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 Tempête | Rp à plusieurs

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Kaahl Paiberym
~ Sorcier ~ Niveau VI ~

~ Sorcier ~ Niveau VI ~
◈ Parchemins usagés : 4036
◈ YinYanisé(e) le : 25/06/2015
◈ Activité : Professeur
Kaahl Paiberym
Lun 25 Mai 2020, 14:49



i2j6.bmpJe me regardai dans la glace de ma chambre. « Qu’en dis-tu Frey ? Est-ce que tu penses que je pourrais devenir une Puff-Puff Gueurle ? » Je venais de me déhancher devant mon miroir et étais complètement essoufflée. La chorégraphie ainsi exécutée était totalement ridicule mais, heureusement, il n’y avait eu que moi pour la voir. Le chat me fixa d’un air endormi, sa paupière gauche s’affaissant même, l’air de dire que je l’ennuyais et que j’avais un comportement bizarre d’humain, qui ne l’intéressait pas du tout. « Cendre ! » appela la voix douce de Gustine. « J’arrive ! » criai-je, depuis ma chambre. Ce soir nous allions accueillir du monde, pour une sorte de dîner-buffet. Des banquettes avaient été rajoutées dans le salon afin que tout le monde pût s’y regrouper. L’objectif de la soirée était de faire connaissance, de profiter des petits plats, de boire du thé et, pour les plus aventureux, de danser sur une piste improvisée. Dolcidée chantait à ses heures et jouait aussi du violon et du piano. Elle avait invité des connaissances à elle qui se prêtaient aussi au jeu musical. Les danseurs seraient donc ravis. Même si ce ne serait pas du grand art, ça suffirait pour s’amuser et se détendre. Gustine et sa sœur, Pauline, avaient préparé les légumes du potager que le mari de la première, Minéphore, avait ramassé le matin même. Elles avaient également fait des gâteaux et décoré le salon. Les meubles avaient été déplacés afin de libérer le plus d’espace possible. Je pensai brièvement que si Kaahl avait été là, l’organisation aurait été un peu plus carrée et efficace, mais les éclats de rire complices de Gustine et de Pauline me rendaient heureuse. Je n’avais encore parlé à personne de ma volonté de rejoindre les Puff-Puff Gueurles. Peut-être garderais-je cela secret ? Comme mon escapade aux Jardins de Jhēn dans l’espoir d’y apercevoir le Petit Pigeon, en vain.

Je pris un grand saladier entre les mains. « Ne chipe pas dans le plat ! » me dit Dolcidée avec un air légèrement supérieur qui m’agaça. Je ne l’aimais pas beaucoup et ne répondis pas, me contentant d’aller le poser sur la table du salon et de chiper dans le plat avec un air effronté. Puis, mes yeux se posèrent sur les enfants. Il y en avait beaucoup. Ceux du Baron déjà : Lucius, Ilias, Justinien, Rosalie et Asîlah, puis Sjar qui était arrivé un peu plus tôt avec ses deux mères : Magda et Imma. Dans le parc, ils étaient tous absorbés par leurs occupations respectives. Lucius dormait avec sa peluche dragon contre lui. Il ne la quittait plus et gare à celui qui aurait essayé de la lui prendre ! Ilias avait les yeux grands ouverts mais était silencieux, à regarder le ballet des pieds qui passaient derrière les barreaux du parc. Justinien et Rosalie étaient en train de se toucher le visage mutuellement, avec des doigts baveux. Asîlah et Sjar babillaient en bougeant, leurs ailes étalées à côté d’eux. Parfois, ils se frôlaient et ça les faisait rire. Invisible à mes yeux, Marelle était en train de jouer avec Rosalie et Justinien. C’était d’ailleurs elle que les deux bébés essayaient de toucher. Elle allait et venait de l’un à l’autre et créait des petits effets magiques qui les émerveillaient.

Alors que je passai de nouveau à côté de la table, j’entendis une petite voix s’élever. « Est-ce que je pourrais avoir un peu de céréales, s’il te plaît ? » Je pris dans un bol quelques mueslis et les disposais à côté d’une petite créature en forme d’étoile. Quelques secondes plus tard, j’avais totalement oublié sa présence. J’allais remettre la nourriture là où je l’avais prise mais Gustine m’appela de nouveau. Je laissai donc le tout sur la nappe, à la portée d’Odile. Les céréales croquèrent sous ses dents.

« Je sais bien ! Mais c’est une bonne nouvelle, non ? » « Que la Terre Blanche soit aux Sorciers ? Je ne suis pas sûre… » « Mais il y a des Anges qui ont été délivrés et la pointe sud de l’île a été reprise ! » « Tu es sûre de ça ? Moi j’ai juste entendu dire que des monstres étaient apparus là-bas. » « Des monstres ? » « Oui comme euh… Des lézards géants ! » Gustine se mit à rire en regardant sa sœur. « Des lézards géants ? Toi, tu as trop lu Baddi le dragon vert à Lucius ! » « Peut-être… Il faudrait que tu envoies une lettre à ton Baron. Comme il est chez les Sorciers en ce moment, il doit savoir mieux que quiconque ! » « Je lui en ai déjà envoyée une ce matin. Le pauvre doit avoir hâte de rentrer. Ce n’est jamais facile pour lui de se retrouver chez les Paiberym. Il m’a raconté des histoires sur ses frères qui font froid dans le dos. À mon avis, ils doivent tous être en train de se vanter en ce moment, comme savent si bien le faire les Sorciers. En plus, il parait que la Coupe des Nations est affreuse. Il faudrait inventer un moyen de torturer les gens ! » « J’en ai entendu parler oui… »

880 mots

Yo ! C'est un rp à plusieurs. Normalement il devrait y avoir Aleran, Aliénor, Bellada, Barnabé/Nymeria, Valentine, Pulsar/Monika/June, mais si d'autres Magiciens voire des Anges ou des Humains ou des personnes vivant sur des territoires magiciens veulent venir, il n'y a pas de problème. Ce n'est pas un rp qui a vocation à être très approfondi au niveau des relations. En y réfléchissant, je me suis dit que vous pourriez faire comme au Rp dirigé, avec une quête annexe de discussion entre deux personnages si vous avez envie.

Je posterai tous les lundis, trois fois. Donc :
- Lundi 25 : C'est le début de la soirée, vos personnages arrivent et commencent à discuter. Ça peut être de tout et de rien, de rumeurs. Ça se passe environ deux semaines après la prise de la Terre Blanche par les Sorciers. Les nouvelles sont arrivées au niveau du gouvernement et le peuple en a entendu parler mais il n'y a pas trop de certitudes (il y a beaucoup de rumeurs qui courent et il n'y a pas eu d'annonce officielle pour le moment). Vous pouvez discuter de la CDN des Lyrienns, de celle des Sorciers. Vous pouvez aller piocher dans les actualités rp et aussi dans ce message d'Isiode qui brosse l'actualité chez les Anges dans les explications et la construction de Iyora. Vous pouvez parler du Génocide en Enfer, des Enfants des Cieux, de l'invasion de Kinshäla etc. Votre personnage a été convié par Gustine à venir au château. Dans le salon, il y a beaucoup de canapés ainsi qu'un buffet où les gens peuvent se servir. Il y a aussi les enfants de tout le monde regroupés dans un grand parc avec des jouets. Pour l'instant il n'y a que ceux que Kaahl a adopté ainsi que Sjar mais si certains viennent avec des enfants, vous pouvez les ajouter dedans, et jouer avec ceux qui s'y trouvent. Ilias est un petit timide qui bouge pas trop, il aime observer. Rosalie a un caractère très avenant et souriant. Les autres ça dépend des moments. Y a Odile et Marelle aussi mais personne ne les voit.
Mes PNJ - Gustine, Pauline, Dolcidée, Minéphore, Imma, Magda
Mes compagnons - Odile, Cendre, Lucius, Justinien, Ilias, Rosalie, Marelle, Asîlah et Sjar (Asîlah et Sjar sont des Humains avec des ailes).

Si vous avez envie de faire des petites quêtes rapides de conversations entre votre personnage et celui de quelqu'un d'autre, vous pouvez. Je pense que ça sera là.

- Lundi 1er juin : Le vent soufflera de plus en plus fort et ça commencera à devenir inquiétant.

- Lundi 8 juin : Tout le monde quittera les lieux dans le chaos. Une tempête s'abattra sur la baronnie et ses alentours.

Ça fera trois messages en tout si vous en faites un par tour et vous aurez le droit à un point de spécialité si vous en faites au moins trois.

Kaahl n'est pas là. Il est censé être dans sa famille, à Amestris (même s'il est Magicien, il est le chef de sa famille, composée de beaucoup de Sorcier, et s'y rend de temps en temps pour gérer les affaires courantes et moins courantes).

Sur la raison pour laquelle la tempête va s'abattre, c'est à cause de l'utilisation des Momies, qui n'est pas gratuite. Personne ne le sait, évidemment.

 

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Aliénor Vaughan
~ Magicien ~ Niveau II ~

~ Magicien ~ Niveau II ~
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◈ YinYanisé(e) le : 20/12/2016
Aliénor Vaughan
Mer 27 Mai 2020, 18:35



Tempête



« Et il te suit tout le temps ? Je peux te tutoyer ? » Kagamiko était habillée d’une robe bleue à pois blancs. Elle se promenait tranquillement à côté d’Aliénor. Les deux jeunes femmes avaient décidé de passer du temps ensemble et la Comtesse avait invité l’Orine chez elle, avant la soirée. « Je suis son garde du corps. Bien sûr que je la suis tout le temps. » répondit Lhéasse. La Magicienne se pinça les lèvres et fit un geste de la tête pour confirmer auprès de la brunette. « Il est là pour ma sécurité. » dit-elle, bien obligée de rester évasive. Bien entendu, elle se serait bien passée de cette garde rapprochée mais le Sorcier était utile, parfois. Un homme avait essayé de la tuer avec un couteau pas plus tard que la semaine dernière. Ça lui avait fait tout drôle. Lhéasse l’avait maîtrisé avant même qu’elle ne se rendît compte de sa présence. « Mais oui, tu peux me tutoyer si tu veux. » « Chouette ! J’aime pas trop trop les vouvoiements et tout ça, ça fait un peu coincé des fesses. » « Coincé des fesses… » « Ouais. » répondit Kagami avec un grand sourire. « C’est Priam qui dit ça. » « Ah… Mais… » Bien sûr, elle le savait. Néanmoins, la dernière fois qu’ils s’étaient vus, il l’avait vouvoyée. La trouvait-il coincée des fesses ? C’était difficile à dire. Elle entendit un raclement de gorge sur sa droite. Lhéasse la fixait avec un petit sourire explicite. Elle baissa un peu la tête, en pensant à autre chose, quelque chose qui chasserait le Mage Noir de son esprit, comme elle et lui, en train de faire l’amour. Il ne laissa rien paraître, ce qui l’énerva un peu. En tout cas, elle aimait beaucoup l’Orine. Elle avait l’impression de la connaître bien plus que ce qu’elles avaient réellement partagé ensemble ; grâce au Rêve.

« Nous sommes arrivés. » dit la Magicienne. Lhéasse, lui, observait tout avec une attention certaine. Il savait des choses qu’Aliénor ignorait. En rentrant, ils furent accueillis chaleureusement. On les invita à prendre à manger et à rejoindre le salon. Kagamiko et Aliénor se dirigèrent vers le buffet. L’Orine, comme la Magicienne, était gourmande. Le Sorcier les regarda d’un air exaspéré avant de prendre un verre de vin et de se diriger vers une assise. Il observa sa voisine. « Bonsoir. Ne vous inquiétez pas, je ne mords pas. » Il sourit et trempa ses lèvres dans le breuvage. Il n’y avait pas à dire, le vin des Magiciens était excellent. Son regard se posa sur la Comtesse, plus loin. Il surveillait. Cette petite peste n’avait rien pour elle ou presque mais depuis qu’elle était liée à l’Empereur Noir, elle attirait bien des attentions. Certains garçons trouvaient ça amusant de tenter des choses, comme un défi stupide entre individus tout aussi stupides. D’autres pensaient qu’en l’atteignant, ils atteindraient Lord. Il fallait être idiot pour le penser. Une épouse de plus ou de moins ne changerait rien. Comme le Roi ne l’avait pas encore touchée, il n’y avait même pas le risque de tuer un potentiel enfant. Lhéasse espérait que sa tâche changerait bientôt. Sa promotion adviendrait vite, il le savait, mais il se languissait quand même.

