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 [Mariage Blanc] Mariage par intervention divine inconnue. [Ludwig/Devaraj]

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Mer 16 Jan 2019, 14:15


 
[Mariage Blanc] Mariage par intervention divine inconnue. [Ludwig/Devaraj] 64ku

''Ashana, si tu es intéressée, j'ai une petite habitation au berceau Cristallin. Je pourrais te téléporter là-bas et tu pourrais commencer ton voyage à cet endroit. À ce temps-si de l'année, l'endroit est magnifique.'' Lui déclare simplement Selewae. Après ce qui avait été une dispute très violente ce matin avec sa mère, Ash avait trouvé refuge sur le professeur en question. La jeune Eskët avait le visage bas, fixant ses pieds sans souffler un mot. ''Elle refuse toujours de m'écouter et elle agit comme si elle avait toujours raison.'' Souffle Ashana en caressant Meshk qui avait trouvé refuge sur ses cuisses. Le Ferapeex ronronnait de plaisir sous les caresses de sa jeune maitresse, demandant toujours plus quand la main s'arrêtait. ''Il ne faut pas lui en vouloir, je crois qu'elle agit ainsi à cause de la peur qu'elle ressent.'' Continue Selewae en regardant le sac de voyage qui attendait sagement de partir. ''Tu as toute préparée ." Demanda l'Enelyë. ''Oui, tout est là...'' Souffle simplement Ash. Selewae se lève du sofa, dépose la tasse de thé qu'elle tenait avant de s'approcher. ''Aller viens, il ne sert à rien de te morfondre, tu voulais partir en voyage non .'' ''Oui, mais...'' ''Il n'y a pas de maïs jeune Eskët, tu pars où, tu restes cloîtré ici comme le voudrait ta mère.''

Ashana lève la tête vers Selewae, de la surprise dans son regard. ''Et toi, ça ne te fait rien .'' Demande Ash d'une petite voix. La professeure soupire, avant de prendre la main de l'Eskët et de la tirer hors du sofa où elle allait finir par fusionner. Meshk, sauta au sol, crachant un peu son mécontentement, avant d'aller trouver refuge près de l'antre où des flammes brûlaient. Tout en la guidant vers sa propre chambre, Selewae reprend ; " Sincèrement, je n'ai pas non plus envie de te voir partir, mais tu es maintenant un adulte et tu as reçu l'autorisation. C'est maintenant ton devoir d'aller découvrir le monde...'' Ashana hoche la tête, comprenant les paroles du professeur. ''Ta première destination sera froide, alors laisse-moi t'offrir quelque petite chose qui te sera utile.'' ''Encore des cadeaux ? Vous commencez vraiment à me gêner, je n'ai rien...'' Commence Ash. ''Tu ne devrais pas penser à ceci, ses cadeaux sont simplement des objets qui m'ont été une fois utile pour mes propres voyages.'' Termine Selewae en sortant une petite buche de son placard. ''Une fois qu'elle est posée au sol, tu pourras l'allumer grâce à ta magie.''

Elle tire ensuite deux boules à neige, complètement vide, mais d'où de la petite neige semblait tomber en permanence derrière le dôme de vivre.'' Tu pourras offrir cette boule à qui tu le voudras et en gardant l'autre, tu pourras facilement communiquer avec l'autre personne à distance.'' Dit-elle en plaçant les objets ensemble. ''Ensuite, j'aimerais t'offrir deux sorts qui m'ont été pratique. Douce nuit, qui te permettra de passer une bonne nuit en rêvant à quelque chose que tu auras envie. Et pour terminer, L'invocation sur le sapin. Quand tu seras en présence d'un sapin, tu pourras invoquer la personne de ton choix, mais fais attention, la personne ne sera peut-être pas habillée pour la température. Utilise-le avec attention.'' Termine Selewae avant de lui tendre un dernier objet qu'Ashana reconnue immédiatement. Une sphère de téléportation ou le nom du berceau Cristallin était gravé. ''Prend des vêtements chauds dans le placard et sauve-toi avant que ta mère débarque ici.'' Termine Selewae en quittant la pièce. ''Vous ne restez pas ?'' ''Je n'ai jamais été bonne pour dire des adieux. Écris-moi pour me tenir au courant de tes péripéties. Je vais garder Meshk le temps qu'il devient un peu plus fort et quand se sera fait, je te l'enverrais.'' Termine l'Enelÿe en quittant la pièce.

***

Le berceau Cristallin était très loin de l'image qu'elle s'était faite. Selewae avait eue raison de lui prêter ses vêtements de fourrure. Tout en resserrant le manteau de fourrure, l'Eskët frison un peu sous le vent glacial qui a réussi à s'introduire dessous. D'un mouvement vif, elle rejette la capuche sur sa tête, protégeant ses longues oreilles des engelures possibles. Son regard mauve s'active à regarder de gauche à droite, essayant de dévorer tout le paysage qui l'entourait. Actuellement, elle se trouve dans un village assez vivant ou un marché se trouvait à l'extérieur. Complètement émerveillée, Ashana ne peut pas s'empêcher de faire le tour, essayant la nouvelle nourriture du coin ou encore des outils d'escalades qui pourraient lui être utile. Même si, selon les divers avis, il était déconseillé de partir seul, elle voulait aller voir un peu la forêt qui s'étendait autour et peut-être plus. ''Oh, à ce que je vois, j'ai affaire à une experte de l'escalade !'' S'exclame un vieil homme qui lui pointait l'équipement qu'elle observait. ''Je suis plus habituée à grimper aux arbres ou aux falaises rocheuses, je n'ai jamais fait de l'escalade en hiver et avec de la glace.'' ''Je vois, tu as trouvé un guide pour t'aider .'' ''Pas encore, mais je pensais peut-être le faire ensuite.'' ''D'accord, laisse-moi plutôt t'aider. La grandeur n'est pas bonne et la pointure semble trop grande pour toi.'' Déclare le vieil homme en lui retirant l'attirail des mains.

Une fois l'achat de son matériel d'escalade, elle quitte pour le centre-ville, à la recherche d'un guide qui pourrait l'aider dans son exploration. Toutefois, une étrange nouvelle vient à ses oreilles. ''Est-ce que tu as reçu la même chose ?'' Demande une voix féminine. ''Non, je n'ai rien reçu ce matin, fais-moi voir.'' Demanda la deuxième femme qui prend la missive de la première. ''Une invitation ? Mais pourquoi ? Et qui est ce peuple ? Amshloumkarhya ? C'est quoi un peuple ou un dieu ? L'écriture est assez dure à déchiffrer.'' La curiosité d'Ashana avait été piquée. Tout en prenant son courage à deux mains, elle s'approche des deux jeunes femmes. ''Pardonnez-moi de mon impolitesse, mais je n'ai pas pu m'empêcher de vous entendre... Serait-il possible de voir cette missive ?'' Les deux jeunes femmes la regardèrent un peu surprises avant que la première lui donne le papier en question. ''Ah ! Aucun problème, je vous l'offre même, je ne participe pas à ce genre de jeu stupide.'' ''Merci beaucoup.'' Déclare simplement Ash en s'occupant maintenant du papier.

Il était vrai que l'écriture était plutôt maladroite. Il y avait même certains mots qui étaient indéchiffrables. Toutefois, de l'autre côté de la missive, se trouvait un dessin d'une carte ainsi que des indications. Encore une fois, ce n'était pas le genre de carte qu'on connaissait et qui était facile à lire. Cependant, la difficulté de l'énigme ne faisait qu'accentuer la curiosité de l'Eskët. Il y avait des petits dessins qui semblaient rajouter des indices sur l'endroit en question. L'image d'un grand sapin s'élevant vers le ciel marquait le premier point significatif. Ensuite, il y avait une roche avec une étrange forme, un semblant de visage ? Le dessin n'était pas très clair. Il y avait de nouvelles directions avant d'attendre un dernier point, une grotte peut-être ? Du moins l'image y ressemblait beaucoup. Avec une idée bien précise en tête, elle part à la recherche d'un guide qui serait assez fou pour la suivre dans cette aventure.


