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 [Q] Ça va être tout noir ! | Sherlokaj

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Priam et Laëth
~ Ange ~ Niveau III ~

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◈ Parchemins usagés : 3863
◈ YinYanisé(e) le : 02/02/2018
◈ Âme(s) Soeur(s) : La bière et le saucisson | L'adrénaline et les problèmes
◈ Activité : Berger [III], traducteur [II], diplomate [I] | Soldat [III], violoncelliste [I]
Priam et Laëth
Sam 16 Nov 2019, 10:35


Partenaire : Sherlokaj le meilleur <3
Intrigue/Objectif : Alors que Sherlokaj et Watsiam enquêtent sur des viols répétés à Sceptelinôst, leurs pas les conduisent dans une maison abandonnée. Les deux acolytes en réchapperont de peu... (adaptation du défi d'Halloween de Sherlo : Sherlokaj échappe à la mort de peu dans une maison abandonnée avec un violeur)

« Sherlokaaaaaaaaaaaaaaj ! » Watsiam pénétra en courant dans le bureau aménagé au sein de leur piètre demeure. Il se prit les pieds dans le tapis aux couleurs passées et s'étala de tout son long dans un cri strident et un choc sourd. Tiroflanc se cacha immédiatement sous une bibliothèque, et Potigron vint nonchalamment s'asseoir sur son dos. Il entreprit de faire sa toilette. Abruti d'humain. Il ferait mieux de marcher tranquillement, plutôt que de se presser partout où il allait, et de tomber immanquablement. En plus de n'avoir aucun charme et une intelligence diablement limitée, il n'avait aucun aplomb physique. Mais, au moins, il était confortable. L'objet de son mépris se redressa comme il le put et, le doigt levé, statua : « Tout va bieng ! » Le Magicien, après avoir réussi à écarter le chat - qui lui jeta un regard dédaigneux -, se releva tout à fait et épousseta son costume vert. « Je suis sûr que ce tapis a une danse contre moi... » Il plissa les yeux en fixant le coupable. S'il continuait ses farces, il serait obligé de réunir des preuves à son encontre et de lui lier les mains. Enfin... façon de parler. Lui lier les coins, disons. Il se tourna vers son ami et le regarda comme s'il découvrait son existence. « Pourquoi jé suis venu, moi, déjà ? » Silence. « AHOUI ! » Il tapa du plat de la main sur le bureau. « Ouvre bien tes écoutilles. » Il avait entendu ça sur le port, et depuis, il chérissait cette expression « de vieux loup de mer », comme il aimait à l'appeler. « J'ai des informations. Prépare ta plumeuh ! » Ses yeux pétillaient de joie et un large sourire benêt éclairait ses traits. Il ne put s'empêcher de sautiller. Il avait l'art et la manière de faire perdurer le suspense. « J'ai croisé une vieille dame en train de pleurer, donc, beng, tu me connais, hé, j'me suis arrêté. » Il avait perdu son air joyeux et son ton était plus grave. « Quand j'ai demandé ce qui se passait-euh, elle m'a dit que sa fille avait été violée et tuée. Bong j'étais content de savoir qu'on allait pouvoir enquêter, mais j'ai pas souri ou quoi, hé, parce que là... peuchère. » Tiroflan, enfin remis de sa terreur initiale, s'extirpa de sous le meuble, les yeux ronds et le poil encore hérissé. Il s'assit dans un coin, pas trop loin de la sortie, pas trop loin d'un meuble, et entreprit à son tour de se lécher. Il n'oubliait pas de jeter des coups d’œil méfiants et apeurés à chaque fois qu'il entendait un bruit, ne serait-ce que la respiration de l'un des êtres présents dans la pièce - de fait, sa toilette ne progressait pas très vite. Potigron, de son côté, s'était étendu sur le tapis et faisait semblant de dormir, tandis qu'il critiquait dans sa tête tout ce que disait Watsiam et l'insultait à la moindre occasion. « J'ai donc mené un début d'investigation. » De son veston, il sortit un carnet. Après l'avoir ouvert, il lut : « Ce qu'on sait : Un - la dame est trèèès tristeuh ; deux - la plupart des gens interrogés sont trèèèès tristes ; trois - le malfrat est un homme ; quatre - il est possible que le violeur ne soit pas le tueur, et on aurait donc deux méchants ; quatre et demi - j'espère qu'il y en a deux, ça sera encore plus mieux ! ; cinq - toutes les victimes n'ont pas été tuées, heing ; six - tous les viols et meurtres ont été perpétrés le soir dans les quartiers Nord ; sept - les beignets à la crevette de Madame Bouba sont les meilleurs de Sceptelinôst. VOILA AHOU ! » conclut-il en tapant du pied. Tiroflan bondit et disparut à nouveau sous une bibliothèque ; Potrigon feula de mécontentement. « C'est une bonne enquête, heing ? J'ai tarpin hâte ! Sherlokaj et Watsiam contre le violeur de crevettes ! » Dans une attitude théâtrale, il tendit le bras devant lui, poing fermé, et afficha une expression outrageusement sérieuse, les sourcils froncés et les lèvres plissées. Comme s'il percutait enfin, il cligna des yeux et reprit sa position initiale. « Euh non, attends, il a rieng fait aux crevetteuhs. » Le Magicien se gratta le crâne, perdu dans ses pensées. Est-ce qu'il n'avait pas fait quelque chose aux crevettes, finalement ? Peu importait, ils s'occuperaient du cas des crevettes plus tard. Une tâche à la fois sinon tu fais n'importe quoi, disait toujours sa mère. « Alors, vas-y, je suis prêt à noter les ce qu'on va faire ! » C'était leur petite tradition. Watsiam prenait un plaisir immense à retranscrire les paroles de son collègue, qu'il buvait comme du bon vin. Les paroles, pas le collègue.

