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 [Événement] - À boire ! À boire ! À boire !

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Jun Taiji
✞ Æther de la Mort ✞

✞ Æther de la Mort ✞
◈ Parchemins usagés : 5278
◈ YinYanisé(e) le : 02/02/2012
Jun Taiji
Mar 17 Déc 2019, 20:23


À boire ! À boire ! À boire !



Jun était assis sur une chaise, dans la chambre d’un Réprouvé quelconque. Que faisait-il ici au juste ? Il s’était perdu dans les méandres du Temps et quand il était revenu dans le présent, il avait atterri là. Réprouvé quelconque, ce n’était pas tout à fait vrai. La Dame Rouge lui avait fait quelques gâteries. Ça leur faisait un point commun. Dommage qu’il n’aimât pas y penser. Le mari de Cælys, nouvellement papa visiblement. Il avait l’air paisible dans son sommeil. À croire que sa femme aimait faire bander tous les hommes des Terres du Yin et du Yang en leur tendant ses bras et en les accompagnant dans des rêves merveilleux. Il aurait pu y insérer quelques vilains cauchemars mais il essayait d’être bienveillant. Aux dernières nouvelles, tendre la main à autrui rendait heureux. Pas d’ailes, hein ? Il ne se demandait plus vraiment quelle folie pouvait atteindre les individus pour qu’ils pussent ne serait-ce qu’envisager d’arracher des membres à d’autres. C’était cruel. Il ricana discrètement, tout seul. Il savait bien. Heureusement que ce cher Pendrake dormait. Les Réprouvés ne s’étaient jamais vraiment remis du feu de Lumnaar’Yuvon. Peut-être qu’il pourrait aller y faire un tour un jour, juste pour rire ? Il se baladerait avec une torche, en souvenir du bon vieux temps où le village était parti en fumée sous ses ordres. Sincèrement, il n’avait pas envie de tuer qui que ce soit ; ce qui pouvait être étonnant venant de l’Æther de la Mort. Il s’ennuyait un peu. L’ennui et lui ne faisaient pas bon ménage. S’ennuyer en étant un Dieu, ça pouvait paraître un peu étrange mais eh bien… c’était le cas. Il s’était déjà divisé en plusieurs centaines de lui, avec la même apparence ou non. Il se gérait comme il pouvait, voyageait dans le temps et allait visiter plusieurs Mondes par-delà les terres de Sympan mais… Hum. Peut-être ferait-il mieux de faire en sorte que le culte de Luftë s’éteigne au lieu d’attendre que sa sœur devienne majeure. Il avait toujours la possibilité d’aller l’embrasser dans le futur mais… Non. Il préférait vraiment le présent. Et le présent était chiant, parfois. À force d’entendre le Réprouvé ronfler, il y trouvait un étrange air. « Hum… » fit-il en bougeant les doigts d’un geste mou. Voilà, il aurait des ailes maintenant, des ailes qui pourraient prendre n’importe quelle apparence et qui, en plus, pourraient le téléporter en un éclair vers les individus chers à son cœur. Pourquoi avait-il fait ça ? Il ne savait pas trop. Il avait vraiment un truc avec les ailes en ce moment. Ce n’était pas la première fois. Peut-être était-ce simplement à cause du fait qu’il portât les siennes de plus en plus, grandes membranes d’un blanc immaculé. Il les aimait parce que, en réalité… Hum.

Les rues étaient désertes, ce qui était étonnant. Il était peut-être un peu tard. Sceptelinôst était censée ne jamais dormir mais, visiblement, il la parcourait durant une heure intermédiaire. Les gangs et les prostituées avaient terminé leur journée et les honnêtes travailleurs – cela n’existait pas ici mais pourquoi pas – n’étaient pas encore levé. Ça l’agaçait. Au moins, il avait encore en mémoire la réaction de Jil lorsqu’il avait transformé ses ailes grises et insignifiantes en deux membranes colorées. Il en fallait peu à la jeune femme pour être heureuse. Quant à Devaraj, il ne s’en était sans doute pas encore rendu compte. Il allait surveiller le visage de son fils lorsqu’il déploierait ses ailes. Il trouvait le résultat particulièrement réussi et digne de lui. Jun avait pensé à un cadeau pour Kaahl aussi. Il allait lui amener, bientôt. Il avait hâte d’attraper cette Ange, de lui mettre une tape sur la fesse et de la jeter dans un paquet cadeau géant. Il ne doutait pas que l’ambiance entre eux serait électrique. Un feuilleton qu’il ne raterait pour rien au monde. Peut-être qu’elle lui mettrait son poing dans la face. Il le méritait, il devait bien le reconnaître. Plus il s’intéressait à ses fils, plus il les aimait. C’était assez bizarre. Il savait pourtant que s’il voulait avoir une relation plus apaisée avec Devaraj, il devrait s’armer de patience et faire des efforts.

Comme le silence commençait à l’agacer, il claqua des doigts. Un homme nu apparut à une des fenêtres et commença à chanter, suivi d’autres individus, dont un qui retira son bonnet de nuit d’un geste théâtral. L’Æther se mit à rire. Au fur et à mesure, Sceptelinôst se réveillait. Les habitants chantaient à tour de rôle, livrant ce qu’ils avaient sur le cœur en ayant un sens particulièrement aiguisé du rythme. Il n’y avait pas de fausses notes parce que Jun détestait lorsque c’était faux. Il préférait les rendre tous talentueux plutôt que de laisser les voix s’égosiller et se casser dans les aigus. Ça lui aurait cassé les oreilles. Les musiciens sortirent de leur sommeil et les lumières s’allumèrent, fruit de la magie et du feu. On mit à chauffer la nourriture et les tonneaux de bière furent troués. Cette nuit, les pirates feraient la fête avec les marchands et les dealers. Les prostituées chanteraient avec les femmes de leurs clients et ça ne poserait de problème à personne. Le chant seul serait chargé de reproches mais comme l’air était enjoué, ça passerait comme un saucisson dans le postérieur d’un Réprouvé lors de la dernière orgie. Ô oui, ça aussi, il le savait. Il fallait bien qu’il surveille les agissements de sa sœur. Il ne pouvait pas la laisser seule parcourir le monde. Elle n’avait que onze ans, après tout. Comme le temps ne lui plaisait pas, il décida qu’il allait neiger. Voilà.

940 mots

Explications


Jun s'ennuie et transforme Sceptelinôst en comédie musicale vers 4h du matin. Tout le monde est content et tout le monde chante en faisant la fête. Les chants sont des plaintes en fait mais l'air est tellement joyeux que ça passe crème. C'est pour expulser un peu les ressentiments et devenir heureux  nastae Du coup si votre personnage est à Sceptlinôst, il sera tiré de son sommeil ou de son activité et se mettra à chanter, à danser, à festoyer.

C'est un événement pour ceux qui se trouveraient par hasard à Sceptelinôst. La fin : le 17/02/2020.