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Sam 19 Jan 2019, 13:24



Le froid lui brûlait le visage et rien parmi les fourrures qu'il s'était déniché, ne semblait pouvoir empêcher le vent de s’engouffrer contre sa peau, jusque dans ses os. Pourtant Ludwig n'arrivait pas à s'en plaindre. Ses yeux larmoyants étaient sans cesse occupés à essayer de distinguer la route qu'il voulait suivre à travers la neige qui lui baffait les joues, et la morsure glaciale l'empêchait tout simplement de penser à autre chose qu'au froid et à sa propre survie. L'hostilité du Berceau cristallin était pour lui une bénédiction. Avant qu'il n’atteigne ce lieu extrêmement éloigné de sa propre contrée, il avait traversé des pays moins sauvages et plus dociles sans pouvoir en profiter. Lorsque son esprit n'avait pas le besoin vital d'être concentré sur la réalité qui l'entourait, la malédiction de Devaraj bouillonnait dans ses veines, le rendant extrêmement fiévreux, victime d'hallucinations très réalistes qui le faisait confondre l'illusion avec la réalité. S'éloigner d'Utopia et du Ma’Ahid ambiant signifiait pour lui ne plus être protégé de la magie noire d'une des plus instables personnalités de ce monde... Pourtant il n'avait pas voulu renoncer à ce voyage. Son père adoptif avait eut le malheur -en plus de le maudire- de lui transmettre son insatiable curiosité pendant les quelques années où ils avaient entretenus de bonnes relations. S'il se méfiait extrêmement de l'étranger, Ludwig n'avait tout de même pas pu résister. Quand il avait montré la missive pour le moins étrange à ses homologues, cela avait déclenché un rire général. "J'parie que t'as pas c'qu'il faut dans le pantalon !" avait dit l'un d'entre eux, passablement alcoolisé. Puis la situation avait dégénéré en une suite chaotique d'insultes, chacun avait voulu donner son avis et très vite deux camps aux avis divergents avaient voulu se battre dans la garnison. "La pauvre donzelle, elle va partir en courant en t'voyant !" ; "C'est à moi qui la faut, cette lettre ! Poussez-vous !" ; "L'énervez pas qu'il s'rait capable de nous planter là pour faire tout le voyage !" En effet, Ludwig s'était enfuit blanc de rage, prenant cette stupide lettre comme un défi personnel. Ne tenant pas à être la risée de l'armée humaine -car c'est ainsi qu'il visualisait la chose- il était parti sans rien dire à personne. Le lendemain, il avait regretté cette réaction puérile mais s'était trouvé incapable de faire demi-tour et admettre son tord, et ce sentiment se perpétua les jours suivants. Au bout de quelques semaines, il était déjà trop loin d'Utopia pour que cela vaille le coup d'abandonner et il ne voulait pas que les souffrances qu'il endurait à cause de sa malédiction ne servent à rien. De plus en plus entêté, il avait continué. Survivre à la magie de son père était devenu un autre but de ce voyage, qui commençait à prendre une ampleur considérable dans sa fierté personnelle. C'était dans l'objectif de contredire des racontars de fin de soirée qu'il arriva enfin dans le village qui était indiqué sur sa carte.

Son premier réflexe fut de se réfugier dans un endroit chaud, puis de chercher une étable pour sa monture pourrait se reposer, manger et où il pourrait prendre le temps de soigner les nombreuses entailles dont la jument souffrait. Après tout la missive n'indiquait pas de date précise... Il ne serait donc pas en retard. Son esprit était si perturbé par la magie et par les moqueries endurées, qu'il avait tout à fait oublié de se demander qui était cette fameuse tribu et à qui ils comptaient le marier, et pourquoi lui ? Alors qu'il réchauffait ses pieds contre une cheminée tout en goûtant au ragout du propriétaire, cette avalanche de questions dévala dans son esprit. Il se mit brusquement à prier pour que cela n'ait rien à voir avec les chamans... Car le mot tribu coïncidait beaucoup trop avec ce peuple et il était presque certain, en fouillant sa mémoire, d'avoir déjà entendu le mot Amshloumkarhya   sur l'Île Maudite. Quelque chose en rapport avec le volcan et une certaine légende sur une divinité, il ne se souvenait plus. En le réalisant enfin, l'humain regretta brusquement d'être venu sans réfléchir une seule seconde. Était-ce un piège tendu par son père ? Bien sûr, d'autres peuplades pouvaient vivre en communauté et prier Amshloumkarhya, mais il ne faisait pas vraiment confiance au hasard. L'appétit coupé et le foyer incapable d'éloigner la froideur qui s'était emparée de son âme, le jeune homme se précipita vers le tavernier pour lui demander des détails sur la région. Est-ce-qu'il y avait des chamans nomades par ici ? Qui était Amshloumkarhya ? Est-ce-qu'il connaissait les endroits cités dans la lettre censés le conduire jusqu'à une grotte ? Devant l'air incrédule du bonhomme, l'humain devina l'inutilité de ses questions.

Les premiers jours, il n'obtint rien de satisfaisant, soit parce-qu'il avait des personnes qui se méfiait de son air et son accent étranger, soit parce-qu'ils ne connaissaient pas les réponses. Il avait fait plusieurs fois le tour du village dont il commençait à bien connaître les ruelles sans y voir une trace de chaman... Comme il ne pouvait repartir avant que sa jument ne se soit reposée et comme il ne savait pas s'il avait vraiment le courage de continuer ou de faire demi-tour, le soldat loua une chambre à la taverne. Bloqué dans un dilemme sans fin, il s'occupait à tailler des flèches et construire des arcs pour les chasseurs du coin, ce qui contribua à atténuer la méfiance à son égard. Conformément à ses habitudes de la garnison, il se levait tôt pour avaler une boisson brûlante sans goût, grignoter un quignon de pain, se laver le visage à l'eau froide et attacher ses cheveux rebelles. Aussi loin fût-il de ses homologues, il faisait toujours en sorte qu'on le reconnaisse tout de suite comme un soldat-archer sans possibilité de confondre avec autre chose, malgré les fourrures blanches qui recouvraient une partie de son armure en cuir. Lorsque le soleil se levait, il allait chercher le bois dans la réserve et aider à allumer les foyers de la maison. Ensuite il s'installait sur sa chaise dans l'ombre non loin de la cheminée, là où il avait étalé toutes ses affaires pour le travail du cuir et du bois. Aujourd'hui, se dit-il, sera la fin de son étape. Il ne pouvait pas se permettre d'attendre plus longtemps. La malédiction usait sa santé et puis il s'était persuadé à force de se le répéter dans sa tête, que les chamans n'avaient rien à voir dans cette histoire. Il n'avait peur que de vieilles chimères et il ne pouvait pas rebrousser chemin aussi près du but.

Il se trouvait là, à moitié caché par une pile d'armes à réparer, quand une jeune femme entra pour demander des renseignements très précis, qu'il n'eut aucun mal à reconnaître. D'abord, l'incrédulité lui fit reposer l'objet qu'il tenait dans les mains. Cette femme avait de toute évidence la même lettre que lui dans ses mains. Pourquoi ? La réponse lui échappait. Cependant, c'était l'occasion rêvée pour continuer sa route accompagné et surmonter ainsi ses propres craintes. "Excusez-moi..." dit-il, en se levant et contournant son plan de travail. "Je ne suis pas de la région, je cherche le même endroit que vous." On lui avait appris à se méfier des apparences, alors il prit le temps de dévisager la voyageuse avec attention tout en continuant de se présenter. "Je m'appelle Ludwig. Ludwig Riel. Je me suis arrêté ici quelques jours, à cause du mauvais temps." Il ne parla pas du message, ni de son envie de faire demi-tour et de rentrer chez lui, estimant qu'une seule partie de la vérité suffira.


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Lun 21 Jan 2019, 17:44


 
[Mariage Blanc] Mariage par intervention divine inconnue. [Ludwig/Devaraj] Xod7

Malheureusement pour elle, la recherche n'avait pas été aussi fructueuse qu'elle aurait appréciée. En fait, elle avait été désastreuse et elle s'était retrouvée à presque errer sans but. Toutefois, elle avait été heureuse de Miss Selewae lui est offert sa petite maison de location. Par une seule fois, l'Eskët n'avait imaginé que la température pouvait descendre aussi pas. Même si Selewae l'avait soigneusement averti, Ashana commençait à croire qu'elle l'avait peut-être trop prise à la légère. Elle ne regrettait pas d'avoir pris cette destination, mais elle commençait à se sentir un peu seule. C'était bien la toute première fois qu'elle quittait le confort de la maison et malgré elle, elle commençait à douter un peu. Il n'y avait pas que ceci, elle avait naïvement cru que la recherche serait facile, cependant, elle avait très rapidement réalisé que les habitants étaient plutôt craintifs face aux étrangers. Il avait fallu un petit incident pour que la rumeur de sa présence soit reconnue un peu comme étant non dangereuse.