796 mots


  1. « Ça va être tout noir ! » = citation du film RRRrrrr!!! réalisé par Alain Chabat





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Jeu 28 Nov 2019, 20:57





"Ce que nous allons faire ?" Le Sorcier se racla la gorge, se mordit les lèvres dans une grimace contemplatrice  de la situation complexe que venait d'exposer son fidèle camarade, puis explosa en brandissant sa main, emportant au passage la tasse du patron qui s'écroula par terre dans un sinistre fracas. "Un ! Nous allons manger chez madame Bouba ! Deux ! J'ai un superbe appartement à te faire visiter, tu verras c'est de la crème ! Trois ! Ce n'est pas une Arnaque c'est la meilleur agence immobilière au monde et Maître Dracoulus est euh... hum, CHARMANT ! Quatre ! Je n'ai rien fait de suspect avec Monsieur Dracoulous, juré craché ! Cinq ! Je n'ai pas de morsure de vampire dans le cou, c'est le chat qui m'a sauté dessus ce matin ! Six ! Ne confonds pas crevettes et langoustes, leçon de base d'un policier ! Sept ! Je sais déjà qui est le violeur mais mon esprit me cache cette information. Nous allons donc devoir enquêter..." Essoufflé par sa longue tirade, Sherlokaj poussa un long soupir et but le restant de sa gourde d'eau d'une seule traite, non sans manquer de s'étouffer. Il se sentait... incroyablement déshydraté, vide et faible. Il n'aurait pas dû manger toutes cette charcuterie après avoir donné trois litres de son sang à Dracoulus !

Fallait-il informer le directeur du magasine pour lequel il travaillait qu'il allait s'absenter pour une enquête ? Non bien sûr, résoudre un crime à Sceptelinost, cela était si unique, rare et incroyable que leur patron allait en être ravi. Avec le violeur en poche, ils feront la une du journal, obligé quoi ! Le Sorcier tira sur son costume de jade pour le remettre bien en place, puis épousseta ses belles chaussures vertes. Il fit soigneusement le tour de son bureau, marcha sur la queue de Tiroflan, puis envoya sa main dans un geste théâtral pour récupérer son magnifique chapeau haut de forme. "Regarde mon nouvel artefact ! Déjà, il est assorti aux chaussures ! Ensuite, il a la faculté de repousser les éclairs pour que je ne sois pas foudroyé, le marchand m'a dit ! C'est INCROYABLE."