Gains


Pour 900 mots : Un point de spécialité OU 6 points de rp OU Problèmes chantés : Ce pouvoir permet à votre personnage d'être profondément heureux après avoir mis ses problèmes en chanson.
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Dim 22 Déc 2019, 15:17




"Ehe ! C'est ici que j'vais vivre dis ?! C'est cool ya d'la bière ! Pis des haches ! " Devaraj évita de justesse la hache rouillée du Réprouvé, qu'il tenait contre son épaule inconscient que cela pourrait embrocher quelqu'un au moindre faux pas. Bah ! Ça allait bien avec le reste du personnage : rustre, méchant, rancunier, maladroit, violent et surtout, complétement paumé dans sa tête. Leurs cheveux étaient de la même couleur, à ceci près que les siens viraient en boucles sauvages et rêches, impossible à coiffer, pour lui donner un air d'ours blond tout droit sorti des entrailles d'une forêt démoniaque. Ses yeux étaient un peu arrondis, marrons foncés comme la rage liquide qui lui servait de sang vital. Devaraj avait décidé de lui donner une armure complète qui trainait dans un coin de son grenier, lequel débordait de babioles inutiles pour lui, accumulées par des siècles de voyages chaotiques. La tenue ressemblait sûrement à l'uniforme que portait les Chevaliers d'Hébé, mais, eh bien, impossible de se méprendre sur la nature de l'individu qui la portait, ou de le confondre avec un preux héro du Bien. Cet abruti avait déjà plusieurs cicatrices sur le visage après avoir cherché des noises aux mauvais Chamans pendant sa courte période de vie sur l'Île Maudite. Très courte, car Devaraj avait décidé de s'en débarrasser le plus vite possible. Lui et quelques autres clones avaient encore poussé comme des champignons, comme une malédiction attachée à sa peau. Un autre Réprouvé, un Sorcier, un espèce de Monstre dont il ne connaissait même pas la race et enfin, une version de lui enfant et démoniaque. Il les avaient tous amené à Sceptelinôst dans le but de les larguer ici et de s'en débarrasser le plus vite possible. Ses clones étaient faibles mais cela ne les empêchaient pas d'être au mieux des gênes, au pire des dangers ambulants.

Qu'elle ne fût par leur surprise de constater que la cité était aussi vivante à cette heure-là de la nuit. Joyeuse de surcroit ! C'en était presque surréaliste. Devaraj tenait la main au Réprouvé, qui tenait la main au clone suivant et ainsi de suite, comme une bonne file bien sage d'écoliers. Le Chaman abordait une moue étrange sur son visage. S'il avait su plus tôt que les Réprouvés faisaient d'aussi bons chanteurs nocturnes, il serait plus souvent venu ici pour faire la fête avec Caleb, ou pour se détendre. Leurs musiques étaient un peu insupportables dans le sens où les mélodies se répétaient toujours et rentraient dans la tête pour ne plus jamais en ressortir. Néanmoins, l'air était si dansant qu'on oubliait rapidement tout le reste pour se mettre à bouger sur le rythme. Une sorte de joie éclatante et stupide se dégageait de ce geste. Devaraj lâcha les doigts de son clone puis clappa ses mains sur le côté tout en entamant une sorte de valse tribale avec ses jambes. Bien sûr, il était le centre de la troupe de danse et surtout, le seul qui savait danser correctement. Il brûlait d'envie de participer à cette fête, sans savoir exactement pourquoi. Un coin de son esprit lui disait qu'un Aether et sa magie divine était à l’œuvre, mais, ma foi, il préférait ne pas y réfléchir pour le moment. Pourquoi n'aurait-il pas droit à quelques minutes de relâchement, sans que jamais personne ne lui en tienne rigueur ?

Le Chaman se retourna vers ses petits clones, le regard brillant de sarcasme. Clap. Clap. Clap. " Ma magie instable crée des résidus crétins et dangereux ! Lalalala ! Hey ! Ils vont tous vouloir me tuer ou bien détruire le monde, ahahaha ! Hey ! Alors ce sera la surprise, soyez prêts à la fin du moooooooooooonde et au chaos ! Ohohohoh !  Allez ! Un peu de nerfs les enfants ! Cléopâtre ! Tu n'es pas dans le bon rang ! Lalalalalala ! Hey ! " Ils formaient une troupe incongrue, tous avec leurs cheveux longs et flamboyants, et les traits d'un roi sanguinaire. Devaraj les faisait reculer dans la rue refrain après refrain, si bien qu'ils finirent par être rejoins par un, puis deux, puis trois, puis des dizaines de Réprouvés, rendus ivres de joie par cette drôle de danse et ces personnages rocambolesques. Quant à Devaraj, il continuait d'improviser la chorégraphie et les paroles. A vrai dire, on ne pouvait plus l'arrêter... Un flot de parole continue se déversait de sa bouche. "Ma soeur c'est aussi ma femme et mon neveux c'est mon oncle, Ahahaha ! Hey ! Supeeeeeeeeeeeeeer ! Lalalalalalala ! Lalalalalalala ! Ohohohohoh ! Hey ! Je suis harcelé par les Dieux qui veulent ma peau !  Ahahaha ! Hey ! Supeeeeeeeeeeeeeer ! " Il en avait beaucoup, des problèmes à mettre en chanson. Ce n'était même pas la peine de chercher de l'inspiration, elle venait toute seule au grand galop.

Plusieurs heures après.
Avec la foule embarquée avec eux, la troupe de clones s'était plus ou moins dispersée de force. Les uns finissaient ivres dans les tavernes, les uns cognés dans des bastons ou encore coincés entre des prostituées et des vendeurs de drogues diverses et variées. Devaraj lui, continua un dernière couplet en pensant à son cher ami. "Super ! Super ! Toi t'es alcolo et moi drogué! Ohoohoh ! Hey ! Super ! Super ! On a une famille de merde et des trônes tout pourris ! Ahahaha ! Hey ! Super ! Super ! Lalalalalalala ! Lalalalalalala ! Ohohohohoh ! Hey ! Caleb ! Tu serais pas par ici à tout hasard ?!

Son regard se porta sur ses clones. Il tira une révérence ridicule et cela brisa le sortilège qui l'avait poussé à rejoindre cette mascarade. "Allez, salut les nazes ! "

944 mots.
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Sam 28 Déc 2019, 11:23




« La Confrérie des Corvus Æris ? » bredouilla la vieille Réprouvée, les yeux mi-clôts. Elle avait déjà bu plus que sa carcasse pouvait en supporter et avait du mal à saisir les paroles qu'on lui adressait. La folie de cette ville ne cessait de l'étonner un peu plus à chaque fois qu'il y remettait les pieds -à contre-cœur- pour y vendre le produit de son labeur et de sa sueur. Ils étaient installés au bout du comptoir blindé de monde, alors que la nuit était déjà bien avancée. Il fallait croire que personne ne dormait jamais, ici. Beaucoup de personnes chantaient en cœur ou dansait en rigolant. Beaucoup de bruit. Dans la rue, il y avait apparemment un « excellent groupe de musique », des sosies ou des frères jumeaux à la chorégraphie entraînante. Zalcal, elle, était bien trop fatiguée pour se lancer dans ce genre de stupidités. Elle se contentait d'oublier ses vieux os dans l'alcool et de goûter à la bonne humeur ambiante. Cela ne lui faisait pas de mal de se rérider un peu.