« Miam, c’est délicieux ! Tu devrais essayer ces petits fours ! » « Et toi ces gâteaux, la crème à l’intérieur est trop bonne ! » Aliénor sourit. « Tu sais, une fois, un vieux monsieur m’a dit que mes cuisses ressemblaient à des jambons ! » « Ah oui ? C’est cool ! Le jambon c’est bon ! » La Magicienne pensa brièvement à la bouche de Priam sur ses cuisses et se mit à rougir comme un coquelicot. Le regard de Lhéasse se fit insistant. Elle baissa de nouveau les yeux. L’homme possédait une prestance certaine. Les rumeurs disaient qu’il serait bientôt Chancelier des Ténèbres, en charge des relations avec les Magiciens. La Comtesse ne savait qu’en penser. D’un côté, peut-être qu’elle pourrait se débarrasser de lui, ainsi. De l’autre, il y avait toujours la possibilité qu’elle tombât sur bien pire. Lui était modéré dans son comportement, bien qu’il obéît aux ordres donnés. « Tu as vu ? Il y a des bébés ! » déclara soudainement l’Orine, la bouche pleine. « Oui ! Ils sont trop mignons ! » « Tu veux des enfants ? » « Oui ! Au moins… dix ! » « Dix ? » demanda Kagamiko, les yeux écarquillés. « Il te faudra au moins quatre nourrices à ce stade ! » « Non, je pense que mes sœurs pourront m’aider, ainsi que ma mère. Elles ont toutes l’habitude avec les enfants. » Aliénor sourit de nouveau, en replaçant le ruban de sa robe à fleurs, qui serrait sa taille.

801 mots



Tempête | Rp à plusieurs  Wmln
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Priam et Laëth
~ Ange ~ Niveau III ~

~ Ange ~ Niveau III ~
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◈ Âme(s) Soeur(s) : La bière et le saucisson | L'adrénaline et les problèmes
◈ Activité : Berger [III], traducteur [II], diplomate [I] | Soldat [III], violoncelliste [I]
Priam et Laëth
Jeu 28 Mai 2020, 18:36



Provenance inconnue

Tempête

En groupe | Hélène (bébé)


« Prends mon bras. » intima Malik à Yara. Une main sur son ventre, elle lui sourit avant d’enrouler son coude autour du sien. « Merci. » Il la considéra un instant. « Tu aurais été mieux à la maison. » - « Pour manquer une réunion avec des parents d’Enfants des Cieux ? » - « Dit comme ça, on dirait que nous allons assister à quelque chose d’officiel. » Dans son bras libre, il tenait Hélène. Ses yeux curieux détaillaient le monde. À Haute-Terre, le décor était différent. Elle s’amusait des couleurs, des formes et de tout mouvement qui pouvait susciter son attention. Elle babillait avec enthousiasme. « C’est important que nous nous soutenions tous face à l’inconnu. » Car c’était ce qu’ils figuraient, ces bébés offerts par Väaramar. Un cadeau, un don, mais aussi de très nombreuses questions. De mémoire d’Humain, on n’avait jamais vu tant d’Enfants de Sympan pourvus d’ailes. « J’aurais pu venir seul, tu sais. » - « Je préfère être avec toi. » - « Hum. » fit-il, non sans sourire, comme elle prenait sa main dans la sienne pour en embrasser le dessus. De toute manière, il était trop tard pour la ramener chez eux. Enceinte ou non, elle était là. Il l’aida à gravir les quelques marches, puis ils entrèrent dans le château du Baron Paiberym. On les invita poliment à s’aventurer jusqu’au salon.

Celui-ci était vaste et pourvu de nombreux canapés. Malik guida Yara jusqu’à l’un d’eux. Elle s’y assit puis tendit les bras pour réceptionner Hélène. La main dans sa bouche, la gamine bavait allègrement. « Tu veux quelque chose à boire ? À manger ? » - « Non, ça va, merci. Pas pour l’instant. » La jeune femme balaya la pièce des yeux. « Tiens, regarde. » Du menton, elle indiqua un parc au sein duquel plusieurs bambins s’amusaient. Certains avaient les mêmes ailes que leur fille. Son époux suivit son regard et observa la même scène. Lorsqu’il pivota à nouveau vers elle, elle s’était levée. Il plissa les lèvres de désapprobation, mais ne dit rien. Déjà, elle commençait à se diriger vers l’installation.

Comme ils abordaient les personnes réunies autour du parc, ils les saluèrent, en tâchant de ne pas trop interrompre la conversation – ils étaient un couple discret – et se présentèrent – Yara et Malik Detehmir, parents d’Hélène. « On peut la mettre avec les vôtres ? » Face à l’assentiment des pairs et affiliés, la mère embrassa l’enfant sur le front puis la déposa délicatement près des autres. Malik la couvait du regard, prêt à l’aider si son ventre arrondi lui posait trop de soucis pour se mouvoir. La petite fille, elle, posa ses grands yeux bleus sur les autres gamins, attentive. Elle babilla, dans une tentative de communication propre aux enfants en bas-âge. Yara prit le bras de son mari, son autre main sur son épaule, et lui dit doucement : « Finalement, je veux bien un verre d’eau, ou un jus de fruit, si ça ne te dérange pas. » - « Pas de problème. Est-ce que vous désirez quelque chose ? Je vais aller au buffet. » demanda-t-il plus fort. Lorsqu’il eut la réponse des autres convives, il s’en alla. Son épouse s’assit sur l’un des divans. Elle savait son anti-magie faible – conséquence d’une vie à Haute-Terre – et espérait n’importuner personne avec le peu qu’elle possédait. Ses yeux coururent sur les visages des femmes présentes, puis tombèrent sur les enfants. Elle sourit avec tendresse, puis ramena son attention sur celles qu’elle supposait être des mères, comme elle. « J’imagine que ce ne sont pas tous les vôtres ? »

Malik traversa la pièce, saluant les gens qu’il croisait. Tandis qu’il approchait du buffet, il reconnut la silhouette pesante de ce Sorcier qui suivait partout une jeune Magicienne… Quel était son nom, déjà ? Vaughan. Aliénor. Fiancée à Lord, ses faits et gestes étaient, selon les rumeurs, minutieusement surveillés par son garde du corps. Elle était accompagnée d’une petite brune à l’air jovial. Parvenu près d’elles, l’Humain étudia l’étalage de boissons et de nourriture. Il trouva ce qu’on lui avait demandé, puis hésita sur des mets supplémentaires. Finalement, il se tourna vers les deux jeunes femmes. « Excusez-moi ? Bonjour. Est-ce que vous sauriez lesquels ne contiennent pas d’arachide ? Ma femme y est allergique. »



Message I – 723 mots

Note : Vous avez un semblant de fiche PNJ pour Malik et Yara ICI. Ce sont des gens tout ce qu'il y a de plus normal/banal. Yara est enceinte et arrive bientôt à terme.




Tempête | Rp à plusieurs  1628 :


Tempête | Rp à plusieurs  2289842337 :
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Mitsu
♚ Fondatrice ♔

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Mitsu
Ven 29 Mai 2020, 17:02


Tempête



« Comtesse… » Il se baissa légèrement et lui tendit la main, avec un sourire taquin sur les lèvres. Il était bien habillé, coiffé, parfait. Elle inspira et soupira, en regardant un point plus haut que lui. Elle semblait contrariée. « Je ne t’ai pas demandé de m’accompagner. » dit-elle sèchement. Il pencha la tête sur le côté et fit une moue faussement peinée, avant de se reprendre. Ses yeux pétillaient étrangement. Il sembla avoir une idée soudaine et déclara, ravi. « Surprise ! » Edelwyn tenta de ne pas sourire, ce qui le fit sourire lui. Il voyait bien à la commissure de ses lèvres que son comportement l’amusait. Seulement, voilà, Madame ne voulait rien en laisser paraître. Il devait se battre avec elle tous les jours pour avoir le droit à un baiser. Elle était dure en affaires mais, malheureusement pour elle, elle n’avait plus la possibilité de se murer dans un silence glacé, sous ses airs de Grande Dame frigide. Il n’avait qu’à effleurer sa mâchoire pour la voir tressaillir. C’était plaisant. La lutte à laquelle elle s’adonnait, par principe sans doute, n’était que formelle. Au fond, il savait que s’il approchait ses lèvres des siennes, elle en voudrait davantage. La Gourmandise était un défaut qu’il appréciait, surtout lorsque le gâteau n’était autre que lui. « En plus, si tu y vas seule, tu vas t’ennuyer. » « Absolument pas. Je parlerai des dernières actualités avec des Magiciens bien éduqués… ce qui n’est pas ton cas. Je n’ai pas envie d’être catégorisée comme étant ta maîtresse. » « C’est pourtant ce que tu es, non ? » Elle le toisa – mais comme elle faisait deux têtes de moins que lui, l’effet était moindre – et détourna le regard. « Absolument pas. » « Tu n’es pas ma maîtresse ? » redemanda-t-il, avec un ton curieux, comme s’il cherchait à comprendre ce qu’elle voulait dire au juste. Il savait mais comme il s’amusait beaucoup, il continuait de l’enquiquiner. « Non. » « J’ai donc rêvé de t’avoir dans mes bras hier soir… et avant-hier… et les jours d’avant ? » « Précisément. Vous autres, les Dieux, avaient tendance à prendre vos rêves pour des réalités. » « Je vois. Voilà qui me contrarie, vraiment. » Il y eut un silence. Comme elle ne le regardait pas, elle voulut tourner la tête pour voir ce qu’il faisait. À peine l’eut-elle fait que sa bouche rencontra la sienne. Il se mit à rire, heureux de l’avoir piégée. « Ça devait être un rêve. » dit-il, avant de l’attraper par la taille pour renouveler l’expérience, plus longuement. Elle se débattit un peu, avant de le laisser faire. Il sourit contre ses lèvres et se détacha, l’air de rien. « Oui c’est ça, un rêve. » ajouta-t-il. Il tourna les talons et se mit à chantonner en la laissant là. Elle le fixa avec des yeux noirs, pour la forme, encore une fois, avant de lui emboîter le pas. Quel chieur. Si elle avait su, elle aurait amené Anya. Il n’aurait pas osé devant l’enfant.

Lorsqu’ils arrivèrent, il passa devant elle et lui ouvrit la porte. Elle s’arrêta dans l’embrasure et le regarda un instant. « Tu vas réellement m’ouvrir toutes les portes ? » « Oui. » Le ton de la réponse était loin d’être innocent. Elle battit des cils, se racla la gorge, releva le menton, sourit et entra sans lui accorder un regard. Lui, souriait aussi, légèrement moqueur.

Jun savait très bien qu’il n’était pas forcément le bienvenu partout mais, eh bien, le Temple de Lyre était la preuve formelle qu’il était un Magicien, à présent. Personne ne pouvait remettre en doute l’aura bleutée qui l’entourait lorsqu’il y mettait les pieds. Et puis, le passé était le passé. Il avait envie de vivre à Caelum de temps en temps et personne ne l’en empêcherait. Il attrapa un verre de vin et se dirigea vers le parc où se trouvaient les enfants. Avec un sourire taquin, il se pencha à l’oreille de l’Humaine. « Non, ce sont les miens. » Il l’avait dit sur le ton de la plaisanterie mais le fait est que ce qu’il avançait était plutôt vrai. Ilias, Rosalie, Sjar, Asîlah et Hélène étaient réellement ses enfants.

