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 [Q] - Au milieu d'un songe fatal, vers une réalité vivace

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Kyra Lemingway
~ Déchu ~ Niveau III ~

~ Déchu ~ Niveau III ~
◈ Parchemins usagés : 4732
◈ YinYanisé(e) le : 22/03/2016
◈ Activité : Tenancière d'un Bar à vin (rang I) ; Négociatrice (rang I) ; Brasseur (rang I) ; Reine du monde des contes à mi-temps
Kyra Lemingway
Ven 06 Déc 2019, 14:57

Partenaire : /
Intrigue/Objectif :Perdu dans ses Songes, Rajiv frôlera la mort, son énergie vitale absorbé par des créatures des rêves. Si Kjell tentera de trouver une solution à son mal de son côté, il sera en réalité sauvé par un homme inconnu qui se retrouvera son rêve. Une fois de retour à la réalité, il se rendra sur le lieu qu'il a abandonné dans son songe, espérant y retrouver cet inconnu. Il n'y trouvera qu'une arme qu'il prendra, en se disant que son propriétaire viendra la récupérer.





Nous sommes les disparus !
Nous sommes ceux qui vont errer pour toujours
Tout le temps, nous nous sentons piégés et coupables
Faisant des pactes de la seule façon que nous connaissons
Nous revenons à la vie
Tout le monde Tout le monde veut être libre
Résistons et nous nous élèverons
Tout le monde, tout le monde, tout le monde veut être libre
Je peux dire que tu vis en ayant le sang bouillonnant
Par manière dont tu parles avec une langue acérée
C'est ainsi que tu continues à faire battre mon cœur
Comme les animaux que nous sommes devenus

Au milieu d'un songe fatal, vers une réalité vivace


Svetlana tapait le bois du comptoir de ses ongles d'un mouvement régulier. Elle avait fait confiance à Oriane et la voilà disparue depuis plusieurs jours maintenant. C'était faux. Elle savait où elle était, la Luxurieuse l'avait prévenue. Cependant, elle n'avait pas dit que son absence serait si longue. Alors elle était particulièrement agacée. Encore aujourd'hui elle avait envoyé quelqu'un frapper à la porte de son appartement et personne n'y avait répondu. Elle allait finir par la renvoyer avant même qu'elle n'ait eu le temps de poser un pied sur la scène si elle ne revenait pas rapidement. Après un grognement elle finit par quitter son poste et aller elle-même sur place. Mais elle subit le même échec que ses employés. C'était pas possible ! Elle avait bien souvenir que la Déchue lui avait dit vivre en colocation les quelques fois où elles avaient discutée ? Elle réfléchit un instant avant de redescendre la rue.



Je posai le plateau sur le bar et en profitai pour arranger la pince qui tenait mes cheveux en une sorte de chignon approximatif fusionné à une queue de cheval. « Tu me sers quatre verres de blancs, de Vervallée s'il-te-plaît. », ajoutai-je en même temps à David. Il attrapa une bouteille et servi rapidement les quatre verres en question en me répondant sur un tout autre sujet. « Je me demande quand même pourquoi tu tiens tant à utiliser la Peau des Gregori. T'as honte de la forme que t'as prise pour ne pas vouloir l'exposer aux autres ? ». C'était vrai que chaque fois que je passai le palier de ma porte pour aller travailler ce n'était jamais sous la forme que j'avais adopté lors de ma dernière Mue. Toutefois, contrairement à ce qu'il croyait, ce n'était pas par 'honte'. J'avais été contraint de dépasser ce stade à une vitesse imprévue. « Non, si je fais ça c'est simplement pour éviter l'avalanche de question plus ou moins intime que tous le monde s'est posé – et m'a posé – lorsque je les ai mis au courant, toi compris. ». Je soulevai le plateau avec les quatre verres et fit un pas en arrière. « Mets ces verres sur ma note, je règle tout à l'heure. », conclus-je avant de faire demi-tour vers la table à servir. Je saluais rapidement au passage une grande femme qui pénétrait le bar et commença à poser les verres pleins. « Oh, merci ! », fit l'un surprit de voir son verre vide troqué contre un nouveau. Je lui adressai un sourire avant de faire un tour de salle pour récupérer les verres traînants. Toutefois, mon attention fût vite reporté vers le comptoir en voyant David me faire signe. Aussi je l'y rejoint immédiatement. « Qu'est-ce qu'il se passe ? » - « Madame a quelque chose à te demander. ». Je me tournais vers la personne en question. Celle qui venait juste d'arriver. « Qu'est-ce que vous me voulez ? » - « A vous ? Pas grand chose. Juste une information. Savez-vous si Oriane Natey est enfin revenue ? ». J'ouvrais les yeux, surpris. « Oriane ? Je n'en sais rien, non. Je ne pense pas, je ne l'ai pas vu. Le mieux c'est encore de demander à Rajiv... » - « Qui ? ». J'allais reprendre la parole, puis finit par me tourner vers l'horloge. Ça allait faire long de la faire attendre. « Où je peux vous trouver ? Je vois ça avec lui après avoir débauché et je reviens vous voir après. ». Elle me dévisagea un instant avant de demander de quoi écrire. Elle griffonna alors rapidement sur le papier offert une adresse qu'elle me tendit.  Je serai là-bas si vous me cherchez. ». Elle fit alors demi-tour après un salue et un remerciement. Je restais tout de même perplexe. Je supposais qu'avant de venir me voir elle devait être passé par chez Oriane. Où était encore passé Rajiv ?