‘'Selewae, est-ce que c'est vous ?'' Lui avait crié un soir, une voix féminine quelque peu âgé. Ashana s'était retournée, la main suspendue dans son mouvement. Avec la pénombre qui commençait à se faire voir et la température qui descendait toujours plus avec. la jeune Eskët avait décidé de rentrer chez elle. Dans son dos, une vieille femme se tenait là, immobile, les yeux écarquillés de surprise. ‘'Hum... Non, je suis une amie très proche. Vous allez bien .'' Demande Ashana qui avait fini par se tourner complètement vers la vieille femme. Cette dernière tenait à peine sur ses jambes et semblait avoir couru jusqu'ici. Hors d'haleine, elle lui fit signe d'attendre avant de laisser une quinte de toux sortir. Pendant qu'Ashana se précipite vers elle, posant une main dans son dos, elle réalise que la femme n'a même pas pris le temps de bien s'attacher, laissant une partie de son cou à l'air libre. ‘'Rentrez avec moi, sinon vous allez attraper la mort !'' S'exclame Ash en aidant la vieille femme à pénétrer. Une fois que la femme fut assise face au foyer, Ash jette sa buche magie ainsi que d'autres, laissant les flammes magiques commencer à gruger les autres. ‘'La chaleur devrait arriver sous peu, tenez.'' Souffle-t-elle doucement en passant une chaude couverture de laine et de fourrure autour d'elle.

Il y eut quelques minutes de silence, où Ash se permit de retirer ses vêtements d'hiver, dévoilant un peu plus de sa personne à la vieille femme qui ne semblait toujours pas l'avoir quitté des yeux. Elle tire ensuite un chaudron où se trouve une soupe épaisse essentiellement constituée de légumes et de pâtes ronde. Elle vient le placer sur le feu, permettant ainsi à la bouillie de se réchauffer. ‘'Est-ce que ça va mieux ? Vous voulez peut-être un peu d'eau ?'' Finit-elle par demander. La vieille femme hoche simplement la tête et rapidement Ash lui apporte le verre d'eau sans réellement savoir si c'était ceci qu'elle voulait. ‘'Tenez.'' ‘'Merci " souffle enfin son interlocutrice. Ash se sent immédiatement rassurer de voir qu'elle possède toujours la parole. ‘'Pardonne-moi de t'avoir confondu... Mais j'avais entendu dire qu'une Ygdraë était au village et se séjournait ici. J'ai cru que c'était Selewae qui était revenue.'' Souffle-t-elle avant de prendre une gorgée d'eau. ‘'Tu es sa fille ?'' Reprends la femme un peu curieuse. Ashana rougit devant de tel propos. ‘'Oui et non ? Elle n'est pas ma mère biologique, mais elle m'a beaucoup aidé durant ma croissance, que ce soit côté éducation mentale et soutien. Elle compte beaucoup pour moi.'' Réponds finalement Ash sincèrement. Ses traits s'étaient détendus pendant qu'elle parlait.

‘'Je vois... C'est bien alors. Selewae est une brave et douce femme.'' Dit simplement la femme qui commençait à retrouver des couleurs plus normales. ‘'Est-ce que c'est impoli de vous demander pourquoi vous vouliez la voir ?'' ‘'Pas du tout. C'est très simple même. Je voulais la remercier pour ce qu'elle avait fait il y a plusieurs années. Je ne te compterais pas l'histoire on en aurait pour la soirée, mais...'' ‘'Non, non allez-y, ça m'intéresse beaucoup.'' Avait dit Ashana en la coupant un peu. La vieille femme lui avait souri avant de reprendre son histoire tout depuis le début. Dans cette même soirée, après avoir partagé une bonne histoire et un repas bien chaud, l'Eskët avait gentiment offert à la vieille femme de rester pour la nuit, la température avait méchamment descendu et un vent vicieux c'était levé. Ashana, lui promis qu'elle irait la reconduire chez elle dès le lendemain matin. Malgré la réticence visible de s'imposer, la vieille femme finit par accepter, visiblement très fatigué de cette course. Ashana comprend très rapidement pourquoi le lendemain matin. La personne âgée, n'habitait pas à côté de chez elle, mais à plusieurs maisons.

Après cette rencontre, même si plusieurs étaient encore méfiants face à elle, certains étaient plus enclin à lui parler. Ce fut même l'un des marchands qui lui apprend qu'il y avait quelqu'un d'autre qui semblait chercher la même chose qu'elle. ‘'Je vais avouer, je l'ai pris pour un fou, mais là je vois bien que cette lèvre existe bien. Je crois qu'il a pris racine chez l'un des forgerons, ou l'une boutique de réparation d'arme... Je suis plus sûr, mais tu ne pourras pas le manquer, c'est un petit blond pâle plutôt beau avec des yeux bleus... ou gris... Ta qu'à poser des questions, c'est un étranger, tu le trouveras facilement.'' Lui avait simplement dit le bonhomme. Heureuse d'avoir enfin trouvé quelque chose, aussi petite soit la piste, elle était partie à sa recherche. Cette fois-ci, la recherche avait été beaucoup plus facile à faire et elle avait été guidé vers une petite boutique. Une fois qu'elle était arrivée devant la porte, elle avait ressenti la nervosité et elle avait hésité. Il lui fallut une bonne minute pour retrouver son calme avant de pénétrer à l'intérieur. ‘'Excusez-moi, mais on m'a dit qu'il y avait quelqu'un ici qui connaîtrait le même problème que moi.'' Termine-t-elle en sortant la lettre de sa poche. Elle était trop occupée à sortir le bout de papier, qu'elle ne remarque même pas le jeune homme qui se trouve derrière l'arme d'arme. ‘'C'est à propos d'une grotte et d'un étrange Dieu, Amshloumkarhya. J'espère que je le prononce bien... " Murmure-t-elle par la suite pour elle-même.

Presque à cet instant, le jeune homme fait savoir sa présence, la faisant un peu sursauter un peu. Cependant, la frayeur ne reste pas très longtemps quand il lui confirme sa présence ici. Elle soupire de satisfaction, laissant un peu son corps se calmer et elle laisse un large sourire illuminer son visage et ses yeux. ‘'Enfin, enchanté, Ashana Beliena'' dit-elle en lui tendant la main. ''Je suis vraiment heureuse d'avoir trouvé quelqu'un qui semble avoir la même lettre. Je commençais à croire que j'étais peut-être devenu folle. Surtout qu'ici les habitants sont plutôt discrets avec les étrangers.'' Se permit-elle doucement. Une fois la poignée de main faite, si bien sûr il lui rend la politesse, elle rejette enfin son large capuchon, dévoilant le visage d'une jeune femme dans la vingtaine. Ses yeux mauves contrastent énormément avec sa peau plus foncée, signe qu'elle a énormément travaillé au sol. Sa longue tignasse qui est d'ordinaire attaché se retrouve dénoué, formant une toison épaisse en bataille d'un brun très foncé. Ses vêtements de fourrure camouflent assez bien sa silhouette élancée, mais ne trahissent pas sa grandeur, elle pouvait le regarder droit dans les yeux. Elle porte sur elle un arc, une épée ainsi qu'un bâton de marche qu'elle a déposée contre le mur pour lui serrer la main. ‘'Je sais que c'est un peu présomptueux, mais ça vous dirait qu'on fasse équipe ? J'apprécirais ne pas être complètement seule dans cette recherche. Je, je crois avoir déjà trouvé quelques points de repère, mais il me manque encore une direction pour me rendre au premier point.'' Commence-t-elle rapidement.  

‘'Vous voyez, " Commence-t-elle en retournant sa carte. ''j'ai un semblant de carte, plutôt un croquis de lignes qui semblent montrer une direction et des images plus dessinées de points de repère qui mèneraient à une grotte... Mais mon problème est la première direction à prendre... Peut-être que sur votre carte vous avez d'autres points de repère ou encore plus de détails que moi. J'ai même pensé que peut-être que la carte que possède pourrait être complète qu'avec d'autres personnes qui en possèdent une... mais...'' Puis elle se tut brusquement, réalisant qu'elle avait parlé seule sans lui laisser la chance de dire un seul mot. Elle rougit, baissant un peu la tête avant de s'excuser. ‘'Pardon, quand je deviens enthousiasme je n'arrête pas de parler... " Ce qui était faux. D'ordinaire, elle avait toutes les difficultés du monde à adresser la parole à quelqu'un sans se mettre à bégayer stupidement. Peut-être qu'elle avait tellement été heureuse d'avoir enfin trouvé quelqu'un, qu'elle avait laissé l'enthousiasme parler pour elle.



