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 De quoi ravir les avares [Solo]

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Mer 11 Déc 2019, 00:38



"Vos prix sont exagérés pour une camelote pareille, je ne comprends vraiment pas comment vous avez fait pour tenir le coup. Personne n'aurait voulu vous acheter quoique ce soit !"

"Allons, je suis sûr qu'un accord sera possible très bientôt."

"Tentez au moins de satisfaire les deux partis ! Cinquante-cinq pièces d'or pour du fer-blanc... Non mais j'hallucine !

"Peut-être devriez-vous vous renseigner sur la valeur du métal."

Du fer-blanc efficace pour se briser, les qualifier de métal est une insulte aux armes pour le peu que j'y connaisse.."

Voyant que les négociations n’aboutisse à aucun intérêt pour le déchu, c'est avec un fort mécontentement qu'il quitta la forge dans laquelle il voulut faire affaire. La prochaine fois, lorsqu'il verra un magasin en aussi piteux état, il saura qu'il vaudra mieux ne pas entrer.

"Attendez, pas si vite.", insista le forgeron "J'ai déjà entendu parler de vous. Vous semblez avoir tellement besoin d'argent que le moindre petit travail vous conviens n'est-ce pas ? Si je vous dis que vous y gagnerez beaucoup si quelqu'un viens à couler vous en dîtes quoi ?"
Tyrann s'arrêta net, il n'y avait pas grands nombres de raisons pour qu'une telle réputation lui soit accordé que voulait-il dire par ces "petits boulots" ?
"Il a été dit que même certain services "spéciaux" pouvais vous convenir si on y mettait la somme."
À partir de ce moment la, il n'y avait plus de doute possible sur ce que le marchand faisait allusion.
Bien que le risque coupe-gorge de ce genre d'affaire illicite lui donne des frissons, il faut bien avouer que le forgeron avait raison : cela se paie suffisamment bien pour qu'il puisse y accorder un intérêt.
Tyrann rentre à nouveau dans la boutique dont il venait à peine de sortir. "Parle." Ordonne-t-il, plus pour montrer qu'il est en position de puissance face à lui, Tyrann cherche à le persuader le marchand qu'il a plus besoin de lui que l'inverse, ainsi, il pourra très bien en tiré un profit plus intéressant que ce qu'il espérait en y entrant la première fois.
"Ah, j'ai enfin votre pleine attention. Je sais me montrer assez persuasif avec les jeunes gens vous savez, il ne m'en faut que très peu pour cerner les petits vauriens de votre espèce. Courant après l'or comme si leur vie en dépendait. Mais qui sait, peut-être qu'un jour, vous comprendrez que ce ne sont pas ses petites pièces dorées qui vous.... "

"Évite de perdre du temps avec des sermons sans aucune crédibilité, vous pourriez vous faire devancer dans la seconde même. Ce serait assez fâcheux que j'aille m'adresser à la concurrence après ça.", lui aussi tenta une brève persuasion, anticipant que cela allait être une rivalité commerciale sans aucun doute. Qu'est-ce qu'un marchand voudrais d'autre en trempant dans les actions illégales ? Après, même s'il s'avère qu'il se trompait, c'est l'occasion de lui montré qu'il a de l’expérience dans le domaine, qu'il est encore une fois, en position de force.
Il faut dire qu'il ose beaucoup pour une fois, ça le changera d'être un simple larbin, de toute manière il avait tout à gagner et peu à perdre pour le moment.
La gamine attendra.

Le forgeron quelque peu désemparé par la prise d'assurance de Tyrann tenta de revenir à la charge "Certes, certes... Bon, j'imagine qu'un jeune comme vous aimerais savoir à l'avance la couleur n'est-ce pas ?", fit-il en riant d'un air mesquin et mauvais, d'un sourire fier, qui s'effacera bien vite.

