Le Deal du moment : -40%
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 ...
Voir le deal
59.99 €

Partagez
 

 Les fleurs du mal sont poussière d'étoiles. [Pv Abel Erond]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : 1, 2  Suivant
AuteurMessage
Invité
Invité

avatar
Lun 06 Jan 2014, 21:15

Je regarde le ciel, cette nuit encore, depuis combien de temps ce cache on ici avec Azazel ? Trop longtemps à mon goût. En fait ce n'est pas comme si nous avons le choix, obliger de ce cacher en forêt et d'observer ses étranges plantes sans s'en approcher à cause des effets tout aussi étrange qu'elles produisent. Et plus j'y pense, plus je me dit que je me suis encore faites avoir, moi, petite démone naïve à l'allure qui oscille entre fée et ange. Bon, même si à la réflexion, je ne suis et e veux être ni l'un ni l'autre, duper me suffisant amplement.
Ce qui deviens difficile en revanche, c'est d'échapper et aux sorciers, et aux Béluas qui tout les jours vont dans la forêt, cette même forêt au pied de leur fameux rocher ou je me cache actuellement le jour et ou je suis plus ou moins coincé la nuit à cause de plante qui intrigue visiblement tout le monde. Soit j'ai un manque de chance considérable, soit j'ai enfin réussi à mettre un peu de chaos dans ce monde parfait, l'un dans l'autre, je suis coincé ici avec Azazel et le produit de ses chasses diurne pour toute nourriture. enfin ça et, fort heureusement, les baies et autres fruit que je déniche de mon côté pour ma petite personne. Même si mon compagnon à fourrure en mange aussi, à mon grand damne par moment.
Assise à l'entré du terrier dans lequel je me réfugie quand il le faut, je peine quand même à voir la voute céleste entre les trouées de feuille qui surplombe mon abri. Sans compter que ses fleurs maudite sont partout, comme une invitation à venir les sentir, mais une fois, pas deux. Si j'ai déjà eu la gueule de bois, avec ça, j'ai eu bien pire et je ne suis pas prête de recommencer. Enfin, l'aube semble se lever, ce qui signifie que ses fleurs vont faner et aujourd'hui c'est décidé, je vais essayer d'approcher un des Béluas qui viendra encore une fois étudier le terrain pour tenter de comprendre. Je sais d'où sa viens, ce que je veux maintenant, c'est m'en débarrasser, et les laisser avec ça.

- Opalyne ? Quelqu'un viens par la, il doit profiter des premiers rayons du soleil. Tu t'es enfin décidé à partir ?

Je regarde autour de moi avant de ramper dans le dit terrier, atteignant une espèce de salle un peu plus haute ou mon ami fait sa toilette matinale. Personne ne doit entendre ce que j'ai à lui dire. Je soupir avant de répliqué d'une voix un peu lasse.

- On peut pas rester la éternellement, alors certes ça fait des mois et les sorciers à nos troussent nous ont pas trouver, mais si ça continue, ce ... truc va continuer à croitre, et je doit trouver un moyen de t'aider mon petit renard à six queues chéris.

Azazel penche la tête sur le côté au moment même ou j'étire un sourire presque ironique, néanmoins, il est bien le seul a savoir clairement ce que je pense. Doucement, je me hisse en dehors du terrier, observant les fleurs qui flétrissent avec un air presque hagard, si quelqu'un approche le plus sage est de faire croire que le parfum de ses fleurs m'a atteint, après tout c'est pas comme si ça ne m'étais pas réellement arriver quelques mois plus tôt. Je frémit néanmoins en déployant mes ailes sachant que le rose vif tranchera avec le vert de la forêt alentours alors que le sommeil réchauffe enfin l'air glaciale que la nuit à apporté auparavant. Azazel sort à son tour, venant se frotter le bout du museau à moi, et nos ventres gargouille à l'unisson alors que des bruits de pas approche. Que quelqu'un approche, comme l'ouïe plus fine de mon compagnon le lui a fait savoir il y a plusieurs minutes déjà. Et je sais que bien qu'encore transi de froid, ce sont mes talents de comédienne qui peuvent à présent m'aider à expliquer ma présence ici.

- Il y a quelqu'un ?

Même si mon sens de l'écoute n'est pas aussi précis que celui de mon compagnon renard, je sais que la personne qui approche comprendra que ce n'est pas moi mais Azazel qui a remarqué sa présence, et ma voix faussement faiblarde ou presque devrait jouer en ma faveur. Je ne dit pas que cette situation m'amuse, ou en tout cas, plus totalement à présent, mais je compte bien me tirer de là une fois débarrasser de ce qui semble être un jeu de mauvais goût qui, certes, met le chaos chez les Béluas, mais jusque là, ma aussi était bien trop défavorable. Je ferme les yeux, réalisant que j'ai bien trop peu manger ses jours ci et que mon corps tremble aussi d'épuisement, avec ça, je doute que quelqu'un devine réellement que je suis une créature maléfique. un plan presque parfait en somme pour piéger cette race stupide à demi animale et me sortir de là en toute quiétude pour ensuite me délecter de leur galère.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mar 07 Jan 2014, 11:19


Alia marchait tranquillement quelques mètres plus en avant, bondissant sur ses petites pattes de curiosité en curiosité, pourchassant çà et là un papillon aux ailes irisées ou faisant fuir un petit oiseau bien trop agile et alerte pour se laisser attraper. Pas qu’elle n’eut vraiment voulu attraper ces créatures, qu’aurait-elle fait d’un si frêle oiseau ? Mais c’était là sa façon de découvrir le monde, de faire ses expériences, d’apprendre et de grandir en somme. Abel ne cesserait jamais de s’émerveiller devant l’innocence de la créature. Elle incarnait si parfaitement tout ce qu’il appréciait dans la nature qu’il en venait parfois à se demander si leur lien n’était pas plus fort, plus profond de ce qu’il s’imaginait. Parfois il se disait que ce n’était peut-être pas qu’un simple hasard qui les avait fait se croiser à des moments si durs de leurs vies…
Le jeune bélua observait les alentours avec attention, avançant avec aisance dans cette forêt qui l’avait vu grandir, caressant du regard ces arbres centenaires qui furent autant de cachettes et de défis durant les aventures de sa jeunesse. Ah, que cette forêt était calme… Mais ce n’était pas pour se replier sur cette sérénité apparente qu’Abel avait été envoyé en ces lieux. Aujourd’hui, il était en mission pour les Gardiens de Phoebe, et l’appel de son peuple résonnait toujours en lui comme un commandement impossible à ignorer, comme si la Lune elle-même lui avait demandé de venir réparer les dommages qu’on ne savait quel mal était en train de causer à la forêt.

Car c’était bien d’une étrange engeance qu’on lui avait parlé : des buissons à fleurs d’un rouge malsain, qui avaient la fâcheuse tendance de renaître chaque nuit pour faner dès le matin, répandant dans le vent des semences qui propageaient la corruption aux alentours, étouffant les espèces en place et menaçant de défigurer à jamais ces verts bosquets qui bordaient le rocher au clair de lune.
« Viens par ici, j’en vois une. »
La créature, pour une fois, sembla obtempérer et grimpa sur l’épaule de son compagnon en moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire. Abel ne tenait pas à ce qu’elle s’approche de ces plantes. On lui avait fait savoir que ses spores déclenchaient des effets étranges, et il n’avait pas besoin de ça.