Madame Bouba faisait, en effet, de très très bons beignets, les meilleurs, donc. Installés sur une table dans le fond de la salle grasse et enfumée, le détective en herbe avait posé son vieux grimoire tout sale sur un coin de la table, à côté de son assiette. "Huuum qu'est-ce-que c'est mauvais ! Tu as bien fais de m’amener ici, Watsiam !" dit-il la bouche pleine. Il lui arrivait souvent de confondre un mot avec son contraire. Ainsi parfois au lieu de dire COUPABLE, il hurlait : VICTIME. Mais cela n'était pas dérangeant pour son activité professionnelle. "Voyons, voyons, trouvons la page qui expliquera comment retrouver notre violeur..." En plus d'être complétement bidon, son gros livre était rempli d'incantations stupides, du genre : "Comment se faire accepter par sa belle-mère ? " Mais le plus étonnant était que le Sorcier arrivait, avec sa crétinerie, à faire marcher la magie indiquée sur ces pages remplies d'illogismes. "AH ! JE SAIS !" hurla-t-il brusquement, après un silence beaucoup trop long, de plusieurs dizaines de minutes. "TA GUEULE !" hurla un Réprouvé, à bout de patience devant le bavardage incessant et la discrétion des deux poireaux. Il était le seul autre client de cette bicoque immonde, personne d'autres ne venait manger ici sous peur de finir empoisonné par le talent de la cuisinière. Élever un peu la voix et ces ploucs se recroquevilleront sur leur chaise ! Ou pas... Celui qui ressemblait à un corbeau se mit à brandir une épée... en bois, pour enfants. "Comment ça ! Pourquoi vous voulez que je me taise ! Je- Haaaaaaaaan ! Watsiam ! Le monsieur sait quelque chose !" C'était, littéralement, clair comme de l'eau de roche. Vite ! Le livre ! Quel était le sort à prononcer pour congédier une telle situation ?! "A l'abordage ! Sauve qui peut ! Le coupable nous attaque avec une chaise ! Force et honneur ! Paix et robustesse ! Ah j'ai trouvé la bonne ligne : Acramalium Totorito Devito Gracias, DORS !" Silence. "Oh. Euh, ça a marché ? INCROYABLE ! Ah zut, je l'ai réveillé." L'option de la fuite fit enfin son apparition dans le cerveau du brun. "Cours Watsiam ! Cours ! Pfiiiiiouchhhh ! Tada !" Une musique* aux sons étranges se fit entendre dans la tête des témoins et des deux protagonistes, comme à chaque fois que le Sorcier débutait une course poursuite, un son activé par la magie du brun, qui ne la contrôlait absolument pas. Pourtant, quelques mètres seulement après être sorti du restaurant, le détective s'arrêta brusquement. "STOP ! Nous avons oublié de payer ! Faisons demi-tour !"

* Musique : https://www.youtube.com/watch?v=XAYhNHhxN0A
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Priam et Laëth
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Priam et Laëth
Dim 01 Déc 2019, 22:01


Son carnet à la main, Watsiam frétillait presque autant que les crevettes de Madame Bouba. « OUI ! » approuva-t-il en sautillant sur place. Il essaya de noter en même temps, mais ce n’était vraiment pas pratique : sa main tremblait et son écriture semblait en pleine crise d’épilepsie. Il s’arrêta donc et nota soigneusement : manger chez Madame Bouba, c’est de la crème, ce n’est pas une arnaque, Maître Dracoulous est une CHARMANTE agence immobilière, juré craché, le chat s’est transformé en Vampire ce matin, les langoustes sont la bases d’un policier, mon esprit est un violeur. Satisfait, il ponctua le tout d’un point bien senti – la pointe de la mine rudement malmenée aspergea de fines gouttes d’encre une partie du carnet. Il s’en moquait bien : il trouvait même que ça faisait plus authentique. C’était parfait. Un large sourire animait ses traits. « Magnifique, Sherlokaj, magnifique ! Tou es le meilleur détective dé touté la ville ! Du monde entier, même, AHOU ! » Ses yeux pétillaient d’admiration. Il était trop fort. Et ce charisme, quand il s’étouffait ! Incroyable, tout bonnement incroyable. Chaque minute passée à vivre de folles aventures ensemble pouvait être retranscrite dans un ouvrage de qualité. Le Magicien adorait écrire des histoires : il ne ratait jamais une occasion de le faire. « Arrêteuh de hurler, Tiroflan ! On s’entend plus pencher, oh ! » Saleté de chat planqué sous le bureau. « Ouah ! Il est ma-gni-faï-que ma chéwie ! » Il fit apparaître son propre chapeau vert sur sa tête. Ce serait utile, pour leur enquête. Tout le monde voudrait lui confier des secrets, surtout les pires. Essentiel à la réussite d’une bonne enquête. « On a tous les deux des chapeaux magiques, hé ! TROP BIEN ! » Il ressemblait à un enfant. Ça aurait presque été attendrissant, si ça n’était pas aussi désespérant.

