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 [CDN Fae] - L'alternative du Conte

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Mitsu
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Mitsu
Mar 30 Juin 2020, 21:55

L'alternative du Conte


Crédit : Hosny Qanadelo
Lana Del Rey - Once upon a dream


Ambroisine regarda son Conte de Fae. Celui-ci était presque terminé. Elle souhaitait faire quelques retouches ; elle devait en faire, afin de rendre le tout bien plus cohérent. Il y avait des transitions à exécuter, des couacs à gommer et certaines choses à étoffer. Elle souhaitait que ce fût parfait. « Ambroisine. » murmura une voix douce, en provenance de l’entrée du kioske de son jardin. Ce dernier était recouvert de lavande. Des abeilles butinaient. « Thalie. Comment vas-tu ? » demanda la jeune femme. « Bien. Et toi ? » « Parfaitement bien. » « J’ai entendu dire que tu avais façonné un Conte et que celui-ci était particulièrement réussi. » « Oui, j’en suis heureuse. Pour être honnête, je ne l’ai pas construit seule. Un homme m’a aidée pour choisir les personnalités qui incarneraient les rôles. » « Ah oui ? Qui est-ce ? » « Je ne connais pas son prénom. Il ne s’est jamais présenté. Il est brun, les cheveux longs et un sourire en coin à s’en damner. » Thalie observa quelques secondes sa comparse. Le sexe avec un homme n’était pas la préoccupation première des Faes. Elles naissaient dans les fleurs et la société était en grande partie composée de femmes. L’amour entre femmes existait et était plutôt fréquent mais pas avec un individu pourvu d’un pénis. Pourtant, en contemplant celle qui serait demain Reine, elle comprit que cet homme et elle avaient consommé. « C’était bien ? » Thalie était une Fae Noire. Son jardin avait été détruit jadis et elle ne s’en était jamais remise. Elle haïssait les races qui n’étaient pas proches de la nature et avait commis bien des atrocités. Elle le cachait sous un sourire angélique. Elle n’était pas une Fae des Contes non plus, bien qu’elle possédât quelques dons en la matière. Elle s’occupait des Élus. Elle était cette femme qui tendait une main tenant une épée de sous les eaux tranquilles d’un lac afin qu’un Élu pût la récupérer. Elle était la voix envoûtante qui attirait l’Élu dans un labyrinthe et qui le guidait pour qu’il récupérât l’objet de légende que d’autres avaient échoué à trouver. Ces autres, bien souvent, mouraient. « Tu n’as pas idée. » La rouquine sourit. « Hum, tant mieux. Je voulais te parler. La Reine a décidé de nous confier l’organisation de la Coupe des Nations. Je me suis dit que vu le futur succès de ton Conte, tu pouvais reprendre le scénario de base et demander aux champions des autres peuples d’en faire quelque chose. » « Les plonger dans le Monde des Contes ? » « Oui, au sein des Trois Royaumes. » Thalie n’avait pas lu mais on lui avait donné quelques détails croustillants concernant la distribution des rôles et les différentes intrigues. « Cela pourrait faire une série de Contes alternatifs qui siéraient davantage à certains peuples. » « Oh quelle bonne idée. Voir Mufasa tomber de son piédestal et essuyer une vilaine dépression ou amener Quasimodo à devenir Roi de Hi-Hi-Hi ? » « Exactement. Ces Contes sortiraient au fur et à mesure, après le premier, afin de raviver l’intérêt des lecteurs. L’on m’a dit que le Prince Éric avait eu une aventure avec le Docteur Facilier. Quel dommage pour les Princesses. Je suis certaine que les Élus des Dieux pourront donner libre cours à leur plus grands fantasmes… » « Bien. Faisons cela alors. »

566 mots

Explications


Coucou c'est moooiiii  [CDN Fae] - L'alternative du Conte 1515

Déroulement de l'épreuve : Alors ! L'objectif de l'épreuve est de construire une alternative au Conte qui se déroule actuellement au Rp dirigé. Cependant, vous n'avez pas besoin d'y être pour comprendre et faire l'épreuve ^^ En gros, votre personnage va être amené dans le Monde des Contes et les Faes vont lui expliquer comment mettre en scène ses idées pour donner un tout cohérent (mais ça on s'en fiche un peu parce que ce n'est pas ce que vous allez produire). Ce que je veux que vous fassiez, c'est que vous m'écriviez un Conte. Donc ça commence par "Il était une fois" et après hop hop hop, vous écrivez votre Conte. Donc je ne veux pas voir votre personnage apparaître dans votre message, SAUF si vous l'avez inclus dans l'histoire (et dans ce cas, vous devez lui inventer un rôle cohérent ou prendre un rôle qui n'a pas été pourvu dans la liste). Je veux que ce soit un Conte. Les points de spécialité ne comptent pas pour l'épreuve. Votre personnage, une fois dans le Monde des Contes, n'a plus vraiment de spécialités (du coup, vous n'êtes pas obligé d'écrire un Conte pourri avec pleins de lacunes si votre personnage a 4 d'intelligence quoi xD). Votre histoire peut se terminer bien ou mal, ça dépend pas mal de votre personnage, de sa race, de son caractère, de son état. Faut juste que ce soit logique.

Pour remporter l’épreuve : Vous devez écrire un Conte qui ne va pas en contradiction avec les éléments suivants :

Les Rôles > Vous n'êtes pas obligé de tous les faire apparaître dans votre Conte. Vous pouvez choisir un ou des héros, des méchants etc. Vous faites comme vous voulez mais la plupart des personnages qui apparaîtront devront se trouver dans la liste. À noter que dans les Contes alternatifs, ils auront l'apparence de ceux qui les incarnent dans le Rp Dirigé donc faites attention à ça. Exemple : Juliette est jouée par Edelwyn (moi, coucou) donc à part si dans le description du rôle il est dit qu'elle a un gros nez etc, elle aura le nez d'Edelwyn, sa taille, la couleur de ses yeux etc etc. Aussi, très important, les rôles sont des rôles Disney mais n'ont rien à voir ou presque, donc me refaites pas Pocahontas. Le but c'est que ce soit un conte original, de votre cru, pas une copie de Blanche-Neige.

Carte > Il s'agit de la carte de l'univers du Rp dirigé. C'est dans ces Trois Royaumes là que se déroulera votre intrigue.

Les Portes II > Je donne juste pour indication. Il n'y a aucune obligation de le lire. C'est le Conte de base, qui est encore en cours "HRP" mais qui est fini "INRP". D'ailleurs, j'en profite pour préciser que les personnages qui participent à la Coupe des Nations des Faes ET qui sont dans le Conte original ne s'en rappellent toujours pas ^^

■  Impact dans la zone : Aucun

■  Candidats : Vous devez vous inscrire dans le sujet approprié dans les organisations de rp.

■  Chronologie : CDN Déchue > Odon do dur > Couronnement d'Elias > RPPT Bisous > CDN Faes > CDN Génies > Thogii

■  Durée du rp : Un mois. Vous avez jusqu'au 31 juillet 2020, 23h59 pour poster.