Alors qu’il approchait prudemment des buissons qu’il avait repéré à quelques mètres de là, il entendit un bruit dans les fourrés et, s’approchant lentement, aperçu une jeune fille aux allures angéliques. Alia sauta sur le sol et trottina vers l’inconnue, mais arrivée devant elle, celle-ci s’immobilisa brutalement et la fixa de ses petits yeux l’espace d’un instant avant de détaler comme si sa vie en dépendait, terminant sa course dans les jambes d’Abel.
« Eh mais qu’est-ce qui t’arrive ? »
La jeune panthère à plaques griffa les jambes de son compagnon en grimpant dans ses bras en toute hâte, devant l’incompréhension du bélua qui tourna des yeux désolés vers la jeune fille.
« Je suis désolé, elle n’est pas comme ça d’habitude, je ne comprends pas… Vous allez bien ? »
Abel venait de remarquer que son interlocutrice semblait très faible, pâle et tremblante. Pauvre créature, elle semblait si fragile…
« Je m’appelle Abel, je peux vous aider ? »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mar 07 Jan 2014, 16:51

Je regarde l'étrange créature qui approche, Azazel est blottit, caché derrière moi et alors que la petite bête fait demi tour pour rejoindre son maître, mon compagnon à six queue se risque à grimper sur mes jambes pour regarder les nouveaux venus, ceux qui vont nous tirer de là, je l'espère pour mieux se dépatouiller tout seul ensuite. Ma main vint doucement caresser la fourrure de mon compagnon alors que mes yeux ne quittent pas le nouveau venu et son propre animal. Animal qui à l'air terrifié et qui pourrait bien mettre mes plans à l'eau, à mon grand damne. Son propriétaire en revanche semble plus conciliant, une chance donc. Je me redresse très lentement, gardant Azazel serrer contre moi alors que j'esquisse un pas en arrière a la manière de certaine créature fragile que j'ai déjà pu observer. Je baisse légèrement la tête sur Azazel, qui, le regard fier, observe le dit Abel, je sais que si il le veux, il peux communiquer via la télépathie avec tout le monde, mais je ne pense pas qu'il le fera, il me réserve depuis toujours ses pensées, et même si la situation pourrait faire changer les choses, j'espère que ce ne sera pas le cas, loin de là. Finalement je répond d'une voix calme, sachant très bien que ma voix douce n’attisera pas la méfiance.

- Je ... je crois. Moi c'est Oplayne ... et lui ... Azazel.

Je recule d'un pas de plus, comme effrayer par cet inconnu, doux jeu que celui là car à vrai dire, je suis loin d'en avoir peur, la seule chose qui m'effraie c'est les sorciers à mes trousses, ou bien encore, que les Béluas découvre que je suis peut-être lié à ses plantes, ce qui ne serait pas totalement faux en vérité. Ce que j'ignore, c'est que mon renard a décidé de parler par télépathie à Abel, histoire de nous aider surtout.

- Ma maîtresse et moi même sommes perdus. Et ses plantes la terrifie, vous pouvez réellement nous aider ? C'est vrai ? Vous voulez bien ?

Le renard penche la tête sur le côté, avant de se débattre pour que je le lâche, je comprend avec un peu de retard ce qu'il veux alors qu'il approche du jeune homme d'un pas prudent le humant. Je tend la main vers lui dans un geste dérisoire pour le rattraper, j'ai déjà vu des gens terrifié faire ça vers leur ami puis reculer le bras, un autre moyen de faire croire qu'on est fragile, ce que je suis loin d'être puisque j'appartiens à la race la plus puissante de ses terres, et pour cause, les démons ne sont ils pas celles que l'ont crains le plus car réputés anarchiques au vue des changement fréquent de souverains et des péchés qui font de nous des êtres purement maléfiques et cruels ?  Ma seule intention et d'abaisser la méfiance d'Abel et de son compagnon félin, et Azazel après avoir sentis cet étranger redresse les oreilles, comme si il voulait me dire que je n'avais pas besoin d'avoir peur. On aurait pu être comédien tout les deux, mais bon, être comédienne n'est pas du tout mon truc, sauf dans une situation comme celle là ou j'essaie juste de comprendre pourquoi ses plantes repoussent partout la ou on va et pourquoi elles ont cet effet très désagréables et hallucinatoire.

- Je ... Azazel, reviens ...

J'utilise ma voix douce pour jouer une fois encore la carte de l’inquiétude alors que je relève prudemment la tête vers Abel, un peu à la manière d'un animal effarouchée. Si il tombe dans le panneau, à moi la belle vie, un temps durant seulement ceci dit, il ne faut pas abusé des bonnes choses sinon on se lasse. J'attends, sentant mes jambes trahir néanmoins la faiblesse véritable de mon corps du à une sous-alimentation depuis que je me cache ici avec mon renard. C'est un moyen de plus et quelques peu imprévue à vrai dire de montrer que je suis aussi fragile que mon apparence le laisse croire, et comme le disent si bien certain êtres, le piège se referme. Même si le risque qu'Abel le découvre est toujours bien là, j'ose espéré qu'il est un de ses idiots au cœur dit pur qui se laissera bercer d'illusion et croira réellement que je ne suis rien d'autre qu'une pauvre jeune femme perdu et affamée qui a essayer tant bien que mal de survivre et que l'étrange invasion des fleurs nocives à surprise.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mar 07 Jan 2014, 22:18


Alia n’en démordait pas, elle semblait ne pas apprécier la jeune fille. Mais pour quelle raison ? Elle était si frêle et fragile, si faible… Tous ses gestes semblaient traduire la peur qu’elle éprouvait, et Abel ne voyait aucune raison de ne pas lui faire confiance. Elle avait l’air perdue dans ces bois, loin de chez elle, et elle n’était pas arrivée au bon moment… Ces fleurs étranges qui les entouraient n’étaient pas le plus beau spectacle que la forêt pouvait offrir à deux nouveaux venus…
« Ne crains rien Opalyne, je ne vais pas te faire de mal. J’habite pas loin d’ici, cette forêt est sous la protection du peuple de Phoebe, il ne t’arrivera rien. Regarde, je ne suis pas armé. »
Abel écarta les pans de sa cape pour montrer à la jeune fille qu’il ne portait ni épée, ni dague, ni aucune autre monstruosité de métal tranchante. La seule chose qu’il avait avec lui était un bâton de bois sur lequel il aimait s’appuyer de temps à autre, mais qui aurait eût tôt fait de se briser en mille morceaux bien avant de pouvoir inquiéter qui que ce soit.
Alors que le jeune bélua restait à bonne distance de la créature, ne souhaitant pas l’effrayer, l’étrange renard qui l’accompagnait semblait pour sa part moins craintif, n’hésitant pas à s’approcher de lui. Alors que ce dernier arrivait près de lui, une voix retentit dans la tête d’Abel. Cherchant des yeux sa source, il n’aperçut que les deux petits yeux de la créature qui le fixait intensément. C’était lui qui lui parlait ? Le bélua avait déjà entendu parler de certains animaux ayant ce pouvoir, mais c’était la première fois qu’il en faisait personnellement l’expérience. Bien qu’assez déroutante, elle eut le mérite de piquer sa curiosité. Tout le monde ne se promenait pas en forêt avec un animal doué de pouvoirs magiques… Mais qui était donc cette fille ?