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Mer 23 Jan 2019, 22:28



"En effet. On ne peut pas leur en vouloir pour ça..." acquiesça le jeune homme au sujet de la méfiance ambiante. Lui-même portait un mauvais œil et une prudence exagérée sur les étrangers qui pénétraient dans Utopia. "Pour tout vous dire, ça m'arrange aussi. Je... Hum. J'hésitais à continuer le chemin. Vu d'ici, cette entreprise m'a soudainement parue vaine et comme le message a déjà l'air d'une farce dans sa formulation... Enfin, si je ne suis pas le seul concerné, c'est qu'il y a bien une raison derrière cela." Ludwig ne croyait plus aux coïncidences, et il se dit qu'en cas de danger, ils ne seraient pas trop de deux. Et si le danger venait directement de la jeune femme, il se sentait aussi capable de s'en sortir. Avoir fréquenté les pires de ce monde pendant de longues années réduisait largement la peur qu'il pouvait ressentir face aux autres. Toutes ses craintes étaient obsédées par un seul et même personnage, après tout. L'humain se détendit en sentant que son dilemme commençait à se débloquer et qu'une ouverture semblait se profiler à l'horizon. "Permettez..." Il prit le morceau de papier entre ses doigts et en parcourut les lignes. Cette lettre-ci ne parlait pas de mariage alors il en conclut que cette tribu avait différentes raisons d'inviter des gens parmi eux. En tout cas le lieu décrit était bien le même. "Je vous en prie..." dit-il en lui rendant la carte avec un maigre sourire. Même s'il n'était pas très bavard, sa curiosité était bien présente et cela ne le gênait pas d'écouter autrui. En fouillant dans une poche interne dessous son plastron, il retrouva sa lettre soigneusement plié en quatre. "Voici la mienne. Je crois avoir d'autres informations sur la destination, comme vous le dîtes." En effet, les indications étaient différentes. Pourquoi ? "Pour tout vous dire, la raison derrière ces messages m'échappe un peu. J'imagine qu'il n'y a qu'un seul moyen de savoir." S'engouffrer dans le piège, aller jusqu'au bout et poser directement la question à celui qui avait signé ces mots.

L'Humain lança un coût d’œil à son hôte, qui s'était éloigné de quelques pas pour essayer des verres mais qui ne perdait pas un mot de l'échange. Cette drôle d'histoire était bien trop saugrenue pour ne pas attirer l'attention, surtout dans un endroit aussi reculé et éloigné des intrigues politiques mondiales, où la moindre vague provoquait des murmures étouffés. "Si vous voulez mon avis..." Personne le l'avait demandé, mais le vieil homme continua sans attendre. "C'est une blague. Quelqu'un rond comme comme une pèle un soir et qui s'est dit que ce serait drôle d'envoyer des étrangers dans le coin le plus reculé du monde pour des prunes, hmph." Ludwig envisagea la possibilité une nouvelle fois. "Ah oui. Bin autant en avoir le cœur net, j'ai des choses importantes en jeu." grogna-t-il. Ils avaient déjà eu cette discussion une bonne dizaine de fois. "Vous en pensez quoi, vous ? " Ashana avait l'air plus enthousiaste que les deux hommes réunis. Il regarda la jeune femme une nouvelle fois, incapable de déterminer son âge. Il avait déjà du mal avec les humaines, mais alors avec certaines races, cela lui était impossible. Elle devait être une elfe, où venant d'un peuple s'en rapprochant. Il se souvenait avoir été à l'une de leurs Fêtes du Printemps avec Devaraj. Une fête qui avait très mal terminée... Comme à peu près toutes celles à laquelle son père se rendait. Son regard se voilé au souvenir de ce voyage chez les Ygdraë. Autrement, il ne connaissait que très peu ce peuple et se surprit à scruter les traits d'Ashana à la recherche de détails qu'il aurait pu trouver étonnants, avant de détourner vivement le regard en réalisant son impolitesse. Ses yeux glissèrent plutôt sur son arc, dont il se mit machinalement à observer les caractéristiques en s'entendant dire. "En tout cas, on pourrait au moins manger en discutant, non ?" Maintenant que sa peur s'était éloignée, il retrouvait son solide appétit après plusieurs jours de régime involontaire. "Je ne suis pas contre acheter des provisions et repartir demain ou après-demain, si nous arrivons à mélanger les repères des deux cartes. Vous êtes venue avec une monture ? Sinon, c'est pas grave, j'en achèterai une. Aussi, rien à voir, mais il faudra retendre la corde de votre arc, si vous voulez qu'il soit au maximum de son efficacité. " continua-t-il lorsque le tavernier leur eut mit deux assiettes de ragoût sous le nez. Ce n'était pas l'argent qui lui manquait ou qui lui manquera jamais. Le vieux cadeau de Barnabé était infini, à tel point que Ludwig commençait à croire qu'il s'agissait d'un Aether et non d'un vulgaire vieillard qui l'avait sauvé de l'Île Maudite et lui avait fournit de quoi vivre comme un prince pour l'éternité. Le soldat vivait simplement et n'avait que faire de toutes ses pièces d'or... La bière âpre acheva de lui délier la langue. "Vous venez d'où, si ce n'est pas trop indiscret ?"




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Sam 26 Jan 2019, 17:58

 
 
[Mariage Blanc] Mariage par intervention divine inconnue. [Ludwig/Devaraj] Xm6z

Ash hoche doucement la tête. L'homme qui se trouvait devant elle n'avait pas tout à fait tort sur la méfiance, mais en même temps, elle n'avait rien fait pour mériter tout ceci. Toutefois, plus elle y réfléchit, plus elle se rend compte que les siens n'étaient pas si différents de ce petit village. Les Ygdraës n'avaient-ils pas fermé la ville à la plupart des races, depuis les différents désastres qui avaient frappé les terres, tous avaient peur de quelque chose. C'était peut-être juste elle qui n'était pas assez méfiante et trop naïve. Pourtant, pendant qu'elle regarde Lugwig, elle se dit que cet homme ne semblait pas dégager de la méchanceté. Avec un peu de chance, elle était tombée sur quelque de bien ou encore de neutre. Elle hoche doucement la tête face aux paroles de l'humain, du moins pensait-elle. Quand il lui demande la permission de prendre sa carte, elle s'exécute, ne voyant aucun mal à lui montrer son bout de papier. ‘'Oui, aucun problème.'' il l'observe en silence avant de la lui rentre doucement. Pendant qu'elle la reprenait, observant encore une fois la carte qui se trouvait derrière avec l'espoir de voir un nouvel indice apparaître, le jeune homme sort la sienne. Elle tend l'une de ses mains, attrapant doucement sa propre lettre pour y jeter un coup d'œil curieux. À cet instant, elle comprend que, la sienne est très différente de la sienne, que ce soit en contenu et en indice. Tout en plissant les sourcils, elle parcourt rapidement le contenu de la lettre. Pourquoi celle de Lugwig parlait-elle d'un mariage ?

Les lettres, étaient-elles une invitation secrète pour le mariage de divinité ou encore d'un riche couple reconnu ? Peut-être que c'était le mariage du roi et de la reine de ladite tribu. C'était tout de même particulier d'inviter des inconnus dans une telle aventure. ‘'La vôtre fait référence à un mariage... C'est tout de même particulier que la mienne n'en parle pas.'' Souffle-t-elle en frissonnant un peu. Malgré l'intérieur tiède et les vêtements de fourrure, elle ne s'est toujours pas habituée au changement de température entre ici et chez elle. Tout comme elle, Lugwig semblait dans l'impasse, aucun des deux –ou même personne de ce village- ne semblait pas savoir de quoi retournaient ses lettres. Pensive, elle hoche la tête, il n'avait pas tort, la seule manière de le savoir serait d'aller à la rencontre de cette mystérieuse tribu. ‘'Il ne nous reste plus qu'à réussir à déchiffrer cette lettre et à retrouver cette même grotte.'' Déclare Ash avec enthousiasme.

