l’orchestre du bal de Lagherta ? Il me manque quelqu’un pour la danse royale. » « Euh… » « Vous devriez accepter… » suggérai-je, tout en faisant résonner son jeu intérieur. Elias m’en voudrait certainement mais je devais mettre le Magicien sous ma coupe avant qu’il ne fît quelque chose de regrettable. Je ne pouvais pas laisser l’Empereur Noir se promener dans les rues à faire des emplettes avec la naïveté d’un chaton. « Je… D’accord. C’est un peu fou mais ça me ferait plaisir de participer. » Bien sûr que ça lui ferait plaisir, puisque tel était mon souhait. « C’est entendu alors. » dis-je, en me décalant pour lui serrer la main. « Je suis Cyrius Windsor. Enchanté. Vous êtes ? » « Il s’appelle Aimé Taiji. » La voix venait de derrière moi. Je me tournai et aperçus une femme ressemblant étrangement à l’ancienne Reine des Orines. « Lily-Rose Araé, enchantée. » Son Orine. Alors je n’étais pas le seul dans la confidence avec Jun Taiji. Quelle garce. « De même. » Non, absolument pas. Elle me prenait ma place. « Bien sûr… Il faudrait que vous veniez sur Lagherta assez vite, pour l’entraînement. » dis-je à l'attention d'Aimé. Et elle, elle n’aurait pas le droit de s'imposer lors des répétitions. J'envisageais déjà de lui présenter mon Orine pour la distraire.

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