« Ce sont ces plantes qui te font peur ? Ce n’est pas une espèce naturelle… Je ne sais pas trop ce qu’elles sont, je suis justement ici pour débarrasser la forêt de ces artefacts malsains. Je vais trouver un moyen de nous en débarrasser, ne t’en fais pas ! »
Abel n’avait aucune idée de comment il allait pouvoir procéder pour y parvenir, mais il ne souhaitait pour l’instant que rassurer Opalyne. Peut-être pourrait-elle l’aider à comprendre ce phénomène ? Son compagnon en saurait peut-être plus à propos des odeurs dégagées par ces fleurs…
Mais peur l’heure, il allait devoir gagner sa confiance, et il semblait que cela n’allait pas être chose facile… Mais il y pensait, peut-être avaient-ils faim ?
« Vous voulez manger quelque chose ? Je n’ai que quelques fruits, mais c’est toujours ça ! »
Abel s’approcha lentement en tendant vers la jeune fille le sac qu’il portait en bandoulière. Peut-être allait-il pouvoir briser la glace de cette façon…
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mer 08 Jan 2014, 10:37

Ma seule réel crainte dans ce plan était l'animal, il ne semblait visiblement pas prêt à me faire confiance, soit il savait ce que j'étais, soit il possédait un pouvoir quelconque qui dans tout les cas, n'était pas la pour arranger mes affaires. Lorsque Abel se met à parler, mes yeux le fixe avec une prudence farouche qui n'est pas la mienne, j'ose espérer qu'il ne détectera pas que depuis le début je me moque de lui, mais jusque là mon jeu d'actrice n'a pas l'air si mal, et à vrai dire ma véritable faiblesse doit aider car même si au font de moi e ne m'en rend pas vraiment compte, je sais que mon corps me trahis sur ce point, enfin, me^me si dans l'immédiat c'est plutôt un atout de taille. J'observe sans rien dire, laissant mon compagnon faire ce qu'il à a faire, c'est encore le plus prudent si je ne veux me trahir. Alors qu'Abel essaye de me rassurer, je me surprend à sourire, ce n'est pas le moment, néanmoins avec de la chance, il va prendre sa comme le fait que ses paroles me rassure. En un sens sa prouverait que les autres races sont inférieur à la mienne car manipulable, et ça m'arrangerai, mais si il en viens à découvrir ce que je suis, je doute de m'en sortir avec un sourire ou une supplique de gamine effarouchée comme une biche. Enfin, j'essaye de chasser ses idées sombre de mon esprit, je doit à tout pris rester concentrer, je n'ai pas mis toutes ses semaines à réfléchir à un plan pour rien tout de même, même si à présent, je regrette un tant sois peu de ne pas être capable comme certain d'élaborer un plan en un claquement de seconde. J'observe Abel alors qu'Azazel pousse un glapissement de joie, doucement, j'use de télékinésie pour soulever le dit sac et l'amener à moi, aucun contact physique, c'est mieux comme ça.

- Je ... merci ...

Je me baisse pour ouvrir le sac, sans quitter Abel du regard pur ne pas me trahir, à vrai dire, jouer un rôle est plus épuisant que je ne le pensais jusqu'à lors. Néanmoins, je sens le museau de mon compagnon s'enfoncer dans le sac alors qu'il attrape un fruit qui ressemble à une pomme pour aller le mâchouiller plus loin. Je m'empare d'un autre fruit étrange ou je met plusieurs secondes à comprendre que la partie comestible se trouve sur la peau. la scène doit être amusante, risible même, mais je préfère ne pas penser à la moindre moquerie. Je doit rester la plus concentrer possible, ce qui deviens d'une difficulté rare car mon esprit n'est guère habitué à autant de discipline.
Finalement, je tend le sac que je viens de refermer à son propriétaire, mangeant calmement mon butin. Il n'y a rien la dedans qui m'intéresse qui plus est. A la base de mon cou, la petite pierre bleu qui c'est retrouvé incrusté à même ma peau produit un son étrange, pareil à une voix dont le langage m'est inconnu. depuis que j'ai ce truc en moi, je ne suis pas calme, à vrai dire je e sais pas ce que cette pierre essaye de dire ni ce qu'elle peut faire, mes doigts se porte doucement vers elle, dégageant à peine le tissus de ma robe alors que je touche doucement la pierre, mais plus aucun son ne s'en échappe. Je regarde soudainement Abel, réalisant que cette étrange pierre à même ma peau pourrait brisé mes plans et l'effrayer, je recule d'un pas, m'écrasant a même le sol au milieu des fleurs, néanmoins cette fois, inutile de feindre la panique, je sais quels effets ont ses fleurs et je me relève tout aussi précipitamment, le souffle court. Je doit être le démon le plus ridicule qui soit, et ma tête commence déjà à tournée.

- Oh non ...
- Opalyne !

Le cris de mon compagnon raisonne dans ma tête, et vu la force, peut-être dans cet d'Abel et d'Alia aussi, mais je ne m'en soucie pas vraiment puisque je sens mes jambes céder sous mon propre poids, du à ses maudites fleurs. Avec de la chance je n'ai pas respiré assez de parfum pour que les effets soit durable comme la première fois, néanmoins je sens mes bras trembler et je ferme les yeux, avec ça si Abel ne me crois pas fragile, je ne sais pas ce que je peux faire de mieux. Et le pire c'est qu'à présent je ne joue plus du tout mon rôle, j'essaye juste de ne pas laisser mon esprit s'embrumer et de tenir au moins à genoux.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mer 08 Jan 2014, 20:48


Abel était touché par cette jeune créature. Il n’avait jamais vu quelqu’un d’aussi apeuré devant lui. Après tout, il n’était pas bien grand ni bien fort, et même si elle l’avait voulu Alia n’aurait pas pu faire grand mal à qui que ce soit, n’étant encore qu’une enfant. Déployant des trésors de concentration pour tâcher, à chaque mouvement, de paraître le moins menaçant possible, le bélua détourna le regard pour laisser Opalyne se servir dans son sac.
La forêt regorgeait de ces fruits étonnamment nourrissants, son mentor lui avait appris à les reconnaître et à les cueillir sans blesser la plante ou l’arbre qui les avaient vus naître pour qu’ils puissent en donner d’autres. Le renard qui accompagnait la jeune fille jeta son dévolu sur une pomme et s’éloigna pour la manger, sous les yeux toujours méfiants d’Alia qui, alerte, ne perdait pas une miette de la scène qui se déroulait sous ses petits yeux.
Abel se posait des questions sur Opalyne, et plus le temps passait, plus elle devenait mystérieuse à ses yeux. Elle qui n’était au départ qu’une pauvre fille perdue dans la forêt s’était révélée accompagnée d’un animal magique, et à présent elle parvenait elle-même à faire léviter des objets comme si cela ne lui demandait aucun effort. Malgré son apparence, elle ne pouvait pas être humaine, car les humains n’étaient doués d’aucune magie, les plus puissants d’entre eux ne se contentant que d’inhiber les pouvoirs des autres races. Mais qu’était-elle ? Une fée aurait eu des ailes, un ange aurait été plus grand…

Alors que toutes ces questions commençaient à lui donner mal à la tête, il vit Opalyne tomber à la renverse et s’étaler dans les fleurs qu’il était venu combattre.
« Non, fais attention ! »
Abel, abandonnant ses réflexions, s’approcha de la jeune fille. On l’avait bien mis en garde contre l’effet de ces plantes lorsqu’on s’approchait trop d’elles.
« Ecoute moi, ces fleurs ont un effet étrange, tu vas peut-être voir des choses bizarres, des choses qui n’existent pas. Essaie de rester calme, tu ne risques rien, tu m’entends ? Ce que tu vas voir n’est pas réel. »
Le bélua était inquiet, il ne connaissait pas la puissance des effets de la plante. Ils pouvaient au mieux lui embrouiller un peu l’esprit, mais au pire lui créer de violentes hallucinations. Il espérait que ce n’était pas dans ce dernier cas qu’ils allaient se trouver. Elle ne les avait senties que l’espace d’une seconde, pas assez pour que cela soit dangereux pour sa santé, mais il allait devoir être prudent.