La jeune femme assise à côté d'elle répondait au doux prénom de Zorg, soit disant de retour sur le territoire Réprouvée pour revoir sa famille en cette période de l'année pendant quelques jours, avant de retourner dans sa guilde de chasseurs. Le mot, chasse, avait intrigué Zalcal. « Non, j'connais pas. J'ai dix ans de retour, faut dire !» ricana-t-elle, sarcastique. Elle était tombée sur une bavarde, qui lui expliqua alors soigneusement le but de ce groupuscule, son mode de vie, ses mœurs. La Réprouvée faisait une moue, lorgnant sur le tatouage de tête de corbeaux qui noircissait l'épaule de la rousse. Elle était armée -et bien- et portait une tenue de protection en cuir qui ne cachait pas vraiment les cicatrices qui courraient sur ses muscles et les autres ornements gravés sur sa peau tannée par les intempéries. Rien de bien original ni impressionnant chez un Réprouvé, ceci dit... La jeune femme était apparemment une nouvelle recrue, très fière d'avoir fait ses preuves après des mois d'apprentissage, et donc, intarissable sur le sujet. Zalcal elle, qui n'aimait pas spécialement s'étancher en paroles, ne pouvait que subir la discussion. Elle aurait pu l’abandonner là et rentrer chez elle, mais cette histoire de guilde la distrayait. Cela changeait des rumeurs salaces qui faisaient le tour de son petit village sans jamais changer de ton ni de couleur. Machin qui couche avec Bidule et Bidule jaloux de la récolte de Truc. On tournait vite en rond en terme de divertissements, à la campagne où tout le monde se connaissait. Le moindre voyageur devenait une attraction générale, ou plutôt déclenchait une alerte militaire. L'avantage des grandes villes, surtout à Sceptelinôst, était qu'on pouvait y retrouver une partie du monde extérieur, un certain appel à l'aventure.

Elle apprit que les Corvus se séparaient en spécialités pour être plus efficaces au combat et se compléter entre eux : traqueurs, alchimistes, spécialistes et chasseurs. « Bah moi j'espère que tu parles pas autant avec ton traqueur, sinon vous allez pas faire long feu ! » ricana subitement la vieille femme, victime de l'humour douteux alcoolisé. La pique qui se voulait drôle ne plût pas vraiment à la Réprouvée. Les deux femmes se jaugèrent du regard quelques secondes, la première envisageant de s'emparer du pichet de bière pour l'abattre sur cette insolente qui ne respectait pas ses aînés et la seconde envisageant de dégainer son arme pour faire taire cette vieille bique. Subitement, un ménestrel entama un air à la guitare à la table juste derrière eux et la joie générale s'empara du cœur des clients. « Ouai ! Et toi j'espère que tes rhumatismes te permettront encore de bouger demain ! » finit par déclarer la vexée. « Bien rendu... » Zalcal haussa les épaules et leur servit de nouveaux verres. Cette chanson lui donnait soif ! « Et alors ? Pourquoi quitter ton pays pour tuer des gros chats ? » « Ça m'excite ! » « Oh bah il t'en faut peu ! » « Je peux voyager partout dans le monde, me battre, risquer ma vie, partir à l'aventure. » « Hmm... Pour protéger des péquenots tout faiblards, si j'ai bien tout capté... » « Tu ne t'imagines pas la gloire et le mérite d'arriver à maîtriser certains monstres légendaires. Et puis j'apprends plus de choses qu'à l'armée, et plus vite. Même s'il faut se supporter pour vivre avec des personnes d'autres races, j'y trouve mon compte à gagner un métier et à collectionner des trophées. » « Parce-que vous gardez les têtes ! Pha ! C'est clair que les autres ils doivent pas se marrer s'ils doivent se fader une gamine comme toi toute la journée ! »   Cette fois, c'était trop, elles s'échangèrent des coups de poings avant d'être séparées par le barman et deux choppes de bière, encore.

Elle eut aussi un cours de géographie. L’Archipel de Sorellis, une cercle de sept îles se trouvant dans les eaux septentrionales de la Mer du Lys. Il y avait notamment l’île Marrä, la presqu'île d’Eös, l'île d'Habel et l’île d’Ahkëela. La dernière était la plus importante parce-qu'elle abritait l'école, l’Althiass. « Pourquoi tu ne nous rejoindrais pas ? Depuis le début de la soirée, tu ne fais que te plaindre de ce que tu as perdu pendant la guerre, ton ancienne ferme, ton ancienne famille, ton fils oublié et puis que c'est chiant de supporter Bouton d'Or après dix ans de coma. Que tu devrais refaire tes classes à l'armée parce-que tu as oublié comment te battre, mais que tout les jeunots se fouttraient de ta gueule ! » « J'ai jamais dit ça ! » « Tu as trop bu ! » Qu'est-ce-c'était cette folie encore ! Elle avait le plus beau jardin potager du territoire qui l'attendait à la ferme de Wotan, pas question de fantasmer sur toutes ces mascarades.


1002 mots.
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Dim 05 Jan 2020, 18:08

- C'est hors de question ! Je n'irai pas sur un bateau et en plus pour faire quoi ? Pour aller dans la cité des pirates ? Cet espèce de bourbiers infâmes remplis de Gælyan, trouvez-vous un autre larbin


- Pardon ?


La vieille apothicaire qui était assise derrière le comptoir leva les yeux du livre de compte et fixa le jeune ondin avec un air sévère. Cela faisait quelque temps qu’Omos était entrée à son service pour débuter un apprentissage, mais tout ce qu’il avait fait pour le moment, c’était servir de larbin pour l’ondine. Là, cela avait été l’ordre de trop. La propriétaire de la boutique avait décidé d’envoyer Omos à Sceptelinôst, car soit-disant il n’y avait que la-bas qu’il pourrait trouver, par le biais du marché noir, une graine aussi bien miraculeuse que rare. De plus, elle lui avait demandé de faire le voyage sur un navire et non par la voie de sous-marine. Soit-disant que de faire le trajet sur les mers serait plus sûr pour la cargaison qu’allait transporter Omos. Le navire en question était un navire marchand appartenant aux  Næphina. L’ondine avait été claire : Monter sur le navire dans les Gorges de Lirislin, donner des paquets à des personnes aux différents ports dans lequel le bateau ferait escale et enfin, déposer l’ancre à quelque heures de Sceptelinôst afin qu’Omos rejoigne la ville à coup de nageoire pour y trouver la graine tant souhaité. Le problème étant qu’Omos en avait marre, il était là pour devenir apothicaire et non pour être postier.