Message : Un message unique de minimum 900 mots.

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Lyz'Sahale'Erz
~ Chaman ~ Niveau I ~

~ Chaman ~ Niveau I ~
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◈ YinYanisé(e) le : 19/12/2019
Lyz'Sahale'Erz
Mer 08 Juil 2020, 17:00


Il était une fois, les Trois Royaumes. Au nord-est, il y avait le Royaume de GRRAAAA, au sud, il y avait le Royaume de Hou-Hou et au nord-ouest, il y avait le Royaume de Hi-Hi-Hi, mon Royaume, à moi, Gaston. Ceci est mon histoire, car j’en mérite bien une. Après tout, je suis le plus grand chasseur du monde.

« Tu es sûr que tu es le plus grand chasseur ? » demanda une voix, derrière moi. « Oui, pourquoi ? Tu doutes de moi, le Fou ? » « J’ai simplement entendu dire que le chasseur de la Méchante Reine était plus efficace que toi. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’elle l’a choisi, lui, en tant que chasseur officiel afin de tuer Blanche-Neige. » « Tais-toi un peu. » dis-je, tout en levant la main. « Je pense que ça ne sert à rien de te faire des id… » « Chut j’ai dit ! » Je ne le faisais pas taire pour le plaisir de le faire taire, bien que cela me procurât une certaine félicité. Si je lui demandais de la boucler, c’était parce que je venais d’entendre un bruit dans les fourrées. Mes muscles se bandèrent. C’était soudainement bien trop silencieux pour qu’il n’y eût rien. Ma main s’approcha doucement de ma ceinture et mes phalanges se refermèrent sur le manche de mon couteau. Le Fou était en train de se pisser dessus. Il n’était pas un vrai chasseur, contrairement à moi. Il n’avait ni ma hauteur, ni ma corpulence. C’était bien dommage pour lui parce qu’être chasseur était le plus beau métier du monde. J’allais d’ailleurs me faire un plaisir de ravir son titre à cet incompétent qui travaillait pour la Méchante Reine. Alors que la tension était à son comble, un animal lourd, brun et imposant sortit des fourrées. C’était un ours brun enragé ! Une pensée pour les Ætheri traversa mon esprit, avant de me jeter sur le côté dans le but d’éviter l’assaut. Le Fou poussa un cri aigu. Une vraie fillette ! Il rampa jusqu’au premier buisson et se recroquevilla. Je me demandai brièvement pourquoi est-ce que je m’embêtais à l’emmener partout avec moi. C’était peut-être plus lui qui me suivait en réalité.

Je me redressai et commençai à me déplacer, faisant face à la bête. C’était lui ou moi. Il n’y avait pas d’autres alternatives. La mort viendrait chercher l’un de nous deux aujourd’hui. J’espérais que ce serait lui, parce que j’avais encore plein de choses à faire. Je devais demander la main de Belle une deuxième fois et je devais aussi convaincre la Méchante Reine de mes capacités à répondre à ses attentes, mieux que l’homme qu’elle avait déjà engagé. Je bondis sur le côté, feintai et plantai mon couteau dans l’épaisse fourrure de l’animal, là où je pus. L’efficacité de cette approche fut proche du néant. Si je voulais l’avoir, je devais trouer sa cervelle. Il était bien trop musclé et gras face à mon unique couteau. Sa fourrure, épaisse, le protégeait bien plus que mes vêtements de chasseur. Sans arme, je n’aurais pas pu le vaincre.

Après quelques longues minutes acharnées, je réussis l’exploit d’avoir raison de la bête.




Lorsque je regagnai la taverne du Royaume de Hi-Hi-Hi, je portais la dépouille de l’ours sur mes seules épaules. L’une de mes lourdes bottes défonça presque la porte. Les personnes qui étaient en train de discuter paisiblement s’interrompirent. Le Fou me devança, d’un air joyeux. « Gaston a eu raison de l’ours qui a attaqué les chèvres de Kristoff ! » Kristoff était un agriculteur du Royaume voisin. « LE PPPLUUUUUS FORT C’EST GASTON ! » commença à chanter le petit homme pataud. Un sourire satisfait étira mes lèvres, jusqu’à ce qu’une poignée de femmes ne vînt se coller à moi. Je soupirai. Je trouvais que les filles, c’était nul. « Qu’est-ce qu’il y a Gaston ? » « Mon chou, ça ne va pas ? » demandèrent-elles. Je soupirai, avant de me lever du fauteuil sur lequel je m’étais assis. Avoir ces pimbêches sur les genoux ne me plaisait pas du tout. Heureusement, j’étais très grand et très fort, ce qui suffit amplement à les repousser. J’étais amoureux de Belle et ce n’était pas en ayant des aventures d’un soir que j’allais réussir à la convaincre de m’épouser. Pourquoi est-ce que je l’aimais ? Je me le demandais moi-même. Elle n’était pas très musclée et n’avait aucun goût pour la chasse. Elle lisait des livres, au lieu de ça, et rêvait du Prince Éric. Je trouvais les princes ridicules, sauf ceux qui savaient correctement se battre et se montraient dignes et vaillants, comme moi ! « Qu’est-ce qu’il y a, Gaston ? » répéta le Fou à la place de l’une des femmes. « Je ne sais pas… Je vais aller chez Belle. » « Tu n’es pas au courant ? » demanda soudain le tavernier. « Au courant de quoi ? » « Belle a été enlevée par l’effroyable Bête ! » Mes yeux s’écarquillèrent. Tout le monde connaissait la Bête. Cela faisait des décennies que le Roi Maudit vivait reclus dans son château. On le disait bien plus puissant que cinq ours réunis. C’était un adversaire de choix pour un homme comme moi, d’autant plus qu’il venait de toucher à la silhouette de ma dulcinée, même si je ne savais toujours pas pourquoi est-ce que je l’aimais, au passage. « Je vais me rendre au château de la Bête ! » déclarai-je alors. « Maintenant ? Mais fais une bonne nuit de sommeil avant voyons ! Et soigne cette blessure ! » Le Fou essayait toujours de prendre soin de moi, comme une nourrice agaçante. Je grognai, tout en enlevant ma chemise. Les poils de mon torse furent visibles par toute la taverne. Les femmes ventilèrent. Je n’y fis pas attention. Elles m’agaçaient, les pintades. Face à un ours, elles ne tiendraient pas cinq minutes, c’était une certitude. On allait panser mes plaies, je mangerais et j’irais dormir. Après réflexion, le conseil de mon acolyte était bon. Si je devais me battre contre la Bête, autant être prêt.




« Tu es sûr que tu veux y aller seul ? » chuchota le Fou, devant le portail. « Oui. » « Ça n’aurait pas été plus évident de révolter les villageois pour qu’ils t’accompagnent ? » « Non ! Je suis un bon chasseur ! Je n’ai besoin de personne ! » Et puis quoi encore ?