Saleté de plantes. Phoebe n’aurait jamais toléré que de telles engeances viennent polluer l’habitat de ses enfants. Ils allaient devoir trouver une solution, même s’il fallait pour ce faire brûler ces buissons jusqu’au dernier.
Alia poussa un petit grognement en direction d'Opalyne alors que son compagnon s'agenouillait à ses côtés en lui prenant délicatement les épaules pour l'aider à se maintenir.
"Est-ce que ça va ? Essaie de te détendre, les effets ne devraient pas durer bien longtemps..."
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mer 08 Jan 2014, 22:17

Endormir la méfiance de quelqu'un est une chose bien difficile, mais garder la confiance nouvellement acquis l'est plus encore. J'étais en train d'en faire l'amer découverte, même si cela ne se passait pas si mal. La voix d'Abel raisonna, mais il était un peu tard pour me dire de faire attention, et je savais déjà les effets de cette plante pour l'avoir subit plus violemment encore, mais ça, il ne pouvait et finalement, ne devait pas le savoir. Le fait qu'il approche ne provoqua aucun remous et Azazel se tint à distance, prudent mais, je le sais, confiant. A vrai dire, je commence à croire que j'ai réussi, me^me si mes yeux me trahissent légèrement, groggy comme je le suis à présent. Je relève très faiblement la tête vers Abel, mais ce que je vois n'est pas son visage, mais le visage de mon père, il est pourtant mort depuis longtemps, alors pourquoi ? Sans que je comprenne, les larmes me montent aux yeux, un démon ne pleure pas, c'est ridicule, mais je comprends bien vite que ses larmes viennent des plantes, leur polen brûle les yeux, enfin, plus ou moins. Au contact des mains d'Abel, je me laisse tomber plus ou moins contre lui, frissonnante, hésitant un instant à répondre alors que les images étrange que je vois s'estompe peu à peu.

- Je ... je crois que ça va aller ...

je relève légèrement la tête alors que mes ailes de papillon se déploie subitement, j'ai oublié que lorsque je me retrouver dans de fâcheuse posture, j'ai tendance à les utilisé. Je baisse la tête, voilà qui est fâcheux, néanmoins Azazel approche en poussant une espèce de glapissement inquiet, il essaie de nous sauver la mise. dans ma tête, sa voix se fait amusée en revanche.

- Avoue le, sans ton renard favori, tu es perdue.

Dans d'autre circonstance, je l'aurai attraper par la peau du cou, mais dans l'état actuelle je me laisse complètement aller contre Abel en tremblant, à vrai dire, c'est purement et simplement l'effet des plantes qui empêches mes muscles de réagir comme il le devrait, et je me rappel de ma première rencontrer avec les plantes, une demi-journée coincés au sol à subir des hallucinations parfois violente à m'en briser les cordes vocales. Finalement, je décide qu'il, est temps de se servir d'Abel.

- Merci. Je ... je veux bien t'aider.

Ma voix est faible sans jouer la comédie cette fois, c'est vrai, demander de l'aide me répugne, et proposer mon aide de cette manière plus encore, mais si je peut endormir un peu plus ce Bélua alors je pourrai sans doute trouver un moyen de quitter cet endroit sans que les graines de ses plantes ne se collent à la fourrure d'Azazel. Après tout, c'est ce qui nous as plus ou moins retenue ici depuis le début. Je me dégage légèrement du Bélua pour relever la tête vers lui, sentant mon corps m’obéir peu à peu de nouveau, une bonne chose. Je regarde Alia, cette saleté de panthère n'a pas intérêt à se mettre en travers de mon chemin, néanmoins je préfère cacher l'envie soudainement meurtrière qui me parcoure, plongeant mon regard dans celui d'Abel, un peu incertaine de la suite des évènements. Azazel vint aussitôt se blottir dans mes bras, sa douce fourrure rousse suffisant à me redonner de l'assurance. Le plan est en marche, le Bélua est tomber dans le piège, il ne me reste plus qu'à l'empêcher d'en sortir tout en découvrant comment se débarrasser de ses plantes, du moins, le temps de m'enfuir, cette forêt peut bien périr, c'est en fait le cadet de mes soucis.

- Opalyne, tu crois que je met en garde sa compagne ? Après tout ça pourrait être drôle d'usé de télépathie avec elle, imagine qu'elle prenne peur et fuie la queue entre les pattes !

Je pose sur mon compagnon un regard sombre qui le fait reculer, ce n'est pas le moment de tout mettre en l'air, néanmoins, il se laisse docilement faire quand je lui caresse la tête avant de me relever très, très lentement, ayant guère envie de retomber dans ses plantes. Finalement, c'est à présent a Abel de décider quoi faire, et j'ai hâte de voir de quel manière ce "génie" va s'y prendre.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Jeu 09 Jan 2014, 05:07


Abel entoura les épaules de la jeune fille de ses bras alors qu’elle se laissait aller contre lui. Comment ne pas éprouver de la tendresse à son égard quand elle semblait tant en difficulté ? Même son compagnon semblait inquiet, émettant des bruits plaintifs en regardant son amie. Alors qu’elle se dégageait, le jeune bélua vit de petites ailes dans le dos de la jeune fille. C’était donc une fée, du moins c’est ce qu’il pensait. Ses pouvoirs venaient donc de là…
Le bélua laissa un petit peu d’espace à Opalyne pour qu’elle puisse respirer, et vit Azazel venir se blottir contre elle. Elle semblait vouloir lui proposer de l’aide, et celle-ci serait bienvenue, mais Abel devait auparavant trouver un moyen de neutraliser ces plantes.

D’un pas hésitant, Abel le bélua se dirigea vers Alia, qui n’avait pas bougé d’un poil depuis le début de la scène. Elle restait dressée sur ses pattes, comme si elle voulait être prête à bondir sur une proie. Alors qu’elle était tournée vers Opalyne, la jeune panthère à plaques porta soudain un regard noir vers le renard et se mit à gratter frénétiquement le sol. C’était la première fois qu’Abel la voyait comme ça, et ce n’était pas normal. Que voulait-elle faire, se battre ? Azazel n’avait rien d’une des proies qu’elle pourchassait parfois. Le bélua doutait même de l’issue du combat, s’il devait y en avoir un, tant la féline était encore chétive.
Il s’agenouilla auprès d’elle et, s’assurant qu’ils étaient assez loin des deux autres pour ne pas être entendus, lui lança un regard interrogateur.
« Qu’est-ce que tu fais ? Ce n’est pas une manière de se comporter avec des inconnus, tu vas nous attirer des ennuis si tu continues. Ils n’ont pas l’air méchants, alors pourquoi est-ce que tu réagis comme ça ? »
Pour toute réponse, Alia mordit la main qu’Abel lui tendit. Oh, ce n’était pas la première fois, parfois elle aimait jouer avec lui de la sorte, ignorant certainement quelle force elle pouvait avoir. Mais cette fois ci, il le voyait dans ses yeux, c’était parfaitement conscient et mesuré. Mais qu’est-ce qui lui arrivait donc ?