Il avait préféré laisser Tiroflan et Potigron au bureau. Ils avaient plus d’une fois fait capoter une mission : il ne fallait pas qu’ils pussent réitérer leurs exploits. Les deux acolytes, attablés, dévoraient les beignets aux crevettes de Madame Bouba. Watsiam ne pouvait pas s’empêcher de se demander si celles qu’il mangeait avaient été violées et tuées. C’était dérangeant. Peut-être que Madame Bouba était une complice du violeur… Ses yeux s’agrandirent et il tourna la tête vers la femme. Nooooooooooooon… « Hm ? » Sherlokaj l’arracha à ses pensées diablement perspicaces. « Mauvais ? Mais tu es fada ! C’est soublimeuh ! » Il postillonna une partie de son repas, mais cela lui importait peu. Il était beaucoup trop offusqué par le jugement négatif que portait son ami sur ces pauvres crevettes. Toutefois, son attention se décrocha rapidement de ses ressentis pour se focaliser sur l’épais livre que son collègue déchiffrait. « AHA ! TU SAIS ! » Formidable, formidable, formidable ! Il avait envie de se mettre debout sur la table et de danser. D’ailleurs, il l’aurait fait, si l’énergumène à l’autre bout de la taverne ne s’était pas mis à leur hurler dessus. « OH ! EH ! TA GUEULE TOI-MÊME, PUTAIN DE TES CHROMOSOMEUHS ! » cria-t-il tandis que Sherlokaj brandissait une épée terrifiante. Il se leva d’un bond. « Oui, tu as raison ! Interrogeons-l-AAAAAAAAAAAAAAH ! » Le jeune homme plongea sous la table pour éviter la chaise – au passage, il s’écrasa le nez contre l’un des pieds, et commença à perdre une quantité de sang abominable. Il ne s’en rendit pas compte tout de suite. Heureusement, il eut la bonne idée d’écouter son comparse : il rampa pour sortir de sous la table et, une fois debout, courut à toutes jambes vers l’extérieur, en beuglant : « ON NOUS ATTAAAAAAAAAAAAAQUE ! » La musique diffusée dans l’air le galvanisa suffisamment pour qu’il courût sur plus de cents mètres. « Quoi stop ? Pas l’temps, on n’a pas l’temps et… tu trouveuhs pas qu’elles ont un goût un peu métalliqueuh, ces crevetteuhs ? J’ETAIS SÛR QU’ON LES AVAIT ASSASSINEES ! RAH ! » D’un geste rageur, il se frotta le nez : il couina de douleur puis vit le sang sur sa main. « AH ! DU SANG ! DU SANG ! JE VAIS MOURIR, SHERLOKAJ, JE VAIS MOURIR, AHOU ! » Il attrapa son interlocuteur par le col et le secoua. Il n’avait aucune force : ça lui fit extrêmement mal aux bras, si bien qu’il arrêta presque immédiatement. C’était la vie qui le quittait, déjà. « Prends soin de Tiroflan et Potigron, je t’en conjure. Et pense à aller voir ma mère tous les dimanches, sinon elle va être plus triste qu’une porte de bordel ! » Il se laissa tomber au sol et porta une main à son front avec grandiloquence. « C’en est fait, je n’en puis plus, je me meurs, je suis mort, je suis enterré. N’y a-t-il personne qui veuille me ressusciter ? » Il s’allongea et émit un bruit guttural, comme un étouffement mimé, la langue sortie. Puis, soudainement, il se redressa, énergique. « AHOU ! Je suis un Vampire, maintenant ! Comme ton Monsieur Dracoulous ! » Il se positionna à quatre pattes pour se relever – il ne maîtrisait pas assez bien son équilibre pour le faire assis. Debout, il posa ses deux poings sur ses hanches. « Montre-moi l’appartement, Sherlokaj ! Je suis certain que le violeur vit là-bas, sinon l’appartement ne t’aurait jamais demandé de le pénétrer ! C’est comme ça, ils veulent toujours quelque chose, ils sont tellement vénaux ! SALOPES ! » Comment ça, on ne parlait pas des habitations en ces termes ? Mais si. Du sang coulait toujours de sa narine, mais ça n’avait plus l’air de l’inquiéter.


857 mots

* J’ai ressorti une des vidéos de sudistes au volant parce que je me rappelais qu’il y avait des insultes magiques dedans, spéciale dédicace au « PUTAIN DE TES CHROMOSOMES » 8D https://youtu.be/UNYhXXrgWgo
* « C'en est fait, je n'en puis plus, je me meurs, je suis mort, je suis enterré. N'y a-t-il personne qui veuille me ressusciter » dans L’Avare de Molière





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Sam 21 Déc 2019, 12:11





La situation était devenue dramatique. C'est pour cela que Sherlokaj abordait un air faussement horrifié sur le visage, afin de jouer le jeu théâtral qui avait commencé. "D'accord, d'accord, j'irai visiter ton père tous les mercredis premiers du mois. Qu'est-ce-que tu préfères pour ta tombe ? Du marbre blanc ou noir ? Noir, bien sûr, comme notre amour le Chaos, hum, hum ! Je mettrais des fleurs de couleur bleues mais c'est vraiment parce-que je t'aimes bien comme magicouille hein ! Tu reviendras me hanter ? On raconte toutes sortes d'histoires sur ce qu'il y a après la mort. Nous devrions enquêter là-dessus Watsiam ! L'embêtant avec la mort, c'est que personne n'en est jamais revenu ! Depêche-toi donc de mourir ! " Contre toute attente, le détective avait sorti un calepin de sa poche de costume pour prendre des notes sur les dernières volontés de son très fidèle assistant. Sa capacité de concentration était incroyablement inexistante, mais il était persuadé de la qualité suprême de ses analyses. Que devait-il faire déjà, avant que son coéquipier se mette à se rouler par terre ? Le Sorcier se rappela brusquement de la vieille aux beignets. "AH ! Attends je reviens tout de suite ! Bouges pas hein ! T'as pas le droit de mourir sans que je fasse la pause du meilleur ami qui se lamente sur le cadavre et qui se relève d'un air abattu ! "