Pendant que Lugwig regarde l'hôte des lieux, Ashana en profite pour observer un peu mieux l'homme qui se trouvait devant elle. Même si elle ressent un peu de malaise face à cet inconnu, l'enthousiasme de la situation semble énormément l'aider à surmonter tout ceci. La curiosité de trouver cette tribu était beaucoup trop grande pour laisser échapper cette chance. En même temps, elle se sent rassurer de ne pas partir seule dans un lieu totalement méconnu. De ce qu'elle pouvait voir, physiquement parlant, Lugwig était plutôt normal. Il possède tout de même un beau regard bleu, ou peut-être vert, avec l'éclairage ordinaire de la pièce elle n'était pas très sûre. Même sa chevelure mi-longue lui était un peu confuse, elle lui semble d'un blond cendré. Le visage de l'homme n'était pas laid, il semble même marqué par l'expérience du voyage, ce qui l'empêche de bien savoir son âge. Elle ne put pas terminer son examen visuel que l'hôte en question semble vouloir offrir son opinion. Tout en tournant la tête vers lui, s'est à son tour d'esquiver un faible sourire. Elle espérait sincèrement que tout ceci n'était pas une vulgaire blague, sinon sa première aventure dans le monde des grands serait gâchée. ‘'J'espère... " Elle hésite un peu prise de cours par la question. ‘'Je ne crois pas aux coïncidences, deux personnes totalement inconnues qui se retrouvent dans un même lieu avec une lettre qui converge vers le même lieu caché ?'' Commence-t-elle. Elle laisse une seconde en suspens avant de reprendre. ‘'Ce n'est pas une coïncidence.'' Termine-t-elle avec un sourire gêné.

Décidément, aujourd'hui elle parle beaucoup. Son regard fixé sur elle ne passe pas inaperçu et malgré elle, Ash rougit un peu. Quand elle était à l'école ou encore à l'académie, elle avait l'habitude des regards qui fixaient comme lui son visage. Les deux cicatrices qui marquent son visage, sont loin de passer inaperçus. Celle qui traverse l'arête de son nez est la pire des deux. Même si la marque est fine et bien dessiner, elle dépasse de chaque côté de son nez pour glisser un peu sur ses joues. La deuxième était plus délicate et elle traverse sa lèvre supérieure gauche. Même si les cicatrices sont vieilles et qu'elles ont très bien guérirent, Ash à toujours refuser qu'on les retire de son visage. Peut-être, était-ce une punition qu'elle avait voulue offrir à sa propre mère qui s'était un peu emporté durant l'entrainement. Ashana savait bien que c'était un accident, mais elle lui en voulait toujours un peu. Mentalement, elle essaye de se rabatte sur le fait qu'il appréciait peut-être la couleur de ses yeux, ou encore le tatouage qui encadre sont visage. Plusieurs, lui avaient déjà dit que l'améthyste avait une manière particulière de briller sous la lumière, un peu comme la pierre en question qu'on glissait sous les rayons. Quand il lui propose de manger, elle hoche immédiatement la tête, heureuse de ce détournement de situation.

Pendant qu'elle le suit, elle garde le silence et vient prendre place en face de lui. ‘'J'ai une maison ici et je pourrais récupérer des rations, à moins que vous ayez quelque chose de particulier en tête ? Ce sont surtout des rations Ygdraës, alors il n'y a pas vraiment de viande, mais je peux fournir beaucoup de Lampas, des ‘'pains " de voyage qui sont remplis de nutriments et de protéines. J'ai également un breuvage de l'Enta, qui nous garde en forme tout en nous gardant hydraté.'' Offre-t-elle pour qu'il ne paye pas toutes les rations de voyage. ‘'Non, j'ai été téléporter ici, avec l'aide d'une amie. Je ne pensais pas, qu'une monture serait nécessaire, surtout dans le froid ici, mais avec toute cette neige, serait-il pas plus simple d'avoir des raquettes ? Ça faciliterait notre traversée... " Propose, visiblement mal à l'aise à l'idée qu'il lui paye une monture. Surtout qu'en général, ce n'était pas donné. Quand il lui parle de son arc, elle reste surprise avant de rougir encore une fois. La corde de son arc s'était détendue. Elle l'attrape rapidement et vient l'inspecter, pendant qu'elle tire un peu dessus, elle réalise qu'il avait raison. ‘'Vous êtes un expert dans les arcs ?'' Demande-t-elle encore surprise. Quand leur repas arrive, Ash regarde un peu son assiette, incertaine de pouvoir toucher au ragoût. Pendant qu'elle se mordille la lèvre, une tierce personne entre dans la taverne, prenant place à l'opposer d'eux. Il s'installe en silence et commande un repas. Il était complètement habillé de fourrure et de bleu, un large capuchon cachait son visage, signe qu'il était également un voyageur.

Ce qu'ignorait Ashana, c'était que cet homme en question était le Braskä qui avait été envoyé pour la guider et la surveiller. Cependant, il ne s'était pas encore présenté et avait décidé d'observer de loin comment la gamine se débrouillait seule. Même s'il n'était jamais bien loin pour garder un œil sur elle. ‘'Excusez-moi... Je sais que ses présomptueux, mais il serait possible d'avoir autre chose... Pas que la nourriture n'a pas l'air bonne, mais je ne mange pas de viande... Du moins encore... " Termine-t-elle avec un sourire timide et gêné. Le tavernier plisse les yeux avant de prendre son assiette et de marmonner quelque chose qu'elle ne comprend pas. ‘'Oh, aussi bien jouer cartes sur table si nous voulons travailler ensemble. Je suis originaire des Terres de Melohorëm une Ygdraë en pèlerinage. Et vous ?'' Lui demande-t-elle en retour pendant que le tavernier revient avec du pain et des légumes crus. ‘'Merci beaucoup.'' Souffle-t-elle.


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Dim 03 Fév 2019, 21:37



Ludwig haussa vaguement les épaules. "Oh ! Non, très loin d'être expert. J'aimerai bien mais je n'en suis qu'au début de mon apprentissage. Et puis je n'ai pas encore trouvé de véritable mentor." Il y avait bien d'autres archers dans la garde d'Utopia, mais aucun n'avait de temps à lui accorder. "Alors j’apprends seul, ce n'est pas bien pratique, mais mieux que rien." répondit-il, avant de l'entendre demander un autre plat. Ludwig se trouva bête. Il n'avait pas pensé que certains peuples puissent avoir des habitudes alimentaires différentes des siennes, même si, à y réfléchir c'était pourtant évidant. Les vampires par exemple... Hum. "Oh. En pèlerinage ?" souffla-t-il en préférant se concentrer sur son assiette. "Je suis désolé... Je n'ai pas trop l'habitude de... euh, d'autres cultures." Il connaissait bien celle des Chamans mais cela l'avait tout à fait dissuadé de s'intéresser aux étrangers. L'Humain piqua son nez dans l'assiette pour éviter de montrer ses joues en feu. Il détestait avoir l'air idiot, encore plus en compagnie d'une femme qui trouvait assez jolie. C'était très inhabituel ce genre de faciès dans sa ville, ce qui le poussait à la curiosité.

"Je serais ravi de goûter vos Lampas et votre boisson. Ce que nous pouvons faire, c'est apporter chacun de notre côté et tout partager ensuite. Ce n'est pas pour me venter mais... enfin." En fait si, il ne voyait pas comment expliquer sa situation financière sans passer pour un vantard. "Euh. J'ai déjà de quoi assurer le voyage pour plusieurs personnes et je n'aimerais pas gaspiller inutilement vos biens." dit-il en évitant soigneusement de se lancer dans les explications farfelues de ses précédentes mésaventures qui lui avait fait gagner un coffre d'or qui ne désemplissait jamais. "Nous pourrions trouver des raquettes et un traineau ? Je n'ai pas eu de mal avec ma monture jusqu'ici, c'est une excellente bête. Mais je ne sais pas ce qui nous attend derrière ce village..." L'humain se demanda fugacement ce que cela pouvait bien faire de pouvoir se téléporter partout sans avoir à supporter les défauts d'un long voyage... Il voyait la magie comme une forme d'assistance que son peuple avait l'honneur de ne pas avoir, mais c'était le point de vue orgueilleux d'une personne blessée. En plus, une certaine bienveillance s'échappait de cette jeune homme, si bien qu'il ne réussissait pas à garder sa méfiance intacte.