Le bélua s’éloigna de sa jeune panthère en étouffant un petit grognement. Il était vexé de son comportement. Approchant à nouveau d’Opalyne, il commença à réfléchir à un moyen d’éliminer ces buissons.
« Mmh… J’ai vu que vous pouviez soulever des objets avec votre magie. Est-ce que vous pensez pouvoir essayer sur ces plantes ? En utilisant conjointement vos pouvoirs et ma force, peut-être pourrons-nous les déraciner ? En temps normal une telle chose m’aurait répugné, mais ces buissons ne sont pas l’œuvre de la nature. Il faut les éradiquer ! »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Jeu 09 Jan 2014, 12:19

Je crois que le contact avec le Bélua ne me déplait pas pour une seule raison, c'est la preuve qu'il ce fait complètement berner sans rien en voir. Au contraire de sa compagne panthère qui me fuie comme la peste, ce qui me laisse penser que cette dernière a un don aussi, néanmoins tant que son maître ne la comprend pas, c'est un bon point pour moi, et puis qui sait, je peux peut-être m'en débarrasser d'un moyen ou d'un autre, même si je doit la jouer finement et que pour le moment, je n'ai aucune idée. je regarde Abel approcher de son félin, alors que dans mon esprit, diverses idées prennent forme, mais pas assez subtile à mon grand damne, je doit avouer que je n'entraine pas assez mon esprit et j'en subit à présent les conséquences puisque je n'arrive pas à avoir une idée de génie pour piéger l'animal dérangeant. Azazel regarda la panthère avant de laisser son poil se hérisser, lui jouait bien entendu, prêt à se défendre également alors qui révélait ses petites canines pointu, envoyant dans l'esprit de la panthère ses quelques mots simple.

- Je te conseil de te tenir tranquille ou on vous tue tous les deux.

Je caresser doucement Azazel qui ne bronche pas, avant de le prendre dans mes bras, il continue de fixer Alia mais semble se détendre en la voyant mordre son propriétaire. pour ma part je suis un peu surprise de ce comportement mais cela m'arrange. Tant qu'Abel e la comprend pas, je peux réfléchir à une idée, et c'est que je n'ai rien contre un peu de temps pour ça. Je relève la tête sur Abel avant de baisser le regard sur sa main ou les petites traces de dent sont visibles. Je regarde ensuite Azazel, avant de prononcer d'une vois plutôt normale à présent que je n'ai plus besoin de jouée autant la fille farouche et fragile.

- Canin et félin ne sont pas fait pour s'entendre je crois ...

Avec de la chance cette explications fonctionnera et le Bélua s'occupera un peu moins de son amie à quatre pattes, et donc je gagnerai un point de plus dans ma tentative de me jouer de lui. Je deviens donc très attentive quand Abel nous propose son idée, je ne suis pas au mieux de ma forme mais je peux parfaitement faire ça, ou du moins essayer. J’acquiesce d'un mouvement de tête avant de reposer mon renard sur le sol, vérifiant qu'il ne risque pas de respirer le parfum ravageur de ses fleurs qui fanent pour la plupart a mesure que le soleil prend de la hauteur dans le ciel. Je me concentre d'ailleurs sur une plante plus loin, peu à peu, elle émerge du sol, révélant un fin réseau de racine qui doit certainement se propager et être lié aux autres plantes, mais je ne peut la soulever que de quelques centimètres, m'appuyant à un arbre pour être sure de ne pas tomber si je présume de mes forces. Visiblement la plante laisse tomber au sol de minuscule particules, je regarde Abel, inquiète.

- Ce ne sont pas ... des graines ?

J'ai pas beaucoup secoué la plante, mais si les graines tombent si facilement, ça pourrait expliquer pourquoi elle c'est répandu rapidement. Et pourquoi j'ai l'impression que les plantes nous suivent, il suffirait que les graines s'accroche à mes vêtements ou au pelage d'Azazel, lequel s'ébroue actuellement à mes pieds. Je préfère ne pas en dire trop, rivant mon regard sur le Bélua, je lui laisse les devants, après tout je ne vais pas me fatiguer à trop réfléchir alors qu'il est là pour ça. Mon seul but est de comprendre pour enfin partir sans propager davantage cette plante. Surtout dans un but personnel car je n'ai pas envie d'en humer de nouveau le parfum, après il m'importe peu que les Béluas se débattent entre eux pour s'en débarrasser définitivement. Ce sera juste une preuve qu'ils sont trop sensible car un bon feu nettoierai tout, malheureusement j'ai pas envie de m’immoler pour être certaine de ne pas voir pousser ses fleurs partout ou je m'arrête.

- Opalyne ? Tu es sur qu'il peut nous servir à quelques choses ?

Je préfère ne pas répondre, on verra bien et au pire, si Abel ne sert à rien, il sera toujours temps de lui faire respirer le parfum dangereux de ses fleurs ou de plaquer mes bâtons contre son corps pour lui infliger une douleur qu'il ne sera pas prêt d'oublier. Dans l'immédiat, j'attends de voir à quoi il peut penser, usant de ma magie pour déraciner deux ou tris plants afin de permettre au Bélua de les étudier, sachant pertinemment que je ne pourrai pas les garder en l'air bien longtemps tout de même, l'utilisation de magie étant très épuisante.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Ven 10 Jan 2014, 17:06


Alia grognait de plus en plus fort, et semblait avoir du mal à tenir en place. Se déplaçant de droite à gauche, comme si elle cherchait un angle d’attaque. La jeune féline n’était pas du genre à attaquer sans raison, d’habitude ce n’était que pour tenter d’attraper un animal plus petit qu’elle pour se nourrir. Mais là c’était différent, elle semblait vouloir s’en prendre à Azazel pour une raison qui échappait à son compagnon. Ce n’était pourtant pas la première fois qu’elle rencontrait une créature magique, et d’habitude elle s’était plutôt bien comportée, curieuse et pacifique. Se pouvait-il que quelque chose cloche chez leurs nouveaux amis ? Abel commençait à se poser des questions sur eux. Après tout, pour une fille douée de pouvoirs de télékinésie et accompagnée d’un animal magique pouvant communiquer par télépathie, elle semblait bien affaiblie. La télépathie était-elle la raison de la méfiante d’Alia ? Qu’est-ce que le renard pouvait bien lui dire pour attiser à ce point sa colère ?

Abel essaya de chasser ces pensées de son esprit, préférant se concentrer sur les plantes qui leurs causaient déjà assez de problèmes comme ça. En déterrant les buissons, Opalyne avait constaté qu’une fine couche de graines s’était répandue dans le sol, menaçant de faire repousser une nouvelle génération de fleurs maléfiques si rien n’était fait.
« Garde les en l’air un instant encore. »
Le bélua prit une grande inspiration et bloqua sa respiration avant de s’approcher des racines qui courraient le long du sol. Sans plus de ménagement, il attrapa la ronce et la brisa en deux d’un coup sec après l’avoir tortillée un peu pour la fragiliser. Immédiatement, la plante sembla dépérir, comme si elle mourait à vue d’œil. Il semblait que, coupée des autres, elle n’était plus en mesure de survivre. Etait-elle reliée à une plante reine, qui agissait comme le cœur de cette engeance ? Si Abel et Opalyne parvenaient à trouver cette chose et à la détruire, peut-être la corruption s’arrêterait-elle ici ? Si les graines ne pouvaient se lier au réseau de racines, elles allaient certainement mourir comme cette plante que la bélua venait de détruire.
« Tu as vu ça ? Des plantes ne sont pas seulement liées entre elle, les racines semblent converger toutes vers un même point. On dirait le centre de leur propagation... Il doit se trouver à quelques dizaines de mètres, là où les buissons deviennent plus denses."

