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 Mathilde et les autres | Solo

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Dim 19 Jan 2020, 22:41



Mathilde était en train de se masser les cuisses avec un lait pour le corps qui sentait vraiment bon. Il s’appelait « Gourmandise ». Il était à la fois sucré et fruité, un vrai délice pour le nez. La chambre de la jeune femme était colorée à souhait. Elle adorait collectionner les objets qui la rendaient heureuse. Des post-it de cinq couleurs différentes, en forme de chat, trônaient sur son bureau, à côté d’une multitude de crayons. Elle avait posé de petits origamis un peu partout. Ses boîtes de rangement avaient des formes arrondies et douces, un peu comme son corps. Ce dernier lui posait quelques soucis. C’était la raison pour laquelle elle se massait régulièrement, pour aider sa circulation sanguine à se réguler. Sinon, à la fin de la journée, elle avait mal aux jambes. Mathilde n’était pas complexée par son physique. Elle vivait très bien avec et n’aurait voulu être différente pour rien au monde. Son derrière était gros et sa poitrine énorme. Sa taille était ce qu’elle préférait, bien qu’elle ne soit pas très marquée. Ses jambes ressemblaient à des brioches, chaudes et moelleuses. Mathilde était généreuse, dans tous les sens du terme. Son deuxième prénom, Abondance, lui allait d’ailleurs à merveille. Tout débordait, que ce soit son décolleté, ses fesses ou sa générosité. Il y en avait pour tout le monde et ceci n’impliquait nullement des choses non chastes, non prudes et non pudiques.

Mathilde se leva de son lit, laissant sa robe descendre jusqu’à ses pieds tranquillement. Elle ne pouvait pas toucher ces derniers. Il y avait des mouvements qu’elle n’arrivait plus à exécuter et, ce, depuis son adolescence. Elle s’y était habituée plus ou moins. Lorsqu’elle voyait ses frères et sœurs faire des cabrioles, elle les enviait un peu, toujours d’une façon bienveillante. Elle aurait aimé jouer avec eux. Elle le faisait. Ce n’était pas pour rien qu’on la surnommait Dada. Comme elle était large et plutôt grande, les plus petits pouvaient monter sur son ventre et sur ses cuisses sans souci. Ils s’amusaient ainsi et pouvaient rire de longues minutes – voire même des heures – à gorge déployée.

La jeune femme s’avança vers ses rangements. Elle avait beaucoup de papiers à lettres. Ils étaient tous différents. Elle aimait bien les plier. Elle aimait beaucoup de choses. Sa chambre était vive, les quatre murs absolument pas de la même couleur. Le premier était fuchsia, le deuxième mauve, le troisième vert pomme et le dernier orange. Elle avait pleins de tableaux accrochés au mur et des pense-bêtes divers et variés. Elle avait fait certaines choses elle-même, comme un tableau en mousse, agrémenté de quelques punaises avec lesquelles elle accrochait les portraits de ses frères et sœurs et de ses amies. Elle tenait, en plus de ça, un journal intime. Il était joli, un peu violacé. La couverture était parcourue par des écritures anciennes et dorées. Par terre, il y avait un grand tapis multicolore et plusieurs pouffes plus ou moins mous. Mathilde aimait faire de la pâtisserie, aussi. La cuisine la ravissait, même si elle avait une préférence pour le sucré.

Elle s’installa pour se coiffer. Elle était plutôt lente, pas très vive. Elle préférait rester assise ou allongée plutôt que debout. Très tôt, un peu avant sa croissance, son père était venu la voir. C’était lui qui lui avait apporté du lait pour le corps et différentes huiles de massage. Il lui avait expliqué calmement qu’elle pouvait se masser avec et que ce serait mieux, afin d’éviter que sa peau craquelle. Elle avait consciencieusement obéi, ce qui lui avait évité beaucoup de vergetures. Elle en avait quelques-unes cependant. Sa croissance avait été fulgurante et elle avait pris du poids rapidement, ce que sa peau avait moyennement apprécié, bien qu’hydratée et huilée comme il faut. Elle sourit à son reflet et baissa les yeux pour choisir un chouchou. Elle en avait des tas, de toutes les couleurs, là encore. Mathilde était foncièrement heureuse.