Je quittai mon compagnon de route pour me faufiler jusqu’au château. La bâtisse semblait effectivement maudite. Les pierres étaient noires d’une forme de salissure magique et les statues avaient pris l’apparence d’horribles gargouilles, encore plus moches que Quasimodo. J’entrai, parce que je n’avais peur de rien, et me retrouvai dans un long hall. Cette fois, je n’avais pas oublié mon arc. Il faudrait être fou pour venir se battre contre la Bête muni d’un simple couteau. J’avais aussi une épée, accrochée à la ceinture. « Belle ? » appelai-je dans un murmure appuyé. Aucune réponse. Je m’avançai, sans prendre conscience d’être la cible des regards indiscrets des domestiques du Roi Maudit. L’un d’entre eux était d’ailleurs aller le prévenir. Celui-ci ne vit pas d’inconvénients à me laisser le trouver. Il connaissait ma réputation mais les années qu’il avait passé dans la peau de l’animal et son incapacité à obtenir l’amour de la fille l’avaient rendu amer.

Lorsque j’arrivai dans la pièce où il se trouvait, j’avais bandé mon arc, déterminé à lui trouer le corps de multiples flèches et à lui faire pousser son dernier soupir. Néanmoins, lorsque je le vis, un sentiment nouveau inspira mon cœur. Il était… majestueux. Je le fixai, soudain bien moins confiant. Était-il la réincarnation d’un Dieu ? « Qu’attendez-vous pour m'achever ? » demanda-t-il. Ses dents étaient blanches et tranchantes. Je m’avançai, soudain inconscient du danger qu’il représentait. Je baissai mon arme. « Désolé de vous déranger, je suis Ga… » « Gaston, je sais. Le tombeur de ces dames, le grand chasseur. » « Non je… » C’était ce que j’étais normalement mais, parfois, des miracles survenaient. Puis, de toute façon, les filles, c’est nul. « O… Où est Belle ? » demandai-je, en essayant de reprendre contenance. « Je l’ai relâchée. L’enlever était une mauvaise idée. Jamais elle ne tombera amoureuse de la chose qui l’a arrachée à son foyer… » « Pourquoi l’avoir choisie elle ? » « Je… ne sais pas. Le désespoir, sans doute. » « Pourquoi avoir envie de redevenir un homme ? Je veux dire… Vous êtes tellement… » « Je suis un monstre. » « Non, je ne trouve pas. La monstruosité est dans la tête. » Son contact changeait radicalement mon point de vue. Je n’étais plus le même homme. « Est-ce que je… » Il fallait que j’osasse. « Est-ce que je pourrais rester avec vous, ici ? » « Pardon ? » « Oui… J’en ai marre des hommes et, même si je sais que vous en étiez un, autrefois, j’aimerais apprendre à vous connaître. » « Si ça peut vous faire plaisir… » lâcha-t-il, sans grande motivation ni joie.




Durant plusieurs jours, le contact fut difficile à établir. Néanmoins, nous finîmes par nous acclimater l’un à l’autre. Une amitié teintée d’admiration, dans mon cas, naquit. Nous nous mîmes à échanger sur le monde, sur ce que le Roi déchu avait raté. Nous mangeâmes ensemble, bûmes du thé au coin du feu et organisâmes quelques joutes où nous pûmes nous affronter. Il était bien plus puissant que moi mais l'occasion de tester ma force de façon amicale ne m’avait jamais été donnée par le passé. J’avais toujours voulu contraindre la nature, la plier à mes volontés, sans comprendre qu’elle était la seule à décider car je faisais moi-même partie du grand cycle de la vie.

Nous aurions pu rester ainsi, à vivre ensemble, la Bête, le personnel excentrique du château et moi. Néanmoins, un jour, alors que nous nous tenions sur l’un des plus hauts balcons de la demeure, nous vîmes des torches éclairer la nuit. L’ancien Roi était en train de me dire à quel point il était heureux de pouvoir de nouveau échanger avec quelqu’un, moi. J’ignorais si notre relation était amicale ou plus que ça. Dans le doute, je n’avais opéré aucun rapprochement. Mon tableau de chasse avec les femmes était impressionnant, même si les filles c’est nul, mais je n’avais aucune expérience avec un homme, qui plus est une bête. Il m’avait raconté la teneur de sa malédiction, que seul un véritable baiser d’amour pourrait briser. Pourtant, je n’étais pas certain de souhaiter qu’il se retransformât. Je l’aimais comme il était devenu, une Bête immense, puissante, mais tendre au fond, mesuré et altruiste à ses heures.

Néanmoins, cette discussion agréable fut interrompue. Nous comprîmes vite que le village, mené par le chasseur de la Méchante Reine, était en train d’attaquer le château. « Cette harpie… » soufflai-je entre mes dents. Adam m’avait raconté comment elle l’avait trahi, en profitant de son amour pour accaparer le trône. En y regardant de plus près, la Reine aux cheveux blancs se trouvait plus bas, sur un cheval aussi noir que l’était son cœur. « Ils sont venus pour me tuer… » murmura la Bête. « Cela ne sera pas ! » dis-je. « Je vous défendrai, majesté. Je tuerai cette bête qui fait figure de Reine et je vous rendrai votre trône ! Je suis un chasseur et je chasserai la vermine de Hi-Hi-Hi ! Je le jure sur ma vie ! »




Peu de temps après, j’étais dans le parc du château, entouré des serviteurs. Certains étaient restés à l’intérieur, en embuscade. Nous allions occire ces mécréants ! J’allais les abattre parce qu’ils n’étaient que de vils hérétiques ! Leur attaque relevait du sacrilège ! Qui étaient-ils pour essayer de tuer le Roi ? C’est avec ces idées en tête et la rage, portée par mes sentiments à l’égard d’Adam, que je m’élançai. Tel un danseur, je me frayai un chemin entre les villageois, tranchant, découpant, plantant. Je pris également quelques dégâts mais là où l’amour existe, nulle peur ne persiste ! « Ravenna ! » criai-je, à l’attention de la Reine usurpatrice. Celle-ci se tourna vers moi, ses maléfices prêts à m’atteindre. Pourtant, le Bien triomphe toujours ! Au lieu de me faire percuter par un sort qui me changerait sans nul doute en crapaud, la magie fut déviée et ricocha sur sa propre personne. Sur la selle du cheval, une grenouille se trouvait à présent.

« Gaston ! » m’interpella le chasseur. Celui-ci avait réussi à tuer Blanche-Neige d’après les dernières nouvelles. Je me mis à le fixer. « J’aurais bien crié ton nom aussi, mais je ne le connais pas ! » Il y eut un silence. Visiblement, lui non plus. Il se reprit et sortit son épée de son fourreau. « Tu vas mourir ! Finis de rire ! » Il s'avança vers moi. Sa technique était bonne. Cinq minutes plus tard, nous y étions encore, transpirant tous les deux. J’avais l’avantage d’être plus puissant que lui mais il me battait en agilité. Alors qu’il s’était un peu trop approché, je lui collai un coup de tête dans le nez. Ça le fit tituber et ce fut suffisant pour l’achever, ma lame entrant dans son cœur. Le combat était terminé.