De son côté, Edelwyn avait pris un verre de champagne. Elle ne le boirait pas tout de suite. Elle le tenait simplement à la main, parce qu’il était de convenance de sembler comblée. Elle n’avait pas envie qu’on lui proposât quoi que ce soit en la voyant désœuvrée. Le fait est qu’elle ne tenait absolument pas l’alcool. Elle évitait donc d’en absorber.

768 mots
Il y a Edelwyn et Jun ^o^


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Pulsar Verhoeven
~ Magicien ~ Niveau II ~

~ Magicien ~ Niveau II ~
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◈ YinYanisé(e) le : 17/08/2018
◈ Âme(s) Soeur(s) : June Hautbourg | Magicienne | PNJ
◈ Activité : Organisateur de Soirées [Rang II]
Pulsar Verhoeven
Lun 01 Juin 2020, 00:57

Aïe !

Une secousse de la calèche lui arrachait une exclamation de douleur sans qu'il ne puisse la contenir. Pulsar manquait de soupirer d'agacement devant sa conduite, se contentant de serrer les dents pour atténuer son expression contrite.

Tout va bien ?
Oui ... Oui.

June était à ses côtés et avait interrompu sa conversation pour se retourner vers lui, le regard soudain inquiet. Il l'avait gratifié d'un sourire attendri, pour la rassurer. Quelques maux douloureux étaient encore présents, malgré le traitement ayant cicatrisés ses plaies, mais il s'agissait surtout de ses muscles, qui avaient du mal à se remettre de cette descente dans les eaux des îles d'Aeden.

Ce n'est pas évident de se retrouver compétiteur à une Coupe des Nations, n'est-ce pas ?
Non, en effet.

Monika les accompagnait lors de cette sortie, June l'ayant conviée avec lorsqu'elle avait apprit que celle-ci avait reçu une invitation. Le Magicien voyait rarement la cousine de sa bien-aimée, qui avait renoncée au grand prestige de sa Dynastie pour servir la Marquise de Nylmord, du moins, dans la version officielle. Il la savait grandement méprisée pour avoir vu son Père devenir un Sorcier. Ce n'était jamais simple de voir où étaient les limites ...

J'ai eu de la chance de savoir nager, reprit-il, chassant ses pensées.
Il y a eu des abandons à cause de cela, non ?
Oui, il y avait une compétitrice qui à choisi d'arrêter avant de plonger.
Oh ! s'exclama June. Nous sommes arrivés !

Pulsar n'était pas mécontent d'être arrivé. Autant dire qu'il douillait. Il espérait qu'on lui épargne quelques danses ce soir ... Il sortit en premier, d'un pas un peu lourd, l'air brassant son visage lui permettait de respirer un peu mieux. June mis la main au-dessus de son chapeau, pour ne pas qu'il lui échappe, tout en prenant sa main pour descendre, tandis que Monika retenait sa robe, bien plus vaporeuse que celle de sa cousine, du mieux qu'elle pouvait. C'était incommodant.

Quel vent !
Oui, ça souffle un peu ce soir !
Ne vous en faites, les filles, je vous retiendrais si l'une de vous s'envole ! sourit l'homme, amusé.

Celles-ci eurent un rire, avant que les Mages Blancs ne soient inviter à entrer, à se servir et à profiter de leur soirée. Pulsar avait conscience que le Baron était absent, des affaires urgentes le retenait ailleurs. Ce n'est pas évident d'être issu d'une Famille de Sorciers ... Surtout quand une grande partie de celle-ci était encore en vie, majoritairement en territoire noir. Voilà pourquoi le Père de June avait été si réticent à me laisser venir, surtout que Monika n'était pas un argument de poids ... Heureusement, lui, y était parvenu.

Il y à Aliénor Vaughan, remarquait Monika. Elle à l'air d'aller bien ...

Elle entendit la langue de June claquer contre son palais. Celle-ci n'avait pas besoin de parler pour être entendue par ses deux interlocuteurs, qui la connaissait très bien. Sans doute aurait-elle choisi la mort, volontairement, plutôt que de s'unir à l'Empereur Noir. Pulsar, lui, regardait curieusement la Magicienne. Elle semblait ressembler à une demoiselle normale, riant avec un amie, bien loin de l'image de la redoutable championne ayant vaincu l'épreuve infernale de la Coupe des Nations. Elle n'avait pas démérité. Un soupir s'échappait de ses lèvres, avant que son regard ne se porte vers sa partenaire, un regard doux devant sa mine renfrognée, elle eu néanmoins un sourire devant lui.

Oui, remercions Yaveäth de lui accorder sa bienveillance. D'ailleurs ... Il semblerait que les Sorciers aient conquis la Terre Blanche. Tu en as entendu parler ?
Oui. C'est sans doute mieux que les Démons ne possèdent plus ce territoire, mais qu'il tombe entre les mains de ces Mages Noirs ...

Monika eu un sourire, néanmoins mal à l'aise. Pendant un moment, en côtoyant la Marquise, elle avait vu tout ce que cela avait engendré sur son état. Notamment en raison de l'absence de son Gardien, qui était partit au front. Elle se souvenait de la frustration de Mancinia, celle de ne pas pouvoir le suivre et d'aider. Fière d'être une Humaine, assez d'être considérer comme un poids ... Cela pinçait son coeur d'y repenser et choisi de chasser son image de son esprit.

... Et maintenant, leur épreuve diabolique ...
Oh !

Son exclamation interrompit cette conversation morose. Elle venait de voir quelques enfants, tous du même âge, en train de s'amuser ensemble. Ces deniers avaient de petites protubérances, encore un peu difformes, mais dont les rumeurs disaient que ce seraient des ailes comparables à celles des Anges.

Ils sont adorables, non ?
Ah, oui ! J'ai cru comprendre qu'il y aurait d'autres Enfants des Cieux conviés ce soir. Je suis surpris que la Marquise ne t'es pas confiée les siens.
Non, elle m'a dit de prendre un peu de repos.

Depuis quelques temps ... Celle-ci était inquiète pour la sécurité de ses deux Jumeaux. Avoir les autres Feriel, plus âgés, pour les surveiller, la rassurait. Mais cette crainte ne quittait pas l'Humaine, troublée des annonces successives.

Une vraie crème avec son personnel, dis donc. Dommage qu'elle n'est pas cette considération pour autrui.
Cesse donc de médire une femme de bien !
Oui, oui.
Elle ... Elle est ... accaparée par ses études et son travail. Et elle voulait prendre quelques temps pour s'en occuper !
Je n'aurais pas cru qu'elle devienne réellement médecin. Je pensais qu'il s'agissait là d'un caprice.
Pourtant, nous avons vu les prodiges dont elle est capable !
... C'est vrai.

Oui, il avait vu June proche de la mort et en moins d'une heure entre les mains de Mancinia Leenhardt, elle avait guérie. Un vrai talent, à n'en pas douter.

La Marquise en a aussi deux, n'est-ce pas ? J'oublie toujours comment ils se nomment ...
Idril et Ihsan.

June eu un point d'interrogation dans ses yeux, persuadée que ce n'était pas le nom que la Marquise lui avait donné lorsqu'elle lui avait dit, néanmoins, vu que sa cousine travaillait pour elle, celle-ci était mieux à même de le savoir, pas vrai ?

Ce ne doit pas être simple de renoncer à leur Aether Protectrice pour obtenir les faveurs d'un nouveau venu, même si ce cadeau est vraiment incomparable.
Oh ! La Marquise m'a dit que Väaramar serait aux côtés de Drejtësi dans son coeur. Chacun des deux Aetheri lui ayant beaucoup apportés dans sa vie. Je pense que beaucoup d'Humains ayant vénérer l'Aether de la Justice feront de même, le temps que les temps changent ...

Son regard portait vers l'un d'entre eux, qui les observait, sans se mêler aux autres et qu'elle gratifiait d'un léger sourire.

Avec la nouvelle génération.

Post I - 1120 mots


◊ DC de Mancinia Leenhardt ◊
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Kaahl Paiberym
~ Sorcier ~ Niveau VI ~

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Kaahl Paiberym
Lun 01 Juin 2020, 17:05



i2j6.bmpJe relevai la tête lorsque je perçus la conversation entre deux jeunes femmes. Comme tout le monde, elles ne faisaient pas attention à moi. Je souris en les entendant commenter les plats. Je ne les connaissais pas. Mon monde s’arrêtait à ce château et si, souvent, j’entendais quelques rumeurs sur des personnalités plus ou moins importantes, j’étais incapable de mettre un visage sur les noms qui étaient prononcées. Je fis une drôle de tête quand il fut question de cuisses en forme de jambon. Mes yeux se posèrent sur la robe de la Magicienne. Impossible d’en savoir plus, à moins que je me glissasse en dessous de ses jupons. Ce ne serait pas très bien élevé. J’écoutai les volontés d’enfants, ne comprenant toujours pas très bien ce désir, étant moi-même née d'une fleur, puis tournai les yeux vers un nouvel arrivant. Gustine se présenta au même moment, comme si la grand-mère possédait un radar à questions. « Oh bienvenue ! Bienvenue ! » s’exclama-t-elle. « Je suis si heureuse d’avoir quelques Humains ici ! Allergique aux arachides ? » questionna-t-elle après une courte pause. « Hum… Voyons voir… » Elle prit une mine sérieuse, qui démontrait qu’elle réfléchissait. « Évitez de prendre la salade composée qui se trouve ici, j’ai mis des cacahuètes dedans et… même si ce gâteau au chocolat est excellent, il en contient aussi ! Cependant, n’hésitez pas, vous, à le goûter. Il est vraiment bon, c’est une spécialité maison et le Baron dit que c’est le meilleur moelleux qu’il n’a jamais mangé ! » Pauline apparut derrière elle. « Il dit ça uniquement pour lui faire plaisir. Tout le monde sait que c’est mon moelleux à moi le meilleur ! » Les deux sœurs se mirent à rire. Elles me firent sourire. Pour vivre ici et voir Pauline régulièrement, je savais que leur recette était exactement la même. Elles l’avaient héritée de leur mère, qui leur avait appris à cuisiner, à toutes les deux. Elles avaient eu une longue et poignante conversation sur cette dernière. Je n’aurais jamais dû l’entendre, comme beaucoup de choses.