En attendant, il s'agissait d'aller payer cette mamie moche, parce-que les Réprouvés, ils coupaient les mains des voleurs ! Non seulement ils n'étaient pas des voleurs -le comble- mais en plus, ça serait vachement difficile de retrouver des meurtriers sans avoir de mains. Tiens-là voilà ! La tenancière venait justement de sortir de son boui-boui en brandissant un rouleau à pâtisserie qu'elle abattit brusquement sur le crâne du Mage Noir avant de lui arracher de sa main sa bourse après s'être moquée de ses couinements de douleurs. Le client qui les avait agressé avait assisté à toute la scène en ricanant, avant de s'en aller sans demander son reste, abasourdit par la stupidité de ces deux étrangers. Il valait mieux ne pas les toucher, peut-être que c'était contagieux ?

Leur victime se massait la tête en grimaçant. Cette vieille cruche avait sûrement abîmé son précieux chapeau repousseur d'éclairs ! Comment allait-il faire maintenant pour se balader les soirs d'orage dans les cimetières ? Ces gens étaient des rustres ! "Tu as raison Watsiam, cette femme est COUPABLE ! Mais nous verrons plus tard. Tu es beaucoup moins charismatique que Maitre Dracoulous, hihi !" Le Sorcier s'en était retourné vers son acolyte, qui était passé de l'état d'un mort à celui d'un surexcité. "L'appartement ! Bien sûr ! Suis-je bête ! "

La porte grinça dans un terrible hurlement et dégagea un nuage de poussière particulièrement toxique. L'appartement venait d'être déconstruit, tout sauf du neuf, tout sauf du salubre, tout sauf du confortable et du pratique. Il se constituait d'une salle de bain qui faisait aussi cuisine et d'un placard-lit. Aucune fenêtre et beaucoup de bruits venant d'un restaurant très louche au rez-de chaussée, qui semblait aussi faire maison de passe et dealer. Quinze mètres carrés en tout. "Une opportunité en or" avait affirmé le vampire loufoque et louche qui leur servait désormais d'agent immobilier. Sherlokaj avait signé avec son sang, puisqu'il avait lu dans un livre que les Vampires signaient tous leurs documents de cette façon. Il n'avait pas lu la petite ligne qui disait qu'en cas de retard de loyer, même pour une seule minute, Maître Dracoulous pourra se servir d'eux comme réserve à nourriture, les vendre comme esclaves et disposer de tous leurs biens. En attendant, le Sorcier était persuadé d'avoir fait une grande affaire ! Il y avait eu des meurtres dans cette pièce, avait affirmé le Vampire. Cela se voyait aux taches rouges qui sentaient la sauce tomate. Le détective comptait bien mettre cette histoire suspicieuse au clair ! D'ailleurs, c'était probablement lié aux histoires de viols. Tout était toujours lié, il suffisait de trouver la bonne explication, ce qui n'était donné qu'à certains élus de ce monde. "Vérifions si je n'ai pas oublié des indices, Sherlokaj !" dit-il à son acolyte. "Et puis nous devrions aller interroger les voisins !" Alors que d'autres paroles sans aucun sens sortaient de sa bouche, une sorte de mélodie rythmée aux tambours s'éleva et fit trembler les murs, avec des chœurs de voix masculines qui chantaient.  

Les frères de la mine se réjouissent ! (*)
Dansez, dansez, dansez avec moi !
Lèvez votre choix et lèvez votre voix !
Chantez, chantez, chantez avec moi !

En bas et en bas dans les profondeurs
Qui sait ce qu'on trouvera en dessous ?
Des diamants, des rubis, de l'or, et plus
Caché dans le magasin de la montagne

Né en dessous
Allaité d'un téton de pierre
Elevé dans le nour
La sécurité de notre maison de la montagne
Peau faite de fer

De l'acier dans nos os
De creuser et creuser nous libére
Aller, fréres, chantez avec moi
Je suis un nain et je creuse un trou
Creusant un trou, creusant un trou
Je suis un nain et je creuse un trou
Creusant un trou, creusant un trou

Remplissez un verre et en bas un peu d'hydromel
Farcissez votre ventre au festin !
Face à nous sur le champ de bataille
Vous allez rencontrer votre destin !