De nouveau silencieux, le jeune homme se contenta de manger sans un mot. Il réfléchissait au mariage et n'osait pas avouer les raisons qui l'avaient poussé à accepter, ni le fait qu'il ne connaissait pas sa promise. Ce constat l'effraya soudainement. Il n'avait pas foncièrement envie de se marier... Il n'y avait jamais réfléchi et cela ne faisait pas parti de ses priorités actuelles. Mais enfin, il fallait y penser à la garnison. C'était définitivement trop tard pour faire demi-tour, surtout maintenant qu'il était accompagné d'Ashana. Il aurait l'air bien bête en la laissant tomber et la jeune femme avait l'air de tenir à ce voyage elle aussi. Pour se changer les idées, Ludwig se remémora les deux cartes et leurs contenus. "Je pense que nous devrions aller vers le Nord, enfin. Il n'y a pas d'arbres dans les autres directions et nous devons trouver un grand sapin. Même au Nord, la forêt est très disparate. en fait. Si nous ne trouvons rien sous les quelques jours, nous rebrousserons chemin ?" Sa propre carte n'indiquait que le village, puis la grotte, qui semblait se tenir sous un massif rocheux. "Ou alors, Nord-Est, en se dirigeant vers les falaises puisque nous cherchons une grotte ? Qu'en pensez-vous ?" Ce défi devenait difficile à réaliser, mais en même temps plus ludique qu'il ne l'avait prévu avant l'arrivée de l'Ygdräe.

Le soldat retourna derrière son établi, avec pour projet de terminer ce qu'on lui avait donné à faire avant la soirée. "Nous pourrions repartir demain à l'aube. Même si nous ne connaissons pas la région, à deux nous risquons moins que seul, pas vrai ? Enfin ! Si vous avez une maison ici, peut-être que vous connaissez déjà un peu ? " Il posait beaucoup de questions mais il ne pouvait pas s'en empêcher. C'était la première fois qu'il pouvait parler avec une Ygdräe qui avait l'air d'avoir son âge et la situation incongru n'arrangeait pas sa curiosité. Elle avait raison, ce n'était pas une coïncidence. Mais alors, qu'est-ce-que cela pouvait bien être d'autre ? "Je dois vous dire... Peut-être que nous allons trouver facilement, peut-être pas. Mais malgré mes souhaits, je ne pourrais m'absenter trop longtemps, je viens de très loin." D'accord, il pouvait bien voyager de temps en temps, mais ses devoirs n'attendraient pas éternellement, même s'il refusait de consentir à un échec et à revenir les mains vides.


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Lun 04 Fév 2019, 15:32

 
 
[Mariage Blanc] Mariage par intervention divine inconnue. [Ludwig/Devaraj] Xm6z

‘'Vous savez, être autodidacte n'est pas mal non plus. C'est une qualité assez rare chez les gens. Et dites-vous qu'au moins vous essayer, c'est déjà plus que beaucoup.'' Termine-t-elle doucement. Quelques minutes plus tard à peine, le tavernier revient avec une assiette de pain, de fromage, de noix et de petits fruits secs. Ashana sourit timidement au tavernier en le remerciant sincèrement. ‘'Vous savez, vous n'êtes pas le seul à ne pas connaître les autres cultures. Il y a tellement de races différentes que parfois on se perd dans tout ceci. J'ai beau avoir étudié certaines cultures à l'école, on ne retient jamais tout.'' Souffle-t-elle timidement en le voyant piquer du nez. Ashana penche la tête à son tour, nerveuse d'avoir peut-être dit quelque chose qui ne fallait pas. Et si elle avait fait un geste qui avait été vu déplacer ? Comme avoir refuser la nourriture de l'aubergiste ? Allait-il maintenant refuser de partir en voyage avec elle ? Pendant un court instant, elle a peur, n'osant même plus regarder Lugwig ou encore le tavernier. Tout en fixant sa nourriture, son appétit est amoindri par cette crainte stupide. Elle se force tout de même à manger un peu, ne voulant pas encore faire un quelconque problème avec le tavernier.

Toutefois, en voyant qu'il continue à parler du voyage, le cœur d'Ash fait un bond dans sa poitrine. Elle était rassurée de voir que l'homme qui était assis en face d'elle n'avait pas changé d'avis sur le voyage. Malgré elle, elle laisse échapper un petit soupir rassuré, avant de reprendre son repas avec une plus grande motivation. ‘'Une vous en faites pas, mon mentor a dit que je pouvais me servir sans problème dans ses réserves. En fait, la maison ici lui appartient, elle me la prête le temps que je serais ici.'' Dit-elle pour se justifier un peu. Elle ne voulait surtout pas faire croire à Ludwig que la maison ici présente lui appartenait. ‘'Rien ne sera gaspillé si c'est mangé et de toute façon, les rations sont ensorcelées pour durer très longtemps sans que la nourriture ne dépérisse... " Dit-elle avec un haussement d'épaule sans se douter que l'homme qui se trouve devant elle était un non-utilisateur de magie. Elle pioche quelques fruits et des noix, les avalant avec appétit avant de lever les yeux vers Ludwig. Elle l'observe un instant, intriguer d'en apprendre un peu plus sur lui. Tout chez lui, criait le mystère et même s'il parlait avec elle, il ne semblait jamais en divulguer beaucoup sur lui-même.

Peut-être, lui faisait elle peur ? Elle rit intérieurement d'elle-même. Il semblait bien plus impressionnant qu'elle et elle était presque sûre qu'il pouvait la retourner dans ses culottes dans le moindre problème. C'était plutôt elle qui était stupide au point de lui faire autant confiance. Elle allait quand même quitter la sécurité du village pour la sauvagerie de l'extérieur. En même temps, elle est excitée à l'idée de bientôt partir à l'aventure. ‘'J'ai déjà une paire de raquettes à la maison, elle devrait me faire. Le traineau semble une très bonne idée. Pour la monture, je suppose que nous pourrions prendre la vôtre... Mais je vais vous avouer que... " Elle rougit de honte face à la suite de sa phrase. ‘'Je ne suis jamais montée seule sur une monture et pour les rares fois c'était quelqu'un d'autre qui s'occupait des rênes... Alors, mettre de l'argent sur une bête qui risque de se sauver à la moindre occasion... Ce n'est peut-être pas une bonne idée...” Termine-t-elle avec un air désolé et gênée à la fois. Elle attrape un bout de fromage et du raisin, pour les manger en même temps. Pendant une fraction de seconde, elle apprécie le mélange de saveurs entre les deux objets. ‘'J'aime bien l'idée du Nord-Est, nos deux cartes semblent indiquer une grotte. Plus j'y pense, même s'il est dessiné un sapin sur ma carte, peut-être que c'est juste une métaphore ? Peut-être qu'en fait il veut représenter la forme de quelque chose ou encore un dessin qui nous indiquera le chemin à suivre. Vous l'avez dit vous-même, qu'il n'y avait pas beaucoup d'arbre... " Souffle-t-elle.

Même si la carte semble montrer des poings d'intérêts pour les aider, ses mêmes points pouvaient être interprétés de différentes manières. Surtout que ni elle et ni Ludwig ne semblaient pas connaître cette petite tribu ou encore cette divinité qui se fait surnommer Amshloumkarhya. ‘'Si après quelques jours il n'y a rien, nous irons plus au Nord... Où nous retournerons ici au village. Il ne sert à rien non plus de déambuler sans but, on risque de se faire tuer ou avoir par la température capricieuse. J'ai entendu dure, que parfois les tempêtes peuvent nous tomber dessus sans crier gare.'' Plus rapide qu'elle, Ludwig termine son assiette et retourne à son poste de travail. Il semblait crouler sous les commandes. ‘'La maison ne m'appartient pas vraiment, je peux y séjourner aussi longtemps que je le veux, mais à part ce que m'a dit le professeur sur la ville et un peu les environs, je ne connais pas grande chose.” Termine-t-elle en finissant son plat. Elle attrape le plat vide de Ludwig et va les porter au comptoir en remerciant le tavernier en laissant quelques pièces d'ici. Selewae lui avait parlé de la monnaie qu'on devait avoir et elle lui avait permis d'en prendre un peu dans sa réserve. Elle se rapproche de lui et recommence à parler ; “Selewae ma avertie que les températures étaient très froides et qu'elles chutent encore plus la nuit tombée. Nous allons devoir rester vigilant à propos des animaux sauvages qui sont réputés pour être très mauvais. Si vous êtes un peu croyant, rien ne nous empêche de faire quelques offrandes ou prières à Akull, la déesse de la Glace. J'ai cru remarquer des temples et des autels un peu partout à son effigie.” Termine-t-elle.