- Je vous l’ai dit. Je ne veux pas. C’est parce que vous êtes une …


Il s'arrêta de parler et crut voir des vagues déchaînées dans les yeux de la veille ondine. Omos sentit une vive douleur et tout devint noir autour de lui. Il se réveilla quelque heures plus tard, sur le fameux navire en question, cela faisait un moment qu’il était partit de Port Diraella et le capitaine du bateau lui informa que la vieille apothicaire lui avait demandé de porter un message à son intention qui était des plus limpides : Livrer les colis, ramener la plante ou les conséquences de son insolence pourrait se faire ressentir de nouveau. Étrangement le capitaine insista sur le de nouveau.


Le voyage dura plusieurs semaines et sans encombre pour le navire, mais il fut cependant éprouvant pour Omos. Les marins avait une hygiène de vie déplorable et étaient rustres. Il ne leur parla jamais et resta loin d’eux, les regardant de haut, l’odin se sentait considérait comme supérieur de part son appartenance au peuple Næphina, ce qui valut de créer quelque tensions. Il eut des haltes à différents port et Omos donna les paquets qu’il était plus ou moins obligés de remettre pendant que les marins s'affairaient à décharger et charger des marchandises. Alors que cela faisait trois semaines qu’il était partit de Port Diraella, le capitaine le prit à part pour lui signaler qu’ils approchaient de Sceptelinôst et qu’ils allaient jeter l’ancre. Il était temps pour l’ondin de partir et de gagner la ville à la nage, car le capitaine ne voulait pas prendre le risque de trop s’approcher.


Ce fut avec dégoût qu’Omos traversa les rues désertes de Sceptelinôst, avant de partir, le capitaine lui avait dit trouver un certain marchand dans une certaine allée. Omos était quand se sentait quand même bien moins supérieur maintenant qu’il était tout seule dans une ville étrangère et encore plus, une ville qui était connue pour être le repaire des pirates. Alors qu’il serrait sa cape contre lui, pour se protéger du froid et de la neige qui commençait à tomber, il tomba sur un groupe mal assortis qui entonnait un chant terriblement faux, mais qui se tenait mains dans la mains et qui sautillait joyeusement. Les chanteurs désastreux passèrent à côté d’Omos et continuèrent de chanter faux, cela dix minutes qu’il marchait dans les rues qui étaient remplit d'ahuris qui dansait et chanter. Il sursauta en voyant un couple surgir en dansant et chantant ce qui ressemblait à une sorte de complainte sur le mariage et l’infidélité, pris de panique, Omos ouvrit la porte la plus à porter et la referma aussitôt, en se retournant il vit qu’il était une taverne bondé de monde qui était dans le même état d’esprit que les gens dehors.


- Mais vous me soûlez à chanter faux !


Attrapant une chope qui traînait par là il but tout son saoul sans savoir ce qu’était le liquide.


Par Aylidis !
Vous appelez sa chanter ?
Vous me faites gerber
Arrêtez-moi ce supplice


Vous les Gælyan !
Ce que vous pouvez être .. HIC !
Pathétique !
Dégouttant


Mais j'ai un problème
C'est que dans mon système
c’est les femmes
qui sont infâmes


Elles nous comparent à des moins que rien !
Des chiens !
C'est devenu une habitude de se faire insulter
Je suis constamment rabaisser


Je suis la honte de ma famille
Ils auraient voulut une fille
Elle aurait été leur arc-en-ciel
alors que moi je n'ai pas de potentiel


- Tu chante faux !!


- Ah oui ? Bah mange-moi ça !


Omos balança sa chopé qui se renversa sur un homme qui avait lui aussi beaucoup trop bu, il crut que c'était son voisin de gauche et il le bousculer, ce qui fit tomber l'homme, qui voulant se rattraper, accrocha les corset d'une femme qui essaya de donner une claque, elle manqua son coup et frappa quelqu'un d'autre. En l'espace de quelque secondes, ce fut une immense bagarre musicale de bar qui se déclencha, Omos lui, était occupé à se battre avec une serveuse qui lui avait refusé de le servir à boire et ça dura toute la nuit…



Mots sous google docs : 932
Ycaly Tedy - I'm a Lonely Man
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Jil
~ Lyrienn ~ Niveau 40 000 ~

~ Lyrienn ~ Niveau 40 000 ~
◈ Parchemins usagés : 495
◈ YinYanisé(e) le : 23/07/2014
◈ Activité : Prof de Botanique, Puff-Puff Gueurle (Équipe C), Patronne de la Tendre Miche
Jil
Sam 11 Jan 2020, 00:46


Le bois moussu craqua quand la Lyrienne sauta à bas du navire ; elle se retourna d’un bloc et agita la main à l’intention de l’équipage, qui lui rendit son salut avec des sifflets et des cris d’encouragement. Elle vit la capitaine essuyer d’un air agacé une larme au coin de son œil, et hocher simplement la tête. Jil éclata de rire et une dernière fois, salua en claquant des talons, au garde-à-vous.

— « Ce fut un honneur, M’dame ! Je reviendrai vous voir ! »

Le reste des pirates poussa un « hourra » enjoué en chœur, et Lily la Grue leur beugla une suite d’ordres avec un accent à couper au couteau. Tous s’activèrent avec empressement, et la Grande Charlotte s’éloigna sur les flots orangés du port de Sceptelinôst, vers le large et le soleil rouge qui s’y plongeait déjà en les attendant. La rousse les regarda partir et adressa un baiser soufflé au capitaine, qui tourna vivement la tête en haussant les épaules. C’était ce petit côté coincé qui avait poussé Jil à la titiller dès le premier jour, et même si ça n’avait pas été la seule couche du navire qu’elle avait partagé, c’était celle qu’elle avait pris le plus de plaisir à retrouver. Mais elle devait retrouver la terre ferme à présent, des affaires l’attendaient en Avalon et si douce était l’aventure, elle devait trouver une fin – pour l’instant. Elle pressa le pas le long du quai, son sac sans fond sur l’épaule. Dès le lendemain elle entreprendrait la longue route jusqu’à la capitale Déchue, y retrouverai sa maison, ses voisins et Thor, qui comme à son habitude, trouvait toujours de quoi se nourrir en son absence, sans qu’elle n’ait jamais besoin de s’occuper de lui.

La ville était particulièrement endormie ; ce n’était pas la première fois qu’elle y faisait escale, et d’ordinaire, il y était difficile d’y fermer l’œil tant les rues grouillaient d’activité passé l’heure du coucher du soleil. Pourtant en cette soirée de fin de saison froide, elle baignait dans une léthargie peu commune. Quelqu’un d’autre que Jil s’en serait certainement inquiété, mais elle maintint le cap en chantonnant à voix basse, droit vers l’auberge du Fils Bustier. L’endroit en question était ce qui pouvait s’approcher le plus d’un établissement sérieux et calme dans cette ville de Pirates, ça n’empêchait pas d’être obligé de traverser des ruelles sombres et propices aux coupe-jarrets pour s’y rendre. Elle s’engagea sous une arche basse qui la mena dans un entre-mur étroit. Quelques rats d’une taille honorables s’enfuirent devant elle, en traversant une flaque. Elle sifflotait en regardant d’un air distrait le reflet perturbé d’un lampadaire sur l’eau troublée, lorsqu’elle y aperçu l’ombre d’un homme à la sortie de la venelle. Jil redressa la tête et sourit largement en reconnaissant le visage d’une très vieille connaissance.

