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 [LDM Spécial] - Les cristaux qui n'étaient que poussière

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Mitsu
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◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005
Mitsu
Lun 29 Fév 2016, 17:03


Les cristaux qui n'étaient que poussière

[LDM Spécial] - Les cristaux qui n'étaient que poussière  936027LDMcristal

« Depuis la fin des événements qui privèrent les Terres de leur magie, plusieurs individus préférèrent rester sur les terres glacées. Malgré les nombreuses expéditions menées, le mystère sur ces dernières perdurent. Certains affirment qu'elles seraient les terres originelles, les premières créées par Sympan et, bien que ceci soit l'hypothèse la plus crédible, aucune certitude n'est réellement établie à ce jour. Quoi qu'il en soit, il ne fait aucun doute qu'elles sont des terres d'accueil pour quiconque souhaite fuir le reste du monde. Il faut survivre au froid mais les populations qui se sont installées là ont su se montrer ingénieuses. Les vivres sont acheminées par navire car il est rare de croiser ici des animaux. Ça arrive mais il faut chasser un long moment et, souvent, c'est le froid qui se fait le plus meurtrier, gelant les articulations, mordant le visage. Il est à parier que les générations suivantes seront mieux armées contre lui mais, pour le moment, bien qu'une certaine habituation se fasse sentir, il ne fait pas bon de rester trop longtemps dehors. Heureusement, les quelques Magiciens qui demeurent là sont d'une aide considérable au bon fonctionnement de la vie sur les terres glacées. Ils sont les premiers à avoir découvert le continent, par hasard, lors de leur apparition. Cependant, vivre ici est un grand défi que tout le monde n'est pas prêt à relever. Depuis l'apparition de Delta, beaucoup d'interrogations demeurent sans réponse également. Sympan serait-il quelque part, sur ces terres ? Personne ne le sait. Personne ne connaît son apparence même, alors croire que l'on pourrait le débusquer est utopique. ».

« Le continent des glaces a été presque oublié avec les événements récents. Aujourd'hui, c'est Tælora qui attire tous les regards et les convoitises. A vrai dire, ça se comprend, notre environnement est loin d'être adéquat. Néanmoins, l'on a pu voir naître de nouveaux êtres ici et il semble que le froid préserve de la vieillesse. Le premier bébé à voir le jour a été appelé Aurore car la petite fille marque le début d'une nouvelle histoire, celle de peuples ayant décidé de se couper du monde pour tenter de vivre selon ses principes propres. Il ne fait aucun doute que l'attrait pour le nouveau continent nous préserve pour le moment des désirs que pourraient nourrir les Souverains mais nous ne sommes pas fous, nous redoutons le jour où ils voudront coloniser les terres glacées. Néanmoins, pour le moment, elles restent un mystères et il semble qu'il n'y ait pas assez à obtenir en leur sein. Puisse la magie de Sympan nous préserver tous. ».


Explications


Hi =3

Alors, ce rp se passe un peu avant le début de la guerre entre les Anges et les Démons. Votre personnage se réveille avec la conviction qu'il doit venir sur les terres glacées. Pour les précisions, ici, il n'y a pas de magie si ce n'est celle du créateur qui semble réguler tout ça. Les Génies et les Magiciens sont donc des êtres épargnés par le lieu, ainsi que les Ridere, les maîtres du temps et les élus de l'unique (pour les derniers vous comprendrez plus tard). Les autres races, les Demi-Dieux et les Aetheri n'ont pas de magie ici. Les Ombres ne meurent pas sur ces terres, elles deviennent Humaines et échappent à leur condition (puisque les Dieux ne peuvent pas les rattraper ^^).

Bref, tout ça pour dire que votre personnage va se réveiller en ayant la conviction qu'il doit se rendre ici. Il va donc y aller. Le seul moyen c'est par bateau. C'est long mais sûr. Le continent des glaces est trop loin pour que votre personnage puisse y voler et la téléportation risque juste de buguer et d'envoyer plusieurs de vos morceaux aux quatre coins du monde ^^ (bonjour la récupération après xD). Les navires ont toujours du mal à s'approcher des côtes à cause de la glace mais les autochtones (xD) ont l'habitude de briser cette dernière pour qu'il y ait au moins une voie praticable. Bref, vous allez avoir votre pressentiment de plus en plus puissant et partir à la recherche de cette voix qui vous appelle (avec un gros manteau). Une fois arrivé au beau milieu de nulle part, votre fragment (ou vos si vous en avez plusieurs) apparaîtra et volera en éclat (ou sera juste désactivé si certains veulent garder la pierre précieuse XD). Vous sentirez une magie vraiment puissante vous envahir et quelques secondes plus tard, tout sera finis, sans que vous n'ayez vu personne ^^ Le froid vous paraîtra moins mordant et, plus tard, vous pourrez apercevoir que sur votre corps, il y a un tatouage.

Seuls les possesseurs d'au moins un fragment du cristal maître peuvent poster ici. Cependant, et là je m'adresse à ceux qui ont une quête pour en chercher un en cours (j'ai effacé toutes les réservations périmées dans le sujet) vous pouvez faire ce LDM. Néanmoins, le rp et vos gains seront uniquement pris en compte si vous finissez votre quête dans le temps imparti. Vous avez jusqu'au 29 avril, 23h59, pour poster.

Gain(s)


○ Pour 900 mots : Un point de spécialité au choix

○ Le cristal de votre personnage vole en éclats ou devient inactif. Son pouvoir est transféré à votre personnage [votre personnage, même Humain, possède le pouvoir car il s'agit de la magie du créateur]. Vous verrez plus tard que sur votre peau, quelque part, il y a une marque étrange qui semble ne rien représenter de particulier si ce n'est un morceau de quelque chose de plus vaste. Aussi, vous n'aurez plus froid sur ce continent (mais vous ne sortez pas le maillot de bain hein, "plus froid" c'est relatif. Disons qu'au lieu de faire -50 vous le ressentirez comme un 0 degré ^^).

Récapitulatif des Gains


Personnage / Lien / Gains

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Mar 01 Mar 2016, 14:08

Le froid… Beaucoup de froid… Des cris … Toujours plus de cris et une voix stridente qui me parle… Cette personne  pointe le doigt vers un continent où je suis allée qu’une fois dans ma vie. Le continent des glaces… Là où tout a commencé avec les Ridères … Pourquoi rêve-je de cela au juste ? La voix insiste à venir ici dans le continent des glaces … Pourquoi ?...  Je me réveille dans mon lit, les yeux grands ouverts, rivés vers le plafond au-dessus de moi. Mais qu’est qui se passe ? Je me levais doucement en prenant ma tête dans mes mains et j’essaye de comprendre ce rêve. Une étrange sensation me dit que je dois me rendre sur le continent des glaces. Je me lave et m’habille rapidement et prend mon armure légère.  Je demandais à mes compagnons de rester dans l’auberge, car je sentais bien que ce serait trop dangereux pour eux. Je sortis de l’auberge doucement en me disant comment j’allais me rendre dans cet endroit si particulier. Si je me souvenais bien de cet endroit, il faisait rudement froid et ce n’était pas un endroit très plaisant pour les hommes.