Lorsque je revins vers la Bête, je m’agenouillai. « Majesté, j’ai vaincu la Méchante Reine et le Chasseur pour vous. Vous êtes de nouveau le seul Roi légitime du Royaume de Hi-Hi-Hi. » Je me tus un instant. « Et… Je dois vous avouer mes sentiments à votre égard. Ces jours passés en votre compagnie m’ont ouvert les yeux. Je pense être en mesure de vous libérer de votre malédiction. » murmurai-je. Le souverain passa sa patte poilue sous mon menton. « Merci. » dit-il. « Pour le reste, ce n’est pas la peine. Ma malédiction me convient, tant que je peux passer le restant de mes jours à vos côtés. »

Le Roi Adam retrouva ses fonctions au sein de Hi-Hi-Hi. Nous nous mariâmes, vécûmes heureux et n’eûmes aucun enfant.

2364 mots
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Mancinia Leenhardt
~ Humain ~ Niveau IV ~

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◈ YinYanisé(e) le : 01/05/2015
◈ Âme(s) Soeur(s) : Neah Katzuta | Ange | Compagnon
◈ Activité : Joaillière [Rang IV] | Médecin [Rang III] | Éleveuse de Vaches [Rang I] | Investisseur [Rang II]
Mancinia Leenhardt
Ven 31 Juil 2020, 22:00


Illustration - Bea Gifted
L'Alternative du Conte

Il était une fois ... Une vaste contrée partagée entre plusieurs Grands Souverains. Il y avait des puissances concrètes et d'autres plus discrètes. Et si la Lumière brillait à la vue de tous, la Noirceur remplissait son office dans les plus bas abîmes. N'oubliez jamais, ô vous qui vous aventurez en ces lieux, que la Pleine Lune est une phase des Ténèbres, où les vraies couleurs du danger sont révélées. Peu importe qui vous êtes, les Spectacles nocturnes appartiennent aux Monstres. Bienvenue au sein des Trois Royaumes ! Là où tout un chacun se risque à la perversion ! Vous pouvez être teinté de la virginité du Clair de Lune, toute tentative de lutte est vaine ... Et si vous vous perdez, vous ne pourrez plus rentrer chez vous. Prenez garde à ne pas perdre votre chemin ... au risque de perdre la tête.



Coupez lui la tête !

Cet ordre claquait contre les murs de la salle aux traits ouvragés, dont les dorures se distinguaient du sang séché longtemps accumulé dans les tréfonds de ce Palais Merveilleux, dissimulant son plus sombre Cauchemar. La Reine entendait à peine le tintement de cette clé retombant au sol, relâchée par la main du petit être qui était venu malgré les interdictions. Ces enfants ... toujours prompt à ne pas écouter les adultes. Devait-elle la punir ou la récompenser pour son audace ? Après tout, en couvrant ses mensonges avec d'autres mensonges, elle avait ainsi laissé entrevoir le revers de son masque. Elle n'aimait pas s'attacher, même on était la Souveraine de Coeur, car dans son cas, cela ne voulait pas dire de donner de l'Amour, mais souvent ... de l'arracher !

Où est ... ma maman ?

L'enfant ne reconnaissait plus sa mère. Peu importait que cette femme eut les mêmes traits, cela ne pouvait pas ... Non.

Aaaah, ma douce Blanche-Neige ! Tu es sûrement en âge de comprendre à quel point le Plaisir est Aphrodisiaque ! Tu devrais savoir que n'importe quel soldat finit par s'agenouiller tel un chien à son contact. Viens. Approche. Je vais t'initier.

Tremblant des pieds à la tête sans ne savoir que dire. Est-ce que ces amours étaient malsains ? Sa tête tournait sous l'effet des drogues. Son temps de réflexion ne plut pas à la régente.

Quel dommage. Je ne pourrais rien faire de toi ... Ou peut-être que si. Gardes ! Donnez-moi son coeur !
Oui, votre Majesté !

Blanche-Neige était paralysée tandis que les visages masqués, inéluctablement, venaient dans sa direction. Dans un sursaut de courage, elle prit ses jambes à son cou et partit en courant, droit devant, vers la forêt qui la séparait de l'extérieur, vers les Trois Royaumes qu'on disait maudits. Mieux valait vivre une désolation que de mourir. Par chance ou par volonté d'un destin inéluctable, la douce enfant parvint à prendre la fuite. Ne pouvant alors offrir le coeur de Blanche-Neige à leur Reine, les domestiques s'arrachèrent eux-mêmes le leur pour lui en faire don. Elle rit aux éclats en clamant que la Première Aiguille ne pourrait éternellement courir.



À peine parvenue au passage marquant l'entrée d'un nouveau territoire, Blanche-Neige était maculée de sang, ses vêtements déchirés. Sa respiration était courte, sa tête tournait et Blanche-Neige titubait vers la première source de lumière qu'elle vit. Le Garde paru saisi de sa beauté malgré l'horreur de son état, il lui permit de se nourrir dans son écuelle et de la conduire vers son épouse, qui lui permis de prendre un bain et de savourer des draps chauds. Au milieu de la nuit, toutefois, un étrange sort se mis en branle. À minuit, la Bienfaitrice s'éveillât et approchât de sa proie. Blanche-Neige ouvrit les yeux pour voir le reflet de l'arme avant qu'elle ne s'abatte. Avec des réflexes qu'elle ne se connaissait pas, elle roulait sur le côté, s'échappant à nouveau en courant. Qu'avait-elle fait aux Dieux pour mériter pareil châtiment ? Sans doute l'ignorait-elle, mais elle devait courir. Abandonner la Confiance. Craindre pour sa vie, continuellement. Si la Reine de Coeur aimait s'amuser des tourments des autres, elle avait recueilli Blanche-Neige en souhaitant la protéger ... pour savoir combien de temps elle tiendrait avant que sa Malédiction ne l'atteigne. Qui arracherait son coeur en premier ? Serait-ce la Méchante Reine, jalouse de sa beauté du haut de ses douze ans ? Serait-ce un de ces idiots à la rivalité éternel qu'était le Chasseur et Gaston ? ... À moins que ce ne soit Jafar, son père, dans sa quête éternelle de l'Éternité ou Pocahontas, sa mère, qui se sentirait menacée par cet enfant qu'elle ne désirait pas ?

Quel malheur que d'être né belle, aucun Amour ne saurait être sincère, car pour tomber amoureuse ... il faut accepter de perdre sa tête.



Au sein des Trois Royaumes, le cruel récit de Blanche-Neige émoierait sûrement les habitants, mais seulement, dans l'ombre des flammes nocturnes, les légendes sombres du pays ravageaient les esprits. Quelques âmes emplies de bonté, essayaient de guider vers la Lumière, mais hélas, certaines ténèbres sont insondables. Et c'est ainsi que l'on disait que plusieurs Aiguilles, de celles qui mesure le Temps et le Destin, avaient été maudites. Elles donneraient ainsi naissance aux Acteurs d'une Tragédie. À un moment ou l'autre de leur existence, les victimes se piqueraient le doigt et enclencherait leur Malédiction. Blanche-Neige avait été touchée dès sa naissance, lors de son abandon au milieu de nulle part et, hélas, une aiguille dépassant du sol heurta sa petite main. Un messager du Royaume de Hou-Hou, venu dans ce pays dissimulé derrière une sombre forêt, la découvrit et fût, étrangement, tenter de la noyer dans le ruisseau pour dévorer son coeur. Exécuté par la Reine de Coeur en personne, celle-ci qui prit soin du petit être, elle-même étant extérieure au tourment de ses voisins, assurant la sécurité. Hélas ... même une frontière magique ne peut arrêter un Désastre. Alors, Blanche-Neige, la Première Aiguille, disparu de son havre de paix et s'engageait vers son Destin.