Quand il disparut de nouveau, en la laissant devant l’entrée de l’auberge, elle sourirait encore de toutes ses dents, et ne manquait pas une occasion pour chercher la moindre vitre, le moindre bout de métal poli afin d’y contempler ses ailes neuves. Elles jaillissaient fièrement de son dos, larges et fournies de plumes aux couleurs flamboyantes, du bleu vif au rouge sang, à l’orange feu et au vert pomme. « Des ailes de perroquet pour une pie bavarde » avait-il dit, mais elle n’écoutait déjà plus ; elle exultait d’un bonheur éclatant. Aux yeux de la Lyrienne, elles étaient parfaites, tellement plus belles et amusantes que ces tristes ailes grises dont elle avait hérité en compagnie d’Adam. Elle ne savait pas encore s’en servir, mais comptait bien y remédier une fois arrivée à Avalon : là-bas, ils savaient voler. À contrecœur, elle les fit disparaitre avant d’entrer dans la taverne, davantage par manque de place que par politesse. Le patron cracha dans une chope au moment où elle passa la porte, et l’essuya avec un chiffon crasseux, sans la quitter des yeux. Elle lui sourit et demanda une chambre, quelques pièces d’argent et l’affaire fut entendue. Sans attendre, la rousse monta les escaliers jusqu’à son petit appartement.

S’y trouvait un grand lit, un bac bientôt rempli d’eau chaude, et une double fenêtre qui donnait sur le port et les ruelles qui y menaient. Elle papota gaiement avec le jeune garçon qui faisait jaillir de l’eau brûlante de ses mains directement dans la baignoire, et lorsqu’il fut sorti, elle se déshabilla avant de s’y plonger, avec un soupir de satisfaction. Vivre dans un bateau avait du charme, mais la notion de confort y était toute relative, et elle ne s’était pas lavée à l’eau chaude depuis ce qui semblait une éternité. Toute à ses ablutions, elle n’entendit pas tout de suite le chant qui s’élevait au dehors ; mais les voix qui s’y joignaient inexorablement ne faisait que le grossir et elle tourna soudain la tête vers la fenêtre avec curiosité. Jil aimait chanter ; elle aimait aussi danser, et d’une manière générale, les festivités en tout genre. En quelques secondes, elle – ainsi qu’une bonne partie de l’eau – sorti du bac, et courut jusqu’à la fenêtre. Dans la ruelle, des groupes de marins se tenaient bras dessus-bras dessous, braillant des chansons de pirate à tue-tête. La Lyrienne ouvrit en grand, et sorti le buste dans la ruelle, en se joignant à leurs chants enjoués ; de nombreux regard appréciateurs pivotèrent dans sa direction. Quelques minutes plus tard, elle enfilait une courte robe rouge, et descendait danser sur les tables de la taverne. La grande salle s’était précédemment remplie d’hommes et de femmes exaltés, au plus grand plaisir du patron qui faisait couler la bière à flot.

936 mots.


[Événement] - À boire ! À boire ! À boire !  3TFZNQ
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Dim 12 Jan 2020, 11:09

Zoé
A boire ! A boire ! A boire !
Tous ses muscles se contractèrent d’un coup et elle ouvrit les yeux aussi brusquement. Une sorte de bourdonnement l’avait réveillée. Il n’était pas clair, au départ, et elle était encore trop embrumée pour en déterminer la provenance. Zoé se frotta doucement les yeux et attendit d’avoir l’esprit clair pour s’assoir sur son lit. Non, ce n’était pas un bourdonnement. En fait, elle aurait parié que quelqu’un chantait. Son père ? Elle se leva, puis alla à tâtons jusqu’à la porte de sa chambre. Elle ne voyait rien car il y faisait parfaitement noir. Le fait est qu’elle avait colmaté toutes les entrées de lumière pour pouvoir dormir convenablement, car autrement, ça lui était impossible. Lorsqu’elle sentit enfin la poignée sous ses doigts, elle ouvrit la porte. La voix devînt tout à coup plus nette, et lui confirma que oui, il s’agissait bien de celle de son père, qui avait visiblement trouvé cela judicieux de descendre dans le salon au beau milieu de la nuit pour chanter de l’opéra. Sa surprise redoubla quand elle entendit également celle de sa mère, qui semblait répondre à la réplique donnée par le mari. Et ce qui était encore plus étrange, c’était qu’ils chantaient tous les deux juste et en parfaite concordance.

-Qu’est-ce que c’est que ce bordel…

Malgré l’agacement, la Réprouvée s’était laissée emportée par le même air que ses parents. A croire qu’ils allaient vraiment la rendre folle si elle passait encore trop de temps avec eux. Quelle idiote elle avait été. Accepter leur invitation faisait au moins partie du top trois des pires erreurs de sa vie. En effet, cela faisait des années qu’elle ne leur avait pas rendu visite. Elle avait fait exprès, évidemment. Zoé n’était pas du tout en concordance avec l’état d’esprit de ses parents. Seulement voilà, de retour à Sceptelinôst pour quelques jours, elle et ses parents s’étaient recroisés par hasard, et ils l’avaient suppliée d’accepter leur invitation à passer quelques temps avec eux, histoire de recoller les morceaux. Dans un élan de bonté, mais aussi de pitié, Zoé avait accepté en se disant que s’il ne s’agissait que de quelques jours, que ça ne ferait rien. C’était simplement un mauvais moment à passer, comme elle avait pu en passer bien d’autres, et des pires. Seulement, ses parents n’avaient pas changé : ils étaient toujours aussi niais. Ils l’appelaient toujours par son vrai prénom alors qu’elle, elle l’avait quasiment oublié. Ce retour dans le passé était extrêmement humiliant pour elle. Elle leur avait demandé de l’appeler Zoé, mais eux s’accrochaient désespérément à l’autre, prétendant oublier ou ne pas avoir l’habitude. Si ça se trouvait, ils prenaient même un malin plaisir à voir la souffrance dans ses yeux à chaque fois qu’ils l’appelaient, qui sait. En tous les cas, c’était des abrutis finis.

… Et ils chantaient au beau milieu de la nuit.

-Vous avez pas bientôt fini ? Hurla-t-elle, ou plutôt, chanta-t-elle en fortissimo.

-Za’eiah est réveillée ! Za’eiah est réveillée !

-Nous l’avons réveilléééeee !

Zoé descendit les escaliers. Elle serrait la rambarde très fort pour tenter de garder son calme. Elle avait remarqué qu’elle chantait aussi, mais se persuadait que c’était à cause du rythme entrainant de leur musique à la con.