« Ce n’est pas Jun Taiji, près des enfants ? » questionna soudainement Pauline. « Si… Je n’aime pas ça non plus mais s’il est réellement devenu Magicien, il faut savoir tirer un trait sur le passé. » « C’est si vieux en même temps. Je suis sûre qu’il doit regretter. » Gustine acquiesça de la tête, avant de la tourner vers un Magicien qu’elle avait invité. « Le jeune Pulsar Verhoeven est revenu de la Coupe des Nations lyrienne récemment. Il a l’air fatigué, tu ne trouves pas ? » « C’est dans ta tête qu’il est fatigué, Gustine. Il est plutôt beau garçon. » « Fiancé et bien trop jeune pour toi ! » « Oh ! Que dis-tu ? Vilaine ! Il n’a pas encore goûter ma célèbre tarte à la rhubarbe, c’est pour ça qu’il ne m’a pas remarquée ! » Je les écoutais toujours en souriant. Pour des personnes plus toutes jeunes, elles avaient beaucoup d’énergie. « Et elle ? » « Elle a été choisie pour participer à l’épreuve des Sorciers. Elle est revenue vite ici après avoir abandonné. » « En même temps… Quel Magicien digne de ce nom inventerait une technique de torture ? C’est affreux ! » « Je crois que c'est une Déchue... Mais oui, c’est vraiment honteux d’organiser une épreuve que la majorité des participants ne peut pas gagner ! » « C’est fourbe, oui ! »

i2j6.bmpCela faisait environ deux heures que les festivités avaient commencé. Je m’amusais avec les enfants, même les Humains. J’étais invisible aux yeux des adultes, même lorsque le Ma’Ahid venait me retirer mes pouvoirs. Ce n’était pas agréable mais j’estimais que chaque enfant, même s’il ne s’agissait pas de Rosalie, méritait d’être éveillé par mes soins. Je n’étais cependant pas la seule Lumia du château. Avec autant de petits bouts à s’occuper, c’était une bonne chose. Alors que je gambadais sur les couvertures à côté de Sjar et Asîlah, un bruit sec me fit sursauter. « Mince mince mince ! » s'exclama Gustine, en se dirigeant rapidement vers l’une des fenêtres. Le volet venait de claquer, se détachant des cales qui le maintenaient normalement en place. La vieille femme ouvrit la vitre, ce qui la décoiffa totalement. « Attendez, je vais vous aider ! » proposa un Magicien, présent dans la pièce. « Merci beaucoup. Je pense que vous pouvez fermer les volets à ce stade. C’est étrange quand même… Il faisait beau tout à l’heure. Ça souffle vraiment fort, maintenant ! » L’homme se pencha un peu pour aller chercher le deuxième volet et il les ramena tous les deux vers la fenêtre pour les bloquer. « Il faudrait peut-être faire ça avec tous… » dit-il. « Oui, vous avez sans doute raison. Pauline, Cendre, venez nous prêter main forte, s'il vous plaît. » Je posai mes yeux sur les enfants. Ils s’attardèrent sur Rosalie. J’étais soucieuse. Normalement, à l’intérieur, ils ne risquaient rien. C’était sans doute une petite tempête qui ne serait que de passage. Ça arrivait parfois. Quelques tuiles seraient déplacées et bien vite réparées.

828 mots

Yo !

- Lundi 1er juin : J'ai répondu à certains personnages et fait une ellipse de deux heures pendant laquelle vous pouvez faire ce que vous voulez. Un volet claque et un homme vient aider Gustine à les fermer pour éviter que ça se reproduise. Ça commence à souffler fort et ça va s'amplifier. Malgré la musique, le vent va faire de plus en plus de bruits. Une pluie torrentielle va s'abattre d'un coup et l'orage éclater de façon violente. Vous pouvez déjà commencer à émettre l'hypothèse qu'il serait peut-être préférable de se mettre à l'abri dans les caves ou d'utiliser la magie pour protéger le château.

Je posterai une dernière fois lundi prochain  Tempête | Rp à plusieurs  943930617

 

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Aliénor Vaughan
~ Magicien ~ Niveau II ~

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Aliénor Vaughan
Dim 07 Juin 2020, 11:47



Tempête



Kagamiko donna un petit coup de coude à Aliénor lorsqu’elle remarqua un homme tout particulier. La Magicienne regarda en sa direction, en même temps que les murmures de l’Orine atteignaient son oreille. « Jun Taiji. » Elle avait entendu dire qu’il était Magicien à présent. Peut-être. Cela ne faisait pas beaucoup de différences pour elle. Après tout, elle vivait en compagnie d’un Sorcier du matin au soir. Elle se questionna néanmoins sur la façon dont il s’était repenti. Qu’est-ce qui avait changé en son cœur pour opérer une telle transformation ? Elle avait beau ne pas être très assidue en cours, elle connaissait cette histoire là en particulier, comme toutes celles qui avaient touchées le territoire des Mages Blancs. Elle se questionna sur Lhéasse. Pourrait-il, lui aussi, rejoindre les rangs de son peuple ?

La venue d’un homme sortit la Magicienne de ses pensées. Kagamiko fit une petite moue qui illustra parfaitement ses réflexions. Elle ne savait pas quoi répondre. « Bonjour. » lança-t-elle néanmoins, alors qu’une vieille femme prenait le relai. L’Orine sourit, tout comme sa partenaire de buffet. Les deux se regardèrent, déjà fortement complices. « Nous allons goûter votre moelleux ! » dit l’Orine, ravie. « Oui ! C’est vrai qu’il a l’air délicieux ! » répliqua Aliénor, tout en lançant un regard à son garde du corps. Un jour, il lui avait dit qu’elle devait tenir sa ligne. L’Empereur Noir n’avait visiblement pas envie d’avoir une petite grosse pour épouse. À partir de cet instant, elle s’était dit que, peut-être, elle pourrait manger comme quatre. Si elle le dégoûtait, il ne la toucherait probablement pas. Le problème c’est qu’il ne la laisserait pas faire. Elle n’avait pas très envie de savoir ce que les Sorciers pouvaient inventer pour forcer une personne à rester relativement svelte.





À l’étage, Aliénor avait suivi Lhéasse afin d’aider Gustine à fermer les volets. Ils entrèrent dans la chambre du Baron. La jeune femme admira l’endroit avec curiosité. Elle ne mesurait pas le danger de la tempête en approche. Pour elle, il suffirait de rester à l’intérieur et les choses iraient pour le mieux. Peut-être même qu’un mage expérimenté pourrait lancer un sort de protection autour du château pour éviter que quelques tuiles ne se brisassent ? Quoi qu’il en soit, l’endroit semblait inhabité tant il était propre et bien rangé. « Vous devriez prendre des notes. » dit le Sorcier, juste avant d’ouvrir la fenêtre. L’air qui s’engouffra dans la pièce fit voler les cheveux d’Aliénor. Ses yeux se posèrent sur le dos du Sorcier. Il était large. Elle était sûre qu’il n’aurait pas eu besoin d’ouvrir la fenêtre pour fermer les volets. Il possédait une magie puissante. Il agissait néanmoins à l’ancienne. Et si elle… Si elle s’offrait à lui ? Lord renoncerait sans aucun doute à ce mariage et elle n’aurait plus à supporter la présence de Lhéasse tous les jours. Elle se pinça les lèvres. Elle n’était pas très au fait de comment s’y prendre avec un homme, surtout un Sorcier qui la dépassait dans tous les domaines. Peut-être qu’en prenant exemple sur Isabeault, elle arriverait à le séduire…

Elle baissa un peu le décolleté de sa robe et s’approcha du Mage Noir. Il s’était penché pour attraper les battants. La main de la Magicienne se posa doucement sur son dos. Elle pouvait sentir le vent sur son corps. Il gonflait ses vêtements. Son garde du corps n’interrompit pas son mouvement et ferma les volets. Là, il s’immobilisa quelques secondes. Aliénor attendit qu’il ferme la fenêtre pour se frayer un chemin jusqu’à son torse. Ses doigts y glissèrent et le caressèrent avant de descendre vers son bas-ventre, légèrement tremblotants. Lhéasse se retourna. « Oui ? » demanda-t-il. Elle n’osait pas franchement le regarder. « Je… J’ai envie de… » commença-t-elle, s’enfonçant dans un chemin tortueux. Il se baissa légèrement et lui remonta le menton. « Développez. » « J’ai envie de vous. » réussit-elle à dire d’une seule traite, en descendant un peu plus sa main. Elle fut rattrapée fermement avant d’arriver à la ceinture du Sorcier. « C’est gentil. Seulement, ce n’est pas mon cas. Je vous trouve laide et même si l’on me payait pour le faire, je refuserais. » Il sourit et la repoussa fermement. Une fois à la porte, il s’arrêta et se retourna. « Vous savez, il n’y a pas mille façons d’échapper à l’Empereur Noir. Soit il renoncera à vous, ce dont je doute même s’il se serait probablement bien passé de votre compagnie, soit… vous pouvez toujours tenter le suicide. Ce n’est pas la solution que je préconise. Ce serait gâcher votre vie pour rien. Comme ni l’une ni l’autre de ces solutions ne se produira, je vous conseille dès maintenant de vous faire une raison et d’apprendre à désirer votre mari. Vous auriez pu tomber sur bien pire. » Sans rien dire de plus, il sortit. L’humiliation ne semblait avoir aucune limite et la Magicienne, encore tremblante, se mit à pleurer.

824 mots



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Mitsu
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Mitsu
Dim 07 Juin 2020, 17:41


Tempête



« Oui, tout à fait. Mon grand-père est le Duc Conrad Caïn Taiji. » articula Edelwyn. La femme avec qui elle discutait lui répondit. « C’est cela. Adam, oui. » Son père avait été Empereur Blanc bien après son départ des terres magiciennes. Concrètement, elle était une sorte de Princesse. « Ma mère s’est remariée depuis à Caleb Suellan, c’est exact. » « Je pense que cet homme est le plus grand consommateur de vin parmi les Magiciens. » « Ça ne fait aucun doute. » plaisanta-t-elle, en trempant simplement ses lèvres dans sa flûte de champagne. Depuis tout à l’heure, le liquide n’avait que très peu baissé. Elle connaissait ses limites, même si parfois elle hésitait à les franchir, par simple curiosité et amour du risque. C’était une femme paradoxale. Tout en continuant la conversation qu’elle avait commencée, elle pensa brièvement au Miroir qu’elle avait confié au Prince Noir. Elle n’en avait plus l’utilité, plus vraiment. Elle avait les Yeux. « Quels sont vos projets, maintenant que vous êtes revenue ici ? » « Je dois me pencher sur la question. » « Vous exercez une profession particulière ? » Elle n’aimait pas cette question. Elle sourit. « Trouble-fête. » Elle se mit à rire, ce qui entraîna avec elle son interlocutrice. Sans répondre, elle s’excusa. Elle ne mentait pas, pas vraiment. Comme Jun, elle aimait faire passer quelques vérités l’air de rien.

« Ah ! Vous aussi vous trouvez ? » questionna-t-il, espiègle, avant de tourner ses yeux vers les enfants. « Elle dit qu’elle est d’accord. » s’amusa Jun, en fixant Hélène. Il était un très mauvais père en réalité. La plupart de ses enfants n’avaient jamais grandi près de lui. C’était le cas de Devaraj et de Kaahl, même s’il n’avait pas eu le choix, ni pour l’un ni pour l’autre. Il jeta un coup d’œil à Edelwyn, plus loin. Il lui en voulait pour ça, tout comme il en voulait à sa sœur. Il essayait de se rattraper avec ses enfants, sur l’Île de Boraür. Ça marchait plutôt bien. L’endroit était, par définition, merveilleux. Néanmoins, ce qu’il préférait faire, avec ses enfants, restait de jouer avec eux. Il n’était pas particulièrement responsable et n’aimait pas avoir à hausser le ton. C’était pour cela d’ailleurs que Boraür existait. Les chambres se rangeaient toutes seules, la magie aidait dans tous les domaines de la vie et, lui, n’avait que très rarement à démêler les disputes entre frères et sœurs. Généralement, il en prenait un sur sa cuisse droite, l’autre sur sa cuisse gauche, les questionnait rapidement, et apaisait leurs maux. Ils faisaient ainsi la paix et le drame était bien vite oublié. Néanmoins, ce qui l’effrayait légèrement, c’était les perspectives d’avenir. En effet, lorsque ses fils et ses filles sortiraient de l’Île, ils se rendraient bien vite compte que le monde n’était pas aussi beau à l’extérieur.




« Que se passe-t-il ? » cria Edelwyn à Jun, alors qu’ils se rendaient à l’écurie afin de fermer celle-ci au mieux. Le vent soufflait de plus en plus fort. Elle en subissait les caprices. Elle était petite et légère, ce qui n’améliorait pas son cas. Lui marchait simplement, sans se soucier de rien. Au lieu de protéger l’animal qui se trouvait là, il le libéra, pour qu’il pût partir. « Jun ! » appela-t-elle. Il se retourna, comprenant alors sa détresse. Sa robe volait dans tous les sens, révélant ses jambes. Parfois, il pouvait voir bien plus, malgré le fait qu’elle se battît pour empêcher la dentelle de ses sous-vêtements d’apparaître. Il sourit et lui prit la main. L’air bifurqua alors pour les épargner. Ils étaient comme dans un cocon. Leurs paroles ne pouvaient filtrer. « La soirée va mal finir, Edelwyn. » dit-il calmement. « Quoi ? » « Le château va être détruit. » « Mais… Il suffit de protéger la propriété par magie ! » « Non, c’est différent. Il a fait un choix et il doit en payer les conséquences. Il y aura des morts. » Le silence s’installa, ponctué par la colère de la tempête qui gonflait. « Rentrons. »

Une fois à l’intérieur du château, la Déchue frissonna. On lui tendit une couverture. La température avait drastiquement baissé. « Vous allez bien ? Vous êtes toute blanche. » « Oui, ne vous inquiétez pas. » En temps normal, elle n’aurait pas été ébranlée par ce qu’il venait de lui annoncer. Il y avait un problème chez elle. Elle n’était plus aussi résistante. Edelwyn posa son regard sur les silhouettes qui se trouvaient là. Certains individus mourraient ce soir.

