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 Rêve Enchanté - Comédie Musicale de Nowel

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Ven 06 Déc 2019, 16:14


Intrigue/Objectif : Ceci est une comédie musicale sur Noël. Elle se passe quelques temps après mon post à l'Expérience (ici). Ce rp répond au jeu de Noël.

****
Levé du rideau sur une musique douce.

****
La musique douce s'accélère crescendo. Il y a beaucoup de petits tintements fait avec un triangle, rappelant le gazouillis des oiseaux.

Je me levais.
Et je me mis à chanter.

« C’est le temps de se réveiller !
Hop ! Hop ! Hop ! Les coussins, voilà, ils sont bien rangés !
Et les draps, hop, retournés et aérés !
Il y a tellement à faire durant cette matinée ! »


Je faisais mon lit.
Et des pas de danse jolis.

« Il faut aller récolter quelques échantillons pour le Maître !
Comme ça, il ne me fera pas paître !
Ah, j’ai hâte d’être dans la forêt !
Pour enfin faire ce qu’il me plaît ! »


Je dansais et voltigeait dans mon petit salon.
En faisant la poussière sur la table et l’étagère avec un chiffon.
Ensuite, je pris un gros bol de soupe pour me donner suffisamment de force
Pour terminer cette journée qui s’annonçait aucunement atroce.

« Vite, vite !
Ce sont toujours aux heures matinales que les plus belles fleurs éclosent !
Vite, vite !
Je n’aimerais pas être celui qui me dérangera dans ma tâche. Tiens qu’il ose ! »


Je sortis de chez moi, en sautillant gentiment.
Les papillons virevoltait autour de moi, gracieusement.
J’étais heureuse et je marchais.
J’arrivais sur le sentier voulu et me mis à chercher les plantes que je souhaitais.

« Du lilas, du jasmin !
Ce n’est pas de tout ça que j’ai besoin !
Des pissenlits ou des violettes !
Ce n’est pas cela aussi, qu’est-ce que c’est bête ! »


Ma voix se fait de plus en plus cristalline.
Je sautais légèrement d’un arbuste à l’autre en gonflant ma poitrine.
Je sentais les effluves parfumés.
Je ne savais pas ce qui allait arriver.

Tout  à coup, il y eut un tremblement de terre qui fit tout trembler.
Le sol se dérobait sous mes pieds. J’étais apeurée !

Alors, je tombais.
Et Criait.

La chute dura longtemps.
J’étais dans une sorte de tuyau noir-argent
Qui s’enfonçait profondément dans la terre.
Qu’allais-je faire ? Comment allais-je me sortir de cette affaire ?

J’atterris enfin, légère.

La musique se fait moins forte et sourde.

« Où suis-je donc ? Pourquoi tant de mystères, voyons ?
Y a-t-il quelqu’un ici ? Quelqu’un qui pourrait m’aider, quelqu’un de bon ? »


Je tournais la tête à droite et à gauche,
Une main en porte-voix et l'autre dans la poche.

« Eho ! Eho ! Il y a quelqu’un ?
Eho ! Eho ! Je suis là ? »


Je ne voyais personne.
Je sentais les larmes me venir aux yeux.
Cela devait, être les hormones.
Cependant je n’étais pas quelqu’un qui se laissait morfondre comme tant d'autres affreux.

La musique se fait plus forte avec des percussions très présentes.

Je chantais.
Mes poings vers le ciel sont tournés.

« Non, tout va bien ! Tu verras !
Je suis plus forte que tu ne le crois ! Tu verras !
Je vais me retrousser les manches, et je vais trouver !
Je vais partir chercher une issue et je vais la trouver ! »


J’essuyais mes larmes avec le dos de ma main.
Je frottais mes genoux et partis à l’aventure, le courage en main.

Au début, je ne vis rien.
Juste le noir complet.
Puis, je tombais sur cette ville abandonnée.
Du moins, c’est ce que je croyais, tiens …

La neige tombait.
Les flocons blancs m’entouraient.
C’était beau.
J’avais froid aussitôt.

Je sentais la tempête arriver.
J’enlaçais mes bras pour me réchauffer
Et trouva abri dans la première habitation dont la porte ouverte avait été laissée.
Sur l’horloge murale, minuit était indiquée.

Un frisson me parcourut malgré la cheminée allumée.
Un sapin décoré de boules multicolores en verre et de guirlandes trônait
Je m’assis sur la chaise à côté.
Attendant la fin de la tempête annoncée.

Soudain, le vent s’engouffra dans le cheminée
Eteignant le feu d'un coup précipité.
Un objet lourd tomba dans l'âtre éteint.
Les cendres qui s’étaient répandues dans l’atmosphère restreint
M’empêcher de voir ce qui était tombé.
Alors, je fus vivement étonnée
En voyant un vieil homme à la barbe blanche
Bedonnant, habillé de rouge et de blanc sortir de l’âtre en balançant ses hanches.
Je mis ma main devant ma bouche, choquée.
Je ne m'étais pas attendue à une surprise aussi compliquée.