Je décidais d'aller directement chez le duo de Luxurieux avant même de rentrer me changer. Ce n'était qu'un détour et j'avais une chance sur deux de trouver l'un ou l'autre – si ce n'était les deux – dessapés en pleine activité. Je donnai quelques coups sur la porte, tendais l'oreille et attendis. Mais aucune réponse ne me vint en retour. Je réitérai l'opération, en frappant un peu plus fort. Toujours rien. Le silence total. Voilà qui était vraiment curieux. « Oriane ? Rajiv ? Est-ce qu'il y a quelqu'un ? ». Après la troisième fois je fini par pousser la poignée et la porte qui ne m'offrit aucune résistance. Je fronçais alors des sourcils. Est-ce que j'étais en train de m'inquiéter pour rien ? Je restais tout de même sur mes gardes, utilisant la Perception de la Vie pour savoir s'il ne s'agissait que d'un oublie de la part de l'un des Luxurieux ou s'il était temps de s'inquiéter pour eux. Ainsi je me rendais compte à quel point Avalon bourdonnait de vie. Je poussais alors brutalement la porte et me précipitais à l'intérieur. Il y avait un danger en effet, mais il n'était pas pour moi. Je trouvais Rajiv, allongé sur le lit, étalé de tout son long. Je m'approchais de lui et pu voir qu'il dormait, tout simplement. Il avait les traits apaisés pourtant des sueurs froides suintaient le long de ses tempes. Je posais une main sur son front. Il était gelé. Je le secouais un peu pour le réveiller, puis l'appelais voyant qu'il ne réagissait pas. Alors je commençais à hausser le ton, ce dernier restant plongé dans son sommeil. Je posais une main sur son torse. Son rythme cardiaque était si faible ! « Rajiv ! Réveilles-toi par Kinath ! ».



Tu ignorais comment tu t'étais retrouvé ici. Tu ignorais même où tu te trouvais. Mais les gloussements aiguës qui étaient parvenus à tes oreilles à ton arrivé et les mots suaves qui t'avaient été chuchoté lorsque tu avais trouvé à qui appartenaient ces rires avaient dû grandement participé à cette finalité loin d'être déplaisante. Ces femmes étaient douées, il ne pouvait que l'admettre, et ce sur bien des points. Elles avaient su trouver les mots juste et effectuer les bons gestes pour stimuler rapidement ta libido – quoi que, il ne t'en faille pas non plus beaucoup pour céder à ce genre d'avance. Elles avaient comprit ce que tu aimais, ce qui t'amenais à l'orgasme. Elle te taquinait et tu rentrais dans leur jeu, avec un plaisir certain toutefois. Elles l'ignoraient mais tu étais comme une source intarissable de sexe et de débauche et, contrairement à ce qu'elles laissaient entendre, elles seraient les première à fatiguer ici – du moins c'est ce dont tu étais persuadé – si tant est que vous puissiez seulement être fatigué. Depuis que tu avais atterrit en ces lieux tu ne l'avais jamais senti s'insinuer en toi. Pourtant il y avait de quoi.

Un bruit sec détourna ton attention une seconde, comme tu voyais une silhouette faire son apparition du coin de l’œil. Quel étrange moyen de rentrer dans une maison. Quoi que tu avais bien entendu des rumeurs comme quoi certains rentrer par les cheminées. « Même si t'es pressés, c'est pas une raison pour casser les carreaux. Surtout qu'elles sont assez pour deux. Hum ? », ajouta-tu avec un sourire lascif en dessinant le galbe du dos de ta partenaire en te plaquant un peu plus contre elle. Il ne fallut qu'une demi-seconde pour qu'elle ne réponde à tes avances. Quand à l'autre type, c'était quand il voulait. Sinon tu avais débuté cette affaire seul avec ces femmes, tu pouvais très bien les terminer de la même façon. A cet instant, perdu dans la satisfaction de ton être, tu ignorais que tu devrai ta vie à cet inconnu sorti de nul part.



Le voyant ainsi, j'avais abandonné la Peau des Gregori, mon corps reprenant alors cette apparence masculine que je m'étais imposée il y a peu, troquant par la même ma précédente tenue contre les premiers habilles propres empruntés au Luxurieux qui me tombaient sous la main. Même s'ils n'étaient pas à ma taille, ce dernier restant plus grand que moi, ils étaient tout de même bien mieux taillé que celle que j'arborais jusqu'alors. Ainsi, nouvellement apprêté, je restais à ses côtés cherchant la source de son mal tandis que j'envoyais un double de moi-même se renseigner à la Bibliothèque. Qu'il fasse vite. Plus le temps passait, plus je pouvais entendre la cadence de son souffle ralentir. Et j'avais trop rapidement compris que j'étais impuissante à l'heure actuelle face à ce qui le touchait. Alors j'attendais, assise à son chevet à ne pas le quitter des yeux, guettant le moindre changement d'état, les mains croisées devant le visage.