La Seconde Aiguille avait ainsi détruit le Roi des Océans en heurtant la main de sa fille Ariel, durant son adolescence. Elle s'indignait de la pollution présente sur le rebord sablonneux d'un Palais et voulut nettoyer les environs lorsque le détritus avait violemment perforé sa main. Une plaie était apparue et son cri avait attiré une passante. Elle fût soignée par une Princesse du nom d'Aurore, dont la gentillesse la touchât. Il était Interdit pour les Hommes et le Peuple des Eaux de se côtoyer, mais Ariel aimait le monde d'En-Haut et les deux amies ne pouvaient s'empêcher de se voir. Le Roi Triton, en découvrant celle-ci, prit la lourde décision de détenir prisonnière sa cadette dans la Cité des Océans. Ce besoin de protéger son enfant découlait du Don qui était sien, celui de la Voix de l'Océan. Permettant à celui-ci d'accorder sa Protection et la Prospérité. Sans le Chant de la Sirène, un sort terrible attendait les habitants des eaux. Il craignait seulement qu'Aurore ne tuât sa précieuse enfant. Furieuse, amer et ayant besoin de son amie, Ariel entreprit de déchoir son Père de ses titres et de ses biens, en réalisant un Pacte avec sa Tante, Ursula, qui eut ainsi le loisir d'asservir les mers. En échange, Ariel était libre d'aller dans le monde des Hommes et de prendre la parole aux noms des siens, renouant des anciennes alliances. Elle devait néanmoins revenir pour assurer la préservation des siens. Ursula, qui était sage et douce, comprit rapidement que la situation de son nouvel empire océanique se dégradait. La Malédiction d'Ariel la condamnait à perdre l'usage de sa voix, érodant ses cordes vocales. Celle qui doit sauvegarder la Vie des Océans perd peu à peu sa puissance et lorsque le Chant cessera, alors les créatures marines, progressivement, s'éteindront, car hélas, pour transmettre son Don, Ariel doit enfanter ... Sans Voix, il n'y a plus de naissances. Un Cycle cruel.

Mieux valait une vie avec Aurore qu'une éternité sans sa présence,
Égoïste Princesse qui sacrifie sa chair et son sang soit disant par amour !
Si seulement elle n'avait pas aimé autre chose que son peuple, alors elle aurait évité son sort ...



Sur des champs incendiés demeuraient des enfants, ils étaient recouverts de cendres et de terre, s'entêtant à creuser des tombes de leurs mains impuissantes à manier les armes. Ils avaient attendus que la bataille soit terminée pour couvrir de terre le corps de jeunes hommes dont ils ignoraient le nom. Le Dieu de la Mort passait dans les environs et entendit leurs aspirations vengeresses, tandis qu'ils scellaient leur main, partageant leur sang d'une blessure nouvellement formée par des débris sur le sol. Le Dieu était venu à leur rencontre avec des promesses plein les lèvres.

Mettez-vous à mon service pour quelques décennies. Je vous rendrais plus puissants, repousserait votre mort et anéantirait votre Humanité ... pour faire de vous des guerriers implacables pour défendre le Bien de ses terres. Vous resterez unis par une chaîne invisible. Si l'un de vous meurt, l'autre également. C'est le deal.

Shang et Mulan n'étaient que Fureur. Acceptant cette proposition en se tenant toujours par la main. Les sentiments étaient inutiles pour obtenir la paix. Hadès, de son nom, avait voulu figé dans le temps le sort des Troisième et Quatrième Aiguilles, en se disant qu'il était grisant de défié quelques autres entités en les protégeant chez lui. Seulement, le Dieu de la Mort ne pouvait pas empêcher les autres d'approcher son domaine ... et si par malheur, un autre humain croisait leur route, alors ses nouveaux Gardes ne manqueraient pas de lui broyer le coeur. Ainsi, quand l'imprudente Neuvième Aiguille s'aventurât près du sinistre territoire marquant la frontière entre deux Royaumes, ni elle ni les les deux Soldats ne voulaient reculer. Ils ne purent rien contre la puissance magique émanant de son corps et furent scellés dans la glace pour l'éternité. Ensemble. Hadès ne put que cracher sa fulminante colère de les perdre ainsi, ignorant les mots abjectes de cette blondasse écervelée contre qui il n'aurait aucune pitié. Sa Fureur brûla à mort l'être de Glace venu à sa rencontre, sans la moindre pitié. L'Entité des Malédictions avait réussi à en avoir trois en s'amusant avec lui.



Une Princesse perdue au fond des bois profonds arrivât au manoir avec une lettre effacée à la main. Celle marquée du sceau de la Cinquième Aiguille frappât à l'effrayante porte endommagée, se demandant s'il y avait quelqu'un à l'intérieur.

Tiens, tiens, tu as besoin d'aide ?
Bienvenue dans notre merveilleuse demeure !
Laissez-nous vous servir du thé !

Aurore savait être appréciée des autres sans aucun effort. Voir des sourires remettait du baume à son coeur depuis la disparition d'Ariel, devenue écume devant ses yeux après un dernier baiser. En cette soirée de célébrations, elle pu oublier un temps sa tristesse. La Princesse est ensuite partie dormir, puis elle s'est éveillée, mais le matin n'est jamais venu ... Sa Malédiction était de demeurer dans un lieu éloigné et solitaire, avec des serviteurs mécaniques. En cela, elle l'avait toujours su.



Ursula avait assisté aux côtés d'Aurore au trépas de celle qui préservait la vie marine et la Princesse avait appris que la mort emporterait tous les habitants de son Royaume. Il n'y avait plus de naissances et le peuple était condamné. Aurore avait promis de chercher un remède à cette Malédiction, en souvenir de son Amour. La Reine des Océans l'avait regardée partir en observant la marque sur son poignet, reliquât d'une blessure d'enfant lorsque son Père l'eu blessée par accident. Ursula, cependant, avait compris. Elle avait été sacrifiée pour préserver son Royaume. Courageuse, Aurore était partie d'elle-même à la rencontre de son Destin, tout en espérant sauver les autres.

Mufasa ne semblait en rien regretter ses actions, au désespoir de la Reine des Océans. Aurore aurait su être une personne souriante et brave, mais on l'avait enchaînée à la solitude. Ariel avait été son seul rayon de liberté ... Désormais, il était trop tard. Pour tout. Car, malgré la disparition de sa soeur, Éric, héritier du trône, était condamné par la maladie. Celle de l'Amour. Éperdument amoureux de Blanche-Neige, le Prince parcouru une partie de son Royaume à sa poursuite. Lorsqu'il parvint à réaliser sa capture et qu'on la lui livrait dans sa tente, ce dernier, dans un geste fou, ouvrit sa poitrine pour saisir son coeur en le dévorant devant ses hommes ... Horrifiés par son geste, devenu fou par ce goût qui le rendait instable, Phoebus, son plus vaillant ami, n'eu d'autre chose que de mettre un terme à sa vie.