La musique se fait guillerette avec pleins de grelots.

Le vieil homme se met à chanter
Avec une vois rocailleuse et enrouée.

« Ne t’inquiètes pas mon enfant ! 
Je suis venu répandre la joie et la bonne humeur, comme celle d’antan !
J’ai cependant besoin de toi !
Car la joie et la bonne humeur ne sont rien sans l’amour tu vois ! »


Le vieil homme dansait à travers la salle
Et j'’étais drôlement étonnée de voir qu’il était aussi souple qu'une sandale.

« Va, mon enfant ! La tempête n’est là que pour te faire peur !
Car si tu l’affrontes, tu verras et tu sauras réparer tes erreurs !
Alors, seulement l’amour viendra à toi !
Et tu seras heureuse pour le restant de ta vie, crois-moi ! »


Puis, il disparut !
Pouf ! Parti !
Comme par magie.
Aussi vite qu'il était venu !

Je voulu mettre la tête dans la cheminée
Pour regarder à l'intérieur du conduit mais celle-ci s’était rallumée.
Alors, je regardais la porte ne sachant que faire, un peu apeurée.

La musique se tait.

« Que dois-je faire ? »

Je tombais à genoux sur le sol.
Comme si j'étais sous l'emprise de l'alcool.

Tout doucement la musique reprend.

« Dois-je rester au chaud à l’intérieur et me taire ?
Ou dois-je aller à l’extérieur et peut-être m’y plaire ? »


J’avais pris ma décision finalement !

La musique se transforme en symphonie enjouée et rythmique.

J’ouvris la porte d’un geste déterminé comme je n'en avais jamais eu avant.
Et je sortis à l’extérieur, bravant le vent
Et la neige de la tempête arrivant.
Les bourrasques m’attaquaient inlassablement
alors je criais en chantant :  

« Pourquoiiiii ? »

Le vent me répondit en soufflant :

« Parce que tu n’as pas foi en toiiiiii »

« Mais, je ne sais pas ! Que dois-je faire ? »

« Prends gardes à toi, et appelles Jennifer ?»

« Jennifer ? Mais qui-est elle ? Je ne la connais pas ! »

« Elle non plus, mais elle est ton destin, voilà ! »

« Jennnnnnniiiiiiiiiffffffffffeeerrrrrrr ! »

La musique s'arrête de nouveau

Le vent s’arrêta soudain.
La neige tombait toujours mais grain par grain.
Le soleil apparu alors
Et Jennifer sortit dehors.
Elle aussi était habillée en rouge et blanc.
Et cela lui donnait un air accueillant.

La musique reprend. D'abord doucement, puis de plus en plus vite.

« Bonjour, qui es-tu ? »

« Je m’appelle Toupinou, vois-tu ! »

« Toupinou ! Je crois que j’ai quelque chose pour toi ! »

« Ah bon, c’est quoi ? »

« Un présent pour ton acharnement. »

« C’est gentil et dit joliment. »

« Merci ! Tiens, voilà pour toi, regardes par là ! »

De l’ombre d’une des maisons, une silhouette s’avança.
Il s’agissait d’un homme avec des bégonias.
Il était grand et musclé …
Sans parler qu’il sentait bon la menthe poivrée.
Je ne le connaissais pas,
Mais bizarrement je le reconnu fissa !

C’était lui !
Mon futur mari.

Je tournais la tête vers Jennifer,
Un sourire éclatant aux lèvres. C'était une première.
Elle se trouvait devant une église.
Il était temps pour cette entreprise.

J’allais me marier.
Les cloches se mirent à tinter.
Mon futur mari me prit alors par le bras
Et dans le temple il m'emmena.

La cérémonie se déroula très vite.
Je n’eut que le temps de dire « Oui » avec un sourire
Avant que mon futur mari me dise « oui » ensuite.
Nous nous sommes embrassés pour nous unir.

Puis nous étions de retour dehors.
Il y avait beaucoup de monde alors.
Des gens que je ne connaissais pas,
Mais cela me faisait plaisir de les voir là.
Ils nous jetèrent sur mon mari et moi-même des grains de riz.
Quelle attitude bizarre qu'en on y réfléchi.

La neige tombait toujours.
C’était un très beau jour.
Les cloches sonnèrent de plus belle.
Et j’entendis mon mari ronronner. Pourquoi ne l'avais-je pas entendu à l'autel ?


****

J’ouvre brusquement les yeux devant mon chaton noir
Qui me regarde avec amour, content de me revoir.
Il cherches des caresses.
Je grattouille vivement son pelage avec allégresse
Avant de me redresser le cœur battant.
Tout cela n'était qu'un rêve, heureusement.

****
Le rideau tombe.
Applaudissements


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