762 mots
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Priam et Laëth
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Priam et Laëth
Dim 07 Juin 2020, 19:35



Provenance inconnue

Tempête

En groupe | Hélène (bébé)


Il était des personnalités que l’on ne pouvait pas manquer, et Jun Taiji en faisait indéniablement partie. L’aura qui l’accompagnait attirait les regards et sa réputation le précédait. Autrefois Sorcier, désormais Magicien ; dans son sillage naissait des avis discordants. Loin de susciter l’unanimité, il aborda néanmoins le groupe avec une confiance en lui à même de balayer tous les doutes qui oseraient persister quant à sa nature. Yara tourna la tête vers lui. Elle posa sur son visage des yeux à la fois étonnés et captivés. Quelque chose, dans son maintien, lui donnait envie de ne plus jamais se détourner de sa silhouette et d’être aimable avec lui, sans pour autant s’autoriser des familiarités. « Bonsoir, Marquis Taiji. » Elle lui sourit. « C’est vrai, il y a peut-être quelque chose, dans le regard… » s’amusa-t-elle. Hélène, la figure jusqu’alors tendue vers sa mère, pivota pour observer l’inconnu. Elle gazouilla quelques semblants de mots. Le sourire de Yara s’accentua.

L’attention de Malik fut bien vite attirée par l’intervention d’une vieille dame pétillante. Il lui sourit et la remercia pour son accueil, en la saluant. Du regard, il suivit les plats qu’elle indiquait. Elle était amusante, dans sa façon joviale de s’adresser au monde. « Et vous en avez fait un aussi, madame ? » demanda-t-il en se tournant vers la nouvelle venue. « En tout cas, merci beaucoup, mesdames. Vous venez de sauver une vie. » Il sourit, espiègle, et entreprit de se servir plusieurs des mets mis à la disposition des invités – sans oublier de prendre du fameux gâteau au chocolat de l’aïeule, qui suscita l’enthousiasme de ses voisines. Comme sa rivale culinaire – pour laquelle elle semblait éprouver une forte affection – indiquait la présence de Jun Taiji, l’homme pivota pour détailler le protagoniste. La surprise étira ses traits, et il approuva silencieusement les propos des deux femmes. Il n’était pas non plus de ceux qui attachaient une importance excessive au passé. Il prit congé : « Encore merci pour vos conseils. Je vais rejoindre mon épouse. »

Le temps fila, ponctué de conversations et de collations. Lorsque le vent commença à tourmenter les volets, Malik et Yara se joignirent à l’effort des autres pour tous les fermer et clore les fenêtres. Après un regard au ciel, la brune pinça les lèvres. « Il va pleuvoir. » L’horizon noir courait vers eux. Au loin, le tonnerre gronda. L’homme ferma les battants du volet et de la fenêtre. « Retournons dans la grande salle. » Elle acquiesça et lui prit la main. Ils traversèrent les couloirs de la demeure. Leurs bras se frôlaient. S’ils avaient su qu’il s’agissait là de l’une de leurs dernières étreintes, peut-être y auraient-ils mis plus de passion ? Peut-être se seraient-ils appuyés contre un mur et aimé avec la force du désespoir ? Peut-être auraient-ils préféré prendre leurs enfants dans leurs bras, une dernière fois ? Ils ne percevaient pas le spectre de la mort qui les auréolait. C’était la tragédie et le soulagement de tous les simples gens. Ils ignoraient quand leur heure viendrait ; ils oubliaient de profiter des brefs instants de félicité qui s’offraient à eux, mais ne redoutaient pas non plus le tictac irréductible de leur horloge. Ils vivaient sans se soucier de leur trépas. Ce n’était qu’une question qui revenait, parfois, comme une menace vague et légère, qui n’avait pas besoin d’être prise au sérieux.

Hélène patientait toujours avec les autres enfants. Elle tendait la main vers des visages, des cheveux, des doigts, s’amusait des mimiques ou des mouvements, observait les scènes qui se jouaient. Elle ne s’inquiétait pas plus du destin qui la guettait. Elle ne se rappellerait même pas des visages de ceux qui l’avaient accueillie, nourrie et chérie. Ce serait une séparation dont seul son inconscient garderait le goût amer. Elle réclamerait ses parents, avant de chercher d’autres bras, d’autres odeurs, d’autres voix, d’autres sourires.

De nombreuses lumières éclairaient la salle, mais les grognements du ciel rappelaient l’obscurité qui régnait. Le vent mugissait des plaintes tonitruantes. Malik passa un bras autour des épaules de son épouse, qui enlaça sa taille. Bientôt, la pluie s’abattit avec force. Le brun se crispa. Il n’aimait pas les tempêtes. « Ça va aller. » lui intima sa compagne en caressant tendrement sa joue. Il parvint à lui sourire. « Peut-être devrait-on protéger le château grâce à la magie, non ? » interrogea l’un des invités près d’eux.



Message II – 736 mots

Note : Vous avez un semblant de fiche PNJ pour Malik et Yara ICI. Ce sont des gens tout ce qu'il y a de plus normal/banal. Yara est enceinte et arrive bientôt à terme.




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Bellada Ward
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Bellada Ward
Dim 07 Juin 2020, 21:41



Tempête


« Gustine ! » appela madame Ward en apercevant sa copine de longue date. Un grand sourire aux lèvres, la magicienne se dirigea vers leur hôte. Cela faisait des années que les deux femmes se connaissaient et elles avaient développé, au cour du temps, une relation amicale qui leur permettait d'apprécier chacune de leurs retrouvailles. Même si elles n'étaient pas nombreuses, Bellada était assurée de passer un agréable moment en compagnie de la magicienne. « Bonjour Pauline ! » salua-t-elle alors en se retournant vers la seconde dame. Elle connaissait moins cette sœur là mais sa présence lui était tout aussi appréciable. « Merci beaucoup de nous avoir invité ce soir ! » remercia la vieille dame. « Les petits étaient tout excités à l'idée de venir chez le Baron. C'est en partie pour cela que nous sommes arrivés en retard : préparer tout ce beau monde, dont les filles qui n'arrêtaient pas de changer de tenues, ça nous a pris un temps fou. » expliqua la vieille femme avec un air désolé. La famille Ward était effectivement présente en grand nombre, en particulier la marmaille. Un petit groupe, encore intimidé par toute cette foule d'inconnus, était d'ailleurs posté sur les talons de l'aïeule. En entendant parler d'eux, Orlane passa une tête timide derrière la silhouette imposante de sa grand-mère. Prenant son courage à deux mains, elle s'approcha de la gouvernante. « Bonjour Gustine. On a fait ça pour le baron Paiberym. » Suivant son initiative, quelques enfants timides s'étaient également approchés. Tous présentaient à la vieille dame quelques unes de leurs œuvres qu'ils avaient sélectionné pour les offrir à Kaahl. « Mamie nous a aidé, mais c'est nous qui les avons fait quand même. » précisa tout de même la petite blonde, une pointe de fierté dans sa voix. Les cadeaux étaient, pour la plupart, des jouets destinés pour ses enfants - Bellada avait fini par entendre la nouvelle et,  puisqu'elle n'avait jamais eu l'occasion de le féliciter pour sa générosité, elle avait proposé à ses petits-enfants de lui offrir ces cadeaux en guise de récompense pour sa bonne action. Ce n'était pas grand chose mais elle n'avait pas vraiment les moyens de faire plus, et puis, ça avait fait drôlement plaisir aux enfants. Orlane avait fait une poupée de chiffon, Gontrand avait opté pour un doudou en forme de Weltpüff, Alizée s'était amusée à tailler un dragon en bois qu'elle avait soigneusement peint... Yoyo, bilboquets, peinture de fleurs, quelques navettes de lavande et même un très élégant collier de pâte et de perles. Les enfants n'avaient pas chômé et avaient mis le cœur à l'ouvrage. « Où est ce qu'on peut les poser ? » demanda Orlane avec un sourire satisfait. Bellada, elle, tenait dans ses mains un plat de petits-fours qu'elle avait préparé en grande vitesse. Ce n'était rien de très élaboré mais elle avait tenu à apporter quelque chose à grignoter, ainsi qu'un joli bouquet de fleurs pour Gustine et son époux, en remerciement de l'invitation. Gilbel et elle déposèrent tout cela sur le buffet, tandis que les enfant déposaient leurs présents avant de s'éparpiller dans la salle.

Après avoir déposé leurs jouets, les enfants retournèrent dans le salon où se déroulaient la réception. Quelques uns jouèrent à cache-cache, d'autres s'incrustèrent au milieu de conversation pour essayer de s'intégrer au monde des adultes, opinant de la tête ici et là pour marquer leur accord ou fronçant leurs sourcils, trahissant que le sujet était trop complexe pour eux. Orlane, quand à elle, était allée près du parc où reposaient plusieurs enfants. Bien vite, elle avisa les nourrissons dotés d'excroissances dans le dos. « Ils ont des ailes. » constata-t-elle en se tournant vers Manako. Son ventre s'était arrondi et, désormais, elle ne parvenait plus que difficilement à cacher sa grossesse. La main protectrice qu'elle passait régulièrement dessus trahissait également sa condition. L'Ange esquissa un sourire. « Effectivement. » « Est-ce qu'ils sont comme toi, ou est ce qu'ils sont comme Ichrak et Farouk ? » demanda-t-elle. Elle faisait référence aux enfants des Cieux que des voisins de Bellada avaient eu la chance d'adopter. La vieille Magicienne les gardait régulièrement tandis que leurs parents travaillaient. « Je pense qu'ils sont comme les jumeaux. » dit-elle calmement en passant une main dans les cheveux de la fillette. Son regard s'était posé sur Jun Taïji et, instinctivement, elle avait éloigné la fillette de l'homme. Même s'il se disait repentit, il avait été habité par le Mal et cela était suffisant pour qu'elle s'en méfie farouchement. Les sévices qu'avaient provoqué les Démons étaient encore récents. Elle craignait encore pour sa vie et, plus encore, pour la nature de son enfant à naître. observer les bébés l'apaisait.
Bella arrive en retard, avec tous ses petits enfants qui ont fait des cadeaux pour Kaahl (enfin, pour ses enfants).
Manako, une ange, reste près des enfants et se méfie un peu de Jun parce que même si c'est un magicien, il a été sorcier et qu'elle a peur.