Aurore n'était pas la Cinquième, mais la Sixième. La Malédiction avait également condamné Éric, sans que personne ne le sache. GRAAAA était désormais libre de plonger dans un délicieux Chaos. Où était Scar, le Roi Légitime, celui qui s'était écarté sagement pour mettre un terme aux anciennes guerres fratricides de sa lignée ? ...



Longtemps, le Prince Adam avait été un Roi aimé, mais son épouse ne l'était pas. Un matin, sa Malédiction se déclarât en le rendant Monstrueux. Accusée à tort, la Méchante Reine fût pendue et ses enfants, chassés du Royaume, tandis que la Bête parti de son côté. Sous la poigne de fer et de sang de son nouveau Régent, le Royaume courrait à sa ruine. Adam voulait sauver le monde, mais il n'était plus rien. Un soir, dans ses rêves, il tombât sur une demoiselle se promenant le long d'une rivière. Ils savaient n'être que dans un songe, mais le coeur de l'ancien Roi fût instantanément capturé. Sans un mot, ils s'abandonnèrent l'un à l'autre dans une passion brûlante. À son éveil, son esprit ne pouvant oublier son visage, la Bête partit à la recherche de cette inconnue ... il la découvrit dans une haute tour. Se frayant un chemin parmi les ronces entourant la tour royale, la découvrant endormie et, afin de proclamer son amour, lui offrit un tendre baiser. Une larme coulât sur la joue de Raiponce lorsqu'elle vit le sourire de son aimé. Seulement, la Princesse repoussât violemment ce dernier l'instant d'après en criant qu'elle voulait mettre un terme à sa vie. Ses paroles émises, le corps de Raiponce muait à son tour en une créature hideuse ... Ses cris alertèrent ses surveillants.

Victime de leur Malédiction, la Bête ne désire pas se séparer de Raiponce, saisissant celle-ci dans ses bras et dans une étreinte apaisée, ils disparaissent en sombrant dans le monde de leur Rêve. Ils étaient la Septième et l'Onzième Aiguille ... Adam ignorait seulement que son Destin était lié à celui de ses filles. Son égoïsme amoureux allait mener Elsa et Anna, les Neuvième et Dixième, vers leur destin morbide.



Belle était une charmante libraire dans un village paisible, travaillant courageusement parmi les ouvrages et en mettant des rêves plein la tête des enfants. Ce comportement ne plaisait pas aux villageois, pour qui les seules valeurs étaient le travail et le sérieux. Sans en avoir conscience, l'inimité du village se liguait contre sa personne, de celle-là même qui avait emporté son inventeur de géniteur. En refusant les avances de Gaston et excité par la violence à l'encontre de la jeune femme, il lui avait lancer un liquide sur le visage qui la privât de sa vue. Sauvée in extremis par des villageois honteux, elle se savait condamnée aux ténèbres. Ne pouvant vivre sans l'amour des mots, vu que celui des Hommes lui était refusé, elle sautât du haut d'une falaise, atterrissant dans une écume chaude et douce. On dit que depuis, les enfants se racontent des histoires au coin du feu à son souvenir, avant que la noirceur du monde adulte ne les engloutissent.



Au cours d'une nuit sans lune, la Comtesse d'un vaste domaine s'ennuyait à en mourir. Elle détestait rester seule, mais son rang la laissait dénué d'amis. En se redressant, elle choisit d'organiser cette fête dont elle rêvait tant, imaginant d'avance l'immense gâteau ! Elle n'avait pas de temps à perdre ! Les cuisines tournaient, la musique était belle, mais il n'y eu personne ... En sortant pour dissimuler son chagrin, la Douzième Aiguille fût médusée de voir de la neige à cette période de l'année et croisât le chemin de la Neuvième. Celle-ci avait fui son Royaume devant le courroux de son peuple et la mort de sa mère ... En voyant le corps de son Père sombrer du haut d'une Tour, sa puissance magique, jusqu'alors scellée, causait des ravages.

Cendrillon n'en avait cure tant elle voulait Elsa à ses côtés pour s'amuser ! C'est ainsi que les deux nouvelles amies s'adonnèrent à l'amusement et le bonheur qu'éprouvait Elsa se reflétait dans sa magie, qui devint plus à même d'être contrôlée. Patinage, bataille, création de bonhommes de neige ... Le hall du manoir n'avait jamais été aussi joyeux. Seulement, il y avait une troisième personne, esseulée, observant cette scène de plaisir de loin. Anna, saisi d'une rage foudroyante, poignardât mortellement Cendrillon avec l'aiguille en argent d'une horloge. Elsa, en voulant arrêter sa soeur qui avait mal interprété la situation, la transperçât de dizaines de pics de glace. Sous les cris des domestiques, la Reine des Neiges s'enfuit en hurlant sa douleur. Ne pouvant assumer ce qu'elle avait fait, elle voulu se donner la mort, mais celle-ci ne voulait pas d'elle ... alors elle partit défié son représentant qui possédait des pouvoirs contraires aux siens. Mourir lui semblât mieux que de vivre en regardant ses méfaits.



L'Ombre du Corbeau, éternellement, plane sur les Trois Royaumes et ses proches frontières. Son aura n'en était que plus que sinistre avec les Malédictions s'abattant progressivement. Pourquoi tant de cruauté ? serait sans doute votre question. Parce que c'est l'heure de l'Expiation, vous répondra-t-il sûrement. Conçues comme étant des Bénédictions à venir, nombreux étaient les habitants à rêver de ces élus qui apporteraient Prospérité, Amour et Unions entre eux. Seulement, l'arrogance de leurs ancêtres engendrât la Colère du Créateur et, désireux de leur donner une leçon, mis au monde les Malédictions. Suivre l'Histoire est devenue impossible désormais ! Oublions tout et laissons la Folie l'emporter ! dira-t-il en battant ses ailes. Je n'aime pas cette Histoire, serait sans doute vos mots. Souhaites-tu ... la réécrire ? vous interrogera-t-il. Le pourrais-je ? demanderiez-vous, plein d'Espoir. Et le Corbeau vint mettre dans vos mains une aiguille d'horloge. La Treizième. Celle qui bouscule l'Immuable. C'est l'heure de tourner.