Alors je relevais le visage lorsque je le vis froncer des sourcils et pousser un grognement. Une seconde après son regard d'ambre était visible, allant de gauche à droite comme s'il cherchait à comprendre où il se trouvait. Puis il se releva dans un nouveau grognement. « Est-ce que ça va ? » - « Kyra ? ». Il marquai un temps. « Nan, c'est vrai. Kjell hein ? ». Je me moquais bien de mon appellation actuellement. « Je t'ai demandé si ça allait ? » - « Je crois... », répondait-il en fronçant des sourcils à nouveau. « J'ai la tête comme un char et la vision floue, comme si je me levais d'un lendemain de cuite après une nuit trop courte. Mais je crois que c'est tout. ». Alors je me levais de ma chaise et m'approchai de lui. Puis, je restai silencieuse quelques secondes, mes yeux plantés dans les siens, avant de finalement lui décocher un coup de poing rapide dans la figure. « Ah putain ! Mais qu'est-ce tu branles merde ?! », rétorqua-t-il, rageur, en portant la main à son visage qui commençait déjà à se couvrir de sang. Je gardais mon regard fixé sur lui. J'étais en colère moi aussi. « Tu es pathétique, vraiment. Tu n'as pas la moindre idée de ce que j'ai crains, n'est-ce pas ? ». Je vis ses prunelles dorées me dévisager avec un étrange sérieux que je n'avais jamais vu chez lui. « C'est vrai. J'en n'ai pas la foutue idée. ». Alors je poussais un soupir, exaspérée avant de faire demi-tour. Je m'arrêtais une dernière fois sur le pas de la porte pour lui accorder quelques dernières paroles. « Passe me voir pour récupérer tes affaires, et me rendre les miennes en même temps. Et si tu vois Oriane, dis lui que je la cherche. ». Ce qu'il confirma d'un signe de la main avant que je ne l'abandonne à son sort.



Muet, tu fixais du regard la silhouette de l'Abjecto quitter l'appartement avant de finalement te lever pour enfin enfiler un vêtement à ton tour. Ce que tu lui avais dit était vrai. Tu ignorais bien ce qu'elle avait – il ? Tu savais même plus comment l'appeler – avait pu ressentir en te trouvant perdu dans tes songes pour la simple raison qu'il était mi-figue mi-raisin avec toi. Un coup il semblait tenir à toi d'une façon étonnante, la seconde suivante il était capable de te rejeter comme un sape trop usagé. Un peu comme ce qu'il venait de se passer en fait. Néanmoins, ce dont tu étais certains, c'est qu'il avait eu raison de s'inquiéter. Toi, tu n'avais commencé à l'être que trop tard et probablement n'aurais-tu pas pu être là pour te manger ce pain si cet individu n'était pas intervenu. Qui était-il d'ailleurs ? Un éclair te frappa l'esprit. La dernière vision que tu eus de lui. Si tu ne te trompais pas, c'était sur le Plateau. Sans un regard en arrière tu te précipitais à l'extérieur, à la recherche de la clairière. Il te paraissait étrange qu'un individu se promène dans un lieu tel que ce celui-ci. Moins que des créatures comme ces succubes y aient trouvé refuge. A mi-parcours, tu t'arrêtais alors. Était-ce une si bonne idée ? Si tu voulais le retrouver, le remercier, tu te devais d'y retourner. C'était ta seule piste. Tu lui devais la vie. Après une inspiration, tu repris ton chemin et survolais à ras de la canopée ce territoire sauvage afin de retrouver l'endroit. Alors tu la vis. La lance. Doucement, attentif au moindre bruit, tu t'approchais de l'arme. Tu n'avais pas eu le loisir de t'attarder dessus plus tôt, mais tu pus voir que cette dernière semblait être d'une belle facture. Personne n'abandonnerai son arme au milieu d'un environnement comme celui-ci. Tu attendis son propriétaire en silence, détaillant la lance. Les gravures sur la hampe sombre était d'une précision chirurgicale. Le bois de l'essence faisait ressortir le métal à ses extrémités. Principalement l'ornement se trouvant sur la pique.

Après un long moment, il prit une décision. Il se saisit du Saï à sa taille et s'approcha de l'arbre le plus proche pour y graver deux choses. 'Oesman. Avalon' avant de se saisir de la lance et reprendre son envole en direction de la capitale Déchue. Ainsi, lorsque cet homme reviendrai dans cette clairière, il saura où et qui trouver.
Il est des idées dont la rencontre est aussi présente que celle des êtres

Codé par Heaven sur Epicode



Mots 2295
(Petit post bonus en réaction à celui de Dhavala Cauchemar mortel, parce que je trouvais ça plus fun de récupérer le cadeau inRP et aussi de voir ce qu'il se passait du point de vu de mon petit <3)
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