« Et donc vous pensez que tout cela est une bonne chose ? » demanda la femme d'un air outré. « Bonne, je ne sais pas. En tout cas, elle ne peut pas être pire que lorsque les démons occupaient leur territoire ! » répondit Bellada avec une voix calme. Contrairement à bon nombre de Mages Bleus, son avis sur les Sorciers était remarquablement modéré. Depuis qu'elle avait été témoin de l'évolution de sa sœur, Mertle, qui était passé du côté des Mages du Chaos, son opinion s'était faite beaucoup plus doux. Sans dire qu'elle appréciait les Sorciers, elle ne les détestait plus. Elle les considérait davantage comme des âmes en peine, perdu dans l'obscurité, sans lumière bienveillante pour les guider. Ils se réfugiaient dans leur peine et leur chagrin plutôt que dans l'amour et le bonheur. Cela impliquait plus la tristesse que la rancœur. « Et puis, regardez : au moins, les Anges ont récupéré une partie de leur territoire ! Les Démons n'auraient jamais fait une telle chose ! Même s'ils sont nos ennemis naturels - bien qu'à mon sens, il ne faille pas user de tels mots, nous sommes davantage les faces d'une même pièce, un tout qui s'uni pour former un équilibre stable et nuancé - enfin bon, je reste convainque qu'il faut leur reconnaître leurs qualités. Et cette fois-ci, ils se sont montrés généreux. » « Oui enfin, n'abusons rien. Ces êtres abjectes ne sont pas capable de faire de bonnes actions ! Ils sont dénués de coeur. S'ils ont consentit à laisser une part du territoire aux Vertueux, c'est simplement parce qu'ils avaient besoin de leurs aides. Sans cela, ils ne leur aurai jamais cédé leur terre. » « Peut-être bien. » concéda la magicienne d'un air penaud. « Mais toujours est-il qu'ils ont osé passer à l'action. Ils ont fait quelque chose, là où nous sommes restés prostrés dans un mutisme sourd aux suppliques de ceux qui auraient dû être nos alliés... » Cette dernière remarque sembla souffler tout argument à son interlocutrice. Elle semblait si scandalisé qu'elle ne trouva rien de mieux que d'ouvrir puis refermé la bouche d'un air pincé. « La tarte aux pommes est très bonnes. » lâcha-t-elle finalement pour changer de sujet.

Le claquement des volets fit sursauter Bellada. « Oh, ça n'arrête pas, dites donc. » On percevait dans sa voix qu'elle n'était pas rassurée. Elle avait dépassé le stade de se cacher lorsque l'orage grondait, mais elle n'était pas rassurée pour autant. « Où sont tes frères et sœurs ? Tes cousins ? » demanda la grand-mère en se retournant vers Gontrand. « Mmh, Orlane est toujours avec Manako et les autres... » Le garçon inspecta les alentours. Il possédait la magie fort utile de repérer toutes les personnes de sa famille. « Valentine et Hugo sont partis dans une autre salle, à l'étage. » informa-t-il. « Les autres sont dans la salle. » La Ward fronça les sourcils. « Bien... Reste ici, avec les gens. » ordonna-t-elle. « Je vais aller les chercher. » L'instinct grégaire la poussait à se sentir plus en sécurité lorsqu'elle savait tous les siens eu même endroit. Là où elle pouvait les voir. « Et puis, j'irai voir si Papi et les autres ont besoin d'aide. » La mamie se leva et, de son petit pas énergique, elle quitta la salle de réception.

Dans un couloir, elle croisa la sinistre figure du Sorcier qui avait fait parler de lui plus tôt : Lhéasse, l'affreux bonhomme à la solde de Lord ! Il était plus terrible encore que le Marchand de Charbon ! Les rêves qu'il provoquait étaient plus virulents que toutes les histoires que les petits magiciens avaient pu entendre. Malgré toutes les bonnes intentions qu'elle avait à l'égard des enfants d'Ethelba, elle ne portait pas celui-là dans son cœur. Elle le dépassa sans lui adresser la parole, ni même un sourire. Elle ouvrit quelques portes sur son passage, cherchant ses petits-enfants. A la place, elle trouva la comtesse Vaughan. « Oh, ma pauvre enfant ! » s'exclama-t-elle en voyant les larmes qui coulaient sur le visage de la petite magicienne. Bellada referma la porte derrière elle pour lui assurer un peu d'intimité. « Est ce que tout va bien ? » Elle sortit un mouchoir de poche qu'elle tendit à la demoiselle en peine. « C'est ce grossier personnage qui vous cause tant de tracas ? » La Ward écouta tous les malheurs que voulut bien lui confier la fiancée de l'Ultimage, la consolant ici et là, lui tapotant l'épaule et hochant la tête pour lui montrer son soutien. Après un moment cependant, elle dût s'excuser. « Je dois retourner chercher mes petits-enfants. Je ne sais pas où ils sont et avec ce mauvais temps qui arrive, je serai plus rassurée s'ils restent avec moi. »

Bellada parle avec une dame de la TB. Elle se rend compte que certains de ses petits enfants sont partis jouer ailleurs. Elle croise Lhéasse et essaye de consoler Aliénor.


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Pulsar Verhoeven
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Pulsar Verhoeven
Lun 08 Juin 2020, 02:42

Une nouvelle génération ... Les Humains avaient eu une chance divine et ils l'avaient saisie. Sans doute aurait-ce été un outrage que de négliger un tel cadeau, mais ce n'était pas une race de sots. Ils étaient les mieux placés pour comprendre que leur natalité restait basse et précaire, avec les risques indus en l'absence de magie. Jamais vraiment remis depuis la Chute d'As'Asl, la création de leur nouvelle Capitale, bien que synonyme d'Espoir, ressemblait désormais source de problèmes ... Comme si ce peuple n'était plus que l'ombre de lui-même et pourtant, sans que les autres ne puissent comprendre, le heureux marquait leurs traits ici-même. Juste vivre l'existence simplement. Les Magiciens savaient aussi, pour côtoyer une visionnaire insolente, que les choses n'en resteraient pas là. Pulsar observait les enfants avec un sourire, un peu rêveur. Il se considérait encore un peu jeune pour envisager d'être Père à son tour, lui qui avait encore tant à apprendre, mais pour être l'aîné, s'occuper de ses cadets était formateur. June scrutait son visage, avant de détourner ses pupilles, de crainte qui ne la voit. Les choses allaient mieux, entre eux, mais ... Son compagnon esquivait certaines questions, par crainte ou par politesse ? C'était une ligne floue. Qu'est-ce qu'il se passait ? La Hautbourg n'osait pas lui demander. La réponse lui faisait trop peur. Son regard se posait sur autre chose qui changerait ses idées, cela ne loupait pas et son regard s'assombrit. Jun Taiji. Sa présence la dérangeait ... Magicien ou non, comment pouvait-on oublier ses crimes innombrables ? Sa place était en prison pour autant d'années de vie volées à ses victimes.

June ?

La concernée papillonnait des yeux, regardant sa cousine avec surprise.

Tout va bien ?
Heu ... Oui. J'étais perdue dans mes pensées.
Tu es surprise que nombreux soient ceux qui disent que vous êtes fiancés ?
Hein ... Heu ... Mais non ! s'empourpra June. Pas du tout !

Son corps avait brutalement réagit en agitant les bras en guise de protestation. Monika et Pulsar s'échangèrent un regard, mêlant étonnement et amusement.

Je voulais attendre la conclusion de nos études pour une demande officielle.
Oh, tu sais ... Je pense que tout le monde sait que vous vous aimez, ce serait une suite logique de votre histoire.
Nos parents ...
... June. Pulsar s'est précipité plusieurs fois à ton chevet quand tu étais malade, il est celui qui est toujours présents lors de sorties, officielles ou non, il a ramener à toi la Marquise pour qu'elle te soigne. Je crois que ton père espère vivement une officialisation.
Je ne savais pas que tu étais si investie au sein de la Dynastie.
Ce n'est qu'un constat de la situation.

Pulsar mis son bras autour des épaules de sa compagne pour l'attirer à lui, ce geste la surprit. Le Magicien lui sourit, comme enchanté de pouvoir avoir ses gestes à son encontre, sans devoir attendre l'approbation de quiconque. Son éducation l'avait toujours contraint à une certaine retenue, mais ... il n'avait pas envie que ce soit le cas ce soir. Proposant ensuite aux deux cousines de boire et de manger en l'honneur du renouveau, aussi bien chez les Humains, que chez les Anges, ou même chez eux, avec quelques alliances à venir et quelques anciens ennemis, devenus des alliés. Ils discutèrent, grignotèrent, observèrent. C'était agréable de simplement profiter de sa soirée. L'homme eu le plaisir de revoir un ancien aîné des Palais de Coelya, ayant quitter l'endroit après avoir obtenu son diplôme, voici deux ans. Anciens partenaires dans l'équipe sportive, ils discutèrent longuement, tandis que sa compagne discutaient avec les Hautbourg, loin de l'enthousiasme des hommes. Ils étaient interrompus par l'ouverture soudaine d'une fenêtre, qui claquait violemment, prenant tout le monde par surprise.

C'est impressionnant tout ce vent !
C'est anormal.
Tu penses ?
Ah ... Ne prête pas attention. Mon passage chez les Lyrienns m'a dérouté concernant les éléments ... Je vais aller les aider.
Je viens avec toi.

Elles n'eurent rien à redire de cela.

Cette femme est très impressionnante, notait leur nouvelle amie.

Son regard se portait sur l'Issemsith, vraiment très bien entourée, répondant au nom d'Edelwyn. Monika eu une moue désapprobatrice, ne sachant pas pourquoi cette femme recevait tant d'honneurs, elle était sortie un peu de nulle part et malgré une lignée prestigieuse ... June eu un rire amusée.

Tu n'as en tête que Mancinia, Monika.
Eh bien ... Oui !
Parlez-vous de la Marquise de Nylmord ?
En effet ... Je suis sa Camériste.
Tu es au service d'une Humaine ?! N'est-ce pas trop difficile ? Comment est-elle au quotidien ? Ce n'est pas difficile sans magie ? On la dit odieuse, elle ne maltraite pas au moins ?
Si elle me maltraitait, elle ne m'aurait pas permis de venir ce soir.

La Magicienne était consciente des rumeurs et essayait d'y répondre avec douceur, Lilau l'écoutait assidûment. Le travail était dur, mais sa supérieure veillait toujours à lui facilité la tâche. Elle s'était habituée à l'absence de magie et voyait les efforts de Mancinia pour devenir une médecin accomplie. Lorsqu'elle eu terminé, le stress en moins, la Camériste massait ses bras. Elle avait froid.

Vous êtes assez fougueuse lorsque vous parlez de la Marquise, vous le savez ?
Oh, je ... s'empourpra-t-elle.
La Fougueuse, c'est le surnom qu'on lui donne.
Mais, enfin, June !

Un large volée de vent vint percuter les murs.

Ce temps m'inquiète.

Quelqu'un suggérait de protéger l'endroit par magie.

Je vis avec les Humains, ma magie n'est pas capable de réussir cet exploit.
Hum ... Je ... Moi non plus, admit June.
Vous voilà !
Ah, Pulsar ! Tout va bien ?
Je sens qu'une violente tempête arrive et ça risque de bien secouer.
Mince ... Ne devrions-nous pas nous réfugier au sous-sol, au cas où ?

Brutalement inquiète, Monika eu un regard vers les enfants qui s'amusaient, insouciants.

Ce ne sera pas si grave ... N'est-ce pas ?

Post II - 990 mots


◊ DC de Mancinia Leenhardt ◊
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Kaahl Paiberym
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Kaahl Paiberym
Lun 08 Juin 2020, 20:04



J’étais assis par terre, dos au mur, les cheveux devant mon visage qui était tourné vers le sol. Le bruit du vent me fit relever la tête. Mes yeux étaient presque dorés, inquiétants. Un fin sourire mauvais étira mes lèvres. Malgré le sceau placé sur la porte, je pouvais sentir chaque personne présente dans la demeure. Cette abrutie de Mage Blanche avait organisé une réception, afin de réunir d’autres abrutis autour d’elle. Un rictus affreux défigura mes traits. Je n’avais pas eu l’occasion d’apercevoir beaucoup Gustine mais quelques idées de torture avaient effleuré mon esprit. Je me demandais comment il pouvait l’aimer. Il était trop pur à mon goût, même si je savais qu’il ne se trouvait pas à la frontière entre Sorciers et Magiciens. Cette Ange détestable aurait été bien trop heureuse de l’apprendre. Elle se trompait et, dès que je l’avais vue, je m’étais promis d’introduire au fin fond de son corps de multiples objets, contondants ou non, pour faire crier ses jolies petites lèvres, pas assez rouges à mon goût. J’avais envie de lui planter du fil barbelé dans la peau et de la trainer comme ça derrière moi, comme une chienne. Elle ferait des vocalises désespérées en mon honneur, lorsque je lui aurais coupé les ailes et que je l'aurais placées à genoux devant moi. Là était sa place. La vieille Magicienne suivrait le même sort. Les personnes âgées étaient si fragiles et faciles à briser. Quant aux enfants… Il y avait de quoi s’amuser un peu aussi. Il fallait seulement que je sortisse d’ici, sans me faire tuer par l’original. Je savais qu’il n’était pas présent mais sa magie m’empêchait d’agir. La pièce entière était cerclée de pentacles bien plus puissants que ce que j’aurais moi-même pu produire en magie runique. J’avais déjà essayé. Ses promesses étaient alléchantes. Ses plans pour moi tout autant. Pourtant, sa simple existence me rongeait de l’intérieur. S’il mourait, mon destin me reviendrait sûrement.