 De plus, la magie ne marchait pas dans cet endroit et j’espérais que je ne devrais pas me battre contre des hommes bizarres ou encore contre des ridères. Aujourd’hui, les ridères étaient devenus inoffensifs, ils ne faisaient plus de mal sauf si on les provoquait fortement. Je ne pouvais pas me téléporter, sinon je pense que je finirais en bouilli pour les animaux. Le seul moyen vraiment efficace était de prendre le bateau qui allait dans cette zone. Par les Aetheris, cela allait être long ce voyage en bateau. Mais ce n’était pas grave, car je sentais quelque chose allait se passer dans cette zone du monde. Je me téléportais jusqu’au port pour prendre le seul bateau qui allait en direction des continents des glaces. Une fois que j’avais payé le capitaine, je montais à bord d’un pas vraiment hésitant, car je n’étais pas à l’aise de revenir dans ce coin du monde. 

Des souvenirs revinrent devant mes yeux, un souvenir d’Erine combattant les ridères… Erine, je me demandais ce qu’elle était devenue maintenant avec Antael… Je haussais les épaules doucement et je regardais au large. L’océan était vraiment beau, et cela me rappelait lorsque j’étais encore une élémentale de l’eau et non de glace. Je souris tendrement. La race des élémentals me manquait un peu, voire beaucoup, car j’avais créé beaucoup de liens avec certaines personnes : Lysis, Morvan, Takias, Alyska, Kain… Et certains d’autres avaient disparu… Takias me manquait, c’était vraiment une personne avec qui je m’étais bien entendue lorsque je l’avais rencontré. Dommage qu’elle soit devenue si négative si mauvaise à cause de la disparition de Morvan, son amant. Je chassais ces vieux souvenirs pour aller de l’avant, mais j’aimais tellement ces personnes. Le bateau naviguait sur les flots avec la force du vent et cela pendant plusieurs jours voire une bonne semaine. J’entendais encore cette voix qui m’appelait au loin, et elle voulait que je vienne au cœur du continent des glaces. Mais pourquoi si loin ? Je ne pus m’empêcher de la suivre, quelque chose allait se passer, mais quoi ? Le temps passait tellement vite et je ne savais plus combien de temps nous naviguons ainsi. Au loin, je pus voir un chemin, une voie qui nous insistait à nous engouffrer à l’intérieur pour entrer dans les eaux glaciales. Heureusement que j’avais pris un manteau de fourrure pour me protéger du grand froid ! 

Une fois arrivée sur les berges de glaces, je pus voir qu’il n’y avait personne autour de moi. Le bateau m’attend mon retour pour repartir au port. Ils étaient venus pêcher un poisson particulier à ce que j’avais compris. Cette voix m’appelait encore et encore, et je pus voir une silhouette avec un grand manteau au loin, dans le blizzard le plus bizarre de ma vie. Je m’avançais pour rattraper cette personne : « Hey vous ! Attendez-moi ! Ne partez pas cela ! »  Je courus après cette personne pour connaitre son identité, pour savoir qui était cette personne. La connaissais-je ? L’avais-je déjà vu ? Je courrais car je ne pouvais pas me téléporter dans cet endroit sans magie. Je fonçais tête baissée en m’enfonçant dans la glace, le froid et le blizzard. Après quelques minutes de courses intenses, je me rendis compte que je poursuivais qu’une ombre et que j’étais perdue dans ce continent de glace sans relief. 

Soudain, au beau milieu de nulle part, ma pierre de cristal, l’un des trois fragments de péridot brilla fortement et sortit de ma poche. Elle se mit à mon niveau et brilla fortement avant d’exploser en poussière. La pierre que j’avais eue avec Nydélia, qui avait disparu aujourd’hui. Pourquoi ? C’était mon seul souvenir que j’avais eu avec la jeune Reine des Anges… « Rend-moi mon souvenir ! Rend moi cette pierre !! » Des larmes coulèrent le long de mes joues, j’avais l’impression que le monde voulait que je rompe tous les liens avec le passé, pour me tourner uniquement vers l’avenir. Alors que je versais les premières larmes en cinq ans, je sentis quelque chose m’envahir.  Une puissance magique était venue en moi puis avait disparu l’instant d’après.  Hein ? Mais qu’est qu’il s’était passé à l’instant ? Il n’y avait personne autour de moi, je n’avais senti aucune présence autour de moi. Je respirais à fond et je tournais les yeux pour repérer une personne, mais rien. Le froid me paraissait moins dure, moins glaciale, moins mordant. Etrange. 

Je séchais mes larmes avec ma main droite et je vis un tatouage sur ma main droite. Je le regardais bien et je confirmais que ce tatouage était bien ancré dans ma peau. Je ne comprenais pas pour l’instant, mais une chose était sure : Quelque chose allait venir … Je souris et je décidais de rentrer au rocher de clair de lune. Je me mettais en route pour reprendre le bateau mais je me retournais une dernière fois croyant que cette voix me parlerait encore une fois. Je souris en me disant que c’était une aventure bien bizarre…

Gain + nombre de mots:
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Ven 04 Mar 2016, 11:49

HRP:



Froid… Il fait si froid… Si glacial qu’il avait l’impression que ses poumons brûlaient dès qu’il inspirait l’air. Qu’il avait l’impression que sa peau brûlait. Pourtant, il ne voyait rien. Tout était noir autour de lui. Il essaya d’ouvrir les yeux, mais ça ne semblait pas être ça. Des images de paysages passèrent devant leurs yeux, trop rapide pour qu’il arrive à les saisir correctement. Il essaya de se concentrer, mais tout ce qu’il arrivait à faire c’est avoir une migraine en plus. Soudain, devant lui apparut une forme floue d’humanoïde. Il entendit quelque chose, comme si cette chose essayait de lui parler. Il essaya de crier, de lui demander de répéter. Mais rien ne sortit de sa bouche. Il se sentit soudain aspirer vers l’arrière. La chose répéta, sa voix  l’atteignant par à-coup. Aller… Sur… Cont… Glace… . Il voulut crier de répéter, mais tout redevint noir, le froid glacial devenant de plus en plus fort.