-Sortons ! Sortons ensemble ! Chanta son père en faisant un geste théâtral de la main dès qu’il fut capable de la voir.

Sa mère approuva. Ils étaient tous les deux en robe de chambre – ce qui signifiait pas grand-chose pour son père – et elle aussi. Zoé les dévisagea longuement, puis se dit qu’aller dehors était une peut-être bonne idée : c’était un bon moyen de les semer et d’être à nouveau tranquille.

-Très bien…

Et sans plus attendre, elle quitta la maison, talonnée par ses parents. Mais la surprise qui l’attendait dehors était bien plus grande que celle qui l’avait attendue chez elle. Zoé leva les yeux vers les fenêtres des maisons voisines, puis vers les établissements, bizarrement ouverts, puis vers tous ces gens qui étaient encore dans la rue. Tous chantaient. Tous. Les clochards et les ivrognes, les prostituées dansaient même avec les drogués et les patrons laissaient couler leurs fûts à flots, eux aussi emportés par la musique et l’ambiance générale. Tous semblaient joyeux, et pourtant, de ce qu’elle pouvait entendre, beaucoup se complaignaient, que ce soit de leur vie ou de la situation actuelle dans laquelle toute la ville semblait plongée. Paniquée, Zoé attrapa une fille par le bras. Elle était énervée, mais en même temps, l’ambiance grandiose l’impressionnait.

-Qu’est-ce qu’il se passe ?

Et sa réplique s’accorda parfaitement au reste de la chorale. Derrière elle, ses parents extasiés par la scène lançaient des « Ooohh ! » qui faisaient office de chœurs.

-Personne ne saaiit ! Mon fils est mort hier dans une bagarre, on a retrouvé son corps ce soir ! Je ferais payer ces bandits qui se sont pris à lui !

-La ferme ! Je voulais simplement dormir et voilà qu’on me tire de mon lit avec des foutues chansons.

Elle n’aurait jamais pensé formuler sa phrase de cette manière, ni chanter aussi bien un jour, et elle se détestait d’apprécier ça.

-Je vais boire un verre pour oublier cette foutue nuit et fuir ces foutus parents !

Était-elle seulement obligée d’énoncer ses pensées à haute voix ? Eh bien, il semblait qu’en cette soirée, cela l’aidait à ne pas frapper la prochaine personne qu’elle croiserait. Profitant que ses parents étaient absorbés par les chants des voisins, Zoé s’éloigna. Elle voulait aller le plus loin possible pour être certaine de ne plus jamais les croiser. Elle voulait aussi des amis, avec lesquels elle pourrait discuter, ou plutôt chanter. Finalement, elle sentait qu’il n’y avait que ça qui pouvait la faire aller mieux.


~956 mots~

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Priam et Laëth
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Priam et Laëth
Sam 25 Jan 2020, 23:27



« Mais puisque je vous dis que mon chien n’aurait jamais, jamais, jamais mangé mon fils ! » - « Moi je ne vois que ça, madameuh. Et vous pouvez me croire, puisque jé suis l’oune des meilleurs détectiveuh de Sceptelinôst, AHOU ! C’est vraiment regrettableuh que Sherlokaj ne puisseuh pas être là, mais hé, on fait c’qu’on peut ! Jé crois qu’il est parti chasser des Goled, vous savez, ces gros trucs moches qui tuent tout ce qui passe et qui puent des fesses. Si si je vous jure sur la tête de ma grande-tante au second degré, ça pue ! Hum ? Pourquoi il y est allé ? J’en sais rien. Non, vous avez raison, ça doit pas être lui… Notre voisin, peut-être… C’est très bizarre, c’est un Réprouvé, mais il ressemble plus à un ours. Une fois, je l’ai vu et, j’ai cru que j’étais pas rentré au bon endroit, alors jé suis reparti, vous voyez, heing, et puis en fait, beng, j’ai failli passer la nuit dehors, parce que j’ai jamais retrouvé l’appartement. » Il s’arrêta, songeur. Il ne s’expliquait pas la disparition de sa demeure, vraiment. Et que faisait son voisin dans ce lieu qui n’était pas chez eux ? Bizarre. « Mais vous en faiteuh pas pour moi, hé ! C’était bieng, dehors. J’ai rencontré plein de gens sympas. Y’a même des dames qui m’ont invité à dormir chez elles ! Bong… je crois que je les ai un peu déçues… Je sais pas ce que j’ai fait-euh, vraiment, je pensais avoir été poli et qu’elles avaient aimé mes histoires, mais le matin elles étaient toutes ronchons. On a super bien dormi, pourtant, enfin, moi, j’ai dormi comme un tiroir-euh, AHOU ! Enfing bong, peut-être qu’elles se sont juste levées du mauvais œil, ça arrive à tout le monde. Vous aussi, heing ? Oui oui, moi aussi. Aujourd’hui, ça va, je suis de bonne humeur, j’ai envie de sourireuh tout le temps-euh et j’ai de petites-euh fleurs-euh dans le cœur-euh. Ah vous avez des éclairs dans les yeux, vous ? Haha ça doit faire mal ça ! Comment vous allez faire pour les retirer ? Quoi ? Ah bon ? Ah, oh, jé comprends ! HOLEEEEEEEEE, rangez ce rouleau à tapisserie ! Vous n’allez quand mêmeuh pas frapper votre pauvre chien ! Je comprends que vous soyez en colèreuh mais quand mêmeu-AH ! MAIS ! OUST ! J’ENVERRAI DRACOULOUS A VOS TROUSSES ! » Watsiam sortit en courant de la maison – ou fut projeté si vivement par les gros bras de la femme qu’il fusa tout seul à travers la rue. « Les affaires du soir sont toujours les plus durs, Potigron. » affirma-t-il avec sérieux au chat qui l’avait rejoint. Le félin l’observait d’un air dédaigneux. Le Magicien avait tant l’habitude de voir cette expression sur son visage qu’il parvenait à y trouver les traces d’un amour inexistant. Il eut une moue attendrie et s’agenouilla. « Tu es si mignooooon aaaaaaaah tu me rappelles moi à ton âge ! » Il plaça ses mains de chaque côté de sa tête et tira doucement ses poils avant de tapoter le dessus de son crâne. Le gros chat grogna mais ne bougea pas. Stupide stupide stupide. Frapper frapper frapper. Tuer tuer tuer. Il se défoulait dans son imaginaire, juste pour pouvoir profiter des extraordinaires portions de nourriture dont il pouvait profiter. Quant à l’autre Tiroflan, il était d’une inutilité effarante mais ne touchait pas assez à sa pâtée pour qu’il eût envie de le voir périr au fond des égouts.