Alia s’approcha soudain d’Opalyne. D’un pas décidé, elle parcouru en un instant la distance qui la déparait de la jeune fille et s’arrêta à peine plus d’un mètre d’elle, semblant attendre quelque chose. Que pouvait-elle bien chercher à faire ?
Abel s’approcha doucement d’eux, prêt à intervenir en cas de besoin. La situation devenait de plus en plus tendue, et si la panthère ne se calmait pas rapidement, elle allait les entraîner assurément vers un conflit. Pour l’instant, le bélua ne savait pas ce qui lui prenait, mais hostile ou pas, il ne laisserait personne s’en prendre à elle, fussent-ils des êtres amicals. Ce renard télépathe avait intérêt à ne pas lui envoyer on ne savait quelle pensée agressive, ni tenter de lever sa patte sur elle, sans quoi Abel serait obligé de la défendre…
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Ven 10 Jan 2014, 22:31

Azazel se contentait de surveiller la panthère, en apparence tout du moins. Il a ce petit air narquois alors qu'au fond, je sais bien que mon adorable compagnon à fourrure est en train de provoquer l'animal. Pourtant je préfère ignorer nos animaux, qu'il se disent des mots doux, pendant ce temps la, je peux m'occuper d'offrir a Abel ce qu'il veux, plus d'informations sur les plantes. Je souri faiblement à la demande du Bélua, je pourrai au contraire usé de ses plantes pour lui mettre une fleure sous le nez, mais au lieu de sa, je le laisse faire, une pointe de curiosité dans le regard. Je suis surprise de la tournure des choses d'ailleurs, si bien que je relâche ma magie et m'approche d'un pas vacillant, plus que je ne le pensais en fait. je suis visiblement plus fatiguée par ma magie que je ne m'en crois capable, ce qui prouve que ma force est loin d'être digne de celles des autres démons, à mon grand damne.

- Oui je vois ça ... c'est stupéfiants ...

Je regarde Abel, il a vraiment découvert quelques choses sur ses plantes la ou moi, je n'ai fait que les éviter depuis que je les ai vu pour la première fois. Finalement ce Bélua n'est peut-être pas si stupide, il n'empêche qu'il reste d'une race inférieur à celle des démons, et la dessus je ne suis pas prête de changer d'avis, même si c'est dans la tombe que ça doit me mener. Je me retourne, à mi distance entre Abel et sa panthère, Azazel réagit d'instinct, il se campe sur ses pattes, les pattes avant légèrement étirer devant lui, les six queues plus ou balayant l'air alors qu'il forme un demi arc de cercle devant mes jambes, les crocs plus que dévoilé et un grondement sourd s’échappant de sa gorge. Je fixe la panthère puis regarde Azazel, il semble sur la défensive, mais à sa façon de fixer Alia je pense qu'il lui parle par télépathie, attisant encore plus sa colère sans  doute.

- Ne joue pas à ça chaton. Tu t'attaque à un démon là, et Opalyne peut t'infliger une douleur tel que tu ne te relèvera pas, a moins que tu ne préfère qu'elle s'attaque à ton misérable maître. Le voir se tordre de douleur te calmera peut-être avant qu'on te soulage de la vie qui t'a été offerte.
- Qu'est ce qu'il se passe ? Azazel ?

Je joue la carte de l'innocence et de la surprise, si Abel croit a une simple disputes entre nos compagnons on peut encore sauver la mise. Néanmoins ma main glisse sur l'un de mes bâton, celui qui rentrera en contact avec ressentira une douleur fulgurante. A mes pieds, les oreilles d'Azazel sont plaqués sur sa tête alors qu'il continuer de grogner sourdement, comme un animal pris au piège, mais je sais bien que si besoin, il hypnotisera la panthère, même si il ne contrôle pas se pouvoir parfaitement. Je lève la tête et fixe Abel, c'est de sa réaction et de celle d'Alia que dépendra la suite des évènements et si je doit me battre, je le ferrai. mais j'ai peu manger ses jours derniers et l'utilisation de ma magie ma rendu plus faible, j'ai peu un peu un léger doute sur la façon dont les choses pourrai tourner.
J'ai soudain une idée, d'un coup j'attrape Azazel qui proteste d'un glapissement alors que je le colle contre ma poitrine, le caressant doucement, sans quitter la panthère des yeux. Il semble se calmer, mais bien vite, il m'échappe, reprenant son attitude agressive qui laisse à penser qu'il n'attaquera pourtant pas le premier. Mon compagnon à fourrure fait tomber mes plans à l'eau mais dans un même temps, je songe que cela peut aussi être un bien. Doucement je me rapproche d'Abel, si je veux avoir une chance, il me faut l'avoir par surprise, et avant que sa ne dégénère davantage, j'ai tout intérêt a être proche de lui pour lui planter l'un de mes bâtons dans les côtes et usé de l'âme en peine.

- Abel ...

Je regarde le bélua, ma voix douce me revenant comme un échos de courage. je fais mine de ne pas comprendre mon propre compagnon, et franchement, je réalise que je n'ai plus que ma bonne étoile en guise de chance. Même si étant un démon, je ne crois pas vraiment à tout cela, préférant amplement le chaos des enfers ou les plus faibles sont asservis par les plus fort, jusqu'au jour ou les faibles deviennent fort. mais cela est une toute autre histoire et dans l'immédiat, je ne suis pas forcément dans le bon camp.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Dim 12 Jan 2014, 14:37


Quelle poisse. Avec ce sale caractère qui ne lui ressemblait pas, Alia allait finir par s’attirer les foudres du renard ou de sa maîtresse. Ils avaient l’air tellement affaiblis, la jeune fille semblait pourtant gentille. Abel était heureux de les avoir rencontrés, d’avoir pu les aider, mais leurs relations allaient vite se détériorer si leurs compagnons ne faisaient pas un effort pour s’entendre. Mais le bélua ignorait tous des pensées sombres qu’Azazel envoyait à sa panthère, et cette dernière ne pouvant communiquer avec lui que par les grondements qu’elle émettait depuis le début de leur rencontre, il n’était pas prêt de comprendre ce qu’elle leur reprochait.
Abel s’agenouilla vers un des bouts de la racine qu’il avait arraché et tira dessus pour tenter de la déterrer. S’ils la suivaient, peut-être les mènerait-elle vers ce qui générait tous ces problèmes. Plus vite sa mission ici serait finie, plus vite il pourrait se concentrer à savoir d’où provenaient ses nouveaux amis, et peut-être découvrirait-il un moyen d’apaiser Alia, ou du moins de comprendre mieux ses appréhensions…
Le bélua vit Opalyne parler à son renard et tenter de le prendre dans ses bras pour le calmer, mais celui-ci ne semblait pas de cet avis. Il semblait sur la défensive, prêt à jouer de ses griffes et de ses crocs pour les combattre. La situation était explosive, et, bien qu’il n’ait eu que peu d’espoir d’arriver à lui faire entendre raison, Abel se résolu à lâcher quelques instants sa racine pour aller à son tour vers la jeune panthère. Il posa sa main sur son pelage noir et, caressant délicatement les zones rugueuses de sa peau, tenta de lui envoyer des pensées heureuses, des souvenirs des beaux moments qu’ils avaient pu passer ensemble dans les forêts de leur terre natale ou au cours de leurs voyages au bout du monde. Le lien qui les unissait n’était pas le même que celui d’Azazel et Opalyne, eux ne pouvaient pas communiquer par télépathie, du moins pas avec des mots, mais Abel s’était déjà rendu compte que les idées auxquelles il pensait pouvaient parfois passer de son esprit à celui d’Alia, comme s’ils avaient été reliés.
« Essaie de te détendre un peu ma belle. Nos amis ne te feront aucun mal, d’accord ? Nous allons libérer la forêt de ces plantes, et nous rentrerons chez nous. Reste tranquille en attendant. »