(*) Yicaly : Diggy diggy Holes
II - 935
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Priam et Laëth
Dim 26 Jan 2020, 08:20


Assailli par la poussière, Watsiam s’étouffa à plein poumons, avant d’éternuer à grands renforts de giclées de sang. Il lui semblait que Sherlokaj lui avait dit que l’appartement méritait une couche de peinture fraîche : ce serait ça de fait. Reniflant bruyamment, il tira la langue en éructant un « beuuuuuuuuh » de dégoût : un caillot venait de couler dans sa gorge. Il éternua encore cinq ou six fois, entrecoupant ses crises de « Par Suris ! », « A mes amis ! », « A mes soucis ! ». Parfois, ceux qui le connaissaient, et dont l’intelligence était parfaitement adaptée à la survie en ce monde, se demandaient s’il existait seulement une seule chose, une seule fonction vitale de ce jeune homme, qui remplît sa mission avec succès. Le calme pulmonaire et nasal retrouvé, il entreprit d’observer les lieux. « Boudiou, c’est tarping saleuh ! Mais hé vas-y que ce sera TARPING BIENG quand ce sera propre, AHOU ! » Il fit quelques bonds dans la pièce, émoustillé comme un enfant face à un nouveau jouet. « MAIS, quand ce sera propreuh, ce sera parfait-euh ! » Radoter, lui ? Haha. Les parents de Watsiam étaient maniaques. Chez lui, jamais un grain de poussière ne traînait. Ils étaient traqués, attrapés et anéantis. On ne leur laissait aucune chance, aucun répit. « Pas d’quartier pour la saleté ! » s’exclama-t-il en reprenant les paroles ô combien philosophiques de sa mère. En général, ces mot étaient suivis d’un « A L’ATTAAAAAAAQUE ! » puissant, mais il comprenait bien que Sherlokaj n’avait pas l’intention de nettoyer maintenant. Cependant, cette histoire d’indices… il fallait aussi les traquer, les attraper et les anéant- ah non, les étudier. Enfin, c’était un peu le même principe. N’y tenant plus, il cria : « A L’ATTAAAAAAQUE ! » et s’élança à travers la pièce, bras en l’air. Il faillit trébucher sur une latte qui sortait du plancher, auquel cas il aurait atterri la tête la première contre une planche pleine de clous. Fort heureusement, sa bonne étoile ne prenait jamais de vacances. Il fallait espérer qu’elle ne craquerait jamais.

Le sol trembla. Watsiam cligna des yeux, inquiété par l’effet qu’il faisait au parquet. Avait-il bondit si brusquement à travers la pièce ? Et qu’était-ce que ce chœur de voix puissant qui montait jusqu’à eux ? « Danseuh, Sherlokajeuh ! Danseuh ! » Il pivota et revint vers son ami. Attrapant ses mains, il se mit à tournoyer avec lui. « C’est sans douteuh une divinité qui s’exprimeuh ! Il ne faut pas la contrarier, heing ! Chante ! » Et il chanta. « Je suis un nain et je creuse un trou, creusant un trou, creusant un trouuu ! HAHAHA elle est drôle leur chanson ! » Sa tête commença à le tourmenter. Le monde tanguait, un peu comme quand il poussait trop fort sur la boisson – un demi-verre suffisait souvent à le plonger dans un état de décadence notoire. Il s’arrêta et se contenta de soutenir les voix. « Oh eh oh ! Tu entends, l’ami ? Sur le champ de bataille, rencontrer notre desting ! Ils parlent forcément du coupable ! Du meurtre ! AHOU ! » Sans attendre d’en savoir plus, Watsiam se précipita vers la porte et l’ouvrit à la volée. Il emprunta les escaliers et courut vers la source du son. Arrivé en bas, il s’arrêta net et fit volte-face. Il allait dire quelque chose, de très important sans doute, mais ouvrit la bouche et resta muet, atterré. « Pas possibleuh. » finit-il par lâcher. « SHERLOKAJ ! SHERLOKAJ ! » Le Magicien trépigna, bondit, exécuta des gestes inattendus. « Là ! Là ! Regaaaaaaardeuh ! Nom de diou ! » Du doigt, il pointait des gouttes de sang, qui remontaient les escaliers. Il ne devinait pas qu’elle venait de son nez – il attribuait le goût métallique dans sa bouche à l’air ambiant de la mine dans laquelle creusait les nains. « La victimeuh ! La dernièreuh victimeuh en dateuh nous suit ! Elle veut sûrement nous parler. » Ses mains s’agitèrent frénétiquement. « Ô grande victimeuh du tueur de l’appartement de nous ! » Il se jeta au sol pour s’y aplatir. On lui avait dit qu’il fallait toujours être respectueux envers les morts, et leur rendre honneur. « On vous rend honneur ! » Voilà, ça, c’était fait. La musique continuait à pulser. « Pouvez-vous répondre aux quelques questions de deux humbles détectives-euh ? » Comme aucun son ne se faisait entendre par-dessus le chant des nains, il releva la tête. « Promis, on est gentils. » Aucune réponse. « Hum. » Baissant les yeux, il put admirer une flaque carmine. Ses traits se déformèrent de stupeur face à sa découverte capitale. « HAAAAAAAAAAAAAN ! » Il se tourna vivement vers son acolyte. « Sherlokaj ! La victimeuh essaie de communier avec moi ! Vite vite viteuh, interrogeuh-moi ! »