Alors qu’elle attachait ses cheveux en queue de cheval, on frappa à sa porte. Elle répondit un petit « Entrez. » et regarda dans le miroir pour voir de qui il s’agissait. Son père. « Oh bonjour ! » dit-elle. « On va patiner, tu veux venir pour encourager les plus petits ? » « Bien sûr ! Donne-moi cinq minutes et je suis prête. » Elle sourit et attendit qu’il ait fermé la porte pour se changer.

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Lun 20 Jan 2020, 21:47



Madeleine se tenait debout, son bras tendu et son index pointé vers une énorme peluche qu’elle avait habillé en gangster avec l’aide de deux de ses sœurs. « Je te tiens, vil usurpateur ! » Les petites étaient assises en tailleur et regardaient le spectacle. La rouquine adorait enquêter. Elle lisait des livres policiers. La plupart d’entre eux étaient simples puisqu’elle n’aurait pu comprendre des histoires trop poussées. Il faut dire que Boraür devait être l’un des endroits les plus sûrs des Terres du Yin et du Yang. Nul voleur ici. Nul meurtrier non plus. Enfin, il y avait bien quelques enfants qui chapardaient mais ça restait sans importance. Souvent, ils rendaient eux-mêmes le fruit de leur rapine. Parfois, des animaux de compagnie disparaissaient quelques minutes mais l’île avait à cœur d’exaucer tous les souhaits de ceux qui y vivaient. Il n’y avait donc pas de réels délits. Cependant, puisqu’il était question de vœux et de magie, Madeleine demandait souvent à ce que des jeux grandeur nature soient organisés. Elle pouvait donc mener l’enquête à son bon vouloir. L’île s’adaptait à son niveau intellectuel et à ses envies, de façon à ce que ce soit un peu difficile mais toujours réalisable. Satisfaite, Madeleine rentrait ensuite chez elle pour boire le chocolat chaud de la victoire ou faisait un tour au marché pour ramener quelques friandises à ses frères et sœurs. « Tu as cru que tu pouvais t’en tirer après l’enfermement de Monsieur Ours, n’est ce pas Monsieur le Moche ? Mais c’était sans compter mon flair incroyable ! » Les petites, dont Maggie, étaient mortes de rire. Madeleine sourit. Depuis qu’elle mettait du rouge à lèvre, elle se sentait pousser des ailes. Elle se trouvait bien plus impressionnante. La jeune femme vouait un culte aux salopettes et aux bretelles. Elle adorait les pantalons taille haute et les chemises : à rayures, à carreaux, à pois, tout y passait. Ses longs cheveux roux étaient souvent détachés, bien qu’elle aimât parfois se les attacher en queue de cheval. Elle trouvait que ça faisait bien plus professionnel. Son rêve ? Devenir enquêtrice et défendre l’amour et la justice, comme les femmes et les hommes qui se trouvaient dans les romans qu’elle lisait.

« Je vais te pourfendre de ma prise secrète ! » clama-t-elle avant de se coucher par terre et d’attraper la tête de la peluche entre ses deux jambes. Avec un peu de difficulté, elle se tourna sur elle-même pour faire tomber le délinquant au sol. « Na ! » dit-elle. Les petites s’exclamèrent à grands coups de cris et de rires.

Plus tard, alors que les gamines étaient descendues dans le salon, Madeleine s’avança vers sa bibliothèque. Son père lui trouvait toujours de quoi s'occuper. Il lui avait conseillé plusieurs auteurs comme Hyrze Kilma ou Vgran Ploth. Elle possédait de nombreux tomes. Elle aimait beaucoup contempler ces livres. Ils étaient jolis et leur couverture en imitation cuir leur donnait un petit côté mystérieux. La chambre de la jeune femme était une vraie chambre d’enquêtrice. Sur l’un des murs entier, il y avait une carte du monde avec des petites punaises, reliées par des fils multicolores. Dans les romans de Vgran Ploth, il était question d’un assassin fameux que le héros n’arrivait jamais à attraper. Il lui échappait tout le temps. Le protagoniste et l’antagoniste se croisaient, valsaient ensemble, mais jamais le détective ne parvenait à mettre la main dessus, à le contraindre. La carte représentait leurs différentes rencontres. Si Madeleine avait eu un peu plus de flair et d’intelligence, elle aurait sans doute compris que c’était avant tout une histoire d’amour légèrement tordue.