« OOOOOOOOOOOOOOOOOH REGARDEUUUUUUUUUUUH ! » Watsiam se mit à danser. Tous ses mouvements étaient terriblement erratiques et l’ensemble ressemblait plutôt à une crise d’épilepsie. Heureusement, l’art ne connaît pas de limite. Il sautilla sous la neige et rejoignit un cortège de chanteurs. « Sherlokaj me manque ! Comment attraper les saltimbanques ? Mes soirées sont fades sans cette ami signe de rigolade ! » De joie, il sauta en l’air. Evidemment, il se réceptionna mal. Sa cheville se tordit d’une façon improbable, mais il ne tomba pas grâce à la foule autour de lui. Il se remit à gambader comme si de rien n’était. L’euphorie qui régnait paraissait rendre la douleur inefficiente. « Aïe ma cheville ! Aïe mes côtes ! Aïe mes pieds ! On est si bien, tous serrés, les coudes écartés ! » Potigron avait quitté les pavés et trottinait sur les toits. Il scrutait la masse d’imbéciles qui se dandinaient en hurlant. Il était étonné de constater qu’ils chantaient juste. Le fait que leurs chansons ne fussent pas les mêmes n’était presque pas dérangeant. Le mélange s’avérait même étrangement harmonieux. Le cortège progressait à travers les rues de la capitale des vices – d’autres assemblées avaient émergé, ailleurs, que le félin pouvait admirer depuis son point d’observation. Il en rejoignit un autre, au sein duquel un individu particulièrement charismatique menait la danse. Le mouvement de foule se coordonna autour de ce pivot, puis regagna sa frénésie dès qu’il disparut. « Et le grand maître est parti, et nous sommes tout petits ! Et moi j’veux du paing et pas des coups de poing ! J’veux des gâteaux et pas des coups de marteaux ! J’la retiens la vieille avec son chien qu’a gobé son gamin ! » Le détective leva les bras et les agita de façon désordonnée. « Dracoulous la trouvera, Dracoulous l’attrapera, Dracoulous la croquera ! LALALALALAAA ! » Il ne se rendait absolument pas compte de ce qu’il disait. Il n’avait probablement pas conscience que le maître Vampire avait effectivement tendance à croquer les gens. « On trouvera d’autres enquêtes, parce qu’on est des bêtes mais qu’on n’est pas bêtes ! » S’il l’avait pu, Potigron se serait frappé les yeux du plat de la patte. L’intention y était.

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Latone
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Latone
Dim 16 Fév 2020, 15:50

" Hein que quoi ? Se balançant en écho avec son réveil brutal, sa crinière mi-longue fit barrière sur son regard azuré, éperdu vers l'extérieur. Pendrake se retira de son cocon paisible, l'une des rares nuits de Sceptelinôst qu'il commençait tout juste à trouver agréable. Celles-ci étaient des joyaux, à apprécier telle la dernière goutte d'une bière Réprouvée. Surtout lorsqu'on s'appelait Pendrake Hrafninn et qu'on aimantait tous les problèmes en sa direction. Le père de famille s'était refusé de s'embourber dans ses soucis nocturnes, juste pour quelques nuits encore, afin de revenir en forme et plus préparé. Enfin, ne pas oublier que la Vie était une saleté. Pourquoi sa fenêtre était ouverte ? Il n'avait pas prévu de dormir avec ce froid de canard ! Oh non, pas question de les remplacer. Il avait refait les travaux récemment en plus ; c'est-à-dire renforcer les issues, depuis l'épisode avec le gang ayant promis d'incendier sa baraque. Il finira sûrement par s'abriter chez Cælys si tout virera au vinaigre ; il sera plus en sécurité entouré des carnassières Deslyce que de bêtes assoiffés de sang et de flamme. Malgré tout, ses racines dans la Cité des Vices demeuraient solides, ancrées dans ses veines. Il se présenta à la fenêtre, dans une chemise de chambre des plus sommaires : quand il n'y avait personne pour admirer sa petite personne, à quoi bon faire des efforts ? Dehors, un boucan sans nom. Mais pas celui dont il avait l'habitude d'entendre, pas de la part de ses vipères de voisins. Oh ?! À chaque fenêtre et porte à la ronde, ça chantait et dansait comme si Lus Sata'claus revenait à la charge. D'ailleurs, ce ne serait pas si surprenait : il neigeait. OOOH ! Hurla-t-il comme un diable. Vous allez finir par la boucler ?! Non mais on est où là, dans une chorale des Jardins ?! " En plus, à bien écouter, cela ressemblait à des manifestations de jeunes prépubères en détresse. Il aurait préféré ne pas savoir que son voisin d'en face – Zugorim – en avait marre de suivre les lubies sexuelles de sa femme. Qu'est-ce que c'était que cette histoire de saucisson ? Ils avaient vraiment un grain ces natifs de Lumnaar'Yuvon. Grain, Lumnaar'Yuvon. Haha ! Il scella de suite ses lèvres, pas question d'extérioriser aussi ses pensées les plus enfouies.

" Et c'est quoi ça, encore ? Pendrake remarqua enfin ces deux protubérances dans son dos, ayant salement amoché son haut. Et ce qui s'avéra être des ailes grandeur nature le tourmenta. Il se disloqua autant qu'il pût pour atteindre cette gêne. Qui m'a collé ces… Ses doigts frôlèrent les plumes, de plus en plus lentement. Ah… AaaAAAH ! Elles bougeaient ! C'étaient ses ailes ! J'ai des ailes ! Ses mains filèrent dans ses cheveux, s'agitant dans tous les sens. Par le fessier rebondi de Paaz Kiin'Din, j'ai des ailes ! Il se précipita à nouveau vers la fenêtre, s'y penchant à deux doigts d'en chuter. J'AI DES AIIILES ! " L'espace d'un instant, on le revit plus à sa fenêtre. Seuls les passants les plus proches purent entendre des bruits de fracas à l'intérieur, comme si on renversait à tour de rôle du mobilier ou des objets sur son passage.

Quand tout à coup, la porte d'entrée fut défoncée par un gros plat du pied : Pendrake s'engouffra dans la rue, animée par la fièvre de Sceptelinôst. Torse nu, ses précieuses pennes bien en évidence, il inspira un bon coup avant de céder à la chansonnette.
" J'ai des ailes, et je ne sais pas m'en servir ! Le Réprouvé longea le plus de la ruelle, les bras parallèles au sol. Ah que c'est dommage que ce déplaisir ! Tout comme cette mascarade, mais hé, il s'y engouffrait avec joie, comme une bonne et tenace addiction. Je vais devoir tout réapprendre ! Qu'est-ce que c'est que cette décadeeence ?! Il arriva au niveau du port, là où le gros des festivités se tenait. Tous en chœur, l'agonie de la cité sonnait à travers leur accent marin. Que dites-vous d'un essai depuis le mât ?! Qui sait comment ça se terminera ?! Ah là là ! Les vigies s'en donnaient justement à cœur joie, il en vit même un faire un sacré plat depuis ce trois-mâts. Il coulait peut-être bien à l'heure actuelle. Ma femme n'est pas toujours dans mon liiit ! Et ma fille a failli mouriiir ! Quelle vie ! Je vais pouvoir m'envoyer en l'air, ma parole ! Allez la gourde, viens-là, c'est l'heure qu'on se cajole ! Il reçut une baffe mais continua de sourire béat, il ignorait si c'était le jour le plus heureux de sa vie ou le plus incroyablement effrayant. Oui, j'ai fricoté avec une Démone, sa valse était surhumaine ! J'vous l'dis : entre une Sirène et elle, les canines restent les mêmes ! Il rit, l'euphorie ambiante aidant à mettre ses nerfs à vif. J'ai des ailes, et je ne sais pas m'en servir ! Ah que c'est dommage que ce déplaisir ! Le Drem leva les yeux au ciel, les flocons bisoutant une partie de son visage. Mais je ne regrette rien, plus rien ne m'est interdit ! Ô toi qui me rend service, laisse-moi te dire merci ! " Ainsi conclut-il sur une splendide révérence. Maintenant, il était dans ses obligations d'aller bousiller son foie.