745 mots




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Mer 25 Mar 2020, 17:41





« Je déteste danser ! » couina le Sorcier, entraîné bien malgré lui dans la valse brusque et maladroite de son ami. Il tenta en vain de s'en dégager et rougit autant de colère que de honte. Lorsque le magicien le planta ici pour s'élancer en courant dans les escaliers, Sherlokaj tournoya encore sur lui-même en évitant miraculeusement de se mêler les pieds. « Creusant un tr-... Ou-ou... Tr-....ou....zz. » Il s'appuya contre le mur pour reprendre son souffle affolé. « SILENCE ! Par Suris le moche ! » Le détective s'approcha d'un air hautain et énervé de ce que pointait du doigt Watsiam. Parfois, son esclave-ami lui tapait sur les nerfs, ou alors, il avait juste envie de se défouler sur quelqu'un et ce quelqu'un était souvent le Magicien. Sherlokaj dévala quelques marches avec une démarche grandiloquente puis se baissa en fronçant le nez, lui aussi interloqué par la découverte des tâches de sang. « On est ni gentil, ni humble ! » corrigea-t-il, insulté. « QUOI ? Oh euh. D-d'accord. Qui est le voleur de crevettes qui a violé Madame Bouba ? » Il fronça les sourcils. Lorsqu'il ne prenait pas le temps de lire dans son carnet, il avait toujours l'impression d'oublier quelque chose. Évidemment, ce n'était jamais le cas. Un grand détective comme lui ne pouvait pas se mélanger les pinceaux, cette erreur était réservée aux misérables amateurs. « Qui a été tué dans notre appartement ? D'où vient cette musique ? Pourquoi je sens la friture ? Où se trouve le trésor de Rhakan le Rouge ? » Il fit une pause. « Tu es sûr d'entendre la réponse ? Pourquoi je n'entend rien, moi. » Jaloux, il plissa les yeux et attendit en le fixant d'un regard suspect. Il sursauta brusquement en poussant un cri peu viril. La porte du palier venait de s'ouvrir pour dévoiler un individu grossier, adulte mais haut comme un enfant, qui les dévisagea durement avant de s'en aller. Il fût suivi par d'autres mi-adultes-mi-enfants, qui laissèrent les deux détectives seuls dans le bâtiment, dans un silence troublant. « Vite ! Il faut croquer cette serrure ! » Crocheter, quelle différence ?

361 - on passe en mini-rp si ça te dérange pas, j'aurai moins de mal. xD
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Priam et Laëth
~ Ange ~ Niveau III ~

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◈ Activité : Berger [III], traducteur [II], diplomate [I] | Soldat [III], violoncelliste [I]
Priam et Laëth
Jeu 02 Avr 2020, 20:56



Provenance inconnue

ça va être tout noir !