Sincèrement, elle n'avait pas envie de quitter maintenant la taverne. Ludwig était la deuxième personne à échanger plus d'une phrase avec elle et malgré sa timidité, il faisait du bien d'entendre la voix de quelqu'un d'autre. Surtout qu'il ne semblait pas aussi méfiant que les autres. “Je comprends parfaitement, j'espère que nous trouverons quelque chose et que votre voyage ne se fera pas fait pour rien.” Elle se tait à nouveau. Elle est gênée de lui demander la prochaine question qui lui vient en tête. Pendant qu'elle met une main sur la table qui les sépare, elle se lance enfin ; “Dites... Ça vous dérange si... Je reste encore un peu ? Je ne connais pas les arcs autant que vous, mais je crois avoir assez d'intelligence et de débrouillardise, pour me rendre utile et vous aider... Et je pourrais ainsi vous remercier...” Termine-t-elle la joue rougie par la gêne. Elle se sent présomptueuse de peut-être s'imposer de la sorte. “Je promets de ne pas trop parler...” Glisse-t-elle docilement.



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Mar 19 Fév 2019, 21:50



«Non ça ne me dérange pas.» L'Humain s'assit derrière son établi précaire, qui était en réalité une table de la taverne monopolisée pour ses besoins. «Je ne fais pas grand chose à part refaire quelques flèches et graisser, réparer les cordes ou les poignées des arcs. Pas de quoi faire fortune, encore moins ici, surtout que je préfère ne pas me faire payer. Mais ça m'occupe, c'était ce qui m'importait. Je vais tout finir d'ici ce soir pour pouvoir repartir en paix demain matin sans inquiéter mes clients.» Il prit une longue corde blanche entre ses doigts ainsi qu'un petit tube de graisse. Puis il tendis la corde sur les deux branches de l'arc et s'appliqua à la rendre plus solide et moins effilochée avec la graisse. «Je ne connais pas vraiment Akull. Nous pourrons aller la prier si cela vous rassurera... Je dois avouer que dans le désert brûlant où je vis d'habitude, il n'y a pas lieu de l'invoquer. Espérons qu'elle me pardonne mon ignorance.» Lui ne prier que la Justice et parfois, lorsque les visions étaient trop fortes, la Vengeance. Puis, par influence, il priait aussi Sympan car certains de ses amis soldats le faisaient en espérant se faire pardonner de leurs erreurs passées pendant la guerre et de la malédiction qui planait sur eux. «J'ai déjà quelque expérience en températures nocturnes et en monstres sauvages.» marmonna-t-il presque pour lui-même, en repensant à la fois aux nuits étoilées d'Utopia et à la faune de l'Île Maudite. «Et vous ? C'est votre premier voyage ?» La seule chose qu'il ne pouvait pas reprocher à Devaraj était de lui avoir fait visiter beaucoup de pays. Ainsi, Ludwig avait déjà une bonne longueur d'avance sur les jeunes Humains de son âge. «Vraiment, vous savez, je n'y connais pas grand chose de plus que vous. Par exemple, je suis sûr que vous seriez plus habile au tir que moi. Vous pratiquez depuis combien de temps ?» Il n'avait pas une grande estime de ses capacités, comparé à la section d'archers de la garde d'Utopia, ou même aux soldats de l'armée Humaine qu'il voyait parfois en accompagnateurs des caravanes marchandes. Néanmoins, il répondit volontiers à toutes ses questions, ne trouvant plus vraiment de méfiance à entretenir à son sujet. Ashana semblait si curieuse qu'il se serait senti idiot de ne pas lui répondre à cause de ses apriori envers les étrangers. Au final, il s'amusait autant en sa présence qu'avec un Humain.

«C'est terminé. Je vais essayer de me procurer des raquettes et de ramener les arcs à leurs propriétaires avant que la nuit ne tombe.» C'était que les jours étaient cours dans cette région hivernale. «Je... Hum. Je vous laisser aller visiter les temples si vous voulez. Je préfère faire ça tout seul dans ma chambre pour ma part.» avoua-t-il sans honte. Une fois ses courses accomplies, le jeune soldat prit un dernier repas et empaqueta ses provisions au sec dans son sac. Ce n'est qu'une fois dans son lit que la douleur revint, viscérale. Il se tint la main comme s'il en coulait des effluves de sang et que sa peau brûlait, et passa la nuit à se retourner sur sa couchette, en sueur. C'était un piège. Il ne fallait pas qu'il parte avec cette femme. Il ne fallait pas qu'il suive les instructions de cette lettre. Rien n'avait de sens... La crise d'angoisse ne cessa pas avec le lever du soleil. Il se présenta au point de rendez-vous devant l'Ygdräe avec les yeux cernés, les cheveux en bataille et la gueule encore enfarinée, tentant vainement de refouler l'aversion soudaine et insensée qu'il ressentait. «J'ai complétement oublié de vous demander si vous saviez conduire un traineau.» souffla-t-il. Lui avait tout oublié de ce que le propriétaire des chiens lui avait expliqué, à part "Hush hush." A moins que ce ne soit "Hish." Il n'en était plus si certain et d'ailleurs il doutait de pouvoir reconnaitre le chef de meute et se faire entendre par les animaux, lui qui n'était qu'un inconnu pour eux. Maussade, il pensa qu'ils feraient sûrement mieux de se passer des chiens et de tirer le traineau par eux-même en se relayant. Au moins avait-il réussi à dénicher une paire de raquettes, qu'il enfila avec grande peine.


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Mer 27 Fév 2019, 17:09

 
 
[Mariage Blanc] Mariage par intervention divine inconnue. [Ludwig/Devaraj] Xm6z

Tout en prenant place proche de lui, elle l'écoute attentivement, le regard dévoré par la curiosité. Elle garde le silence, hochant parfois la tête en signe positif et en observant avec une grande attention ses actions avec les arcs. Il y avait une certaine délicatesse malgré la poigne solide de Ludwig quand il effectue ses manœuvres. Un peu de surprise se peint sur son visage quand il déclare qu'il ne prend aucune somme d'argent en échange, puis elle sourit un peu timidement. “C'est très gentil de votre part, ce n'est pas tout le monde qui a cette pensée...” Termine-t-elle en l'observant graisser une corde tendue. Même si le travail lui semble très simple à première vue, Ashana aimait croire que c'était beaucoup plus complexe que ceci. Toutefois, elle ne se risque pas à poser plus de questions sur le travail qu'il effectuait, ne voulant pas trop le retarder vu la pile déjà bien impressionnant qu'il avant sur la table. Intérieurement, elle sourit bêtement, même si l'ambiance était propice à rien, elle était tout de même heureuse de la suite des choses. Enfin elle allait pouvoir dire qu'elle partait à l'aventure, un vrai et non une simulation avec les mentors. Elle savait que les différents entraînements qu'elle avait faits seule ou accompagnée avaient été faits en sorte de la préparer à une partie des choses qui se trouvent à l'extérieur, mais en même temps, elle avait l'impression de ne rien connaître de la vie. “Pour Akull, ne vous inquiétez pas de ceci, j'irais visiter l'un de ses temples moi-même en soirée ou demain matin, de très bonne heure. Je ferai une offrande pour nous deux.” Termine-t-elle pour qu'il ne se sente pas obligé de l'accompagner. Même si elle était plus priante, elle savait que ce n'était pas tout le monde qui partageait ce point d'intérêt.

“J'ai été soumise à différents exercices en forêt ou sous plusieurs climats considérés comme hostile durant mes apprentissages, mais rien qui ne peut être comparable au froid hivernal du berceau. Non, mon premier voyage a été... Plutôt une expédition très secrète sur une île, je ne connais pas son nom, mais j'ai été téléporté là-bas durant mon sommeil. L'environnement et les sens y étaient étrangement altérés...” Souffle-t-elle un peu pensive en y repensant. “Alors, c'est mon deuxième voyage en dehors des terres de Melohorë.” Finit-elle sûre d'elle-même. “L'arc ? Je vais avouer que je devais avoir... Sept ou huit ans quand ma mère a décidé de me mettre une arme entre les mains. Alors, au moins une quinzaine d'années que je sais utiliser l'arc et l'épée. Je ne suis pas la meilleure, mais j'ai appris à me débrouiller. De plus, je semble plus apte avec la magie, même si c'est de peu. Dison qu'on apprend relativement jeune.” Termine-t-elle en essayant de cacher le fait que c'était plutôt sa mère qui avait décidé de lui apprendre aussi jeune. Elle ne voulait certainement pas passer pour une martyre. Pensive, elle en oublie presque de lui poser d'autres questions et sursaute presque en réalisant qu'il avait presque terminé son travail. Elle se trouve sotte de ne pas avoir réalisé avant maintenant, que le temps continue de passer. C'était que les journées étaient plus courtes que ce qu'elle était habituée. “Oui, aucun problème, je ne voudrais surtout pas vous ralentir davantage. On se retrouve demain alors, de préférence assez tôt. Je vous attendrai à l'extérieur.” Termine-t-elle avant de le saluer chaleureusement et de prendre la sortie. Elle était peu de temps suivi par l'étranger qui avait pris place plus tôt et qui avait maintenant terminé son repas.