Raphaël ouvrit les yeux, affolé. Il se redressa, une main sur la tête. Il était complètement en nage, malgré le froid glacial qu’il ressentait encore. Qu’est-ce que c’était que ça ? « Un rêve ? ». Il attira la couverture sur lui, essayant de se réchauffer, ses dents claquant. « Non, c’était trop réel pour ça… ». Et cette sensation au creux de son estomac, qu’est-ce que c’était ? Il se laissa retomber sur l’oreiller, essayant d’oublier ce rêve troublant. Il ferma les yeux, attendant que le sommeil revienne. Il ne dormait déjà pas beaucoup, alors s’il se mettait à faire des cauchemars. Il tourna dans son lit, cherchant la meilleure position. Il fut bientôt tellement empêtré dans ses draps, que son lit ne ressemblait plus à rien. L’Elémental se redressa, il se frotta les cheveux, s’ébouriffant encore plus les cheveux. « Rah ! Foutu cerveau ! Pourquoi tu veux pas dormir quand je te le demande ! ». Cria-t-il contre lui-même. Il rejeta la couverture, et se leva. Il se mit à faire les cents pas, râlant toujours à voix haute, se moquant de ses éventuels voisins de l’auberge où il dormait.

Comprenant qu’il ne dormirait plus, il s’habilla, rassembla ses affaires. Il avait déjà payé la chambre, l’aubergiste se ficherait bien qu’il soit partit avant l’heure. Le jeune homme se concentra, et voulut se téléporter auprès de Nathaniel, mais il s’arrêta juste avant. « Qu’est-ce qui m’arrive bordel ? ». S’énerva-t-il. Son rêve lui revint en mémoire. Cette chose qui lui criait d’aller quelque part. Et ce sentiment au creux de son estomac. Soupirant, il se téléporta près du dragon, qui se réveilla lorsqu’il sentit la présence de Raphaël. « Bon, je te préviens que je dois aller quelque part, je sais pas où, mais je sens que tu peux pas m’accompagner. Je te promets de te retrouver plus tard ». Nathaniel grogna de mécontentement. Mais il était plus rassuré depuis qu’il savait que l’Elémental pouvait garder sa mémoire. Raphaël aurait bien aimé utiliser la téléportation pour aller à l’endroit qu’il souhaitait mais… Il ne savait pas où il allait alors c’était inutile. Prenant ses affaires et laissant le dragon, Raphaël sortit de la grotte, et se mit à avancer, suivant ce sentiment au creux de son ventre. C’était idiot de suivre cet instinct. Il ignorait totalement d’où ça lui venait, mais il sentait que c’était très important.

Raphaël arriva au port, cherchant un bateau. Lorsqu’un des hommes parla d’aller sur le continent des glaces, cette sensation s’intensifia. Il comprit que c’est là-bas qu’il devait aller. Ayant entendu parler de cet endroit, il prit les précautions nécessaires en vêtement, et paya son voyage. Ce dernier se fit sans trop de difficultés, malgré une grosse tempête qu’ils durent affronter. Mais les marins étaient aguerries, et ils furent même étonné que Raphaël puisse les soutenir de manière aussi efficace sans en être un lui-même. Au bout d’un certain temps, Le froid se fit de plus en plus mordant, la glace entourant le bateau, et le continent ne tarda pas à se trouver devant eux. Leur groupe débarqua. Raphaël passa la nuit avec les habitants, discutant avec eux. Il voulait partir immédiatement, mais les autres l’en empêchèrent, la nuit étant trop dangereuse. Acceptant leur conseil, il resta avec eux, sans s’endormir pour autant. Depuis qu’il avait fait ce rêve, il dormait encore moins que d’habitude, mais là… Ce sentiment devenait plus pressent, plus envahissant, l’empêchant de fermer l’œil une seconde. Il fut étonné d’apprendre que les gens d’ici n’aient plus aucun pouvoir. Il sentait encore les siens. Qu’avait-il de particulier par rapport aux autres ? Il avait croisé quelques Elémentals, ce n’était donc pas ça. Parce qu’il était un Maître du temps ? Oui, ça pouvait éventuellement être ça.

Le soleil se leva, ne réchauffant que de pas l’atmosphère glaciale de cet endroit. C’était exactement comme son rêve. Ses poumons étaient en feu, et les rares endroits de sa peau exposée était gelée. Mais, ignorant tout ceci, il se mit en route. Il ignorait totalement où il allait, refusant toute l’aide que les autres voulaient lui proposer. Les habitants avaient peur qu’il n’aille trop loin, et qu’il soit tué par les dangers, ou par le froid. Avançant péniblement, à cause du froid et de ses vêtements qui semblait peser une tonne, l’Elémental continuait de suivre son instinct. Il avait une bourse autour de la taille qu’il ne quittait plus depuis son rêve. Pourquoi ce fragment était si important maintenant ? Il aurait voulu en apprendre plus sur l’histoire de cette pierre, mais il avait beau essayé, il n’arrivait pas encore à remonter assez loin dans le passé. Cette chose avait une histoire beaucoup plus longue qu’il ne pouvait s’imaginer, et était bien plus importante. Et en quelque sorte, liée à lui d’une façon plus grande que simplement l’avoir trouvé.

Soudain, Raphaël s’arrêta. Il regarda autour de lui. Il était au milieu de nulle part. Regardant curieusement autour de lui, il fronça les sourcils. Pourquoi est-ce qu’il était venu ici ? Il sentit une forte chaleur au niveau de sa hanche. Baissant les yeux, il ouvrit la bourse, et la pierre s’envola. Il essaya t de l’attraper, mais elle était déjà trop haute pour lui. Qu’est-ce qui se passait ? Le fragment se mit à briller de plus en plus fort, et soudain, vola en éclat. Un éclair vint soudain le frapper, et il s’effondra au sol. Se recroquevillant, il sentit une puissante énergie envahir tout son corps et son esprit. Quelques secondes plus tard, tout fut terminé. Il ouvrit les yeux, et se redressa. Sa hanche le brûlait encore. Il souleva toute sa masse de vêtements, et découvrit un tatouage. Un tatouage en forme d’éclair. « Qu’est-ce que c’est que ça encore ? ». Il leva la main, et se concentra. Rapidement, des éclairs brillèrent sur le bout de ses doigts. Il comprit que les pouvoirs de la pierre lui avait été transféré, mais il ne comprenait pas pourquoi, et qui aurait pu faire cela. Et puis le froid aussi. Il le sentait beaucoup moins…  C’était vraiment bizarre.

Raphaël retourna au village des premiers habitants, et prit, cette fois-ci, plus de temps pour apprendre à les connaitre. Peut-être allait-il repasser ici plus souvent. Ses gens étaient plutôt sympathique.