Je regardais avec beaucoup de curiosité les grandes personnes s’agglutiner autour des bébés. J’étais heureuse de constater à quel point les petits semblaient aimés. C’était important pour leur développement. Hélène sembla s’intéresser à un homme. Je ne le connaissais pas. J’étais une jeune Lumia et les histoires de grandes personnes ne me regardaient pas vraiment. Peut-être que si j’avais su, j’aurais cherché à la protéger. Néanmoins, le danger actuel semblait venir de la nature elle-même. Les traits des adultes devenaient de plus en plus tendus. Je sentais une tension s’élever, de plus en plus, si bien que Sjar commença à pleurer, suivi d’Asîlah. Les larmes étaient contagieuses et finirent par se refléter chez chaque nourrisson. Seul Lucius fut épargné, continuant à dormir contre son dragon malgré la détresse de ses frères et sœurs. La toiture commençait à craquer dangereusement et des bruits, à l’extérieur, laissèrent présager que des objets s’étaient envolés avant d’être projetés violemment par terre par la seule force du vent. « Ça commence à devenir sérieux… » constata Gustine, en se rapprochant de son mari. « Vous avez raison, nous devrions protéger le château. » s’éleva la voix d’un invité. « Je vais tracer un pentacle. Ceux qui le peuvent, n’hésitez pas à me rejoindre. » « Gustine ? » « Oui Pauline ? » demanda la concernée d’une voix blanche. « Peut-être qu’il vaudrait mieux descendre à la cave, comme cette jeune femme l’a évoqué ? Le château est vieux et les murs sont épais mais je me dis qu’on ne sait jamais. Au moins abriter les enfants. » « Ou… Oui. Faisons ça ! » lança la vieille femme, sortant soudainement de sa léthargie. « Je suis désolée d’abréger cette soirée mais il semble que la météo soit très mauvaise deh… » Un énorme bruit illustra les dires de la Magicienne qui sursauta. Elle ne fut pas la seule. Moi aussi. « Je préférerais que tout le monde descende dans la cave, par mesure de précaution. Mon mari et moi allons envoyer un signal à la capitale pour savoir ce qu’il en est et demander de l’aide si jamais c’est plus inquiétant que ce que nous pensons. » « Certains sont encore dans les étages du château. » J’étais inquiète et me blottis contre Rosalie pour essayer de l’apaiser. « Que les volontaires aillent les chercher. Les autres, descendez dans la cave. Pauline, est-ce que tu peux les guider, s’il te plaît ? » « Oui ! » Rosalie fut soulevée du parc, moi avec. Nous serons mieux dans les sous-sols.
 
Je tenais une couverture sur mes épaules. Nous avions tous été transférés dans un lieu sûr après de longues minutes passées dans la cave principale du château. Les pentacles n’avaient servi à rien et certains invités étaient toujours portés disparus. La magie des sauveteurs, venus par téléportation depuis Cael, n’avait rien changé à la situation et la baronnie entière et ses environs étaient devenues des zones bien trop dangereuses pour qu’il fût sage de s’y aventurer pour le moment. L’on me tendit une tasse de chocolat chaud. Mes yeux étaient encore rougis par la peur. Je tremblais. J’avais voulu m’occuper des bébés sans y parvenir. Frey avait griffé la peau de mon épaule et de mon cou pendant que je le tenais désespérément. Depuis la cave, entre les bruits du vent, nous avions entendu des sons plus affreux, des cris, des vitres brisées. Le château s’était tordu sous les assauts de la tempête. La charpente s’était éventrée, les murs s’étaient fissurés. Le mobilier avait été balayé. Je n’avais pas vu ces choses de mes propres yeux mais je les avais imaginées. Les gens présents, proches de moi, avaient murmuré des commentaires qui reflétaient leur inquiétude et la situation qu’ils croyaient percevoir. Nous étions restés prostrés jusqu’à l’intervention des secours, qui nous avaient téléportés ailleurs dans la hâte. Nous attendions d’en savoir plus, dans une salle, ensemble. Certains étaient blessés. Gustine s’était foulée la cheville, par exemple. La Magie Blanche réparerait les dégâts et apaiserait nos maux. Je ne remarquai pas la Fae qui s’était posée sur moi. Elle avait bondi depuis la table du salon pour se réfugier, elle-aussi, dans la cave. Son corps étant mou, elle avait pu rebondir sans trop de dégâts. Maintenant, elle ressentait de l’anxiété. C’était insupportable de ne pas savoir.

Je portais un panier en tissu qui contenait quelques victuailles. Nounou Bonbon m’avait demandé d’aller voir la petite famille qui s’était installée dans l’un des appartements de Boraür. La magie faisait en sorte que ce ne fût pas trop lourd pour moi. C’était léger, au contraire. Je n’avais que dix ans et même si les artisans des marchés me disaient que j’étais une vraie guerrière, ils le disaient surtout pour me faire plaisir. Ma tignasse rousse était toute emmêlée mais un grand sourire éclairait mon visage. Je venais d’apprendre avec plaisir que c’était Gustine qui était venue vivre ici. Je l’avais déjà croisée lors de ses vacances précédentes. Je lui avais montré les Cerfeuils d’Od. L’une de mes grandes sœurs m’avait signalé qu’il y avait eu une tempête à l’endroit où ils vivaient tous habituellement. C’était pour cette raison qu’ils étaient ici. Leur maison avait été détruite, ainsi que les environs. Elle m’avait dit aussi que les Magiciens étaient experts dans la reconstruction et que ça ne prendrait pas beaucoup de temps de remettre le tout en l’état. Elle m’avait néanmoins caché qu’il y avait eu des morts et que certains bébés s’étaient retrouvés orphelins. Boraür réparerait les blessures. C’était un lieu de joie. Aucune douleur ne pouvait survivre ici. Gaiement, je chantonnais sur le chemin.

Une fois arrivée, je toquai à la porte et attendis que l’on m’ouvrît. Je tombai sur une vieille dame qui n’était pas Gustine. « Bonjour ! Je m’appelle Ida ! Je vis ici moi-aussi. Enfin, pas ici dans ce bâtiment mais plus loin. Je suis venue vous dire bienvenue au nom de toute ma famille ! Si vous avez besoin de quoi que ce soit, il ne faudra pas hésiter à demander ! » « Merci ma petite fille. » répondit Pauline. Elle n’avait pas osé m'interrompre dans mon flot de paroles. « Je peux entrer ? Je vous donnerai ce qu’il y a dans mon panier comme ça ! » « Oui mais il faudra faire doucement parce que les bébés se sont endormis. » « Oh ! » Je me repris, en parlant plus bas. « Oh je vois ! Je sais être discrète, ne vous inquiétez pas ! » Je n’avais aucune idée de la situation actuelle. La perte d’amis proches avait ébranlé Gustine. Magda et Imma étaient mortes, écrasées par la toiture en essayant de secourir une autre personne, coincée sous une poutre. Il faudrait du temps pour panser les blessures.

1450 mots

Yo !  Tempête | Rp à plusieurs  2289842337

C'est le dernier tour. La tempête s'est abattue sur la baronnie entière. La magie de protection n'a pas fonctionné et elle a détruit totalement le château mais pas uniquement, d'autres habitations voisines. Les secours sont venus de Cael par téléportation et ont secouru les gens qui étaient dans la cave, seule partie non effondrée, afin de les conduire en lieu sûr. Il y a eu des morts et parmi eux les mères de Sjar, Magda et Imma, les parents d'Hélène et d'autres PNJ. Les secours ont retrouvé les corps dans les décombres bien plus tard.

Plusieurs jours après, Kaahl a été informé de la situation et a envoyé Gustine, son mari, le personnel et les enfants à Boraür le temps que le château soit reconstruit. Ils ont pu loger chez quelqu'un en attendant. Ârès qui était dans la cave s'est libéré. Personne n'est au courant. Il a disparu dans la nature.

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Aliénor Vaughan
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Aliénor Vaughan
Dim 14 Juin 2020, 21:56



Tempête


Aliénor renifla bruyamment lorsqu’elle aperçut Bellada Ward à la porte. Celle-ci s’avança vers elle après avoir refermé le battant. La Magicienne se sentit un peu honteuse. Elle avait beaucoup de sœurs et les crises de larmes étaient particulièrement courantes dans la maison du Comte Vaughan. Néanmoins, il était très différent de pleurer devant sa famille que de pleurer devant une vieille dame qu’elle connaissait à peine. Lhéasse l’avait fait pleurer plus d’une fois. Parfois, elle pleurait sans qu’il n’en fût la cause, lorsqu’elle se trouvait trop grosse, pas assez intelligente, moche ou malchanceuse. Il devait rester avec elle dans tous les cas. Il lui avait déjà remonté le moral, ce qui prouvait qu’il était adapté socialement. Il pouvait se montrer élégant ou galant, parfois, cruel et rude d’autres fois. Il n’était pas Magicien dans tous les cas et… peut-être qu’elle avait mérité ses mots. Elle n’aurait pas dû essayer de le séduire… C’était idiot. « Je… » Aliénor tendit la main pour saisir le mouchoir et se tapota les yeux avec. « Oui mais ne vous inquiétez pas… » dit-elle en reniflant de nouveau. « C’est que… Je… » Elle, qui n’avait pas eu l’intention de s’épancher de base, se mit à parler de façon discontinue sans s’arrêter, si ce n’était pour se moucher, sangloter ou essuyer de nouvelles larmes. « J’en ai marre de l’avoir toujours avec moi ! Quand je dors il est là ! Quand je me lave il est juste à côté et je n’ai jamais d’intimité ! La seule fois où il m’a laissée toute seule, c’était au Bal du Cygne bleu ! Je n’ai même pas pu y aller avec quelqu’un ! Et… Et… Parfois il est méchant ! Et j’aimerais bien pouvoir voir Priam de temps en temps parce que je… j’aime beaucoup sa compagnie ! Et puis, même si Lhéasse est gentil parfois, il a des comportements étranges et… Parfois il lit dans mes pensées et puis après je ne sais plus ce que je dois faire ! J’aimerais arrêter de penser mais ce n’est pas possible alors quand je pense à Priam, il fait des commentaires alors que… Enfin, je ne contrôle pas mes pensées et je peux songer à des choses que je n’aurais pas envie de faire en vrai ou pas vraiment… Est-ce que c’est mal ? Je ne crois pas… Et puis en plus ça le fait rire quand j’imagine des choses et après il me menace de donner le cancer à telle ou telle personne si je pense trop à elle. Sauf que je ne contrôle pas ce qu’il me passe par la tête et… Et puis je n’ai pas envie de me marier avec Lord ! Il fait peur et c’est un Sorcier, je suis sûre qu’il a fait pleins de choses affreuses ! Et, moi, je n’ai rien demandé et tout le monde me fuit et les gens qui veulent encore me parler sont de plus en plus rares parce qu’ils ont peur ! Mais je n’y peux rien ! C’est le hasard qui a décidé et si je pouvais ne pas me marier avec cet homme affreux, je préférerais. Je ne voulais pas un mari connu, contrairement à ma sœur Isabeault qui n’arrête pas de courir après la gloire ! Moi je voulais juste tomber amoureuse de quelqu’un qui m’aimerait aussi et puis me marier avec et puis fonder une famille ! Et au lieu de quoi, je me retrouver avec Niklaus Salvatore et Lhéasse qui me surveille tout le temps parce qu’il a peur qu’il m’arrive quelque chose ou que je fasse des bébés avec je ne sais même pas qui ! »