2964 mots


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Kyra Lemingway
Ven 31 Juil 2020, 23:57


L'Alternative du Conte

Il était une fois, dans le Royaume lointain de Caermaloyw, un Prince, héritier au trône, baptisé Arthur, aimant envers sa femme, assidu envers ses devoirs et attentif envers ses sujets. Mais un jour un ermite vint à sa rencontre pour lui annoncer une prophétie. Le Seigneur, préparé toute sa vie durant à régner sur son unique Royaume, était destiné à  unifier le monde et être Roi des rois, à la condition de trouver l'épée de légende. L'épée qui savait parler. Le Prince ne prit pas immédiatement cette révélation au sérieux. Il n'était que Prince et le vieillard lui promettait la Souveraineté absolue. Toutefois, intrigué, il invita le vieil homme à sa table afin qu'il lui parle plus amplement de cette épée qui avait don de parole. C'est lors de ce repas qu'il apprit que le mystérieux ermite était bien plus que cela. Il avait en réalité face à lui un Puissant Magicien, ce qui offrait bien plus d'intérêts et de crédits à ses propos. « Et savez-vous où se trouve cette épée ? » demanda le Prince, curieux. « Non. » répondit le Mage. La réponse, sans appel, refroidit toute ambition qui aurait pu poindre dans l'esprit du Prince. « Mais je vous aiderai, et vous accompagnerai dans votre quête, car entre vos mains, elle est porteuse de paix. ». Cela faisait longtemps que Caermaloyw n'avait pas eu à faire face à la guerre, aussi la notion de "paix" était presque naturelle à présent pour lui et les habitants du Royaume. Mais il avait ouï dire en effet que nombre de Royaume n'avait pas cette chance. « Si obtenir cette épée peut apporter la quiétude sur la totalité du monde, alors je me lancerai dans cette quête, non pas pour assujettir l'humanité, mais bien pour la concilier. » fit le Prince d'un air déterminé, ignorant alors le regard inquiet que lui jetait Juliette. Car si le Prince était résolu, son épouse était bien moins convaincue de la réussite de l'entreprise.

Les jours s'écoulèrent depuis cet entretient, les expéditions s’enchaînèrent, par-delà même les frontières de Caermaloyw, mais jamais le Prince Arthur ne réussi à mettre la main sur l'épée de légende. La lassitude le gagnait mais les mots pleins d'espoirs et de rêves de Merlin finissaient pas le remettre sur le chemin de la couronne suprême. Mais il y avait pis que l'abandon. Sans qu'il ne sût expliquer de quelle façon les choses se fussent déroulées, il avait perdu le regard et le cœur de Juliette. Il la voyait les nuits retrouver les plumes de sa malédiction et le jour se tourner par-delà les terres de son Royaume. Ils avaient mis tant de temps à filer leur amour et il se rendait compte que ses ambitions étaient en train de trancher ce lien qui les liait. Le Prince se questionna alors. Le sacrifice de l'amour personnel était donc le prix à payer pour obtenir la paix universelle ? « Merlin, toi qui a réponse à tout, peux-tu répondre à cette question-ci ? » demanda le Prince après que le dernier chevalier nommé pour la recherche de l'artefact sacré eût quitté la salle. « Je vous écoutes mon Prince. » - « Un Royaume peut-il vivre paisiblement si son Roi a le cœur agité ? ». Le vieux Magicien passa sa main sur sa longue barbe argentée, silencieux et resta ainsi quelques longues secondes qui parurent une éternité au Prince. Il plongea finalement son regard semblant habité du ciel azuré dans celui du Prince héritier. « Tant que la houle du cœur n'atteint pas l'onde calme de l'esprit, alors le Royaume vivra sereinement. » - « Je vois. Je comprends. ».

Le Prince avait assimilé les paroles du Mage. Il avait admit que les tourments de la Royauté ne devaient pas interférer avec les devoirs qui lui incombait. Pourtant vint le jour où il ne pût appliquer cette doctrine alors que la Princesse Juliette devint introuvable. Du septentrion au midi, de l'orient à l'occident, chaque recoin du Royaume fut couvert pour retrouver sa trace. Mais point de Princesse Juliette. Elle était partie, par-delà les terres de Caermaloyw, là où son regard rêveur se posait, à la recherche de cet illustre inconnu qui avait dérobé son cœur aux mains du Prince. « C'est de ta faute Merlin ! Elle ne serait jamais partie si tu n'avais pas insisté sur cette Quête alors que cette épée de légende n'est sûrement réellement que légende. ». Arthur s'en voulait d'avoir ainsi délaissé son aimée en songeant que trouver l'arme lui permettrait de reconquérir le cœur de la belle. Ça n'avait été que bêtises et il le savait à présent que son âme-sœur n'était plus là. L'héritier au trône avançait à grands pas à travers le château, n'écoutant plus qu'à moitié ce que lui disait le Magicien, jusqu'à ce qu'un mur de pierre ne s'érige devant lui. « Je ne suis fautif que de vous avoir guidé sur le chemin de la Royauté. Vous êtes seul maître de vos relations maritales. Ne me blâmez pas pour des actions dont je ne suis pas responsable. » fit le Magicien d'une voix tonitruante qui résonnât sur les murs du couloir comme un grondement de tonnerre. Ses yeux semblaient un brasier ardent et Arthur était certain que, s'il le voulait, Merlin pourrait mettre le feu au château uniquement par le seul pouvoir de la pensée. « Inutile de courir comme vous le faites. Vous ignorez même où la Princesse a fugué et pourtant vous désirez abandonner votre Royaume pour suivre un nuage de fumée. » continua à réprimander le vieux Mage. « Alors que dois-je faire ? Rester et attendre en espérant des nouvelles ? Je ne le peux, et tu le sais. » répliqua le Prince esseulé. Le désespoir pouvait s'entendre dans le fond de sa voix. « Laissez-moi retrouver la trace de la Princesse Juliette. » commença le Mage comme le mur s'effondrait au sol en un tapis de sable. « En attendant, vous, vous continuez la tâche qui est la vôtre. Poursuivre la Quête de l'épée de légende. ». Cela ne plaisait que moyennement au Prince. Il craignait que le Magicien ne profite de cette position pour ne jamais lui révéler où était partie Juliette. Néanmoins, il accepta l'accord. Il était également celui qui avait le pouvoir de la retrouver le plus rapidement et le plus facilement.

Au retour d'une nouvelle expédition infructueuse qui avait menée Arthur et ses chevaliers bien loin hors des frontières du Royaume, Merlin vint accueillir le Prince. « Aucune trace de l'épée alors ? » - « Comme à chaque fois. Des pierres et de l'or, mais nulle épée qui parle. Et toi, aucune trace de Juliette ? ». Le Magicien laissa passer une seconde. « Il semblerait Mon Seigneur que mes recherches aient été plus prolifiques que les vôtres. » - « Veux-tu dire que tu sais où se trouve ma femme ? » demanda le Prince avec empressement. « Je le sais. Mais cela ne vous siéra guère de le savoir. » - « Et cela ne me sied encore moins d'être ignorant. » répliqua le Dauphin. « Qu'il en soit ainsi. Veuillez me suivre. ». Le vieux Mage guida le Prince dans une grande salle emplie de vieux grimoires et de potions aux milles couleurs. Ce lieu était exclusif à Merlin et personne n'y avait jamais mis les pieds par crainte d'être atteint d'un sort ou d'un maléfice pour avoir envahit cet espace qui n'était pas le leur. Sur une table était posée une carte, à plat, dessinant les contours d'un Royaume lointain à celui du Dauphin. « Voici le Royaume de Hi-Hi-Hi. C'est là-bas que se trouve la Princesse Juliette. ». Un regain d'espoir envahit l'âme du Prince de Caermaloyw. « Ce Royaume semble immense. Sais-tu exactement où s'est-elle dirigée ? ». À nouveau Merlin laissa filer une seconde avant de répondre. « Êtes-vous certain de vouloir le savoir ? Parfois ce que l'on ignore ne peut pas nous faire de mal. » - « Merlin. J'exige de savoir où se trouve mon épouse actuellement. » ordonna le Prince d'une voix autoritaire. « Soit. Il en sera donc selon vos désirs. La Princesse Juliette semblerait se trouver dans le nord du Royaume. ».