1190 mots

Gain:
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Dim 10 Avr 2016, 02:27

Suis-je réellement présente ou est-ce que tout cela n'est encore une fois qu'un rêve ? Je ne saurais le dire. Tout comme j'étais incapable de dire si mes précédentes aventures étaient réelles ou non. Lentement je fais courir mon regard sur ce qui m'entoure. Comme à chaque fois je me réveille au même endroit, dans la crypte du manoir assise sur le rebord d'un cercueil de verre. Sans un regard en arrière je me lève et sors de ce lieu. Regarder en arrière pourrait me donner une réponse à mes questions mais je ne veux pas. Pas encore. La vérité fait peur et je ne suis pas encore prête à l'accepter. D'autant plus que je n'ai pas le temps de me perdre dans ce genre de considération, je dois me rendre sur le continent glacé. J'ignore pourquoi néanmoins, tout ce que je sais c'est que je ne peux m'y déroger. Avec un dernier soupir destiné à me donner du courage, je pousse la lourde porte en bois et commence lentement à avancer, quittant le manoir et me dirigeant vers le port le plus proche. Prendre la mer ne m'enchante guère après ce qu'il s'est passé toutefois ai-je réellement le choix ? Atteindre le continent en volant aurait pu être une solution, si justement tout cela n'avait pas concerné le continent des glaces.

Marchant d'un pas lent et mesuré au milieu de l'allée des brumes je réfléchis à ce qui peut bien m'attendre la-bas. Instinctivement ma main se porte sur mon torse et vient frôler le cristal enchâssé dans ma peaux. Je ne me suis rendu sur le continent des glaces qu'une seule fois, ma progression fut comme dans un rêve et pourtant j'en garde un souvenir que je ne pourrais jamais effacer. Levant les yeux je regarde au loin, prêtant à peine attention aux lumières présente devant moi. Ce continent renferme bien des secrets et il est loin de tous les avoir dévoilé. C'est un fait, c'est une certitude. Et si je dois me rendre en ce lieu aujourd'hui alors c'est uniquement pour pouvoir être encore une fois témoin d'un de ces secrets. Un sourire vient fleurir sur mon visage. Très bien. J'accepte cette mission avec joie. En ce monde je ne suis personne. Je ne suis plus personne. Et pourtant je fais partis des gens qu'il a choisi. Pourquoi je l'ignore. Et dans un sens cela m'importe peu. Tout ce qui compte est que l'on ma confié une mission que je me dois d'accomplir. Même si ces terres sont dures, elles savent être reconnaissante envers les personnes qui travaillent pour elles.

Mettant pour un instant mes pensées de côté je regarde le port devant moi. Il n'est pas bien grand, à peine plus grand qu'un port de pécheur cependant pour ce que je compte faire il sera bien suffisant. Je n'ai pas la moindre idée de comment le continent à bien pu évoluer depuis la dernière fois que j'ai mis les pieds la-bas cependant, je sens que tout se passera bien. Ou mieux que la dernière fois, ce qui en soit ne sera pas réellement compliqué.

Faire le tour de la ville afin d'avoir un premier avis sur les marins susceptibles de se rendre sur le continent et acheter des vêtements chaud pour mon excursion me prend une bonne heure. À la fin de celle-ci il me faut encore trouver un capitaine se rendant sur le continent des glaces et acceptant de me prendre à son bord. Remplir tout ses objectifs me prends le reste de la journée et au final ce n'est que le soir, alors que la nuit et sur le point de tomber que je trouve mon bonheur. Un navire marchant apportant des provisions et des vivres aux tribus s'étant établis sur les côtes de l'île. Le départ se fait le lendemain matin et il nous faut plusieurs jours avant d'arriver à destination.

Alors que nous nous rapprochons d'un des ports présents sur l'île ma stupéfaction est immédiate. J'avais déjà entendu les marins sur le bateau parler de villes présente sur les côtes cependant je ne parvenais pas à imaginer autre chose que des camps de chercheurs présent afin d'éclaircir certains des mystère de cette île. Et pourtant, maintenant que je suis là, devant la vérité je n'ai pas d'autres choix que d'ouvrir les yeux. Des gens, des colonies se sont bel et bien installées sur les bords de ce continent. Appuyée sur le bastingage du bateau je reste quelques instants interdite. Qu'est-ce qui a bien pu pousser des gens à faire cela ? Ce continent est clairement un des moins hospitalier de toutes les terres… Avec un hochement de tête je détourne les yeux et une fois le bateau accosté me glisse sans un bruit entre les maisons, me dirigeant vers l'intérieur de l'île.

Une fois éloignée du village je prends quelques secondes pour m'enrouler plus confortablement dans ma cape, ajustant par la même occasion mes vêtements et ce qui me sert de manteau afin qu'ils n'entravent pas ma marche et prenant le temps d'écouter et regarder l'étendue glacée s'étendant face à moi. Ce qui jusqu'ici n'était qu'un murmure s'insinuant en moi, me poussant à avancer est devenu une voix, un appel. Si j'avais encore un doute maintenant il n'est plus permis. Je dois avancer, je dois braver ce froid mordant semblant me transpercer de part en part et parvenir à atteindre l'objectif qu'on ma donné.

L'avancée est difficile, plus j'avance au sein de ces terres désolée plus le froid s'empare de moi et je me sens m'engourdir. L'envie de faire demi-tour est forte pourtant, avec un gigantesque effort de volonté je chasse cette pensée et continu ma marche. Au cour de celle-ci la voix se fait de plus en plus fort, de plus en plus insistante et lentement, avant que je ne m'en rende compte c'est elle qui me donne la force de continuer. Cette voix sonnant comme la voix d'un père poussant son enfant à accomplir l'un de ses rêves. Un vertige vient me frapper et ce n'est qu'à grande peine que je me retiens de ne pas tomber. Avec un air résigné je fais un pas de plus avant de tomber à genoux, les bras repliés sur mes épaules, me réchauffant comme je le peux. C'est alors qu'elle se tait. Que tout semble se taire. Le murmure du vent, le crissement de la neige et surtout, la voix.

Immobile, cherchant une explication à tout cela je regarde autour de moi. Rien n'a changé, je suis toujours au milieu de nul part, au milieu de cette étendue gelée. Rien n'a changé sauf une chose. Devant moi, à quelques centimètres de mon visage et lévitant au dessus du sol une pierre est présente. Une pierre que je connais bien. Elle semble briller d'un étrange éclat, un éclat que je ne lui ai jamais vu jusqu'ici. Hésitante je lève la main vers elle avant de l'effleurer du bout des doigts.