En effet, car la vision de Tyrann fut sous d'un éblouit d'un reflet de lumière partant de la direction opposé de la seule et unique fenêtre en hauteur qui aurait pu l'aveugler du rayon du Zénith. Quelque chose se trouvait sur une étagère le haut, quelque chose mis à l'abri des regard, mais paradoxalement exhiber comme un trophée, une fierté.
"Le crime paie, mais fini toujours par se payer lui-même."
Et c'est à la grande surprise du forgeron, qu'il bâtit des ailes en direction de cette étagère et pris dans ses mains le fameux curio.  
Une splendide dague d'or, marqué par quelques runes étranges, dont le métal froid et précieux fait ressentir le potentiel de la valeur marchande qu'elle profite. La lame quant à elle, est si polie que Tyrann put apercevoir le reflet de son œil surpris de trouver un tel objet dans une boutique aussi miteuse. C'était tout bonnement impossible qu'il ait pus l'acheter, la plupart de ses articles ne sont pas de très grande facture, Tyrann se languissait déjà des moyens par lequel il s'est procuré la lame.
Il continua de planer le temps de l'examiner en profondeur afin de ne rien raté d'important sur ce trésor, et c'est à cet instant que le marchand s'écrie :

"Vous... Vous n'y songez pas ?!" Désemparer fut-il, il tenta de le dépersuader de son choix. "Choisissez autre chose, le service demandé ne vaux pas cette dague."

"Le jour où il y aura un registre sur la valeur d'objet par rapport au service que vous osez me demander... Je risque beaucoup vous savez, et comme tout travail mérite salaire... Mais qui sait, tu pourras me la racheter une fois que j'en aurais fini."

"Je... Je ne suis qu'un Corvus et je viens à peine d'ouvrir ma boutique, je ne pourrais jamais la racheter !"

"Mais alors ? Si tu n'as pas les moyens pour ça comment l'as-tu obtenu ?"

Plus un mot ne fut prononcé, son visage se froissa, son silence révéla qu'il n'avait pas envie d'aborder le sujet, pas le moins du monde. En effet, comme il le présentait, ce couteau n'a pas été reçu de façon illégale et à en juger par son expression d'horreur : soit il devait risquer une peine suffisamment grande pour la détention de cet objet, soit il voulait sans aucun doute amélioré son patrimoine économique à l'aide de cette dernière.
Mais dans un cas comme dans l'autre, Tyrann à bien des raison de lui faire cédé un tel bijou.
Tyrann redescendit vers lui.
"Et bien ? J'attends !" Le Corvus ne pouvait répondre, il ne pouvait révéler la véritable nature de la présence de cette dague dorée ici. Il préféra lui cédé "Ah très bien... Prenez-la si ça vous chante, mais j'espère que vous remplirait votre part du marché !" Il va sans dire qu'il risque d'être très déçu. "C'est une dague qui fut le joujou d'une famille noble, forgé dans de l'or comme vous le remarquez. Cela dit, ils ont des goût bien étrange, la lame, apparemment, viens d'un miroir magique dont le pouvoir était de voir à travers celui qui se regardait à l’intérieur, la propriétaire ne devait même pas savoir ce qu'il la tourmentait ! Quoi qu'il en soit ce miroir à fini par devenir une lame, mais il conserve toujours ses propriétés magiques malgré la transformation, bizarrement..."
De manière assez surprenante, il connaissait, et de manière très précise, l'origine de l'arme, Tyrann s'étonna alors. Dans ce cas, je répète et pose une seconde question : comment l'as-tu obtenu et comment se fait-il que tu en sache autant sur elle ? Le forgeron Corvus fronça alors les sourcils "Je ne suis pas disposé de répondre à ce genre d'interrogation, prenez-la, faite ce que je vous ai demandé si vous en avez envie, mais maintenant partez avant qu'on ne vous voit avec ceci." Son discours avait radicalement changé, le marché ne tient plus qu'à l'envi de Tyrann ? Souhaitait-il tant s'en débarrassé ? C'est avec une joie que Tyrann le soulagerait de ceci. Oui... De toute manière ce n'est pas toi qui saurais l’apprécier, mais une dernière chose."