Arthur n'attendit pas pour rallier à son tour le Royaume de Hi-Hi-Hi. Il savait ces terres être autrefois gouverné par un Souverain aimé de son peuple, le Roi Adam, mais que ce dernier fût destitué de sa couronne par sa propre femme et Sorcière de son état. Aussi le Prince demanda à Merlin de l'accompagner dans sa nouvelle Quête. On n'était jamais trop prudent lorsque l'on devait rejoindre un Royaume régit par une Enchanteresse. Heureusement, le Prince n'eut pas à se confronter à elle. Traversant le pays, le Prince rejoint d'abord une auberge tenue par sept Nains et une jeune femme au minois ravissant, et il leur demanda si Juliette n'était pas ici. Tous répondirent pas la négative. Alors le Prince ne resta pas, malgré le lieu parfait pour un peu de repos. Il rejoint un village à proximité et demanda à ses habitants si Juliette ne s'y trouvait pas et si d'aucun ne l'aurait aperçu. A nouveau, tout ceux que le Prince interrogea répondirent négativement. Alors le Prince s'éloigna du village, refusant le gîte et le couvert offert par certain prenant pitié du pauvre hère qu'il était aujourd'hui.

«
Quel est ce château ? » - « Je l'ignore Mon Seigneur. Il est probable qu'il s'agisse là du palais de celle que le peuple de ce Royaume nomme "Méchante Reine", à moins qu'il ne s'agisse que du palais abandonné où résidait le Roi Adam et sa famille tandis qu'il était encore souverain en ses terres. » - « Crois-tu que Juliette puisse se trouver en ces lieux ? » continua à interroger le Prince. « Je l'ignore également. Mais il est certain que cette demeure n'est pas inhabité cependant. » fit le Mage en pointant un point brillant de son bâton. Un point brillant vacillait au loin, vision d'une chandelle éclairant le chevet d'un bureau, ou d'un lit. « Allons interroger les résidents alors. » ajouta le Dauphin. Peu lui importait qui pouvait être le maître des lieux, Arthur se sentait l'âme de retourner le monde pour parvenir à ses fins, à savoir, retrouver son aimée. De sa magie, Merlin poussa les grilles du portail qui grincèrent en un grognement aiguë. Le passage dégagé, le Prince et son acolyte s'engagèrent sur la longue allée menant aux portes du château. Arthur donna trois coup puissant sur le bois vermoulu de la porte à l'aide du heurtoir. Accueilli par une horloge qui parle, il cacha difficilement sa surprise. « Bien le bonsoir messires. Je suis navré de devoir vous accueillir de cette façon mais mon maître ne désir aucune visite et je vais donc devoir vous demander de rebrousser chemin. » fit l'horloge en se confondant en milles excuses. « Votre maître ? Et qui est-il ? J'aimerai beaucoup lui parler. » répliqua l'héritier de Caermaloyw. Car si une horloge ayant le pouvoir de parler résidait en ces lieux, Arthur songea qu'il n'était pas impossible qu'une épée ayant les mêmes propriétés s'y cache également. Juliette était toujours sa priorité, évidemment, mais il savait que s'il avait l'épée de légende en main, Merlin n'aurait plus aucune raison de lui souffler que retarder la Quête de la conciliation pour courir Hi-Hi-Hi à la recherche de Juliette était une mauvaise chose. « Oh, c'est à dire que... » - « Je vous en pris. Au moins pour nous poser une soirée. Mon ami et moi avons fait longue route pour arriver jusqu'ici. Merlin, est un grand Mage qui m'accompagne et m'aide dans ma Quête. Quand à moi, je suis le Prince Arthur de Caermaloyw. » insista le Prince. « De Caermaloyw ? » répondit l'horloge, surprise, jetant un regard derrière lui, puis de nouveau sur le Prince, puis une nouvelle fois vers le château. « Est-ce qu'il y a un problème ? » demanda le Mage, dardant ses iris azurées sur l'objet animée. « Oh non ! Je le crois du moins. Je l'espère en fait. Très bien, suivez-moi. »
L'horloge les avait abandonné dans la bibliothèque afin de s'entretenir avec le Maître des lieux. Un lieu si grand que même le Magicien semblait abasourdi devant la quantité astronomique de connaissance accumulée, mais également abandonnée. « Nous ne sommes pas dans le château de la Sorcière Ravenna. » fit soudainement le Magicien. Et aussi soudainement que le vieux Mage avait lâché cette information, la porte de la pièce s'ouvrit dans un fracas monstre, laissant paraître la forme tout aussi monstrueuse d'une bête immense. Dans un réflexe, Arthur se redressa, suivi de Merlin, et porta la main à sa ceinture pour se saisir de son arme. « Prince de Caermaloyw, n'est-ce pas ? Je sais ce que vous êtes venu chercher. » fit la créature d'une voix rugissante. « Et comment le savez-vous ? » rétorquait le Prince d'une voix méfiante. « Parce qu'elle est ici. Mais à l'évidence elle ne s'intéresse plus à vous. » Juliette ! « Où est-elle ? » demanda le Prince d'une voix autoritaire. « Je ne lui ai rien demandé, elle est ici de son plein gré. » - « Je le sais. ». Il vit alors la silhouette gracieuse d'un cygne se dessiner dans le couloir. Il voulait la voir, et l'embrasser comme avant qu'ils ne se séparent. Il voulait... Non, il comprenait les mots de la Bête. « Juliette. Je ne t'ai jamais quitté. Laisse-moi te le prouver. ». Sur ces paroles il quitta la demeure de la Bête. Il s'était trompé. Il avait vu sa Quête comme la reconquête de l'amour de Juliette. Mais l'amour ne se conquière pas, il se mérite ou s'apprivoise. Probablement devait-ce être la même chose avec l'épée de légende.

Le Prince Arthur resta longtemps en Hi-Hi-Hi. La malédiction de la Bête fut brisé et il put découvrir avec horreur la véritable identité qui se cachait derrière son visage terrifiant. La malédiction de Juliette fut anéantie, et il en eut le cœur meurtri. Mais malgré tout cela, il resta. Et aussi longtemps que Juliette ne poserai pas une nouvelle fois son regard sur lui, il continuerai à lui faire offrande de mérite et d'humilité, jusqu'à ce que de nouveau elle accepte de lui offrir son cœur et son amour.

©gotheim pour epicode


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