En duo avec Sherlokaj



Watsiam n’avait que faire des sautes d’humeur de Sherlokaj. Cela lui prenait, parfois. Il devenait bougon, comme Potigron pouvait l’être par moment. Il n’y avait évidemment aucune méchanceté dans les attitudes de l’un comme de l’autre, et tout n’était dû qu’à de malheureux concours de circonstances. Ils s’agaçaient comme lui-même pouvait s’énerver d’avoir oublié de mettre l’une de ses chaussettes ou d’avoir mis sa culotte par-dessus son pantalon. Rien de grave. Car le Magicien, plus que de croire en Suris ou Yaveäth, avait foi en la bonté absolue. Il la voyait en chaque être et trouvait toujours une excuse, même aux plus méchants. Sauf les criminels, évidemment. Mais les criminels n’étaient pas vraiment des humains, n’est-ce pas ? C’était ce que disait sa mère, en tout cas. Que les malfrats, c’était de la vermine, comme les rats ! Et ça, il était bien d’accord avec. Et c’était pour cette raison qu’il fallait tous les arrêter et que les limites ne devaient connaître aucune enquête. Ou plutôt que les enquêtes ne devaient connaître aucune limite. Peut-être. Ou les deux. Aucune importance. Watsiam ouvrit grand la bouche, puis la referma, avant de la rouvrir, de la refermer, de la rouvrir, et ainsi de suite jusqu’à parvenir à s’exclamer d’un air offusqué : « Bien sûr que j’entends, du cong ! On est des vrais détectiveuhs ou pas ? Fais-moi confiance, un peug ! » Le Mage cligna des yeux. Il se reprit. « Fais un peu moins de bruit, d’accord ? Le fantômeuh est timideuh. » De concentration, il fronça les sourcils. Puis, il entonna d’une voix d’outre-tombe : « LA CREVETTE VIOLEE QUI A TUE MADAME BOUBA DANS NOTRE APPARTEMENT, C’EST C’EST… HAN ! Je l’ai sur le bout de la langue ! » Il sortit le dit organe. C’était toujours embêtant quand le mot se planquait à cet endroit. Impossible de le voir. Il fallait toujours compter sur quelqu’un d’autre. Heureusement, Sherlokaj était là, comme toujours. Que ferait-il sans lui ? Il se le demandait, parfois, quand un brin d’intelligence venait troubler le bonheur de sa stupidité. « Regarde ! Qu’est-ze que tu zois ? Un zeveux, nan ? » Forcément, il n’y avait que les zeveux sur la zangue qui vous font zozoter ainsi. « HIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII ! » hurla-t-il en même temps que son comparse en se levant d’un bond – ce qui le fit rechuter aussi sec. Sur les fesses, il admira l’homme excessivement trapu qui se trouvait face à eux. Bouche-bée, il le regarda passer plusieurs fois d’affilée devant ses yeux. Il devait s’être cogné la tête. Il ne voyait que cette possibilité. Lorsqu’ils furent tous partis, son collègue fut le premier à reprendre ses esprits. « Oui ! Oui oui ! » Watsiam se précipita sur la serrure et la mordit à pleines dents. Naturellement, il se fit mal. « Aïeuh. » pesta-t-il mollement, la mâchoire béante, peu désireux de la refermer si c’était pour goûter à la même sensation. « Ka fait maleuh. Essaieuh, toi. » Il se recula et considéra son ami. « OOOOOOOOOOOOH OU ALORS ! Dracoulous ! Il doit avoir de belleuhs quenotteuhs, lui ! Heing ? » Il se mit à trépigner puis à se trémousser sur place. « Comment on l’invoqueuh ? Est-ce qu’il faut scarifier des vergeuhs ? » demanda-t-il, horrifié. Il avait lu de sombres histoires à ce sujet.



560 mots

Yep très bien !




[Q] Ça va être tout noir ! | Sherlokaj 1628 :


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Dim 05 Avr 2020, 18:12




« Un cheveux ! » s'était exclamé Sherlokaj d'un air hautain. Sa mère lui avait toujours expliqué que ceux qui zozotaient n'étaient pas dignes d'intérêt et devraient se tenir loin de lui, à défaut de ne pas exister ou de mourir. Sa mère tenait à ce que ses enfants aient une élocution parfaite, d'où les accents un peu théâtraux de ses phrases parfois. Il pria -menaça- donc vivement Watsiam d'enlever son cheveu -tout seul car il ne voulait pas toucher la langue d'un autre, c'était impur- sinon il lui couperait le dit appendice lui-même. « Non mais enfin, laisse-donc faire le Maître ! » Le Sorcier s'approcha à son tour de la serrure. Il sortit vivement une épingle à coudre, un air vainqueur sur le visage.  Dans son costume, plusieurs épingles de tailles différentes étaient gardées sur la poche extérieur de son veston -il fallait toujours penser à tout. « A nous deux par la lune noire, nous allons voir ce que cachent ces affreux petits personnages ! » Sherlokaj trifouilla la serrure -sans succès- pendant que son acolyte parlait d'appeler le Vampire. « Comment être un bon détective, chapitre trois ! Pour crocheter une serrure, se munir d'un objet fin et piquant. A moins que ce ne soit pour recoudre son pardessus, hum. Je devrais arrêter de tout lire en même temps avant de me coucher, ce n'est pas bon pour la mémoire, ni pour le dos. » Une voix inattendue fit son entrée, accompagnée d'un concert d'orgues qui fit sursauter le détective et probablement tous les autres habitants de l'immeuble. « Vous m'avez appelé ? » Dracoulous venait de surgir de l'ombre du mur, flottant à quelques pieds du sol, les mains croisées dans son dos, soigneusement habillé d'un costume noir et rouge. Il leur offrit un sourire pointu, visiblement très intéressé. « Mais ne serait-ce pas nos chers clients messieurs Watsiam et Sherlokaj ! Comment trouvez-vous l'appartement ? Une offre exceptionnelle et délicieuse, n'est-ce-pas ? » dit-il en accentuant sur le dernier adjectif tout en dévisageant de manière exagérée le Magicien, qu'il n'avait pas encore vu. Ce dernier avait l'air au moins aussi stupide que le premier, ce qui était parfait. « Que puis-je faire pour vous ? »

371 - tu peux jouer Dracoulous du coup, c'est facile c'est comme un agent immobilier /sbam
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[Q] Ça va être tout noir ! | Sherlokaj

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