La réaction est immédiate, dans une explosion silencieuse la pierre vole en éclat. Au moment ou mes doigts effleurent sa surface je me sens tressaillir. Les morceaux de la pierre restent un instant en l'air avant d'être happé par ma respiration. Dans mon corps un déferlement de puissance se fait ressentir. Un déferlement semblable à celui que j'ai ressentis le jour ou j'ai embrassé la voix des elfes et pourtant infiniment plus puissant. Je reste quelques instant immobile, prenant lentement conscience de ce qui fait désormais partis de moi avant de me relever, me mettant en route vers le village quitté plutôt.

À peine suis-je arrivée à destination que je sens mes jambes se dérober sous mon poids. Avec un mince sourire sur les lèvres je ferme les yeux, retournant ainsi à mon sommeil. J'ignore si j'ai réellement vécu cette aventure ou si tout cela n'était qu'un rêve cependant, il est indéniable que quelque chose à changer en moi. Une force nouvelle coule dans mon corps et fait maintenant partie intégrale de moi et quoi qu'il advienne je suis maintenant destiné à vivre avec.
1339 mots:
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Latone
~ Orisha ~ Niveau I ~

~ Orisha ~ Niveau I ~
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Latone
Mar 19 Avr 2016, 18:19

" Madame ? Terres en vue. " Léto ne répondit pas, elle fixait le continent qui se dressait peu à peu devant. Elle avait ressenti sa proximité croissante depuis des lieux.

Une fois de plus, elle culpabilisait à l'idée d'avoir embarqué ces Marcheurs avec elle. Elle ne doutait nullement de leur loyauté, voire de leur discrétion, loin de là ; elle était plus incommodée par l'idée d'avoir réussi à les convaincre de l'accompagner jusqu'au continent des Glaces. Surtout pour des prédictions brumeuses. On prêtait, certes, à la chamane de son état quelques dons de divination, mais elle n'était pas plus douée avec cet art proche des divins que n'importe quel chaman de son niveau. Puis les rituels seuls étaient d'autant moins convainquant qu'à plusieurs, pour elle. Les autres ne comprenaient pas l'étendu de ses dons, ils étaient simplement embobinés par le folklore des sauvageons peinturlurés. Néanmoins, étant donné la dangerosité du trajet maritime – surtout au début finalement –  elle avait bien fait de compter sur des mains expertes. C'était vil de sa part, de se servir de son influence pour embarquer avec elles des hommes qui n'avaient rien à faire là. Mais si son instinct lui dictait d'y aller, alors elle y allait, tout bonnement.

" Restez ici, s'il vous plait. Je dois y aller seule. Les trois Marcheurs s'échangèrent des regards confus.
- Est-ce une bonne idée que… Elle se leva à la proue de l'embarcation et se retourna en leur souriant ; son sourire n'aura jamais été aussi tarie de toute sa vie.
- Vous en avez déjà fait beaucoup pour m'avoir accompagnée jusqu'ici. Reposez-vous je vous prie. "

La grande barque s'arrêta à quelques centimètres de la côte enneigée. Elle posa les pieds dans la poudreuse et réajusta son manteau de fourrure. Même les hauteurs de l'Edelweiss enneigée ne se sont jamais montrées aussi mordantes que ces basses terres. Elle serra les dents et s'avança lentement dans le blizzard.

Cette voix était encore plus claire ici. Ce n'était clairement pas la première fois que Léto entendait des voix, les esprits ont après tout eu une grande place depuis plusieurs années. Mais cette voix était différente, elle résonnait à la fois tout autour d'elle et en elle. Le comble c'est que Latone, elle, ne l'entendait pas, et s'était bien gardée de suivre la chamane dans ce pèlerinage ; les deux Noms avaient eu comme un bref et silencieux consensus à ce sujet. Ce n'était pas de la dissension, bien au contraire : Léto accomplissait une tâche qui n'était pas à la portée de Latone, et inversement. Elles étaient autant efficaces séparées que regroupées, de vraies plaies pour leurs antagonistes. Aujourd'hui néanmoins, pas d'ennemis à proprement parler. Juste une piste, un aller dans le passé pour revenir dans le présent, différente.

La grande guerrière commença à capter quelque chose qui la titillait depuis le début. Aucun esprit n'était présent sur ces terres, sa magie lui faisait même cruellement défaut. Tout cela lui rappela la sombre époque où le monde était plongé dans le chaos le plus total, la fois où la magie avait disparue et où les Ridere leur marchaient dessus. Elle cligna des yeux et vit apparaître succinctement une forme géante dans la poudreuse. Par réflexe, elle dégaina son épée. Ce n'était qu'un mirage, mais la peur que lui avaient insufflée ces géants de glace lui avait suffisamment engourdi les tripes autrefois pour qu'elle reste sur ses gardes. Le froid gela sa lame et ses muscles peinaient à avancer, à suivre cette voix, de plus en plus puissante et envahissante. Son sang vibrait en elle, il y avait de la magie à l'œuvre ici mais elle n'était pas naturelle, elle était… divine. Ses yeux vairons s'attardèrent sur son fragment de Cristal Maître, incrustée à même la peau de son avant-bras engourdi. L'essence magique de l'Unique continuait de vivre au sein de la paroi cristalline, des pulsations lui parvenaient jusqu'aux confins de son âme. Cela ne devrait pas tant l'étonner que ça, après tout la décadence de la magie avait signé le retour de Sympan, comme si son existence et tout ce qui y était rattaché symbolisait la solution quant au déclin de ce monde.

Elle leva les yeux, essoufflée par le poids du gel, et vit une silhouette menaçante la dominer de haut. AH ! Elle frappa de son épée, le mirage disparut dans le blizzard. Léto se mit en garde et observa la moindre parcelle de son environnement. Elle ne voyait toujours pas très loin, mais elle continuait de voir des formes imaginaires dans la poudreuse. Devenait-elle folle ? Pas le serpent. Il ne fallait pas, il fallait qu'elle avance. Elle resserra l'étreinte de la peau animale sur elle et reprit la marche. La voix reprit de plus belle, dans une langue qui lui était totalement inconnue. Le ton avait des airs mélodieux, elle y discerna une certaine familiarité. Non, Léto ne devait pas se laisser distraire, pas comme tout à l'heure. Elle devait suivre et ne pas se poser de questions, vider sa tête de toutes les monstruosités qui y avaient élu domicile.

" Uh… ? " C'était ici.

A la fois nulle part et partout, cet endroit était là où la voix l'avait amené. Il n'y avait absolument rien, en tout cas pas plus que depuis tout le trajet. De la neige, un froid de canard, un horizon impossible à discerner, et encore ces entités à la fois dans le blizzard et sa tête ! Le morceau d'Ambre se mit soudainement à flotter en face d'elle, il brillait de mille feux et sa magie envahit de nouveau son être. Léto crut renaître, comme la première fois où elle avait délogé ce fragment de Cristal Maître de son logis rocailleux, comme la toute première fois où elle avait vu, à Maëlith, un véritable morceau de l'Unique ; tel que la fois où la magie était revenue, en une pluie scintillante. Des larmes quasiment gelées coulèrent sur ses joues, des larmes de joie. C'était ironique, son corps se sentait peut-être mieux mais le reste n'avait pas suivi. Le cristal vola en éclat et la voix s'était tue.