Le bélua poussa un soupir. Cette journée était décidément tendue, mieux vallait essayer de calmer le jeu. Se dirigeant vers Opalyne et son compagnon, il remarqua que la jeune fille touchait posait la main sur quelque chose qui se trouvait cachés dans les replis de ses vêtements. Peut-être était-ce parce qu’il n’était pas habitué aux volontés guerrières des créatures qui peuplaient ce monde, ou bien peut-être était-il simplement sous le charme de cette pauvre fille égarée ? Quoi qu’il en fût, il ne pensa pas une seule seconde qu’elle pouvait cacher une arme et qu’elle menaçait de s’en servir contre lui. L’idée ne lui traversa pas l’esprit, et il continua donc de s’approcher sans aucune méfiance, posant son regard sur Azazel.
« Petit renard, je ne sais pas ce que mon amie a fait pour t’offenser, mais je te prie d’être rassuré, je ne la laisserais vous faire aucun mal, ni à toi ni à ta maîtresse. C’est encore une enfant et elle peut paraître agressive, mais elle ne fait que se défendre, elle ne vous attaquera pas. Regardez-la, elle est si petite, même si elle le voulait elle ne pourrait pas vous faire grand-chose, et je ne suis pas armé. Je suis bélua, nous ne voulons de tort à personne. »
La jeune fille prononça son nom et s’approcha lentement. Sa voix était douce et pleine de gentillesse, pourquoi y voir une tentative de le mettre à portée de ses armes ? Il la laissa faire en la regardant avec une tendresse mêlée de remords. Il devait essayer de se montrer diplomate.
« Opalyne, je ne sais pas ce qui leur prend. Est-ce que nous avons fait quelque chose de mal ? »
Lorsqu’ils furent l’un à côté de l’autre, Abel posa une main amicale sur l’épaule de la démone pour lui signifier la bonté de ses intentions. Dans l’ondulation du tissu de ses vêtements, le bélua aperçu sa main serrée autour d’une petite chaine qui brilla furtivement à la lueur du soleil. Elle semblait reliée à un genre de bâton, mais que pouvait-elle vouloir faire avec ça ? La magie d’Azazel, les craintes d’Alia, tout sembla se mettre en place dans la tête d’Abel, mais il était bien trop tard pour s’éloigner maintenant. Ses yeux se chargèrent d’incompréhension et sa voix trembla légèrement.
« Qu’est-ce que tu veux faire avec ça ? »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Lun 13 Jan 2014, 17:22

Abel essayait de calmer sa panthère, peine perdu avec les paroles empoisonné qu'Azazel lui envoyait. Je regarde le Bélua, il est loin de se douter que je n'ai pas la moindre envie de rester là, sagement assise, et quand bien même il ne possède aucune arme visible, je connais assez le monde pour savoir que personnes ne voyage sans savoir se défendre, ou alors c'est qu'on souhaite mourir. Je lève les yeux sur Abel, posant mon bâton a quelques minimètres de ses côtes, il semble vraiment niais. Azazel comprend le message et d'un coup, il gronde bien plus dangereusement sur Alia alors que je ne cherche en rien à me défaire du contact de la main d'Abel sur mon épaule. De ma voix toujours aussi douce je décide de dévoila à Abel ce que je suis vraiment alors que es ailes de papillon se change en aile d'un noir ébène, à la membrane souple.

- Tu veux savoir ce qui met Alia dans cet état, je vais te le dire. Mais avant, sache qu'un simple contact avec ce bâton t'enverra une douleur fulgurante.

Je cherche dans le regard d'Abel le moindre petit détail qui me prouveras qu'il ne cherche en rien à attaquer, ce que je semble trouver d'ailleurs. Finalement, j'enchaine alors que mes ailes battent légèrement dans mon dos et que le renard prêt de moi garde la panthère a distance.

- Je suis un démon. Et si je suis ici, c'est a cause de ses fleurs qui ont encerclé nôtre refuge temporaire et qui nous ont plus ou moins coincé ici. Je me moque bien de ce qui peut arriver aux Béluas, mon seul but et de pouvoir quitter cette forêt sans que ses plantes dont je connais très bien les effets ne nous suivent. Alors soit ta bestiole ce calme et je continue de t'aider, soit je la calme moi même.

A aucun moment ma voix ne s'était faîte agressive, néanmoins, pour montrer que cela ne ressemblait pas à une blague, j'avançais mon arme pour qu'elle touche les côtes du Bélua, à peine une fraction de seconde, amplement suffisant pour qu'il ressente la douleur que pouvait infligé le contact avec ce qui ressemblait a de vulgaires bâton au bout d'une petite chaine. Je recule mon arme, je ne compte pas l'utilisé davantage, sauf s'il m'y oblige. Azazel a mes pieds use de télépathie avec Alia pendant ce temps la.

- Tu as vue ? Maintenant tu ferai mieux d'arrêter de miauler chaton, parce que tes griffes ne me ferons rien.

Je recule d'un pas, laissant mes ailes reprendre leur apparence de papillon alors que mon regard fixe Abel. Je veux éviter le moindre combat, lui avoir juste fait goûter à l'étendu de mes armes me suffit et je n'ai nul envie d'aller plus loin, en grande partie parce que je retiens mon corps de me lâcher depuis plusieurs minutes maintenant. Je ne suis pas en état et je le sais, mais je sais aussi que je me battrai a la mort s'il le faut. Et pourtant il a de gros moyen pour voir que je ne suis pas prête à me battre, premièrement, mes jambes peinent à me soutenir, deuxièmement, j'ai pris appuis sur le tronc de l'arbre derrière moi, et enfin, même si j'ai mes deux armes en main, je n'ai pas encore juger utile de passer à l'attaque. J'avise toutefois une roche plus loin, dans le pire des cas je pourrai l'utilisé par télékinésie, même si je doute de la tenir sans m'effondrer.

- Opalyne ?

Azazel tourne brièvement la tête vers moi, lui aussi doit sentir que tout ne vas pas aussi bien que je veux le faire croire, et les plantes dont j'ai déjà humer le parfum par deux fois ne doivent pas m'aider, même si cette constatation ne me viens à l'esprit que maintenant. Finalement, je reste le regard fixer sur Abel, me demandant ce qu'il va bien pouvoir faire lui ou sa panthère et si, j'aurai les réflexes nécessaire pour réagir.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mer 15 Jan 2014, 13:21


Abel avait du mal à y croire, mais à présent tout semblait clair. Il était évident qu’Alia avait saisi dès le début la noirceur de l’âme d’Opalyne. Si seulement il l’avait écoutée, il se serait sans doute méfié de ces voyageurs égarés. Mais cela aurait-il changé quelque chose ? Au fur et à mesure qu’il comprenait les paroles de la démone, le bélua sentait une présence familière prendre peu à peu le dessus en son cœur. Les démons étaient maléfiques, c’était eux qui avaient tué son mentor il y a des années, et même si celle-ci n’y était probablement pour rien, l’envie de lui faire payer les crimes de son peuple était tentante. Le contact des étranges bâtons d’Opalyne contre son flanc lui arracha un hurlement qui se transforma bien vite en un rugissement bestial alors que ses yeux viraient à l’orange, brillant d’un éclat sauvage. Abel recula de quelques pas et se plaça instinctivement entre la démone et sa panthère. Elle pouvait venir fanfaronner tant qu’elle voulait dans ses bois, le menacer ou même l’agresser, mais il n’était pas question qu’elle s’en prenne à Alia. Ses semblables avaient tué sa mère et l’auraient laissé mourir seule dans les bois s’il ne l’avait pas recueillie. Il était hors de question qu’il la laisse finir le travail. La jeune panthère était à ce jour tout ce qu’il avait, tout ce qu’il chérissait dans sa vie, et la simple pensée qu’Opalyne pourrait la « calmer » lui donnait des envies noires qui ne lui ressemblaient pas.
« Je t’ai offert à manger, je t’ai proposé mon aide, j’ai posé sur toi des yeux plein de tendresse et d’amitié ! »
Abel avait du mal à parler. Ses mâchoires le faisaient souffrir et ses mots, sifflant entre ses crocs, ressemblaient de plus en plus aux grognements d’Alia.