Sur ce dernier au revoir, Ash prend le chemin de l'un des autels, qu'elle avait aperçue d'Akull. Elle ne savait pas réellement si elle devait agir avec celle-ci comme avec les autres, mais au moins, elle voulait essayer. Pendant qu'elle prend place devant l'autel, un genou au sol, elle place quelques victuailles ainsi qu'une dague grossièrement façonnée dans la glace, donc la poigne avait été recouverte d'un tissu bleu royal et qui flottait un peu dans le vent glacial. Elle pose son front sur ses mains jointes et offre quelques paroles à la déesse des glaces avant d'attendre un peu en silence. Quand enfin elle se sent prête à quitter le sanctuaire, elle retourne directement à la maison, pour préparer les matériels nécessaires à son voyage le lendemain. Elle profite d'un bon repas chaud et d'un bain avant de dormir qu'une douce nuit paisible. À la première heure le lendemain elle se trouve au point de rendez-vous, le voyant arrivé avec un air peut ne reposer qu'il aurait dû avoir. Une petite pointe d'inquiétude se dessine sur son visage à propos de son état, mais elle est rapidement par le traineau qu'il semble trainer. Les chiens qui tirent le traineau attirent immédiatement son attention et un large sourire s'étire sur ses lèvres. Pendant qu'elle s'approche du chef en tête, elle tend la main vers lui. Elle plonge les yeux dans les siens et murmure dans sa langue natale : “Élen Síla lúmenna omentielvo.*” Elle venait tout simplement de parler avec l'animal qui lui montra de la curiosité. Pendant qu'elle pose un genou au sol, elle offre son visage à l'animal qui s'empresse de venir fourrer son museau froid dans son cou. Il vient ensuite licher son visage et ses lèvres, signe qu'il l'avait plus ou moins accepté et les autres s'approchèrent curieux à leur approchèrent.

Pendant qu'elle se fait assaillir par les bêtes à poil et qu'elle fait connaissance avec eux, elle réussit à parler avec Ludwig. “Je n'ai jamais conduit quelque chose de ce genre, mais je m'entends plutôt bien avec les animaux non agressifs, alors je pourrais faire quelque chose. Vous devriez vous installer dans le traineur, vous semblez très épuisé...” Souligne-t-elle un peu. Après un court instant où elle fait comprendre au groupe qu'ils sont sur le point de partir, les énormes lupus reprennent leur place, la libérant de leur poids et elle retourne auprès de Ludwig. “Vous pourrez ainsi vous reposer encore un peu...” Lui dit-elle avec un petit sourire. Elle en profite pour serrer le matériel qu'elle a pris avec elle. À ses pieds, elle porte déjà de fines raquettes à Neige et elle s'installe derrière le traineau, les pieds sur les tiges de bois et les mains sur les poignes solidement. “Vous êtes bien installé ? J'ai l'impression que ça va donner un coup, alors accrochez-vous bien.” Termine-t-elle avant de crier à chef de meute “Sï mas alèna Nývltová.*” Bras tendus vers l'avant elle rit presque à l'éclat devant la pousser qu'offrent les chiens quand ils s'attellent à les faire avancer. Les cheveux dans le vent, elle vient reprendre une grippe plus solide sur les poignes de bois. Le froid vient un instant frappée son visage avant qu'elle m'abaisse les lunettes de protection qu'elle avait trouvées dans la remise de Selewae. Leur voyage commençait enfin et elle prenait directement le Nord-Est.

*Une étoile brille sur l'heure de notre rencontre.
*À l’avant mes amis




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Dim 05 Mai 2019, 16:37



Ludwig n'était décidément pas au bout de ses surprises. Il regarda l'Ygdrae se pencher vers les chiens d'un œil d'abord dubitatif. Mal lui en prit de juger trop vite, puisque Ashana sembla parfaitement réussir à communiquer avec le chef de meute. Légèrement abasourdi, le jeune homme se contenta de prendre place dans le traineau. Il savait que la route serait bien plus fatigante pour le conducteur que pour le passager. Peut-être pourraient-il échanger de temps en temps, mais il doutait de réussir à diriger les chiens aussi bien que sa  co-équipière. Blanc comme un linge, il s'agrippa au bois du traineau. «C'est bon !» dit-il, plus ou moins prêt pour le départ. Le choc passé, il tenta vaguement de réajuster ses gants et sa capuche pour ne pas laisser filtrer le vent et la neige contre sa peau. Les premières minutes furent un véritable divertissement pour lui qui n'avait jamais fait une activité pareille. La vitesse, les chiens, la neige... Seulement lorsque le village disparut dans leurs dos et que le manteau blanc retomba sur eux comme une chape de plomb, c'est le silence qui le frappa de plein fouet. Il n'y avait que la respiration des chiens et le crissement du traineau sur la neige qui se faisaient entendre. Il se demanda encore une fois si tout ceci n'était pas une mauvaise idée. Au milieu de nul part, chercher une grotte dont il ne connaissait même pas la location exacte lui sembla absurde. Le jeune homme tenait une boussole entre ses doigts pour orienter la course, direction nord-est. De temps en temps, il hurlait à Ashana qu'un des chiens s'était emmêlé les pattes dans les laisses et qu'il fallait s'arrêter... Autrement le voyage ne donnait pas lieu à une quelconque possibilité de conversation. Les pauses qu'ils prenaient pour laisser se reposer les chiens servaient à Ludwig comme temps de reconnaissance. Il partait en raquette et traçait un cercle autour d'eux en espérant voir... Il ne savait pas quoi réellement. Quelque chose. Cette lettre n'avait pas été envoyée à au moins deux personnes dans le monde pour rien ! Ils ne seraient jamais allés aussi loin dans leur démarche pour répondre à une simple blague, se répétait-il en boucle.

Ils traversèrent des petites forêts, des lacs gelés, des courbes de terrains ci et là. Tout se ressemblait si bien qu'il eut l'impression d'être dans un mauvais rêve. S'il n'avait pas une boussole entre les mains, il auraient pu être persuadé depuis longtemps qu'ils tournaient en rond. Le temps passait, lentement d'abord, puis plus vite lorsque la nuit tomba, sans prévenir. Il faut dire que la notion de temps commençait à devenir abstraite. Seulement la fatigue corporelle pouvait être un indicatif des heures écoulées. «Heureusement nous avons beau temps.» dit-il, préférant ne pas aborder le sujet principal de leur voyage. Il n'avait rien aperçut de toute la journée, rien qui ne ressembla à une entrée de grotte, un sapin plus remarquable que les autres, un signe anormal, rien. Pour lui, c'était un échec qui commençait à se profiler à l'horizon, mais il n'avait pas envie de le dire à haute voix. Ils campèrent à l'abri du vent, derrière un bloc de roches qu'ils avaient eut la chance de trouver avant qu'il ne fasse nuit noire. Ludwig ne regretta pas d'avoir amené autant de bois et de fourrures que possible. Habitué à se débrouiller avec ses propres mains, il ne pensa pas une seule fois à demander à Ashana si sa magie pouvait être utile. Pourtant cela lui aurait sûrement sauvé quelques efforts...

«Alors, fait-voir tes pampas ? » dit-il, se trompant inconsciemment de syllabe. «Tu crois que les chiens accepteraient d'en manger ? J'ai pris de la viande pour eux au cas où.» Il avait aussi acheté une sorte de décoction à diluer dans de l'eau brûlante, plus ou moins ressemblante à du thé. Le jeune homme mit de la neige à fondre sur le feu. «Dans le désert, on boit le thé brûlant pour avoir moins chaud. Je suppose que l'inverse ne fonctionne peut-être pas ici...» souffla-t-il. Repenser à la chaleur là-bas lui faisait un peu oublier le froid qui lui mordait les os. Mais à peine avait-il posé ses lèvres sur sa tasse qu'une partie des chiens se mirent à hurler et à tirer sur leurs laisses. Ludwig lança un regard inquiet à l'elfe. Il rapprocha machinalement sa main libre de son arc. «Qu'est-ce-qu'ils disent ? Ils ont peut-être vu quelque chose ?»



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[Mariage Blanc] Mariage par intervention divine inconnue. [Ludwig/Devaraj]

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