La chamane braqua de nouveau son regard sur l'ancien emplacement du fragment, à la place figurait à présent un tatouage aussi identique. La blonde ne comprenait pas, elle ignorait si c'était Sympan ou un envoyé tel que Delta qui lui avait confié ce voyage pour restituer ce qui leur appartenait autrefois. Soit, la guerrière pouvait se passer de la magie divine, tant qu'elle pourra toujours colorier ce monde à sa guise. Léto prit de nouveau conscience de son environnement, les mirages n'étaient plus, mais elle préféra tout de même fuir.


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By Jil ♪
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Ven 29 Avr 2016, 05:57

Un réveil lors d'un matin comme un autre, le soleil inondant la chambre et le lit trop grand de l'orisha qui s'étirait sous les draps. Se levant sans se vêtir, sortant sur son balcon pour apprécier la chaleur de l'aster, s'accoudant à la garde en regarder la mer et son horizon. Sans savoir pourquoi, il pensait à ce fameux continent des glaces qu'il avait déjà visité par le passé. Au temps où les ridères avait semé la panique sur les autres continent, portant la main à son oreille où était toujours incrusté cette petite pierre bleue. Il ne l'entendait plus depuis longtemps mais elle était là, souvenir de cet épisode de sa vie, temps où la situation était tout autre, où l'amour existait dans une controverse la plus totale. Le monde a changé et il n'était jamais retourné sur ce continent gelé.. mais pourquoi ce matin avait-il ces idées, cette envie oppressante de s'y rendre. Il retourna à la chambre pour se vêtir, fouillant la garde-robe pour un pantalon ajusté et une chemise sans manche. Au diable les souliers, il aimais sentir la chaleur du bois du navire sous ses pieds quand il prenait la mer. Préparant tout de même de quoi se couvrir chaudement, manteau et bottes de fourrure pour ne pas risquer de geler sur place, Ethan se rappelant trop bien dans l'état où il avait été trouvé alors qu'il cherchait cette fameuse grotte.

Envoyant Aveline annoncer à Edward de préparer le bateau afin de partir dans l'heure, moment précis où la marée se retirait, facilitant le départ vers l'océan. Le périple allait durer plusieurs jours, des vivres suffisants étant chargés dans la cale et une quantité appréciable d'alcool pour égayer les soirées et les nuits. Chaque voyage de cet équipage était une fête, le simple fait de prendre la mer, que ce soit pour un jour ou trois semaines, était source de bien-être pour ces marins qui ne vivent que pour naviguer, fêter, piller. Ethan monta à bord, saluant chacun des membres d'équipage puis donna l'ordre d'appareiller, s'éloignant de la rive grâce à la marée et permettre de se placer face au vent et débuter le périple. L'avantage de l'orisha a bord était indéniable et ses hommes le savait, les vagues ne seraient pas un obstacle à leur progression.

Navigant sous une bonne brise, Ethan prit la décision de tenir la barre pour la nuit afin de ne pas ralentir la cadence. Laissant à ces hommes le plaisir de festoyer sur le pont. Les tonneaux d'alcools furent monté et percé avec entrain ! S'en suivant le bruit des choppes que l'on plonge dans le fût, les marins buvant goulument d'un trait les premiers services pour se mettre dans l'ambiance. Un trio de musicien avec guitare, tambour et flûte pour faire danser les ivrognes, ceux-ci ayant perdu toute inhibition, se laissant aller au gré du rythme de façon harmonieuse ou carrément instable selon le niveau de capacité versus l'alcool. Certains n'étaient encore que des moussaillons, fraichement débarqué dans l'équipage et subissant la pression des anciens qui les testent.

L'orisha regardait la scène avec plaisir, souvenirs de son passé, d'une vie où il découvrait que la liberté était synonyme d'une vie sans contrainte, d'agissements sans se soucier des conséquences et profiter du moment présent. Ethan avait bien sûr savourer quelques pintes avec ces compagnons tout en gardant l'esprit clair pour mener à bon bord l'équipage. Voguant jour et nuit, changeant les tenus légère pour les plus chaudes alors que le froid s'installe dans l'air. Lorsque le continent fut en vue, une longue trace était faite au coeur des glaces recouvrant la mer des environs. Les natifs ayant pour habitude de s'assurer que les navires ne restaient pas coincé, évitant aussi de causer des bris majeurs aux coques. Ayant hâte de remettre les pieds sur ce continent après tout ce temps, il se tenait sur la proue pour être prêt à sauter une fois à quai. À croire qu'il était redevenu un gamin pour agir de la sorte.

Avançant seul dans le paysage enneigé, bien emmitouflé dans son manteau et ses bottes, il avait la conviction qu'il devait atteindre un endroit. Seul détail qui lui restait vague, comme si son instinct était la clé du succès de sa présence sur le continent des glaces. Après tout il c'était réveillé quelques jours plus tôt avec cette idée en tête et n'en avait pas démordu depuis ce temps. Il savait qu'il devait se rendre, maintenant qu'il était présent il ne manquait plus qu'à trouver le pourquoi... Heureusement les autochtones possédait plusieurs informations sur l'endroit à force d'y vivre, lui indiquant qu'il était encore trop proche du campement. Ethan profitait ainsi des passages blanc et givré de ce continent, une impression qu'il était moins mauvais de s'y balader. Réalité ou pas, il sentit sa pierre vibrer dans ses poches, la sortant pour comprendre ce qui se passe. Elle bougeait dans sa main, tournoyant sur elle même comme si une magie la possédait, quittant sa main pour s'éloigner sous le regard ahuri de son propriétaire qui la vit éclater. Son fragment venait d'exploser en un nuage de poussière, aucun débris nulle part, uniquement la projection de ce nuage.

Subjuguée, ne pouvant croire qu'il avait perdu ce bien si précieux, ouvrant la fermeture de son manteau sous une impression de chaleur. Trouvant soudain beaucoup plus confortable l'air ambiant sans rien comprendre. Passant tout droit devant le village pour filer vers le quai, il se risqua à mettre un pied sur l'autre, puis le suivant. Rien avait changé et pourtant il n'était plus le possesseur... Il ferait des recherches plus tard pour comprendre, pour l'heure il remit pied à bord de son navire, réclamant à son équipage de lever l'ancre et retourner au manoir dans les plus brefs délai. Ce n'est qu'au moment de s'affaler dans son lit et en retirant son boxer pour être dans le plus grand confort qu'il constata une marque juste au dessus de sa cuisse gauche. Une forme étrange, rien de concret, était-ce là une pièce d'un tout ? Mais il eu la certitude qu'elle avait un lien avec ce qu'il avait perdu... l'avenir lui dirait, qui sait.