Celle-ci était restée en arrière, ne quittant pas du regard Azazel. Elle ne s’était pas battue souvent aux côtés d’Abel, mais les rares fois où cela s’était produit, son compagnon avait été très clair quant à la marche à suivre. Tant qu’elle n’était pas en âge de se défendre efficacement, il était inutile de l’exposer. Par contre, si elle décelait une ouverture, rien ne l’empêchait de fondre sur une proie facile ou immobilisée pour refermer sa gueule sur sa gorge. Guettant le bon moment, prête à déployer ses griffes, elle regardait la scène sans bouger.
Abel vit les ongles de ses mains devenir noirs, s’allonger et se solidifier progressivement. S’il ne se calmait pas, il n’allait bientôt plus être en mesure de revenir en arrière. Mais la présence d’Opalyne n’était pas pour l’apaiser, bien au contraire.
« Est-ce que tu es venue chercher la guerre avec les béluas ? Si je ne porte pas d’arme, c’est que je n’en ai pas besoin ! »
Les griffes d’Abel brillèrent au soleil dans un reflet acéré au moment où il les déploya, reculant légèrement pour se mettre en position. Devant lui, Opalyne semblait faible, épuisée. S’il devait y avoir un combat, il serait bref, d’une manière ou d’une autre.

Une partie d’Abel avait envie de hurler à la paix, de demander à Opalyne de l’aider à neutraliser ces plantes avant de repartir d’où elle venait en emportant son agressivité avec elle. Mais cette partie semblait s’effacer peu à peu devant celle qui voulait tailler en pièces ceux qui avaient osé menacer sa Alia. Il n’était pas trop tard pour revenir en arrière, mais à présent que la démone avait révélé sa vraie nature, sa méfiance ne pourrait s’effacer.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mer 15 Jan 2014, 17:57

Je regarde le Bélua, effarée alors que je comprends qu'il est peu à peu en train de péter les plombs, et forcément, qui est la cible, nul autre que moi. L'arbre dans mon dos continue de me soutenir, mais il me gène aussi, avec ça, impossible de reculer. J'écoute les paroles d'Abel, cela ne me fait ni chaud ni froid, personnes n'aide un démon, on les laisse périr ou on périt sous leur mains, c'est aussi simple que ça. Je ne dit pas être insensible, mais depuis le début, je l'ai utilisé alors pourquoi le laisser croire que ses gestes ont pu m'atteindre ? Non, je suis là, indifférente à ses mots, prête à me battre car je sens que ma vie ne tiens plus qu'à un fil, et tout comme Azazel qui gronde un peu plus fort encore, tel un animal pris aux pièges, je pose sur le Bélua un regard glacial, dénué de tout sentiment. Je ne veux pas sa mort, car pour moi, ce qui fait qu'un être est puissant n'est pas seulement qu'il puisse tué, mais aussi sa capacité a avoir simplement le dessus sur d'autre. L'esclavage, montrer à ses victimes qu'ils n'ont pas la moindre chance, simplement brisé leurs espoirs. La vie est bien atroce quand il n’existe plus d'espoir, je le sais. Lentement, je plie les bras devants moi, tenant mes deux armes alors que d'un sifflement bref, j'intime a Azazel de reculer, ce dernier comprend subitement que cette fois, je ne le laisserai pas se mêler de tout ça. D'une vois hargneuse mais trahissant mon épuisement je prononce quelques mots.

- Tu crois vraiment que j'ai l'étoffe d'un dirigeant, que j'ai les moyens à l'heure actuelle de déclarer une guerre alors que ses simples plantes nous ont contraint, moi et Azazel à se terrer dans un terrier le jour pour échapper aux parfum des plantes ?!

Je baisse légèrement ma garde, pas assez pour montrer que je ne suis pas apte à me défendre, mais assez, je l'espère, pour montrer que ce combat ne rime à rien. Je me fige soudain en sentant quelques chose de tiède rouler contre mes joues, sans comprendre, Azazel pousse un gémissement effrayé en me voyant ranger un de mes bâtons, n'observant que d'un oeil ce que je fais, surveillant le duo face à nous de l'autre. Pour ma part, je porte ma main a mon visage, doucement, pour cueillir au bout de mon index ce qui n'est autres qu'une larme. Je n'ai jamais pleurer, mais là, que je suis à bout de force, je regarde cette goutte brillante au bout de mon doigt avec une fascination étrange, et une grande peur aussi. Le reste semble disparaître autour de moi alors que je m'interroge sur la raison qui a pousser mes yeux à lâcher ses larmes. Le sol se dérobe sous mes jambes alors que je tombe a genoux, sentant mon corps entier frémir.
Ce n'est pas le moment, je le sais bien, mais quelques choses en moi me trouble, est-ce parce que je suis à bout ou bien, parce que pour la première fois, je prend conscience que les êtres peuvent aider même un démon. Le grondement sourd et soudain d'Azazel me ramène à la réalité du moment, je lève doucement la tête vers mon compagnon tout en séchant d'un geste vif mes yeux. Il a le poil hérisser et les crocs largement dévoilé et se tiens en posture d'attaque, ma main sur son museau le calme immédiatement alors que je lève la tête vers Abel, me calmant.

- On a une plante a éliminer tu sais ... ce n'est pas à moitié mort que toi ou moi allons réussir.
- Je te retrouve bien là, froide et insensible.

J'étire un sourire tout en laissant ma main caresser le dos du renard, gardant mon regard rivé sur Abel et sa compagne. Le renard à six queue ne montre plus aucun signe d'agressivité et j'espère que cela suffira, auquel cas j'espère que mon compagnon aura le temps d’hypnotiser la panthère et que j'aurai moi-même les moyens de plier Abel à ma volonté en m'évitant une blessure qui, dans tous les cas, serait handicapante. Qui plus est, je ne me relève pas, au fond de moi, j'ai la sensation que si je le fait trop vite, il prendra sa comme une marque d'agressivité et je n'ai nullement l'intention de me battre, pas dans ses conditions. Une fois la plante détruite, j'espère pouvoir mettre le Bélua KO, mais pas avant.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas
 

Les fleurs du mal sont poussière d'étoiles. [Pv Abel Erond]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant

 Sujets similaires

-
» Les fleurs du mal sont poussière d'étoile [Quête PV Edwina]
» L'oiseau de la cascade (Abel Erond)
» L'aventure Mortelle ~ [Quête|PV Abel Erond]
» Les fleurs du mal sont poussières d'étoiles [Zephiel]
» Les Fleurs du Mal sont poussières d'Etoiles [Ft. Helly][+18]
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le pouvoir du Yin et du Yang :: Zone RP - Océan :: Continent Naturel - Est :: Rocher au clair de lune-