Elle sourit en prenant le livre qu’elle avait commencé la veille et s’affala sur son lit avec. Elle redressa un peu ses oreillers et commença sa lecture. Elle se déconcentrait vite. Par terre, la peluche était toujours couchée. La jeune femme aimait bien le droit, la loi. Ça l’intéressait beaucoup, même si c’était bien trop complexe pour elle. À Boraür, les choses se réglaient d’elles-mêmes et Ësse’Aellun maintenait la paix et l’harmonie. Elle savait que c’était très loin d’être le cas ailleurs. L’extérieur la rendait curieuse. Elle rêvait d’ouvrir sa petite agence de détective privée et de faire de vraies enquêtes ! Elle pourrait aider ses clients à retrouver les choses ou les personnes qu’ils avaient perdu pour commencer.

L’on frappa à sa porte. Elle plaça son marque page dans son livre et attendit que la personne entre. Sa porte n’était jamais fermée en général. « On va faire du patin, tu viens ? » demanda son père. « Non je vais rester là pour finir mon chapitre. » « D’accord. Si tu changes d’avis, n’hésite pas à nous rejoindre. » « Oui ! »

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Priam et Laëth
~ Ange ~ Niveau III ~

~ Ange ~ Niveau III ~
◈ Parchemins usagés : 3851
◈ YinYanisé(e) le : 02/02/2018
◈ Âme(s) Soeur(s) : La bière et le saucisson | L'adrénaline et les problèmes
◈ Activité : Berger [III], traducteur [II], diplomate [I] | Soldat [III], violoncelliste [I]
Priam et Laëth
Lun 27 Jan 2020, 11:37



« A mort, vile créature au cœur de glace ! » Alcide leva son épée en bois. Elle manqua de lui échapper des mains, mais il raffermit sa prise à temps. « RAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH ! » cria-t-il en s’élançant vers la construction en neige qu’il avait entrepris d’ériger quelques minutes plus tôt. Elle était censée ressembler à un dragon, mais on n’y discernait pas grand-chose, hormis deux yeux rouge sang représentés par des baies et de longues dents noires que figuraient des cailloux. L’enfant frappa la bête à la base du cou. Son arme se coinça dedans. « Aha ! Tu es plus féroce que tu en as l’air ! J’aurais dû m’en douter ! » Tirant de toutes ses forces, il bascula en arrière et tomba sur les fesses dès que la neige relâcha l’épée. « Quoi ? C’est tout ce que tu as ? Tu crois que je vais renoncer après une chute ? » En réalité, il s’était fait un peu mal et avait les larmes aux yeux. Heureusement, il n’était tombé que dans de la poudreuse. « Je vais te montrer de quoi je suis capable, moi ! » Comme il se relevait, il lui fallut un peu de temps pour retrouver l’équilibre, puis il fonça à nouveau sur le monstre. A force de frapper au même endroit, la tête se détacha et se désagrégea en touchant le sol. Essoufflé et les mains meurtries, mais le visage rayonnant, Alcide clama : « VICTOIRE POUR LE CHEVALIEEER ! » Il sautilla autour de sa victime quelques instants, puis s’arrêta. Il avait vraiment besoin de respirer. Calmé, il se rendit compte qu’il avait froid et décida de retourner à l’intérieur. Nounou Bonbon pourrait sûrement lui préparer un chocolat pour le réchauffer.