La Magicienne finit par arrêter de parler, légèrement essoufflée. « Oh je suis désolée… » murmura-t-elle alors. Elle n’avait que très peu d’amis à qui se confier. Il était si rare que Lhéasse la laissât seule. Elle avait pu discuter un peu avec Nikolski mais rien de bien approfondi. Bellada avec elle, toutes les deux seules ici, les vannes avaient été ouvertes, sans possibilité pour elle de les fermer avant que tout le flux de ce qu’elle retenait jusqu’ici ne se fût échappé d’entre ses lèvres. « Je n’aurais pas dû vous dire tout ça… » continua-t-elle, légèrement confuse. « Je vais vous aider à trouver vos petits-enfants. C’est vrai que le temps est mauvais. Il vaut mieux redescendre. Mon amie Kagamiko doit m’attendre, en plus. C’est l’Orine de Priam. »

730 mots
Du coup j’écrirai la suite dans une petite quête à côté ^o^



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Priam et Laëth
Lun 15 Juin 2020, 09:58



Provenance inconnue

Tempête

En groupe | Hélène (bébé)



Les cieux se déchaînaient. Le tournoi des éclairs soulevait l’approbation grondante de l’orage. Le vent mugissait des encouragements et la pluie battait les sols et les murs d’applaudissements tonitruants. La bataille météorologique était sans pitié et sans concession. Elle révélait des tensions au cœur des esprits, bientôt si palpables qu’Hélène, jusqu’ici demeurée calme, suivit les autres bébés dans leurs pleurs incontrôlables. Malik, qui tenait Yara par la main, la rejoignit et la prit dans ses bras pour la bercer. Cependant, les caresses de son père ne pouvaient pas masquer l’odeur de la peur, qui s’amplifiait à mesure que les secondes s’écoulaient et que la tempête vociférait. Les deux Humains espéraient de tout cœur que les pentacles suffiraient à préserver le château. Yara avait un mauvais pressentiment, mais ne dit rien. Elle serra contre elle l’un des bras de son époux et déposa un baiser sur le crâne de sa fille. Tout irait bien. Ils ne devaient pas s’inquiéter.

Un coup de tonnerre arracha un sursaut à quelques personnes, et un hurlement terrifié à l’Enfant des Cieux. La mâchoire de Malik était si crispée que l’on voyait parfaitement le dessin tortueux des veines sur ses tempes. Descendre à la cave lui paraissait être une bonne idée. Toutefois, lorsque l’une des vieilles hôtesses, Pauline, affirma que certaines personnes étaient demeurées à l’étage, le couple échangea un regard. À Haute-Terre, ils vivaient dans l’entraide et la préservation de la vie d’autrui. Ils étaient issus d’un peuple qui avait connu, et connaissait encore, la nécessité de demeurer soudés pour survivre. Peut-être était-ce une décision stupide, mais Malik confia l’enfant à sa femme. « Je vais aller les chercher. » - « Je viens avec toi. » - « Non, va à la cave. Ce serait trop éprouvant pour ta condition. » Il posa une main sur son ventre. Elle hésita un instant, mais son regard ferme la dissuada d’insister. « Très bien. À tout à l’heure. Sois prudent. » Elle l’embrassa, puis suivit les autres jusqu’aux sous-sols.

Le brun grimpa les escaliers quatre à quatre. Il ouvrit chaque porte qu’il rencontra. Dès qu’il croisait quelqu’un, il lui intimait de descendre à la cave, en donnant quelques indications sur le trajet. Il tomba ainsi sur une jeune femme, qu’il reconnut comme étant Aliénor Vaughan, et une autre, plus âgée, qu’il avait aperçue au cours de la soirée. « Désolé de vous interrompre. Il faut descendre aux sous-sols, le temps que les secours arrivent. » En quelques mots, il leur dit comment s’y rendre, puis disparut à nouveau.

Yara laissa Hélène aux bras d’une personne qu’elle jugea de confiance, l’embrassa, puis quitta leur abri de fortune. Sa grossesse la fatiguait, cependant, s’il arrivait la moindre déconvenue à son mari, elle ne se le pardonnerait jamais. Ils partageaient un amour si fort qu’il transcendait le risque et le danger. Le courage et la bêtise s’enchevêtraient. Ce n’était qu’a posteriori que l’on s’en rendait compte. Ils ne pourraient jamais le faire.

L’Humaine, main sur son ventre, se rendit jusqu’à l’étage et, comme Malik, guida les esseulés. Des vitres avaient été brisées par l’assaut de la tempête et la pluie s’engouffrait par les brèches. Le verre chantait sous ses pas et des bourrasques virulentes se démenaient dans ses cheveux ; néanmoins, elle continuait d’avancer. À mesure qu’elle parcourait les couloirs, son inquiétude grandissait. Elle avait beau appeler, son conjoint ne se manifestait pas. Des cris résonnaient. Les murs et le plafond craquaient. C’était comme si tout allait s’effondrer. Et tout s’effondra, elle et son enfant à naître avec.

Malik s’était retrouvé coincé sous une poutre. La douleur dans ses jambes lui paraissait indicible ; et le monde tournait. Sa tête avait heurté le sol avec violence. Il entendait deux voix féminines lui parler. L’idée que l’une pût être celle de Yara le traversa. Elles ne lui ressemblaient pourtant pas. Il sentait la structure de bois bouger et devinait qu’elles essayaient de l’en tirer. Il ne pourrait pas marcher. Le plafond se fissura. D’abord, seule de la poussière tomba. Puis, ce fut toute la toiture qui s’écroula. L’homme eut le temps de penser qu’au moins, sa femme et sa fille étaient en sécurité avec les autres.

Hélène ne gardait aucun souvenir de cette funeste soirée. Elle avait beaucoup crié et geint, apeurée par les réactions des adultes mais, depuis qu’elle se trouvait à Boraür, tout semblait avoir été oublié. Le bébé, aux bons soins de Gustine, Pauline et Cendre, goûtait la vie sans se soucier ni du passé ni du futur. L’adoption serait bientôt finalisée.



Message III – 755 mots

Résumé : Les parents d'Hélène, Malik et Yara, sont morts (je vais pouvoir supprimer mes semblants de fiches PNJ, youpi /sbam) en essayant d'aider des gens/de les guider jusqu'à la cave (dont Aliénor et Bellada pour Malik). Hélène est à Boraür avec Gustine, Pauline, Cendre et les autres enfants de Kaahl.




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Bellada Ward
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Bellada Ward
Mar 16 Juin 2020, 20:16



Tempête


« Valentine ! Hugo ! Où est ce que vous êtes passés ? » appela Bellada. L’inquiétude avait laissé place à la peur, tandis qu’elle se rendait à l’évidence : les enfants étaient sacrément bien cachés. Plus que cela, même : ils étaient introuvables. Pourtant, Gontrand lui avait assuré que ses cousins se trouvaient à l’étage, en train de s'amuser. « Ce n’est plus le moment de jouer ! » réprimanda-t-elle en forçant sur ses cordes vocales, essayant de maîtriser au mieux son timbre pour dissimuler les tremblements de sa voix. L’anxiété la rongeait à mesure que le temps, dehors, se dégradait. Le vent soufflait en bourrasques continues, faisant trembler les fenêtres et les murs, claquer violemment les volets, à tel point que tout le monde préférait aller se réfugier dans les caves plutôt que de rester ici. « Rooh ces deux filous ! » rouspéta la vieille dame en se retournant vers la Dame Noire qui l’accompagnait. « Je suis désolée de vous demander cela. C’est très gentil de votre part de m’aider. Si cela vous rassure, vous pouvez aller retrouver votre amie, en bas. » En réalité, elle espérait qu’elle ne le fasse pas, et elle fut rassurée en voyant que la Vaughan restait avec elle. Avoir une présence à ses côtés la rassurait, la forçant à rester concentrée sur sa tâche et à ne pas céder totalement à la panique qu’elle sentait croître dans sa poitrine. Elle était tellement soucieuse qu’elle n’avait même pas pensé à poser davantage de questions sur les révélations que lui avait fait la demoiselle, un peu plus tôt – pourtant, dans son état naturel, elle aurait sauté sur l’opportunité pour en apprendre davantage sur la singulière relation qu’elle entretenait avec l’Ange. Elle se serait sans aucun doute réjouit de constater cette attirance, cet amour interdit qui aurait pu alimenter ses ragots pendant des semaines ! Sans doute y repenserait-elle à posteriori, lorsque ses tracas du moment se seraient envolés et que la comtesse redeviendrait le sujet de conversation de ses copines. Peut être que ces ragots là seraient, cependant, teintés d'une amertume toute particulière, puisqu'ils seraient à jamais rattachés à cette terrible soirée.

Plusieurs minutes passèrent. Chaque seconde semblait de plus en plus insupportable à la grand-mère. Quand, finalement, elle entendit les sanglots familiers de ses petits enfants, la magicienne poussa un petit cri, son cœur exécutant une prodigieuse embardée avant qu'elle se précipite vers la porte d'où provenaient les bruits. Les deux mages bleus étaient dans une chambre, celle des enfants du Baron. Tous les deux accroupis, l’œil acéré de la commère eut tôt fait d'analyser la situation. Elle soupira, soulagée. Il n'y avait pas de bobos, juste une grosse peur qui les avait pris au cœur. Hugo n'appréciait guère le tonnerre. Faisant claquer ses talons, Bellada avala la distance qui les séparait en quelques pas. « Valentine ! Hugo ! » Il n'y avait aucune trace de sourire sur son visage inquiet. « Qu'est ce que vous faîtes là ?! Vite, retournons en bas, avec les autres ! » Rassuré de voir une autorité protectrice, le plus petit des Ward se leva et fonça se réfugier dans les jupons de sa grand-mère.

Sans perde davantage de temps, la petite troupe de hâta de retourner avec les autres invités. Quelques boucliers et autres pentacles de protection avaient été dressés ici et là, ce qui rassurait légèrement l'aïeule. Elle ne serait cependant pleinement apaisée que lorsqu'ils seraient tous en sécurité, avec les autres. Ils croisèrent un brave occupé à reconduire les téméraires. « Merci ! Pensez également à nous rejoindre avant que les choses ne deviennent trop dangereuses ! »

Une fois arrivés à la cave, Madame Ward conduisit la petite troupe auprès du reste de leur famille. Elle les compta, pour s'assurer que tout le monde était bien là. Une fois fait, elle se retourna vers la brunette. « Vous pouvez rester avec nous, si vous le souhaitez. » proposa-t-elle avec une voix douce. Son regard se porta sur la silhouette menaçante du Sorcier. Elle aurait aimé aller le réprimander, lui tirer les oreilles peut-être, en lui rappelant que son rôle était de s'assurer de la sécurité de sa petite protégée. Pourtant, elle ne l'avait vu nulle part, lorsqu'Aliénor l'avait accompagné pour chercher les deux enfants. Malheureusement, la prestance austère et lugubre que dégageait le mage du Chaos la dissuada et elle dû se contenter d'un regard courroucé. « Ou bien peut-être pourrais-je vous aider à retrouver votre amie ? » dit-elle en se retournant vers la jeune magicienne.

Bellada retrouve ses petits-enfants avec Ali, puis retourne au sous-sol, où elle fait les gros yeux à Lhéasse.


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