930 mots ~



By Jil ♪
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Mar 18 Fév 2020, 21:22



Je tins ses hanches et à mesure que les secondes passèrent, je perdis toute envie de continuer, jusqu’au moment où je lâchai prise, exténué. « Essaie encore, mon chat. » Elle se glissa à côté de moi tandis que j’abandonnai mon corps à ses doigts. Sa longue chevelure brune sentait un parfum qui contrastait avec l’odeur ambiante ; j’avais envie de m’endormir dans ces tentacules confortables. Ce n’était pas ma première fois, j’en avais eu envie à la seconde où mes yeux s’étaient posés sur elle, et pourtant, plus rien. Elle tenta malgré tout de raviver le plaisir, nous nous embrassions, sans succès. Elle finit par dire « Que tu te sois lâché ou non, il faudra payer. » Était-ce pour se rassurer qu’elle me le disait ou faisait-elle preuve d’un sens aiguë du commerce de lit ? Je hochais la tête. J’avais quitté l’île avec un pécule, je ne comprenais pas la crainte qu’elle éprouvait d’un échange non rémunéré. Où que j’allais avant mon baptême, je trouvais une place chez un chaman. Je me redressai dans le lit, nu et las à l’idée de me rhabiller à une heure aussi tardive. Attendait-elle d’autres clients ? J’avais envie de rester. Je comptais reprendre la route demain en direction de Drosera et Sceptelinôst de nuit m’inspirait autant que l’Original. Les rues m’insufflaient l’effroi d’une rencontre fortuite. Le vent brisait toute envie de fuite. Il était glacial, empli d’embruns. Les oiseaux marins étaient muets. L’idée même d’avoir froid ravala ma fierté, alors je lui demandai « Puis-je rester jusqu’au lever du soleil ? » Cette dame, au prénom trop difficile à prononcer pour ma pauvre glotte, se rinçait les parties intimes. Quand elle en eut rapidement fini, elle se releva au-dessus de son bac et me prêta l’attention que je demandais. Elle s’approcha pour m’embrasser et tira la poignet de la porte qu’elle ouvrit. Je reculais, n’ayant pas encore conscience de ce qu’elle venait d’enclencher. Je me heurtais le dos à l’angle. « Non, chéri. Cela te fera cinq sickles. » Je sortis ma bourse de monnaie locale et je lui tendis une longue pièce et quatre pièces plus petites de format inégal, sans trop savoir ce que c’étaient réellement. Elle les prit d’un air en coin. Son sourire me plaisait et je m’en allais sans me retourner.

Dans une rue éclairée par l’intérieur des appartements, je continuais de marcher, protégé par la tourmente du vent. La fatigue accumulée par les voyages me rendait vulnérable au temps. Mon nez, bientôt, se mit à couler. Je pris mon foulard de mille couleurs pour m’essuyer ; je n’aimais pas ce tissu que l’on m’avait offert, alors autant qu’il me soit utile. Je pensais à la suite de ma vie nocturne et souhaitais rebrousser chemin jusqu’à ce lit bien trop moelleux pour le quitter. Soudain, je me mis à crier « Il vente, il mouille, c’est la fête à la grenouille ! Sceptelinôst, c’est la ville des andouilles ! » Un sourire étira mes lèvres tandis que je m’aventurais dans une danse du bonheur, bientôt rejoint par une dizaine de réprouvés qui sortaient parfois en volant par les fenêtres. Ce n’était pas un rêve et je m’en rendis bien vite compte : quelqu’un avec un sourire bien trop béant pour être amical me mordit. Je bondis, claquant dans mes mains, dansant sur chaque pied. La bouche ensanglanté de mon agresseur psalmodia des mots que je ne compris guère ; sans doute, chantait-il aussi. Je n’eus pourtant pas envie de m’enfuir alors que le mal persistait au niveau bras. Une citadine, réveillée en pleine nuit dans son état dès plus naturel, m’offrit une danse qui rendait sa vue impossible à cause de sa longue chevelure, si bien que nous cognions nos voisins sans que ça n’eusse l’air de les déranger. Ils en firent rapidement de même et je me retrouvais bientôt contre celui qui m’avait mordu ; visiblement je n’étais pas sa seule victime. « Des corniauds dans ton genre, je n’en fais qu’une bouchée ! La la la la la ! » me chanta-t-il. « Vous êtes une brochette de saucisses ! » Un réprouvé claqua son poing contre sa figure. Je n’eus pas de mal à remarquer que lui aussi saignait et qu’il tentait de se venger, mais ses pieds refusaient de lui répondre et d’un pas sur l’autre, il était entraîné ailleurs. Il ne réussit d’ailleurs pas à revenir et moi ; à m’en écarter. « Cette ville m’a tout pris, jusqu’à ma dignité ! La la la la ! » - « Quand les rues sont remplies d’andouilles, qui volent et qui mouillent, comment peux-tu en douter ! » Je tentais de répondre à ses rimes. Un autre réprouvé atterrit et me prit dans ses bras ; je n’étais qu’une plume pour lui. Il m’emmena au-dessus des toits, tandis que sous mes pieds l’agresseur agissait de nouveau. « Danse et vole celui qui a la vérole ! » criai-je, en direction de l’inconnu au sol. Il ne m’entendait plus et, me rappelant brusquement de ma blessure au bras, je perdis connaissance.

A mon réveil, j’étais sur le sol chez Eph, l’inconnu qui m’avait sauvé la nuit. Une simple couverture me séparait des lattes en bois qui grincèrent dès que j’eus à me redresser. La plaie n’était pas béante et je ne risquais pas à ma vie. « C’est pas avec une morsure d’un gringalet que tu vas crever. » me dit Eph, le réprouvé aux ailes rouges. « Tu devrais désormais partir, dunmer. » -  « Je m'appelle Sêth. »
Mots = 928
Je viens de voir que j'avais passé d'1 jour la date xD bon bah je ne le déclarerai pas! Ca m'a fait marrer de l'écrire


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