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Ven 29 Avr 2016, 20:26


La Plume Bleue approchait doucement les côtes glacées des terres enneigées. La coque se frayait tant bien que mal un chemin entre les bris de l’eau gelée, dans le léger craquement des banquises chahutées. Le Capitaine maniait la barre avec prudence, les yeux froncés, précautionneux dans le plus infime de ses gestes. L’équipage baissait les voiles, non sans se frotter les mains à la moindre occasion. « Resterons-nous longtemps ? » s’enquit le Capitaine en baissant les yeux sur l’unique voyageuse, propriétaire du bâtiment de surcroit. Vanille eut un léger sourire. « Non. Ne vous donnez pas la peine de quitter le vaisseau. Reposez-vous, vous et vos hommes. Prenez garde au froid. » Elle réajusta la longue écharpe qu’elle avait enroulé plusieurs fois autour de sa gorge. Les climats hostiles du Continent des Glaces supposaient des vêtements chauds, du moins si l’on espérait survivre plus d’une journée. D’ordinaire, la Khæleesi ne craignait pas les températures glaciales, pour être une fille des eaux, habituée à nager dans les ondes les plus fraiches et aussi, pour disposer d’une panoplie de pouvoirs qui la rendait d’autant plus résistante. Elle savait qu’elle était bien plus endurante que la moyenne et supporterait mieux le froid. Il n’était cependant pas le moment de faire preuve d’orgueil et de chercher par tout moyen à afficher sa supériorité. Elle n’était venue sur ce Continent que pour suivre une intuition et comptait repartir dès que le mystère serait éclairci. Pour autant, elle aurait presque pu retrouver reposant d’être privée de sa magie. Dans un soupir, elle glissa ses mains dans les poches de son long manteau blanc et se mit en route, perdue dans ses pensées. Elle avait ignoré les quelques campements qui s’étaient érigés le long des rivages. Elle ne désirait pas parler, seulement tirer au clair ce pressentiment qui ne la quittait pas depuis plusieurs temps déjà. « Tu aurais pu me le demander. » murmura soudainement une voix, à la fois agacée et moqueuse. « Je ne suis pas soumis aux règles de cette charmante contrée. » - « Je croyais que tu devais t’occuper des jumeaux. » - « Ils survivront bien une heure ou deux à la compagnie de Mælodya. » La Sirène se retourna lentement vers le Professeur, qui avançait à quelques pas derrière elle. Elle arqua les sourcils. Il rit tout bas. « Galaad s’occupe d’eux. Que fais-tu ici ? » - « Je t’échappe, mon cher époux. » Elle avait tourné les talons et reprit son chemin, même si elle ignorait où elle allait. « Hum. Ne me tente pas. Te savoir démunie de magie a quelque chose de malsain et de terriblement attirant. Je pourrai … » Il dût éviter une lame qui failli se planter en plein milieu de son front. Vanille faisait mine de rien. Il leva les yeux au ciel. « J’ai compris. Tu restes une abominable garce et une meurtrière en puissance capable de faire des dégâts surprenants avec une petite cuillère. » - « Ah ? Tu étais donc là ? » Elle rit, avant de s’interrompre subitement. « N’y pense même pas. » - « Je n’ai rien dit, rien fait. » - « Tu le penses. » - « Tu n’en sais rien. » - « Pas besoin de pouvoir, pour ça. » Il eut un petit sourire, l’un de ceux dont il avait le secret : sarcastique, ravageur et séduisant. « A vos ordres. » Il fit une brève pause. « Tu pourrais tout de même … Vanille ? » La seconde d’après, il fut près d’elle. Entre ses mains aux doigts de porcelaine, elle tenait les milles et un morceaux colorés de deux pierres qui lui avaient appartenu pendant longtemps, poussières sombres et pâles de ce qu’elles furent, autrefois. Songeuse, elle contemplait les amas d’opale et de jais, qu’elle fit lentement glisser le long de ses paumes pour les laisser s’enfoncer sur le sol. Sans rien dire, elle serra les doigts et réfléchissait à ce qu’elle avait ressenti il y a un instant, à ce qu’elle ressentait à présent. « Hum. » Cole pencha la tête. « Oui ? » - « Ramène moi à la Plume Bleue. » - « La Plume Bleue … Qui a choisi ce nom, au juste ? » - « Il a une histoire. Je pourrai te la raconter mais tu serais jaloux. »

Allongée nue en travers du lit, Vanille effleurait du bout des doigts les pages d’un vieil ouvrage, qu’elle lisait, un peu distraite. Le Magicien traçait des lignes imaginaires le long de son dos et de ses hanches. « Ton corps me parait un peu plus tatoué chaque jour. » Il devait évoquer les étranges arabesques à peine visibles qui serpentait sur sa nuque, dissimulées la plupart du temps pour la masse cuivrée de ses boucles. « D’autres ajouts ? » demanda-t-elle sans vraiment s’en soucier. « Oui mais ce n’est pas ce que tu crois. » Il posa sa main sur la chute de ses reins. « Il est vraiment nouveau, celui-là. » Elle se releva pour observer sa silhouette dans un miroir. Encore une fois, le motif était discret, plutôt petit, et dessiné à l’encre blanche. Il ne représentait rien de particulier au premier regard. Elle haussa les épaules. « Je m’y ferai. » - « Cela ne t’inquiète pas ? » - « Non, pas vraiment. » Il soupira. « Sois prudente. La magie marque ton corps. Cela ne doit pas être pris à la légère. » - « Tu as peur que je devienne plus puissante que toi, mon amour ? » - « Vanille … » Elle ne l’écoutait pas. Elle avait attrapé une chemise de nuit et s’en était allée. Cole hésita. Devait-il insister ? Elle ne paraissait pas consciente des menaces qui l’entouraient. Elle ne pourrait pas grand-chose contre ses risques-là. Ils venaient d’elle-même. Cole savait de quoi il en retournait. Il comptait bien utiliser le sort des fragments pour servir ses intérêts.