Alcide adorait les contes. Les contes de Boraür, magiques et festifs, l’émerveillaient ; les contes sur des chevaliers chargés de mener à bien une quête l’époustouflaient. Les princes et les princesses ? Mouais, bof, ennuyeux. Ce n’était pas avec des amourettes qu’on sauvait le monde, surtout si on devait rester enfermé dans une tour les trois quarts du temps. Et si c’était pour supporter une horrible belle-mère en plus, très peu pour lui. Il préférait encore ne pas voir sa maman. Elle lui manquait, c’était certain. Toutefois, les lettres qu’elle leur envoyait régulièrement, à lui et à ses frères et sœurs, entretenaient son bonheur et son amour pour elle. Et puis, leur papa était souvent présent. Il voyageait beaucoup, mais ne les oubliait jamais. Il les aimait. Surtout, il racontait les meilleures histoires ! C’était un critère extrêmement important pour être un bon papa, aux yeux du jeune Magicien. Il adorait s’asseoir autour de la cheminée, en compagnie de sa fratrie, pour écouter les récits de son père. La petite famille s’arrangeait toujours pour s’emmitoufler dans des plaids et réunir le plus de chocolats possibles dans des bols qu’ils se passaient, sans quitter des yeux ce paternel qui maniait si bien l’art de la narration. D’autres fois, glissé sous les couvertures, il avait le droit à une histoire avant de s’endormir. C’était la garantie de faire des rêves merveilleux. Lorsque Jun n’était pas là, il demandait à Nounou Bonbon de lui en raconter. Elle était moins douée, mais comme il voyait qu’elle y mettait tout son cœur, il ne disait rien, souriait et la remerciait toujours.

« Nounou Bonbon ! » s’exclama-t-il en ouvrant la porte. Il déposa son épée et ses chaussures là où on les entreposait pour éviter de salir la maison. « Je peux avoir un chocolat chaud, s’il te plaît ? J’ai froooooooooooooid ! » Il courut dans les jambes de la vieille dame et la serra dans ses bras, puis la lâcha, pivota et se hissa sur une chaise. « Bien sûr ! Retire donc ton manteau et tes gants d’abord. » - « Ah oui, j’ai oublié ! » Le gamin se remit sur ses pieds et retira le tout. Il rangea les gants dans les poches de sa veste puis accrocha celle-ci sur les branches basses d’un porte-manteau. La gouvernante avait commencé la préparation de la boisson. Il se lécha les lèvres, appâté, et se rassit. Quelques instants plus tard, elle déposa le bol devant lui. Tout en relatant ses péripéties chevaleresques, Alcide but le chocolat avec avidité.

Les murs de sa chambre étaient tapissés de dessins qui portaient sa patte d’enfant. Toutefois, les traits, même maladroits, parvenaient à refléter ce que son esprit avait voulu coucher sur le papier. On reconnaissait sans peine les armures et les créatures. Il y avait aussi quelques figures royales, quand même, mais c’était parce que ses frères et sœurs lui avaient demandé d’en dessiner. Il adorait leur offrir ses œuvres, si bien qu’on en trouvait aux quatre coins de la demeure. Alcide se dirigea vers un grand coffre. Il l’ouvrit et rangea l’épée qu’il avait récupérée dedans. D’autres armes y reposaient : arc, marteau, hache, sarbacane… Il le referma et se retourna. Son lit était défait et des jouets traînaient sur le tapis central. « Hum… » En quelques gestes, il borda les couvertures bleu nuit et ramassa les résidus de son dernier jeu pour les ranger dans une autre boîte. Puis, il se dirigea vers son petit bureau en bois. Assis, il tira une feuille de la pile de papier vierge dont il disposait, sortit ses crayons, et débuta un croquis. Il fut interrompu par son père qui lui proposait de faire du patin. « Oh ouais ! » Délaissant immédiatement son ouvrage, il bondit sur ses pieds et sortit en courant de sa chambre. Comme Jun invitait Madeleine à les suivre et qu’elle répondait qu’elle voulait finir son chapitre, il se précipita vers son antre de détective et passa la tête par la porte. Un large sourire éclairait ses traits. « Madeleine ! Faut que tu viennes ! J’aimerais trop qu’on refasse une enquête ! » Parce que parfois, les monstres étaient bien cachés. Il fallait les débusquer, et à ce jeu-là, sa grande sœur était la meilleure. « A tout ! » Et il fila avec ses autres frères et sœurs.

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