"Oh, mais quoi encore ! Cela ne vous suffit pas de me dépouiller ?"

"Les runes sur le manche..."

"Je ne connais pas leurs utilités !"

"Non mais tu pourras y graver un nom pour moi à partir d'elle." Il posa la lame sur son comptoir.

"Quoi ?"

"Nihilo, le nom de mon maître."

Agacé au plus au point, le forgeron la pris et se mit de suite au travail, il a été mené par le bout du nez par celui qu'il tentait d'utiliser à son bon vouloir, une humiliation qu'il n'oubliera pas de si tôt. "Vous me rappellerez de ne plus jamais laisser entré d'orgueilleux dans ma boutique." Tyrann rit un peu, il faut dire que la situation est toute sommes assez ironique. "Tu récoltes ce que tu sèmes. Lorsqu'on a un objet illégale qui peut être utilisé contre soit et qu'on a aucune garanti ou assurance derrière, c'est ce qui arrive. C'est une bonne chose que j'ai apprise aujourd'hui, je dois te remercier !" Il continua à glousser pendant que le forgeron s'appliqua à falsifier les runes. "Mais dîtes moi ?" Il prit un petit sourire "Vous y faite gravé le nom d'un proche, c'est qu'elle vous a tapé dans l’œil cette petite lame n'est-ce pas ?" De toute évidence, il voulait tenter d'adoucir l'atmosphère, qu'il en sorte au moins simplement perdant et nonperdant et prit d'amertume en même temps. Malheureusement, la réponse ne lui laissera qu'un ossement de sourcils conséquent. "Pas vraiment, c'est une dague de lancé et je compte bien l'utiliser un jour ou l'autre." Il comptait s'en servir comme d'une simple dague de jet, voilà qui est assez improbable pour un objet d'une telle valeur. "Mais... Excusez-moi, mais si vous ne la gardez pas pourquoi vous y faites graver un nom ?! Celui de votre maître en plus...." C'est avec un expression bien trop fier que Tyrann lui répondit "Ce nom gravé sera un moyen parfait de couper les ponts définitivement avec lui le jour où je la balancerais. Et l'or vaut pour la qualité de ses enseignements." L'expression sur le visage du forgeron Corvus démontra bien qu'il était incroyablement sidéré d'une telle attitude. "Vous... Vous n'avez pas l'air d'avoir beaucoup d'argent cela dit..." Ce à quoi Tyrann rétorqua "Ce n'est pas un problème, j'ai assez d'or suite à notre "transaction" mon cher monsieur"

Tyrann fut surpris de lui-même, une excellente affaire que voilà ! Est-ce ainsi que les négociants travaille ? Voilà un objet bien utile, accompagner d'un subtil parfum d’amertume venant de derrière la porte de la forge de cet amateur.
Il repartit donc avec une dague au pommeau d'or à la lame de miroir capable de voir "l'âme" de son propriétaire, dont les runes étranges porte maintenant l'inscription "Nihilo".
Mais dont l'utilité sera bien ingrate pour celui qui l'a élevé depuis sa dixième année. Enfin, cela dit... Jamais il n'a prononcé un mot sur son passé, même pas un simple : "Tu ne voudrais pas découvrir qui tu es ?" Ça non, il a dû y penser tout seul. D'un autre côté, il repense à son problème d'argent et se remémore la raison d'en obtenir : de quoi survivre évidemment, mais plus encore ? De quoi survivre pour poursuivre sa recherche : cette fille, à l'apparence aussi innocente que terrifiante, le hantant depuis ses plus profond souvenir. Sans jamais pouvoir ne rattacher ne serait-ce qu'un seul à une quelconque origine. Le tétanisant chaque soir au point que les nuits devienne aussi pénible que les journées. Sa voix qui résonne lorsqu'il ne pense à rien.
Est-ce le chemin de la folie ? À priori, seuls les dieux possèdent la réponse, réponse qu'ils ne daigneront sans doute jamais de lui donner.


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