+ 900 mots - 1 point de magie


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Mancinia Leenhardt
~ Humain ~ Niveau IV ~

~ Humain ~ Niveau IV ~
◈ Parchemins usagés : 11262
◈ YinYanisé(e) le : 01/05/2015
◈ Âme(s) Soeur(s) : Neah Katzuta | Ange | Compagnon
◈ Activité : Joaillière [Rang IV] | Médecin [Rang III] | Éleveuse de Vaches [Rang I] | Investisseur [Rang II]
Mancinia Leenhardt
Ven 29 Avr 2016, 23:50

De sinistres événements avaient secouées les vastes terres de ce monde, laissant derrière eux de nombreux stigmates, dont la présence se faisaient de plus en plus oppressante dans des contrées reculées ou abandonnées de leurs habitants. On pouvait distinguer des arbres ayant chutés, une terre craquelée que la végétation n'avait pas encore eu le temps de recouvrir ou encore, des demeures en ruines. Peu de monde se concentrait à la reconstruction de ces petits villages, où les résidents étaient soit morts, soit partit vivre dans une cité plus vaste de leur nation. Croyaient-ils vraiment que ce fusse un synonyme de sécurité ? C'en était ridicule. Mancinia avait vu tout cela sur le Continent Naturel, peu de temps après avoir reçu une convocation signée de la part d'un haut représentant de l'armée pour se charger de la protection de cérémonies qui se dérouleront à Utopia. Elle n'avait pas fui ses futures responsabilités sur un coup de tête, mais une envie irrépressible l'avait conduite sur les routes. Ça avait surgit dans ses rêves, effleurant son âme tel la plume d'un ange avant de l'éveillé au milieu d'une douce nuit. Ce sentiment irrépressible et le murmure au creux de son oreille qui l'invitait à se pressé dans cette direction sans attendre. Et sans même avoir une explication rationnelle sur ce point : l'Humaine était partie.

Mancinia n'avait rien dit. Elle avait littéralement fui en direction du premier port venu. En direction d'un endroit où prendre un navire qui ferait voiles vers ce Continent des Glaces qui obsédait son esprit depuis des jours entiers. Seule, sans son fidèle compagnon dont la présence était dérangeante. Mais que lui arrivait-il ? Pourquoi ces terres inaccessibles et glaciales l'attiraient ? Pourquoi reprendre la mer aussi promptement ? Et comment aurait-elle pu s'y rendre d'une autre manière ? Certainement pas à la nage. Quoique son esprit aurait pu l'y contraindre si elle n'avait pas eu la chance de croiser un capitaine assez conciliant pour lui permettre d'embarquer. Les navires en partance vers cet endroit périlleux se faisaient relativement rares, seuls des marchands aventureux et avides d'affaires se rendaient sur ce Continent aussi méconnu que le plus récent surgit des eaux tumultueuses. Car tous les regards étaient tournés vers Taelora et ses innommables merveilles. Souvent mortels, à ce qu'on disait, pour les plus inconscients. Sa chaleur et sa découverte attiraient bien plus qu'un continent froid et hostile où, disait-on encore, la magie de certaines races disparaissait. Au cours de sa traversée saugrenue, l'Humaine avait écouté l'histoire d'Aurore, cette merveilleuse enfant à être la première à naître dans ce lieu hostile. Son corps ne témoignait aucun mépris envers Sympan, alors qu'elle était une croyante de Drejtësi.

Pourquoi ? Elle l'ignorait. Son esprit était ailleurs. Elle devait se rendre là-bas et si la guerrière était intéressée des conversations immédiates, ce qui lui demandait une concentration plus optimale perdait de son intérêt. Vite, sinon il sera trop tard. A son arrivée, rien n'y avait fait. Cet endroit était abominablement glacial ! Il n'avait rien à comparer avec les températures qu'elle avait pût affronter autrefois dans l'Edelweiss Enneigée. C'était innommable. L'Humaine tremblait dans ses bottes chaudes et même emmitouflée dans de nombreuses épaisseurs, rien n'y faisait. Ce froid était mordant et lui gelait la peau. Mais obsédée par des pensées absurdes, elle ne songeait plus à se réchauffer ou même à se protéger. C'était pressant. Trop. Et elle se mit en marche sans attendre vers sa destination. Quelqu'un eu envie de la guider vers cette dernière, mais Mancinia ne savait pas où elle devait se rendre, mais lorsqu'elle y serait, elle le saurait. L'homme paru surpris, mais se contenta d'un sourire charitable. Dans ce pays, tout le monde se fichait de l'annulation de leur magie dont elle était responsable. Parce qu'elle n'en était pas la seule. Visiblement, cet endroit fonctionnait comme eux. Avec une sorte d'antimagie colossale et dévorante. Mais elle ignorait l'effet que cela pouvait produire envers des personnes née avec un don.

Marcher à vive allure la maintenait au chaud, mais l'épuisait tout autant. Y serait-elle avant de s'effondrer par manque de souffle ? Non. Elle devait tenir, elle devait le faire. Le temps en devenait surfait. Inexistant. Était-ce une sorte de maladie de l'esprit ? Avait-elle perdu la raison ? Mancinia cligna des yeux plusieurs fois. Comme si elle prenait conscience de ce qu'elle venait de faire ces derniers temps, comme si ce n'était qu'un rêve. Et pourtant, cet endroit était le bon, mais pourquoi ? Il n'y avait rien dans les alentours immédiats et, même au lointain, il n'y avait que de la poudreuse et des monts escarpés à perte de vue. L'Humaine se retourna, puis regardait de droite ou à gauche. Que devait-elle faire maintenant ? Rien. Surgissant du néant devant sa personne, un Diamant qu'elle aurait reconnu entre mille. Celui qu'elle avait trouvé en compagnie de Bertolt au Sanctuaire, ce Fragment issu des temps anciens et où ils avaient saignés pour l'obtenir. Sans doute ne l'avait-il pas reconnue comme détentrice légitime, agissant de sa propre volonté pour sauver une vie. Mancinia mit ses mains pour l'effleurer et elle sentit quelque chose en disparaître. Et en suspension dans les airs, le Diamant retomba inerte dans ses mains. Jamais il n'avait voulu être sien, mais voulait saluer le courage qu'elle avait eu avec Bertolt lors de son acquisition.

Sans doute était-il mû d'une volonté propre et, désireux de recracher sa magie dans un endroit où elle serait bénéfique ? Il l'avait fait venir en ce lieu pour que tout soit réutilisable par les personnes aptes à contrer ce lieu. Sans doute. Sa magie et son artefact. L'Humaine suivrait les conseils de son ami et en ferait un bijou magnifique. Elle n'avait pas été capable d'en percer les secrets comme elle l'aurait souhaité, mais qu'importe. Son esprit était plus léger, au point de ressentir une chaleur plus vive la protégeant du froid. Remettant la gemme dans un endroit où nul ne la verrait, Mancinia ne savait pas encore que sur sa main se gravait quelque chose qui la changerait à jamais.


1 000 mots

Merci pour ce LDM nastae
x Pierre en cours d'acquisition
1 Point d'Agilité


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Meuh:
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